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SOS COTE D’IVOIRE 24 sane Ouattara, affirmant que les soldats servant sous les ordres d’Ousmane sont connus pour être particulièrement bien entraînés et re- spectueux. « Dans tous les cas, si nous découvrons que quelqu’un a commis des atrocités, cette per- sonne sera jugée comme il convient et des sanctions seront prises », affirme-t-il, estimant que le rapport de HWR est basé sur des té- moignages de mercenaires. Les violences signalées depuis plusieurs se- maines posent toutefois la question du contrôle que parvient à conserver le président ivoirien sur les forces qui l’ont aidé à prendre le pouvoir après une crise politique de quatre mois. « Si le président Ouattara est sérieux dans sa volonté de rendre une justice impartiale, il doit s’assurer de manière plus efficace que les commandants de ses forces de sécurité n’ont pas de sang sur les mains », souligne Matthew Wells, auteur du rapport de Human Rights Watch. Dans son entretien à l’AP, Alassane Ouattara souligne qu’il faudra du temps pour que la Côte d’Ivoire panse ses plaies, après des années de violence. Il rappelle également la mise en place d’une commission d’enquête indépendante, an- noncée la semaine dernière, qui sera chargée de faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme commises durant la crise post-élec- torale. Cette commission doit rendre ses conclu- sions d’ici la fin de l’année. Il affirme également avoir déjà fait beaucoup depuis sa prise de fonctions fin mai, disant no- tamment avoir restructuré les forces de sécurité et redonné confiance en l’économie ivoirienne. Il invite enfin les réfugiés installés dans des camps au Liberia et en Guinée, ainsi que les mil- itaires en exil à rentrer chez eux. « S’il n’y a rien contre eux, ils seront bien sûr libres (…) Surtout, je leur ai dit que leur sécurité serait assurée », déclare-t-il. « Je pense que la réconciliation a débuté ». AP ▉ Yahoo actualités DétentIOn ARbItRAIRe Du JOuRnALISte HeRMAnn AbOA Reporters sans frontières (RSF) a réclamé, hier mardi 26 Juillet, la « libération immédiate » de Hermann Aboa, journaliste à la télévision pre- mière chaîne de la RtI et dit son refus des « rè- glements de comptes ». L’OnG de défense de la presse s’est dite égale- ment « très inquiète » pour Hermann Aboa, en détention préventive, depuis le 21 juillet dernier, au camp de la Gendarmerie d’Agban, à Abidjan pour cinq (5) chefs d’accusation dont « attentat-complot contre l'autorité de l'état » et qui risque « la prison à perpétuité », indique-t- elle dans un communiqué. Hermann Aboa était l’un des présentateurs de l’émission « Raison d'état ». Pour Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF, les pour- suites contre les journalistes proches du Prési- dent Laurent Gbagbo sont très inquiétantes et portent à faire croire qu’il s’agit d’un règlement de compte. « Les poursuites contre certains journalistes nous inquiètent car elles s'apparentent à des rè- glements de comptes et sont loin de la réconcil- iation nationale proclamée par le nouveau président Alassane Ouattara », a-t-il indiqué. « Plus de trois mois après l’installation du prési- dent Alassane Ouattara, les journalistes de la presse d’opposition ou indépendants travaillent toujours la peur au ventre », dénonce RSF. ▉ivorian.net OueSt IvOIRIen : CeS ObStACLeS Au RetOuR DeS PeRSOnneS Dé- PLACéeS • Le cri du cœur du HCR Si toutes les conditions pour le retour des per- sonnes déplacées ne sont pas encore réunies, celles qui décident tout de même de regagner leurs différentes localités sont confrontées à d'énormes difficultés. Pas de logement, pas de nourriture, ces populations manquent presque de tout. en ce début d'après-midi du jeudi 28 juillet 2011, il y avait du monde devant l'entrepôt du Programme alimentaire mondial(PAM) de toule- pleu. Ce jour-là, en y arrivant, Cyrille espérait re- tourner avec des dons offerts par deux agences des nations unies, le PAM et le HCR. Mais devant l'affluence, la distribution n'a pu avoir lieu: les camions de livraison n'ont pu ral- lier la ville, pour cause de panne. Rendez-vous a été pris pour samedi 30 juillet 2011. La fran- chise de l'assistant de programme du PAM, Mawa Coulibaly, a rassuré les nombreuses per- sonnes déplacées venues en grand nombre pour bénéficier de ces dons. Ces dons composés de vivres et de non vivres distribués à 6.000 familles conjointement par ces deux organisa- tions internationales. Dans cette ville, environ 30 000 personnes qui s'étaient déplacées du fait de la crise post-électorale sont de retour. Les uns viennent du Liberia voisin, d'autres des forêts environnantes. un retour qui s'est fait à pas hésitants, à cause de multiples obstacles. Koulaté Stéphane est une jeune animateur à la radio de toulepleu.Rentré du Liberia depuis un mois après avoir fui la ville le 4 avril dernier, il a repris son travail. « Mais il faut reconnaître qu'il y a des militaires qui ne sont pas galants à notre endroit », dénonce-t-il, avant de s'insurger con- tre le mauvais traitement dont sa fiancée a été victime. Dans le village de bakoubli, la situation de per- sonnes retournées est alarmante. Selon bio Jean-baptiste, les habitants sont confrontés à des problèmes d'eau, de nourriture et de médicaments. « On souffre énormément », se lamente-t-il. Mais un fait a attiré notre attention. De Duékoué à toulepleu en passant par Guiglo, il faut être assez fort pour supporter le désastre. De nombreuses habitations ont été soit pillées, soit incendiées. Selon des témoignages, ces dégâts ont été provoqués par les parties en conflit, au- tochtones et allogènes. Même si une accalmie précaire règne dans la région, les personnes ont toujours peur de retourner. La question de l'in- sécurité revient sur toutes les lèvres. La circula- tion d'armes est un fait inquiétant, ajouté à cela la présence des chasseurs traditionnels dit Dozos qui n'est pas rassurante. D'ailleurs, dame n'Dri Akissi que nous avons rencontrée dans une famille à Man a manifesté le besoin de re- gagner Abidjan, mais dit craindre pour sa sécu- rité. Son fils Patrick Francis boahz est dans le viseur des miliciens depuis la crise post-élec- torale, qui le recherchent pour des raisons qu'elle ignore. 33 000 personnes déplacées occupent toujours la mission catholique de Duékoué, une ville qui présente aujourd'hui un visage balafré. Des morts et des dégâts, les mots ne sont pas assez forts pour qualifier le niveau de désastre. Pour ces déplacés, leur retour n'est pas encore à l'or- dre du jour pour l'instant. « Où allons-nous par- tir; nous allons dormir où? », s'interroge Olivier, membre d'une coordination de la mission catholique de Duékoué. « nous exigeons le désarmement des dozos d'abord », martèle-t-il. L'exigüité de l'espace a amené les organisations humanitaires à trouver d'autres sites. une pre- mière extension abrite actuellement 800 per- sonnes. Mais un espace de 27 mille hectares vient d'être acquis. Le HCR procède à la con- struction des abris. Selon Guy René Dagbo, assistant de protection au sein de cette agence spécialisée des nations unies, ce site qui a été baptisé camp de nahibli va abriter 8 000 personnes déplacées. nahibli, c'est le dernier village guéré qu'on trouve avant d'entrer à Duékoué en provenance d'Issia. Là, les maisons des autochtones ont toutes été in- cendiées. Gbéla Christine y a perdu son époux, quand sa fille s'en est sortie avec une jambe amputée. Au camp de nahibli où nous l'avons rencontrée, elle se dit prête à retourner dans son village. « Mais à condition qu'on nous reconstruise nos maisons détruites », fait-elle savoir. en atten- dant, elle s'occupe un peu avec son petit com- merce.bli Féhi Jean, un autre pensionnaire du camp a 62 ans. Il a perdu son fils ainé lors de l'attaque contre nahibli. Avec ses quatre enfants et sa femme, ils attendent de la réhabilitation des maisons détruites et le rétablissement de la sécurité pour pouvoir retourner dans leur vil- lage. « nous sommes prêts à tout pardonner. La Côte d'Ivoire est notre pays à nous tous, il n'est pas bon que nous soyons toujours divisés », dé- clare le sexagénaire d'une voix haletante, du fait du poids de l'âge. ▉bertrand Gueu, envoyé spécial. 11 vILLAGeS en RévOLte ! Les Frci attaquent Akoupé Zeudji, le village du Premier ministre Aké n’Gbo : 11 villages de la région préparent une révolte contre Ouattara Le 03 août 2011 par Ivoirebusiness – Les popu- lations de la localité d’Akoupé Zeudji, village du Premier ministre Aké n’Gbo, manifestent désor- mais au grand jour leur hostilité contre les Frci après l’attaque de leur village par ces derniers, et qui a fait plusieurs blessés graves et des dizaines de maisons villageoises incendiées. et au-delà d’Akoupé Zeudji, 11 villages de la ré- gion manifestent leur ras-le-bol devant les vio- lences quotidiennes commises par les FRCi de Ouattara. Selon le quotidien nord Sud, ce qui s’est passé lundi à Akoupé Zeudji n’est qu’une goutte des larves du volcan insurrectionnel qui couve dans ce bled de 20 mille âmes et ses onze villages satellites. Si Petit Akoupé retrouve progressive ment ses esprits, il n’en demeure pas moins que

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Selon des témoignages, ces dégâts ont été provoqués par les parties en conflit, au- tochtones et allogènes. Même si une accalmie Reporters sans frontières (RSF) a réclamé, hier mardi 26 Juillet, la « libération immédiate » de Hermann Aboa, journaliste à la télévision pre- mière chaîne de la RtI et dit son refus des « rè- glements de comptes ». ▉bertrand Gueu, envoyé spécial. • Le cri du cœur du HCR ▉ Yahoo actualités ▉ivorian.net

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SOS COTE D’IVOIRE 24

sane Ouattara, affirmant que les soldats servantsous les ordres d’Ousmane sont connus pourêtre particulièrement bien entraînés et re-spectueux.« Dans tous les cas, si nous découvrons quequelqu’un a commis des atrocités, cette per-sonne sera jugée comme il convient et dessanctions seront prises », affirme-t-il, estimantque le rapport de HWR est basé sur des té-moignages de mercenaires.Les violences signalées depuis plusieurs se-maines posent toutefois la question du contrôleque parvient à conserver le président ivoiriensur les forces qui l’ont aidé à prendre le pouvoiraprès une crise politique de quatre mois. « Si leprésident Ouattara est sérieux dans sa volontéde rendre une justice impartiale, il doit s’assurerde manière plus efficace que les commandantsde ses forces de sécurité n’ont pas de sang surles mains », souligne Matthew Wells, auteur durapport de Human Rights Watch.Dans son entretien à l’AP, Alassane Ouattarasouligne qu’il faudra du temps pour que la Côted’Ivoire panse ses plaies, après des années deviolence. Il rappelle également la mise en placed’une commission d’enquête indépendante, an-noncée la semaine dernière, qui sera chargéede faire la lumière sur les violations des droitsde l’Homme commises durant la crise post-élec-torale. Cette commission doit rendre ses conclu-sions d’ici la fin de l’année.Il affirme également avoir déjà fait beaucoupdepuis sa prise de fonctions fin mai, disant no-tamment avoir restructuré les forces de sécuritéet redonné confiance en l’économie ivoirienne.Il invite enfin les réfugiés installés dans descamps au Liberia et en Guinée, ainsi que les mil-itaires en exil à rentrer chez eux. « S’il n’y a riencontre eux, ils seront bien sûr libres (…) Surtout,je leur ai dit que leur sécurité serait assurée »,déclare-t-il. « Je pense que la réconciliation adébuté ». AP

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DétentIOn ARbItRAIRe Du JOuRnALISte

HeRMAnn AbOA

Reporters sans frontières (RSF) a réclamé, hiermardi 26 Juillet, la « libération immédiate » deHermann Aboa, journaliste à la télévision pre-mière chaîne de la RtI et dit son refus des « rè-glements de comptes ».

L’OnG de défense de la presse s’est dite égale-ment « très inquiète » pour Hermann Aboa, endétention préventive, depuis le 21 juilletdernier, au camp de la Gendarmerie d’Agban, àAbidjan pour cinq (5) chefs d’accusation dont «attentat-complot contre l'autorité de l'état » etqui risque « la prison à perpétuité », indique-t-elle dans un communiqué.

Hermann Aboa était l’un des présentateurs del’émission « Raison d'état ». Pour Jean-FrançoisJulliard, secrétaire général de RSF, les pour-suites contre les journalistes proches du Prési-dent Laurent Gbagbo sont très inquiétantes etportent à faire croire qu’il s’agit d’un règlementde compte.

« Les poursuites contre certains journalistesnous inquiètent car elles s'apparentent à des rè-glements de comptes et sont loin de la réconcil-iation nationale proclamée par le nouveauprésident Alassane Ouattara », a-t-il indiqué.

« Plus de trois mois après l’installation du prési-dent Alassane Ouattara, les journalistes de lapresse d’opposition ou indépendants travaillenttoujours la peur au ventre », dénonce RSF.

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OueSt IvOIRIen :CeS ObStACLeSAu RetOuR DeS PeRSOnneS Dé-

PLACéeS• Le cri du cœur du HCR

Si toutes les conditions pour le retour des per-sonnes déplacées ne sont pas encore réunies,celles qui décident tout de même de regagnerleurs différentes localités sont confrontées àd'énormes difficultés. Pas de logement, pas denourriture, ces populations manquent presquede tout.en ce début d'après-midi du jeudi 28 juillet2011, il y avait du monde devant l'entrepôt duProgramme alimentaire mondial(PAM) de toule-pleu. Ce jour-là, en y arrivant, Cyrille espérait re-tourner avec des dons offerts par deux agencesdes nations unies, le PAM et le HCR.Mais devant l'affluence, la distribution n'a puavoir lieu: les camions de livraison n'ont pu ral-lier la ville, pour cause de panne. Rendez-vousa été pris pour samedi 30 juillet 2011. La fran-chise de l'assistant de programme du PAM,Mawa Coulibaly, a rassuré les nombreuses per-sonnes déplacées venues en grand nombrepour bénéficier de ces dons. Ces dons composésde vivres et de non vivres distribués à 6.000familles conjointement par ces deux organisa-tions internationales. Dans cette ville, environ30 000 personnes qui s'étaient déplacées dufait de la crise post-électorale sont de retour.Les uns viennent du Liberia voisin, d'autres desforêts environnantes. un retour qui s'est fait àpas hésitants, à cause de multiples obstacles.

Koulaté Stéphane est une jeune animateur à laradio de toulepleu.Rentré du Liberia depuis unmois après avoir fui la ville le 4 avril dernier, il arepris son travail. « Mais il faut reconnaître qu'ily a des militaires qui ne sont pas galants à notreendroit », dénonce-t-il, avant de s'insurger con-tre le mauvais traitement dont sa fiancée a étévictime.Dans le village de bakoubli, la situation de per-sonnes retournées est alarmante. Selon bioJean-baptiste, les habitants sont confrontés àdes problèmes d'eau, de nourriture et demédicaments. « On souffre énormément », selamente-t-il. Mais un fait a attiré notre attention.De Duékoué à toulepleu en passant par Guiglo,il faut être assez fort pour supporter le désastre.De nombreuses habitations ont été soit pillées,soit incendiées.

Selon des témoignages, ces dégâts ont étéprovoqués par les parties en conflit, au-tochtones et allogènes. Même si une accalmie

précaire règne dans la région, les personnes onttoujours peur de retourner. La question de l'in-sécurité revient sur toutes les lèvres. La circula-tion d'armes est un fait inquiétant, ajouté à celala présence des chasseurs traditionnels ditDozos qui n'est pas rassurante. D'ailleurs, damen'Dri Akissi que nous avons rencontrée dansune famille à Man a manifesté le besoin de re-gagner Abidjan, mais dit craindre pour sa sécu-rité. Son fils Patrick Francis boahz est dans leviseur des miliciens depuis la crise post-élec-torale, qui le recherchent pour des raisonsqu'elle ignore.

33 000 personnes déplacées occupent toujoursla mission catholique de Duékoué, une ville quiprésente aujourd'hui un visage balafré. Desmorts et des dégâts, les mots ne sont pas assezforts pour qualifier le niveau de désastre. Pources déplacés, leur retour n'est pas encore à l'or-dre du jour pour l'instant. « Où allons-nous par-tir; nous allons dormir où? », s'interroge Olivier,membre d'une coordination de la missioncatholique de Duékoué. « nous exigeons ledésarmement des dozos d'abord », martèle-t-il.

L'exigüité de l'espace a amené les organisationshumanitaires à trouver d'autres sites. une pre-mière extension abrite actuellement 800 per-sonnes. Mais un espace de 27 mille hectaresvient d'être acquis. Le HCR procède à la con-struction des abris.

Selon Guy René Dagbo, assistant de protectionau sein de cette agence spécialisée des nationsunies, ce site qui a été baptisé camp de nahibliva abriter 8 000 personnes déplacées. nahibli,c'est le dernier village guéré qu'on trouve avantd'entrer à Duékoué en provenance d'Issia. Là,les maisons des autochtones ont toutes été in-cendiées.

Gbéla Christine y a perdu son époux, quand safille s'en est sortie avec une jambe amputée. Aucamp de nahibli où nous l'avons rencontrée, ellese dit prête à retourner dans son village. « Maisà condition qu'on nous reconstruise nosmaisons détruites », fait-elle savoir. en atten-dant, elle s'occupe un peu avec son petit com-merce.bli Féhi Jean, un autre pensionnaire ducamp a 62 ans. Il a perdu son fils ainé lors del'attaque contre nahibli. Avec ses quatre enfantset sa femme, ils attendent de la réhabilitationdes maisons détruites et le rétablissement de lasécurité pour pouvoir retourner dans leur vil-lage. « nous sommes prêts à tout pardonner. LaCôte d'Ivoire est notre pays à nous tous, il n'estpas bon que nous soyons toujours divisés », dé-clare le sexagénaire d'une voix haletante, dufait du poids de l'âge.

▉bertrand Gueu, envoyé spécial.

11 vILLAGeS enRévOLte !

Les Frci attaquent Akoupé Zeudji, le village duPremier ministre Aké n’Gbo : 11 villages de larégion préparent une révolte contre Ouattara

Le 03 août 2011 par Ivoirebusiness – Les popu-lations de la localité d’Akoupé Zeudji, village duPremier ministre Aké n’Gbo, manifestent désor-mais au grand jour leur hostilité contre les Frciaprès l’attaque de leur village par ces derniers,et qui a fait plusieurs blessés graves et desdizaines de maisons villageoises incendiées. etau-delà d’Akoupé Zeudji, 11 villages de la ré-gion manifestent leur ras-le-bol devant les vio-lences quotidiennes commises par les FRCi deOuattara.

Selon le quotidien nord Sud, ce qui s’est passélundi à Akoupé Zeudji n’est qu’une goutte deslarves du volcan insurrectionnel qui couve dansce bled de 20 mille âmes et ses onze villagessatellites. Si Petit Akoupé retrouve progressivement ses esprits, il n’en demeure pas moins que