CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE · Notre liturgie latine met davantage l’accent sur l’épisode des...

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ENSEMBLE PAROISSIAL - CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE - DIMANCHE 08 JANVIER 2017 * DIMANCHE DE L’EPIPHANIE « Voici venir le Seigneur ; Il tient en main la royauté, la puissance et l’empire. » JOURNEE MONDIALE DES MISSIONS EN AFRIQUE Prenons mieux conscience, aujourd’hui, qu’à la messe « nous n’offrons plus l’or, l’encens et la myrrhe mais Jésus, le Christ qui s’immole et se donne en nourriture. » Le Temps de NOËL 2016 La manifestation, ou épiphanie, du Christ au monde commence dès sa naissance avec la venue de mages étrangers à Bethléem. La liturgie orientale, le 6 janvier, ajoute à l’événement de l’adoration des mages deux autres épiphanies de Jésus : son baptême et le miracle de Cana. Notre liturgie latine met davantage l’accent sur l’épisode des mages, celui -ci constituant les prémisses « de la révélation du Fils unique aux Nations» (collecte). Pour laisser à la solennité de l’Épiphanie toute sa dimension de «Pentecôte» du cycle de la Nativité, la réforme liturgique a instauré la fête du Baptême du Seigneur. Prenons mieux conscience, aujourd’hui, qu’à la messe « nous n’offrons plus l’or, l’encens et la myrrhe mais Celui-là même que révélaient les dons des mages, Jésus, le Christ qui s’immole et se donne en nourriture » (prière sur les offrandes). À la suite des mages, notre vie de foi est une marche à l’étoile, l’étoile étant Jésus, l’étoile étant Marie. Ni les mages, ni le roi Hérode n'ont vu le roi des Juifs. Ils en ont seulement entendu parler. Les premiers par un signe astral, le second par le récit des mages. Aussitôt, cela fait naître en eux un projet. Celui des mages est d'aller reconnaître et rendre hommage à Celui dont ils pressentent la mystérieuse grandeur ; celui d'Hérode est de faire une enquête sournoise avec le but d’éliminer un éventuel obstacle. Les mages vont célébrer une naissance et ils ont amené des cadeaux ; Hérode fomente un meurtre en mentant sur ses intentions. Jésus, dès sa naissance, est un signe de contradiction. Les uns reconnaissent en Lui Dieu en personne qui se manifeste. Les autres s'imaginent qu'ils sont menacés. Ils ont pourtant les mêmes données, pourquoi n'ont-ils pas la même réaction ? Pourquoi les uns sont-ils touchés et comme illuminés et les autres indifférents, voire agressifs ? Il y a là un mystère. En ce jour de l'Épiphanie, nous célébrons l'éclatante manifestation de la Miséricorde de Dieu pour notre humanité ; nous devons bien constater que le mystère qui nous bouleverse laisse insensibles tant de gens qui nous sont proches. Ce qui nous saute aux yeux et au cœur, qui nous réjouit au plus profond de nous -mêmes, n'a aucune valeur pour d'autres et leur apparaît même parfois comme une menace. Telle est la situation des chrétiens : ils rendent grâce à Dieu d'avoir reconnu en Jésus le Fils bien-aimé du Père et le Sauveur des hommes. Ils prient pour que voient ceux qui ne voient pas et que soient touchés les cœurs encore obscurcis.

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  • ENSEMBLE PAROISSIAL

    - CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE -

    DIMANCHE 08 JANVIER 2017

    * – DIMANCHE DE L’EPIPHANIE

    « Voici venir le Seigneur ;

    Il tient en main la royauté,

    la puissance et l’empire. »

    JOURNEE MONDIALE DES MISSIONS EN AFRIQUE

    Prenons mieux conscience, aujourd’hui, qu’à la messe « nous n’offrons plus l’or,

    l’encens et la myrrhe mais Jésus, le Christ qui s’immole et se donne en nourriture. »

    Le

    Temps

    de NOËL

    2016

    La manifestation, ou épiphanie, du Christ au monde commence dès sa naissance avec la venue de mages étrangers à

    Bethléem. La liturgie orientale, le 6 janvier, ajoute à l’événement de l’adoration des mages deux autres épiphanies de

    Jésus : son baptême et le miracle de Cana. Notre liturgie latine met davantage l’accent sur l’épisode des mages, celui-ci

    constituant les prémisses « de la révélation du Fils unique aux Nations» (collecte). Pour laisser à la solennité de

    l’Épiphanie toute sa dimension de «Pentecôte» du cycle de la Nativité, la réforme liturgique a instauré la fête du

    Baptême du Seigneur. Prenons mieux conscience, aujourd’hui, qu’à la messe « nous n’offrons plus l’or, l’encens et la

    myrrhe mais Celui-là même que révélaient les dons des mages, Jésus, le Christ qui s’immole et se donne en nourriture »

    (prière sur les offrandes). À la suite des mages, notre vie de foi est une marche à l’étoile, l’étoile étant Jésus, l’étoile

    étant Marie.

    Ni les mages, ni le roi Hérode n'ont vu le roi des Juifs. Ils en ont seulement entendu parler. Les premiers par un signe

    astral, le second par le récit des mages. Aussitôt, cela fait naître en eux un projet. Celui des mages est d'aller

    reconnaître et rendre hommage à Celui dont ils pressentent la mystérieuse grandeur ; celui d'Hérode est de faire une

    enquête sournoise avec le but d’éliminer un éventuel obstacle. Les mages vont célébrer une naissance et ils ont amené

    des cadeaux ; Hérode fomente un meurtre en mentant sur ses intentions. Jésus, dès sa naissance, est un signe de

    contradiction. Les uns reconnaissent en Lui Dieu en personne qui se manifeste. Les autres s'imaginent qu'ils sont

    menacés. Ils ont pourtant les mêmes données, pourquoi n'ont-ils pas la même réaction ? Pourquoi les uns sont-ils

    touchés et comme illuminés et les autres indifférents, voire agressifs ? Il y a là un mystère. En ce jour de l'Épiphanie,

    nous célébrons l'éclatante manifestation de la Miséricorde de Dieu pour notre humanité ; nous devons bien constater

    que le mystère qui nous bouleverse laisse insensibles tant de gens qui nous sont proches. Ce qui nous saute aux yeux et

    au cœur, qui nous réjouit au plus profond de nous-mêmes, n'a aucune valeur pour d'autres et leur apparaît même

    parfois comme une menace. Telle est la situation des chrétiens : ils rendent grâce à Dieu d'avoir reconnu en Jésus le

    Fils bien-aimé du Père et le Sauveur des hommes. Ils prient pour que voient ceux qui ne voient pas et que soient

    touchés les cœurs encore obscurcis.

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  • PAROISSES : CROIX-DAURADE SAINT ANDRE SAMEDI

    (07 janvier 2017)

    - 9h30 - Obsèques : Mme

    Marie-

    Thérèse BONET

    - 16h00 – 2e étape au baptême des

    enfants en âge scolaire : Aymeric

    - 18h00 - Messe dominicale

    DIMANCHE

    (08 janvier 2017)

    EPIPHANIE

    - 11h00 - Messe dominicale

    FETE DE L’EPIPHANIE

    - 12H00 – baptême famille THEVENIN

    - 9h30 - Messe dominicale

    en polonais

    LUNDI FETE DU BAPTEME

    DU SEIGNEUR

    (09 janvier 2017)

    Fin du Temps de Noël

    MARDI

    Férie (10 janvier 2017)

    - 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge

    Marie

    - 9h00 – MESSE

    MERCREDI

    Férie (11 janvier 2017)

    - 17h40 – Rosaire à la Ste Vierge Marie

    - 18h00 – MESSE

    JEUDI

    Férie (12 janvier 2017)

    - 8h40 – Rosaire pour la paix à Notre

    Dame de Fatima

    - 9h00 – MESSE

    VENDREDI

    ST HILAIRE (13 janvier 2017)

    - 17h40 – Neuvaine à la Miséricorde

    - 18h00 – MESSE

    - 20h00 - Concert à l’église de C.D.

    - 8h40 – Neuvaine à la Miséricorde

    - 9h00 – MESSE

    SAMEDI

    Férie (14 janvier 2017)

    - 18h00 - Messe dominicale

    2e DIMANCHE ORDINAIRE

    (15 janvier 2017)

    - 11h00 - Messe dominicale

    - 9h30 - Messe dominicale en polonais

    Après la messe, catéchèse pour les enfants polonais.

    HORAIRES DES CELEBRATIONS LITURGIQUES

    EVENEMENTS PASTORAUX

    Mercredi 11.01. – réunion du catéchuménat – préparation des adultes au baptême

    Attention ! Les nominations :

    ■ A partir du 1er

    janvier 2017 a été nommé par le père Christophe Sielski, Curé de la paroisse, M.

    Georges LANDIER comme Notaire des archives de la paroisse - Ensemble Paroissial Croix-

    Daurade et Saint André. La nomination a été accordée pour la durée de cinq ans. Félicitations !

    ■ A partir du 1er

    janvier 2017 a été créé le nouveau Conseil Economique de la paroisse. Les

    membres nommés par le père Christophe Sielski, Curé de la paroisse sont M. Jean-Marie

    ARAGON – comptable, M. Noël MORIN – trésorier et M. Roland MALGOUYRES – conseiller

    technique. Les nominations ont été accordées pour cinq ans. Félicitations !

  • REMERCIEMENTS pour la préparation de la fête de Noël 2016

    Un grand merci aux membres de l’équipe liturgique et de la chorale, en particulier à M

    me Sylvie Hoelt, à M

    me Mylène Audran, à M. François Audran, à M

    me Annie

    Morin et à Mme

    Jacqueline Lafond pour la réalisation de la crèche à Croix-Daurade

    et à Mme

    Joëlle Thévenot, notre sacristine, pour le nettoyage de notre église et la

    préparation des objets liturgiques pour la fête.

    Un grand merci aussi à Mme et M. LANIER et à Mme Denage pour la préparation de la crèche et les décorations florales à l’église S

    t André !

    Un grand merci à toutes les catéchistes et aux enfants du caté, en particulier à Mme Teresa Savit et à M

    me Michèle Soual, pour la très belle, profonde et efficace

    préparation de la mise en scène du conte de Noël de cette année. Votre présentation

    nous a profondément introduits dans l’ambiance de la veillée et dans la prière.

    Merci !

    Un grand merci à la chorale paroissiale, en particulier à Mme Véronique Grange, à M

    me Céline Broussey et à M

    me Myriam Broussey, pour l’accompagnement des

    enfants avec les chants pendant la mise en scène et pour le merveilleux

    accompagnement de musique pendant la messe de Noël. Votre travail nous a permis

    de vivre la liturgie de Noël dans les profondeurs de nos cœurs ! Merci !

    Un grand merci aux personnes qui ont préparé le chocolat et le vin chaud offerts à tout le monde à la fin de la messe le 24.12. et le 01.01. en particulier à M

    me Barbara,

    la dame de la communauté polonaise, à Desmond Odor-Okechukwu et à Yohann

    Ouramtane. Cela nous a renforcés et a fait plaisir à tous ! Merci !

    J’adresse un grand merci à toutes les personnes qui ont donné un coup de main pour que nos cérémonies de Noël de 2016 soient belles, profondes, priantes et

    efficaces ! Merci à tous et pour tout !

    Notre paroisse, même si elle est petite et même si ses effectifs ne sont pas nombreux, s’est montrée encore une fois, à nos yeux, capable de faire des choses grandes et

    exigeantes !

    Un grand merci enfin à tous les participants aux offices de la veillée de Noël. Nous étions nombreux et, en plus, actifs dans l’action de la liturgie. Beaucoup aussi parmi

    nous ont participé à la communion et de nombreuses familles sont venues avec leurs

    enfants !

    Bravo !

    En tant que curé de votre communauté,

    je suis fier de vous et de notre paroisse !

    Père Christophe SIELSKI MSF – le Curé de la Paroisse

    Aide aux Églises d'Afrique

    En 2016, 220 diocèses dans 28 pays d'Afrique, dont Madagascar et des îles de l'océan Indien,

    ont bénéficié du partage de la quête de l'Épiphanie faite dans tous les diocèses de France par

    Aide aux Églises d'Afrique qui en assure la gestion et la distribution.

    L'origine de cette quête pontificale remonte à la création en 1888 par le cardinal Charles

    Lavigerie de la "Ligue anti-esclavagiste" dont on a commémoré en 2013 le 125e anniversaire. Son but était de

    trouver des fonds pour faire connaître les conditions de l'esclavage en Afrique, en hâter la suppression et aider

    les esclaves libérés. Puis, le Pape Léon XIII a institué en novembre 1890 une Journée mondiale de l'Afrique, le

    jour de l'Épiphanie, et a demandé qu'à cette date une quête soit réalisée.

    Elle est faite chaque année en France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Pologne et en Roumanie.

    Désormais, cette quête de l'Épiphanie a pour but « de promouvoir et de développer toutes activités

    d’assistance et de bienfaisance" en faveur de l'Église catholique en Afrique ».

    En 2017, les Églises d'Afrique espèrent toujours notre soutien.

    F

  • « Chaque oiseau a son chant » (proverbe de Côte d'Ivoire). Nous fêtons aujourd'hui la fête de

    l'Épiphanie, le jour où Dieu a fait connaître son Fils, notre Sauveur, à des Sages venus de loin.

    L'Épiphanie continue aujourd’hui. Dieu continue à faire connaître son Fils à tous les peuples dans le

    monde. Aujourd'hui, nous prions spécialement pour nos frères et nos sœurs d'Afrique.

    La première chose que nous pouvons faire pour eux, bien sûr, c'est de prier pour que l'Esprit

    Saint ouvre leur cœur à l'Évangile et à l'Amour de Jésus-Christ.

    Mais les Églises d'Afrique ont aussi besoin de notre aide comme celle que les mages ont déposé

    aux pieds de Jésus. C'est pour cela que nous aurons aujourd'hui une quête spéciale pour les Églises

    d'Afrique. Comme le dit le proverbe : « Si tu donnes aux pauvres, tu prêtes à Dieu » (proverbe bambara- Mali).

    Nous voulons aider les Églises mais aussi les pays africains et tous les humains, quelles que soient leurs

    religions. Les mages n'étaient pas juifs : c'étaient des païens venus d'autres pays. Il ne s'agit pas ici d'aide

    seulement matérielle mais de soutenir par nos engagements tout ce qui peut aider au développement

    des pays africains et à la défense des droits de l'homme. « L'homme est le remède de l’homme » (proverbe ouolof - Sénégal).

    Aujourd'hui, le Pape François nous appelle à soutenir les Églises d'Afrique. Il ne s'agit pas

    seulement de donner mais aussi d'apprendre à recevoir. Nous connaissons la joie des chrétiens africains,

    leur sens communautaire, leur courage dans la pauvreté, la guerre et les souffrances de toutes sortes.

    Nous nous laissons interroger par leur exemple et nous demandons à Dieu de rendre nos communautés

    chrétiennes plus joyeuses et tous nos citoyens plus courageux dans les difficultés de la vie. Un proverbe

    dit : « Une seule main ne peut pas applaudir » (proverbe ouolof-Sénégal).

    Nous prions aujourd'hui spécialement pour les Églises missionnaires d’Afrique. C'est un appel à

    devenir nous-mêmes davantage missionnaires pour être témoins de la Parole et de l'Amour du Christ,

    d'abord par notre exemple, et par le témoignage de notre vie. Nous sommes réunis dans cette

    Eucharistie pour partager la Parole et l'Amour de Dieu qui nous éclairent et nous rendent heureux. Il

    nous faudra les partager avec les autres. Comme le dit ce proverbe : « On creuse le tam-tam dans la forêt

    mais c'est pour faire danser le village » (proverbe kikongo - RD Congo).

    Pour rencontrer les chrétiens d'Afrique, ce n'est pas nécessaire de partir au loin : ils sont au milieu de nous, nous les rencontrons chaque jour. Savons-nous les accueillir ? Cherchons-nous à accueillir les richesses de leur foi et les valeurs de leur culture ?

    Jésus nous demandera à la fin du monde : « J’étais étranger, est-ce que tu m’as accueilli ? » (Mt 25,

    35). Il y a aussi tous les réfugiés et les migrants qui sont parmi nous, venus d'Afrique et d'ailleurs.

    Cherchons-nous à les accueillir comme le Pape François nous l’a demandé ? Et d'abord, savons-nous

    reconnaître en chacun d'eux un enfant de Dieu et un frère de Jésus ?

    Cette fête de l'Épiphanie nous appelle à ouvrir notre cœur à tous ceux qui nous entourent, quelle

    que soit leur langue ou leur religion. Comme le dit un proverbe : « L’accord des tam-tams, l’accord des

    balafons, l’accord des xylophones, l’accord des hommes est encore plus beau » (proverbe moré - Burkina Faso).

    Nous chrétiens, nous avons la chance d'être une grande famille qui rassemble les peuples de

    toutes langues. Nous rendons grâce au Seigneur de nous aider à vivre en frères et en sœurs et de faire

    peu à peu de notre terre une famille, la famille des enfants de Dieu.

    Vierge Mère Marie, [...]

    Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous

    l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort. [...]

    Étoile de la nouvelle évangélisation, aide-nous à rayonner par le témoignage de la

    communion, du service, de la foi ardente et généreuse, de la justice et de l’amour

    pour les pauvres, pour que la joie de l'Évangile parvienne jusqu'aux confins de la

    terre et qu'aucune périphérie ne soit privée de sa lumière.

    Prière à Marie, Evangelii gaudium, Pape François, 2013