DEBOUTCIV N°13 (Page 20)

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economie 20 Quand un Obama fauché reçOit un Ouattara sans le sOu! Ouattara, Yayi, Issouffou et Condé aux USA: Obama n'y était pas Obama avait l'air ailleurs, pressé, pas concen- tré et peu attentif, ça sentait le tout préparé. Voilà ce qui ressort des impressions de deux sources présidentielles, l'une béninoise et l'autre nigérienne qui se sont confiées briève- ment à KOACI à leur retour de leurs missions aux états unis dans le cadre de la rencontre des quatre présidents africains francophones par Barack Obama. Selon nos sources l’accueil à la maison blanche aurait été, au delà d'un strict proto- cole, un peu froid et des tensions entre chefs d'Etat ce vendredi lors de la rencontre avec Obama étaient, à les en croire, perceptibles malgré les sourires de façade. Chacun des quatre souhaitant attirer l'attention d'un prési- dent américain à l'actualité paralysante vis à vis de sa décontraction d'alors. En effet, l’Amérique et son président station- nent dans une actualité politique et sociale tur- bulente. La dette américaine, la fronde républicaine et la chute dans les sondages de Barack Obama ont sans nul doute influencé l'ambiance de la visite d'Alassane Ouattara, d'Alpha Condé, de Yayi Boni et de Mahamadou Issoufou qui aurait pu néanmoins apparaitre comme un rayon de soleil politique même si cette venue a peu passionnée la presse américaine. Au constat, peu d'écho de cette dernière et une couver- ture absente. Pour l'heure, aucun retour à notre niveau des délégations ivoirienne et guinéenne. Tout in- dique selon nos informations que des commu- niqués bilan nous parviendront ces prochains jours. L'essentiel symbolique a cependant été re- specté, Barack Obama a reçu les quatre chef d'Etat et chacun d'entre eux est reparti dans son pays avec la poignée de main en tête et une photo en compagnie du président améri- cain qui inondera sans nul doute ces prochains jours les médias et autres presses locales tel un trophée. Reste désormais de connaitre les engage- ments concrets, au delà du discours général lié aux valeurs démocratiques et autre bonne gouvernance annoncées ce vendredi lors du discours du président américain, des Etats Unis vis à vis de la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Niger et le Bénin. ▉Amy, KOACI MIRAGE DES PLUIES DE MILLIARDS OUATTARA UN FARCEUR! Entre les promesses électoralistes et les réalités du terrain, le fossé est parfois abyssal. Les partisans de l' Alassane Dramane Ouattara, l’appren- nent à leurs dépens. Après avoir ingurgité tels des fidèles de secte, les promesses de pluie de milliards de fcfa faites aux populations ivoiriennes par Ouattara durant la campagne électorale, ils se rendent compte que leur « champion » n’a tenu aucune promesse. La misère et le dénuement frappent de plein fouet tous les ménages. Ouattara a promis plus de 13 mille milliards de fcfa pour développer les 19 régions. Là où le budget annuel de son gouvernement, pour l’exercice 2011, est chiffré à environ 3050 milliards fcfa. Résultat, ce ne sont que 45 milliards de fcfa prévus pour toutes les régions. Les 1000 milliards fcfa respectivement promis aux régions des lacs, du Bas Sassandra, des 18 montagnes, pour ne citer que celles-ci, semblent être un mirage, tant les 45 milliards à se partager sont dérisoires en comparaison de l’argent an- noncé. « Je suis banquier. Mon travail est de chercher l’argent », fait sou- vent remarquer Ouattara. Et pourtant, l’on a beau scruté le ciel, point de nuage annonciateur de bonnes nouvelles. Ce sont plutôt des incessants ballets d’avions pour aller tendre la main, puis se satisfaire de s’être endetté de dizaines de milliards sur le dos du contribuable ivoirien. Alors que le pays a d’énormes poten- tialités, en ressources naturelles. De plus, créer des richesses est plus avantageux sur le long terme que de s’adonner au jeu de l’endettement systématique ; surtout qu’il n’est point besoin d’être un expert en Economie et en Finances pour demander de l’argent au profit surtout du prêteur. En attendant toujours les milliards annoncés, sans que cela ne soit un préjudice pour des générations d’Ivoiriens, nous ne pouvons que nous contenter des mirages. ▉Source: Notre voie BARACK OBAMA et ALASSANE DRAMANE OUATTARA (imposé par la comunauté internationale) Un mirage dans le desert

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BARACK OBAMA et ALASSANE DRAMANE OUATTARA (imposé par la comunauté internationale) pu néanmoins apparaitre comme un rayon de soleil politique même si cette venue a peu passionnée la presse américaine. Au constat, peu d'écho de cette dernière et une couver- ture absente. dent américain à l'actualité paralysante vis à vis de sa décontraction d'alors. Un mirage dans le desert ▉Amy, KOACI ▉Source: Notre voie

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economie 20

Quand unObamafauchéreçOit unOuattarasans le sOu!Ouattara, Yayi, Issouffou et Condé aux USA:Obama n'y était pas

Obama avait l'air ailleurs, pressé, pas concen-tré et peu attentif, ça sentait le tout préparé.Voilà ce qui ressort des impressions de deuxsources présidentielles, l'une béninoise etl'autre nigérienne qui se sont confiées briève-ment à KOACI à leur retour de leurs missionsaux états unis dans le cadre de la rencontredes quatre présidents africains francophonespar Barack Obama.

Selon nos sources l’accueil à la maisonblanche aurait été, au delà d'un strict proto-cole, un peu froid et des tensions entre chefsd'Etat ce vendredi lors de la rencontre avecObama étaient, à les en croire, perceptiblesmalgré les sourires de façade. Chacun desquatre souhaitant attirer l'attention d'un prési-

dent américain à l'actualité paralysante vis àvis de sa décontraction d'alors.

En effet, l’Amérique et son président station-nent dans une actualité politique et sociale tur-bulente. La dette américaine, la fronderépublicaine et la chute dans les sondages deBarack Obama ont sans nul doute influencél'ambiance de la visite d'Alassane Ouattara,d'Alpha Condé, de Yayi Boni et de MahamadouIssoufou qui aurait

pu néanmoins apparaitre comme un rayon desoleil politique même si cette venue a peupassionnée la presse américaine. Au constat,peu d'écho de cette dernière et une couver-ture absente.

Pour l'heure, aucun retour à notre niveau desdélégations ivoirienne et guinéenne. Tout in-dique selon nos informations que des commu-

niqués bilan nous parviendront ces prochainsjours.

L'essentiel symbolique a cependant été re-specté, Barack Obama a reçu les quatre chefd'Etat et chacun d'entre eux est reparti dansson pays avec la poignée de main en tête etune photo en compagnie du président améri-cain qui inondera sans nul doute ces prochainsjours les médias et autres presses locales telun trophée.

Reste désormais de connaitre les engage-ments concrets, au delà du discours générallié aux valeurs démocratiques et autre bonnegouvernance annoncées ce vendredi lors dudiscours du président américain, des EtatsUnis vis à vis de la Guinée, la Côte d'Ivoire, leNiger et le Bénin.

▉Amy, KOACI

MIRAGE DES

PLUIES DE

MILLIARDS

OUATTARA UN

FARCEUR!Entre les promesses électoralistes et les réalités du terrain, le fossé estparfois abyssal. Les partisans de l' Alassane Dramane Ouattara, l’appren-nent à leurs dépens. Après avoir ingurgité tels des fidèles de secte, lespromesses de pluie de milliards de fcfa faites aux populations ivoiriennespar Ouattara durant la campagne électorale, ils se rendent compte queleur « champion » n’a tenu aucune promesse. La misère et le dénuementfrappent de plein fouet tous les ménages.

Ouattara a promis plus de 13 mille milliards de fcfa pour développer les19 régions. Là où le budget annuel de son gouvernement, pour l’exercice2011, est chiffré à environ 3050 milliards fcfa. Résultat, ce ne sont que45 milliards de fcfa prévus pour toutes les régions. Les 1000 milliards fcfarespectivement promis aux régions des lacs, du Bas Sassandra, des 18montagnes, pour ne citer que celles-ci, semblent être un mirage, tant les45 milliards à se partager sont dérisoires en comparaison de l’argent an-noncé. « Je suis banquier. Mon travail est de chercher l’argent », fait sou-vent remarquer Ouattara.

Et pourtant, l’on a beau scruté le ciel, point de nuage annonciateur debonnes nouvelles. Ce sont plutôt des incessants ballets d’avions pour allertendre la main, puis se satisfaire de s’être endetté de dizaines de milliards

sur le dos du contribuable ivoirien. Alors que le pays a d’énormes poten-tialités, en ressources naturelles. De plus, créer des richesses est plusavantageux sur le long terme que de s’adonner au jeu de l’endettementsystématique ; surtout qu’il n’est point besoin d’être un expert enEconomie et en Finances pour demander de l’argent au profit surtout duprêteur.

En attendant toujours les milliards annoncés, sans que cela ne soit unpréjudice pour des générations d’Ivoiriens, nous ne pouvons que nouscontenter des mirages.

▉Source: Notre voie

BARACK OBAMA et

ALASSANE DRAMANE

OUATTARA (imposé par la comunauté internationale)

Un mirage dans le desert