MÉMOIRE PRÉSENTÉ AU BUREAU DES AUDIENCES PUBLIQUES

SUR L’ENVIRONNEMENT, EN LIEN AVEC LE PROJET DE

CONSTRUCTION D’UN COMPLEXE DE LIQUÉFACTION DE GAZ

NATUREL À SAGUENAY PAR ÉNERGIE SAGUENAY ET

L’INITIATEUR DU PROJET GNL QUÉBEC

RÉFLEXION SUR LE POTENTIEL DES RETOMBÉES

ÉCONOMIQUES QUE LE PROJET D’ÉNERGIE SAGUENAY

POURRAIT NOUS APPORTER

Présenté par :

Dany St Pierre Citoyen de Saint-Ludger-de-Milot

20 octobre 2020

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TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos ....................................................................................................................... 3

Introduction ........................................................................................................................ 4

Intérêt et préoccupations envers le projet ......................................................................... 5

Le transport terrestre .............................................................................................. 5

Le transport maritime .............................................................................................. 7

Le transport ferroviaire ........................................................................................... 9

Ma réflexion, commentaires et suggestions ..................................................................... 10

Influence du projet ............................................................................................................ 10

Projet acceptable .............................................................................................................. 13

Conclusion ......................................................................................................................... 13

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Mémoire pour les audiences publiques dans le cadre du projet de GNL Québec

Avant-propos

Je me nomme Dany St Pierre. Je suis un citoyen de la région qui habite dans un petit patelin

du nord du Lac-Saint-Jean, une petite municipalité reliée directement à l’industrie

forestière, à savoir Saint-Ludger-de-Milot et j’appuie et encourage le projet d’Énergie

Saguenay/GNL Québec.

J’ai eu la chance de faire jusqu’à aujourd’hui une extraordinaire carrière de près de 47 ans

d’aventure, d’expérience, toutes plus enrichissantes les unes que les autres, le tout relié à

l’industrie du transport, plus spécialement à la forêt, aux mines et à la transformation de

l’aluminium.

J’ai eu la chance de travailler et de m’épanouir avec les meilleurs professionnels et

hommes d’affaires de l’industrie. J’ai participé à la mécanisation de la récolte forestière,

ainsi qu’à l’adaptation des équipements de transport pour apporter le plus de bois possible

aux scieries avec nos fameux camions hors-norme, afin d’intégrer l’aluminium dans

l’industrie minière et ce, toujours avec l’idée d’innover et d’alléger les équipements de

transport roulants et fixes (élévateurs).

Ma réputation de travailleur, d’innovateur et de personne possédant une vision différente,

m’ont ouverte des portes extraordinaires et elles m’ont permis de travailler et apprendre

avec d’autres professionnels en Europe. Ces expériences cumulées m’ont permises d’être

sollicité pour siéger sur différents conseils d’administration, de devenir un expert-conseil

et même de participer comme membre de la table du transport au sommet économique

régional de 2015, puis d’être nommé comme président à l’une des deux sous tables dont

celle sur le réseau routier stratégique forestier de notre territoire. Territoire que nous

partageons avec nos amis autochtones.

Dans ce mémoire, je vous partagerai ma vision et ma compréhension sur les opportunités

qu’un projet de l’ampleur de celui déposé par GNL Québec (Énergie Saguenay) pourrait

apporter à la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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Introduction

Le gaz naturel possède des propriétés considérées comme des atouts majeurs dans la

production d’énergie. Il permet de réduire de 25% (Source, Gaz Métro Solution Transport Sept. 2013)

les émissions de gaz à effet de serre (GES), comparativement à l’utilisation du diesel et du

mazout pour la même production d’énergétique. De plus, son volume peut être réduit par

600, lorsque liquéfié, pour en faciliter le transport.

GNL Québec a annoncé qu’elle étudie présentement les possibilités de développer un

complexe industriel de liquéfaction du gaz naturel pour 2025 sur le site de Port Saguenay.

Pour ce faire, Énergie Saguenay procèdera à la construction d’infrastructure

d’entreposage, de liquéfaction, ainsi que des infrastructures maritimes, avec un

investissement requis pour la construction de ces installations qui est évalué à 7,2 milliards

de dollars US. En parallèle au projet d’Énergie Saguenay, celui-ci comprendrait la

construction d’un gazoduc depuis le nord-est de l’Ontario jusqu’à Saguenay par son

fournisseur en gaz naturel Gazoduq.

Pour sa part, le secteur des transports est l’une des grandes sources de GES et selon

plusieurs études publiques réalisées par différentes organisations, organismes,

environnementales et groupes spécialisés dans l’industrie gazière, ainsi que par nos

gouvernements fédéral et provincial, le secteur du transport représente au Québec un

total de 43 % des émissions de GES. Alors que l’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) et

du gaz naturel comprimé (GNC) dans ce secteur pourrait permettre une réduction de 25%

de ces émissions. (Source, Gaz Métro Solution Transport Sept. 2013)

Dans l’ensemble du secteur du transport, la répartition des sources de GES est illustrée à

la figure 1 ci-dessous.

Figure 1 - Répartition des sources de GES dans les différents secteurs du transport (Gaz Metro, solution transport sept. 2013)

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Intérêt et préoccupations envers le projet

Considérant que l’avancement de la technologie en rapport à l’utilisation de cette source

d’énergie est maintenant éprouvé, le marché du transport devient donc de premier ordre

pour l’utilisation du GNL, notamment dans les secteurs terrestres, maritimes et

ferroviaires. Mon mémoire est donc axé sur le marché du transport.

Le transport terrestre

Actuellement, le secteur du transport terrestre est en plein essor en ce qui concerne le

remplacement des moteurs carburant 100% au diesel, par des moteurs carburant au GNL

ou biocarburant ou autre technologie hybride. De plus, les utilisateurs du réseau de

transport terrestre démontrent un intérêt grandissant envers cette source d’énergie.

Actuellement, cette technologie est efficace pour des équipements circulant en zones

urbaines et périurbaines comme les bennes à ordures, les autobus de ville et scolaires, les

véhicules d’urgence ainsi que différentes classes de camions de livraisons locales. La

technologie est également efficace pour les grandes flottes ayant des parcours réguliers et

prédéfinis entre deux centres munis de stations de ravitaillement public ou privé comme

le transport entre Montréal et Ottawa, Montréal et Toronto, Montréal et Windsor, etc.

Pour bien visualiser l’ampleur actuelle de la situation, il importe de comprendre de quelle

façon se subdivisent les réseaux de transport ; les réseaux urbains, périurbains et

interurbains. La figure 2 suivante illustre ces trois zones.

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Figure 2 - Type de zones de transport terrestre

Sachant que pour les zones urbaines et périurbaines, les équipements qui fonctionnent

avec de l’énergie gazière n’ont pas de difficulté à avoir du carburant pour le remplissage

de leurs réservoirs. Toutefois, pour l’industrie du camionnage longue distance, cela est plus

complexe et différent des autres zones.

Trois causes sont à l’origine du fait que le transport interurbain lourd, sur de longues

distances, n’ait pas encore plus ou moins pris le virage GNL, bien que l’intérêt soit présent,

à savoir :

• Le manque de stations de ravitaillement.

• Le manque majeur d’entreprise de service d’entretien mécanique et la formation du

personnel à l’emploi des ateliers de réparation.

• La méconnaissance du carburant et des technologies disponibles, ainsi que l’omni

présence des lobbies du carburant fossile liquide qui freine l’entrée du carburant gazier

dans l’industrie du camionnage longue distance.

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Cependant, les carburants gaziers comme le GNL, le GNC, pourraient être la solution idéale

pour devenir le véritable carburant de transition avec d’autres technologies de

motorisation, soit hybrides, ou « bicarburant » afin de diminuer les GES dans le monde.

Pour information, consulter les trois articles ci-bas de la revue Transport Routier sur la

technologie de camion hybride de juin 2020, ainsi que l’article sur la disparition du pétrole,

elle aussi de la revue Transport routier, article de septembre 2020 pour nous aider dans

notre réflexion de transition énergétique.

https://www.transportroutier.ca/nouvelles/le-premier-camion-hybride-combinant-gaz-naturel-et-electricite-en-demonstration-au-canada/

https://www.transportroutier.ca/nouvelles/c-a-t-transport-met-en-service-un-tracteur-

au-gnc-equipe-dun-essieu-electrique-hyliion/

https://www.transportroutier.ca/nouvelles/le-diesel-et-le-petrole-seront-encore-la-pour-un-certain-temps-selon-un-analyste-de-lenergie/

Le transport maritime

Sachant que le transport maritime utilise déjà partiellement à ce jour le GNL et le GNC

comme source de carburant et que le secteur maritime contribue de façon non négligeable

aux émissions de GES dans l’atmosphère, sans compter que les impacts de la pollution de

l’eau par le pétrole, qui lui s’étend sur toutes les océans de la planète nous préoccupent.

C’est pour cette raison que l’Organisme maritime international (OMI) a dû instaurer de

nouvelles règlementations plus strictes en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ces

nouvelles règlementations ont imposé des changements radicaux dans l’industrie du

transport maritime.

Selon un article réalisé par Biogaz World, en 2017, « le gaz naturel liquéfié est devenu un

carburant marin très prometteur au Canada et dans le monde. À l’heure actuelle, le GNL

constitue l’une des meilleures alternatives pour les armateurs, de par ses atouts

environnementaux et ses avantages économiques importants » (Biogaz World, 2017).

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Sachant que, l’utilisation du GNL dans les transports maritimes permet de surpasser les

normes environnementales en termes de rejet atmosphérique et c’est exactement pour

cette raison que la tendance vers l’utilisation du GNL et du GNC dans le transport maritime

est accrue. La figure 4 ci-dessous montre bien cette tendance grandissante envers le

carburant GNL, dans le transport maritime.

Présentement, le GNL est toujours en pleine croissance et la demande est très importante.

Le Québec commence d’ailleurs à adopter cette technologie. En mai 2017, Énergir, le

Groupe Desgagné et le Port de Montréal annonçaient une première en terres québécoises

vers l’adoption d’un transport maritime plus propre : un nouveau système

d’approvisionnement en GNL pour le transport par voie marine (Energir, 2017). Ce

nouveau système d’approvisionnement permet aux bateaux de croisière, aux compagnies

de traversier, aux compagnies de transport (CMA CGM), aux navires de haute mer, aux

remorques marines et aux autres bateaux de travail de s’approvisionner en carburant et

donc, d’utiliser le GNL comme énergie.

De plus, les grands motoristes et équipementiers tels que Wärtsilä, Rolls-Royce, Caterpillar

Marine, Mitsubishi, Hitachi, Komatsu, possèdent l’expertise nécessaire et fournissent déjà

des engins en mode propulsion GNL (ou en mode bicarburant) aux constructeurs de

navires. Depuis plus d’une dizaine d’années, ces fournisseurs ont tous développé une

technologie d’équipement fiable carburant au GNL.

Figure 3 - Augmentation de l'utilisation du GNL dans le transport maritime, de 2000 à 2018 (Biogas World, 2017)

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Le transport ferroviaire

Le Québec en entier est sillonné par des milliers de kilomètres de voies ferrées permettant

le transport, à prix compétitif, de marchandises, de matières premières pour les industries,

de première, deuxième et troisième transformation, ainsi que pour le transport de

personnes, etc.

Aujourd’hui, les avancements technologiques en motorisation pour les locomotives

permettent de faire la transition et d’opérer des convois complets avec des moteurs à

propulsion GNL. L’une des premières compagnies à adopter la transition au Canada est le

Canadian national (CN), en 2014, avec sa nouvelle locomotive test à 3000 chevaux-vapeur,

alimentée avec un moteur fonctionnant à 90% au GNL.

Figure 5 – Deux locomotives du CN en test entre Edmonton et Fort Mc Murray qui fonctionne avec un mélange de GNL

et diésel (Railway age, sept.2014)

Cette locomotive test a permis de constater que le GNL représentait une ressource à faible

coût, permettant une capacité d’entreposage d’essence accrue (Guy Dixton, Kelly

Kryderman, 2014).

C’est pourquoi l’intérêt de l’utilisation de locomotive alimentée au GNL est de plus en plus

fort, d’autant plus que la technologie de motorisation est prête à aller de l’avant avec ce

type d’énergie.

L’industrie du transport ferroviaire a été très proactive et est toujours en pleine période

de test avec des locomotives qui utilisent le GNL comme carburant alternatif depuis le

début de la dernière décennie (BNSF, CN, CSX et autres). Certaines organisations

ferroviaires ont d’ores et déjà débuté leurs transitions ver le GNL (Alaska Railroad Corp.

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Florida East Coast, Burlington Northten et autres) avec la participation de motoriste

comme Caterpillar, General Electric’s et Westport et autres.

Le mouvement vers l’utilisation de carburant gazier tel que le GNL est donc solidement

amorcé dans l’industrie ferroviaire et est là pour demeurer.

Ma réflexion, commentaires et suggestions Pourquoi ne pas devenir cette région laboratoire !

Influence du projet

Prenant en considération que cette source d’énergie de transition sera omniprésente sur

une longue période, pourquoi ne pas en maximiser les retombées. De nombreuses

opportunités d’affaires, source de diversification économique et plus respectueuse de

l’environnement, pourraient être développées à partir de l’implantation de GNL Québec

pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Québec. Une réflexion en ce sens, reste à faire!

Pourquoi ne pourrions pas devenir un leader mondial dans l’utilisation et l’optimisation du

gaz naturel liquéfié? Pourquoi ne pourrions-nous pas devenir une région laboratoire test

sur la motorisation aux GNL et différente technologie de conversion alternative? Pourquoi

ne pourrions-nous pas devenir une région reconnue comme un centre de recherche en

environnement, dans l’utilisation des énergies de transition pour la diminution des GES et

cela dans les trois secteurs du transport ?

Mes réflexions et les discussions que j’ai eu avec des collègues de travail et des personnes

directement reliées à l’industrie du transport révèlent un potentiel d’opportunités

impressionnant.

Je vous partage une partie de ces réflexions dans le tableau ci-après en fonction des divers

types de transport. J’y ai intégré quelques commentaires et suggestions.

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Secteur de transport

Opportunités

Transport terrestre

Développer une filière de recherche spécialisée avec nos collèges et université pour la protection de l’environnement relié à l’industrie gazière.

Développer un centre québécois de recherche et développement lié à l’industrie gazière (CQRDG), avec de l’équipement de pointe, des équipes de chercheurs et agents de liaison qui feraient le lien entre le centre de recherche, les collèges et l’université. Ce centre pourrait aider les flottes de transporteurs, nos grands équipementiers ainsi que nos industriels régionaux, à comprendre les programmes d’aide gouvernementale et les dernières technologies reliées à l’industrie gazière.

Par exemple cette filière de recherche pourrait participer au développement de différentes technologies, comme pour la motorisation à carburant GNL des moteurs de 15 litres et plus.

Avec nos centres de formation professionnelle et nos collèges, développer de nouveaux programmes d’enseignement pour former des techniciens et mécaniciens pour l’entretien des unités qui utilisent le GNL pour leurs motorisations, ainsi que pour les réservoirs à carburant.

Mettre en place un centre de formation en mécanique industrielle pour l’entretien des véhicules qui carburent avec une motorisation gazière (GNL et GNC).

Devenir une région spécialisée pour la conversion des véhicules qui circulent dans les zones urbaines et périurbaines au Québec avec une motorisation gazière (GNL et GNC).

Former des spécialistes en implantation de stations de ravitaillement aux GNL et GNC. Faire de notre région un bassin incontournable d’expert installateur d’équipement pour les réseaux de distribution de GNL et GNC, public et/ou privé pour les transporteurs routiers.

Avons l’opportunité de faire du Saguenay-Lac-Saint-Jean une région laboratoire pour faires des tests routiers, cela aussi bien pour les constructeurs de camions, les motoristes et grands équipementiers.

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Secteur de transport

Opportunités

Transport maritime

Faire du Saguenay- Lac-Saint-Jean un pôle spécialisé en fabrication, adaptation, installation et en entretien d’équipements pour les réseaux des stations de distribution de GNL maritimes.

Créer des programmes de formation reliés aux équipements de stations de ravitaillement de GNL maritimes.

Mettre en place, une entité qui proposerait des solutions de logistique et service répondant à l’ensemble des besoins en termes de navires à propulsion GNL qui graviteront sur le Saguenay et le fleuve Saint-Laurent

Mettre en place une organisation qui pourrait offrir des opérations de soutage pour l’industrie maritime tels que : ▪ « Ship to ship » qui permettraient la livraison de GNL d’un bateau

à un autre; ▪ « Truck to ship » qui permettrait la livraison de GNL à partir d’un

camion jusqu’à un bateau sur une zone portuaire de Saguenay; ▪ « Multi truck to ship » qui permettrait la livraison de GNL à partir

de plusieurs camions simultanément et en série, vers un bateau ou un réservoir.

Mettre en place, une organisation, afin d’offrir un support aux entreprises régionales qui utilisent le plus les voies maritimes, afin de les encourager à discuter avec leurs transporteurs maritimes sur la présence d’une nouvelle station de ravitaillement saguenéenne et à convertir leur flotte maritime au GNL.

Transport ferroviaire

(étudié)

Créer des programmes de formation reliés aux équipements de stations de ravitaillement de GNL ferroviaire.

Faire du Saguenay- Lac-Saint-Jean un installateur d’équipement pour les réseaux de distribution de GNL pour le secteur ferroviaire (réservoirs mobiles sur rail).

Création d’entreprises d’entretien, d’adaptation et de fabrication sous licence d’équipement et réservoirs de ravitaillement de GNL ainsi que pour les locomotives.

Tableau 6 - Opportunités du GNL au Saguenay-Lac-Saint-Jean dans le secteur du transport

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Projet acceptable

Je crois fermement que le projet de GNL Québec, représente un des projets les plus

porteurs de diversification économique, de transition énergétique et environnementale,

une opportunité exceptionnelle pour notre région.

Nos gouvernements fédéraux et provinciaux nous proposent de faire une transformation

majeure du portrait énergétique dans l’ensemble du Canada, avec des plans d’action et

une politique énergétique 2030 en matière de lutte contre les changements climatiques.

Les trois secteurs du transport cités précédemment ont vraiment besoin de se départir de

sa dépendance aux combustibles fossiles liquides et plus polluants. Plusieurs organisations

sont à la recherche active de solution pour réduire les émissions de GES associées au

transport. L’utilisation du GNL comme énergie de transition est une occasion et option qui

pourrait pallier ce problème environnemental présentement.

Conclusion

Et pourquoi ne pas en profiter pour tirer notre épingle du jeu et nous positionner

positivement dans un projet aussi important pour nous tous et devenir cette région

modèle qui travaille avec tous les intervenants mondiaux, toutes énergies confondues et

participer à cette future transition énergétique et environnementale pour diminuer les gaz

à effet de serre. Pourquoi ne pas offrir finalement à nos enfants une opportunité de

participer à cette transition progressive et planétaire pour leur bien et celui de tous.

En terminant…

Ne serait-il pas temps de donner un coup de pouce à cette province du CANADA, qui nous

a aidé avec la péréquation pendant des années et qui éprouve des difficultés financières

maintenant?

Pourvu que tous les conduits qui raccordent nos provinces répondent aux normes les plus

strictes de l’industries et protègent notre environnement, notre bien le plus précieux, cela

pour le futur de nos enfants…

ET POURQUOI ne PAS Y RÊVER… !

Meilleures salutations

_________________________ Dany St Pierre (Saint-Ludger-de-Milot)