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MODULE N°5 1 © École de Somatothérapies et de Sophrologie Appliquées.

MODULE N° 5

COMMENT OPTIMISER SA PERSONNALITE GRACE A LA SOPHROLOGIE ?

INTRODUCTION AU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL.

Définir le développement personnel n’est pas simple car ce concept revêt une multitude d’approches ayant toutes un ensemble de points communs: Développement personnel, accomplissement de soi, réalisation personnelle, affirmation de soi sont un ensemble d’expression qui s’orientent vers le même objectif:

• Devenir ce que l’on voudrait être, • Actualiser son potentiel.

On pourrait définir le développement personnel en le présentant comme: L’ensemble des processus psychologiques qui permettent à l’être humain de satisfaire son besoin d’accomplissement. En 1972, Abraham MASLOW, hiérarchise les besoins humains sous forme de pyramide. A sa base, il place les besoins de survies, puis les besoins de reconnaissance affective et sociale, pour aboutir à son sommet au besoin d’accomplissement de soi. Pour lui, une fois les besoins fondamentaux satisfaits, l’homme cherche à donner un sens à sa vie par l’accomplissement de son potentiel. Le but de cet exposé est de situer le développement personnel dans son contexte, dans ses significations, dans ses méthodes et ses buts. Ainsi cela permettra de mettre en évidence ce que l’on peut attendre de toute démarche de développement personnel en termes d’apprentissages et d’acquisition de compétences. On évoquera également l’influence de l’enseignant: Il joue un rôle de premier ordre pour guider la personne vers ses objectifs de développement.

1. DÉFINIR LE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL: Le développement personnel est l’ensemble des proce ssus psychologiques qui entre en jeu pour permettre de satisfaire le be soin d’accomplissement de l’être humain. Il commence dès la naissance par l’apprentissage et la gestion des rapports entre le monde intérieur et le monde extérieur. C’est au cours des premières expériences que les premières références se forgent constituant autant de « raccourcis cognitifs » dont l’action va favoriser ou au contraire ralentir; voire inhiber le développement de la personne.


Les processus de développement personnel sont constitués d’expériences organisatrices de sens qui déterminent notre comportement actuel. Le développement personnel apparaît donc comme une sorte d’enchaînement d’expériences dont chacune tisse un lien de sens qui détermine les autres. C’est ainsi que se constituent les références, les points de repère qui forment autant de généralisations à partir desquelles l’individu organise ses perceptions, ses réponses et s’adapte au monde extérieur. Ainsi, satisfaire son besoin d’accomplissement permet à l’individu d’être en harmonie avec ses représentations de soi et du monde. Il s’agit en quelque sorte d’un besoin vital au plan psychologique et social, car s’il n’est pas atteint, il en va de l’identité même de la personne. L’objectif du développement personnel permet d’actualiser son potentiel, de gérer harmonieusement l’interaction entre soi et le monde extérieur. Cela passe par un recadrage de certaines références et l’intégration d’autres dimension de la pensée dans la compréhension des expériences individuelles et collectives.

2. LES AVANTAGES A S’ENGAGER DANS UN PROCESSUS DE CHANGEMENT: Ce qu’il y a à gagner dans la démarche de développement personnel se résume essentiellement dans l’acquisition d’une meilleure connaissance de soi et une meilleure gestion de l’interaction entre soi et le reste du monde. Cette ouverture au monde se fait par un travail psychologique qui élargit le champ de la conscience en rendant accessible des zones d’action auparavant bloquées par d’importants préjugés. Bien se connaître c’est admettre ses contradictions et établir une communication positive entre soi et le monde extérieur. Faire bon usage de soi, c’est être conscient des ses qualités, ses défauts, ses aptitudes. Le développement personnel cherche à établir de nouvelles règles du jeu, et à aider la personne à exercer des choix réels fondés sur la connaissance et la gestion de soi, au lieu de mettre son énergie à se combattre. En fait, chaque être humain se développe, mais seuls certains s’accomplissent. Beaucoup de gens renoncent à leur épanouissement, se limitent car ils y trouve certains avantages: La crainte de l’inconnu les conduit à limiter leur représentation du monde à quelques points de repère entre lesquels, ils tentent de gérer cette réduction. A l’intérieur de ces limites, la personne vit en permanence soumise aux événements extérieurs, car sa représentation de soi ne l’autorise pas à agir autrement. Cette ignorance n’est pas sans avantages car il est parfois réconfortant de vivre dans un univers limité.


Cependant, ce relatif confort comporte un degré important d’insatisfaction car la personne ne peut ni s’identifier à un « héros » que valorise la culture, ni se sentir responsable de son destin. Cette incapacité à gérer son interaction avec le monde extérieur se fonde sur un manque de connaissance de soi et surtout sur un rapport avec soi-même inadapté.

3. QUELS SONT LES FREINS A L’ACCOMPLISSEMENT DE SOI ? Sur la voie de l’accomplissement les embûches ne manquent pas. Mais qu’est ce qui empêche une personne d’accéder au désir d’épanouissement ? Ce ne sont pas les appartenances culturelles et sociales, les aptitudes physiques et intellectuelles qui empêchent les gens de s’accomplir, seulement leur croyances et leurs représentations, qui viennent s’inscrire dans des contextes de difficultés diverses. L’impossibilité de se reconnaître comme appartenant à un groupe social, la privation culturelle forment la toile de fond des représentations et croyances négatives qui empêche l’individu d’accéder au désir d’accomplissement. Les croyances et représentations sont des généralisations que la personne construit au cours de ses expériences. Elles constituent la base et le lien logique de tous les choix et comportement de l’individu. Il existe plusieurs croyances qui viennent interdire à la personne d’accéder au désir d’accomplissement. Elles proviennent généralement d’expériences de référence ayant contribué à réduire les représentations positives du monde extérieur et à appauvrir celles qui concernent les potentiels de la personne. Ces croyances sont le plus souvent inconscientes, elles se manifestent dans les comportements, et, à leur tour, ceux-ci les renforcent: L’attitude d’échec en est un exemple, elle correspond à la croyance d’incapacité. Pourtant, si l’on examine de plus près les mécanismes de l’échec, on s’aperçoit qu’il suffirait de changer de démarche pour qu’elle se transforme en succès. Tous les êtres possèdent des limites à leurs compétences. Toutefois, certains arrivent à atteindre leurs objectifs essentiellement parce qu’ils sont persuadés d’en être capables, tandis que d’autres n’osent même pas rêver tant ils se sentent dans l’incapacité de les atteindre. Exemple : l’échec scolaire. La personne qui gère sa vie en fonction de croyances négatives agit comme si, inconsciemment, elle recherchait des occasions de se prouver qu’elle a raison de se conduire ainsi.


4. COMMENT SE DÉCLENCHE LE BESOIN DE S’ACCOMPLIR ? A l’évidence, il existe des moments où toute personne ne se trouve confrontée à des expériences qui provoquent des réflexions, voire une remise en cause de certitudes qu’elle utilisait jusqu’alors. S’engager dans une démarche de développement personnel représente une décision importante, qui apparaît comme une étape indispensable. Souvent, les phases critiques de la vie servent de point de départ dans l’engagement d’une démarche de développement personnel. Ces phases critiques de la vie se caractérisent par des sentiments d’insatisfaction, de frustration, un intense désir de changer, une volonté de donner un nouvel élan à sa vie mais un manque de moyen d’y parvenir. Pour y arriver, on doit avoir le sentiment que le but est à sa portée, même si les expériences traversées sont négatives. Il s’agit en fait, d’une intuition qui se révèle en nous, intuition qui nous pousse à trouver en nous les ressources dont on a besoin. C’est donc souvent un subtil mélange d’espoir et de malaise qui pousse la personne à s’engager dans un processus de développement personnel.

5. LE PROCESSUS DE CHANGEMENT: UN CONTRAT AVEC SOI-MÊME. Le changement aboutit à l’élargissement de nos compétences: Notre champ d’action s’élargit, et d’avantage de possibilités d’expression s’offrent à nous. Ce changement provoque un réajustement de nos croyances, il nous recadre. Cependant, plusieurs conditions sont nécessaires pour que le changement se produise. Nous pouvons citer 4 grands principes: 1. Le principe d’accord: s’applique a plusieurs niveaux. L’accord nécessaire avec soi-

même, et celui avec les moyens d’y arriver. 2. le principe de pertinence: requiert que l’objectif du changement soit compatible

avec l’écologie de la personne, c’est à dire en accord avec sa personnalité. 3. Le principe de congruence: il s’applique avec celui qui guide le changement.

L’animateur doit développer avec son élève une alliance constructive. 4. Le principe d’expérience: requiert que la personne puisse actualiser son

changement car nous sommes certains d’être capable d’atteindre un objectif qu’ à partir de l’instant où nous avons pu rentrer dans l’action. Tant qu’il n’y a pas d’actualisation, le changement appartient au domaine du possible et non du réel.

La décision qui consiste à vouloir changer nécessite la maturation du projet d’accomplissement. La personne sait qu’elle doit changer sa vision du monde pour pouvoir progresser sur une voie qui corresponde à ses attentes.


C’est à partir du moment où l’accord est réalisé en soi que la personne peut réellement se mettre à rechercher la voie d’accomplissement. Il est difficile de vouloir changer sans avoir défini au préalable son objectif. il est nécessaire d’être en accord avec soi-même à propos de l’objectif, de se le représenter dans un contexte, et de s’orienter vers la quête des moyens. De même, tant que le présent est assez confortable pour que la personne s’en accommode, elle n’a aucune raison de vouloir changer. C’est l’attrait du futur qui scelle le contrat de changement et qui engage réellement la personne dans sa recherche. Dès l’instant où le contrat conscient s’est mis en place, reste à résoudre la question des moyens du développement personnel. Il s’agit d’une phase importante où la personne va devoir accepter l’aide et l’expérience de quelqu’un d’autre. Pour cela, un faut choisir un guide qui sache mettre en place une alliance constructive et positive. Cette alliance s’établira dans un climat de confiance.

6. DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ET THÉRAPIE: LES DIFFÉRENCES. Souvent, les frontières entre développement personnel et psychothérapie paraissent imprécises. Il arrive, en effet, que les mêmes techniques puissent être utilisées en thérapie comme en développement personnel. Cependant on peut considérer que le développement personnel peut s’établir d’une façon plus propice après une psychothérapie. Les points communs qui se manifestent entre les approches de développement personnel et les approches psychothérapiques se réfèrent à la gestion de soi et à la relation avec l’environnement. Au cours des processus de développement personnel ou de psychothérapie, se produit une acquisition de connaissance et de compétences. Cela constitue un second point communaux deux approches car on peut les considérer toutes deux comme des parcours d’apprentissage. Certaines approches utilisées en développement personnel prennent leur racines dans l’observation des psychothérapie, c’est le cas notamment de la PNL. et de l’analyse transactionnelle. La sophrologie, elle aussi, est utilisée autant en développement personnel qu’en thérapie.


7. APPRENTISSAGES NÉCESSAIRES A LA DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL: La démarche de développement personnel revêt un aspect didactique car la personne acquiert des connaissances, des compétences en terme de compréhension de soi, et d’adaptation à l’environnement. Les objectifs d’accomplissement que la personne cherche à atteindre passent par l’intégration de différents apprentissages. Il s’agit de garder à l’esprit que la démarche de développement personnel offre les moyens d’atteindre un équilibre en soi à partir duquel il devient possible de faire des choix adaptés et de réaliser ses potentiels. Les apprentissages indispensables comprennent donc les points sans lesquels la personne ne peut progresser vers ses buts. Ces points sont les suivants: Vaincre la peur : A la base de nombreuses difficultés personnelles et relationnelles existe une peur. Celle-ci traduit l’existence d’une croyance en la dangerosité attribuée à certains de ses propres comportements ainsi qu’au monde extérieur.. Cette peur est le plus souvent inconsciente, et se traduit par des comportements spécifiques et une limitation plus ou moins importante du champ d’action. Souvent, ces comportement se traduise par une fuite ou de l’agressivité. Avoir peur de ses émotions, c’est craindre une partie de soi-même. Vaincre ses peurs représente une condition préalable à toute évolution du travail sur soi, ce n’est qu’à partir du moment où la personne se sent suffisamment en confiance qu’elle commence à explorer.

Accepter le débat, apprendre à apprendre: Lorsque la confiance est établie, il reste encore à accepter le débat. Il faut établir un dialogue avec l’autre sans douter systématiquement de soi. Les stratégies spécifiques d’un apprentissage sont les suivantes: recueil des information classement connexions avec les précédents acquis appropriation du savoir mémorisation actualisation Utiliser ses apprentissages et prendre son envol: Le développement personnel passe par l’appropriation de son autonomie. Il est indispensable d’être capable de savoir se dispenser des autres, surtout si on veut ensuite leur venir en aide ou même simplement communiquer de façon équilibrée. Tant qu’on a pas acquis l’indépendance vis à vis des autres, et le plus souvent d’un seul autre (parent, conjoint, ami..), on tend à instaurer avec tous ceux qu’on rencontre une relation de dépendance, semblable à celle dans laquelle on évolue. Si l’on veut aider les autres, on ne le fait vraiment qu’en transmettant ses modèles positifs: se connaître sans se mentir, accepter le débat, apprendre, découvrir, actualiser ses apprentissages, être autonome, oser prendre son envol.


Accepter ses apprentissages: comme nous avons tendance à aller vers ce qui est agréable, les premiers succès dans l’actualisation des apprentissages sont suivis d’autres. C’est là qu’une nouvelle étape commence qui consiste à accepter ses compétences et à les intégrer dans ses attitudes. Lorsqu’une situation nouvelle se présente, il s’agit d’être capable de l’évaluer, non pas avec les anciennes valeurs, mais avec leur nouvelle version incluant les compétences acquises. Accepter ses compétences, c’est être capable d’évaluer objectivement ses possibilités. Ainsi, face à un objectif, les critères de faisabilité psychologiques changent. Accéder à la perception de la transcendance de l’être: L’aboutissement à cette transcendance c’est la capacité à se représenter en tant qu’élément faisant partie d’un ensemble plus grand et plus puissant que soi. Pour cela, il est indispensable d’avoir résolu un certain nombre de problèmes avant de pouvoir se révéler dans une dimension élargie de ses perceptions et de son champ de conscience.

LA PERSONNALITE

1. INTRODUCTION

•Le terme "Personnalité" est très employé en psychol ogie actuellement. Ce que représente la personnalité, c'est la notion de l'unité intégrative d'un individu, avec tout l'ensemble de ses caractéristiques différentielles permanentes: ➤L'intelligence, le caractère, le tempérament, les aptitudes.

•Selon SHELDON: "La personnalité est l'organisation dynamique des aspects cognitifs, affectifs, conatifs, physiologiques et morphologiques d'un individu. ➤La personnalité est donc la totalité psychologique qui caractérise un individu en particulier.

2. LES TROIS ASPECTS DE LA PERSONNALITE

• 1. Le caractère: ➤ C'est l'ensemble des dispositions psychologiques qui pousse un individu à

atteindre un objectif. ➤ Le caractère représente la maîtrise de soi et la fermeté dans l'action.

• 2. Le tempérament: ➤ Il détermine l'aspect formel de la conduite, c'est à dire la manière d'agir et de

réagir. ➤ Il est dépendant de l'intensité des émotions. ➤ Il est la façon dont un individu va utiliser les éléments de sa personnalité pour

atteindre un but.


• 3. Les aptitudes: ➤ C'est une disposition physique et psychique grâce à laquelle un individu a de la

facilité pour une tâche. ➤ Cette aptitude est dépendante d'un schème d'assimilation préexistant et de

l'exercice. ➤ Elles représente l'ensemble de nos apprentissages.

3. LES MOYENS D’INVESTIGATION

• 1. Les tests projectifs

• 2. Les tests de personnalité différentielle

• 3. L'observation directe

• 4. L'anamnèse

• 5. L'histoire de vie

• 6. Les échelles d'observation

• 7. Les questionnaires

• 8. Les situations expérimentales

•Par ces différents moyens d'investigation, on attei nt l'un ou l'autre des trois aspects de la personnalité: ➤Les tests de rendement renseignent sur les aptitudes ➤Les méthodes projectives font ressortir le tempérament et les traits de caractère.

4. LES FACTEURS N.E.C.

●Le facteur C. témoigne de la force du MOI à réagir dans les situations de "conflit".

●Ainsi CATTEL (1956) distingue: »Les individus C+: –affectivement stables –pas de symptômes névrotiques –moi fort –stables, affirmés, maître de soi »Les individus C-: –Insatisfaits, émotifs –symptômes névrotiques –moi faible –changeants, impatients, hypocondriaques


●Les facteurs N.E.: Le premier qualifié de "névrosisme " dénote un manque général d'intégration de la personnalité et une difficulté d'adaptation à l'effort en général. »Le second facteur oppose des symptômes qualifiés de "dystymiques " à des symptômes qualifiés d'hystériques". L'extraversion au sens de JUNG est une prédominance de la projection de la libido sur les objets extérieurs. L'introversion est un retrait d'intérêt du monde extérieur qui se caractérise par une intériorisation de la libido qui s'investit sur le sujet. Le névrosisme désigne l'hyper-réaction émotionnelle et la prédisposition aux troubles de l'humeur sous l'effet du stress.

CONCLUSION Toutes les définitions de la personnalité reprennent l'idée d'une organisation dynamique des différents éléments qui la composent. Ainsi pour GUILDORF, la personnalité doit être définie comme " modèle unique " se composant de différents traits qui forment une " totalité ".

•Pour comprendre la complexité de la personnalité, t rois idées sont à retenir: 1. L'unité: l'homme est un tout et doit être considéré comme tel. 2. L'unicité: Il est unique, personne ne lui ressemble. Il est doté d'une individualité

propre. 3. L'intégration: Chaque élément constitutif de la personnalité s'intègre au vécu d'un

individu et donne une coloration particulière à ses comportements. L'intégration des expériences vécues pour parvenir à l'unité de la personnalité se fait, dans la plupart des cas, selon un style de réaction propre à chacun tout au long de sa vie et qui est, sans doute la marque d'une personnalité globale et unique. La personnalité se présente comme un tout qui peut être perçu et étudié sous différents aspects à condition d'en reconstituer la synthèse en mettant l'accent sur l'importance de l'environnement et des interactions psychosociales au niveau de l'individu. Le but d'un test de personnalité est pour celui qui le passe d'apprendre à connaître quelles sont ses aptitudes et ses potentialités par rapport à une population d'étalonnage. Un test, quel qu’il soit, ne doit pas être utilisé isolément, mais intégré dans un examen avec d'autres épreuves qui mesurent d'autres caractéristiques sous un angle différent.

Ainsi, la multiplication des méthodes et des critèr es a pour but d'augmenter la validité et l'objectivité. Un grand nombre de gens ont des idées toutes faites sur l'examen psychologique. le plus souvent ces idées sont défavorables et acquises par la lecture des journaux; ces dernier donnant de la psychologie une image dénigrée.


En fait, les tests sont des outils utiles et limités. Ils permettent d'obtenir néanmoins une impression générale du comportement. C'est une oeuvre de compromis, jamais entièrement satisfaisante. L'utilisation des tests doit être considérée comme une standardisation de l'entretien (entretien clinique, entretien de motivation, entretien de recrutement...) Il ne doit être utilisé qu’en liaison avec celui-ci. L'entretien, une fois le calibrage opéré, permettra d'éclairer et d'approcher certaines réponses obtenues.

OPTIMISEZ VOTRE PERSONNALITE GRACE A UNE MEILLEURE ESTIME DE SOI

1. LES QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ Prenez quelques instants pour réfléchir sur les trois séries de questions qui suivent. Les réponses que vous leur apporterez fourniront autant de bonnes indications sur l'estime que vous vous portez:

PREMIERE SERIE

Qui suis-je?

Quels sont mes qualités et mes défauts?

De quoi suis-je capable?

Quels sont mes réussites et mes échecs?

Quelle est ma valeur à mes yeux?

Quelle est ma valeur aux yeux de mes proches?

DEUXIEME SERIE Est-ce que je me vois comme une personne qui mérite la sympathie, l'affection, l'amour des autres ou au contraire, je doute souvent de mes capacités à être apprécié et aimé?

Est-ce que je conduis ma vie comme je le souhaite? Est-ce que mes actes sont en accord avec mes désirs et mes opinions, ou est-ce que, au contraire, je souffre du fossé entre ce que je voudrais être et ce que je suis?


TROISIEME SERIE

Quand, pour la dernière fois me suis-je senti déçu de moi-même, mécontent, triste?

Quand me suis-je senti fier de moi, satisfait, heureux?

2. DEFINITION

● En réalité, l'estime de soi repose sur 3 "ingrédients": » la confiance en soi » la vision de soi » l'amour de soi

● Le bon dosage de chacune de ces trois composantes est indispensable à l'obtention d'une estime de soi harmonieuse.

L'AMOUR DE SOI On sait aujourd'hui que l'amour de soi dépend en grande partie de l'amour que notre famille nous a prodigué quand nous étions enfant et des "nourritures affectives" qui nous ont été prodiguées. LA VISION DE SOI L'évaluation que l'on fait de ses qualités et de ses défauts est le deuxième pilier de l'estime de soi. L'important n'est pas la réalité des choses, mais la conviction que l'on a d'être porteur de qualités ou de défauts, de potentialités ou de limitations. LA CONFIANCE EN SOI la confiance en soi s'applique surtout à nos actes. Etre confiant c'est penser que l'on est capable d'agir de manière adéquate dans les situations importantes.

●Ces trois composantes de l'estime de soi entretienn ent généralement des liens d'interdépendance: L’amour de soi (se respecter quoi qu'il advienne, écouter ses besoins et ses aspirations) facilite une vision positive de soi (croire en ses capacités, se projeter dans l'avenir) qui, à son tour, influence favorablement la confiance en soi (agir sans crainte excessive de l'échec et du jugement d'autrui).


LES VISAGES QUOTIDIENS DE L’ESTIME DE SOI TERMES DESCRIPTION INTERET DU CONCEPT Avoir confiance en soi Croire en ses capacités à

agir efficacement Soulignez l’importance des rapports entre l’action et l’estime de soi

Etre content et satisfait de soi

Se satisfaire de ses actes Sans estime de soi, même les succès ne sont pas vécus comme tels

Etre sûr de soi Prendre des décisions, persévérer dans ses chois

Rappelle qu’une bonne estime de soi est associée à une stabilité de décision

Etre sûr de soi Ne pas douter de ses compétences et points forts quelque soit le contexte

Une bonne estime de soi permet d’exprimer ce que l’on est en toutes circonstances

Amour de soi Se porter de la bienveillance, être satisfait de soi

Rappelle le composante affective de l’estime de soi

Amour-propre Avoir un sentiment de sa dignité

L’estime de soi souffre des critiques

Connaissance de soi Pouvoir de décrire et s’analyser de manière précise

Il est important de savoir qui on est pour s’estimer

Affirmation de soi Défendre ses points de vue et ses intérêts face aux autres

L’estime de soi nécessite parfois de défendre son territoire

Acceptation de soi Intégrer ses qualités et ses défauts pour arriver à une image satisfaisante de soi

Avoir des défauts n’empêche pas d’avoir une bonne estime de soi

Croire en soi Supporter les traversées du désert

Parfois l’estime de soi ne se nourrit pas de succès mais de convictions et d’une vision de soi

Avoir une haute idée de soi Etre convaincu de pouvoir accéder à des objectifs élevés

Ambition

Etre fier de soi Augmenter son sentiment de valeur personnelle à la suite d’un succès

L’estime de soi a besoin d’être nourrie par des réussites


3. LES NOURRITURES DE L'ESTIME DE SOI

● Sentiment d'être aimé + Sentiment d'être compétent. = BONNE ESTIME DE SOI

● plus on s'estime, mieux on agit: on prend des décisions et l'on s'y tient.

● C'est ce double mouvement, axé sur: » le choix, » la prise de décision » et sa mise en œuvre

qui détermine le niveau d'estime de soi.

LES PILIERS DE L’ESTIME DE SOI AMOUR DE SOI VISION DE SOI CONFIANCE EN

SOI

ORIGINES Qualité et cohérence des « nourritures affectives » reçues par l’enfant.

Attentes, projets et projections des parents sur l’enfant

Apprentissage des règles de l’action : oser, persévérer, accepter les échecs

BENEFICES Stabilités affectives, relations épanouissantes avec les autres ; résistance aux critiques ou au rejet.

Ambitions et projets que l’on tente de réaliser, résistance aux obstacles et aux contretemps.

Action au quotidien faciles et rapides

CONSEQUENCES EN CAS DE MANQUE

Doute sur ses capacités à être apprécié par les autres ; conviction de ne pas être à la hauteur, image de soi médiocre, même en cas de réussite

Manque d’audace dans ses choix existentiels, conformisme, dépendance aux avis d’autrui, peu de persévérance dans ses choix personnels

Inhibitions, hésitations, abandon, manque de persévérance ;


4. LES AVANTAGES D'UNE BASSE ESTIME DE SOI

● 1. ETRE ACCEPTE PAR LES AUTRES: ne pas décevoir pour être aimé et ne pas être rejeté

● 2. ACCEPTER DE TENIR COMPTE DES CONSEILS DES AUTRES: ce qui dans certains cas améliorent leurs performances

● 3. CULTIVER LA MODESTIE COMME VERTU CIVIQUE: rester simple, laisser la place à l'autre, ne pas prendre de risques...

● 4. CULTIVER L'HUMILITE: afin de ne pas souffrir d'un sentiment de culpabilité trop fort. (Vertu religieuse).

5. LES INCONVENIENTS D'UNE HAUTE ESTIME DE SOI

● Trop de confiance peut conduire à la suffisance.

● Il arrive qu'il y ait une confusion entre la persévérance et l'obstination afin de ne pas perdre face.

● Une trop haute estime de soi peut conduire à des prises de risques excessifs.

L’ENGAGEMENT DANS L’ACTION

BASSE ESTIME DE SOI HAUTE ESTIME DE SOI Prises de décisions laborieuses ou différées

Prises de décisions plus faciles

Souvent inquiets des conséquences de leurs choix

Agissent aussi efficacement que possible pour faire réussir leurs choix

Tiennent parfois trop compte de l’entourage dans leurs prises de décisions

Tiennent volontiers compte d’eux-mêmes dans leurs prises de décisions

Renoncent vite en cas de difficulté dans leurs décisions personnelles

Capables de persévérer dans leurs décisions personnelles malgré les difficultés

Subissent parfois des situations dictées par l’environnement

Se dégagent des situations dictées par l’environnement s’ils les perçoivent comme contraires à leurs intérêts

INCONVENIENTS : Parfois hésitants ou conventionnels

AVANTAGES : Peuvent être novateurs

AVANTAGES : Comportements prudents et réfléchis, patients

INCONVENIENTS : Parfois trop sensibles à leurs intérêts à court terme.


LA PREVENTION DE L’ECHEC

BASSE ESTIME DE SOI HAUTE ESTIME DE SOI Sur le coup réagissent émotionnellement à l’échec

Sur le coup réagissent émotionnellement à l’échec

L’échec laisse une trace émotionnelle durable

L’échec laisse peu de cicatrices émotionnelles

S’effondrent s’ils sont critiqués sur les points où ils pensent être compétents

Peuvent résister à des critiques sur des points sensibles, ou s’en défendre énergiquement

Recherchent les informations négatives sur eux-mêmes

Recherchent peu les informations négatives sur eux-mêmes

Se justifient après un échec Ne se sentent pas obligés de se justifier après un échec

Après un éches, se comparent avec les plus forts

Après un échec se disent que beaucoup d’autres auraient échoué à leur place

Se sentent rejetés si critiqués Ne se sentent pas rejetés si critiqués Forte anxiété d’évaluation par autrui Faible anxiété d’évaluation par autrui INCONVENIENTS : Par rapport à la critique, souffrance durable et quelquefois excessive, et anxiété anticipée

AVANTAGES : Résilience et résistance à l’adversité

AVANTAGES : Motivation à ne pas échouer, capacité d’écoute des avis critiques

INCONVENIENTS : Peuvent ne pas assez tenir compte des critiques

5. D'OU VIENT L'ESTIME DE SOI ?

● L'origine de l'estime de soi débute dès l'enfance lorsque nous essayons de faire notre place dans le monde qui nous entoure.

● Cette estime de soi est conditionnée par l'attitude de nos parents à notre égard.

● Un regard valorisant de la par de nos parents donnera une estime de soi plus haute à l'âge adulte.

● A l'âge adulte le sentiment de sécurité apporté par les interactions relationnelles viendra renforcer l'estime de soi.

Celle-ci est conditionnée par l'image que nous renvoyons de nous-même aux autres et par la façon dont nous sommes perçus par autrui. L'estime de soi est renforcée par les différentes actions que nous menons au cours de notre vie, surtout si nous savons y reconnaître le regard positif des autres, lequel vient, à son tour, renforcer l'image positive que nous avons de nous-même.


7. LES SYMPTOMES DE L'ESTIME DE SOI 1. LA DEPRESSION: Face aux épreuves de la vie, nous courons tous le risque de faire une dépression. Mais ce risque varie selon l'estime de soi: Les sujets à basse estime de soi, dont les états d'âmes sont constamment négatifs et les efforts pour s'en sortir faibles, s'exposent au développement d'une humeur dépressive. Les individus à haute estime de soi, dont les efforts sont permanents pour maintenir leur image, finissent parfois par s'épuiser moralement.

2. LES COMPLEXES: » la dysmorphophobie

3. L'ALCOOLISME:

4. LES TRAUMATISMES PSYCHOLOGIQUES: » les victimes d'agression » les parents "toxiques"

– les contrôleurs intrusifs – les alcooliques – les abuseurs verbaux – les abuseurs physiques – les abuseurs sexuels

L’ART DE SE PROTEGER DES COMPLIMENTS STRATEGIE PHRASE TYPE

Limiter son rôle dans la performance « Mais non , je n’ai aucun mérite… »

Généraliser la performance « N’importe qui aurait fait autant à ma place »

Répondre par un compliment « Vous aussi, vous vous en sortez très bien »

Dévaloriser sa performance « Ce n’est pas vraiment grand chose… »


LES MECANISMES DE DEFENSE UTILISES MECANISMES DE DEFENSE FONCTION DANS LE MAINTIEN DE L’ESTIME

DE SOI :

L’évitement, le retrait Echapper aux risques d’échec Le déni Refuser d’admettre les problèmes La projection Attribuer ses sentiments négatifs aux autres Les fantasmes, la rêverie Imaginer sa réussite au lieu de la construire

La rationalisation Reconnaître les problèmes, mais leur attribuer des causes évitant une remise en question

La compensation Fuire un sentiment d’infériorité en s’investissant dans d’autres domaines

CONCLUSION S'EPANOUIR C'EST RETROUVER SON ESTIME DE SOI. Pour le meilleur et pour le pire, l'estime de soi est impliquée dans de nombreuses dimensions de notre vie. Elle ne peut tout expliquer, mais elle éclaire beaucoup de nos motivations.

LES METHODES :

SOPHRO-PERSONNALITE Vous ressentez les points d’appui de votre corps sur la surface sur laquelle il repose. Votre tête est bien soutenue. Votre dos est bien encastré au niveau de la colonne vertébrale, des omoplates, des reins. Percevez les points d’appui de vos fessiers, de vos cuisses, de vos mollets, de vos talons. Percevez les points d’appui de vos bras au niveau des coudes, des avant-bras, des mains, des poignets. Vous laissez de côté toutes les distractions extérieures et vous vous laissez envahir par cette musique relaxante. Lentement, progressivement, laissez votre corps devenir lourd, de plus en plus lourd... Vous vous laissez envahir par cette musique de relaxation, elle vous met déjà en condition pour obtenir, bientôt, une grande détente musculaire. Laissez venir sur votre écran mental des images agréables, des images positives qui puissent susciter en vous la détente, la relaxation, la sérénité. Ces images s’imposent à vous


spontanément. Détendez-vous et donnez-vous la permission de vous abandonner au plaisir de ce relâchement. Je vous propose de porter votre attention sur votre respiration. Et nous allons faire un exercice respiratoire qui va accentuer votre détente. Vous aller inspirer pendant 6 secondes, retenir l’air pendant 15 secondes et expirer sur 12 secondes. Nous allons commencer : 1.2.3.4.5.6. retenez l’air pendant 15 secondes : 1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.13.14.15. Expirez profondément sur 12 secondes : 1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12. Laissez maintenant votre respiration reprendre son rythme normal. Observez les sensations cependant que votre respiration reprend son rythme normal. (Faire l’exercice 3 fois) Vous aller maintenant relâcher progressivement toutes les parties de votre corps en commençant par le visage. Vous aller faire votre sophronisation. Vous portez votre attention sur votre front. Relâchez votre front que vous rendez lisse en supprimant les rides d’expression. Relâchez vos yeux, les muscles autour des yeux, derrière les yeux. Laissez vos paupières retomber lourdement comme si vous alliez vous endormir. Relâchez vos joues. La face externe de vos joues en rapport avec votre visage, la face interne en relation avec votre bouche. Relâchez l’espace à l’intérieur de votre bouche et laissez retomber légèrement votre menton. Puis vous abandonnez lourdement vos épaules. Votre nuque. A partir de vos épaules, vous relâchez les muscles de vos bras, les ligaments de vos coudes que vous voyez souples, déliés. Les avant bras, les poignets, les ligaments de vos poignets, les mains jusqu’au bout des ongles. Ressentez les énergies usées se dissiper au travers de la pulpe de vos doigts. Accentuez le relâchement de votre nuque, de votre thorax en laissant aller votre respiration. Sentez l’air qui pénètre votre corps. Et vivez cet air dans votre poitrine. Mais aussi dans votre corps tout entier. Votre cœur s’apaise, se tranquillise en battant calmement et régulièrement. Maintenant, vous relâchez votre dos qui est parfaitement abandonné à la pesanteur. Relâchez votre ventre et tout son intérieur. Puis vous détendez les muscles de vos cuisses. Les muscles profonds, les muscles superficiels. Relâchez les genoux, les mollets, les ligaments des chevilles, les pieds jusqu’aux orteils. Tout votre corps est maintenant détendu. Chacune de vos cellules est imprégnée de ce sentiment de détente et de bien-être. Cette détente agréable s’empare de votre cerveau. Elle se communique dans votre cerveau. Votre cerveau se détend. Il se décontracte comme un muscle. Portez votre attention sur votre plexus solaire à la hauteur de l’estomac. Ressentez qu’il dégage une sensation agréable de chaleur. Cette chaleur se diffuse dans tout votre corps. Votre corps devient agréablement chaud. Ces sensations de chaleur et de pesanteur s’accentuent à chaque expiration.. Vous ressentez ainsi l’abaissement progressif de votre niveau de vigilance. Vous vous installez progressivement dans ce niveau de conscience particulier qui vous fait vivre un état proche du sommeil. Laissez-vous aller. L’accès à ce niveau est indispensable au conditionnement physique et psychologique auquel vous participez.


Je vous propose maintenant d’imaginer un tableau blanc, genre tableau de conférencier. Sur ce tableau, calligraphiez le mot Sérénité. Visualisez ce mot pendant quelques instants et laisser venir sur ce tableau des images qui évoquent, pour vous, cette sérénité. Remarquez que ces images s’imposent à vous spontanément. Vivez pleinement ces images. Vous effacer le mot sérénité et vous vous accorder un moment de perception des sensations de sérénité dans tout votre corps. Relâchez un peu plus votre visage, votre buste, vos jambes, vos bras. Puis vous revoyez le tableau blanc. Ce tableau vous aller maintenant le diviser en deux parties de sorte qu’il y ait un trait vertical en plein milieu. Voyez bien ce tableau. A gauche de ce tableau, je vous propose de noter deux traits de votre personnalité que vous pensez être positifs en vous. A droite de ce tableau, vous indiquez deux traits de votre personnalité que vous aimeriez voir améliorer en vous-même. Pendant quelques instants posez-vous la question de savoir ce que les traits que vous avez situés à gauche du tableau vous apportent de positif dans votre vie quotidienne. Puis vous vous projeter dans une situation de la vie courante en vous voyant en train d’utiliser à bon escient ces deux traits de votre personnalité. Concentrez-vous bien et visualisez-vous dans cette situation, situation positive. Vous allez maintenant imaginer comment pourrait être votre comportement si vous étiez amené à améliorer les deux traits que vous avez situés à droite du tableau. Essayez de vous imaginer dans une situation où ces deux traits seraient réellement améliorés. Concentrez-vous bien et visualisez cette situation positive sur votre écran mental. Vous laissez maintenant de côté cette réflexion, sur laquelle vous pourrez revenir ultérieurement. Relâchez encore un peu plus votre corps en vous laissant aller au plaisir de cette détente et de ce lacher-prise. Et avant de faire votre reprise essayez d’anticiper une ou des situations que vous devez affronter après cette séance de sophrologie. Par exemple jusqu’à votre coucher. Essayez d’envisager ces situations d’une manière positive. Observez votre comportement. Vous vous rendez compte que vous pourriez prolonger encore pendant un certain temps votre degré de relaxation. Mais vous aller vous préparer lentement à faire votre reprise. Concentrez-vous sur votre respiration, sur vos inspirations que vous accentuez légèrement. Reprenez conscience de votre niveau de vigilance nécessaire à l’actualité et de votre tonus musculaire nécessaire à l’activité. Lorsque vous aurez l’impression d’avoir suffisamment récupéré, vous ouvrez les yeux et vous vous étirez profondément.

AFFIRMATION POSITIVE Vous ressentez les points d’appui de votre corps sur la surface sur laquelle il repose. Votre tête est bien soutenue. Votre dos est bien encastré au niveau de la colonne vertébrale, des omoplates, des reins. Percevez les points d’appui de vos fessiers, de vos cuisses, de vos mollets, de vos talons. Percevez les points d’appui de vos bras au niveau des coudes, des avant-bras, des mains, des poignets. Vous laissez de côté toutes les distractions extérieures et vous vous laissez envahir par cette musique relaxante. Lentement, progressivement, laissez votre corps devenir lourd, de plus en plus lourd...


Vous-vous laissez envahir par cette musique de relaxation, elle vous met déjà en condition pour obtenir, bientôt, une grande détente musculaire. Laissez venir sur votre écran mental des images agréables, des images positives qui puissent susciter en vous la détente, la relaxation, la sérénité. Ces images s’imposent à vous spontanément. Détendez-vous et donnez-vous la permission de vous abandonner au plaisir de ce relâchement. Vous êtes allongé confortablement et vous attirez votre attention sur votre respiration. Ecoutez le son de votre respiration, le son de l’air qui passe dans les voies respiratoires. Attentivement, sans vous imposer un rythme. Au contraire vous vous laissez prendre par le rythme naturel de votre respiration. Prenez conscience des mouvements respiratoires, écoutez votre son respiratoire. Votre respiration est calme et régulière. Le rythme de votre cœur se fait lent, calme et régulier lui aussi. Laissez vous aller à cette agréable sensation de relaxation. Vous vous laissez aller de plus en plus. Et vous aller vous concentrer sur ma voix et sur les suggestions que je vais vous proposer. Vous observez maintenant votre corps comme s’il s’agissait d’un galet sur la plage. . La visualisation progressive de chaque partie de votre corps va permettre de détendre les membres, les nerfs que je vais citer, d’enlever chaque tension, chaque crispation. Relâchez bien le front de votre visage. Rendez votre front lisse. Relâchez les tempes, le contour de vos yeux, les globes oculaires. Puis les muscles de vos joues que vous visualisez sans tension. Relâchez votre mâchoire et laissez retomber légèrement votre menton. Et vous vous dirigez maintenant à l’intérieur de votre tête et vous relâchez votre cerveau comme s’il s’agissait d’un muscle au repos. Ensuite, vous attirez votre attention sur votre épaule droite que vous relâchez. A partir de votre épaule droite, vous relâchez le bras droit, puis l’avant bras, la main. De la main droite vous dirigez votre attention sur la hanche droite. Prenez-en conscience, puis relâchez là. La cuisse droite, la jambe, le pied. Du pied droit placez-vous maintenant dans le pied gauche. Relâchez-le. Relâchez la jambe gauche, la cuisse, la hanche. Dirigez-vous maintenant dans la main gauche. Détendez-la. Tous les petits muscles autour des doigts. Relâchez votre avant-bras, votre bras, votre épaule. Maintenant, relâchez les muscles de votre thorax. Puis ceux de l’abdomen. Relâchez bien votre plexus solaire. Relâchez-le profondément. Ceci en relation avec votre respiration. Maintenant, visualisez l’image de la mer. De la plage. Des vagues qui vont qui viennent incessamment. Laissez-vous emporter par le rythme des vagues et cela tout en écoutant le son de votre respiration, comme si vous écoutiez le son de la mer. Et vous laissez l’image de la mer se confondre avec votre rythme respiratoire. Dirigez-vous à l’intérieur de votre poitrine. Imaginez que l’intérieur de votre poitrine représente la plage. Alors que vous écoutez les vagues respiratoires, imaginez une vague partir de votre poitrine pendant l’inspiration pour aller vers l’épaule droite. Puis le long du


bras droit. De l’avant-bras, de la main. Et après une petite pause, vous laissez cette vague revenir en sens inverse à l’expiration. Montant donc le long du bras jusqu’à la poitrine. Encore une petite pause. Puis vous recommencez l’exercice tout en écoutant les vagues respiratoires attentivement. Laissez-vous bercer par le rythme. Sentez comme si votre bras droit était parcouru par de l’eau fraîche. Maintenant laissez une vague inspiratoire partir de votre poitrine pour descendre à travers l’abdomen, puis le long de la cuisse droite, de la jambe et du pied. Puis après une petite pause, la vague remonte le long de la jambe, de la cuisse, de l’abdomen jusqu’au fond de la poitrine pendant l’expiration. Encore une petite pause, puis vous repartez de nouveau. Ecoutez bien votre son respiratoire. Laissez vous prendre par les mouvements. Tout votre corps s’engourdit. Tout votre corps est envahi par un engourdissement qui se propage de part en part, de muscle en muscle, même à gauche de votre corps. C’est un engourdissement qui se propage de part en part comme le ferait une vague qui viendrait vous envelopper de bien-être. Et votre esprit se calme comme votre corps. Un immense calme s’empare de vous progressivement, s’installe en vous, s’accumule en vous, doucement, agréablement. Vous vous abandonnez à la passivité mentale. Tout se ralentit dans votre esprit. Au fur et à mesure de votre engourdissement, vous devenez de plus en plus insensible au monde extérieur. Chaque perception extérieure rend votre détente encore plus profonde. Et c’est un agréable bien-être qui vous envahit. A chaque expiration, vous vous laissez aller de plus en plus. De plus en plus profondément. Vous vous enfoncez en vous-même de plus en plus. Vous glissez. Vous vous enfoncez dans une torpeur invincible, irrésistible. Ceci à chaque expiration. On va profiter de ce moment de grande réceptivité pour proposer à votre inconscient des suggestions qui vont renforcer votre affirmation. Ces suggestions vont s’imprégner dans votre inconscient. Maintenant, à chaque inspiration, votre détermination se renforce inexorablement. Formulez mentalement avec conviction : « J’ai de la volonté » « Une volonté de plus en plus forte » « Mon assurance personnelle est invulnérable » « Mes forces sont multipliées » « Je fais face aux autres positivement » « Toutes mes facultés sont dynamisées » « Mes facultés s’expriment positivement face aux autres ». Préparez-vous à quitter doucement ce niveau de conscience particulier.


Pour cela, je vais compter de 1 jusqu’à 7. Lorsque vous entendrez le chiffre 7, vous serez pleinement éveillé. « 1.2.3.4.5.6.7. » Vous ouvrez les yeux et vous vous étirez profondément.

JE POSITIVE Vous fermez les yeux et vous ressentez les points d’appui de votre corps sur la surface sur laquelle il repose. Ressentez votre tête bien soutenue, votre dos bien encastré au niveau de la colonne vertébrale, des omoplates, des reins, des fessiers. Ressentez les points d’appui de vos cuisses, de vos mollets, de vos talons. Les points d’appui de vos bras au niveau des coudes, des avant bras, des poignets, des mains. Et vous vous laissez envahir par cette musique de relaxation en laissant de côté toutes les distractions extérieures. Et lentement, progressivement à chaque expiration, vous laissez votre corps devenir lourd, s’abandonner lourdement. Vous êtes à l’écoute de votre corps, des sensations, des messages qu’il vous adresse, de toutes les perceptions. Vous attirez votre attention sur votre respiration. Nous allons commencer par faire un exercice respiratoire pour accentuer votre détente. Tout doucement, vous inspirez par le nez en soulevant le ventre, puis la partie moyenne de la poitrine. Vous faites passer l’air au sommet des poumons. Et lentement, vous expirez. Vous expirez par le nez. Ressentez votre corps se relâcher à l’expiration. Essayez de contrôler l’expiration. De nouveau, vous inspirez lentement par le nez en soulevant le ventre. Dilatez le diaphragme. Faites passer l’air au sommet des poumons. Expirez. Relâchez votre corps. Sentez comme un affaissement de tout votre corps lors de l’expiration. Vous continuez cet exercice pendant quelques instants à votre rythme. Vous respectez bien les trois temps de l’inspiration. Le ventre se soulève d’abord pour se rétracter sensiblement lorsque vous faites passer l’air au sommet des poumons. Ressentez la détente de votre corps s’accentuer progressivement à chaque expiration... Reprenez, maintenant, la respiration normale. Observez bien au niveau de votre corps, les sensations, les modifications sensorielles apportées par cet exercice respiratoire. Vous êtes calme détendu. Vous respirez doucement sans effort. Et vous percevez toujours votre corps qui pèse lourdement. Laissez vous aller et donnez -vous la permission de vous détendre encore plus profondément. Vous allez maintenant procéder à votre sophronisation, c’est à dire relâcher tous les muscles de votre corps en commençant par le visage. Vous portez votre attention sur votre front. Relâchez votre front. Faites en sorte s’il devienne lisse en supprimant les rides d’expression. Laissez aller les sourcils, les yeux, les globes oculaires, les muscles derrière les yeux. Maintenant vous relâchez les joues. La face externe


de vos joues en rapport avec votre visage. La face interne en rapport avec votre bouche. Relâchez également l’espace à l’intérieur de votre bouche. Vous desserrez les dents. Votre langue est souple. Vous relâchez votre palais, votre gorge, votre larynx. Appréciez surtout cet agréable aplanissement de tout ce qui peut être plis au niveau de votre visage, du front au menton. Vous portez votre attention sur vos épaules que vous relâchez le plus profondément possible. Puis par la pensée, à partir de vos épaules, vous descendez progressivement le long de vos bras en visualisant tous les muscles de vos bras. Vous laissez aller les bras, les coudes que vous voyez souples et déliés, les avant bras. Les poignets que vous visualisez souple et déliés. Les mains jusqu’au bout des ongles. Ressentez toutes les énergies usées en train de s’évacuer au travers de la pulpe des doigts. Vous remarquez que le relâchement de vos bras accentue le relâchement de votre nuque et de la partie supérieure de votre corps. Relâchez profondément cet endroit de votre corps. Vous relâchez votre thorax et votre ventre, ceci en harmonie avec votre respiration. Observez votre respiration; elle se fait toute seule. Observez ce flux et ce reflux au niveau de votre ventre et de votre poitrine. L’air entre et sort sans aucune contrainte. Remarquez qu’à chaque expiration votre détente s’accentue, agréablement, profondément, comme cela se produit généralement après un long soupir. En même temps que vous relâchez votre ventre, vous relâchez votre dos, vertèbres par vertèbre en descendant le long de votre colonne vertébrale par la pensée. Vous sentez votre dos devenir lourd. Vous avez l’impression qu’il s’enfonce lourdement sur la surface sur laquelle il repose, qu’il devient encore plus lourd. Vous avez l’impression que si vous deviez vous relever, vous devriez faire un effort considérable tellement votre corps est devenu lourd. Le relâchement de votre corps se fait en relation avec votre respiration. Il s’agit d’une respiration calme et agréable. Toute la partie supérieure de votre corps est au repos complet. Je vous propose de relâcher la partie inférieure, c’est à dire les jambes. Ressentez vos fessiers qui appuient lourdement aux endroits où ils reposent. Puis descendez par la pensée le long de vos jambes en relâchant d’abord vos cuisses. Les muscles profonds, les muscles superficiels. Relâchez les genoux, les ligaments de vos genoux que vous visualisez souples et déliés. Relâchez bien vos mollets, vos chevilles, les ligaments de vos chevilles, vos pieds jusqu’aux orteils. Et vous vivez maintenant votre corps dans sa totalité. Vivez votre corps comme s’il s’agissait d’un lieu confortable, agréable, dans lequel vous vous sentez bien, très à l’aise. Très présent. Et vivez ce sentiment d’être parfaitement bien dans votre corps, sans tension. Ressentez cet abandon dans tout votre corps. Vous êtes bien. Vous êtes inerte. Vous sentez une chaleur douce, agréable qui se dégage de votre plexus solaire à la hauteur de l’estomac. Elle se diffuse dans tout votre corps. Cela vous donne une sensation très agréable de bien-être. Laissez vous aller à cette sensation. Ne refusez pas le plaisir que vous apporte votre corps. Ne vous l’interdisez pas. Vous avez atteint le niveau sophroliminal, niveau indispensable pour accéder à votre inconscient. Vous pouvez maintenant le programmer positivement à l’aide de suggestions positives que je vais vous proposer. Je vais vous proposer une série de suggestions positives


que vous essayez d’accepter et d’intégrer positivement. Ces suggestions, vous allez les prononcer en vous même en les associant à un exercice respiratoire. Nous allons commencer: Vous inspirez profondément. Vous retenez l’air et vous pensez à la suggestion suivante: «1. Je suis moi-même, je m’accepte tel que je suis. » Puis vous expirez profondément. Vous procédez de la même façon avec les autres suggestions. « 2. Je sais où je vais, je donne un sens à ma vie. » « 3. Je me fixe des objectifs réalistes, à ma porté. » « 4. Je m’exprime, je m’affirme. Je ne rumine plus mes émotions. » « 5. Je décide et je ne laisse plus mes problèmes en suspens. » « 6. Je prends du recul et je relativise les stress, les agressions et les situations. » « 7. J’évite les relations négatives et les personnes qui pompent inutilement mon énergie. » « 8. J’agis avec les autres comme je voudrais qu’ils agissent avec moi-même » « 9. Désormais, je pense à moi, je me fais plaisir, je vis. » « 10. J’accepte de découvrir des choses nouvelles et je m’intéresse à tout ce qui m’entoure. » « 11. J’accepte de donner et de recevoir de l’affection. » Relâchez un peu plus votre corps: votre tête, votre buste, vos bras vos jambes. Peut-être avez-vous remarqué que certaines de ces suggestions ont eu plus d’influence que d’autres. Je vous propose d’analyser ce phénomène pendant quelques instants. Vous êtes bien, parfaitement à l’aise. Et vous vous rendez compte que vous pourriez prolonger encore pendant un certain temps votre degré de relaxation. Mais vous allez vous faire à l’idée de reprise, à cette idée qu’il va falloir sortir progressivement de ce niveau de conscience particulier entre veille et sommeil. Reprendre conscience du niveau de vigilance nécessaire à l’actualité et du tonus musculaire nécessaire à l’activité. Vous inspirez profondément une première fois, une deuxième fois, une troisième fois. Vous ouvrez les yeux. Vous reprenez conscience de tout le positif qui vous entoure. Et vous vous étirez profondément. Quand vous avez l’impression d’avoir suffisamment récupéré, vous vous levez doucement. BIBLIOGRAPHIE :

Christophe ANDRE « L’estime de soi » aux Editions Odile Jacob François LELORD et Christophe ANDRE « Comment gérer les personnalités difficiles ? » aux Editions Odile Jacob

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