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Synthèse rapport d’étude AIRAQ AIRAQSurveillance de la qualité de l’air en Aquitaine 13, allée James WaƩ‐ Parc d’acƟvités Chemin Long CS 30016 33 692 Mérignac Cedex – T : 05.56.24.35.30 – F : 05.56.24.24.06 – [email protected]www.airaq.asso.fr Mesures exploratoires de parƟcules ultranes (PUF) sur la région Aquitaine – Sites de Talence (33) et Mourenx (64) Surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine Synthèse N°141 Janvier 2016 Contexte : Parmi les polluants surveillés par AIRAQ, les parƟcules portent un intérêt parƟculier du fait de leur impact avéré sur la santé, des dépassements récurrents de valeur limite en France, et de leurs origines mulƟples (trac, chauage, agriculture, industries, parƟcules d’origine secondaires…). Les niveaux de parƟcules sont tradiƟonnellement caractérisés par la masse de parƟcules présente dans l’air, et ce, du fait de l’instrumentaƟon disponible, avec, depuis 20 ans un zoom sur les PM10, et depuis 10 ans sur les PM2.5. Ces dernières années, l’impact sanitaire des parƟcules ultranes (PUF), de diamètre inférieur à 100 nm, est de plus en plus étudié. Ainsi, selon l’OMS, un nombre croissant de publicaƟons apporte l'évidence épidémiologique sur l'associaƟon entre des exposiƟons à court terme aux parƟcules ultranes et la santé cardiorespiratoire ou celle du système nerveux. Des études ont également montré que les PUF agissent par des mécanismes qui se diérencient par rapport aux PM2.5 ou aux PM10, lesquelles dominent la mesure en masse. Aussi, en prenant en considéraƟon les amélioraƟons récentes en terme de métrologie, il est nécessaire de disposer d’observatoires des PUF dans l’air ambiant an de pouvoir disposer de données qui pourront à la fois mieux caractériser l’exposiƟon des populaƟons, et aussi être uƟlisées dans des études épidémiologiques. Dans ce contexte, AIRAQ mène, dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement 2009 2013 d’Aquitaine des mesures exploratoires de PUF sur deux de ses staƟons de mesures, la staƟon urbaine de Talence et la staƟon industrielle de Mourenx, et ce depuis 2012. ObjecƟfs : Améliorer les connaissances sur la polluƟon parƟculaire en Aquitaine et mieux comprendre les processus qui en sont à l’origine, MeƩre en œuvre et évaluer une soluƟon instrumentale des parƟcules ultranes, choisie de concert dans le cadre du GT (Groupe de Travail) PUF, piloté par le LCSQAINERIS et associant plusieurs autres AASQAs Disposer de premières mesures de parƟcules ultranes en Aquitaine Contribuer à la créaƟon d’une base de données naƟonale sur ceƩe thémaƟque IdenƟer des caractérisƟques spéciques à chacun des sites, de typologies diérentes (urbain de fond et industriel) Comprendre les interacƟons qui existent entre les PUF et les autres polluants réglementés Essayer de caractériser des phénomènes de formaƟon de parƟcules ultranes Analyseur UFP3031 sur le site de Mourenx StaƟon de Talence (staƟon urbaine de fond de l’aggloméraƟon bordelaise) Moyens déployés : Mesures en conƟnu de ParƟcules Ultranes (PUF) à l’aide d’appareil UFP3031, choisi dans le cadre du GT PUF sur les deux staƟons retenues dans le projet Comparaison avec les niveaux obtenus sur d’autres sites d’Air RhôneAlpes, Air PACA et d’Airparif dans le cadre de ce groupe de travail

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Synthèse rapport d’étude AIRAQ AIRAQ‐ Surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine 

13, allée James Wa  ‐ Parc d’ac vités Chemin Long ‐ CS 30016 ‐ 33 692 Mérignac Cedex – T : 05.56.24.35.30 – F : 05.56.24.24.06 – [email protected] – www.airaq.asso.fr 

Mesures exploratoires de par cules ultrafines (PUF) sur  la région Aquitaine – Sites de Talence (33) et Mourenx (64) 

Surveillance  de la qualité de l’air  

en Aquitaine 

Synthèse N°141 Janvier 2016 

Contexte : Parmi les polluants surveillés par AIRAQ, les par cules portent un intérêt par culier du fait de leur impact avéré sur la santé, des dépassements récurrents de valeur limite en France, et de leurs origines mul ples  (trafic, chauffage, agriculture, industries, par cules d’origine secondaires…). Les niveaux de par cules sont tradi onnellement caractérisés par la masse de par cules présente dans l’air, et ce, du fait de l’instrumenta on disponible, avec, depuis 20 ans un zoom sur les PM10, et depuis 10 ans sur les PM2.5.   Ces dernières années, l’impact sanitaire des par cules ultrafines  (PUF), de diamètre infé‐rieur à 100 nm, est de plus en plus étudié. Ainsi, selon l’OMS, un nombre croissant de pu‐blica ons  apporte  l'évidence  épidémiologique  sur  l'associa on  entre  des  exposi ons  à court  terme  aux  par cules  ultrafines  et  la  santé  cardiorespiratoire ou celle du  système nerveux. Des études ont également montré que les PUF agissent par des mécanismes qui se différencient  par  rapport  aux  PM2.5  ou  aux  PM10,  lesquelles  dominent  la  mesure  en masse. Aussi, en prenant en considéra on les améliora ons récentes en terme de métro‐logie, il est nécessaire de disposer d’observatoires des PUF dans l’air ambiant afin de pou‐voir disposer de données qui pourront à la fois mieux caractériser l’exposi on des popula‐ons, et aussi être u lisées dans des études épidémiologiques.  

 Dans ce contexte, AIRAQ mène, dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement 2009‐2013 d’Aquitaine des mesures exploratoires de PUF sur deux de ses sta ons de mesures, la sta on urbaine de Talence et la sta on industrielle de Mourenx, et ce depuis 2012. 

Objec fs :  Améliorer  les  connaissances  sur  la pollu on par culaire  en Aquitaine et mieux comprendre les processus qui en sont à l’origine, 

Me re  en œuvre  et  évaluer  une  solu on  instrumentale  des  par cules  ultrafines, choisie de concert dans  le cadre du GT  (Groupe de Travail) PUF, piloté par le LCSQA‐INERIS et associant plusieurs autres AASQAs 

Disposer de premières mesures de par cules ultrafines en Aquitaine  Contribuer à la créa on d’une base de données na onale sur ce e théma que  Iden fier des caractéris ques spécifiques à chacun des sites, de typologies différentes 

(urbain de fond et industriel)  Comprendre les interac ons qui existent entre  les PUF et  les autres polluants  régle‐

mentés  Essayer de caractériser des phénomènes de forma on de par cules ultrafines  

Analyseur UFP3031 sur le site de Mourenx 

Sta on de Talence (sta on urbaine de fond de  l’aggloméra on bordelaise) 

Moyens déployés :  Mesures  en  con nu  de  Par cules  Ultrafines  (PUF)  à  l’aide  d’appareil UFP3031, choisi dans le cadre du GT PUF sur les deux sta ons retenues dans le projet 

Comparaison avec les niveaux obtenus sur d’autres sites d’Air Rhône‐Alpes, Air PACA et d’Airparif dans le cadre de ce groupe de travail 

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Synthèse rapport d’étude AIRAQ AIRAQ‐ Surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine 

13, allée James Wa  ‐ Parc d’ac vités Chemin Long ‐ CS 30016 ‐ 33 692 Mérignac Cedex – T : 05.56.24.35.30 – F : 05.56.24.24.06 – [email protected] – www.airaq.asso.fr 

Résultats des mesures de par cules ultrafines 

0

2 000

4 000

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nb particules/ cm

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> 200 nm

100‐200 nm

70‐100 nm

50‐70 nm

30‐50 nm

20‐30 nm

Profils moyens journaliers 

Méthodologie  L’analyseur UFP3031 compte  le nombre de par cules en  les sépa‐

rant en fonc on de leur taille en 6 classes granulométriques : 

20‐30, 30‐50, 50‐70 et 70‐100 nm, ces 4 classes faisant par e des PUF  

100‐200 et 200‐800 nm, ces deux classes, plus grossières,  faisant par e des par cules submicroniques 

Environ 12 mois de données sur Talence et 18 mois sur Mourenx 

Etude de corréla on avec les autres polluants mesurés sur ces sites 

Etude de cas, lors des pics de PM hivernaux et printaniers, et lors des épisodes propices à la photochimie  

Par cules en suspension ‐ PM10 (diamètre < 10 µm ou 10 000 nm) 

Schéma sa on des classes de par cules 

Par cules fines ‐ PM2.5                (diamètre < 2.5 µm ou 2 500 nm) 

Par cules submicroniques ‐ PM1                (diamètre < 1 µm ou 1 000 nm) 

Par cules ultrafines ‐ PM0.1                (diamètre < 0.1 µm ou 100 nm) 

Profils annuels par trimestre 

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Année T1 T2 T3 T4

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3 > 200 nm

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Année T1 T2 T3 T4

nb particules/ cm

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p/cm3

20‐30 nm 30‐50 nm 50‐70 nm

70‐100 nm 100‐200 nm > 200 nm

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p/cm3

20‐30 nm 30‐50 nm 50‐70 nm

70‐100 nm 100‐200 nm > 200 nm

Talence                                           Mourenx 

Talence                                           Mourenx 

A retenir : 

A Talence, frac ons fines, associées principale‐

ment  au  trafic,  frac ons plus  grossières asso‐

ciées aux feux de cheminée  

A Mourenx,  forte  influence  de  la  produc on 

d’aérosols secondaires, entraînant des niveaux 

plus  élevés  de  par cules  les  plus  fines  l’été, 

corréla on observée avec le SO2 

Prox. auto  Prox. indus. Urbain de fond 

Principaux résultats 

 En moyenne, 7 000 p/cm3 sur Talence (représenta f d’un niveau urbain) et 4 200 p/cm3 sur Mourenx (représenta f d’un niveau rural) 

Très inférieurs à ceux observés sur le site trafic de Grenoble‐Rondeau (source Air Rhône‐Alpes), et aux autres données « trafic » de la li é‐rature 

Sur  Talence,  résultats dans  la moyenne  des  sites  urbains  de  fond, inférieurs à ceux de Marseille 5 avenues (source Air PACA) et de Gen‐nevilliers (source Airparif/LCSQA‐INERIS) et supérieurs à ceux de Gre‐noble‐Les Frênes (source Air Rhône‐Alpes) 

Sur Mourenx, niveaux  les  plus  faibles mesurés parmi  les différents sites, même si  les niveaux des frac ons  les plus fines (en par culier entre 20 et 30 nm) sont équivalents aux sites urbains  

 

Profils annuels :  

Niveaux hivernaux plus élevés à Talence  : profil plutôt représenta f d’un polluant primaire, comme les NOx, ou les PM10/PM2.5 

Niveaux es vaux plus élevés à Mourenx, et ce, par culièrement pour les  plus  fines  (20‐30  et  30‐50  nm)  :  profil  plutôt  représenta f  d’un polluant secondaire, comme l’ozone 

 

Profils journaliers :  

Sur Talence, pics du ma n et du soir bien prononcés, avec, le week‐end, le pic du ma n très a énué (trafic plus faible) 

Pic du soir moins prononcé pour les plus fines (20‐30 et 30‐50 nm)  

Pic  de  la  frac on  100‐200  nm  du  soir  plus  tardif  et  amplifié  le week‐end : lien avec les feux de cheminée 

Sur  Mourenx,  pic  dans  l’après‐midi  pour  les  frac ons  20‐30  et          30‐50 nm, pic nocturne pour  la frac on 100‐200 nm, profils rela ve‐ment plats pour les autres frac ons  

 

Liens avec les autres polluants  

Sur Talence,  

Les  par cules  jusqu’à  70  nm  sont  bien  corrélées  avec  les NOx, traceur du trafic automobile. Ce phénomène est accentué en été.  

Les  frac ons  100‐200,  voire  >  200  nm,  sont  très bien  corrélées avec les par cules issues du chauffage au bois (cf. synthèse AIRAQ n°123) en hiver, sinon, corréla on la meilleure avec les NOx  

Sur Mourenx,  

Les par cules sont bien corrélées avec les NOx en hiver,  

Et avec le SO2 en été 

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Synthèse rapport d’étude AIRAQ AIRAQ‐ Surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine 

13, allée James Wa  ‐ Parc d’ac vités Chemin Long ‐ CS 30016 ‐ 33 692 Mérignac Cedex – T : 05.56.24.35.30 – F : 05.56.24.24.06 – [email protected] – www.airaq.asso.fr 

Résultats des mesures de par cules ultrafines 

Zoom sur les aérosols secondaires 

Deux  principaux  types  d’épisodes  de  pollu on  aux  PM10  ont  lieu  en Aquitaine,  les pics dits « hivernaux », en  lien avec une contribu on  locale importante,  en  par culier  des  feux  de  cheminée,  et  des  pics  dits « printaniers », en lien avec des par cules secondaires.  

A  tre d’exemple, les mesures relevées lors du pic relevé fin 2014‐2015 (pic hivernal) et du 19 au 21/03/2015 (pic printanier) sont présentées. Il en res‐sort :  

Comme  a endu,  des  niveaux  en  par cules  beaucoup  plus  impor‐tants à par r de 100 nm pour le pic hivernal, et une excellente corré‐la on avec la contribu on des feux de bois,  

Pour  l’épisode  printanier,  où  la masse  de  PM10  est  de  l’ordre  de grandeur de celle observée lors de l’épisode de Noël 2014‐2015, on voit que le nombre de par cules est proche de la moyenne annuelle, au moins pour  les  frac ons  jusqu’à  100  nm. Une augmenta on  du nombre  de  par cules  à  par r  de  100  nm  est  bien  visible,  sans a eindre  les  niveaux  du  pic  hivernal. Cet épisode  de pollu on est donc à me re en  lien  principalement  avec  des  par cules  de  taille comprise entre 100 nm et 2,5 µm. 

Zoom sur les pics de PM10 à Talence  

Les aérosols d’origine  secondaire  sont produits à par r de polluants gazeux (SO2,  NOx,  NH3,  COV...).  Ils  peuvent  être  formés  soit  par  photochimie (réac ons  qui ont  lieu  sont  l’effet de  la  lumière),  soit par des  réac ons chi‐miques simples  (cas du SO2 pouvant former des par cules de sulfates en ab‐sence  d’humidité). Un  polluant  typique  de  la  photochimie  est  l’ozone,  crée sous  l’effet du  soleil à par r d’autres polluants  (NOx et COV), qui peut per‐me re de tracer ces phénomènes.   

Talence : 

Même  les  jours propices à  la photochimie, les principaux pics ont  lieu le ma n et le soir  

Malgré  cela, une  courbe  en  cloche  est observée  l’après‐midi  sur  les frac ons  les plus fines  (20‐30  et  30‐50  nm)  : mise en évidence de  la produc on d’aérosols secondaires pour ces frac ons. 

 

Mourenx : 

Pics en milieu de journée, avec 20‐30 > 30‐50 > 50‐70 nm : produc on massive  d’aérosols  secondaires,  très  probablement  en  lien  avec  les émissions industrielles de la zone de Lacq (SO2…)  

Phénomène  amplifié  les  jours  où  des  niveaux  de  SO2  significa fs     (>100 µg/m3) sont observés sur la sta on de Mourenx : la forma on de par cules de sulfates est donc une hypothèse probable selon la biblio‐graphie pendant ces  journées, qui représentent  les concentra ons  les plus élevées en nombre de par cules sur la sta on de Mourenx.  

Il est difficile de dissocier  la produc on « chimique » de  la produc on «  photochimique  »,  car  la produc on  à par r  de  SO2 nécessite  l’ab‐sence d’humidité dans l’air, ce qui est le cas des journées propices à la photochimie. Les deux phénomènes sont donc a priori concomitants.  Profils sur Mourenx (jours où SO2max > 100 µg/m

3) 

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Année Noël 2014‐2015

19‐21/03/15

nb particules/ cm

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SO2/ O

3( µg/m

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p/cm

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20‐30 nm 30‐50 nm 50‐70 nm 70‐100 nm

100‐200 nm > 200 nm O3 SO2

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SO2/ O3( µg/m

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p/cm

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20‐30 nm 30‐50 nm 50‐70 nm 70‐100 nm

100‐200 nm > 200 nm O3 SO2

Mourenx 

Profils lors de périodes propices à la photochimie 

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20H

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23H

24H

Concentration (µg/m

3 )

p/cm

3

20‐30 nm 30‐50 nm 50‐70 nm 70‐100 nm

100‐200 nm > 200 nm O3 NO

NOx NO2 PM10 PM2.5

Talence « Cloche » PUF secondaires 

Pics PUF primaires 

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Année

Noël 2014‐2015

19‐21/03/15

Répartition en % des particules

20‐30 nm

30‐50 nm

50‐70 nm

70‐100 nm

100‐200 nm

> 200 nm

Page 4: Mesures exploratoires de par cules ultrafines (PUF) sur la ... · Pour l’épisode printanier, où la masse de PM10 est de l’ordre de grandeur de celle observée lors de l’épisode

 

 

Synthèse rapport d’étude AIRAQ AIRAQ‐ Surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine 

13, allée James Wa  ‐ Parc d’ac vités Chemin Long ‐ CS 30016 ‐ 33 692 Mérignac Cedex – T : 05.56.24.35.30 – F : 05.56.24.24.06 – [email protected] – www.airaq.asso.fr 

Principales conclusions   

En général:    Niveaux observés cohérents avec  la  li érature et autres sites français explorés par autres AASQAs Talence  :  niveaux moyens  représenta fs  d’un 

site urbain  Mourenx  : niveaux moyens représenta fs d’un 

site rural    Existence  d’une  distribu on  «  bimodale  »,  avec deux « pics »,  l’un entre 20 et 50 nm, et  l’autre vers 100‐200 nm   Frac on 100‐200 nm : caractéris que de la contri‐bu on de la biomasse (feux de cheminée…)   Frac ons 20‐30 et 30‐50 nm :  mise en évidence de la produc on de par cules 

secondaires les jours où la chimie et/ou la pho‐tochimie sont les plus importantes 

Existence  également  d’une  frac on  primaire (directement  émise),  associée  au  trafic (corréla on avec NOx/NO2) 

 

Sur Talence (site urbain / Bordeaux) :    Niveaux les plus élevés en hiver   Présence de pics le ma n et le soir Cohérent avec  les profils « classiques » de pol‐

luants liés au trafic (NO2/NOx) Pic  du  soir  plus  tardif  pour  la  frac on               

100‐200  nm  et  persistant  le  week‐end  :  lien avec les feux de cheminée  

 

Sur Mourenx (site ZI de Lacq) :     Profil  annuel  atypique,  rela vement  plat  :  en moyenne, niveaux légèrement plus élevés en été     Produc on d’aérosols secondaires beaucoup plus marquée qu’à Talence sur les frac ons les plus fines :  Phénomène  encore  accentué  les  jours  où  des 

niveaux de  SO2  significa fs  sont  relevés  sur  la sta on 

 

 Le rapport complet est disponible  

sur le site  

www.airaq.asso.fr   

Glossaire  

AASQA Associa on  Agréée  de Surveillance de la Qualité de  l’Air  (AIRAQ  en Aquitaine,  Air  PACA  et Air Rhône‐Alpes dans  les régions  éponymes, Airparif  en  Île‐de‐France…).  

Sites de fond Situés dans des quar ers densément  peuplés  et  à distance  de  sources  de pollu on  directes, l’objec f  de  ces  sta ons est  le  suivi  du  niveau d’exposi on moyen de la popula on à  la pollu on atmosphérique  dite  de fond  dans  les  centres urbains.  

Sites  de  proximité industrielle Situés  à  proximité d’installa ons  indus‐trielles,  l’objec f  de  ces sta ons  est  le  suivi  du niveau  d’exposi on maximal de la popula on à  la pollu on  atmosphé‐

rique  à proximité de  ces installa ons.  

Sites  de  proximité automobile Situés  à  proximité d’infrastructures  rou‐ères  importantes, 

l’objec f  de  ces  sta ons est  le  suivi  du  niveau d’exposi on maximal  de la  popula on  à  la  pollu‐on  atmosphérique  à 

proximité du trafic.  

NOx Oxydes  d’azote,  compo‐sé  de  NO2  (dioxyde d’azote)  et  NO (monoxyde  d’azote). Polluant  issu  à  67 %  du trafic  rou er  en  Aqui‐taine.    

OMS Organisa on  Mondiale de la Santé   

PM10  /  PM2.5  /  PM1  / PM 0.1 Par cules  dont  le  dia‐mètre  aérodynamique est inférieur à 10 µm/2.5 µm/1 µm/0.1 µm      

SO2 Dioxyde  de  soufre. Polluant issu à plus de 70 %  du  secteur  industrie/énergie en Aquitaine .  

Valeur limite Valeur à ne pas dépasser dans  le  but  d’éviter,  de prévenir  ou  de  réduire les  effets  nocifs  de  ces substances pour  la santé humaine  ou  pour  l’envi‐ronnement  dans  son ensemble.  

µg/m3—(microgramme par m3) Unité  de  mesure  de concentra on  dans  l’air ambiant.  1 µg = 0,000 001g   

µm /nm Micromètre/ nanomètre.  1  m  =  1  000  000  µm        = 1 000 000 nm 

 

Illustra on de la distribu on bimodale—moyenne annuelle 

20‐30 nm

30‐50 nm

50‐70 nm

70‐100 nm

100‐200 nm

> 200 nm ‐

 200

 400

 600

 800

 1 000

 1 200

 1 400

 1 600

 1 800

nb particules/cm

3

Talence Mourenx

1er mode  2ème mode