Contrat Local de Santé - Le Grand Chalon

Contrat Local de Santé

de la Communauté d’Agglomération

Chalon Val de Bourgogne

Fiches actions

PRÉFET DE SAÔNE-ET-LOIREPRÉFET DE SAÔNE-ET-LOIREPRÉFET DE SAÔNE-ET-LOIRE

SOMMAIRE Fiche n° 1 : Créer un Centre de Santé d’Agglomération p. 01

Fiche n° 2 : Prévenir et lutter contre la récidive : Gym post-cancer p. 04

Fiche n° 3 : Mettre en place des actions de « Dépistages » p. 06

Fiche n° 4 : Animer un « Groupe de réflexion, d’éducation et d’actions aux sexualités » p. 10

Fiche n° 5 : Soutenir le Café des professionnels p. 14

Fiche n° 6 : Mettre en place une instance de concertation collective : le Conseil Local en santé mentale p. 16

Fiche n° 7 : Animer l’atelier « Gens qui rient » p. 19

Fiche n° 8 : Déployer le « Programme Prévention Santé Senior Bourgogne » p. 22

Fiche n° 9 : Informer sur la maladie d’Alzheimer p. 24

Fiche n° 10 : Coordonner les acteurs et formaliser les procédures dans la dynamique de parcours p. 27

Fiche n° 11 : Prévenir le risque de perte d’autonomie et de situation de rupture à domicile p. 30

Fiche n° 12 : Créer un relais d’auxiliaire de vie p. 33

Fiche n° 13 : Accompagner le rétablissement d’un environnement favorable à la santé p. 36

Fiche n° 14 : Promouvoir une meilleure hygiène bucco dentaire dans les écoles p. 38

Fiche n° 15 : Promouvoir les offres de services et outils de la CPAM 71 p. 41

Fiche n° 16 : Mettre en place des actions de santé chez les gens du voyage p. 45

Fiche n° 17 : Améliorer la couverture vaccinale sur le territoire du Grand Chalon p. 48

Fiche n° 18 : Mobiliser les partenaires de Chalon et sa 1ère couronne p. 50

Fiche n° 19 : Prévenir l’impact sanitaire des pollutions atmosphériques en informant la population p. 53

Fiche n° 20 : Prévenir l’impact des pics polliniques et alerter la population p. 56

Fiche n° 21: Améliorer la qualité de l’air intérieur dans les ERP du Grand Chalon en particulier ceux accueillant de jeunes enfants p. 58

Fiche n° 22 : Lutter contre l’habitat indigne et insalubre p. 61

Fiche n° 23 : Mettre à disposition l’information en santé environnementale p. 63

Fiche n° 24 : Déployer le programme « Handicap et vie affective » p. 65

Fiche n° 25 : Déployer le programme de prévention « OMEGAH » p. 67

Fiche n° 26 : Mettre en place un programme d’actions autour de la « Nutrition » p. 69

Fiche n° 27 : Définir les conditions du maillage permettant une couverture territoriale satisfaisante p. 73

Fiche n° 28 : Identifier les dispositifs médico-social et sanitaire en addictologie dans ses spécificités et ses complémentarités p. 76

Fiche n° 29 : Faciliter la prise en charge des femmes enceintes en addictologie p. 78

Fiche n° 30 : Faciliter l’accès à la consultation hospitalière d’addictologie p. 80

Fiche n° 31 : Mettre en place des actions « Bien être et santé » p. 82

Fiche n° 32 : Promouvoir la santé dans toutes les politiques du Grand Chalon p. 85

Fiche n° 33 : Développer et soutenir la mise en place d’actions de promotion de la santé sur le territoire du Grand Chalon p. 87

Fiche n° 34 : Promouvoir des actions d’insertion et citoyenneté « Apprendre à porter secours » p. 90

Fiche n° 35 : Animer un point écoute p. 93

Fiche n° 36 : Maintenir un niveau de veille et d'observation de l'état de santé des populations dans les quartiers prioritaires p. 95

Remerciements p. 96

- 1 -

CONTRAT LOCAL DE SANTE

Renforcer les soins de proximité

Intitulé de l’action :

Créer un Centre de Santé d’Agglomération

Porteur(s) de l’action

Direction de la Santé Publique

Contexte

Dans le Grand Chalon :

- L’évolution de la démographie des professionnels de santé et notamment des médecins généralistes préoccupe, avec une population de médecins généralistes allant déclinant sur le Grand Chalon : 89 médecins généralistes en 2010, dont 11 seront dans leur 65ème année en 2014 et 33 en 2020 avec un taux de remplacement estimé à 10 %.

- Compte-tenu du vieillissement de la population, il est à prévoir que les médecins de soins vont augmenter « mécaniquement », 1/3 de la population aura plus de 60 ans en 2015.

- - Les contraintes économiques poussant au renoncement aux soins. En 2008, 15,4 % de la population française âgées de 18 ans et plus déclarait avoir renoncé à des soins pour des raisons financières lors des 12 derniers mois (source : Irdes, nov. 2011)

- Une offre de soins en mutation avec une féminisation de la profession, l’intérêt pour l’activité salariale, souhait d’une diminution de temps de travail, augmentation des activités extra médicales, le problème à venir des déplacements vers les professionnels de santé…

PRS

Renforcer les Soins de proximité

Objectifs de l’action

Permettre l’accès aux soins dans un contexte de désertification médicale et para-médicale

Description de l’action

- Création d’un Centre de Santé d’Agglomération piloté par l’Agglomération allant de l’accès au droit à la réalisation des soins en intégrant la prévention et la promotion de la santé. Cette démarche s’inscrit à coté des hôpitaux et des cabinets libéraux, en alternative à la pratique libérale. - Il s’agit de proposer une médecine sociale ouverte à tous dans le cadre d’une approche globale et coordonnée en mettant à la disposition de la population un espace avec, dans un premier temps :

N° de la fiche :

1

- 2 -

- 4 médecins salariés - 2 secrétaires médicales - 1 responsable administratrice ou 1 coordinatrice - 1 remplaçant

Permanence dentaire sur orientation sociale :

- Mise en place d’une consultation dentaire destinée à un public précarisé (hors CMU) avec accompagnement social.

- Orientation par l’intermédiaire d’une fiche de suivi dont les points de distribution seraient les CCAS, le Territoire d’Action Sociale et la Direction de la Santé Publique du Grand Chalon

- Les consultations seraient effectuées par un dentiste intervenant sous forme de vacations hors soins prothétiques et orthodontie,

- Cette offre sera ensuite enrichie par une volonté de coopération pluridisciplinaire avec les professions médicales et paramédicales libéraux volontaires qui pourront intégrer le bâtiment ou le projet. - Pour ce faire, un travail sera engagé autour de l’élaboration d’un projet de santé. Ce projet de santé est un exercice qui positionne les professionnels de santé salariés et libéraux, dans une démarche de santé publique en leur permettant de définir ensemble des objectifs communs de santé et une organisation singulière de coopération interprofessionnelle, tout en y intégrant les priorités de l’Agglomération et des collectivités territoriales pour répondre aux besoins de santé de la population. Il offre aux mutuelles la possibilité de s’impliquer dans l’offre de soins de 1er secours. L’aménagement du centre de santé sera particulièrement pensé pour la mise en place de lieux de consultations spécifiques « gynécologie ». Une réflexion sera à engager sur l’intégration de dispositifs existants : PMI, médecine préventive, médecine du sport.

- Accessibilité aux soins : - Accessibilité financière aux soins par le tiers payant Sécurité Sociale et mutuelles par la mise en place de conventions spécifiques - Accessibilité permanente aux soins : ouvert de 8 h à 20 h en semaine et de 9 h à 12 h le samedi - Participation à la garde médicale - Permanence de partenaires et spécialistes - Prise en charge médico-sociale :

- Accueil des patients réalisé par un personnel formé et compétent - Mise en place de permanences d’assistante sociale - Réflexion autour de la prise en charge des populations migrantes : traduction pendant les consultations, aide à la lecture d’ordonnance en lien avec les associations et organismes partenaires. - Centre de formation / stagiaire : - Création d’un partenariat avec l’Université afin de devenir lieu de stage en médecine générale

Public bénéficiaire de l’action

Tout public du Grand Chalon

Secteur géographique

Territoire du Grand Chalon

- 3 -

Acteurs et moyens à mobiliser

Structures identifiées : Direction de la Santé Publique du Grand Chalon ARS Bourgogne Conseil Général de Saône-et-Loire Conseil Régional de Bourgogne

Moyens à engager :

Partenariat

Structures identifiées :

- CPAM - Mutuelles - PMI - Médecine préventive - Médecine du sport - Travailleurs sociaux

Calendrier prévisionnel

2014 / 2015

- 4 -


Parcours des personnes présentant un cancer


Prévenir et lutter contre la récidive : Gym post-ca ncer



Contexte

Bon nombre d’études le confirment, l’activité physique adaptée est bénéfique pour limiter le risque de récidive de cancer, pour atténuer les séquelles ou lutter contre la fatigue ou la dépression.

PRS Parcours « des Personnes présentant un cancer »


Inciter les femmes en post traitement oncologique à se réinvestir dans le domaine de l’activité physique via un accompagnement adapté et une éducation à l’autonomie afin de poursuivre l’encadrement reçu en cours de traitement et pouvoir réintégrer ensuite un dispositif classique.


Proposer l’organisation d’un cycle d’activités physiques dynamisantes par un accompagnement individualisé et adapté pour un public en post-traitement oncologique, quelque soit le type de cancer, à raison d’une séance d’une heure par semaine par cycle de 12 séances. + Soutien motivationnel et ateliers nutrition


Les hommes et femmes de moins de 70 ans en post traitement oncologique.





Direction de la Santé Publique Prestataire : Groupe associatif Siel Bleu

Moyens à engager

N° de la fiche :

2

- 5 -

Partenariat


- Adémas - Hôpital Privé « Sainte-Marie » - Centre hospitalier « William Morey » - Association Toujours Femme - Ligue contre le cancer - CPAM - Régies de quartier - CICFM (Centre Interculturel Franco-Maghrébin) - Maisons de quartiers


Durée du CLS

Outils de suivi de l’action

- Réunions du groupe de travail - Pour les cycles de gymnastique adaptée : dossier d’évaluation initiale et

finale, carnet de suivi remis à chaque participante

Indicateurs d’évaluation

Indicateurs d’activité : Nombre de réunion du groupe de travail (Compte rendu et feuille d’émargement) Nombre de partenaires impliqués Nombre de participants aux différentes actions (feuille d’inscription) Assiduité pour les programmes avec engagement sur le cycle de gymnastique (feuille de présence) Nombre d’actions (prévues/réalisées) > Indicateurs de processus : mise en place d’un travail en réseau, déroulement des actions (prévu/réalisé), communication > Indicateurs de résultats : Bilans : (pertinence, cohérence et complémentarités des actions développées)

- 6 -


Parcours des personnes en situation de précarité

Parcours des personnes présentant un cancer Parcours des personnes présentant une maladie cardi o-vasculaire

Parcours des personnes diabétiques


Mettre en place des actions de « Dépistages »


Direction de la Santé Publique du Grand Chalon

Contexte

� L’une des orientations du Plan Local de Santé Publique concerne la prévention, la promotion et l'éducation pour la santé et l'accès aux soins avec un objectif : Permettre à la population d’accéder à des dépistages tout au long de l’année (axe 7 : favoriser l’accès aux soins dans une démarche territoriale élargie)

� La mortalité prématurée en France des moins de 65 ans est 20% plus élevée comparativement aux autres pays de l’Europe de l’Ouest en raison d’une faiblesse du système de prévention en matière de cancer Si la prévention primaire agit sur les facteurs de risque, la prévention secondaire, par le dépistage organisé, peut diminuer la gravité et les conséquences de la maladie. Au niveau local : en partenariat avec les acteurs locaux, des actions de sensibilisation au dépistage organisé du cancer du sein ont été réalisées en 2012 et se poursuivront sur la durée du CLS sur les quartiers prioritaires de Chalon ville suite à un constat de taux de participation inférieur à la moyenne départementale. Il reste néanmoins à sensibiliser toute une population féminine éloignée du système de soins pour des raisons diverses (socioculturelle, démographique...) Un travail sur la sensibilisation au dépistage organisé du cancer colorectal, est prévu en 2014.

PRS

Parcours « des personne en situation de précarité » Parcours « des personnes présentant un cancer » Parcours « des personnes présentant une maladie cardio-vasculaire » Parcours « des personnes diabétiques »

N° de la fiche :

3

- 7 -


− Poursuivre et développer la mise en place de dépist ages gratuits en

collaboration avec des professionnels de Santé pour la population. o Favoriser l’accès aux soins des populations précaires o Organiser des dépistages gratuits et ouverts à toute la

population chalonnaise o Rendre la population « acteur de sa santé » o «Vulgariser « les dépistages o Relayer les campagnes d’information et de sensibilisation o Faire connaître les structures préventives au niveau local o Orienter et conseiller la population lors de dépistages o Promotion du dépistage organisé du cancer du sein e t

colorectal : Poursuivre le partenariat sur la mise en place d’actions communes et réfléchies au cours d’Octobre Rose et Mars Bleu pour :

- Améliorer l’information sur la prévention des cancers - Sensibiliser sur les enjeux du dépistage et l’accès au

dépistage organisé des personnes éloignées du système de soins ou en situation de précarité.

- Impliquer les acteurs du territoire sur les programmes de dépistage organisé: médecins généralistes, pharmaciens, acteurs sociaux…

- Poursuivre et développer la mise en place de dépi stages des troubles

comportementaux d’audibilité pour les enfants de 10 mois à 2 ans et demi pour :

- Améliorer le repérage, le dépistage et la prise en charge des troubles des apprentissages et des difficultés de langage chez l’enfant de 10 mois à 2 ans ½ par la réalisation de dépistages d’audibilité gratuits. - Sensibiliser et informer les professionnels de l’enfance et les parents, - Orienter les enfants vers les professionnels de santé en cas de doute sur les résultats du dépistage.


> Organiser des actions de dépistage en lien avec l es journées nationales ou mondiales - Permettre la réalisation de dépistages gratuits en dehors des cabinets

médicaux (neutralité du lieu) afin de prévenir certaines maladies et de rendre plus accessibles les soins médicaux

- Sensibiliser et informer le grand public - Permettre l’accès aux soins, rendre l’usager acteur de sa santé - Octobre rose et Mars Bleu :

o Mettre en place des actions visant à réduire les inégalités d’accès et de recours au dépistage par des animations de séances d’information et remise de documentation o Réaliser un clip vidéo pour dédramatiser et renforcer les dépistages organisés du cancer du sein o Proposer soirée thématique ou soirée type éducation post universitaire avec intervention de médecins spécialistes pour les professionnels de santé

> Réaliser des TCA (Test comportemental d’audibilit é) au sein des Espaces Multi-Accueil, Relais Assistantes Maternelles, halte-garderie tous les 2 mois auprès d’une dizaine d’enfants par des orthophonistes

- 8 -


Population du Grand Chalon Pour les dépistages : les personnes en situation de précarité et tout public cible et définition des catégories d’âge selon les thèmes abordés. Cas particulier des TCA : enfants de 10 mois à 2ans1/2 suivis ou non dans les structures petite enfance






Moyens à engager :

Partenariat


Selon les thèmes abordés : - les mairies des 38 communes et leurs CCAS - Structures Petite Enfance - Fédération des orthophonistes - Centre hospitalier « William Morey » - Hôpital Privé Sainte-Marie - Mutuelles : Mutualité Française Bourgogne et Saône-et-Loire,

Radiance, MGEN, MNT, Harmonie Mutuelle… - Les organismes d’insertion : Restos du cœur, Emmaüs, … - Le Conseil Général de Saône-et-Loire - Les professions libérales de santé : audioprothésistes, médecins,

médecins spécialistes, infirmières - Adémas - Association Toujours Femme - Ligue contre le cancer - CPAM - Régies de quartier - CICFM (Centre Interculturel Franco-Maghrébin) - Maisons de quartiers


Action à mener sur la durée du CLS

> Journées de dépistage : - JNA (Journée nationale de l’Audition) : mars - Journée de dépistage de l’insuffisance rénale : mars - Semaine Européenne de la Vaccination : avril - Journée Nationale contre le tabac : mai - Journée santé du pied : mai - Journée nationale de la maladie d’Alzheimer : septembre - Mois du dépistage organisé du cancer du sein : Octobre rose - Dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale : novembre - Diabète

> TCA : Proposer 6 ateliers répartis sur Chalon et les communes du territoire disposant de structures « petite enfance »

Outils de suivi de

l’action

- Réunions préparatoires - Bilans d’activités annuels

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Indicateurs d’activité : Nombre de réunion des groupes de travail (Compte rendu et feuille d’émargement) Nombre de partenaires impliqués Nombre de participants aux différentes actions (feuille d’inscription) Nombre d’actions (prévues/réalisées) Dispositif d’évaluation participative : Evaluation du groupe de travail Evaluation des bénéficiaires des programmes (questionnaires de satisfaction / actions)

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Parcours des adolescents et jeunes adultes Parcours des personnes en situation de handicap psy chique


Animer un « Groupe de Réflexion, d’Education et d’A ctions aux Sexualités »


La Direction de la Santé Publique du Grand Chalon IREPS Bourgogne - Antenne 71

Le Planning Familial 71

Contexte

L’entrée des jeunes dans la vie sexuelle reste stabilisée depuis plusieurs générations, autour de 17 ans. Les données montrent une augmentation régulière et significative de l’usage du préservatif au premier rapport sexuel depuis 1988, puis un maintien à un niveau élevé après cette date (supérieur à 80 %). Les campagnes de prévention VIH ont eu un impact majeur sur les pratiques de dépistage et d’utilisation du préservatif. Par ailleurs, les personnes handicapées ne bénéficient pas ou peu d’actions d’éducation à la vie sexuelle et affective, alors même que la loi 2002-2 du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale, met l’accent sur les droits des usagers et le choix de vie de la personne via un projet de vie, et que celle de 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, porte notamment sur l’accessibilité, y compris le droit pour les personnes handicapées d’accéder à une vie affective et sexuelle Les professionnels de terrain continuent de pointer la difficulté de mettre en œuvre une véritable prise en charge autour de l’éducation à la vie affective et sexuelle des jeunes collégiens et lycéens, mais également des personnes en difficultés d’insertion (jeunes, femmes, publics précaires) et des personnes en situation de handicap. C’est pourquoi le GREAS1 (Groupe de Réflexion, d’Education et d’Actions sur les Sexualités) souhaite poursuivre ses actions en direction de différents publics, sur le territoire du Grand Chalon et sous différentes formes.

1 Le GREAS est le groupe de travail qui réunit les différents partenaires impliqués dans le programme

N° de l’Action :

4

- 11 -

PRS

Parcours « des personnes en situation de précarité » Parcours « des adolescents et jeunes adultes » Parcours « des personnes en situation de handicap psychique »


Objectif général : - Développer la promotion de la vie sexuelle et affective et favoriser la

prévention des comportements à risque auprès des publics en situation de précarité, dans leurs différents lieux de vie.

- Créer un espace d'échange de pratiques professionnelles visant à favoriser une pratique pluri-professionnelle et interdisciplinaire

Objectifs spécifiques :

• Favoriser le développement de compétences autour de la promotion de la santé sexuelle

• Prévenir les comportements à risques concernant les IST, le VIH et la contraception

• Favoriser la capacité des personnes à devenir actrices et responsables de leur vie affective et sexuelle

• Sensibiliser les professionnels à cette thématique

• Favoriser le développement des connaissances et des repères pour comprendre et appréhender les questions relatives à la vie affective et sexuelle des professionnels de terrain

• Favoriser la rencontre et l’échange entre professionnels • Permettre la mise en réflexion de sa pratique professionnelle • Mutualiser les expériences existantes en Bourgogne


Le comité de pilotage du GREAS propose un projet co mprenant 5 axes d’intervention : AXE N°1 : ACTIONS DE PREVENTION AUPRES DES JEUNES :

• Journées de sensibilisation et de prévention dans les collèges, lycées et établissements recevant des jeunes (Foyers éducatifs, MGI, service jeunesse de la Ville….).

• Former des jeunes relais dans les lycées (2 formations/an) AXE N°2 : ACTIONS DE PREVENTION AUPRES DES PERSONNES EN SITUATION DE PRECARITE : CHRS, MISSION LOCALE

• Mise en place de groupes de parole, de temps d’informations dans les structures d’insertion en collaboration avec les équipes éducatives

• Former quelques jeunes relais de la mission locale AXE N°3 : ACTIONS DE PREVENTION AUPRES DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

• Organiser des groupes de paroles et/ou des temps d’échanges, de sensibilisation et de formations auprès des publics en situation de handicap mental et/ou psychique, leurs professionnels et leurs parents et entourage. Travail en collaboration avec les équipes cadres. Approfondir le travail initié avec les structures déjà engagées en 2011/2012, ou permettre à de nouvelles structures de bénéficier de ces programmes pour les établissements ayant bénéficiers l'an passé de l'action du CREAI et de l'IREPS.

- 12 -

AXE N°4 : ORGANISATION D’UNE JOURNEE D’ECHANGE DE PRATIQUES EN DIRECTION DES PROFESSIONNELS

• Organisation d’un colloque à destination des professionnels à l’automne. Le thème est différent chaque année et il est en fonction des attentes et besoin des participants du précédent.

AXE N°5 : COORDONNER LE COLLECTIF SIDA ET LES ACTIONS EN LIEN

• Organiser la journée mondiale de lutte contre le SIDA • Poursuivre la formation des jeunes relais dans les lycées et la

développer dans d’autres établissements. • Organiser un concours sur la thématique Sida ouvert à tout le

Département L’IREPS antenne 71 est partenaire et co-anime une p artie de l'action.


• Les jeunes (scolaires, en insertion, en difficulté…) • Les professionnels du champ sanitaire et social • Les personnes en situation de précarité (CHRS…), public fragile • Les personnes en situation de handicap

Secteur géographique L’agglomération Chalonnaise



• La Direction de la Santé Publique du Grand Chalon • L’IREPS de Bourgogne, antenne de Saône et Loire • Le Planning Familial 71 • Le CPEF • L’Education Nationale • L’Association Aides • Le Service Départemental de Santé Publique du Conseil Général

Partenariat


Mission locale Association Rainbow La déléguée aux droits des femmes et à l’égalité


Toute la durée du Contrat Local de Santé


• Un bilan annuel des actions avec les partenaires • Les quiz de satisfaction des participants

- 13 -


• Nombre de jeunes sensibilisés • Nombre de professionnels au colloque • Nombre de jeunes en insertion • Nombre d'actions mises en place dans et/ou avec les établissements

scolaires • Taux de satisfaction des participants et des professionnels • Signes significatifs de changement de comportement vis-à-vis des

accidents de la vie courante • Points positifs et négatifs Les évaluations seront faîtes à l’aide de quiz de s atisfaction, de groupes de parole, de retours des équipes éducative s et/ou encadrantes et de l’assiduité des participants dans les différents projets.

- 14 -


Mieux prendre en compte la santé mentale


Soutenir le Café des professionnels

Porteurs de l’action

Mission Locale


Contexte

Groupe d’échanges entre partenaires autour de la santé mentale, dans le cadre de l’Atelier Santé Ville de Chalon sur Saône.


Objectifs spécifiques : - Utiliser un langage commun de la souffrance psychique et du handicap psychique - Se rencontrer pour mieux se connaître - Permettre une meilleure connaissance des structures et dispositifs de prises en charge, des professionnels et personnes ressources - Réfléchir ensemble aux problématiques rencontrées - Se former

Description de l’Action

Le café des professionnels se veut avant tout être un temps informel de rencontre, d’échange et d’information à destination des professionnels de santé d’horizons différents au contact d’une problématique commune de santé mentale et particulièrement de la souffrance psychique. Il a lieu une fois par trimestre, dans la salle de conférence de l’Espace Santé Prévention aménagée pour l’occasion en « café ». deux psychologues assurent la préparation et le bon fonctionnement des séances du café des professionnels. Chaque trimestre, une structure ou un dispositif existant sur le territoire est sollicité pour venir se présenter en première partie. Puis, un ou deux sujets d’actualité sont proposés aux participants qui se répartissent selon leur préférence pour débattre de ces sujets. Enfin, chaque groupe fait une brève restitution des débats qui ont eu lieu à leur « table ». Outre les débats que peuvent susciter les thèmes d’actualité proposés, les échanges entre professionnels peuvent porter sur des problématiques personnelles, des « cas » personnels qu’un professionnel souhaite aborder au sein du groupe qui apportera alors écoute, aide et conseil si besoin.

N° de la fiche :

5

- 15 -

Public bénéficiaire

Les professionnels du médico-social Les travailleurs sociaux Les animateurs Les bénévoles d’associations (préciser le nom des associations) Le nombre de personnes présentes peut s’échelonner de 5 à 60 selon la thématique du jour.


Le Grand Chalon

Acteurs et moyens

à mobiliser


- Direction de la Santé Publique du Grand Chalon - Mission locale - ASV du Grand Chalon

Moyens à engager :

Partenariat


Partenaires du champ médico-social


Une matinée par trimestre.


- nombre et type de professionnels mobilisés - régularité de leur participation - intégration fréquente de nouvelles personnes - satisfaction des participants - connaissance de l’existence du « café des professionnels » des

partenaires - utilisation de ce qui s’est échangé lors du « café » - échange plus facile et plus rapide entre professionnels qui, suite à

leurs participations au « café », se connaissent mieux et s’ « identifient » mieux au sein des structures.

- 16 -


Parcours des personnes en situation de handicap psy chique



Mettre en place une instance de concertation collec tive :

Le Conseil Local en Santé Mentale

Porteur de l’action

Le Grand Chalon

Contexte

L’adhésion de la ville de Chalon-sur-Saône au réseau des villes santé OMS en 2005, la mise en place de la démarche Atelier Santé Ville suite au diagnostic santé de 2007, et le développement d’une politique volontariste de santé publique au sein de sa direction générale adjointe aux solidarités et à la cohésion sociale témoignent de l’importance que la ville accorde à la problématique de la santé. Le diagnostic santé réalisé en 2007 par l’ORS et le service Santé Prévention a identifié la santé mentale et notamment la souffrance psychique comme une priorité relevant du cadre d’action de la politique de la ville. Un des axes du schéma d’orientation, décliné dans le Plan Local de Politique Municipal, est de « développer les réponses adaptées aux problématiques psychiques et psychiatriques ».

Projet Régional de Santé de l’ARS

Bourgogne 2012-2016

Cette action répond aux objectifs du PRAPS et du SR OMS : - Action 9 du PRAPS : prise en compte de la souffra nce psychique, un travail conjoint des professionnels du social et de la santé - Objectif 4.3 du SROSM - volet psychiatrie, santé mentale : « Articulation ville – établissement de santé – médico-social – social » :

N° de l’Action :

6

- 17 -

Les actions permettant d’améliorer la coordination des acteurs et partenaires de psychiatrie sont à développer. Elles peuvent prendre la forme de réseaux (pérennisation du réseau santé mentale dans l’Yonne et nouveaux réseaux), de conseils locaux de santé mentale (CLSM), et d’actions découlant de l’expérimentation nationale « Galaxie ». - Le Plan Psychiatrie Santé Mentale 2011-2015 : « les conseils locaux de santé mentale sont cités dans l’axe n°2, paragraphe « améliorer l’accès à l’information pour tous et à la lisibilité des dispositifs en renforçant la gouvernance locale de la santé mentale » et dans l’axe n° 3 « prévoir des espaces et des temps de dialogue et de réflexion entre la société et le système de soins psychiatriques »


- Favoriser la coordination et le travail en réseau - Créer des ressources pour prévenir et gérer les situations de crises - Définir des actions de formation (à vérifier s’il faut le maintenir). - Soutenir les dispositifs existants : Point Ecoute, Café des professionnels, Maison des Adolescents, Atelier ludique « Gens qui rient »…


Mettre en place un CLSM sur le territoire du Grand chalon :

1) Définir les objectifs et les actions confiées au CLSM (cf les recommandations sur le CLSM)

2) Définir le fonctionnement (assemblée plénière, comité de pilotage, commissions)

3) Installation du CLSM 4) Définir les actions de communications et d’évaluation

Le CLSM a pour objectif de mettre en relation l’ensemble des partenaires concernés par les souffrances psychosociales et la maladie psychique. Présidé par le Maire ou son représentant et co-animé avec le secteur psychiatrique, avec comme axes prioritaires :

� L’inclusion sociale et la lutte contre l’exclusion - Logement - Loisirs / Culture - Réflexion sur l’implantation d’un GEM (Groupe d’Entraide

Mutuelle) sur le territoire du Grand Chalon.

� La lutte contre la stigmatisation - Transport

� L’aide à la résolution des situations psychosociales complexes

- Développement du dispositif Instance d’Évaluation Partagée (IEP) autour des situations individuelles complexes (voir fiche annexe)

� La promotion en Santé Mentale

- Formation / Information / Sensibilisation (ex Semaine de la santé mentale…)

- Guide Pratique en Santé Mentale (voir Fiche annexe) - Mise en place d’une antenne locale du réseau Autrement :

prévention des Troubles du Comportement Alimentaire : permanence d’un mercredi par mois. (Fiche annexe à venir)

- 18 -

- Différentes commissions seront créées au regard des axes prioritaires


Professionnels et bénévoles du champ sanitaire et social, élus du Grand Chalon


Le Grand Chalon

Acteurs et moyens à

mobiliser


Grand Chalon ARS CHS

Le CLSM sera coordonné par l’animateur santé du CLS (poste subventionné par le Grand Chalon et par l’ARS Bourgogne)

Partenariat


Pep71 Ville de Chalon CH W Morey GAPS SPIP STEMOI UNAFAM CG71 MDPH Mission locale Sauvegarde71 Résidence Chalon jeunes CMSR CHRS APAR


Durée du CLS


Convention relative au fonctionnement du CLSM Comité technique Comité de pilotage

Indicateurs d’évaluation du

résultat de l’action

- réunion du comité de pilotage 1fois/an (présidé par le maire, co-animé

avec les chefs de secteur psychiatrique, +représentants des communes et des usagers, des institutions, ASV…..

- réunion du comité technique 3 fois/an - plénière 1 fois/an

- 19 -


Parcours Personnes en situation de handicap psychiq ue



Animer l’atelier « Gens qui rient »



Contexte

« Gens qui rient » est un programme pour décompresser, se relaxer en groupe.

Objectifs PRS

Parcours des personnes en situation de handicap psychique


Les premiers bénéfices escomptés (et rapportés par les participants) sont d’abord le plaisir de cette heure et demie de bonne humeur et la détente qu’ils vont ressentir tout au long de la journée et au-delà. A travers les jeux, nous travaillons aussi la mémoire, la créativité, le sens de la répartie, la flexibilité mentale, l’humour, le bien-être corporel, la façon dont nous allons vers les autres, notre relation à nous-mêmes.


Le contenu de cet atelier est emprunté

� à la Sophrologie Ludique®, � aux exercices proposés en séance de club de rire � aux techniques de gestion du stress et de la timidité � aux techniques de relaxation et de méditation

� La Sophrologie Ludique®, développée par Ricardo LOPEZ et Claudia SANCHEZ, rétablit ou renforce la capacité de vivre le plaisir, la surprise et la spontanéité qui existe en l'homme de manière naturelle et harmonieuse. La Sophrologie Ludique® fait appel au jeu, à la pensée créatrice, à l’intelligence et à l’imagination. Elle utilise l’expérience du corps à travers le mouvement, l’enracinement, la présence, le lâcher prise. � On sait aujourd’hui que le rire est bon pour la santé, qu’il provoque des modifications chimiques (dont la libération d’endorphines) dans l’organisme.

N° de la fiche :

7

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Parmi les bénéfices induits par sa pratique, on peut retenir du rire que c’est une bonne façon de lutter contre le stress, l’anxiété et la colère ; il crée du lien et favorise les relations sociales et amicales ; il augmente la confiance en soi, aide à prendre la parole en public et à dépasser le trac; c’est un bon stimulant intellectuel qui augmente la créativité, facilite l’apprentissage et intensifie la motivation. � Stress, timidité et autres phobies sociales sont aujourd’hui reconnus et combattus. Ils touchent une partie importante de la population. Les pensées négatives, les peurs, les anticipations anxieuses, les jugements négatifs de soi-même, etc. influencent et déforment la réalité de chacun. On peut se résigner à accepter les évitements, la honte, la peur comme s’il s’agissait d’une malédiction ou d’une défaillance de sa volonté. On peut aussi décider de dépasser cet état, même si les efforts à fournir semblent importants, grâce à certaines techniques, comme celles issues des thérapies cognitivo-comportementales. � La méditation fait désormais partie des outils utilisés en prévention des rechutes anxieuses ou dépressives. Elle permet de pacifier les états d’âme, d’apaiser les inquiétudes et les ruminations en régulant les émotions, d’augmenter les capacités de concentration, en un mot, d’améliorer le bien-être. Une séance type d’une heure et demie comprend : - des exercices sollicitant le corps �� posture, latéralisation, enracinement, souplesse, utilisation de l’espace, lâcher-prise, relaxation ; - des jeux �� même très simples, ils requièrent toujours de la concentration. Ils font également appel à l’imagination, à la rapidité, à la mémoire, à la prise en compte de l’autre, à la complicité, et surtout, à la bonne humeur ! - des exercices visant la gestion des émotions �� affirmation de soi, prise de parole, joute oratoire, extériorisation de la colère, jeux de rôles, saynètes ; - un feed-back �� il est important que les participants verbalisent, en fin de séance, autour de leur ressenti, de leurs émotions, de leur état corporel et mental et, éventuellement, fassent des propositions pour la séance suivante.


Ouvert à tout public mais sont plus particulièrement visées les personnes qui fréquentent les maisons de quartiers, les jardins solidaires, le CCAS, « Es’passerelle », le service solidarité insertion, l’épicerie sociale,…


Le Grand Chalon

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Direction de la Santé Publique du Grand Chalon ASV du Grand Chalon

Moyens à engager : 505 h de temps de psychologue soit 3360€ (budget ASV du Grand Chalon)


2013 - Tous les 15 jours Action à revoir en 2014


- Nombre de participants -Taux de satisfaction et de régularité de présence des participants

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Parcours des personnes âgées


Déployer le Programme Prévention Santé Senior Bourg ogne


La Mutualité Française Bourgogne - Union Régionale

Contexte

Le Programme Prévention Santé Seniors Bourgogne a pour but de préserver la qualité de vie et l’autonomie des personnes de 60 ans et plus, vivant à domicile, en leur proposant un programme de prévention global articulé autour de 6 modules de prévention

PRS

Parcours des Personnes Agées


� Préserver la qualité de vie et l’autonomie des personnes âgées de 60 ans et plus à domicile, � Maintenir ou favoriser le lien social


Le programme repose sur un enchaînement de séances collectives qui vise le changement de comportement de la personne âgée à long terme. 6 modules correspondent à des thèmes prioritaires pour le maintien de l’autonomie des personnes âgées, chaque module est mise en œuvre sous la responsabilité d’un garant :

Caisse Régionale MSA Bourgogne : garant du module Mémoire et du module « Bien Vieillir » ;

CARSAT Bourgogne – Franche-Comté : garant du module Equilibre et du module « sommeil » ;

CPAM 71 : garant du module Alimentation ; Mutualité Française de Bourgogne : garant du module Médicament.

En 2013, le module Pac Eurêka évolue dans une version actualisée pour devenir le module Peps Eurêka.

N° de la fiche :

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Dans le cadre du CLS, il s’agit notamment de valoriser le programme auprès des élus pour augmenter le nombre de bénéficiaires tout en veillant à cibler les zones blanches ; Ce travail sera mené en lien avec le coordonnateur départemental du programme : Mme Emilie CONTANT, mutualité Française de Bourgogne. Par ailleurs, l’animateur santé pourra en lien avec Mme CONTANT participer à l’évaluation du dispositif.


Les personnes âgées à domicile de plus de 60 ans


Le territoire du Grand Chalon


Durée du CLS


Nombre de modules réalisés sur le territoire Nombre de bénéficiaires par modules Indicateurs sur le profil des participants (sexe, moyenne d’âge, taux de nouveaux participants au programme) Valoriser l’outil Score Epice Indicateurs qualitatifs : (à l’aide d’un questionnaire distribué à chaque participant en fin de module) Satisfaction des participants

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Parcours des personnes Agées


Informer sur la maladie d’Alzheimer



Contexte

Actuellement 860 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer en France, près de 9 000 en Saône- et- Loire. Après 65 ans, une personne sur dix est touchée et on estime que d’ici 2020, 1,3 million de personnes souffriront de cette forme de démence. Localement, le besoin a été identifié de la manière suivante : - Au niveau Régional : Association France Alzheimer : nécessité du maillage - Au niveau Local : Continuité de l’action partenariale débutée en 2012 entre la

Direction de la Santé Publique et les partenaires œuvrant dans ce champ suite au constat de la méconnaissance des dispositifs d’accueil et de prise en charge existants, aussi bien par les acteurs du champ sanitaire et social que des familles et des aidants familiaux. Différentes actions ont été réalisées tant en milieu urbain qu’en milieu rural afin d’aller à la rencontre du public pour informer, sensibiliser sur les dispositifs existants et orienter auprès des professionnels avec toute la difficulté d’approche que cela suscite. A cette occasion un « mémento des adresses utiles » a été crée à destination du public, des familles et des professionnels.

Objectifs PRS

Parcours « des personnes Agées »


L’objectif principal est de

- sensibiliser, informer et faire connaître les mesures existantes sur la reconnaissance des symptômes et l’organisation du système de prise en charge de cette maladie.

- simplifier et améliorer l’accès aux soins, aux services et aux prestations et favoriser la pertinence des choix d’accompagnement ou de prise en charge des personnes atteintes de la maladie.

N° de la fiche :

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Les objectifs spécifiques sont de :

- faciliter le parcours des personnes en perte d’autonomie en optimisant l’utilisation des ressources présentes sur le territoire par la mise en commun des moyens pour aboutir à une prise en charge coordonnée

- informer, sensibiliser la population sur ces ressources, favoriser les échanges partenariaux entre professionnels


� Représentation théâtrale à tendance humoristique selon recueil de

témoignages de professionnels, d’aidants et de patients fréquentant les structures locales sur les aspects concernant : - la prise en charge du patient au travers de la vie au quotidien - le soutien aux aidants, l’accompagnement - le renforcement de la coordination entre les intervenants

� Débat et ateliers d’information ,et mise à disposition de documentation, avec les différents partenaires de l’action pour répondre aux questions du public concernant ’information générale et l’orientation, l’aide au diagnostic, les modes de prise en charge, les aides aux aidants familiaux et les aides financières.

� Réalisation d’un film sur la représentation et le débat (diffusion auprès des publics des structures partenaires) � Réactualisation annuelle du « Mémento des adresses utiles » édité en 2012 à destination des professionnels et du public en lien avec cette thématique. (outil facilitateur de l’orientation auprès des personnes ressources et des structures de diagnostic et de prise en charge sur le territoire. + diffusion publique à destination des partenaires (mairies, CCAS, Centre hospitalier, accueil de jour…) � Continuité des cafés Alzheimer tous les 3èmes mercredis du mois à destination des aidants familiaux et professionnels et des personnes malades (information, échanges sur un thème différent lors de chaque séance). Animé par une psychologue, ces cafés sont à l’initiative du Service Personnes Agées Autonomie et Dépendance de la ville.


Tout public sur le territoire du Grand Chalon

* Le Public Grand Chalonnais (Particuliers, public précaire et/ou en zone rurale via partenaires et relais) * Les professionnels du champ sanitaire et social * Adhérents des mutuelles et caisse de retraite


Le Grand Chalon



- ARS - Malakoff Médéric - Radiance - MGEN

Moyens engagés :

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Partenariat


- Compagnie théâtrale des Totors - France Alzheimer71 - Mutualité Française de Saône et Loire - Mutualité Française Bourgogne - Radiance - Maison de retraite Roger Lagrange : Accueil de jour La Rosée - Centre Hospitalier « William Morey » : praticiens de la consultation mémoire


Pérennisation de la manifestation sur la durée du CLS à raison d’une fois/an (soit 3 ans > 2016)


- Compte-rendu des réunions préparatoires - Participation des partenaires


Nombre de réunions de préparation Nombre de rendez-vous mis en place Nombre de participants et de professionnels investis % de satisfaction auprès des participants et des professionnels Bilans partagés avec les partenaires

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Coordonner les acteurs et formaliser les procédures dans la dynamique de parcours


ARS

Contexte

Il est constaté une pluralité des offres de services existants en direction des personnes âgées sur le territoire, en particulier en matière de coordination. Néanmoins la lisibilité de ces différents services doit être améliorée et simplifiée tant pour les personnes âgées ou leurs familles, que pour les professionnels de santé.

Objectifs PRS

Schéma régional de l’organisation médico-sociale. Objectif général n° 18 : promouvoir la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées tant à domicile qu’en EHPAD Objectif général n° 20 : assurer une bonne articulation entre les différents acteurs engagés dans la prise en charge et l’accompagnement des personnes âgées

- Objectif spécifique n° 20.1 Soutenir la mise en place d’un dossier de suivi partagé et des outils de transmission des informations pouvant être utilisés par l’ensemble des intervenants, du domicile au médecin traitant, à l’hôpital et aux structures médicosociales à partir des expériences existantes

- Objectif spécifique n°20.2 : Rendre lisible et simplifier la couverture du territoire en structures de coordination notamment en fédérant l’existant (réseaux, CLIC, MAIA, guichets uniques, maisons de l’autonomie, filières gériatriques)

Parcours « personnes âgées ». La notion de parcours initiée par l’A.R.S. dans le cadre du Projet régional de santé correspond à une prise en charge globale du patient et de l’usager sur un territoire donné avec une meilleure attention apportée à l’individu et à ses choix, nécessitant l’action

N° de la fiche :

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coordonnée des acteurs de la prévention, du médico-social et du social et intégrant les facteurs déterminant de la santé que sont l’hygiène, le mode de vie, l’éducation, le milieu professionnel et l’environnement. L’objectif visé est plus spécifiquement d’identifier et de répondre aux points de ruptures rencontrés par les personnes âgées dans ce parcours.


- Assurer une bonne articulation entre les différents acteurs engagés dans la prise en charge et l’accompagnement des personnes âgées.

- Faire émerger un cadre partagé avec les acteurs.


Mise en place d’un groupe de travail sur :

1 La coordination institutionnelle des acteurs rentrant dans la dynamique de parcours :

• Développer un maillage territorial des acteurs intervenant dans le champ gérontologique afin d’optimiser les compétences de chacun (articulation MLA/MAIA/réseau de santé).

• Améliorer la mobilisation des acteurs • Coordonner les actions permettant d’éviter les

doublons • Développer la notion de guichet unique pour la

personne âgée et / ou son entourage • Mettre en place des outils communs et partagés,

notamment pour le suivi des situations individuelles.

2 La coordination de proximité : • Coordination auprès de la personne âgée qui pour but

de formaliser, de suivre la mise d’un projet de soins personnalisé afin d’assurer l’efficacité des liens et des échanges interdisciplinaires entre acteurs du domicile, avec les institutions sanitaires, sociales et médico-sociales ;


- Personnes âgées et leurs familles - Acteurs médico-sociaux œuvrant dans le champ de la

gérontologie et/ou du handicap - Professionnels de santé (hôpital, médecins généralistes,

SAD, SSIAD…)


Le Grand Chalon



- Conseil Général de Saône-et-Loire - Direction Solidarités du Grand Chalon - Réseau de santé PLEIADE - CARSAT - Mutualité Française Bourgogne

Moyens engagés :

Dotation FIR pour le fonctionnement du réseau de santé PLEIADE

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Partenariat


Acteurs médico-sociaux en gérontologie. Professionnels de santé (hôpital, médecins généralistes, SAD, SSIAD…)


Durée du CLS


- Charte d’engagement permettant de définir le rôle de chacun - Comptes rendus des réunions de coordination


Taux de participation des acteurs aux réunions de coordination institutionnelle (Nombre d’institutions présentes / nombre d’institutions convoquées). Nombre annuel de réunions de coordination de proximité. Taux d’utilisation de l’outil commun de suivi des situations individuelles (Nombre de situations individuelles ayant fait l’objet d’un suivi via l’outil commun / nombre de situations individuelles suivies)

Facteurs favorisants identifiés

Charte d’engagement

Facteurs contraignants

identifiés

Multiplicité des acteurs

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Prévenir le risque de perte d’autonomie et de situation de rupture à domicile


Grand Chalon ARS

Contexte

L’étude de l’ORS « Accès aux soins primaires » sur le territoire du Grand Chalon met en exergue :

• Un vieillissement de la population avec en 2015, 1/3 de la population qui sera âgée de plus de 60 ans.

• 9 % de la population est âgée de plus de 75 ans et 20 % sont dépendantes.

• Le phénomène « d’hospitalisation sociale » par manque d’anticipation de la dégradation de situations à domicile est une réalité connue.

Objectifs PRS

Schéma régional de l’organisation médico-sociale. Objectif général n° 18 : promouvoir la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées tant à domicile qu’en EHPAD Objectif général n° 22 : accompagner et soulager les aidants familiaux

- Objectif spécifique n°20.2 : Développer les lieux d’échanges pour les aidants (« bistrot » des aidants, café Alzheimer, groupe de parole…)

Parcours « personnes âgées ». La notion de parcours initiée par l’A.R.S. dans le cadre du Projet régional de santé correspond à une prise en charge globale du patient et de l’usager sur un territoire donné avec une meilleure attention apportée à l’individu et à ses choix, nécessitant l’action coordonnée des acteurs de la prévention, du médico-social et du social et intégrant les facteurs déterminant de la santé que sont l’hygiène, le mode de vie, l’éducation, le milieu professionnel et l’environnement. L’objectif visé est plus spécifiquement d’identifier et de répondre aux points de ruptures rencontrés par les personnes âgées dans ce parcours.

N° de la fiche :

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• Repérer les fragilités • Proposer des actions de prévention collectives et individuelles


1. Repérer les fragilités : • Mise en place et partage d’un outil de repérage des fragilités

commun aux acteurs du territoire : création d’un groupe de travail sur ce sujet

• Développer l’évaluation des situations des personnes âgées en aval des hospitalisations (au domicile) notamment en lien avec l’UMG

• Mise en place de plan de prévention personnalisé • Réflexion autour de la mise en œuvre d’une permanence

téléphonique, y compris les weekends.

2. Actions de prévention collectives et individuell es afin de prévenir la perte d’autonomie en développant des ac tions de prévention du vieillissement :

• Programme Régional « Programme Prévention Santé Séniors » pour les personnes âgées à domicile

• Programme « Le Grand Chalon bouge pour sa santé » • Réaliser d’un guide d’information et des réunions

d’informations sur les étapes du parcours résidentiels de la personne âgée.

• Animation de conférences en direction des familles et des aidants sur des thématiques de prévention, les dispositifs et ressources existantes.

• Accompagner et soulager les aidants : - Mise en place de groupe de paroles - Réflexion autour de mise en place de temps de répit pour

les aidants (ex : Le Baluchon Bourguignon, accueil de jour…)


- Personnes âgées et/ou leurs familles - Acteurs médico-sociaux œuvrant dans le champ de la gérontologie Professionnels de santé (hôpital, médecins généralistes, SAD, SSIAD…)

Secteur géographique Le Grand Chalon



MLA Réseau de santé PLEIADE Conseil Général de Saône-et-Loire Mutualité Française Bourgogne

Moyens engagés :

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Partenariat


Acteurs médico-sociaux en gérontologie. Professionnels de santé (hôpital, médecins généralistes, SAD, SSIAD…)


Durée CLS


Compte-rendu du groupe de travail


Proportion de structures utilisant la grille de repérage (Nombre de structures utilisant la grille / nombre de structures concernées) Nombre de plan individuel de prévention élaborés et mis en œuvre.



identifiés

Multiplicité des acteurs intervenant au domicile

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Créer un relais d’auxiliaires de vie


Le Grand Chalon

Contexte

L’auxiliaire de vie est souvent l’élément structurant du maintien à domicile. Son travail en autonomie peut être source d’isolement. Le secteur de l’aide à domicile emploie des salariés qui ne sont pas toujours formés à un certain nombre de problématiques concernant la personne âgée. Néanmoins, l’intervention à domicile auprès de personnes dépendantes nécessite une professionnalisation et une qualification des intervenants. Par ailleurs, afin d’anticiper les dégradations des situations et prévenir les hospitalisations en urgence des personnes âgées il s’avère nécessaire de s’appuyer sur les professionnels œuvrant au plus près des personnes âgées.

Objectifs PRS

Schéma régional de l’organisation médico-sociale :

Objectif général n° 18 : promouvoir la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées tant à domicile qu’en EHPAD

- Objectif spécifique n° 18.2 Veiller à la formation des intervenants à domicile (SSIAD, aidants naturels) à la prévention au quotidien


Objectif général de l’action : Développer les compétences des intervenants de l’aide à domicile en leur apportant un soutien et un accompagnement dans leur pratique quotidienne en le ur donnant la possibilité de se former et d’échanger leurs expéri ences.

N° de la fiche :

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Description de

l’action

1. Créer un relais d’auxiliaires de vie

- Mettre en relation l’offre des auxiliaires de vie et la demande des personnes âgées sur le Grand Chalon afin d’équilibrer la couverture géographique du territoire.

- Assurer une qualité de prise en charge (label), en coordination avec le Conseil Général)

- Promouvoir les formations et emplois du secteur de la gérontologie et du maintien à domicile.

- Développer des conférences et animations thématiques. - Mise en place de temps de rencontres et d’échanges de pratique.

2. Développer une offre de formation Cette offre de formation permettrait de former des salariés du secteur de l’aide et du soin à domicile à la prévention des risques et au secours des personnes âgées. Elle porte à la fois sur des aspects techniques et pédagogiques. Objectifs pédagogiques de la formation :

- Savoir se situer dans le contexte professionnel des métiers de l'aide à la personne

- Comprendre le rôle et la fonction de l'auxiliaire de vie sociale auprès de la personne aidée et du réseau de professionnels intervenant à domicile

- Savoir utiliser les connaissances relatives à l'environnement, au phénomène du vieillissement et aux besoins de la personne âgée

- Savoir utiliser la grille de repérage afin d’anticiper les situations de rupture

- Communiquer auprès des professionnels de santé et de la famille


Professionnels de l’aide à domicile


Grand Chalon


Structures identifiées : Structures de l’aide à domicile CARSAT MSA Caisses de retraite Service Formation

Moyens engagés :

- Humain : 2 personnes (1 formatrice et un chargée de projets IREPS)

Partenariat

Structures identifiées : CESU (médecins urgentistes) IREPS

Moyens engagés :

- Humain : 2 personnes


Durée du CLS

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Tableau de bord de l’activité Questionnaires d’évaluation des participants et des intervenants Questionnaires auprès des partenaires Feuilles de présence


- Satisfaction des participants/ des intervenants - Modifications des pratiques professionnelles (questionnaire avant-après) - Meilleure articulation intervenants de l’aide à domicile et des professionnels de santé

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Parcours Personnes en situation de précarité


Accompagner le rétablissement d’un environnement fa vorable à la santé



Contexte

Les actions engagées depuis 5 ans dans le cadre du dispositif de l’atelier Santé Ville sont axées sur la prévention et promotion de la santé des personnes les plus fragiles. Un groupe de travail porte sur l’hygiène de vie et la précarité avec pour objectif d’aborder la problématique de santé d’hygiène bucco dentaire en Bourgogne, confirmée sur le territoire par le diagnostic de 2007, (et son actualisation de 2012). De plus, le diagnostic Santé mené par l’Observatoire Régional de la Santé à Chalon Sur Saône sur les quartiers Aubépins et Prés Saint-Jean montre un manque d’hygiène corporelle évident chez les enfants et les jeunes (difficulté d’aborder le sujet avec la famille car cela touche à l’intimité). Ce sujet reste tabou et principalement chez les familles d’origine culturelle différente. Sur le territoire, un travail doit s’engager sur les vulnérabilités et les besoins spécifiques du public féminin et du jeune public. En effet, ces publics spécifiques rencontrent de nombreux obstacles dans leur accès à la santé et plus particulièrement à la prévention. Les travaux de l’Atelier santé Ville permettront l’analyse et l’exploitation des freins et seront forces de propositions d’actions, autour d’un travail de mobilisation communautaire

PRS Parcours « Personnes en situation de précarité »


Contribuer à améliorer l’hygiène de vie des personnes en situation de fragilité en :

- Dégageant des pistes d’actions autour des axes prioritaires structurés en groupes techniques thématiques (Hygiène de vie, Santé des jeunes, Santé des femmes) + mise en réseau des acteurs en relation directe avec le public cible

N° de l’Action :

13

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- Poursuivant la dynamique engagée autour de la sensibilisation de la population à l’hygiène bucco-dentaire (Parcours dentaire)

Identifier, répertorier et valoriser les actions en lien avec la problématique de la santé des femmes (coordination et animation du groupe thématique par coordinatrice ASV) Mobiliser le jeune public fragilisé autour de projets citoyens & solidaires et leur permettre d’accéder à des informations autour de la santé, d’acquérir des compétences pour faire des choix adaptés à leur situation :

- développement de l’action « Pass » à l’ensemble des jeunes appartenant au périmètre d’intervention de l’ASV,

- mobilisation d’un réseau de professionnels axé autour d’un objectif commun de réduction des inégalités de santé


- organisation des journées de parcours de soins dentaires sur les

quartiers prioritaires du territoire pour le public, et des journées de formation à destination des professionnels du champ sanitaire et social…

- animation d’un réseau partenarial dans les cadre des groupes thématiques (Santé des jeunes et santé des femmes) et développer le programme d’action relatif aux réflexions des groupes

-


Public et professionnels des quartiers prioritaires selon le territoire d’intervention du dispositif Atelier santé Ville

Secteur géographique Territoire du Grand Chalon


mobiliser


Moyens à engager :

Partenariat


Tout le réseau partenarial impliqué dans la démarche Atelier Santé Ville


Durée du CLS

Outils de suivi de

l’action

- réunions des partenaires impliqués - rapport d’activité annuel sur les travaux de l’atelier santé Ville - recueil de données sur les professionnels impliqués


- Nombre et type de partenaires mobilisés - Nombre d’actions réalisées à destination du public cible et nombre de

personnes touchées - Implication des partenaires dans le réseau et nombres de réunions des

groupes thématiques

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Parcours des adolescents et jeunes adultes



Promouvoir une meilleure hygiène bucco dentaire dan s les écoles


La Direction de la Santé Publique

Contexte

L’enquête en grande section de maternelle montre un déficit en soins dentaires des petits enfants : 9% des enfants bourguignons de 5 à 6 ans ont au moins deux dents cariées non soignées, alors qu’on trouve des taux inférieurs à 7% dans l’Ouest et le sud-ouest de la France. La majorité des enfants ont une hygiène Bucco-dentaire insuffisante ou inefficace : près de 50% d’entre eux selon une enquête épidémiologique sur l’état Bucco-dentaire des enfants de cet âge dans le département de l’Yonne en 1998. (CPAM, MSA, UFSBD). Le diagnostic Santé mené par l’Observatoire Régional de la Santé à Chalon Sur Saône sur les quartiers Aubépins et Pré St Jean montre un manque d’hygiène corporelle évident chez les enfants et les jeunes ; il apparaît très difficile selon eux d’aborder le sujet avec la famille car cela touche à l’intimité. Ce sujet reste tabou et principalement chez les familles d’origine culturelle différente. Selon le diagnostic, les enfants de moins de 6 ans sont relativement bien suivis par les consultations PMI au sein des Maisons de quartier ; cependant, les enfants sont parfois mal pris en charge en cas de maladies. Après cet âge, le recours aux soins est plus irrégulier. L’état de santé des enfants de ces quartiers ne présente pas de particularité, par contre, il peut y avoir des prises en charge tardives qui peuvent avoir des conséquences (otites tardives récidivantes provoquent des séquelles….). Ces situations se voient régulièrement et ce recours tardif s’aggrave avec l’âge des enfants. Les jeunes adultes ne sont pas toujours conscients de leurs problèmes de santé et ne prennent pas soin d’eux. La Protection Judiciaire de la Jeunesse rapporte que les jeunes qu’ils suivent ont souvent des problèmes de dentition, notamment des dents manquantes. Nous serons également un relais de terrain du programme » M’T dents ». La prévention et les bonnes habitudes dès le plus jeune âge sont prépondérantes pour améliorer l’état de santé bucco-dentaire et corporel.

N° de la fiche :

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PRS

Parcours « des adolescents et jeunes adultes » Parcours « des personnes en situation de précarité »


• Dépister et favoriser l’accès aux soins dentaires des enfants de 5 à 12 ans. • Sensibiliser les jeunes à l’hygiène corporelle. • Développer l’accès aux soins des populations précaires.


Plusieurs actions seront mises en place sur cette thématique :

• Mise en place d’actions de prévention, d’information, de communication et d’éducation pour la Santé avec distribution de kits pédagogiques à destination des encadrants d’actions sur cette thématique.

• Mise en place d’animations thématiques dans les écoles des quartiers en zones prioritaires ainsi que dans les Maisons de quartier. Sur le quartier des Aubépins, la maison de quartier va retravailler sur le thème de » l’hygiène » comme l’an passé (alimentaire, de vie, corporelle, bucco dentaire…) avec la mise en place d’animations pédagogiques destinées aux enfants de l’accueil de Loisirs et aux parents.

• Mise en place de rencontres avec des professionnels de la Santé (Médecin scolaire, dentiste Conseil, Infirmières, psychologue).

• Mise en place d’entretiens individuels à l’attention du public fragilisé (quartiers, Epicerie Sociale) et de temps collectifs sous forme d’animation.

• Participer aux journées « S’armez jusqu’aux dents » en collaboration avec l’ASV

L’objectif final est de mettre en place le brossage de dents sur le temps méridien pour tous les enfants de grande section de maternelle et ceux du CP en priorité et de sensibiliser les parents au programme Mt’dents


• Les enfants de la grande section de maternelle au CM2 • Les professeurs des écoles du Grand Chalon • La population du Grand Chalon • Les jeunes en difficultés • Les personnes en situation de précarité


L’agglomération Chalonnaise



• Education Nationale • Atelier Santé Ville •

Partenariat


• CPAM 71 • CARSAT • Dentiste bénévole

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Outils de suivi de

l’action

• Un bilan annuel des actions avec les partenaires • Les RV pris et honorés chez les dentistes grâce à la campagne

M’tdents • Les quiz de satisfaction des participants


• Nombre d’écoles sensibilisées • Nombre d’élèves touchés par les actions. • Nombre d’écoles participantes au brossage de dents sur le temps

méridien • Nombre d'actions mises en place dans les écoles, les différents lieux

d’insertion • Taux de satisfaction des participants et des professionnels • Signes significatifs de changement de comportement vis-à-vis de

l’hygiène • Points positifs et négatifs

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Promouvoir les offres de services et outils de la C PAM 71


CPAM

Contexte

Travailler en partenariat sur l’accès aux droits et aux soins apparaît aujourd’hui à tous comme une évidence de par la multitude des intervenants tout le long du parcours de chacun. Permettre un accompagnement vers l’accès aux droits c’est permettre à la personne d’accéder à la prise en charge de sa santé. Dans le contexte actuel, où un tiers de la population annonce renoncer aux soins pour des raisons financières, la réalisation de bilans de santé constitue un moyen de réintégrer les personnes fragilisées (isolées, âgées ou en grande précarité….) dans le système de santé.

PRS

Parcours « des personnes en situation de précarité »


- Permettre aux partenaires sociaux l’accompagnement du public

précaire vers l’accès aux droits. - Promouvoir la réalisation de bilans de santé dans un parcours

d’accès aux droits et d’accès aux soins. - Développer le dispositif sur le territoire - Former des relais sur les communes partenaires et volontaires

et/ou renforcer les connaissances sur le dispositif via la formation - Favoriser l’accompagnement du bénéficiaire dans un parcours de

soins coordonné en l’absence de médecin traitant et la réalisation des orientations de soins prescrites (rôle de l’infirmière Conseillère de Santé de la Direction de la Santé Publique)


Avoir un interlocuteur privilégié via l’offre de service par l’intermédiaire de l’un des 4 agents solidarité, personne ressource CPAM71 dont les missions sont :

N° de la fiche :

15

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• répondre à toutes les questions des partenaires (demandes

téléphoniques, mails) • accompagner sur les situations individuelles complexes • assurer des rendez vous à la demande • promouvoir l’inscription au bilan de santé :

Le bilan de santé permet de faire un point de situation sur les possibilités de prise en charge et d’aide à l’accès aux soins, suivi d’un bilan de santé spécifique comprenant : - un bilan biologique - un examen clinique réalisé par un médecin - d’autres examens : ECG, évaluation de l’acuité visuelle et auditive… Le compte-rendu est remis aux bénéficiaires, par un médecin du relais santé, 3 semaines après. Il est transmis avec son accord au médecin traitant qui prendra le relais pour le suivi des orientations de soins.

• vulgariser le parcours attentionné première affiliation


Pour l’offre de service : les partenaires sociaux Pour le parcours attentionné première affiliation : les jeunes Pour le bilan de santé : Conformément aux accords cadres, la population cible, dès 16 ans et sans limite d’âge, susceptible de bénéficier de la présente action correspond aux personnes identifiées de la façon suivante :

1. Personnes ciblées par les agents relais de la CPAM 71 selon un

réseau partenarial lors d’entretien ou d’animation(s) collective(s) ou / et individuelle(s),

2. Personnes ciblées par le service social CARSAT comme

précaires et orientées vers la CPAM pour un examen de santé. Conformément à l’accord cadre CNAV/CETAF du 23 juin 2008, une sensibilisation pourra être assurée auprès des Personnes Agées identifiées comme socialement fragilisées par les évaluateurs lors de visite à domicile,

3. Personnes ciblées par les différents services de la

Communauté d’Agglomération Chalon Val de Bourgogne dite « Le Grand Chalon », les communes du Grand Chalon et leurs partenaires (tels que l’Epicerie Sociale, l’Accueil de Jour, les Régies de Quartier, le Jardin Solidaire, le CHRS, le foyer ADOMA, la FACE,…) comme personnes en situation de précarité ou personnes fragilisées (isolées, âgées, en grande précarité,…) dont le score EPICES (Indice de Précarité Sociale et Environnementale obtenu suite à 11 questions) est supérieur ou égal à 30.

(après une formation adaptée)



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- Direction de la Santé

Publique du Grand Chalon

- CPAM - CARSAT

Moyens à engager :

- L’agent solidarité compétent sur le territoire Chalon sur Saône/Louhans:

>Tél: 03 85 39 60 07 > Une adresse mail unique [email protected] - Infirmière Conseillère de Santé de la

Direction de la Santé Publique - Assistante sociale de la CARSAT

Partenariat


- Communes du Grand Chalon - Réseau de partenaires institutionnels ou associatifs

Prestataire ISBA Santé Prévention


Durée du CLS


- Outils statistiques : rapport d’activités - Dispositifs de droit commun :

o La CMU de Base o La CMU complémentaire (C.M.U.C.) o L'Aide Médicale Etat A.M.E: o L'Aide à la Complémentaire Santé A.C.S o L’ACS71


Quantitatif : - Nombre de personnes orientées par les différents partenaires - Nombre de personnes inscrites aux bilans de santé - Nombre de personnes présentes aux bilans de santé Qualitatif : Organisation d’un Comité de pilotage annuel pour le suivi qualitatif


- Formation des relais - Présence de relais santé dans les communes volontaires au cours

du 1er semestre. - Bonne collaboration entre CPAM et Direction de la Santé - publique du Grand Chalon - Expérience de l’équipe médicale ISBA pour la réalisation de bilans

de santé pour les publics précaires - Agents spécialisés à la CPAM pour la prise en charge des publics

précaires

- 44 -


identifiés

- Ciblage efficace des publics ayant des besoins d’accès aux soins. - Accompagnement de ces publics pour concrétiser leur inscription

au bilan de santé, leur venue ainsi que la réalisation des soins détectés à la suite des bilans.

- Travailler avec l’ensemble des 39 communes du Grand Chalon

- 45 -


Parcours Personnes en situation de précarité


Mettre en place des actions de santé chez les Gens du Voyage


Direction de la Santé Publique du Grand Chalon Service Cohésion Sociale , Emploi et Habitat du Grand Chalon

Contexte

Depuis la mise en place de la Couverture Maladie Universelle, les Gens du Voyage, de notre secteur, ont plus facilement accès aux soins. Si la santé des enfants est largement prise en considération, les adultes sont plus en retrait du secteur médical, et moins en alerte sur leurs propres symptômes, leur durée de vie demeure moindre d’environ 15 ans par rapport au reste de la population Les conditions de vie, souvent précaires, et aléatoires, les ont confrontées à un ressenti quasi-permanent de mal-être physique et/ou psychologique, qui les éloigne d’un suivi médical réactif. Les consultations sont souvent tardives, et peuvent dans certains cas, différer la guérison, ou limiter les possibilités de protocoles de soins. Les partenaires de santé, sur notre secteur, ne sont pas défaillants, et interviennent, si besoin, sur les sites (principalement les infirmières libérales). Au fil des années, nous sommes en mesure de recenser des pathologies communes à des groupes familiaux : obésité, diabète, asthme, problèmes cardiaques, dépression (en particulier chez les femmes), marginalement héréditaires, mais plus certainement en lien avec des composantes socio-culturelles. Tabagisme et mauvaise hygiène de vie ont aussi des conséquences sur la santé de ce public.

PRS

Parcours « Personnes en situation de précarité »


- Développer l’information sur l’accès aux soins et garantir à l’ensemble

des familles, l’accès et le maintien aux droits communs - Sensibiliser le public pour intégrer des démarches de prévention santé

par une sensibilisation aux comportements de santé et proposer des actions de prévention

- Repérer les éventuels freins dans l’accès et/ou la mise en œuvre des soins

N° de la fiche :

16

- 46 -

- Mettre en place une interface avec les partenaires de santé pour

accompagner, soutenir et garantir un parcours de soins - Préserver la prévention chez les enfants lorsqu’ils sortent du dispositif

scolaire habituel. - Evaluer les risques éventuels de saturnisme auprès d’une population

dont l’activité principale est axé sur le ferraillage.


- Etat des lieux et mise en place d’un projet médico-social : rencontres

informelles auprès des Gens du Voyage pour amorcer un premier contact, en lien avec la personne chargée du suivi des Gens du Voyage à la Direction Cohésion Sociale, Emploi et Habitat. recensement des problématiques liées à la santé

- Visite une fois par mois sur chacune des 2 aires, rapprochement avec les publics vivant sur des terrains familiaux.

- la promotion d’actions collectives de proximité afin de diffuser des messages de prévention accessibles et acceptables au regard de la culture (repères alimentaire, gestes premier secours, pharmacie familiale, sensibilisation aux dépistages précoces, sensibilisation et suivi vaccinal ….).


Public issu de la Communauté des Gens du Voyage


Familles installées sur les aires d’accueil du Grand Chalon, ou résidant sur les stationnements licites ou illicites des communes du Grand Chalon



Service de la Cohésion Sociale du Grand Chalon Direction de la Santé Publique.

Moyens à engager :

Partenariat


CPAM CCAS des communes SDSP PMI Bibliothèque


Dès janvier 2013 à raison d’un mardi /mois de 14h à 16h sur les aires d’accueil du Grand Chalon (sauf juillet et août)

- 1er mardi du mois : aire de Chalon - 3ème mardi du mois : aire de St Marcel

Visites également prévues auprès des personnes installées sur les terrains familiaux ou sur les aires illicites de stationnement.


- Bilan d’activité - Suivi des actions (compte rendu)

- 47 -


Indicateurs d’activité : - Nombre de rendez-vous et de personnes suivies - Nombre de partenaires impliqués - Nombre d’actions mises en place Indicateurs de mise en œuvre du projet :

- constitution des contacts - mise en adéquation entre la demande et les réponses apportées

Indicateurs d’évaluation : - juin : évaluation/ réadaptation avec les porteurs du projet

mise en place du calendrier du second semestre


Existence d’un facilitateur en la présence de la personne chargée du suivi des Gens du Voyage de par son expérience de terrain.

- 48 -




Améliorer la couverture vaccinale sur le territoire du Grand Chalon


Service Départemental de Santé Publique du Centre Hospitalier « William Morey » de Chalon-s ur-Saône

Contexte

Une offre vaccinale limitée aux vaccins obligatoires (DTP) est proposée de façon mensuelle pour les habitants de la ville de Chalon à l’Espace Santé Prévention. Par ailleurs, il existe aussi depuis le 17 avril 2013, une consultation de vaccinologie, au sein du CHWM, assurée par le service départemental de santé publique (SDSP71) en tant que centre de vaccination départemental (CVD), permettant la réalisation des vaccins retenus dans le cadre du calendrier vaccinal national.

Projet Régional de

Santé de l’ARS Bourgogne 2012-

2016

- Action qui s’inscrit dans le cadre du parcours des personnes en situation

de précarité - Action qui répond aux objectifs du schéma régional de prévention :

- objectif général 10 : chercher à atteindre un taux de couverture vaccinale de 85 % pour les vaccins retenus dans le calendrier vaccinal. - objectif général 11 : en 2013, attendre 95% de personnes vaccinées contre la rougeole pour les jeunes nés après 1980. - objectif général 12 : assurer la couverture vaccinale de la totalité des personnes à risque pour la tuberculose. Programme régional d’accès à la prévention et aux soins : - action1 : un programme de la promotion de la vaccination en direction des publics précaires sera développé avec les professionnels de santé (médecins libéraux, service de santé publique.)

Ces objectifs sont intégrés dans le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) du service départemental de santé publique.

N° de la fiche :

17

- 49 -


Assurer la promotion de la vaccination et renforcer la couverture vaccinale sur le territoire du Grand Chalon et notamment pour les personnes en situation de précarité.


1. Organiser des actions de communication et de promotion de la

vaccination (relais des campagnes nationales, régionales et territoriales sur l’ensemble des vaccins du calendrier vaccinal, Semaine européenne de la vaccination, bilans de santé).

2. Communiquer sur l’importance de la vaccination et proposer des séances de vaccination pour les personnes en situation de précarité dans ou hors des structures d’hébergement social.

3. Organiser des séances de vaccination en lien avec la PMI sur les aires des gens du voyage.


Personnes précaires, grand public, professionnels de santé et sociaux


Le Grand Chalon


Structure identifiée :

Service Départemental de Santé Publique de Saône et Loire

Moyens à engager :

Mise à disposition à titre gratuit du SDSP pour des interventions prévues dans le cadre du CPOM

PARTENARIAT

Direction de la Santé Publique du Grand Chalon (DSP) PMI CHRS, CADA IREPS, INPES CPAM Associations loi 1901 en lien avec les publics précaires


Durée du CLS


Nombre de professionnels des secteurs sanitaires et sociaux sensibilisés. Nombre d’actions de communication et de promotion de vaccination dans le cadre des campagnes nationales, régionales Nombre de sessions vaccinales, de vaccins (obligatoires / recommandés) et type de vaccins dans ou hors les structures d’hébergement social Nombre de sessions vaccinales, de vaccins (obligatoires / recommandés) et type de vaccins sur les aires du voyage en lien avec la PMI Moyenne du score EPICES par session.

- 50 -


Parcours Adolescents et jeunes adultes

Parcours Personnes en situation de précarité Prévention et prise en charge des conduites addicti ves


Mobiliser les partenaires de Chalon & sa première c ouronne

Porteur de l’action Atelier Santé Ville

Contexte

- Les études font apparaître la précocité des expérimentations concernant la consommation de tabac au niveau régional : (En 2008, selon l’enquête Escapad (OFDT), 31% des jeunes Bourguignons de 17 ans sont fumeurs quotidiens contre 29% contre 29% pour les jeunes Français. La moyenne d’âge de consommation de la 1ère cigarette est à 11 ans et 4 mois. Chez les jeunes de 12 – 15 ans, 11% des filles a déjà fumé contre 6,5% des garçons.) - La problématique de consommation d’alcool et de cannabis sur le territoire (dégagée par le diagnostic santé de 2007 & l’enquête de 2012 auprès des jeunes de 11 à 25 ans), est accentuée par sa banalisation. - Les réflexions lors des réunions partenariales, structurées autour de l’ASV ont fait émerger la volonté de mettre en place une campagne de sensibilisation pour inciter la population des quartiers prioritaires à prendre conscience de sa consommation & à connaître les dangers de celle-ci. - La volonté locale de développement de stratégies auprès du public le plus exposé (le jeune public) pour anticiper et faire face à cette problématique accentuée par un contexte sociétal addictogène.

Objectifs PRS

Objectif général 2 du schéma régional de prévention : porter attention à la première conduite à risque sévère de l’adolescent afin d’organiser une prise en charge et un accompagnement particulier.

N° de la fiche :

18

- 51 -


- Favoriser la mise en relation Education Nationale & professionnels

pouvant intervenir sur le thème des risques du tabagisme précoce dans les établissements scolaires du territoire

- Elargir le territoire de la campagne de sensibilisation intitulée « alcool, drogues, tabac, le Grand Chalon s’engage !"

- Améliorer l’approche préventive auprès du jeune public en renforçant ses compétences psycho sociales


- Mise en place d’un programme de formation à destination des professionnels encadrant le jeune public puis à destination de groupes identifiés de jeunes, et soutien à la mobilisation du réseau constitué de participants au projet d’ « Education par les pairs » - Développer le projet d’engagement « Alcool, Drogues, Tabac … » aux territoires des quartiers prioritaires du Grand Chalon, et entretenir la dynamique relative à ce projet. - Animer des séances d’information portant sur le champ d’interventions possibles en milieu scolaire par le réseau partenarial : Tabac…


- Professionnels au contact de jeunes issus des quartiers prioritaires - Groupes de jeunes appartenant au territoire d’intervention - Classes d’écoles primaires et de collèges choisies - Public des quartiers prioritaires de Chalon et 1ère couronne (dans le projet « Alcool, drogues, tabac, le Grand Chalon s’engage »)

Secteur géographique Territoire du Grand Chalon selon périmètre de l’Atelier Santé Ville


mobiliser


- CSAPA - Direction de la Santé Publique du Grand Chalon / ASV + partenaires - CDMR - Mutualité Française

Partenariat


CSAPA CDMR 71 Mutualité Française Bourgogne Education Nationale / Inspection Académique


2013 Actions à redéfinir pour les années ultérieures

Outils de suivi de

l’action

- réunions des partenaires impliqués - rapport d’activité annuel sur les travaux de l’atelier santé Ville - recueil de données sur les professionnels impliqués


- Nombre et type de partenaires mobilisés - Nombre d’engagements dans la campagne « Alcool, drogues… » - Implication des partenaires dans le réseau

- 52 -


Volonté exprimée des partenaires pour s’engager dans la dynamique de prévention des conduites à risques

- 53 -


Promouvoir des environnements favorables à la santé


Prévenir l’impact sanitaire des pollutions atmosphé riques en informant la population


Grand Chalon Atmosf’Air

Contexte

Des stations de surveillance sont en place sur le territoire (3 capteurs qualité de l’air extérieur, 1 capteur à pollen). Les données sont collectées et diffusées via le site internet d’Atmosf’Air. Un lien est intégré sur le site du Grand Chalon. La diffusion de cette information n’est toutefois pas « dynamique ». Le territoire est soumis à obligation de définir un Plan de Protection de l’Atmosf’air, ce pourquoi il est nécessaire d’aller plus loin dans l’information et la sensibilisation de la population. En cas de dépassement de seuil (12 jours avec indice > 8 au Grand Chalon en 2012), Atmosf’air informe la Préfecture et émet un communiqué de presse. Les données sont diffusées via le site Atmosf’air Bourgogne. Cette information n’est toutefois pas suffisamment relayée auprès de la population du Grand Chalon. Point de vigilance : Un travail est en cours au niveau national pour rapprocher l’indice Atmo du standard européen CITEAIR et celui-ci pourrait évoluer dans les prochains mois.

Objectifs PRS

PRSE 2


Informer la population sur la qualité de l’air par la mise en place d’une information dynamique et de temps d’échanges et d’information - l’alerter en cas de dépassement des seuils par renfort d’affichage Conférence sur la qualité de l’air Mettre à disposition la formation et l’information en santé environnementale

N° de la fiche :

19

- 54 -


Court terme : • Intégration d’un widget dans les sites web Ville et Agglo pour

diffusion en continu de l’indice qualité de l’air (Champforgeuil, Saint Jean des Jardins et Niepce).

Moyen terme : Données dynamiques

• Intégration des données qualité de l’air et pollens dans l’application smartphone Ville et Agglo

• Affichage quotidien du niveau de qualité de l’air (indice ATMO / indice CITEAIR) via un totem à proximité de la station Centre (avenue Niepce). Le Grand Chalon se propose d’être site pilote pour tester l’affichage en direct de la qualité de l’air

• Diffusion de l’indice de qualité de l’air sur les écrans de la ville et messages

• Diffusion de l’indice de qualité de l’air et messages sur les écrans des bus de la ligne 1 (la STAC est délégataire de service public) en cas de dépassement

• Information dans le bulletin municipal • Plateforme de ressources web régionale eset-bourgogne

Données statistiques

• Diffusion d’information concernant la diffusion de pesticides dans l’air (lien Atmosf’air et DDRAAF)

• Diffusion d’une cartographie concernant la diffusion des oxydes d’azote (NOx)

Animation

• Organisation en 2014 d’une conférence régionale sur la qualité de l’air à Chalon par Atmosf’air

En cas de dépassement de seuil d’alerte

• Création d’une fiche procédure d’alerte en interne, en lien avec la Sous – Préfecture et l’ARS avec diffusion de recommandations médicales (en intégrant un circuit d’information grand public)

• Réflexion à engager autour de la gratuité des transports en commun et parking relais


Ensemble de la population

Secteur géographique Grand Chalon


Structures identifiées : Ville de Chalon-sur-Saône Grand Chalon Atmosf’Air

Moyens à engager :

- 55 -

Partenariat


Prestataire Application Smartphone (changement en cours) STAC Docteur SCHERER Comité Départemental des Maladies Respiratoires


Intégration des données sur sites à partir d’avril dans application Smartphone à partir de mai 2013 Autres actions à partir du second semestre 2013 Conférence courant 2014


Plateformes Web Atmosf’Air et Grand Chalon


Mise en œuvre effective des actions programmées Nombre de participants à la conférence Enquête de satisfaction


Convention établie entre Atmosf’Air et le Grand Chalon

Facteurs contraignants identifiés

Nécessité de mobiliser de nouveaux acteurs autour de la question de la qualité de l’air (ex : STAC) Risque de vandalisme du totem Pas d’indice calculé le weekend (Validation de M. MASSON et du CA d’Atmosf’Air)

- 56 -




Prévenir l’impact des pics polliniques et alerter l a population


Grand Chalon Ville de Chalon

Contexte

Méconnaissance des pratiques mises en œuvre par les particuliers et les professionnels : plantation, entretien des végétaux

Objectifs PRS

Plan régional Santé-environnement 2 (PRSE 2)


Prévenir l’impact des pics polliniques par information et recommandations – alerter la population Prévention des pics polliniques en orientant la végétalisation en faveur d’espèces peu ou pas allergisantes Favoriser le repérage et la destruction de l’ambroisie


Prévenir l’impact des pics polliniques

• Proposition d’un stage de 12 semaines destiné à un étudiant ou un apprenti ayant un profil espaces verts, dont l’objet sera : o Analyser les achats/ventes et plantations o Analyser l’évolution des pratiques des jardiniers, paysagistes et

gestionnaires d’espaces verts o Inventorier et analyser les végétaux présents sur le domaine

public du Grand Chalon vis-à-vis de leur potentiel allergisant Cette analyse s’appuiera sur des rencontres avec les gestionnaires du capteur à pollen et du réseau de surveillance, des professionnels de santé, l’ONF, les régies de quartier, les services espaces verts, les jardineries et des paysagistes Objectifs :

• Limiter les plantations d’espèces allergéniques • Inciter à des pratiques permettant de limiter la diffusion la de pollens

allergisants • Diffusion d’une plaquette d’information et de recommandations

Informer et alerter la population Mars à juillet : exploiter le capteur de pollens comme source d’information avec

N° de la fiche :

20

- 57 -

diffusion d’information et de recommandations médicales en continu via : • Site web (Ville et Agglo) • Journal de Saône et Loire • Bulletins polliniques diffusés vers les médias, les médecins

généralistes, les hôpitaux privés et publics En cas de dépassement de pic pollinique :

• Application Smartphone : Pushing possible (format alerte météo) mais pas de création d’icône sans repenser complètement l’application. Ce pushing peut être mis en œuvre 1 à 3 fois par an, sur la base d’une sollicitation du Docteur SCHERER

Vigilance accrue dans le repérage et la destruction de l’ambroisie • Savoir la reconnaitre guides, supports plaquettes disponibles sur le

site internet abroisie.fr • Ne pas la laisser émettre son pollen et empêcher la dissémination

des graines (application de l’arrêté préfectoral du 27 mai 2004 • Elaboration d’un plan régional de lutte contre l’ambroisie •






Direction de l’Environnement Service Espaces Verts

Moyens à engager :

Partenariat


RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) Docteur SCHERER


Recrutement programmé pour 2014 si possible


Convention de stage ou d’apprentissage


Réalisation effective de la plaquette Nombre d’acteurs locaux rencontrés dans le cadre du stage ou de l’apprentissage


Appui du réseau RNSA (Docteur SCHERER)


Nouveau sujet

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Améliorer la qualité de l’air intérieur dans les ER P du Grand Chalon, en particulier ceux accueillant de je unes enfants


Grand Chalon Mutualité Française de Bourgogne (CMEI)

Laboratoire GSK

Contexte

30% des personnes nées après 1980 sont allergiques. De nombreuses sources d’émissions de substances polluantes sont présentes dans les bâtiments : matériaux de construction, d’isolation, meubles, peinture, produits d’entretien et de nettoyage, appareils de chauffage, matériel pour les activités (colles, encres, peinture…). Ces substances peuvent porter atteinte à la santé de l’homme et plus particulièrement des enfants. Certains établissements connaissent d’autre part des problèmes de ventilation. Le Gouvernement a mobilisé les acteurs de la surveillance de la qualité de l’air intérieur en vue de tester un dispositif de surveillance de la qualité de l’air dans les écoles et les crèches. La loi Grenelle 2 a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains ERP recevant du public sensible : crèches, centres de loisirs, établissements d’enseignement du premier et second degré, établissements sanitaires et sociaux avec des mineurs. Cette réglementation sera mise en œuvre progressivement (2015, 2018, 2020, 2023). Une obligation de suivi et de réduction des pollutions va déjà s’imposer aux gestionnaires d’ERP recevant des enfants de moins de 6 ans à partir de l’année 2015. A ce jour, les problématiques liées à la mauvaise qualité de l’air intérieur ainsi que les moyens d’agir sont méconnus. L’organisme réalisant les mesures pour les établissements du Grand Chalon n’a pas été identifié.

N° de la fiche :

21

- 59 -

Objectifs PRS

PRSE 2


Améliorer la qualité de l’air intérieur dans les ERP du Grand Chalon en particulier ceux accueillant de jeunes enfants Former à la préservation de la qualité de l’air intérieur des gestionnaires et le personnel des ERP recevant de jeunes enfants


Intégrer les enjeux de la qualité de l’air intérieur dans les politiques d’achat (choix de produits et matériaux non polluants), d’entretien, de conception et de réhabilitation (souci particulier à la ventilation…) des établissements sensibles. • Former à la préservation de la qualité de l’air intérieur les

gestionnaires et le personnel des ERP recevant de jeunes enfants. Cette formation peut également prendre la forme d’une conférence destinée aux acteurs locaux (programme SQAIE du laboratoire GSK

• Diffuser des outils techniques : guide de diagnostic simplifié des installations dans les écoles, recommandations de prise en compte de la qualité de l’air intérieur dans les opérations de construction, réhabilitation des écoles, guide pour le choix des produits d’entretien… Il existe un document pédagogique et opérationnel de référence, la Malette Ecol’air accessible sur le site internet atmo-france.org

• Privilégier dans les achats de la collectivité des matériaux de construction et de décoration peu polluants (étiquetage sanitaire A ou A+) et des produits d’entretien de qualité écologique

Réaliser un bilan de la qualité de l’air des ERP par un organisme accrédité Elaborer un cahier des charges Lancer un marché


Gestionnaires d’ERP du Grand Chalon recevant en particulier du jeune public (personnels d’entretien, personnels éducatifs, responsables des achats, élus…)


Grand Chalon



Mutualité Française Bourgogne : CMEI En collaboration avec la Direction de la Santé Publique du Grand Chalon et la Direction « Environnement » Organisme accrédité pour bilan de la qualité de l’air dans les ERP

Partenariat


Communes Services Techniques Grand Chalon

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Direction de la Santé Publique Direction Petite Enfance Direction Environnement Patrimoine Bâti Laboratoire GSK


2013 – 2016 – 1 session de formation par an 2015 pour la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les ERP accueillant des enfants de moins de 6 ans


Questionnaire : état des lieux, grille de recueil Fiche d’évaluation remise à chaque participant à l’issue de la formation


Nombre de participants présents Nombre d’établissements représentés Nombre de personnes qui déclarent s’être interrogées sur leurs pratiques professionnelles Nombre de personnes qui déclarent avoir acquis des connaissances Nombre de personnes qui déclarent vouloir informer les collègues et/ou les usagers Taux de satisfaction global des participants Pluridisciplinarité représentée Mesure de l’implication des participants (nature, intérêt, questionnement) Taux de satisfaction d’échanges dans le groupe Lieu


Réglementation à appliquer dès 2015 pour les ERP accueillant des enfants de moins de 6 ans


Nouveau sujet

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Lutter contre l’habitat indigne et insalubre


Grand Chalon Ville de Chalon

Contexte

La lutte contre l’habitat indigne constitue une priorité absolue de l’action de l’état. L’habitat indigne recouvre des formes d’habitat qui portent atteinte à la santé des personnes, à leur sécurité, à leur dignité et leur droit au logement. Le premier outil pour lutter contre l’habitat indigne est l’action incitative (OPAH et PIG – MOUS). L’action coercitive s’avère indispensable pour les cas les plus durs (pouvoir de police générale du Maire et polices spéciales relevant selon le cas du Maire ou du Préfet). Dans le cadre du PLH 2013 – 2018 et de la convention des aides à la pierre, le Grand Chalon a décidé de renforcer son action sur les thématiques que sont l’habitat indigne et la précarité énergétique.

Objectifs PRS

Plan régional Santé Environnement 2 (PRSE 2)


Lutter contre l’habitat indigne et insalubre


- Actions incitatives

OPAH Plaine Sud et Côte Chalonnaise menée en partenariat avec l’ANAH

et le Conseil Général. Elle concerne 19 communes du territoire de l’Agglomération. Cette opération d’une durée de 4 ans a débuté le 15 septembre 2010 et vise à améliorer les conditions de logement grâce à la mise en place d’aides financières (ANAH, Conseil Général, Grand Chalon, Communes) et d’une équipe de techniciens et spécialistes de l’habitat pour apporter conseils et assistance. Les objectifs de réhabilitation pour 4 ans sont de 140 logements propriétaires occupants et 50 locatifs). Elle est animée par le bureau d’étude Urbanis.

N° de la fiche :

22

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PIG Habitat indigne et précarité énergétique Les PIG sont des dispositifs mis en place par l’ANAH à disposition des

collectivités locales, destinés à encourager des propriétaires privés à réhabiliter des logements anciens. Sur la Ville de Chalon, le PIG a deux objectifs prioritaires, repérer et lutter contre l’habitat indigne, l’insalubrité, le péril et traiter la précarité énergétique (isolation thermique, chauffage…). Les travaux sont subventionnés par l’ANAH, Conseil Général, Grand Chalon, Ville de Chalon. Il se déroule sur un an et concerne 30 logements (18 locatifs et 12 propriétaires occupants). Il est animé par le bureau d’étude Habitat et Développement.

Le Service Hygiène – Salubrité de la Ville de Chalon participe au comité technique du PIG (réunion mensuelle avec Service Habitat Grand Chalon, Habitat et Développement, ANAH) ainsi qu’au repérage des logements indignes. D’autre part, il dispensera une formation sur l’habitat indigne aux personnels concernés des communes du Grand Chalon (Direction des services, Secrétaires de Mairie, personnels en lien avec l’habitat…).

Le Comité Logement Indigne regroupe quant à lui les élus et les partenaires institutionnels.

Le Service Santé Environnement de la Délégation Territoriale 71 de l’ARS participe aux dispositifs OPAH et PIG et notamment aux comités Logement Indigne pour prévenir et traiter les situations d’habitat insalubre.

- Actions coercitives

Le traitement des logements indignes relève des pouvoirs de Police du Maire et du Préfet via l’ARS (application du Règlement Sanitaire Départemental, procédures de péril et d’insalubrité).

Public bénéficiaire de

l’action



Grand Chalon


Structures identifiées : Grand Chalon Ville de Chalon DT 71 de l’ARS (Service Santé Environnement)

Moyens à engager :

Partenariat


Bureaux d’étude Urbanis et Habitat et Développement


Durée du CLS


Nombre de logements réhabilités Nombre de procédures d’insalubrité

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Mettre à disposition l’information et l’information en santé environnementale


Grand Chalon

Ville de Chalon

Contexte

Une information actuellement éparses en santé environnement, parfois difficilement accessible.

Projet Régional Santé ARS Bourgogne

Objectif 5.2.1 du PRSE 2


Mettre à disposition des offres de formation et une information de qualité en santé environnement, préalablement validées à l’échelle régionale par des acteurs reconnus au travers une plate forme de ressources.


Il s'agit de promouvoir, dès qu’elle sera disponible, l'existence de la plateforme de ressources web régionale www.eSET-Bourgogne.fr auprès des publics concernés. Cette plateforme est prévue dans le cadre du PRSE 2, avec un pilotage assurée par ARS, DREAL, ORS, ALTERRE, DAFPIC, ADEME, IREPS. De nombreux acteurs de la santé, de l’environnement, du travail, de l’éducation et de la formation en Bourgogne sont associés autour du projet : universités, Instituts et établissements de formation, CNFPT, Conseil Régional, DIRRECTE, CHU, CARSAT, MSA, CRDP, EDUTER. La proposition est de s'appuyer sur des outils de communication locaux pour faire connaître ce site internet.


Population générale, professionnels


N° de la fiche :

23

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Les outils de communication du Grand Chalon

Partenariat

Direction de la communication


1er octobre 2013 : inauguration officielle du portail internet, sous la présidence du Préfet de Région, du DG de l’ARS, de la Rectrice de l’Académie de Dijon, et du directeur de l’ADEME.



Nombre de communiqué sur ce sujet dans les revues ou autres médias locaux (à définir)


Pas de coût lié à cette action. Outil mis à disposition.

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Améliorer la prise en charge

dans les structures médico-sociales


Déployer le programme Handicap et vie affective


CREAI Bourgogne

Contexte

Si la reconnaissance pour les personnes handicapées du droit à une vie affective et sexuelle a progressé ces dernières années, de nombreuses questions juridiques, éthiques et pratiques interrogent le respect et l’application de ce droit. La place accordée à ces questions au sein des établissements et services médico-sociaux s’est transformée sous l’influence de conceptions plus attentives aux libertés individuelles, de repères législatifs rappelant le droit à la vie privée, des demandes des intéressés et des expériences étrangères d’accompagnement sexuel. Faciliter la vie affective et sexuelle des personnes handicapées, dans le cadre des établissements et services qui les accueillent et les accompagnent, suppose que les équipes développent une réflexion collective avec des repères éthiques et pratiques partagés sur un sujet souvent délicat et impliquant.

Objectifs PRS

Schéma régional de prévention et le schéma d’organisation médico-sociale de bourgogne abordent cette question.


- Améliorer la qualité de vie des personnes (enfants et adultes) en situation de handicap mental ou psychique accueillis en établissements médico-sociaux, par la prise en compte de leur vie affective et sexuelle, et les risques qui y sont associés

- Fédérer les acteurs et développer les dynamiques locales dans le champ sexualité/handicap

- Améliorer les connaissances et les compétences des acteurs du projet - Favoriser l’intégration des programmes d’éducation à la vie affective et

sexuelle dans les projets d’établissements - Renforcer l’implication des professionnels dans la mise en œuvre de projets

relatifs à la sexualité des personnes handicapées

N° de la fiche :

24

- 66 -


Les principales étapes :

- Une formation en direction des cadres des établissements - Une formation en direction des partenaires de la région - ½ journée d’information à destination de tout le personnel des

établissements - Une formation – action en direction des professionnels des établissements - L’accompagnement des projets d’établissements par département - Un accompagnement méthodologique des équipes projets par

établissement - Une diffusion régionale

La promotion de ce programme sera coordonnée par l’animateur santé du CLS.


Les professionnels des établissements pour personnes handicapées (enfants / adultes)



Acteurs et moyens La réalisation du programme est portée par le CREAI Bourgogne.


Durée du CLS


Phase d’évaluation confiée à l’ORS de Bourgogne de janvier 2012 à février 2014 :

- Phase de diagnostic : Etat des lieux « avant » à l’aide de questionnaires auto-administrés (enquête quantitative) et d’entretiens collectifs (enquête qualitative)

- Evaluation du processus : faisabilité, objectifs, conception et mise en œuvre (outil Preffi 2.0)

- Evaluation des résultats (mesure de l’atteinte des objectifs du projet grâce à des indicateurs appropriés : nombre de professionnels formés, évolution des représentations, acquisition de connaissances, acquisition de savoirs, savoir-faire et savoirs être pour la pratique, nombre de projets d’établissement intégrant la vie affective et sexuelle des usagers (avant-après), nombre de projets mis en œuvre, type de projets, etc.)

- Evaluation de l’impact : mesure des effets attendus, modifications des services et infrastructures (outil de catégorisation des résultats de Promotion Santé Suisse)

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Améliorer la prise en charge dans les structures mé dico-sociales


Déployer le programme de prévention « OMEGAH » (Objectif Mieux Etre Grand Age Hébergement)


Le coordonnateur du programme : Pôle de Gérontologie Interrégional (PGI) Bourgogne Franche-Comté

Contexte

Programme fait suite aux recommandations émises par la Haute Autorité de Santé en matière de pratique professionnelles, sur la base des besoins et attentes des EHPAD. Concernant les personnes âgées en EHPAD, les orientations prioritaires en matière de prévention touchent :

- La stimulation cognitive - La prévention des chutes - La nutrition

Objectifs PRS

Objectif général 18 du SROMS 2012-2016 de l’ARS Bourgogne : promouvoir la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées tant à domicile qu’en EHPAD.


Préserver la qualité de vie et limiter les incapacités liées au grand âge afin de ralentir la perte d’autonomie des personnes âgées hébergées.


Programme de prévention régional à destination des EHPAD. La 1ère étape : présentation, par le P.G.I Bourgogne Franche Comté, du programme aux EHPAD du secteur géographique. Le programme comprend 3 modules et chaque module est mis en œuvre sous la responsabilité d’un garant:

- Pass Alimentation : 3 séances à destination de l’équipe pluridisciplinaire et 4 séances avec un groupe de 12 résidents (module vise à prévenir ou limiter la dénutrition des personnes âgées). Garant : MFB

N° de la fiche :

25

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- « L’équilibre, où en êtes vous ? » : 12 séances pour les personnes âgées et 4 séances pour les professionnels de l’établissement (ce module vise à diminuer le risque, la fréquence, la gravité des chutes chez les personnes âgées). Garant : CARSAT BFC

- Pack Eureka Résidants : 14 séances (programme de stimulation

cognitive et psychosociale). Garant : CRMSAB. La promotion du programme auprès des EHPAD sera coordonnée par l’animateur santé en lien avec le PGI.


Les personnes âgées hébergées en EHPAD, leurs familles, les professionnels de santé des structures





- Mutualité Française Bourgogne

(MFB) - Caisse régionale de la Mutualité

Sociale Agricole de Bourgogne - Caisse d’Assurance Retraite et de

la Santé au Travail Bourgogne Franche Comté

Moyens à engager :

- financement du programme OMEGAH assuré par l’ARS Bourgogne


Présentation du programme par le PGI au cours du 1er semestre 2013.


Nombre d’établissements engagés dans chaque programme Nombre de personnes âgées mobilisées par chaque programme

- 69 -


Développer les recommandations du Plan national nut rition santé


Mettre en place un programme d’actions autour de la « Nutrition »



Contexte

Une problématique de santé nutritionnelle (surpoids, maladies cardio-vasculaires…) en France, en Bourgogne, confirmé sur le territoire (diagnostic santé 2007, observations des partenaires). Importance de l’activité physique dans la prévention de cette problématique et constat qu’elle est moins accessible à certaines populations (précaires, seniors). Surpoids des enfants (15% des enfants dans le quartier des Prés St Jean en 2008 + sources PMI bilan 3-4 ans 2011 : 17% de surpoids sur le quartier du Plateau et 17% de rebond d’adiposité sur Givry. La Direction de la Santé Publique avec de nombreux partenaires ont identifié ce besoin : manque de bonnes pratiques et de connaissances alimentaires des publics, notamment les publics précaires. Ensemble, ils se mobilisent afin de sensibiliser la population à la nutrition (équilibre, éducation à la consommation, éducation au goût, découverte des aliments, importance de l’activité physique…) à travers des actions partenariales et participatives.

PRS Objectifs du SRP


Objectif général :

Participer à l’amélioration générale de l’état de santé des Grand Chalonnais en agissant sur les comportements alimentaires et la pratique régulière d’une activité physique

Objectifs spécifiques : Créer un environnement favorable à la santé nutritionnelle Améliorer le nombre de personnes capables de faire des choix

nutritionnels favorable à leur santé (amélioration des connaissances, et des bonnes pratiques)

Diminuer le nombre de personnes sédentaires Prévenir, dépister, orienter et prendre en charge les enfants Grand

Chalonnais de 3 à 16 ans en surpoids en coordonnant les acteurs et les actions

N° de la fiche :

26

- 70 -


AGIR SUR LES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES ET MODES DE VIE - Le Grand Chalon bouge pour sa santé Mise en place d’un programme d’actions annuel « Les rendez-vous nutrition » permettant de sensibiliser le grand public et les « relais » (élus, professionnels, bénévoles, habitants…) Mise en place de programmes d’activité physique adaptée à destination de 2 publics cibles :

« Activ’santé : bien être et remise en forme » pour un public adulte sédentaire n’ayant pas accès à l’activité physique de loisirs

Programmes d’activité physique seniors (via les associations

partenaires : Siel Bleu, EPMM, Mutualité Française Bourgogne) Mise en place d’actions de promotion de l’alimentation saine dans le cadre d’actions « sports pour tous » (tout public)

- Je mange, je bouge, je vais bien et ma planète au ssi : Mise en place d’un programme d’actions évolutif en fonction de l’âge proposé aux écoles du Grand Chalon volontaires en concertation avec les conseillers pédagogiques de l’Education Nationale. (dans le cadre du programme école et santé « Un + pour ta forme ») - Programme surpoids : Mise en place d’un programme de sensibilisation et d’information tout public famille « Régalade en famille » : 1 par trimestre ouvert à tous

� mise en place d’ateliers pratiques et ludiques (1 fois par trimestre) + orientation vers les actions et lieux de droit commun bénéfiques (sport en famille, centres sociaux…)

Mise en place de programmes spécifiques en direction des enfants en surpoids et de leur famille

� programme d’éducation thérapeutique au sein de l’hôpital pour les obésités les plus sévères.

� programme mensuel d’éducation à la santé « Bien dans mes

baskets et mon assiette » : ateliers pratiques collectifs (alimentation et hygiène de vie, expression et activité physique) + 4 temps forts sur l’année + classeur de suivi

Réflexion et mise en place de charte « nutrition collective »


Environ 4000 habitants par an et 50 professionnels et bénévoles (en fonction des actions développées, un public cible est priorisé par les partenaires de l’action) 40 à 60 adultes sédentaires pour le programme Activ’santé 130 à 200 seniors pour l’activité physique adaptée Enseignants volontaires Professionnels de l’éducation volontaires Enfants et familles des écoles volontaires 150 enfants en surpoids ou obèses et leurs familles dont 30 à 40 pour les programmes sur l’année

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Secteur géographique Le territoire du Grand Chalon


mobiliser


Radiance groupe Humanis Mutualité Française Bourgogne Dispositif Es’passerelle Les Equipements de Proximités Régies de quartiers (laverie associative, jardin solidaire …) L’Epicerie AFD 71 Cœur et Santé Association Autrement Clinique du Chalonnais Libéraux (diététiciens, coach sportif…) Service Environnement Service des Sports Les bibliothèques IREPS SIEL Bleu, EPMM Sport pour tous La PJJ Associations du handicap (AMEC, APAHJ…) Services supports de la collectivité (communication, ateliers, espace verts…) Conseil Général 71 (PMI) Hôpital William Morey (service de Pédiatrie) Education Nationale (Médecine scolaire, conseiller péda, enseignants…) Communes : Direction Enfance Famille et Education, Direction des Sports, Service jeunesse, service Equipements de proximité, CCAS Fédération de parents (PEEP, FCPE)

financeurs La DRJSCS La CPAM via l’ARS La Région via le CUCS DRAAF

Moyens à engager :

Annuellement

Humains :

Diététicienne, infirmière, chargée de prévention psychologue, médecin, coordinatrice ASV de la Direction de la Santé Publique Educatrice sport santé, 3 ETAPS Direction des Sports Médecin PMI, Conseil Général Médecin Education Nationale Groupe d’éducation thérapeutique (Médecin, infirmier puériculteur diététicienne, psychologues), Hôpital William Morey Equipe nutrition de la clinique du Chalonnais

Partenariat


Prestataires : Libéraux (diététiciens, coach sportif…), compagnie de spectacle, animateur scientifique, musicothérapeute, association éveil’O goût… Professionnels médicaux libéraux (Médecins généralistes, pédiatres, diététiciennes, psychologues, kiné, infirmières…) Professionnels du social et du médico social Mairies des 39 communes et CCAS Associations sportives : suivant les activités proposées ou possibles.

- 72 -


Durée du contrat local de santé

Outils de suivi de

l’action

Comptes rendus des groupes de travail, Comptes rendus en images et rapport d’activités annuel, Questionnaires, Fiches de suivi et de présence,


Nombre de réunions de préparation / groupe de travail Nombre d’actions mises en place Nombre de participants et de professionnels touchés et investissement % de satisfaction auprès des participants et des professionnels Bilans partagés avec les partenaires : Pertinence, cohérence et

complémentarité des actions développées % d’intention d’amélioration d’habitudes alimentaires % de personnes ayant amélioré ses capacités physiques Amélioration des comportements (observation et questionnaire avant/après) Statistiques IMC des enfants sur le territoire

- 73 -


Prévention et prise en charge des conduites addicti ves


Définir les conditions du maillage permettant une couverture territoriale satisfaisante

Porteur(s) de l’Action

CSAPA – SDIT


Contexte

Réorganisation de l’offre de prévention et de soin médico-sociale sur le territoire entraînant la désignation d’un opérateur médico-social exclusif, le SDIT. Elargissement des prérogatives de la direction de santé publique aux 39 communes adhérentes au Grand Chalon.

Objectifs PRS

Objectif général 2 du schéma régional de prévention : porter attention à la première conduite à risque sévère de l’adolescent afin d’organiser une prise en charge et un accompagnement particulier.

Objectifs de l’Action

Définir et identifier les 4 pôles de proximité instaurés sur le territoire du Grand Chalon. Identifier des professionnels relais de prévention et de soins sur chaque pôle de proximité en lien avec le dispositif ressource : la direction de santé publique et le CSAPA SDIT. Définir la dynamique partenariale, les modalités de recours au dispositif spécialisé et les modalités d’interpellation des professionnels relais Formaliser les objectifs et modalités du travail partenarial.


Définition des 4 pôles de proximité par le conseil communautaire. Rencontre élus/direction santé publique/direction CSAPA SDIT pour partager ce découpage territorial (le 18 avril 2013)

N° de la fiche :

27

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Définition d’un plan d’action en 3 points : - Présentation CSAPA- SDIT : évolution des missions et du territoire d’intervention, - Construction du maillage territorial sur Le Grand Chalon, - Identification des pôles de proximité et des relais. Organisation de deux réunions par pôle de proximité en direction des élus, professionnels de la jeunesse, référents CCAS, personnels Education Nationale, AS de secteur et en direction des professionnels de santé, para médicaux et médecins (en lien avec les médecins adhérents et partenaires à REMED – Addiction) - Mise en place du réseau : avec rencontres annuelles, formation et si besoin consultation jeunes consommateurs mobiles.

Public bénéficiaire de l’Action

Les professionnels identifiés plus haut et in fine, les publics en difficultés et leur entourage.


Sur les 4 pôles constitués comme suit :

1. Givry Saint Marc de Vaux, Saint Denis de Vaux et Saint Jean de Vaux, Dracy, Mellecey, Barizey, Jambles, St Désert, Mercurey

2. Varennes-le-Grand, St Loup de Varennes, Oslon, Lux, Sevrey, Epervans, Chatenoy-en-Bresse, La Charmée, Lans, Marnay

3. Gergy Sassenay, Virey-le-Grand, Fragnes, Crissey, Allerey-sur-Saône

4. Fontaines Rully, Farges, Demigny, Lessard-le-National, La Loyère,

- 75 -



- Direction de la santé publique du Grand Chalon - CSAPA SDIT - ARS

Partenariat


Les institutionnels et professionnels de santé cités plus haut


Durée du CLS

Outils de suivi de l’Action

Tableau de bord répertoriant l’activité du groupe de travail au plan quantitatif et qualitatif


Nombre de réunions, nombre et qualité des participants. Qualité des échanges entre participants dans un premier temps, puis, dans un deuxième temps, la planification de rencontres permettant la détermination de méthodes, dispositifs à mettre en place, et l’identification des personnes relais.


La participation des élus de proximité à l’engagement de la dynamique et de son entretien.


identifiés

La surface du territoire rapportée aux besoins et aux moyens humains risque de rendre difficile la réactivité souhaitée de part et d’autre.

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Prévention et prise en charge des conduites addicti ves


Identifier les dispositifs médico-social et sanitai re en addictologie dans ses spécificités et complémentarités



Contexte

Réorganisation de l’offre de soin médico-sociale sur le territoire.

Objectifs PRS

Objectifs du Schéma régional de l’organisation médico sociale (SROMS) Objectif général n° 24 : réussir l’approche globale en addictologie Objectif général n° 25 : organiser un parcours de soins cohérent par une bonne articulation avec la médecine de ville et le milieu hospitalier Objectif général n° 26 : construire une réponse médico-sociale précoce adaptée aux jeunes consommateurs de produits psycho-actifs

Objectifs de

l’Action

Rendre le dispositif lisible pour en améliorer l’accessibilité et l’orientation. Identifier les spécificités et complémentarités entre les secteurs. Communiquer sur ces missions auprès des professionnels concernés afin de favoriser cette complémentarité et de la rendre opérationnelle. Etablir des process de travail qui pourraient être formalisés par convention ou protocole.


Constitution d’un groupe de travail composé des professionnels praticiens et administratifs de chaque secteur. Présentation des missions de chaque dispositif et leur mise en œuvre au plan opérationnel plus que réglementaire. Identification des aspects spécifiques et des aspects complémentaires en matière de repérage, prise en charge, accompagnement du public, prévention et réduction des risques.

N° de la fiche :

28

- 77 -

Production de supports papier et dématérialisé d’information et de communication présentant les services de recours : quoi ? qui ? où ? quand ? comment ?


Professionnels de l’addictologie, organismes adresseurs et, in fine, le public et son entourage.



Acteurs


Service de tabacologie et d’addictologie de l’hôpital, service de consultation externe de l’hôpital, CSAPA, direction de santé publique, représentants du COPIL du CLS ; ARS

Partenariat


Représentants des services adresseurs et en contact avec le public identifié comme « à risque ».

Calendrier

prévisionnel

Durée du CLS

Outils de suivi de

l’Action

Tableau de bord répertoriant l’activité du groupe de travail au plan quantitatif et qualitatif.


Nombre de réunions, nombre et qualité des participants. Qualité des échanges, formalisation des niveaux de recours aux dispositifs en fonction de leurs missions, formalisation d’un support de communication, élaboration de protocoles ou conventions.


Pilotage par la direction de santé publique et/ou la DT ARS.

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Femme enceinte et addictologie


Faciliter la prise en charge des femmes enceintes e n addictologie


Isabelle CUSEY-SAGNOL

Contexte

Importance et difficultés de prise en charge en addictologie de la femme enceinte Besoin d’une réponse rapide à la demande

Objectifs PRS


Faciliter l’accès aux soins des femmes enceintes présentant une problématique addictive

Description de

l’Action

Faire connaître les possibilités de consultations sages-femmes, médicales et infirmières, avec la création d’une plaquette d’information Proposer une procédure d’appel simplifiée


Toute femme enceinte ou en projet de grossesse souhaitant une information ou une prise en charge d’une problématique addictive


Territoire de rayonnement de la maternité



CHWM Maternité

Moyens engagés :

Fonctionnement Recettes Sage-femme, médecins, infirmiers, secrétaires

Grand Chalon : -secrétariat : -Consommables:

ARS : Total :

N° de l’Action :

29

- 79 -

- Financier :

Temps de secrétariat Temps des intervenants consultants

Partenariat



CSAPA SDIT

Moyens engagés :

Logistique de communication auprès des structures au contact des femmes enceintes Communication auprès des médecins généralistes, des gynécologues et sages-femmes libérales


Juin 2013 : établissement procédure d’appel création de la plaquette Septembre 2013 ( ?) : diffusion


Gestion informatisée des RV


Nombre de consultations externes concernant les femmes enceintes Type de conduite addictive prise en charge Délai de prise en charge


Consultation existante sage-femme à la maternité Volonté de l’ESP d’établir un annuaire des structures de prise en charge en addictologie


identifiés

Pas de secrétariat dédié à l’addictologie au CHWM Maintien difficile de délais de prise en charge acceptables pour une femme enceinte si augmentation de la demande à personnel médical et para-médical constant

- 80 -


Consultation d’addictologie


Faciliter l’accès à la consultation hospitalière d’ addictologie


Isabelle CUSEY-SAGNOL

Contexte

Restructuration récente de la consultation externe hospitalière d’addictologie Mauvaise connaissance du public de la consultation externe d’addictologie du centre hospitalier

Objectifs PRS


Faciliter l’accès aux soins aux personnes présentant une problématique addictive

Description de

l’Action

Rendre plus lisibles les possibilités de consultations médicales, infirmières, sages-femmes avec la création d’une plaquette d’information Proposer une procédure d’appel simplifiée


Toute personne souhaitant une information ou une prise en charge concernant sa problématique addictive Entourage d’une personne ayant une conduite addictive souhaitant des informations Professionnel médical ou social ou bénévole associatif souhaitant une aide pour une personne ayant une conduite addictive


Grand Chalon

N° de la fiche :

30

- 81 -



CHWM

Moyens engagés :

Fonctionnement Recettes Secrétaires, Infirmiers, médecins, sage-femme

Grand Chalon :

Secrétariat ARS : Total :

- Financier : Logistique de communication auprès des structures sociales

Partenariat


Direction de la Santé Publique du Grand Chalon CSAPA SDIT


Juin 2013 : établissement de la procédure d’appel Création de la plaquette Septembre 2013 (?) : diffusion

Outils de suivi de l’Action

Gestion informatisée des rendez-vous Recueil des appels téléphoniques


Nombre de consultations externes Nombre d’appels pour information Type de conduite additive prise en charge Origine de l’appel


Réorganisation récente de la consultation Volonté de l’ESP d’établir un annuaire des structures de prise en charge en addictologie


identifiés

Pas de secrétariat dédié à l’addictologie au CHWM Risque d’augmentation des délais de prise en charge si augmentation de la demande de consultation à personnel médical et para-médical constant

- 82 -


Développer la prévention, le dépistage et l’éducati on à la santé


Mettre en place des actions « Bien-être et Santé »



Contexte

En 2005, l’enquête baromètre santé a montré que 45.7% des français âgés de 15 à 74 ans ont pratiqué une activité physique à un niveau entraînant des bénéfices pour la santé au cours des 7 derniers jours. Or l’importance de l’activité physique dans la prévent ion et la lutte contre les maladies telles que l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires est unanimement reconnue . En 2007, le diagnostic santé préalable à la mise en place de l’Atelier Santé Ville a mis en évidence des problématiques nutritionnelles des publics précaires. En 2009, la ville de Chalon-sur-Saône a signé la charte « Ville active du PNNS » et développe un programme de prévention nutritionnelle « Agir pour les comportements alimentaires et les modes de vie » sur l’ensemble du territoire, suivie par l’agglomération chalonnaise en 2013. En 2012, la Direction de la Santé Publique a élaboré l’opération « Place au bien-être » qui s’est déroulée du 2 au 10 juin. La Direction de la Santé Publique a souhaité donné une suite à cette manifestation qui a remporté un vif succès. Près de 4000 personnes âgés de 6 mois à + de 70 ans sont venues sur des activités proposées. Elles ont pu profiter de nombreuses activités physiques, de relaxation, de détente, de massages…..Un axe sur la nutrition était à l’honneur avec des ateliers cuisine, des conseils, des petits déjeuners, des goûters à thème, des dégustations…..Les questionnaires de satisfaction étaient très favorables à une poursuite de cette opération et bien évidemment à l’étendre sur l’agglomération chalonnaise. Elle est ouverte aux grands chalonnais et particulièrement aux publics cibles (sédentaires, isolés et/ou vulnérables et/ou en situation de fragilité et/ou de précarité sociale ayant cessé de pratiquer une activité physique depuis longtemps). Cette action s’inscrit dans le PNNS 2011-2015 : Axe 2 → Développer l’activité physique et sportive (APS) e t limiter la sédentarité

N° de la fiche :

31

- 83 -

Mesure 1 Promouvoir, développer et augmenter le niveau d’activité physique quotidienne pour tous


• Illustrer la diversité des facettes de la notion de Bien-être (physique,

mental, social). • Augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges


• Organisation de 3 journées dédiées au bien-être sur les communes de

l’agglomération chalonnaise en illustrant les facettes citées ci-dessus. Que ce soit pour les nourrissons, les enfants, adultes, seniors, les ateliers seront adaptés, variés et dans la mesure du possible ou ils seront ré appropriables par le public.

• Mise en place d’ateliers « Bien-être au naturel » tout au long de l’année

à raison d’un atelier par mois. Ces ateliers sont ouverts principalement aux femmes (massages des jambes, pieds…) et sont en fonction des saisons. Ils se déroulent à Chalon Sur Saône et il est prévu d’en organiser un par trimestre sur une commune du Grand Chalon ;

• Mise en place de formations à destination des professeurs des écoles

sur les thèmes de la relaxation et des gestes et postures à adoptées en classe. Intervention également auprès des élèves dès la rentrée scolaire 2013/2014 en mettant en place ces deux thèmes avec des praticiens diplômés.


• La population du Grand Chalon • Les jeunes en difficultés • Les personnes en situation de précarité • Les personnes à risque




• Education

Nationale

Moyens à engager :

Partenariat


Praticiens du bien-être de l’agglomération chalonnaise



Outils de suivi de

l’action

• Un bilan annuel des actions avec les partenaires • Les attestations PSC1 délivrées • Les quiz de satisfaction des participants

- 84 -


• Nombre de professeurs des écoles sensibilisés • Nombre de personnes formées au PSC1. • Nombre de jeunes en difficultés formés au PSC1 • Nombre d'actions mises en place dans les écoles, les différents lieux

d’insertion • Taux de satisfaction des participants et des professionnels • Signes significatifs de changement de comportement vis-à-vis des

accidents de la vie courante • Points positifs et négatifs

- 85 -


Développer des approches territorialisées et coopér atives


Promouvoir la santé dans toutes les politiques du G rand Chalon



Contexte

Le Grand Chalon par sa prise de compétence santé publique et son adhésion au Réseau Français des Villes Santé de l’OMS en 2012 marque sa volonté de développer des politiques favorables à la santé. Améliorer la santé implique de travailler sur les déterminants de la santé et donc en lien avec les différentes politiques publiques menées par la collectivité

Objectifs

Inscrire un volet santé dans les politiques portées par le Grand Chalon


La mise en œuvre d’un CLS sur notre territoire, au plus près des réalités du territoire, implique largement les différentes politiques publiques conduites par la communauté d’agglomération. Il s’agit : - de mettre en place un référent santé dans les différentes directions du Grand Chalon

- de former et d’animer ce réseau de référents santé afin de développer un axe santé dans les différentes politiques du Grand Chalon.

Le référent santé identifie avec sa direction les actions, projets démarches pouvant être valorisés sous l’angle de la santé ou intégrant une dimension santé. Il contribue à expliquer et à sensibiliser aux enjeux de santé sa direction et représente la force de propositions de sa direction en matière de santé.


Direction des solidarités et de la cohésion sociale, de l’environnement, des Grands Projets, urbanisme et foncier, eau et assainissement, déplacements et domaines publics, aménagement et développement du territoire, gestion des déchets, des sports, communication

N° de la fiche :

32

- 86 -


Grand Chalon

Porteur(s) du projet


Grand Chalon

Moyens engagés :

Autres Acteurs à mobiliser


IREPS Service Formation

Moyens engagés :

- Humain :

ingénierie/ Formation/ animation


Durée du CLS

Outils

Plan de formation Calendrier des rencontres Elaboration de fiches santé


Positionnement des élus et directeurs

- 87 -




Développer et soutenir la mise en place d’actions d e promotion de la santé sur le territoire du Grand Chalon



Contexte

Dans le cadre de la prise de compétences en santé publique et démographie médicale du Grand Chalon, la Direction de la Santé Publique, forte de son expérience dans le contexte des villes santé OMS, développe ses missions en direction de 39 communes. Elle soutient ainsi les dynamiques locales de santé sur le territoire du Grand Chalon, en s’appuyant sur une dynamique intersectorielle de la politique régionale de santé. Les objectifs poursuivis sont la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé, l’amélioration des contextes environnementaux et sociaux, en proposant une prise en compte des différents déterminants de la santé, l’accès des personnes, notamment celles en situation de précarité, au système de santé. Afin de soutenir et accompagner cette dynamique auprès des élus et techniciens des 39 communes concernées, la Direction de la Santé Publique souhaite proposer une formation aux notions de bases en Santé. La Santé Publique et la Promotion de la santé recouvrent différents enjeux qu’il importe de connaître et comprendre afin de développer une culture commune autour des différents principes inhérents à ce type de démarche. La santé est une compétence nouvelle pour les communes du Grand Chalon. Il est nécessaire d’accompagner les élus dans la prise en compte de cette nouvelle politique afin qu’ils puissent investir ce nouveau champ de manière opérationnelle.

Objectifs

Développer et soutenir la mise en place d’actions de promotion de la santé sur le territoire du Grand Chalon.


Former les élus et techniciens aux notions de base en santé publique et promotion de la santé en développant une culture commune. Apporter un soutien en méthodologie et ingénierie de projet Sensibiliser et expliciter le CLS.

N° de la fiche :

33

- 88 -

Il s’agit d’une formation d’une journée. Objectif général de la formation Développer une culture commune en favorisant l’appropriation des différentes notions de base en Santé Publique et promotion de la santé, par les élus du Grand Chalon. Objectifs pédagogiques de la formation

- Explorer et partager ses représentations et valeurs concernant la santé

- Développer ses connaissances en santé publique et en promotion de la santé

- Développer ses connaissances du réseau des villes santé OMS

- Comprendre les enjeux liés à la nouvelle organisation de la santé

Eléments de contenu

- Concepts de santé : la santé et ses déterminants, la promotion de la santé et la charte d’Ottawa, la prévention

- Le réseau des villes santé OMS - Méthodes : démarche participative, démarche projet : notions - Enjeux et définition de la nouvelle organisation de la santé au

regard de la loi HPST - Inégalités sociales et territoriales de santé


Elus et techniciens des communes du Grand Chalon


Communes du Grand Chalon

Porteur(s) du projet


Direction de la Santé publique IREPS de Bourgogne, antenne de Saône et Loire

Moyens engagés :

Secrétariat du Grand Chalon responsable de projets/ formatrice IREPS directrice de la santé Publique

Autres Acteurs à mobiliser


Moyens engagés :


1 session par an au minimum

Dispositif de suivi

Outils

Recueil des attentes des participants en amont de la formation Questionnaire d’évaluation des participants après la formation Feuille de présence

- 89 -

Quantitatif

- Nombre de formation mises en œuvre - Nombre de participants à chaque formation

Qualitatif

- Appréciation globale de la formation en fonction des attentes - Dynamique de groupe/ Qualité des échanges - Démarche pédagogique - Outils et techniques d’animation - Contenus de la formation - Points forts/points faibles


Missions de la direction de la santé publique


identifiés

Mobilisation de différentes communes, mobilisation des élus

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Développer la prévention, le dépistage et l’éducati on à la santé


Promouvoir des actions d’insertion et citoyenneté « Apprendre à porter secours »



Contexte

Les accidents de la vie courante constituent une cause de morbidité et de mortalité très importante avec 4,5 millions de cas par an. Les accidents domestiques engendrent deux fois plus de décès que les accidents de la route et sont la principale cause de décès chez les jeunes enfants. De plus ces accidents touchent plus fortement les populations s ocialement fragilisées. Selon les services de secours, 90 % d’entre eux pourraient être évités, ce constat fait retentir la nécessité de mettre l’accent sur la prévention. C’est la raison pour laquelle la ville de Chalon-sur-Saône a mis en place et développe constamment un programme global de prévention des accidents domestiques et de formation aux gestes de premiers secours (en France seulement 7 % de la population est formée aux gestes d’urgence alors que la prise en charge dans les premières minutes en cas d’arrêt cardiaque notamment s’avère déterminante dans le pronostic vital). Ce programme est conçu pour un très large public et est mené en partenariat avec les services sociaux, éducatifs et de secours et les associations intéressées. Ce programme permet à ses bénéficiaires de se positionner en tant qu’acteur de sa propre santé grâce à une prise de conscience des sources de danger et par l’apprentissage des actes préventifs. Il permet aussi de développer des compétences mobilisables dans un contexte collectif, en premier lieu la cellule familiale, puis la sphère sociale en général : scolaire, professionnelle. Il est en cela un acte citoyen vecteur de lien social et promoteur de solidarité : « je suis capa ble d’agir pour venir en aide à autrui ; je sais que d’autres personnes sont également capables de me secourir ».

N° de la fiche :

34

- 91 -

Enfin, la formation au diplôme Prévention et Secour s Civiques - comme source de valorisation personnelle - peut être un r essort supplémentaire dans une démarche d’insertion; un partenariat avec des organismes tels que l’épicerie sociale, Es’passerelle, les associat ions « régie de quartier », la mission locale ainsi qu’avec les tra vailleurs sociaux, doit être développé pour faciliter l’accès à cette forma tion aux personnes en situation de précarité.


• Développer une conscience collective et favoriser la participation

citoyenne.

• Sensibiliser la population dès le plus jeune âge au risque d’accidents de la vie courante et favoriser la modification des comportements familiaux en termes de prévention et de premiers soins.


Plusieurs actions seront mises en place sur cette thématique :

• Relayer et développer le programme « Apprendre à porter secours » dans les écoles, de la grande section de maternelle au CM2 afin de sensibiliser les enfants aux accidents de la vie courante.

• Former les professeurs des écoles au programme « Apprendre à porter

secours » afin de les aider à animer ce programme qui est obligatoire auprès des élèves des écoles élémentaires. Pour cers professeurs, il est prévu de visiter les locaux du centre de régulation (15), découvrir quelques outils d’intervention (expositions, jeux éducatifs, DVD, CD Rom, affiches, démonstration à l’utilisation du défibrillateur et un médecin scolaire intervient 2h sur les Projets d’Accueil Individualisés qui concernent les enfants allergiques, diabétiques, épileptiques, et autres pathologies….

• Organiser des sessions PSC1 pour les publics les plus fragilisés et les

jeunes en difficultés scolaires, sociales, ou autres afin de les valoriser et de leur permettre d’obtenir un premier diplôme pour leur redonner confiance et leur prouver qu’ils sont « capables ». A ce jour, la formation PSC1 est accessible à partir de 11 ans et les enfants, jeunes montrent parfois davantage d’aptitudes à pratiquer les gestes que les adultes qui ne se sentent pas confiants et ont peur du regard des autres. Cette peur de ne pas réussir les bons gestes n’est pas présente dans l’esprit des enfants ou des jeunes, ils sont spontanés et ne se posent pas de questions éthiques.

• Organiser également des sessions PSC1 pour le grand public afin de

former plus de 10% de la population chalonnaise en 5 ans. La moyenne en France de personnes formées est de 7% environ, ce qui est très peu par rapport à d’autres pays (Norvège, Danemark, USA ….). C’est un acte citoyen et nous devons l’encourager. De ce fait, la politique de la ville est de proposer des formations à des tarifs très préférentiels pour encourager la population à se former.

• Organiser le « parcours du cœur » en avril pour le grand public et les

personnes en situation à risque, notamment sur l’utilisation du défibrillateur en partenariat avec la Fédération Française de Cardiologie et le Club Cœur et Santé. Les acteurs de prévention seront bien évidemment présents su cette journée (Croix blanche, Croix rouge, SDIS, ADPC71, et Samu/Cesu). Ces parcours du cœur ont pour

objectifs de lutter conte la sédentarité des personnes en situation à

- 92 -

risque en les sensibilisant à l’alimentait, la cigarette, l’activité physique mais aussi sur les gestes de premiers secours à pratiquer en cas d’incident.


• Les enfants de la grande section de maternelle au CM2 • Les professeurs des écoles du Grand Chalon • La population du Grand Chalon • Les jeunes en difficultés • Les personnes en situation de précarité • Les personnes à risque




• Club Cœur et

Santé • Centre Hospitalier

W.Morey • Education

Nationale

Moyens à engager :

Partenariat


Croix Blanche Croix Rouge Protection Civile Pompiers CESU/SAMU




• Un bilan annuel des actions avec les partenaires • Les attestations PSC1 délivrées • Les quiz de satisfaction des participants


• Nombre de professeurs des écoles sensibilisés • Nombre de personnes formées au PSC1. • Nombre de jeunes en difficultés formés au PSC1 • Nombre d'actions mises en place dans les écoles, les différents lieux

d’insertion • Taux de satisfaction des participants et des professionnels • Signes significatifs de changement de comportement vis-à-vis des

accidents de la vie courante • Points positifs et négatifs

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Animer un Point Ecoute



Contexte

La création du point écoute est une émanation du groupe « souffrance psychique »de l’Atelier Santé Ville suite à une observation menée dans certains quartiers prioritaires de la ville faisant état d’un besoin de prise en charge ou de soutien psychologique pour des personnes ne disposant pas des moyens financiers pour s’adresser à des cabinets libéraux.


Offrir un lieu d’écoute anonyme et gratuit à une population qui se trouve plus éloignée du soin psychologique par méconnaissance, crainte ou revenus faibles. Travailler en partenariat avec les acteurs sociaux déjà engagés auprès de cette population.


Lieu d’accueil, d’écoute, de soutien psychologique et d’orientation. Les entretiens sont individuels, anonymes et gratuits. La prise en charge est courte (quelques séances). Elle peut être ponctuelle (une seule séance). L’orientation vers le Point Ecoute est multiple : professionnels de santé, assistants sociaux, infirmières scolaires, presse, site internet, amis, partenaires divers, etc.


Les personnes bénéficiant des minimas sociaux sont prioritaires. Pas de restriction d’âge.


Le Grand Chalon

N° de la fiche :

35

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ASV du Grand Chalon Direction de la Santé Publique du Grand Chalon

Moyens à engager :

Partenariat


Partenaires médicaux, paramédicaux et sociaux


Mardi de 14h à 18h Mercredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h Jeudi de 9h30 à 12h30


Agenda des prises de rendez-vous


Nombre d’entretiens sur une année

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Maintenir un niveau de veille et d’observation de l ’état de santé des populations dans les quartiers prioritaires

Porteur(s) de l’action Direction de la Santé Publique

Contexte

Besoin de réactualisation du diagnostic santé de 2007, compte tenu du changement de périmètre du dispositif de l’Atelier Santé Ville, mais aussi des changements constatés sur le territoire


Maintenir un niveau de veille et d’observation de l’état de santé des populations dans les quartiers prioritaires


Réaliser un recueil d’indicateurs qui serait un outil de référence permanent à la disposition des acteurs et décideurs Adhérer à la plateforme nationale des ressources des ASV


Professionnels du territoire (acteurs et décideurs)

Secteur géographique Territoire du Grand Chalon



ARS / ORS

Moyens à engager :

A négocier en 2014 avec l’ORS lors de la revue du CPOM

Partenariat



2014


Référentiel issu de la base de données de l’outil

N° de la fiche :

36

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Merci à l’ensemble des acteurs institutionnels, associatifs et usagers qui ont contribué à la réflexion, à l’écriture et à la mise en place des fiches actions du Contrat Local de Santé du Grand Chalon.

PRÉFET DE SAÔNE-ET-LOIRE

Contrat Local de Santé - Le Grand Chalon

Documents

Transcript of Contrat Local de Santé - Le Grand Chalon