CORAF Echo N.47

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Écho du Siège Bulletin mensuel d’information Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles Dr Harold Roy-Macauley © Alassane Dia - 2012 Numéro : 47 Août 2014 Billet du Directeur Exécutif Plaidoyer pour le PPAAC Depuis 2011, trois pays en Afrique Centrale – le Tchad, le Cameroun et la République du Congo, et un qua- trième pays très récemment en 2014, le Gabon –, soutenus par la Commu- nauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), ont manifesté leur intérêt auprès de la Banque mondiale, pour le démarrage du Programme de la productivité agricole en Afrique Centrale (PPAAC). Ainsi, le CORAF/WECARD a ini- tié le plaidoyer auprès de la Banque mondiale pour l’accès de ces pays au guichet régional du fond de l’Associa- tion Internationale pour le Développement (AID). Le mécanisme de financement de ce programme permet aux pays de contribuer pour du montant souhaité du projet, pour la première phase de 5 ans, à partir de leur budget national de l’AID que la BM complète pour les restants. En conséquence, l’intensi- fication du plaidoyer auprès de la BM a pour objectif de répondre à travers le PPAAC, aux demandes croissantes pour une implication plus importante des institutions des systèmes nationaux de recherche agricole en Afrique centrale dans les programmes et activités prio- ritaires de recherche agricole mise en œuvre au niveau sous régional, sous la coordination du CORAF/WECARD. Cet ensemble d’initiatives est le résultat de plusieurs réunions du Conseil d’Admi- nistration du CORAF/WECARD ; de la 3e Semaine scientifique agricole et la 10e assemblée générale, tenues au Tchad sous le haut patronage de son Excellence Monsieur Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad ; de la 4e Semaine scientifique agricole et la 11e As- semblée générale tenues au Niger en juin 2014 et sans oublier la considération du PPAAC comme programme phare pour la mise en œuvre du Programme régional d’investissement agricole, de la sécurité alimentaire et de la nutrition (Priasan), récemment développé par la CEEAC aux fins de répondre aux poli- tiques agricoles en Afrique centrale ainsi qu’au Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA). En substance et considérant la vision affichée par le président du Tchad et président en exercice de la CEEAC pour lequel l’agriculture est un puissant moteur de développement, les institutions de recherche agricole en Afrique centrale et la CEEAC ont de- mandé au CORAF/WECARD, de solliciter l’implication du Président en exercice de la CEEAC dans le plaidoyer auprès de la Bm pour accélérer le processus. Une visite effectuée au Secrétariat gé- néral de la Présidence du Tchad par le Président du Conseil d’administra- tion et le Directeur exécutif du CORAF/ WECARD, accompagnés par le Directeur général de l’IRED (Institut de Recherche en Élevage pour le Développement) ainsi que celui de l’ITRAD (Institut Tcha- dien pour la recherche agronomique et le Développement), a permis de sensibiliser les autorités du Tchad sur l’importance de ce programme et la nécessité de le démarrer le plus vite possible. Suite à cette visite, des actions ont été déclenchées par la CEEAC et le Secrétariat général de la Présidence au Tchad pour répondre à cette sollicita- tion et nous avons bon espoir que le PPAAC démarre en 2015. N’Djamena, Tchad Audiences avec le Secrétaire général de la présidence les ministres du Plan et de la Coopération Internationale de l’agriculture et de l’Environnement de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique L e Programme de Productivité Agri- cole en Afrique Centrale (PPAAC) et le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) sont des projets phares de recherche agri- cole pour le développement inscrits dans le Plan Stratégique (2007 – 2016) et le 1er Plan Opérationnel (2008 – 2013) du CORAF/WECARD. Ils ont été conçus pour répondre au défi d’augmenter la producti- vité agricole, traduite comme un axe important dans les politiques agricoles des Communautés Éco- nomiques Régionales (CER) pour la mise en œuvre du Pilier IV (voir encadré page 2) du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA). Faciliter la mise en place Ppaac La délégation du CORAF/WE- CARD, reçue en audience par les au- torités tchadiennes, était composée du Dr François Lompo, Président du Conseil d’Administration et du Dr Harold Roy-Macauley, Directeur exécutif auxquels se sont joints le Pr Idriss Alfaroukh, DG de l’IRED, pour les audiences avec le SGP, le MPCI, et le MESRS et le Dr Koye Ndondang, DG de l’ITRAD, pour celle avec le MAE. En l’absence du Ministre de l’Élevage et de l’Hydraulique et de son Secrétaire général, il a été demandé au Pr Idriss Alfaroukh de lui rendre compte de la mission au Tchad et des rencontres effectuées Suite page 2

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Écho du Siège

Bulletin mensuel d’information Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles

Dr Harold Roy-Macauley © A

lass

ane

Dia

- 20

12

Numéro : 47 Août 2014

Billet duDirecteur Exécutif

Plaidoyer pour le PPaac

Depuis 2011, trois pays en Afrique Centrale – le Tchad, le Cameroun et la République du Congo, et un qua-

trième pays très récemment en 2014, le Gabon –, soutenus par la Commu-nauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CeeaC), ont manifesté leur intérêt auprès de la Banque mondiale, pour le démarrage du Programme de la productivité agricole en Afrique Centrale (PPaaC). Ainsi, le Coraf/WeCard a ini-tié le plaidoyer auprès de la Banque mondiale pour l’accès de ces pays au guichet régional du fond de l’Associa-tion Internationale pour le Développement (aid). Le mécanisme de financement de ce programme permet aux pays de contribuer pour 1/3 du montant souhaité du projet, pour la première phase de 5 ans, à partir de leur budget national de l’Aid que la BM complète pour les 2/3 restants. En conséquence, l’intensi-fication du plaidoyer auprès de la BM a pour objectif de répondre à travers le PPaaC, aux demandes croissantes pour une implication plus importante des institutions des systèmes nationaux de recherche agricole en Afrique centrale dans les programmes et activités prio-ritaires de recherche agricole mise en œuvre au niveau sous régional, sous la coordination du Coraf/WeCard. Cet ensemble d’initiatives est le résultat de plusieurs réunions du Conseil d’Admi-nistration du Coraf/WeCard ; de la 3e Semaine scientifique agricole et la 10e assemblée générale, tenues au Tchad sous le haut patronage de son Excellence Monsieur Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad ; de la 4e Semaine scientifique agricole et la 11e As-semblée générale tenues au Niger en juin 2014 et sans oublier la considération

du PPaaC comme programme phare pour la mise en œuvre du Programme régional d’investissement agricole, de la sécurité alimentaire et de la nutrition (Priasan), récemment développé par la CeeaC aux fins de répondre aux poli-tiques agricoles en Afrique centrale ainsi qu’au Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (Pddaa). En substance et considérant la vision affichée par le président du Tchad et président en exercice de la CeeaC pour lequel l’agriculture est un puissant moteur de développement, les institutions de recherche agricole en Afrique centrale et la CeeaC ont de-mandé au Coraf/WeCard, de solliciter l’implication du Président en exercice de la CeeaC dans le plaidoyer auprès de la Bm pour accélérer le processus.

Une visite effectuée au Secrétariat gé-néral de la Présidence du Tchad par le Président du Conseil d’administra-tion et le Directeur exécutif du Coraf/WeCard, accompagnés par le Directeur général de l’Ired (Institut de Recherche en Élevage pour le Développement) ainsi que celui de l’Itrad (Institut Tcha-dien pour la recherche agronomique et le Développement), a permis de sensibiliser les autorités du Tchad sur l’importance de ce programme et la nécessité de le démarrer le plus vite possible. Suite à cette visite, des actions ont été déclenchées par la CeeaC et le Secrétariat général de la Présidence au Tchad pour répondre à cette sollicita-tion et nous avons bon espoir que le PPaaC démarre en 2015. ❏

N’Djamena, TchadAudiences avec le Secrétaire général de la présidence

les ministres du Plan et de la Coopération Internationalede l’agriculture et de l’Environnement

de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique

Le Programme de Productivité Agri-cole en Afrique Centrale (PPaaC) et

le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPaao) sont des projets phares de recherche agri-cole pour le développement inscrits dans le Plan Stratégique (2007 – 2016) et le 1er Plan Opérationnel (2008 – 2013) du Coraf/WeCard.

Ils ont été conçus pour répondre au défi d’augmenter la producti-vité agricole, traduite comme un axe important dans les politiques agricoles des Communautés Éco-nomiques Régionales (Cer) pour la mise en œuvre du Pilier IV (voir encadré page 2) du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (Pddaa).

Faciliter la mise en place PpaacLa délégation du Coraf/We-

Card, reçue en audience par les au-torités tchadiennes, était composée du Dr François Lompo, Président du Conseil d’Administration et du Dr Harold Roy-Macauley, Directeur exécutif auxquels se sont joints le Pr Idriss Alfaroukh, DG de l’Ired, pour les audiences avec le SgP, le MPCi, et le MeSrS et le Dr Koye Ndondang, DG de l’Itrad, pour celle avec le Mae. En l’absence du Ministre de l’Élevage et de l’Hydraulique et de son Secrétaire général, il a été demandé au Pr Idriss Alfaroukh de lui rendre compte de la mission au Tchad et des rencontres effectuées

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Numéro : 47 Août 2014

auprès des autorités tchadiennes qui ont été sensibilisées sur le PPaaC et son importance pour la recherche et le développement.

Plaidoyer auprès de la Banque Mondiale pour le démarrage

du PPaac

Lors des rencontres, le Président du Conseil d’Administration du Coraf/WeCard en guise d’intro-duction a présenté les objectifs spé-cifiques de la mission :

Informer les hautes autorités du Tchad sur le progrès réalisé dans la mise en œuvre des recommanda-tions faites et soutenues par le pré-sident de la République du Tchad, lors des événements du Coraf/WeCard, organisés à N’Djamena en mai 2012, pour la coordination et la facilitation de la recherche agricole et de l’élevage en Afrique Centrale à travers l’implication des institu-tions de recherche agricole pour le développement au regard des pro-grammes et projets coordonnés par le Coraf/WeCard. À ce propos, le Dr Lompo a informé les autorités rencontrées que le Coraf/WeCard a intensifié le plaidoyer auprès de la Banque Mondiale pour le démar-rage du PPaaC et a été mandaté dans ce cadre par les institutions de recherche en Afrique Centrale, membres du Coraf/WeCard, et la CeeaC, et en particulier, de solliciter l’appui de Son Excellence Monsieur le président Idriss Deby Itno pour un plaidoyer auprès de la Banque Mondiale, dans le but d’accélérer le démarrage du PPaaC.

De son côté, le Directeur exécutif du Coraf/WeCard a insisté sur les points suivants :

Ce Programme a un caractère fédérateur dans le sens où plusieurs ministères gouvernementaux sont impliqués dans sa mise en œuvre.

La première composante du programme vise à créer un envi-ronnement régional permettant de faciliter la diffusion et l’adoption des technologies et des innovations agricoles par le développement et la mise en œuvre des régulations communes aux pays portant sur les semences (animale et végétale), les engrais, les pesticides, la biosécurité, etc., la compréhension des concepts tels que la propriété intellectuelle et le changement climatique, et le développement des systèmes de communication.

La deuxième composante vise à renforcer les capacités des institu-tions de recherche agricole dans les domaines des infrastructures, des équipements, des ressources hu-maines (formation), autour d’une spéculation prioritaire à la fois au niveau national et régional. La spé-culation choisie doit contribuer, de façon significative, au Pib national et régional. Ce renforcement de capacités est construit autour de la création d’un Centre National de Spé-cialisation (CnS) qui évoluera vers un Centre Régional d’Excellence (Cre) pour servir la sous-région. Il ne peut avoir qu’un seul CnS sur une spécu-lation dans la sous-région. Le volet formation de cette composante impliquera, non seulement les ins-titutions de recherche, mais aussi et ceci, très fortement, les universi-tés et les institutions de formations agricoles, permettant ainsi de ren-forcer les synergies entre recherche et formation.

La troisième composante vise à la création/renforcement des fonds nationaux de recherche pour le développement. Ces fonds permet-tront de fédérer plusieurs catégories d’acteurs sur une base compéti-tive, pour faciliter la génération et l’adoption des technologies et inno-vations pour les spéculations d’inté-

rêt pour les utilisateurs des produits de la recherche. Les institutions auront aussi l’occasion de bénéficier d’un fonds régional coordonné par le Coraf/WeCard dans l’objectif de mettre ensemble des institutions de différents pays, pour atteindre le même but. Cette composante traite également des questions liées au développement des systèmes se-menciers dans les pays.

La quatrième composante vise à renforcer les capacités des insti-tutions impliquées dans la mise en œuvre du programme en matière de gestion administrative et financière, de suivi, évaluation et d’apprentis-sage et de gestion de l’information et de la communication.

Ce Programme, tel que structuré, permettra de rendre plus visible la participation de l’Afrique Centrale dans les activités du Coraf/WeCard.

Le Pilier IV concerne l’améliora-tion de la recherche agricole, la diffusion et l’adoption des tech-nologies. Le PPaao a démarré en 2008 sous l’égide de la Commu-nauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avec une facilitation financière de la Banque Mondiale (BM) et coordonné au niveau sous régional par le Coraf/WeCard. Actuellement, 13 pays sont im-pliqués dans sa mise en œuvre. Les négociations sont en cours pour l’adhésion des 2 pays res-tant de la Cedeao (Cap-Vert et Guinée Bissau) et la Mauritanie. Le PPaao a pour objectif l’amélio-ration de la productivité agricole dans le secteur des productions alimentaires, tout en favorisant l’intégration régionale comme instruments de promotion d’une croissance partagée et de réduc-tion de la pauvreté.

Suite de la page 1

du Siège

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PPaac une grande opportunité pour la rechercheLes DG de l’Ired et de l’Itrad

ont réitéré l’importance de la mise en œuvre d’un tel programme pour les institutions œuvrant dans le secteur agricole au Tchad. Le DG de l’Ired a regretté le grand retard accusé par l’Afrique Centrale par rapport à l’Afrique de l’Ouest, en ce qui concerne la mobilisation de financements pour la recherche scientifique de manière générale.

Il a également rappelé le choix du président Idriss Deby Itno, par les institutions de recherche agri-cole, pour faire le plaidoyer auprès de la Banque Mondiale. En effet, le président Idriss Deby Itno est un champion de premier plan du dé-veloppement de manière général et de l’agriculture en particulier, en facilitant de nombreuses ini-tiatives sur l’agriculture non seu-lement dans son pays mais aussi au niveau de la sous-région de l’Afrique Centrale.

Il a insisté sur le fait que la for-mulation du PPaaC est une grande opportunité pour la recherche, qu’il ne faut pas rater.

Sensibilisées sur la demande du Coraf/WeCard pour l’appui de son Excellence Monsieur le pré-sident Idriss Deby Itno, président en exercice de la CeeaC, dans le plaidoyer auprès de la Banque Mondiale pour le démarrage du PPaaC, les autorités du Tchad ont remercié le Coraf/WeCard et se sont dites honorées par sa présence à N’Djamena pour leur donner ses précieuses informations.

Les personnalités rencontrées ont exprimé le grand intérêt pour le PPaaC pour le Tchad et pour la sous-région. Elles ont appré-cié positivement la cohérence de la démarche du Coraf/WeCard

étant donné que le président de la République du Tchad est en même temps le Président en exercice de la CeeaC et qu’il est au premier plan du développement agricole dans la sous–région, des dispositions seront certainement prises pour lancer ce programme en Afrique Centrale.

Elles ont également perçu le PPaaC comme un programme fé-dérateur, non seulement des diffé-rents ministères mais aussi des ins-titutions œuvrant dans le domaine de l’agriculture aux niveaux natio-nal et régional, permettant ainsi de mettre les moyens en commun pour ajouter de la valeur aux ini-tiatives en cours déjà dans chaque pays. Il met en exergue le rôle important et incontournable de la recherche dans sa contribution à la résolution des contraintes liées à l’agriculture et le développement.

Les autorités rencontrées ont constaté que le Programme a été mis en œuvre avec succès en Afrique de l’Ouest et il n’y a au-cune raison pour qu’il ne le soit pas aussi, dans les meilleurs délais en Afrique Centrale, car les insti-tutions agricoles dans la sous-ré-gion le savent et ont la capacité de conduire un tel programme. Elles ont promis de conjuguer leurs ef-forts pour que ce programme soit une réalité en Afrique Centrale. Qu’ils ont une forte volonté pour le porter et que le Tchad jouera le rôle de locomotive dans la sous-région. Elles ont demandé au Coraf/We-Card de leur fournir plus de docu-mentation sur ce programme pour leur faciliter la tâche.

Le SgP a rassuré la délégation que le Président apportera un ap-pui certain au PPaaC et saisira ses pairs de la sous-région ainsi que le Secrétaire général de la CeeaC à ce sujet. ❏

du SiègeSuite de la page 2

Japon : le partenaire discret mais efficace de l’Afrique

La croissance continue de l’Afrique a éveillé l’intérêt des investisseurs des pays industrialisés, donnant ainsi naissance à une concurrence acharnée pour ses ressources et marchés.

Le nouveau président de la Jica, Akihiko Tanaka, ancien vice-pré-sident de l’Université de Tokyo, rem-plit à la perfection le rôle de diplomate discret. En tant que spécialiste de la politique internationale, il connaît très bien les enjeux. Lors d’un entre-tien avec Afrique Renouveau, il a par-tagé son enthousiasme pour les pro-grès visibles réalisés dans plusieurs pays africains. Ses récentes visites au Kenya, en Tanzanie, au Mozambique, en Afrique du Sud et au Sénégal lui ont laissé une impression durable : La communauté internationale doit féliciter l’Afrique pour ses réalisations. Je suis très impressionné. M. Tanaka s’extasie sur les solutions novatrices comme la façon dont les agriculteurs kényans utilisent les téléphones por-tables pour s’informer des prix du marché. Il a parlé avec conviction de l’utilisation de la nouvelle techno-logie dans le développement, qu’il a qualifié de l’un des domaines auxquels il faut prêter attention. Et d’ajouter, Je constate qu’une évolution dynamique s’installe, et j’ai donc bon espoir que ce dynamisme actuel conduira à une croissance durable. - Plus d’infos : http://www.un.org/africarenewal/fr/a-la-une/japon-le-partenaire-discret-mais-efficace-de-lafrique#sthash.vWtnQ26F.dpuf -

Actu...

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du Grn

• le 11 juin, la discussion avec l’équipe du projet à Conakry a exclu une visite de terrain à 775 km en raison de l’état des routes et les deux jours disponibles pour la visite. Mais une visite de courtoisie a été faite le même jour aux chefs des trois institutions partenaires basées à Conakry notamment l’Irag. Le 12 juin, une présentation PowerPoint a été faite par le coordonnateur du projet national et d’autres membres de l’équipe suivie d’un débat fructueux. Le DG et le coordonnateur de la recherche de l’Irag ont assisté à des présentations et avaient pris part aux discussions initiales.

• L’équipe de recherche se compose d’un fond diversifié : environnement, genre, biométrie, M&E et agronomie. Une Ong traitant des questions environnementales est signalée jouant un rôle très actif dans le projet. Les discussions au sein de l’équipe indiquent que l’esprit d’équipe est élevé et les membres très motivés pour travailler ensemble.

• Deux sites pilotes ont été créés : un à Kinieran et l’autre à Sérédou dans les hautes et forestières régions guinéennes. Les études de référence ont identifié le besoin pour les variétés de maïs cycle court ainsi que la substitution du manioc pour le riz et le maïs afin de s’adapter à la baisse des pluies et une sécheresse croissante.

• Le spécialiste genre semble avoir fait un très bon travail en ce qui concerne notamment la présence des femmes dans les activités du projet. L’atelier national de lancement avait 28 femmes sur un total de 50 participants (soit 56 %). Sur le site pilote de lancement de Sérédou, il y avait 36 % de femmes, tandis que Kinieran avait 40%. L’équipe a été encouragée à suivre cette représentation positive avec les avantages associés au projet.

• L’équipe a été sensibilisée sur la gestion du résultat

de base et un court exercice a été fait afin de refléter les résultats escomptés dans le cadre logique qui a été présenté. Cet exercice a été très apprécié par l’équipe du projet et a promis de réviser le cadre logique en mettant l’accent sur les résultats.

• L’équipe a été invitée à se concentrer sur les résultats tangibles et qui produiront un impact sur la vie des parties prenantes participantes. Ils ont été encouragés à mettre plus l’accent sur l’établissement des structures de contrôle de l’eau qui permettra d’en atténuer la pénurie ainsi que de planter des arbres qui vont aider au contrôle de l’érosion. Ils ont été informés de la nécessité de montrer leurs efforts à travers une vidéo qu’ils produiraient pendant la saison sèche dans le but de solliciter la prolongation du projet comme l’a laissé entendre la Banque mondiale.

Actions à mener

Le plan de travail sera révisé par le coordonnateur national en collaboration avec les autres membres de l’équipe du projet. Le plan de travail final sera à partager avec le coordinateur régional du projet et le directeur de programme nrM fin juin 2014.

Les activités sur le terrain seront poursuivis par l’équipe du projet et feront l’objet d’envois de rapports trimestriels au coordonnateur régional et au Coraf. Rapports envoyés par la coordonnatrice nationale en octobre 2014 et en janvier 2015.

Plan de visite sur le terrain prévu en novembre 2014 à tirer par le coordonnateur national du projet et son équipe et à partager avec le coordonnateur régional et le Coraf. Le coordonnateur régional fera partie de la prochaine mission de supervision. ❏

Le projet Amélioration de la Résilience des Écosys-tèmes Agricoles aux Changements Climatiques

par Agroforesterie (AmRECCAF) est l’un des 4 projets dans le cadre du projet ILWAC financé par les danois, coordonné par le Coraf/WeCard au titre du pro-gramme de la grn. Le projet est mis en œuvre dans six pays d’Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Niger, Mali,

Bénin, Côte d’Ivoire et Guinée. Le projet a été lancé en mars 2013 et la mise en œuvre est en cours depuis plus d’un an. Cependant, c’est seulement cette année que le travail porte sur une saison pleine dans ce do-maine puisque la majeure partie de l’année dernière a été utilisée pour mener les études de base et mettre en place des plateformes d’Innovation. Malheureuse-ment, les activités sur le terrain doivent se terminer au premier trimestre 2015 selon la nature de l’accord entre la Banque mondiale et les donateurs, plutôt que la durée normale de 3 ans de projets similaires. Cette situation nécessite donc un contrôle efficace de la mise en œuvre du projet afin de s’assurer d’enregistrer la réalisation des résultats escomptés. ❏

Mise en œuvre de projet Ilwac Mission de supervision de l’équipe guinéenneConakry, Guinée – 10 au 13 juin 2014Abdulai Jalloh, responsable du Programme GRN

Au fil de la mission...

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du Snra

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Réalisations & Actions menées

51 participants répartis dans différentes catégories d’acteurs –19 des Snra, 4 observateurs dont 1 du Coraf/WeCard, 1 de l’ASa-reCa, 1 du roPPa, 1 représentante d’Ong locale et 27 membres du personnel d’AfricaRice – ont par-ticipé à la 9e réunion du Cen à Saint Louis (Sénégal) On a noté ainsi la participation de 13 DG des Snra (Bénin, Côte d’Ivoire, Congo, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Ma-dagascar, Mauritanie, Niger, Ou-ganda, RCA, Sénégal et Togo) ; de 5 représentants des DG des Snra du Cameroun, Burkina, Gabon, Tchad, Nigeria et 7 DG non repré-sentés des pays suivants : Ghana, Guinée, Égypte, Rwanda, Gambie, Sierra Leone, RDC.

Les travaux de cette session ont été présidés par le Dr Ambrose Agona, DG naro (Ouganda) et l’ordre du jour proposé a été adop-té avec quelques amendements mineurs. Dr Abo et Dr David Aro-dokoun, respectivement du Nige-ria et du Bénin, ont été élus comme rapporteurs. La première journée a été consacrée à faire le point des réalisations et de la mise en œuvre des recommandations de la der-nière session. La seconde journée des travaux, à la visite de terrain. À ce titre, le périmètre rizicole de Senhuile qui est sans doute l’une des plus importantes exploita-tions agricole privée du Sénégal, a été visité. Cette entreprise dispose de 20ha dont 3ha actuellement ex-ploités pour la riziculture.

Les discussions en plénière se sont poursuivies le troisième jour et le quatrième, réservé à la visite guidée du centre de formation.

Les participants ont félicitée de l’adhésion du Rwanda et de

l’entrée imminente de l’Éthiopie. Ils ont noté avec grande satisfac-tion le travail accompli dans les différents domaines et ont félicité le DG par intérim et toute son équipe pour les avancées notables enregistrées dans la gestion de l’Association.

À la suite des débats, 13 recom-mandations ont été formulées, au nombre desquelles : (i) Poursuivre les efforts dans le domaine de renforcement des capacités et de rechercher des voies pour mobi-liser des fonds devant permettre de renforcer les capacités des pays notamment ceux de l’Afrique Centrale qui ne profitent pas suf-fisamment des financements des projets actuels ; (ii) Accélérer le processus d’établissement de la station régionale AfricaRice en Afrique Centrale ; (iii) renforcer les efforts de création des sys-tèmes de production semencière viables ; iv) demander aux Snra de s’approprier les activités dans les pôles et à AfricaRice d’appor-ter un soutien aux efforts en R/D sur la riziculture et la gestion des connaissances.

Informations pertinentes

Partenariat avec le Privé : Afri-caRice a développé un partenariat avec l’entreprise privée Senhuile qui a porté sur la fourniture d’in-trants, notamment des semences de riz.

La formation professionnelle pour favoriser l’émergence du métier du riziculteur et en particulier l’emploi des jeunes, constitue une des pré-occupations majeures dans laquelle s’investit l’Association en créant le Centre de formation de Saint-Louis dont l’inauguration prévue pour le 5 Juillet a été reportée sine die.

Gouvernance d’AfricaRiceSaint-Louis, Sénégal2 au 5 juillet 2014Dr Vincent Joseph Mama, suivi-évaluation

Le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) – association de

recherche intergouvernementale créée en 1971, qui regroupe 25 pays membres de l’Afrique de l’Ouest, du Centre, de l’Est et du Nord – est l’un des 15 centres internationaux de recherche agricole du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (gCrai). Le Comité des Experts Nationaux (Cen), constitué des Directeurs généraux des Instituts nationaux de recherche agricole de ses États membres, est un organe consultatif qui se réunit tous les deux ans. Il constitue une importante plateforme de consultation et de dialogue entre AfricaRice et les décideurs des Snra sur les questions stratégiques liées aux programmes et aux activités de l’Association.

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Les retards dans la production des rapports techniques et finan-ciers a fait l’objet de longues dis-cussions. Il a été demandé aux DG de prendre toutes les dispositions pour s’assurer que les rapports en souffrance soient envoyés à Afri-caRice le plus tôt possible.

Le DG par intérim Cen a fait le point du processus de sélection du nouveau DG d’AfricaRice. Suite à un certain nombre d’insuffisances constatées, le Conseil d’Adminis-tration avait décidé de reprendre la procédure. Au nombre des amé-liorations, tous les points focaux nationaux ont été mis à contribu-tion pour amplifier la diffusion de l’appel à candidature. De même, l’annonce n’a été clôturée que le 31 Mai 2014. Le Comité de sélec-tion est composé du Cameroun, de la Gambie, de Madagascar, de

l’Afrique du sud, de la Belgique et du japon. Au total, l’interview des 3 candidats présélectionnés inter-viendra en Septembre pendant la réunion du Conseil d’Adminis-tration. Le nouveau Directeur est supposé assumer ses fonctions le 1er Janvier 2015.

Les cotisations annuelles des états membres d’AfricaRice fixées à USD 18 283, ont fait l’objet de longues discussions. Les coti-sations des pays connaissent de grands retards et le total des arrié-rés s’élève à USD 4 068 064. Seuls 3 pays n’ont pas d’arriérés (Nigeria, Ouganda et le Mali qui a même une avance d’USD 10 985. Une étude a été réalisée pour explorer les options permettant de relever les allocations des pays propor-tionnellement à leur revenu natio-nal brut. Sur cette base, le Nigeria paiera USD 696 000, le Congo USD 174 000, la Guinée USD 60 000. Les

discussions se poursuivront au ni-veau des autres instances de gou-vernance d’AfricaRice.

AfricaRice a développé de nom-breuses technologies sur le riz. Le DG a donc donné son accord pour prendre part à l’édition de la Bourse aux innovations et technologies.

Actions à mener

Partager les expériences de plateformes avec celles de pôles de développement mises en œuvre par AfricaRice comme stratégie de développement.

Intégrer AfricaRice dans la préparation et l’organisation de l’initiative du Coraf/WeCard sur la Bourse aux innovations et technologies.

Prendre part à l’inauguration prochaine du Centre de formation de Saint–Louis. ❏

du Snra/PSaoSuite de la page 5

Chaque année, dans tous les pays de la sous-région, d’impor-

tantes ressources financières et hu-maines sont engagées à produire des variétés nouvelles et améliorées de semences et de réduire l’insécurité alimentaire grâce à une productivité accrue. Cependant, une bonne part de la production ne fait pas l’objet d’une bonne planification avec des évaluations rigoureuses des besoins en semences et donc courir le risque d’être inefficace, inapproprié, dans les pires cas insuffisants.

Le règlement de semences de la Cedeao est destiné à promouvoir l’utilisation de semences de qualité dans les pays membres et à faciliter les échanges de semences au sein de des État membres. Toutefois, depuis que le règlement a été adopté en 2008, les parties prenantes n’ont pas encore la maîtrise des dispositions du règlement. Ce qui a été jusqu’ici, un frein important pour sa mise en œuvre réussie.

Afin de maximiser l’impact de l’utilisation de semences de qualité

en augmentant de fait la producti-vité, l’effort de renforcement des capacités nationales dans la plani-fication de semences de différents acteurs concernés et la sensibilisa-tion sur les dispositions de la régle-mentation au niveau national, sont nécessaires.

Grâce au projet Psao de renforce-ment des capacités nationales pour une meilleure planification et une sensibilisation sur la disposition du règlement de la Cedeao avec réfé-rence particulière aux droits de pro-priété intellectuelle et des licences de la variété et la promotion de l’uti-lisation de contrat pour la produc-tion de semences a été organisée. Le Psao a développé un moyen simple et facile pour utiliser les outils de planification de semences.

La formation est maintenant of-ferte aux praticiens travaillant dans les domaines liés aux semences de

Renforcement des capacités nationales dans la plani-fication de la production de semences, du règlement de la cedeao, des droits de propriété intellectuelle et

des diverses questions de licences/sous-traitanceAbuja, Nigeria – 8-11 juin 2014

Saly Portudal, Sénégal – 16-20 juin 2014 David Folarin Sunday, spécialiste production de semences

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Numéro : 47 Août 2014

du PSao

Renforcer la capacité des personnels des SnarS de l’unité des semences im-pliqués dans la production et la gestion des semences de l’obtenteur.Cotonou, Bénin – 11 au 14 juin 2014D. F. Sunday, spécialiste production semences

Une analyse des secteurs des semences des pays membres

de la Cedeao a révélé que l’utilisa-tion de variétés de semences amé-liorées est faible (12 %). Le pro-gramme de semences d’Afrique de l’ouest vise à accroître l’uti-lisation de semences de qualité de 12 à 25 % courant 2017. Cela nécessite des efforts en matière de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la produc-tion de semences. Ainsi, le person-nel technique de Snra unités des semences, des agents de terrain et en laboratoire, d’autres structures publiques responsables de la pro-duction, le contrôle de la qualité et la certification des semences, béné-ficieront d’une formation de trois jours axée sur le renforcement de leurs capacités techniques dans les domaines de la production et de la certification des semences de l’ob-tenteur. Jusqu’à ce que la qualité des générations subséquentes de semences soit garantie.

Cette formation organisée conjointement par le PSao et le PPaao en collaboration avec les structures techniques du minis-tère chargé de l’agriculture, est pour des techniciens de recherche responsables de la production de l’obtenteur ; les agents du service national des semences en charge de la mise en œuvre de la politique nationale de semences et du suivi de la production de semences ; agents de vulgarisation sur le ter-rain et les agents impliqués dans les tests et la certification natio-naux des semences et d’améliorer leurs compétences et capacités dans la production et la gestion de l’obtenteur. L’atelier de renfor-cement des capacités s’est tenu à l’hôtel Fifatin, Bénin les 11 et 13 juin 2014. Au total, 27 participants ont assisté à la formation.

La formation visait à renforcer les capacités des parties prenantes sur la production de semences, la certification et l’utilisation de l’ou-til de planification de semences pour une planification efficace et promouvoir la sensibilisation sur les droits de propriété intellec-tuelle et les licences de variétés au Nigeria.

Réalisations

La formation a offert aux parti-cipants l’occasion d’apprendre les concepts clés et les processus de technologie des semences, la pro-duction de semences de l’obten-teur, les tests qualité/contrôle des semences, le traitement, le stoc-kage. Le programme sous forme de conférences théoriques cou-plées à une expérience pratique de partage entre les participants. 86 % des participants ont reconnu

la pertinence de la formation pour améliorer leurs compétences pour mieux remplir leurs fonctions.

Planification/programmation et organisation de la production

des semences

Ils ont félicité le Psao pour l’organisation de la formation et lancent un appel pour l’organisation de plusieurs de ces formations. L’atelier a développé et adopté pour le Bénin, une feuille de route pour la planification/programmation et organisation de la production des semences pour la période 2014-2017.

Il a été demandé au Psao pour le Bénin de développer une affiche visuelle de référence des principaux ravageurs aux fins de méthodes de contrôle de la qualité et la liste des pesticides approuvés.

Les connaissances des participants dans la planification de la production de semences a été renforcée et une copie électronique de l’outil de planification des semences leur a été donné pour leur usage individuel et institutionnel.

L’accord d’utiliser le contrat dans tous les engagements de production de semences entre les secteurs public et privé en particulier, pour améliorer la traçabilité des fonds de commerce. ❏

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l’obtenteur du Sénégal et d’autres pays ciblés. L’atelier de renforce-ment des capacités a accueilli à l’hôtel Bougainvilliers, Saly Por-tudal Sénégal, 32 participants – intervenants des secteurs public et privé –, du 16 au 19 juin 2014.

Les participants issus des orga-nismes publics et privés impliqués dans la production de semences sont généralement supérieurs au personnel de niveau intermédiaire des différents inra, ministère de l’Agriculture, roPPa, l’AfSta et les compagnies semencières privées. La formation a offert aux partici-pants la possibilité de renforcer leurs capacités de l’utilisation de l’outil modèle de planification des semences et de mieux comprendre les questions des droits de pro-priété intellectuelle, des licences de variété et la production des semences sous contrat. En outre :

• Les capacités des participants renforcées dans l’estimation de la demande de semences et fournir une formation de l’utilisation de l’outil de planification facile à utiliser pour la détermination des besoins nationaux en semences ;

• Estimation de l’exigence annuelle nationale des graines (Sénégal) déterminé pour 2014 à 2019 ;

• Une feuille de route pour la production de semences BS, FS et certifiées pour les principales cultures au cours des cinq prochaines années, mis au point avec les principaux rôles assignés aux acteurs respectifs ;

• Il y avait une meilleure compréhension du mécanisme de la mise en œuvre des organismes de réglementation des semences Cedeao entre les parties prenantes nationales ;

• Les participants ont indiqué que les données sur l’utilisation de

semences pour les années précédentes au Sénégal ne sont pas disponibles et résolus de travailler avec disem pour les rendre disponibles.

• La nécessité de l’introduction de variétés de maïs nouvellement développées et améliorées a été particulièrement mentionnée que la plupart des variétés dans le système moins rentables et rendant les coûts de production des cultures localement plus élevés par rapport à ceux qui sont importés du Mali par exemple.

• Les participants ont également convenu de la nécessité pour le secteur privé à préconiser fortement aux décideurs politiques au Sénégal sur la nécessité de réglementer et de bien coordonner la mise en œuvre de la subvention gouvernementale sur les semences pour s’assurer que seules les semences de qualité sont mises à la disposition des agriculteurs pour le bénéfice de l’industrie des semences.

Et plus encore en ce qui concerne Abuja, Nigeria il y a une suite :

Contraintes dans la chaîne de valeur des semences déterminées

et solution préconisée.

Le conseil national des se-mences agricoles a été mis au défi de défendre l’organisation d’une grande réunion de planification régionale de semences des pays, qui doit être validé au niveau na-tional avant le terme de l’année.

Les participants ont convenu de commencer la mise en œuvre de la réglementation de la Cedeao notamment en son incidence sur la conduite de la distinction, de l’homogénéité et de la stabilité (duS)/Valeur pour les tests de culture et d’utilisation (VCu). Les participants ont demandé aux institutions chargées de la diffu-

sion de variétés et des tests duS/VCu à prendre immédiatement des mesures par l’émission d’une noti-fication que toute future applica-tion de la variété devra inclure des données distinctes duS et VCu.

Utilisation du contrat pour la production des semences

L’assemblée a également conve-nu de promouvoir l’utilisation du contrat pour la production de toutes les semences particulière-ment entre les inra publiques et les entreprises semencières privées en utilisant le modèle défendu par le PSao.

À la fin de la formation, des participants notamment ceux en provenance du milieu universi-taire ont félicité le PSao de l’ap-port à leurs connaissances, de nouveaux développements dans l’industrie des semences et d’être informés que tout ce qui a été ap-pris, servirait autant au cours de la formation que dans leur institu-tion respective. ❏

du PSAOSuite de la page 6

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le bulletin en ligne ducoraf/wecardpour toute information

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Numéro : 47 Août 2014

du PSAO

Une des clés des résultats objec-tifs de la zone 3 à l’horizon 2014

est le développement d’une feuille de route de la planification des semences pour tous les pays cibles du PSao. Un second indicateur clé est l’amélioration des prestations de qualité BS. Le Nigéria n’a jusqu’à présent pas élaboré sa propre feuille de route bien que le pays ait joué un rôle primordial dans la production de près de 21 tonnes de BS à travers les Snra (nCri et iar&t) et l’Institut International d’Agriculture tropicale (iita). Un défi majeur a été le déploie-ment et l’adoption de ces BS, lais-sant une situation où les BS ont été conservés dans les magasins de Snra suite à une planification inadéquate et un non-partage de l’information.

Par ailleurs, la demande de preuves de la qualité des don-nées pour confirmer la produc-tion de semences revendiquée n’a jusqu’à présent pas été satisfaite par les pays. Aussi important soit le fait même que la saison se déroule, le contrat pour la répéti-tion de la production n’a pas été finalisé et cela veut implicitement dire que les cibles qui devraient être atteints en septembre de l’année en cours ne le seront pas.

Une mission pour examiner les progrès accomplis en 2013 et conclure la discussion sur la production de BS pour 2014 était donc nécessaire afin de parve-nir à une voie à suivre pour le déploiement de BS produites au

Nigéria pour les domaines res-pectifs de nécessité à la fois au sein et à l’extérieur du pays.

Intérêts pour le Coraf/Wecard : (i) S’approprier les innovations

et les technologies développées ;(ii) Renforcer la coopération

technique et scientifique.

RéalisationsNcri BS Production

nCri a produit une quantité totale de 16 millions de tonnes de riz, y compris 4 mt de faro 44, 11 mt de faro 52, 0,5 mt faro 61 et 0,5 mt faro 62.

Les quantités totales de se-mences produites ont été traitées et confirmées actuellement dans le magasin de nCri.

Ce qui précède implique qu’une quantité excessive de faro 52 (5 mt) et moins de faro 44, 61 et 62 ont été produits en contradiction de notre contrat avec le nCri.

Seedan Nigeria a déjà signifié l’intention et payé pour toutes les quantités de BS des trois autres variétés susmentionnées sauf le faro 52.

AfricaRice BS ProductionNigeria (Seedan) a mis en retrait

et payé pour le BS de riz de 2 750 mt dont 1mt de neriCa 8, 1,5 mt de neriCa L19 et 50 kg chacun de Sakel 134, 108 Orylux 6 neriCa 4 et neriCa L34 ;

Le permis d’importation des

semences a été payé et obtenu ainsi pour le pays d’attendre l’ar-rivée des semences de Cotonou (AfricaRice).

Production de maïs BS iita

Seedan a manifesté l’intérêt dans la cueillette d’environ 576 kg de BS de diverses variétés produites par l’Iita ;

unilorin est la seule institution au Nigeria, qui a jusqu’à présent pris livraison du maïs BS de l’Iita ;

iita a accepté de financer le transport de BS produit dans l’année 2013 pour le Ghana en attendant l’arrivée des fonds du Bureau régional, attendu que la plantation a déjà commencé pour cette saison au Ghana.

Production de maïs BS iar&tUn total de 3 mt BS de maïs

de 5 variétés a été produit par l’Ira&t en 2013 pour le PSao. Les semences traitées ont été vues dans le magasin de iar&t ;

Seedan a signifié prendre 1,5 mt de la récolte de trois des cinq variétés. Reste un solde de 1,5 mt des deux variétés nouvellement libérées qui ne sont pas si populaire avec Seedan ;

M. Olusoji informe en priorité, de la disponibilité des semences pour la production à l’aide de lignes directrices nécessaires devant être fournies par l’obtenteur, à tous ceux qui ont demandé plus tôt le BS. ❏

Participation personne-ressource à la réunion de planification nationale de semences

et à l’atelier de sensibilisation de la réglementation sur les semences de la Cedeao

Examiner les progrès accomplis en 2013 et clore la discussion sur la production BS en 2014Abuja, Badegi, Ibadan, Nigeria

18 au 23 mai 2014David Folarin Sunday, spécialiste production de semences

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Numéro : 47 Août 2014

Le PPaao est un programme sous-régional en 2 phases qui

implique actuellement 13 pays. Tandis que le Ghana et le Séné-gal ont déjà commencé la mise en œuvre de la deuxième phase du programme entraînant le Mali à également commencer la deu-xième phase bientôt, les autres pays sont à la première phase. L’objectif de développement de la première phase du programme est de générer et d’accélérer l’adop-

tion des technologies améliorées dans les principaux produits de base agricoles prioritaires des pays participants et qui correspondent aux priorités de la sous-région de meilleurs produits de base agri-coles, tel qu’indiqué dans l’ECO-WAP, tandis que la deuxième phase vise à intensifier la produc-tion, la diffusion et l’adoption des technologies améliorées dans le domaine des produits agricoles des pays participants. Au titre du

volet 2, le programme encourage la coopération Sud-Sud pour une connaissance globale. En 2013, deux délégations Wb haut niveau (afr VP, afr SM), le principal bail-leur de fonds du programme ont visité la Chine. Parmi les accords conclus avec les dirigeants chinois, l’un était d’explorer la collabo-ration avec la CaaS – Académie chinoise des sciences agricoles – et d’autres institutions concernant l’agriculture. Ce voyage d’études attendu par les parties prenantes des 3 programmes de productivité agricole (aPPSa, eaaPP et PPaao) coordonnés par CCardeSa, aSare-Ca et Coraf/WeCard, faisait partie des actions concertées. ❏

du PPaao

Dix présentations complètes Power-Point ont été livrées par les scienti-

fiques de la CaaS pour l’information des participants au voyage d’étude sur le système agricole de Chine. Les thèmes abordés par les présentations ont été : (i) l’agriculture de conservation ; (ii) la production mécanisée des cultures ; (iii) l’extension agro-technique par la plate-forme d’information ; (iv) l’améliora-tion du blé par application de marqueurs moléculaires ; (v) la recherche sur le maïs et le système de développement ; (vi) la fertilisation durable très efficace ; (vii) le développement agricole en Chine ; (viii) le système d’extension.

Les 7-12 juin 2014, après les présenta-tions PowerPoint en session plénière, les participants ont été répartis en 3 groupes thématiques pour les visites de terrain dans les centres de recherche de la CaaS

et des entreprises privées : 1. Terres arides et conservation de

l’agriculture et la mécanisation agricole ; 2. Agriculture protégée sur les pro-

ductions végétales et de blé ; 3. Recherche et mécanisation sur le riz. La visite s’est terminée le 13 juin 2014

par une synthèse avec un plan d’action.

Informations pertinentesMécanisme durable de financement

de R&D et extension du système par le gouvernement chinois.

Le régime foncier qui motive un haut niveau d’intensification de la production combinant semences hybrides, haute fertilisation et la mécanisation.

Infrastructures respectables (matériel de laboratoire, des champs expérimen-taux, capacité adéquate de ressources humaines pour mener la R&D et la dis-

sémination.Des stations de recherche spécialisées

sont construites dans les régions où les problèmes qu’elles sont censées résoudre sont aigus.

La recherche est clairement axée sur la demande et cible la résolution des problèmes et est applicable à tous les groupes de bénéficiaires.

Diverses technologies et équipe-ments qui peuvent être transférés et faci-lement adaptables à notre système de production.

Zones intéressantes de collaboration.Volonté de la CaaS de collaborer avec

les organismes d’autoréglementation (aSareCa, CCardeSa & Coraf) dans une configuration gagnant-gagnant.

Le groupe de travail est composé de Wb ttl pour les aPPS et les coordinateurs régionaux des aPPS. ❏

Faciliter la collaboration entre PPaao et Chinese Academy of Agricultural Sciences (caaS)Pékin, Chine – 1 au 14 juin/1 au 17 juin 2014 Dr Niéyidouba Lamien, agent PPaao - Dr Ousmane Ndoye, gestionnaire programme David Folarin Sunday, spécialiste de la Production de semences

Au fil de la mission...

Actu... Afrique : biofortification espoir contre la malnutritionLa biofortification est un processus qui permet d’obtenir des cultures dont la valeur nutritionnelle est accrue. L’objectif de la biofortifica-tion est de cultiver des plantes nutritives, processus que les experts considèrent beaucoup moins coûteux que d’ajouter des micronu-triments à des aliments déjà transformés. Il s’agit d’une méthode intelligente de lutte contre la malnutrition, affirment les agriculteurs et les nutritionnistes. Pour l’Organisation des Nations Unies pour

l’alimentation et l’agriculture (FAO), la malnutrition - causée par un manque de micronutriments essentiels dans l’alimentation tels que l’iode, le fer, le zinc et la vitamine A – menace la survie de mil-lions d’Africains. - Plus d’infos : http://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/ao%C3%BBt-2014/la-biofortification-offre-un-espoir-contre-la-malnutrition-en-afrique#sthash.RrUqeuVq.dpuf

Page 11: CORAF Echo N.47

Bulletin mensuel d’information du Conseil Ouest

et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles

Directeur de publicationDr François Lompo

Directeur de la rédactionDr Harold Roy-Macauley

Rédacteur en chefDr Anatole Yékéminan Koné

Conseil CommunicationDr Benoit Lhoni

Comité de rédaction et de lectureDépartement Info/Com

Mise en pageNgor Sarr

Postage en ligneGorgui Alioune Mbow

Ont collaboré à ce numéroDr Ernest Asiedu Chef de projet Psao Dr Vincent Mama,

Suivi-évaluation Pr A. Sangaré,

Gestionnaire Programme Biotechnologie & Biosécurité

David Folarin SundaySpécialiste de la production de semences

Dr Niéyidouba LamienChargé du programme Ppaao

Abdulai Jalloh, Responsable du Programme GRN

Dr Ousmane NdoyeGestionnaire programme cultures

vivrières et non vivrières

Version anglaise disponible

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