David Bowie en concert aux arènes de Nîmes

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  • 7/23/2019 David Bowie en concert aux arnes de Nmes

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    *W4---NOIR140702* W4--- NOIREdition: ML - 63 UZEGE-CEV - 5 - 14/07/02Sortie le: 13/07/2002, 20:37.

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    Ah,certes, voilun concert qui ne faitpas plaisir tout le monde.On veutparlerbien srdes milliersde fans laisss surl ecarreau,les arnes (dont la capacit a tlimite 12000places) ntant pasexten-sibles. Mais pourquoi diable, pour songrand retour sur scne, pour son grandretourtoutcourtsousles feux des projec-teurs, la faveur dun album,Heathen, debelle tenue, David Bowie a-t-il ddaign(hormis Montreux, j eudi 18) les festivalsoon le rclamait, pour neconsentirqucette seule et unique apparition estivale

    en France (except lOlympia le1er juillet pour 1700 privilgis)? Unecertaine lassitude, sans doute, "enquiller" de nouveau les dates dans l esgrand-messes de lt. Mais pourquoiNmes ? Peut-tre, au-deldes contingen-ces du business musical, lamphithtreromain, dont sont friands bien des artis-

    tes de renom, enp a r t i c u l i e ranglo-saxons, yest-il lui-mmepour quelque cho-se, et quon lui avant les bonnesvi besqui sendga-geaient.

    En tout cas, enplus dtre qua-si-exclusif, ce con-cert du "Duke" auxarnes, de surcrotun14juillet,a quel-que chose de baro-que. Bien limagefinalement de cepersonnage-cl de

    la musique pop-rock, dont il a, auchoix, constamment prcd ou opportu-nment exploit les modes, les courants,lescodes, les rites.

    Vritable dmiurge pour les uns, depompeur dou et rou pour les autres,Bowie sest toujourshiss lavant-garde.Il fut lun des premiers comprendre leformidable parti quil pouvait tirer de sapropre image, a for t ior i de son visageauxyeuxvairons, sefaonner millefigu-res, endosser diverses identits (ZiggyStardust, l e Thin White Duke, AladdinSane, le major Tom), cultiver sonandro-gynieet jouerde sonambigutsexuelle(bi, mais deux fois mari et deux foispapa).Il nchappapasnon plus unelon-gue priodejunkie, qui faillit bien le per-dre. En un sens, David Bowieest larch-type de la rock star, un rsum lui seuldequaranteans derock. De rock ausens

    large, bien sr, quand on a suc-cessivementt mod, hippie, ido-

    le glam, quand on a comme luiprisautantde virages: soul, pop,funk, industriel, exprimentalQuand on a su sentourer desmeilleurs musiciens (Mick Ron-son, Nile Rodgers, Brian E no,PeteTownsend) toutencontri-buant relancer la carriredIg-gy Popet deLou Reed.

    Insaisissable Bowie. En pleine vaguepunk,i l migre Berlin pour sadonner la musique atmosphrique. A peine sortiScary Monsters, il se lance sur les plan-cheset entame unecarrire(pastoujoursheureuse) au cinma. Accdant austatutde superstar grce Lets Dance, il mau-ditl esannes 80, qui sont surtout pour luisynonymes de panne de crativit. I l luifaudra attendre1993pour la recouvrer,etpour retrouver grce auprs de la criti-que.

    Mais, drout par son parcours, legrand public le boude. Et, fautede ventes

    suffisantes, cest la rupture avecVirgin : H eathen, son vingt-qua-

    trime album, parat sous sonpropre label, ISO, tout en tantdistribu par Columbia (Sony).Ses retrouvailles avec son vieuxcomplice Tony Visconti mar-quent aussil e retour uncertainclassicisme, deschansons pluspures. Et voilBowie encens

    enAngleterre, ornant nouveaul es unesdesmagazines, revenu au sommet. Icneparmi l es icnes, mais aussi prcurseur(de la cold wave, de la techno), et figuremajeure pour Cure, P lacebo, SmashingPumpkins,Nine InchNails sansoublierNirvana, qui avait repris The man whosold t he worldpour son concertunplug-ged sur MTV. Na-t-il pastsacr"artistele plusinfluent"par un sondagedu maga-zineanglais NME, devantRadiohead,BobDylan ou Kraftwerk ?

    Un gant. Un vrai monument. A en fai-re plir dejalousieles arnes

    MarcCAILLAUD

    L archt ypede la r ock st ar

    Crat eurou su iveur ?

    M od , h ipp ie ,glam , soul,p op

    Ju in 20 02"Heat hen",l a lbumdu grand re t our

    Attention, un m onu m entpeut en cacher u n autr eAprs lOlympia, cest le seul concert de lt en Francede David Bowie

    843764

    1, 2, 3 SOLEIL

    8 janvier 1947: naissancede David Robert Jones Lon-dres, quartier deBrixton. 1965 : avec les MannishBoys, il grave son premier45tours I pi ty the fool. 1969 : son premier album,Space Oddit y, le rvle augrand public.

    La BBC utilise la chan-son-titre comme gnriquedes missionscouvrant lespre-miers pas de lhomme sur l alune. 1971 :Hunky Dor y , consi-drcomme un chef-duvre. 1972: alors quAngela Bar-nett, sapremire femme, vientde mettre au monde son filsDuncan Zowie Haywood, il

    fait soncoming out (il rvleson homosexualit) dans uneinterview auMelody Maker.

    En juin sort The r ise andfall of Zi ggy Stardust and theSpiders from Mar squi le con-sacrecommel un des matresdu glam rock, courant rock"dcadent". 1975: Bowie rapparat en

    crooner soul avec YoungAme-ricans.

    Co-signe avec J ohn Len-non,Famelui permet pour lapremire fois datteindre lesommet descharts US. 1976 : Stat ion to Stat ion sort alors que son comporte-ment erratiqueet saforte con-sommation de cocaneinqui-tent son entourage. 1977-79: il sinstalle Ber-lin, travaille avec Brian Eno.Parat la trilogieL ow,Heroeset Lodger. 1980-82 : grce Ashes t oashes, "Scary Monsters" luipermetde renoueravecl esuc-cs.

    Il se consacre pendant deuxans une carrire de com-dien, tant au thtre (Ele-phant Man Broadway) quaucinma (Les Pr dat eur s avecDeneuve, Fur yo dOshima...). 1983 : triomphe mondialavec Lets dance.

    Mais l es annes 80 sontpour l ui "une lente descentedans les enfers du star sys-tem".

    1991 : soucieux de retrou-ver uncertainanonymat,il for-me le groupe Tin Machine ettente de relancer sa carrirecinmatographique.

    1993 : lannedu tournant.Black t i e white no ise marqueson renouveau cratif, toutcommele suivant, Outside.

    Il se remarie avec Iman,mannequin-vedette somalien-ne.

    1996 : il tient le rledAn-dy Warhol dansBasqui at, de

    J ulian Schnabel.

    7 janvier 1997 : il fte ses50 ans sur la scne du Madi-son square garden de New

    York, avec quelques-uns de

    ses "disciples" : Robert Smith(Cure), Brian Molko (Place-bo), Bi lly Corgan ( SmashingPumpkins), Frank Black(Pixies)...

    15 aot 2000 : Iman metau monde sa fille AlexandriaZahra

    11 juin 2002 : parutiondHeathen.

    El u"artistele plus

    influent"

    840214

    TerralhaGa

    rd

    march de potiers. 20 et 21 juillet 2002

    Saint-Q

    uentin-la-Poterie

    Ateliers TERRE pour les enfants : Terralhettes .Animations de r ues . Project ions d e co urt s mtrages .

    Soire paell a (sur rservati on) .Cinsist es : cinma deplein air CHIKEN RUN .

    Contact :Off ice cu l ture l de Sa in t -Quent in - la -Poter ietel :04.66.22.74.38 - fax :04.66.22.46.06

    e-mail :[email protected]

    Ungantdanslesarnes,seulegrandescnefranaiseretenuepoursatourne.

    En p remire part ieHawskleyWorkman:

    djungrand Si on aurait presquepusepasser dune premire partie, vula dimen-siondupersonnage, il serait malvenude bouder Hawskley Wor kman.

    On vousa djdit toutle bienquelonpensait decejeuneC anadienqui,endeux albums, For him and the girlset "(last night we were) the deliciouswolves" (chronique CD de Midi Libre du jeudi4 juillet), a dj prouvquil possdait ltoffedes grands: une voix en or, capable de grimperversles cimes buckleyennes, unefacult composer denthousiasmanteschansons trs clectiques, et dejouer dela plupart desinstruments.

    Et il se trouvequHawskleyWorkmanest aussi un formidable showman,commeil la encore dmontr mardi dernier, dansles arnes de Bziers,enpremirepartiede Noir Dsir. Lexcellente surpri se de la soire,selonnotreconfrrebiterroisJrmeCarrire. Passant dune mme aisance du chantau piano, de la guitare la batt erie, il joue mme avec des cymbalesminiat u-res en forme de clochett es ou avec des poupes visses dessus! Et cela dcou-le sur un poustouf lant numro de cl aquett es.

    N*E*R*D :hiphoppremireclasse Oui, il ya biendestoilesincrustesdansle nomdecegroupeamri-cain, dont nous savons seulement quil est emmen par deux clbresproducteurs de tubes RnB la pelle, Pharell W illiams et ChadHugo,alias lesNeptunes.

    Le MC Sheldon Haleycomplte ce trio, dont Jean-Daniel Beauvallet,des Inrockuptibles, est unfanconvaincu: Il y a dans le funk panoramiqueet scrupuleusement crit de ce t rio de nombreux airs de famill e avec les jeuxsans frontiresde Sly et sa famille Stone.Commechez ce dernier, rock et soul,psychdlisme et pop ont ici, galit , droit daccs aux plat ines et auxmicros.

    Entournedans lesfestivals dt,N *E*R*D tait lafficheaux der-niresEurockennes de Belfort.

    Asavoir

    aussiUn "remake"delOlympia? Il y a de fortes chances que lerpertoirede Bowie,cesoir, ressem-bleceluiduconcert quil adonnle1er juillet dernier lOlympia. Asavoir : unealternance de classiqueset denouveauts, deStay(1976)auxmorceaux de son dernier album, enpassant parChanges, Heroes, Ashes toashes, Fashion Avec, au final,Letsdance et Ziggy Stardust. Quant songroupe, sept musiciens dont MikeGarson(claviers), Earl Slick et MarcPlati (guitare), SterlingC ampbell(bat-terie) et labassisteGail AnnDorsey.

    Arte:Bowiele12septembre Bonne nouvelle pour les fans deBowie: lachanefranco-allemandeluiconsacrera unesoire, jeudi 12 sep-tembre, partir de 20h40. Aprsle

    film Furyo (1983), danslequel Bowietait "tlport"dansuncampdepri-sonniers anglais au Japon pendant ladeuxime guerre mondiale, Arte dif-fusera en exclusivit le concert du1er juillet dernier lOlympia. Undocumentaire deGillesN adeau,Doc-tor Bowieet Mister Jones(2000),assor-ti dun entretien avec Jean-DanielBeauvallet, compltera ce beau pro-gramme.

    EVENEMENT Ce soir , dan s des ar n es gu ichet s ferms

    L es pr i n cipales tapesdun e carr i re-cam l on

    N MES 5Midi Libr e

    W4--- D im anche 14 juillet 2002