CMI LE JOURNAL N°865 – Mercredi 3 mars...

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CMI Claudine Mora AGENCE IMMOBILIÈRE REAL ESTATE Les Mangliers Saint-Jean 97133 St-Barthélemy Tél : 05.90 27 80 88 Fax : 05.90 27 80 85 [email protected] N°865 – Mercredi 3 mars 2010 DE S AINT -B ARTH Tél : 05 90 27 65 19 – Fax : 05 90 27 91 60 www.journaldesaintbarth.com - [email protected] ISSN : 1254-0110 L E J OURNAL L’ÉVOLUTION EN PTOM «UN PARCOURS PASSIONNANT ET SEMÉ DEMBÛCHES» En visite sur l’île dans le cadre de sa première tournée en tant qu’ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane, Stéphane Diémert, animait vendredi soir une conférence sur l’évolution en Ptom dont il a été chargé de suivre le processus par la ministre de l’outre-mer. L’occasion pour nous de l’interviewer. Lire page 2 Match devient Marché U A la faveur d’un récent rachat, le supermarché Match rouvre aujourd’hui ses portes sous la nouvelle appellation de Marché U. Détails en page 7

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    N°865 – Mercredi 3 mars 2010

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    LE JOURNALL’ÉVOLUTION EN PTOM

    «UN PARCOURS PASSIONNANTET SEMÉ D’EMBÛCHES»

    En visite sur l’île dans le cadre de sa première tournée en tant qu’ambassadeurdélégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane, StéphaneDiémert, animait vendredi soir une conférence sur l’évolution en Ptom dont il a étéchargé de suivre le processus par la ministre de l’outre-mer. L’occasion pournous de l’interviewer. Lire page 2

    Match devientMarché UA la faveur d’un récent rachat, le supermarché Match rouvreaujourd’hui ses portes sous la nouvelle appellation de Marché U. Détails en page 7

  • ACTUALITÉS 2JSB- 3 mars 2010 - 865

    Il le dit à qui veut l’entendre :l’outre-mer et Stéphane Dié-mert, c’est une histoired’amour. Avec Saint Barth quin’en finit pas de jouer les casd’espèce, c’est carrément lapassion. C’est qu’après avoirvu –et participé en tant querédacteur des lois lui permet-tant l’évolution de commune àCom, une première dans laRépublique française, cejuriste a l’œil qui pétille àl’idée de voir Saint Barth jouerune nouvelle fois les pionniersen marquant sa volonté d’évo-luer en Ptom associé del’Union européenne: «c’est lapremière fois qu’un territoireva quitter une partie du droitcommunautaire. C’est uneopération complexe, mais surle plan juridique absolumentpassionnante», se réjouit celuiqui a été chargé de menerl’opération en coordinationavec le Secrétariat général desAffaires européennes et leSecrétariat général du gouver-nement (deux services du Pre-

    mier ministre), ainsi qu’avecla Représentation de la Franceauprès de l’Union européenneà Bruxelles.

    Stéphane Diémert ne le cachepas : «c’est un parcours seméd’embûches, de défis à releveret de lobbying à assurer. Maison commence aujourd’hui àavoir une petite idée deséchéances. Le Gouvernementfrançais est attaché à ce que cedossier aille vite et s’est fixécomme objectif de présenterla demande lors du prochainConseil européen* de juin2010. « Nous allons saisir lesecrétariat général du Conseileuropéen en ce sens avant finmars de façon à porter lademande à l’ordre du jour dela réunion de juin» poursuitl’ambassadeur qui rappelleque conformément à la clausepasserelle prévue à l’article355 paragraphe 6 du traité surle fonctionnement de l’Unioneuropéenne**, la demandedoit être approuvée à l’unani-mité des 26 autres membresde l’Union. «Les ambassa-deurs ainsi que la représenta-tion permanente de la Francevont être mobilisés pourrecueillir l’adhésion des paysmembres. Il nous faut égale-ment et préalablement à la

    présentation du projet devantle Conseil, avoir obtenu l’avisde la Commission euro-péenne», ajoute encore Sté-phane Diémert qui a déjà euune première réunion sur lesujet le 10 février dernier.«Nous allons revoir prochai-nement la commission etapporter des précisions quantaux points qui ont été soule-vés lors de cette première ren-contre».

    Ptom pas avant 2012Si le Conseil européen statuaiten faveur de l’évolution deSaint Barthélemy en Ptom dèsle mois de juin (et ce faisant, àune modification du traité deLisbonne pour ajouter SaintBarthélemy à la liste des Ptomindiquée à l’annexe 2), la miseen œuvre de cette évolutionn’interviendrait, au plus tôt,qu’au 1er janvier 2012. C’estque cette décision, même fon-damentale, ne fait que poserun principe. De nombreusesautres démarches, modifica-tions du droit communautaire,adoption de lois, mesurestechniques … devront encoreêtre entreprises pour que cevœu devienne réalité. A com-mencer, vraisemblablement,par une convention monétaireentre la France et l’Union pour

    garantir le maintien de l’utili-sation légale de l’euro à SaintBarthélemy qui apparaît être laproblématique majeure decette évolution. Car et contrai-rement à ce qui a été dit sur lesujet, l’évolution en Ptom faitautomatiquement sortir le ter-ritoire de la zone euro (maisd’autres PTOM français,comme Mayotte et Saint-Pierre et Miquelon, utilisentl’euro : il n’y a donc pasd’obstacle de principe, maisseulement la nécessité deprendre un texte spécifique).Cette convention, qui pourraits’approcher de celle déjàconclue par la France pourpermettre à Monaco d’utiliserl’euro, est assez lourde àconclure : préparée avec laCommission de Bruxelles, elledevra ainsi être adoptée par leParlement national et finale-ment entérinée par le Conseileuropéen des ministres. Autre modification poidslourd, celle qu’il faudra appor-ter à la Décision d’associationde 2001 qui régit les relationsentre les Ptom et l’Unioneuropéenne (les dispositionsdes traités européens étant trèsconcises sur ce sujet). Pourdes raisons de rédaction, laDécision ne lie pas son champd’application à l’annexe 2 duTraité et de fait, les Ptom à quielle s’applique doivent êtrenommément cités dans ses

    articles. Il faudra donc ajouterSaint Barthélemy à cette liste,ce qui requiert préalablementune décision du Conseil euro-péen sur proposition de laCommission européenne et unavis du Parlement européen…Cela implique également queSaint Barthélemy devra être

    associée directement à la dis-cussion en cours s’agissant dela future Décision d’associa-tion, celle en cours arrivant àéchéance le 31 décembre2012. Et Stéphane Diémert deconclure : «il va falloir dulobbying!».

    Chef du bureau des affairespolitiques et des libertés publi-ques au ministère de l’Outre-mer de 1996 à 2000, puisconseiller pour les affaires juri-diques et institutionnelles et lestravaux législatifs de BrigitteGirardin, François Baroin etChristian Estrosi (2002-2006)et jusqu’à août 2008 sous-directeur des affaires politiquesde l’outre-mer rue Oudinot,Stéphane Diémert, ancien élèvede l’Ena et Science-Po Paris,président de tribunal adminis-tratif et de cour administratived’appel, a fait l’essentiel de sacarrière au service de l’outre-mer. Une expérience qui luivaut d’avoir été nommé le 9décembre 2009 ambassadeur,délégué à la coopération régio-nale dans la zone Antilles-Guyane à l’âge de 44 ans. Rattaché à la direction desAmériques-Caraïbes au minis-tère des Affaires étrangères,mais aussi au cabinet de laministre de l’Outre-mer, le nou-vel ambassadeur représenteégalement la France auprès dela Caricom et de l’Associationdes Etats de la Caraïbe (AEC).Il a assisté à sa première réu-nion à l’AEC en janvier à Car-thagène lors du sommet annuelde cette organisation internatio-

    nale qui a pour but de promou-voir la consultation, la coopéra-tion et l’action concertée entretous les pays de la Caraïbe.L’occasion pour Stéphane Dié-mert de préciser qu’il siégeraitdésormais à l’AEC, non plusau nom de trois collectivités–Guyane, Guadeloupe, Marti-nique-, mais de cinq, avec lesCom de Saint Martin et SaintBarth dont il a expliqué l’évo-lution. Aujourd’hui mercredi, il assisteà la Barbade à un séminaireUnion européenne-Cariforumportant sur les relations euro-péennes et les pays duCaricom.

    Première tournée dansles îles du NordC’est par les îles du Nord quele nouvel ambassadeur aentamé la semaine dernière sapremière tournée des collectivi-tés dont il assure désormais lareprésentation diplomatique.Régionales obligent, il se ren-dra en Guyane, Guadeloupe etMartinique, une fois les élec-tions terminées : «une des mis-sions qui m’a été confiéeconsiste en la mise en œuvredes mesures du Comité inter-ministériel de l’outre-mer.C’est ce que je suis venu

    notamment dire aux élus, préfetet socioprofessionnels que j’airencontrés. Je leur ai égalementindiqué que j’étais à leur dispo-sition pour les aider dans leurentreprise d’insertion régio-nale», explique Stéphane Dié-mert, bien conscient que lesintérêts varient selon les terri-toires. Saint Barth qui n’ex-porte quasiment pas n’est ainsiquasiment pas touchée par laproblématique des échangesentre pays de la Caraïbe. «Ici,ma mission consistera doncdavantage à faire reconnaître lestatut de Collectivité d’outre-mer détachée de la Guadeloupesur le plan international». Sté-phane Diémert estime égale-ment qu’avec la fin des Antillesnéerlandaises le 10 octobre pro-chain, les relations avec SintMaarten pourraient être bienplus faciles. «A l’image decelle France-Brésil ou France-Surinam qui traitent des problè-mes de la Guyane française,nous pourrions créer une com-mission mixte de coopérationtransfrontalière France-PaysBas. Dans ce cadre, nous pour-rions, par exemple, évoquer lesproblèmes de desserte aériennede Saint Barth que vous avezdu mal à faire entendre»,conclut l’ambassadeur.

    Stéphane Diémert, nouvel d’ambassadeur,délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles Guyane

    UNE GRANDE PARTIE DU DROIT COMMUNAUTAIRECONTINUERA À S’APPLIQUERSelon Stéphane Diémert, une part non négligeable du droitcommunautaire continuera à s’appliquer à Saint Barthé-lemy, une fois celle-ci devenue Ptom. Cela tient à la «fai-blesse» du statut de Ptom qui laisse les Etats membres libresd’appliquer comme ils l’entendent le droit communautairedans ces territoires. «C’est simple à comprendre : L’Etatfrançais continue à exercer ici de nombreuses compétencesdans de multiples domaines, comme la santé, la protectiondes consommateurs, le droit commercial,le droit social, lajustice, le droit bancaire, les libertés fondamentales…. Dansces matières, les directives européennes transposées dans ledroit français, seront donc automatiquement appliquées,parce que les lois et les décrets s’appliquent de plein droitdans l’île en vertu du statut de 2007. En revanche, dans tou-tes les compétences transférées à la Collectivité - urbanisme,fiscalité, énergie, environnement… - les contraintes de res-pect du droit communautaire disparaîtront et il appartien-dra à la COM d’adopter ses propres règles, ce qui ne luiinterdira pas de s’inspirer du droit européen chaque foisqu’elle y trouvera son intérêt». Les règlements européens,directement applicables dans les Etats membres, ne s’appli-queront plus dans l’île mais, là encore, l’Etat comme laCOM pourront parfaitement en reprendre le contenu cha-que fois que ce sera nécessaire. Cette situation n’est pasnouvelle en Outre-mer : St Pierre et Miquelon et les territoi-res français du Pacifique sont des PTOM, et une bonne par-tie du droit communautaire leur est applicable, dès lors quel’Etat a la compétence pour leur étendre.

    Pour Stéphane Diémert

    L’évolution en Ptom ? un parcours semé d’embûches,mais passionnant et possible

    Nommé ambassadeur, délé-gué à la coopération régio-nale dans la zone Antilles-Guyane (lire ci-contre) le 9décembre dernier, StéphaneDiémert est le rédacteur deslois organique et ordinairequi ont porté l’évolution deSaint Barthélemy en Collec-tivité d’outre-mer dotée del’autonomie. Spécialiste dedroit public, cet énarque aparallèlement été chargé parla ministre de l’Outre-merMarie-Luce Penchard deconduire le processus d’évo-lution de Saint Barthélemyen Pays et territoire d’outre-mer (Ptom) associé del’Union Européenne. Unprocessus qui a déjà com-mencé et que nous a détailléStéphane Diémert qui enta-mait à Saint Barth sa pre-mière tournée d’ambassa-deur délégué à la coopéra-tion régionale dans la zoneAntilles-Guyane.

    LE DESSIN DE LA SEMAINE PAR GZAV

  • ACTUALITÉS 4JSB- 3 mars 2010 - 865

    Après plus de trois heures dedébat, trois grandes modificationsapportées et un tremblement deterre à 18h43, le Conseil territoriala adopté jeudi 25 février le budgetprimitif 2010 de la Collectivité.Un budget record qui, en ajoutantrecettes de fonctionnement (52,3millions d’euros) et d’investisse-ment (81,4 millions d’euros), semonte cette année à plus de 133millions d’euros, contre 125 en2009. Deux conseillers ont votécontre : Maxime Desouches etBenoît Chauvin.En préambule à l’explication dubudget donnée par Denis Gréaux,directeur général des services, leprésident Bruno Magras a rappeléqu’à l’instar de celui 2009, le bud-get 2010 avait été établi sous lesigne de la prudence, dans uncontexte encore marqué par lacrise. Et de fait, les recettes ont étéestimées en dessous du seuil deperception 2009, ce que regretteBenoît Chauvin. Le conseiller ter-ritorial aurait ainsi vu «comme unsignal positif pour l’ensemble dela population», la confiance de laCollectivité à inscrire des recettesau moins égales au montant dessommes perçues en 2009. «Je pré-fère gérer en bon père de familleet avoir une surprise agréable» arépondu Bruno Magras qui jus-que-là estimait gérer la collectivitécomme une entreprise.

    Les dépenses de fonctionnement plombéespar la DGCDans ce budget record, noter queles charges du personnel, en légèreaugmentation de 1,91%, représen-tent 19,9% des dépenses de fonc-tionnement. Les charges à carac-tère général -35,37% des dépensestotales- sont elles en augmentationde 6,9%, notamment en raison desmarchés passés pour le ramassagedes ordures et des déchets (+600000 euros par rapport à 2009).Quant aux autres charges quireprésentent 42,32% des dépensesde fonctionnement, elles sontplombées par la Dotation Globalede Compensation (Dgc) qui semonte cette année encore à 8,4millions d’euros. Soit à elle seule27,45% des recettes de fonction-nement de la Collectivité (!!!),comme le soulignaient non sansamertume le premier vice prési-dent Yves Gréaux et à sa suite, leconseiller d’opposition BenoîtChauvin. En recettes, 37 millions ont étéprévus au budget 2010 dont 12millions émanent du produit destaxes liées à l’immobilier (ces-sions mobilières, droits d’enregis-trement, plus-value…). A cetégard, Cécile Tiberghien, s’estétonnée de la faiblesse de la taxesur les plus-value perçues en 2009–environ 980 000 euros-, alors queles droits d’enregistrement ontdépassé 13,6 millions, estimant«impossible que ce ne soit quecela». Le président a reconnuavoir les pires difficultés à obtenirde la direction du Trésor des infor-mations précises sur le sujet qui

    auraient permis de dissocier lesprovenances des opérateurs deplus-values et ce faisant de savoirsi la taxe exercée sur celles-cidevaient retomber dans l’escar-celle de la Collectivité (pour lesrésidents fiscaux et les étrangers)ou au contraire dans celle de l’Etatpour les contribuables de France.Sur la proposition de Karine Miot,il était décidé de demander auxnotaires une copie de la fiche dedéclaration adressée aux servicesdes hypothèques lors d’une vente,ce qui permettrait à la Collectivitéde procéder à un rapprochement.Toujours au chapitre des recettes,le droit de quai qui constituaitjusqu’à l’an dernier la premièrerecette de la Collectivité a quant àlui été provisionné approximative-ment à hauteur de la perception2009, soit 7,8 millions d’euros. Latroisième recette en valeur est lataxe de séjour, budgétisée pour 3millions, suivie de la taxe sur lescarburants 2,4 millions. Taxe surles ordures ménagères, vignette,contribution forfaitaire des entre-prises, taxe sur l’électricité repré-sentent quant à elles entre 1 et 1,5million d’euros chacune

    81 millions en investissementLa section d’investissements’équilibre à plus de 81 millionsd’euros ! Un budget encorerecord composé cependant deplus de 54 millions de restes àréaliser ; les crédits nouveaux semontant quant à eux à 26,7 mil-lions d’euros. Les travaux de voierie, pour unmontant de plus de 14 millionsd’euros, constituent la principaledépense d’investissement 2010.Une enveloppe confortable, qui nesatisfait néanmoins pas l’ensembledu conseil. Ainsi, Jean MarieDanet s’est étonné que la réfectionde la partie de la route de Corossolallant du restaurant Le Régal àPublic ne figure pas au calendrierdes travaux 2010. Le conseiller arappelé que cette route qui datedes années 70 était particulière-ment dangereuse en cas de pluie.Au point que les habitants duquartier l’ont surnommée «savon-nette». Un avis partagé par YvesGréaux qui évoque «une piste deski» en cas de pluie et l’urgencequ’il y a à procéder aux travaux. La ligne acquisition de terrainsarrive en seconde position desdépenses d’investissement avec unbudget de presque 13,3 millionsd’euros dont la plus grosse opéra-tion consiste en l’achat d’un ter-rain pour 8,6 millions d’euros. Entroisième position, vient laconstruction de l’Ephad provision-née à hauteur de 10,5 millionsd’euros. 4,7 millions figurent aubudget pour les équipements spor-tifs. La programmation 2010 com-porte notamment la constructionde tribunes pour les terrains detennis et de vestiaires pour le vol-ley et les arts martiaux. 3,9 mil-lions d’euros ont été inscrits pourdes opérations portuaires consis-tant en la réfection du port de

    commerce pour 2,5 millions d’eu-ros, des études pour l’entrée deGustavia (200 000 euros) et laréfection du quai de la gare mari-time (500 000 euros). L’aéroportn’est pas en reste qui bénéficied’un budget de travaux de 3,1 mil-lions d’euros pour 2010. Au titre des opérations nouvelles,5 millions ont été budgétisés pourla construction de la station d’épu-ration de Petits Galets dont les tra-vaux ont été confiés au groupeDégremont. 1,7 million d’eurosiront à la construction d’un quaidevant l’hôtel de la Collectivité et1,7 à la réalisation d’une plate-forme de compostage. A noter enfin que si 4 millionssont inscrits pour la reconstructionde l’ancienne mairie, la program-mation votée en 2009 s‘avèreambitieuse. La rénovation ne coû-terait en effet que 2 millions d’eu-ros auxquels il faut ajouter lesfrais d’études pour 200 000 eurosqui seront réalisées durant l’année2010. De fait, c’est dans cetteligne budgétaire qu’ont été ponc-tionnés les budgets nécessairesaux trois modifications apportéespar le conseil territorial.

    ModificationsbudgétairesCar contrairement à l’habitude oùle budget était en général votédans les termes de la proposition,cette fois, les conseillers territo-riaux ont tenu à y apporter desmodifications, ainsi d’ailleurs queles y incitait le président enpréambule au débat, qui déclarait:«la préparation du budget consisteà répartir des masses financières.Il appartient au conseil de lesmodifier, tout en gardant à l’espritque les priorités qui vous sont pro-posées ne sont pas prises à lalégère». La première modification adoptéepar les conseillers territoriauxconcerne une aide au transport desétudiants qui ne figurait pas dansla proposition de budget. Uneabsence dont s’est ému Jean MarieDanet, rappelant l’engagementd’Yves Gréaux en ce sens lorsd’une réunion avec des parentsd’élèves scolarisés à Saint Martin,Guadeloupe ou encore Martiniquequi n’avaient pu prétendre à l’aideà la continuité territoriale en 2009,globalement réservée aux étu-diants scolarisés en métropole.Après moult discussions et hésita-tions, le conseil a décidé d’inscrireune ligne de 200 000 euros aubudget destinée à une aide autransport des étudiants dont les cri-tères d’attribution restent néan-moins à définir. Seconde modification à la proposi-tion budgétaire, la réintégration dupaiement de primes d’assurance,suite à la requête de Karine Miot.L’avocate, rejointe en cela parBenoît Chauvin et Cécile Tiber-ghien, considérait comme un non-sens de ne plus assurer les biens dela Collectivité. «Ce n’est pas unegestion de bon père de famille quede ne pas assurer les bâtiments»,

    faisait-elle remarquer à l’intentiondu président, «même si, ajoutait-elle encore, nous avons eu desdégâts qui ne peuvent pas êtreassurés». En toile de fond, le mon-tant, important, des primes d’assu-rance payées par la Collectivité,qui ne permet néanmoins pas unbon remboursement en cas decyclone, par exemple. Sur plus de800 000 euros de travaux réaliséssuite à l’ouragan Omar (hors réali-sation du quai du bord de mer), laCollectivité aurait ainsi touché 130000 euros de remboursement desassurances. Mais tous les contra-dicteurs de conclure qu’en cas decatastrophe exceptionnelle, s’iln’était pas assuré, le patrimoine dela Collectivité subirait une perteénorme. Et Benoît Chauvin d’ajou-ter «le rôle de la Collectivité n’estpas d’assurer tous les risques, masde se protéger de tous les risques».Dont acte : une ligne budgétairesera donc accordée pour le paie-ment de primes d’assurances. Troisième et dernière grandemodification apportée, l’augmen-tation de la subvention allouée auCttsb. Pour satisfaire à la demandedu président, le budget 2010, ini-tialement estimé à 782 000 eurosavait été ramené à 569 000 euros.Un budget qui, s’il correspondeffectivement à une augmentationde 40% par rapport au budget2009, était considéré commeinsuffisant par plusieurs conseil-lers, au regard de la baisse de lafréquentation touristique constatéeen 2009 et de la nécessité de déve-lopper la promotion. BrunoMagras qui, au fond, dit partagerle même point de vue, s’est néan-moins livré à une critique en règledu Cttsb, déclarant : «augmenterle budget, je ne suis pas contre.Mais il faudrait pour cela uncompte-rendu des actions menéesantérieurement. Des déplacementsont été faits : où sont les résultats? Par ailleurs, les hôtels ne don-nent toujours pas les chiffres dutaux d’occupation (…). Le Cttsbdoit prouver aux élus commentl’argent a été utilisé et doit mon-trer un budget bien ficelé. Nous nesommes pas là pour financer lesdéplacements de Pierre, Paul Jac-ques. Je veux savoir quel est l’im-pact économique des actions enga-gées», chargeait ainsi le présidentqui, au sujet du tourisme, soulevaità nouveau le problème de la des-serte aérienne de Saint Barth mise

    à mal par une offre de sièges enchute et une arrivée des gros por-teurs en milieu d’après-midi àJuliana qui limite d’autant la capa-cité d’acheminement, alors que lapiste de Saint Barth est close aucoucher de soleil +15 minutes.Habituellement silencieuse, Mari-the Wéber, présidente de la com-mission territoriale du tourisme estsortie de sa réserve pour défendrele budget 2010 du Cttsb dont elleest également présidente : «nousavions déposé initialement unedemande de subvention de 730000 euros. Ce n’est pas unedemande extravagante. Cela vanous permettre de procéder à desopérations de communication dontl’île a besoin». Marithé Weberindiquait également que, grâce auxactions menées au Brésil, Vene-zuela, Colombie, depuis trois ans,la clientèle sud américaine avaitaugmenté de 25%. Elle indiquaitpar ailleurs avoir cru qu’il apparte-nait à la Cem de mesurer l’impactéconomique, mais que se rendantcompte de cette erreur, le Cttsbprocédait actuellement à la mesuredes actions menées. Maxime Des-ouches, Benoît Chauvin, CécileTiberghien, Nils Dufau, tousmembres de la commission territo-riale, sont venus en défense deMarithé Weber. Pour MaximeDesouches qui contestait toutefoisle bien fondé du Cttsb à accorderdes subventions à d’autres associa-tions pour réaliser des animationssur place, «il faut investir sur lapromotion extérieure, même si onn’a pas de retours immédiats». Illui semblait par ailleurs logiqueque sur les plus de 3 millionsd’euros perçus par la Collectivitéau titre de la taxe de séjour, unepartie substantielle revienne à lapromotion de l’île. Benoît Chau-vin estimait pour sa part que lesactions présentées par le Cttsbn’avaient rien de «démentielles».Nils Dufau évoquait une concur-rence de plus en plus importanteSaint Barth qui obligeait à déve-lopper des actions de promotion.Tandis que Cécile Tiberghien esti-mait que même si l’état des routeset la sécurité contribuaient à laqualité du séjour, les 200 000euros supplémentaires demandésau regard des propositions faitespar le Cttsb seraient rapidementrécupérés. Dont acte. Au final, lasubvention attribuée au Cttsb a étéaugmentée de 200 000 euros.

    PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU BUDGET 2010

    Budget 2009 Budget 2010

    SECTION FONCTIONNEMENTTotal des dépenses 66 786 802,23 52 346 235,94Total des recettes 37 326 079,00 52 346 235,94

    SECTION INVESTISSEMENTDépenses 58 554 780,36 81 410 767,26Recettes 80 692 542,74 81 410 767,26

    TOTAL GÉNÉRALDES DÉPENSES 125 341 582,59 133 757 003,20

    DES RECETTES 118 018 621,74 133 757 003,20

    Le conseil territorial adopte UN NOUVEAU BUDGET RECORD

  • Le procès de l’affaire Bouffar-Roupés’ouvre cette semaine devant la Courd’Assises de Basse-Terre. Le meurtrierprésumé du jeune moniteur de planche àvoile de Saint-Barth risque jusqu’à 30ans de réclusion criminelle. Dans notreédition du mercredi 24 février 2010,nous annoncions la tenue du procès etrelations les circonstances du drame. Lafamille du prévenu contactait notrerédaction pour la publication de ce droitde réponse: «Monsieur Bouffar-Roupén’a nullement été tué d’un coup de cou-teau alors qu’il ramenait un auto-stop-peur à son domicile, mais alors que, ivreet intoxiqué à l’ecstasy, il tentait pour laseconde ou la troisième fois, de pénétrerau domicile de Monsieur De Souza. Parailleurs, il n’a nullement été laissé agoni-sant au pied des escaliers, il est décédésur un parking à plus de 50 mètres dudomicile de M. De Souza, après s’être ànouveau battu avec un témoin, citédevant la Cour d’Assises, qui a déclarélui avoir porté un coup à la poitrine aprèsl’avoir traîné jusqu’à cet endroit. EnfinM. Bouffar-Roupé n’a nullement étéabandonné, bien au contraire, c’est M.DeSouza qui a appelé les secours, ce fait estparfaitement établi et c’est le mêmetémoin qui en atteste. La famille et lesamis de M. De Souza protestent donccontre les termes inexacts de l’article du24 février 2010».

    Affaire Bouffar-Roupé :

    La famille du prévenu répond au Journal de Saint Barth

    ACTUALITÉSJSB- 3 mars 2010 - 865 5

    PARKING À MARIGOTLa Collectivité va procéder prochainement àl’acquisition de deux parcelles de terrain de60 et 67m2 pour un prix de 41 500 euros cha-cune. Ces parcelles, proches de l’accès publicde la plage de Marigot, accueilleront à termehuit places de stationnement.

    Création de la commis-sion transport terrestreet circulation routièreUne onzième commission territoriale va venirrejoindre les dix existantes. Il s‘agit de lacommission Transport terrestre et circulationroutière. Présidée par Michel Magras, elle estcomposée de quatre autres membres : KarineMiot, Yves Gréaux, Jean Marie Danet etBenoît Chauvin. Lors du débat jeudi, MichelMagras qui considère problématique la diffi-culté de circulation, a fixé la feuille de routede la commission :«mettre en place un débutde réglementation» et prévenu : «c’est uneaffaire compliquée dans laquelle il faut s’at-tendre à prendre des coups».

    Régularisation à Saint JeanA l’unanimité, le conseil territorial a adopté unedélibération permettant de dédommager deuxpropriétaires de Saint Jean sur le terrain desquelsempiète le canal d’évacuation des eaux pluvialeset de ruissellement. Le bornage réalisé pourquantifier l’empiètement a conclu à 57m2,

    s’agissant d’une première parcelle et de 10 m2s’agissant de la seconde. Les propriétaires sou-cieux de trouver un arrangement ont proposé devendre lesdits terrains pour un prix de 1000euros par m2, arrangement qu’a adopté leconseil.

    Dérogation aux conditionsd’accessibilité A l’unanimité, le Conseil a adopté le projet dedélibération permettant de déroger aux règlesd’accessibilité dans les bâtiments neufs etpour la création par changement de destina-tion de bâtiments recevant du public. Un pro-jet porté par la commission Réglementation etsécurité et son président Patrick Kawamuraavec l’aide de la préfecture, qui devrait effa-cer ou limiter les difficultés à remplir lesconditions des règlements nationaux.

    200 000 euros pour HaïtiConformément à la proposition du président, leconseil territorial a voté à l’unanimité pour unesubvention de 200 000 euros en faveur dessinistrés du tremblement de terre d’Haïti sur-venu le 12 janvier dernier. Reste à savoir quoien faire et à qui la verser. Membre du RotaryClub, le conseiller Nils Dufau, a proposé quecet argent soit investi dans une action à«moyen terme et durable». Il évoquait notam-ment le projet en cours d’élaboration au RotaryClub d’implanter en Haïti une maison préfabri-quée en bois pour l’utiliser comme école avecle concours des Rotary clubs haïtiens. Un pro-

    jet que le club service entend développer avecle Lions Club et la Croix Rouge qui se sont euxaussi mobilisés dès la première heure pouraider les sinistrés d’Haïti. Pas défavorable auprojet, Nicole Gréaux a attiré l’attention duconseil sur la nécessité qu’il y a à garder unevisibilité sur le projet financé : «Il nous fautêtre prudents. Car des actions humanitaires decollecte de fonds ont déjà été menées ici et onn’a jamais su ce qu’il était advenu de l’argent».Dans le même registre, Yves Gréaux estimaitque le père Kaze, originaire d‘Haïti, devait êtreassocié au projet. Au final, le conseil a décidéd’allouer 200 000 euros et de créer un groupede réflexion sur le ou les projets susceptiblesd’être menés.

    220 000 euros pour l’incitation aux ENR Le conseil s’est prononcé en faveur de la créa-tion d’un encouragement financier à l’utilisa-tion de chauffe-eau solaires et la pose de pan-neaux photovoltaïques sur les toitures. Cetteproposition de la commission Environnement aété notamment faite pour répondre en partieaux réticences de certains élus qui estimaientque l’obligation faite par la code de l’Environ-nement d’équiper les nouvelles constructionsde chauffe-eau solaires à compter de 2011,pénalisait les «petits propriétaires». 220 000euros ont été budgétisés en 2010 : 150 000pour l’aide à l’installation de chauffe-eau solai-res. 70 000 pour les panneaux photovoltaïques.La proposition de Benoît Chauvin de recruterun conseiller «information énergie» dont lefinancement serait assuré, pour moitié par laCollectivité, pour l’autre moitié, par l’Ademe aen revanche été rejetée.

    Abus de pouvoir comme leproclamait Maxime Desou-ches ? Ou décision légitimed’un conseil qui n’a plusconfiance pour reprendre lespropos du président ? C’estvraiment la question qu’ilconvient de se poser après ladélibération inscrite au point14 de l’ordre du jour et adop-tée à la majorité, deux voixcontre –Maxime Desouches etBenoît Chauvin- et une absten-tion, Jean Marie Danet-. Unedélibération qui visait à démet-tre Maxime Desouches de sesfonctions de représentant de latutelle auprès de la CEM quilui avaient été confiées endécembre 2007. Si on lit lerapport du président adresséaux conseillers territoriaux envue de la réunion du 25février, c’est bien «en raisondu contenu des recours qu’il aformés auprès du tribunaladministratif à l’encontre dugestionnaire de l’aéroport,c’est à dire la Collectivité, les-dits recours mettant en causele Président et les services dela Collectivité, qu’il «estdemandé de désigner un autrereprésentant en lieu et place deM. Desouches». Mais il en estallé différemment le soir de laréunion. Evoquant un pro-blème de forme dans la délibé-ration du 20 décembre 2007pour justifier de cette destitu-tion, le Président faisait rapide-ment procéder au vote. «Per-sonne n’est dupe», répliquait

    en réponse Maxime Desou-ches, à la suite de BenoîtChauvin qui, commentant sonvote contre, expliquait que«cela lui apparaissait plutôtcomme une sanction». En toile de fond, un Notampassé à la demande du direc-teur de l’aéroport qui avaitpour effet de limiter les horai-res des vols d’entraînement del’aviation générale. Usager dela plateforme, Maxime Desou-ches avait estimé ce Notamillégal et avait saisi le tribunaladministratif de deux recours,un en suspension, l’autre enannulation. Le 11 février, leNotam était annulé à lademande du directeur de l’aé-roport en raison d‘un vice deforme : le directeur n’ayantpas la délégation de signaturedu président de la Collectivitéau moment où le Notam avaitété passé. Jusque-là, rien d’ex-ceptionnel. Si ce n’est une par-tie du contenu du recours qui,selon Bruno Magras, viserait à«semer le trouble dans l’espritdes juges» en laissant à croireque le président utiliserait safonction d’élu pour favoriser lacompagnie Saint Barth Com-muter dont il est propriétaire.«Il y a une rupture deconfiance», martelait BrunoMagras, avant d’invoquer unenouvelle raison de releverMaxime Desouches de sesfonctions : à savoir que laCem aurait placé 100 000euros durant deux mois sur un

    compte bancaire sans que latutelle, le conseil territorial, enait été informée par son repré-sentant, Maxime Desouches. Bien que le vote soit déjàintervenu, Maxime Desouchestenait à adresser à ses collè-gues conseillers les commen-taires que lui inspirait la déli-bération. Et de dénoncer un«détournement de pouvoirmanifeste», une proposition«illégale», dont «l’objet n’arien à voir avec mon rôle dereprésentant de la tutelleauprès de la CEM». Leconseiller citait la déclarationdes droits de l’homme et ducitoyen, mais aussi Coluche–«les hommes naissent libreset égaux, mais certains sontplus égaux que d’autres»- pourexpliquer en quoi il se sentaitaujourd’hui… «moins égalque d’autres !» : «Car si jecomprends bien la logique duprésident, alors qu’un adminis-tré a le droit de faire unrecours mettant en cause lesservices de la Collectivitéet/ou son président, un éluosant s’aventurer dans cettedirection, s’expose à desmesures de rétorsion immédia-tes». A la suite de cette décla-ration, Maxime Desouchesquittait la salle, demandant auconseil de bien vouloir délibé-rer à nouveau afin de retirer lepoint de l’ordre du jour. Ilappelait le président à en faireautant. Peine perdue, le voteavait déjà été validé.

    Maxime Dessouches démisde ses fonctions auprès de la Cem

    Conseil Territorial en bref

  • ACTUALITÉSJSB- 3 mars 2010 - 865 6

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    Une petite dépres-sion qui a circuléau Nord des Iles duNord dans la journée demercredi est à l’origine del’échouage de deuxbateaux : un yacht de26m50 près des côtesd’Anse des Cayes et unvoilier d’un peu plus de 10mètres sur son mouillage àCorossol.Les vents de directioninhabituelle de Sud-ouestsoufflant en moyenne de30 à 40km/h et jusqu’à60km/h en rafales ont eneffet levé une houle de

    sud-ouest d’1m50 à 2mcontre laquelle le domaineportuaire n’est pas abrité.Mouillé sur corps morts àCorossol, le voilier baptiséSpirit a sombré sur sonmouillage, sous le poids dela houle. En fin d’après-midi mercredi, seul sonmât était encore visible.Les travaux de renfloue-ment ont commencé dès lelendemain jeudi. Spirit estaujourd’hui à nouveau àflots. Pour se protéger de cettehoule inhabituelle, de nom-breux bateaux avaient

    quant à eux pris le parti demigrer vers les baies moinsexposées d’Anse desCayes et de Saint Jean.Las, après le passage vers20 heures mercredi dufront pluvieux associé à ladépression, vent et houleont viré subitement pleinnord, faisant pivoter lesbateaux au mouillage.C’est à ce moment quel’ancre du Front Row, unmotoryacht de 26m50 bat-tant pavillon des îles Caï-man et ancré à l’Anse desCayes a dérapé. Le capi-taine a bien remis les

    moteurs pour tenter de sedégager, mais peine per-due: le motoryacht s’estretrouvé sur le récif àmoins de deux mètres de lacôte. Appelé vers 20h30,l’équipage du capitaineDanet, le canot de sauve-tage de la Snsm, est arrivésur place vers 21h. Lesannexes d’autres yachts aumouillage à proximité onttenté en vain de le dégager.La Snsm a quant à elle dûs’y reprendre à deux foisavant de pouvoir extraire lebateau de 74 tonnes à bordduquel se trouvaient sixpersonnes : «nous avonsessayé une première foisde le remorquer, mais sousl’effet du poids et de lahoule au moment où lamarée était la plus basse, laremorque a littéralementexplosé», confiait ainsiIngénu Magras, présidentde la station de sauvetagede Saint Barth. Ladeuxième tentative a été labonne : «nous avons pro-cédé par étapes, en nousaidant de la houle et noussommes finalement parve-nus à le dégager». Lebateau a ensuite été remor-qué jusqu’à la bouée dupétrolier dans la baie dePublic. Les dégâts? lesmoteurs seraient intacts,mais les hélices seraienttrès abîmées ainsi que lesailettes de stabilisation. Lebateau a été remorqué ven-dredi vers Saint Martin parla Snsm.

    La terre a trembléUn séisme modéré de magnitude 4.4 sur l’Échelle de Richter a étéenregistré le jeudi 25 février à 18:43 et identifié d’origine Tectoni-que, a-t-on appris auprès de l’Observatoire volcanologique deGuadeloupe. L’épicentre a été localisé à 85 km à l’Est Nord Est deSaint Barthélemy, à 44 km de profondeur. Son intensité n’a pas dépassé III (faiblement ressenti) sur l’échelleMSK à Saint-Barthélemy où il a été légèrement ressenti.

    Février 2010 : chaud devant!Episode de houle de Sud ouestUn yacht à la côte, un voilier coulé

    Précipitations dans la moyenneAvec 51,7 mm de précipita-tions enregistrées, la moyennede février s’inscrit dans lamoyenne saisonnière de 47,7mm. Le minimum enregistrépour un mois de février a étéde 4.0mm en 1968. Ces trois derniers mois, il esttombé en moyenne 46,8 mm.Une valeur bien en-dessous dela norme qui est de 67,8 mm.

    Températures recordLa moyenne des températuresmaximales, 30,6°C, calculéeen février constitue un record.Cette valeur est en effet supé-rieure de plus de 2°C à la nor-male saisonnière de 28,2°C.Elle bat le précédent recordétabli en 1987. La moyenne des températuresminimales, de 24,4°C, est elleaussi très supérieure à la nor-male saisonnière de 22,6°C.Elle égale le record de 1998. La température la plus chaudedu mois ? 32,4°C ! enregis-trée le 20 février, égale aurecord. La plus basse ? 22,2°Cle 22 février.La température moyenne surle mois est quant elle de27,5°C, soit plus de 2°C supé-rieure à la normale.

    Mer chaudeLa température de la mer estvoisine de 27°C. Elle est pluschaude d’environ 1°C que lemois de février 2009. Selonnos modèles de prévisions,cette anomalie devrait se pour-suivre pour le mois de mars2010.

    HygrométrieLa moyenne des minima d’hu-midité a été de 56,9% ; celledes maxima de 87,1%. Lavaleur moyenne des minimaest inférieure à la valeur nor-male 68%, tandis que celle desmaxima est supérieure à lanormale 80.9%. Le mini de

    41% a été enregistré le 5février et le maxi de 100% estpartagé par les journées du 21,22, 24 et 27 février !

    Vent de SudPrédominance du vent de sec-teur Sud durant le mois écouléavec un épisode de fort ventinhabituel de secteur SudOuest les 23 et 24. Les rafalesont atteint les 60 km/h dans lanuit du 23. La moyenne de la force duvent de 3,7 m/s est en-dessousde la norme.

    Faits marquants • Episode de houle de Nord àNord-Ouest relativementbrève, mais avec une hausserapide des vagues les plussignificatives donnant lieu aun passage en vigilanceorange pour les Iles du Nord le12 février. A cette occasion,des vagues à plus de 4 m ontété observés sur la bouée dePuerto Rico• Circulation d’une petitedépression au Nord de St Barthet St Martin dans la nuit du 23et durant la journée du 24février engendrant des ventsforts de secteur Sud Ouest etune mer agitée à forte avec descreux moyens avoisinant les1,5 m à 2 m. Cet événement adonné lieu à un passage envigilance jaune. Des perturba-tions dans l’exploitation duquai de commerce, mais égale-ment dans l’activité de l’aéro-port ont été constatées.

    Prévisions saisonnièresLes prévisions pour les troisprochains mois font apparaîtreune anomalie chaude des tem-pératures sur la Caraïbe. Lesprécipitations devraient êtreproches des normales saison-nières.

    Pour visiter l’Espace MétéoCaraïbes, contacter le 0590 2766 03 ou 0690 65 16 89.

    Ci-dessous le bilan météo du mois écoulé réalisé par Yannick Gréaux, animateur à l’Espace Météo Caraïbes.

    Le voilier baptisé Spirit a été renfloué dès le lendemain de la dépression qui a circulé au Nord des Iles du Nord dans la journéede mercredi. Spirit est aujourd’hui à nouveau à flot.

    Front Row, un motoryacht de 26m50 battant pavillon des îles Caïman était ancré à l’Anse desCayes lorsqu’il a dérapé sur le récif à moins de deux mètres de la côte.

  • ACTUALITÉSJSB- 3 mars 2010 - 865 7

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    Nouveau à St Barth

    UUnnee ffoorrmmaattiioonn àà llaa ddéémmoolliittiioonn ppyyrrootteecchhnniiqquuee Suite au publi-rédactionnel paru dans leJournal de Saint Barth du 28 octobre 2009,Monsieur Christian Laplace, gérant de la sarlLaplace Bâtiments tient à vous informer, queMonsieur Lionel Laplace, son fils, après unepériode de formation, a obtenu la faculté deformer tous les intéressés sur l’utilisation descartouches pyrotechniques. Il est, ainsi, habilité à délivrer l’attestation men-tionnant leur formation et leur compétence enla matière.De plus la sarl Laplace Bâtiments a obtenu l’ex-clusivité pour la vente des cartouches microcharge destinées à cette nouvelle méthode deterrassement rapide, sécurisée, sans nuisancesonore, sans vibration, ni onde de choc !

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    Par délibération de l’assem-blée générale, LucienFinaud a pris la successionde Bernard Dolphin auposte de président de l’As-sociation des Retraités deSaint Barthélemy, nouvelleappellation de cet orga-nisme précédemmentdénommé «Présence desretraités». En avance d’unan par rapport à la fin deson mandat prévu en 2011et pour des raisons de santé,Bernard Dolphin a en effetprésenté sa démission de laprésidence. De fait etjusqu’au renouvellement de2011, le bureau de l’asso-ciation reste identique,composé de ChristopheRadziszewski au poste device-président, de Joël Gasten tant que secrétaire et deChristophe Sachot, au postede trésorier. Créée en 1998, l’associa-tion comptait 20 membres àsa création. «Fin 2007, nousétions 38. Aujourd’hui,nous sommes 110», indiqueLucien Finaud qui voit là

    une preuve de l’intérêt desretraités à se regrouper :«la motivation initiale étaitclairement de défendre les

    intérêts des retraités.Aujourd’hui, ce n’est plusseulement ça. L’entraide,l’échange et la volonté de

    participer à la vie localeaniment également nosadhérents», précise encorele nouveau président qui necache pas qu’avec son sta-tut de première associationde l’île en nombre d’adhé-rents, l’association jouitaujourd’hui d’un certainpoids électoral. L’association des Retraitésvit de ses cotisations. Horsassemblée générale, elle seréunit en moyenne deuxfois par an pour un momentfestif entre adhérents. Ellemène également des actionsauprès de la communauté.Récemment, elle a ainsivoté une aide d’urgence enfaveur des sinistrés d’Haïtiet a financé l’achat d’uneShelter Box auprès duRotary Club. Elle s’est éga-lement portée candidatepour financer l’installationd’une borne wifi à l’hôpitalde Bruyn dont elle attend laréponse. Elle va égalementsoutenir le club d’échecsqui compte une partie deretraités.

    Créé en 1985 sous l’ensei-gne «Gourmet Shop», puisestampillé «Match» et«Supermarché Match», lesupermarché de Saint-Jeana rouvert ses portes cematin mercredi 3 mars,sous la bannière de MarchéU, à la faveur d’un rachat.Précédemment propriété dugroupe Cora LouisDelhaize, ce magasin de800m2 a en effet étérécemment repris par JeanPaul Chevreul et safamille, déjà propriétairede deux Système U enMayenne. Jean Paul Che-vreul qui affiche 40 ans decarrière dans la grande dis-tribution dont 15 au sein dugroupement Système U etune spécialisation dans lesmétiers du frais, assurera ladirection du supermarchéaux côtés de sa fille Juliequi opère là un retour auxsources. Après 10 ans chezSystème U et trois en tantque directrice, elle s’étaiten effet accordé une petitepause à Saint Barth, auprèsde son frère Sam quiexploite la salle Form Fit-ness à Lurin. Maxime, 23ans, le cadet de la famille,également partie prenantede ce projet familial, assu-rera quant à lui la respon-sabilité administrative,comptable et informatique.

    Jean Paul Chevreul nous aconfirmé son intention degarder le personnel dans sonensemble : «c’est unebonne équipe qui nous aréservé un très bon accueilet n’a pas ménagé sesefforts pour que Marché Uouvre aujourd’hui. On nepeut que les remercier»,assure le nouveau managerqui souhaite faire de MarchéU le magasin de référencede la population Saint Barth.Pour cela, il mise sur undéveloppement maximum

    du service local, la mise enservice de la Carte U (unecarte de fidélité qui permetde cumuler des points trans-formables en bonsd’achats) et la commerciali-sation des quatre gammesde produits U qui s’adaptentà tous les porte-monnaie. Enrayon, en plus des référen-ces multimarques, on trou-vera donc les produitsSaveurs U ( la gamme culi-naire de l’enseigne), les Pro-duits U, Bios U et la gammepetits prix «Bien Vu». Julieestime que 1000 référencessupplémentaires devraientainsi être commercialisées. Autre changement ? Dansl’immédiat, le système decaisse, des travaux deréaménagement de l’es-pace et la mise en placed’une charte hygiène- qua-lité. En attendant d’autresinnovations.

    Match cède le pas à Marché U

    SYSTÈME U ÉTOFFE SONIMPLANTATION AUX ANTILLESL’ouverture de Marché U à SaintBarth se place dans la volontédu groupement Système Ud’étoffer sa présence aux Antil-les. En parallèle à ce rachat, septnouveaux points de vente sontou vont en effet être siglés U enGuyane, Guadeloupe et Martini-que dans le courant de l’année.Ce qui devrait porter à 12 lenombre d’Hyper, Super ou Mar-ché U dans les collectivités fran-çaises d’Amérique. Pour mémoire, Système U est ungroupement de commerçantsindépendants travaillant ensem-ble au sein d’une coopérative.Avec ses 900 magasinsaujourd’hui sous l’enseigne U(dont la moitié dans la régionOuest dont dépend Saint Barth),il représente le 4è groupe ali-mentaire français.

    Association des retraités

    Lucien Finaud succède à Bernard Dolphin à la présidence

    Julie, Jean Paul et Maxime Chevreul et Patrick Granier en compagnie de toute l’équipe du nouveau Marché U qui ouvre ses portes aujourd’hui mercredi 3 mars à Saint Jean .

  • ACTUALITÉSJSB- 3 mars 2010 - 865 8

    Le collège, en association avec la Cem et le Rotary Club,organisait samedi matin la troisième édition du Forum desmétiers. Un forum qui a connu un grand succès auprès dessocioprofessionnels mobilisés en nombre qui ont présentéplus de soixante métiers. Le nombre d’élèves venus assister àl’événement était en revanche un peu en dessous des atten-tes. Compte-rendu de la matinée en images ci-dessous.

    Forum des métiers

    Forte mobilisation des socioprofessionnels

    Couper de ruban officiel pour procéder au lancement duForum des Métiers

    Tous les secrets de la police scientifique expliqués aux élèves.

    Candidats à la mécanique?Fabienne Miot avait transféré son atelier de création de joallerie dans une des salles du collège.

    Le journal du samedi de Radio Saint Barth en direct depuis leForum des métiers. L’aviation, un secteur qui attire toujours nombre de candidats

    Marco a fait le plein d’élèves qui assistaient bouché bée à ladémonstration.

    Toujours du monde au stand barman où Jacky du Carl Gustavfaisait goûter ses cocktails sans alcool.

    AAppppllaauuddiissssee--mmeennttss mmuurriiss lloorrssddeess ddéémmoonnssttrraa--ttiioonnss ddee ll’’ééqquuiippeeccyynnoopphhiillee ddee llaaggeennddaarrmmeerriiee..

    Les métiers du droit: avocats, clercs et notaires ont simuilé unprocès en correctionnel. Un moment d’instruction civique et ilfaut bien le dire, de franche rigolade.

    Le major Govi expliquant la mission des pompiers. Les pêcheurs étaient également de la partie

    Mention spéciale pour les restaurateurs qui se sont fortement mobilisés àl’occasion du Forum des métiers.

    Il n’y a pas d’âge pour faire découvrir les secretsdu métier!

  • ACTUALITÉSJSB- 3 mars 2010 - 865 10

    Organisé par le Propeller Club Saint-Barth et Radio Saint-Barth, le tournoide poker qui s’est déroulé dimanche 28février au Zion Garden a connu un vifsuccès avec 118 inscrits. Les mordus dece jeu de cartes étaient tous présents etl’ambiance était également de la partie.A la clef de ce tournoi, un voyagealler/retour à Las Vegas avec héberge-ment pour le vainqueur du jour. C’est à 14h que les 118 participantsont pris place autour des tables pourne les quitter qu’après 21h30. Un vraimarathon !

    Une journée pleine d’émotion, surtoutpour le vainqueur, Laurent Rivière, quipartira donc dans la ville de jeu, despectacle et de lumière qu’est LasVegas.

    Merci ! Le Propeller Club de Saint-Barth remercie le Hideaway, Segeco, leRoyaume des Enfants, Select, NikiBeach, Eden Rock, Guanahani, Ti-Mar-ché, Le Glacier, Saint-Barth TennisClub, ASB. Remerciement particulier àHenri et Léon ainsi qu’aux bénévolespour l’aide apportée durant le tournoi.

    Percutée par un véhicule, cette tortue charbonnière n’apas survécu à ses blessures. C’est France Arnaudo, alias«Mère Tortue» qui l’avait récupérée au terme de troisjours d’agonie sur le bord de la route à Colombier. Sacarapace très salement abîmée n’a pas pu contenir l’infec-tion et la tortue est décédée. Si vous récupérez une tortueblessée, n’hésitez pas à contacter France Arnaudo au0590 27 77 80 ou par mail: [email protected].

    Régionales en Guadeloupe

    Lurel seul contretous, la ministrePenchardnuméro 2 de la liste UMP La liste du président sortant duconseil régional de Guadeloupe Vic-torin Lurel (PS) fait largement figurede favorite pour le premier tour desélections régionales, malgré la pré-sence en seconde position sur la listeUMP de la ministre de l’Outre-merMarie-Luce Penchard. La liste de M.Lurel, sur laquelle figure en secondeposition la députée UMP GabrielleLouis-Carabin, a reçu le soutien de17 des 32 maires de l’archipel. Lamajorité des autres édiles soutient laliste UMP de Blaise Aldo, que lesobservateurs politiques locauxvoient à la seconde place le 14 marsau soir. En attendant, M. Lurel est la cible detoutes les attaques et notamment decelles, quotidiennes, du députésocialiste Eric Jalton, qui conduitune liste rassemblant socialistes dis-sidents et anciens socialistes, com-munistes et indépendantistes, seréclamant du mouvement social del’an dernier. M. Jalton figurait en2004 en quatrième position sur laliste UMP de l’ancienne ministreLucette Michaux-Chevry, battueaprès deux mandatures régionalespar M. Lurel. Ce scrutin est le pre-mier depuis 1967 à ne pas enregis-trer la candidature de MmeMichaux-Chevry, qui apporte unsoutien appuyé à la liste de M. Aldosur laquelle figure sa fille, MmePenchard. Ni les propos de campa-gne de Mme Penchard affirmant savolonté de privilégier la Guadeloupedepuis son ministère, ni les protesta-tions demandant sa démission, ni lebuzz médiatique qu’ils avaient sus-cité, ne semblent avoir eu de réeleffet localement. Avec sa liste, constituée de candidatsissus de la société civile, la députée(apparentée Parti socialiste) JeannyMarc, en rupture avec ses amis poli-tiques locaux, ralliés à M. Jalton, ris-que de se limiter à un rôle de figura-tion. La surprise pourrait venir de laliste, inclassable, “Pour que la Gua-deloupe aille de l’avant”, conduitepar Cédric Cornet (DIV), 29 ans, etconstituée de jeunes s’affirmant“incorruptibles” et dont la moyenned’âge est de 28 ans. Les listes “Gua-deloupe demain” conduite par AlainLesueur (divers gauche) et “Nofwapla Guadeloupe en action” de ladivers droite Octavie Losio risquentde recueillir un score à la marge.Tout comme les deux listes condui-tes par des syndicalistes et dirigeants(trotskistes) du LKP, le collectif est àl’origine du mouvement social de2009, dont d’autres leaders figurentpar ailleurs sur la liste de M. Jalton.La liste d’Alain Plaisir (proche duNouveau Parti Anticapitaliste),secrétaire général de la centrale syn-dicale indépendantiste CTU etnuméro trois du LKP, pourrait seclasser derrière celle de “Combatouvrier”, le pendant antillais deLutte ouvrière (LO), conduite par lesecrétaire général de la CGT-G etnuméro deux du LKP, Jean-MarieNomertin (LO), qui avait recueilli1,18 % en 2004.

    Il n’aura fallu que quelques heures samedi après-midi pour qu’une cinquantaine d’hommes, fem-mes et enfants remplissent les deux conteneurs de40 pieds acquis par le Lions Club de Saint-Barthé-lemy et destinés aux sinistrés du séisme survenuen Haïti le 12 janvier dernier.Plus de 120 M3 d’outillage, de matériaux deconstruction, de vêtements, matelas, bâches etautres produits et matériels non-périssables etindispensables ont à cette occasion été rassembléset préparés à l’expédition grâce à l’habituellegénérosité de la population.Hélas, faute de place dans les conteneurs et depossibilités de stockage, de nombreux dons n’ontpu être recueillis et certains donateurs ont dûrepartir avec leurs colis. Le Lions Club s’enexcuse et les prie de conserver leurs dons en vued’une très prochaine expédition. Le Lions Clubrecherche d’ores et déjà un nouveau conteneur de40 pieds pour continuer ses expéditions et lanouvelle collecte sera annoncée par la presse etla radio.Un grand merci à tous pour tout ce qui a été ras-semblé et à tous ceux, y compris les deux très jeu-nes petites filles, qui ont participé au transport età la fermeture des colis.

    Tourisme : lancement del’opération chèque-vacances“spécial Outre-mer” Un chèque-vacances “spécial Outre-mer”, destiné à attirer de nouveauxtouristes aux Antilles, en Guyane et à la Réunion, a été lancé mardi àParis par le ministère de l’Outre-mer et le secrétariat d’Etat au Tou-risme dans le cadre d’une opération promotionnelle limitée. Pour en bénéficier, il faut acheter d’ici le 30 avril un séjour (tout inclusou vol+hôtel) à destination des départements d’Outre-mer (DOM) etdébuter le voyage avant le 30 juin. Le séjour devra être payé avec aumoins 200 euros de chèques-vacances traditionnels pour un dossiercomportant un maximum de quatre adultes (au moins 400 euros entre 5et 8 adultes). En contrepartie, chaque adulte du dossier se verra attri-buer un chéquier de chèques-vacances d’un montant de 100 euros. Lefutur voyageur devra envoyer un formulaire à l’Agence nationale pourles chèques-vacances (ANCV) qui lui renverra le ou les chéquiers “spé-cial Outre-mer”, qu’il pourra utiliser sur place ou ultérieurement. Encomplément, cinq opérateurs se sont engagés à abonder l’offre avec desréductions supplémentaires allant entre 15% et 50% : Pierre et Vacan-ces, Nouvelles Frontières, Exotismes, Nouvelles Antilles et Karibéa. Présentée par la ministre de l’Outre-mer Marie-Luce Penchard, lesecrétaire d’Etat au Tourisme Hervé Novelli et le directeur de l’ANCVPhilippe Kaspi, cette opération vise à “faire connaître la destinationOutre-mer, la soutenir et casser la trop forte saisonnalité” enregistréesur ces destinations. Les deux ministères financeront à parts égales untotal de 6.000 chéquiers soit un montant final de 600.000 euros. Ce chèque-vacances est une des applications du plan pour l’Outre-merdécidé par le président de la République le 6 novembre, à l’issue d’unpremier conseil interministériel concluant les états généraux décrétés enfévrier lors d’une crise sociale sans précédent aux Antilles.

    Collecte du Lions Club : Formidable élan de solidarité en faveur d’Haïti

    TROP TARD POUR CETTE CHARBONNIÈRE

    Grosse participation au tournoi de pokerau Zion Garden

    OPÉRATION BEAUJOLAIS DU ROTARY : 1100 EUROS CONTRE LA POLIOA l’occasion de la sortie du Beaujolais Nouveau, le Rotary Club organisait en novem-bre dernier une opération en faveur de la lutte contre la polio. Cette opération, diligen-tée du 18 au 26 novembre, consistait à reverser un euro pour toute bouteille de Beaujo-lais nouveau achetée. Grâce à Bacchus, Le Goût du Vin, AMC, le Cellier du Gouver-neur, le supermarché L’Oasis, Le Bouchon, Le Piment, Supermarchés Match, l’associa-tion Goût etSaveurs, leclub service a pu récolter1.100 euros. La luttecontre lapolio est unedes grandesactions duRotary ClubInternationalqui s’estdonné commeobjectifd’éradiquerla maladie.

  • Concours de Nouvelles Jeunes Plumes 2009/2010

    Comme à mon habitude, j’étaisrecroquevillée sur moi-même. Il me plaisait deprendre cette pose, car elle était pour moisource de sérénité. J’étais bercée par une doucechanson, je me sentais flotter dans les airs. Toutallait bien. Je rêvais à la vie. Je ne pensais àrien et à tout en même temps. J’avais l’impres-sion d’être comme cela depuis longtemps maisje ne saurais dire depuis quand.

    Soudain, un mal inconnu me prit. Jesouffrais atrocement. J’avais l’impressiond’être serrée si fort que mes os se brisaient.Etait-ce la mort qui venait pour moi ? Oui,

    c’était cela, je mourais. J’étais pourtant sijeune, pourquoi la mort m’appelait-elle déjà ?Je m’efforçais de résister à mes maux mais envain. Le néant m’aspirait lentement …

    Tout à coup, une dernière sensationde douleur, un cri strident, une lumière éblouis-sante. Je tentais d’ouvrir les yeux. Je pleuraissans pouvoir m’arrêter. Je sentis qu’on me por-tait et on me déposa dans ses bras. Je me cal-mai. Son odeur me semblait familière. Elle mechantait une chanson… Oui, c’était bien elle,j’en étais sûre : c’était ma mère.

    Un jour, Lucas, un garçon de13 ans, les cheveux blondsavec des habits de gangster :baggy, tee-shirt large, casquetteplate, «Air Force Nike» auxpieds, rentrait de l’école. Ilétait en route pour aller chezson voisin qui devait le garderpendant que ses parentsallaient au restaurant.Dix minutes plus tard, il arri-vait chez son voisin. Il frappaplusieurs fois à la porte maisaucune réponse. Il entra dans la maison et vit lecorps de son voisin dans unemare de sang. Lucas, paniqué,

    n’osait pas se rapprocher ducorps. Il devait appeler sesparents au plus vite. Il cherchal’annuaire mais il manquait despages alors il alla vite surInternet et là il entendit unbruit de douche. Il se retournaet ne vit personne. Le corpsavait disparu. Il y a avait justela flaque de sang sur le sol.Lucas retourna sur Internet et ilentendit une voix qui marmon-nait une phrase : «Je vais faire à manger.»Lucas se retourna et vit sonvoisin qu’il croyait mort entrain de laver le sang sur le sol

    et vit un pot de sauce tomate. Ilcomprit que le sang était en faitde la sauce tomate. Son voisinétait en peignoir en train delaver par terre.Le voisin dit à Lucas : - «Ah, te voilà enfin ! J’étaisen train de faire à manger lors-que je me suis évanoui avec lepot de sauce tomate dans lesmains.»Lucas dit : - «Je croyais que tu étais mort!- Un meurtre à la sauce tomate!!» dit le voisin.

    Nous sommes aujourd’hui le 30 octobre del’an 2036, le monde a beaucoup évolué, parexemple, en une veille d’Halloween, toute laville de Zarbi-ville était illuminée par degrosses citrouilles rougeâtres. Cette couleureffrayait Maïlis Chanderoux. Maïlis préféraitle Carnaval à Halloween, la plage aux soiréesmême si elle avait 15 ans.Elle habitait chez son père car sa mère étaitmorte deux ans plus tôt dans un accident dela route.

    Cette année, Maïlis avait décidé de se dégui-ser ...Ce sera la première fois qu’elle sedéguise pour Halloween en quinze ans. Parcontre, son instinct lui disait qu’elle ne pou-vait pas, ou même qu’elle ne voulait pas res-pecter les coutumes. Elle se disait que cetteannée, après avoir traîné dans la rue avec lescopines, elle irait dans un quartier abandonnéde Zarbi-ville, Juniorbi-quartier, récupérerune des citrouilles illuminées. Une des coutu-mes disait que, couper une de ces citrouillesrevenait à se tuer, ce qu’elle ne croyait guère. Il était presque vingt heures. Maïlis se rendità Juniorbi-quartier, elle entendit des bruitssinistres, des bruits de pas...Effrayée, elle se dépêcha, courut vers la pre-mière citrouille qu’elle vit. Un frisson la par-courut. Elle s’empara de la citrouille, courutjusqu’au quartier voisin, Broquenazi-quartier.Là, elle entendait les bruits de pas, elle com-mençait à regretter d’être venue dans ce quar-tier. Elle continua de courir puis trébucha surune de ces citrouilles maudites, se releva dif-

    ficilement car elle était en sang, des égrati-gnures plein les jambes. Après de longs efforts, elle se remit à courir.Elle n’en pouvait plus. Elle s’arrêta devant lapremière maison qu’elle aperçut, sonna. Unhomme grand et costaud lui ouvrit. Un som-bre grincement l’accueillit « hiiiihiiiiinn... »On n’apercevait pas son visage, il étaitplongé dans l’ombre. L’homme sortit de der-rière son dos un genre de tapette à mouches :une férule. Il commença à lui donner descoups sur le visage puis sur ses anciennesblessures. Affolée, elle repartit leplus vite qu’elle put pour échapper àl’homme. Elle traversa en courant, sansregarder ; une voiture la percuta. Elle sentitqu’elle baignait dans un liquide chaud : sonsang. Elle sentit ses yeux se fermer là...

    Bonjour ! Allez, vite Maïlis, tes copines t’at-tendent pour Halloween !

    Maïlis se dépêcha, elle sauta dans le premiershort qu’elle vit. Il fallait qu’elle aille acheterson premier déguisement. Elle alla dans lapremière rue piétonne qu’elle vit. Elle choisitun déguisement de squelette.

    Il était vingt heures, Maïlis se ren-dit à Juniorbi-quartier. Elle entendit desbruits sinistres, des bruits de pas...Elle prit lapremière citrouille. S’enfuit effrayée jusqu’auquartier d’à côté. Les bruits de pas la sui-vaient, elle trébucha sur une de ces citrouillesmaudites. Elle s’arrêta net, elle avait déjà vécu cela...

    Le meurtre sans trace...par Robert Assoiffé

    Sombre citrouillepar Gertrude Napoléon Bonaparte la Deuxième

    Le commencement après la fin par Canelle

    NOTE AUX USAGERS DU PORTDE GUSTAVIADevant le non respect des règlesde sécurité, le Directeur du portde Gustavia rappelle à tous lesusagers que la vitesse dans lechenal et la zone portuaire est de3 nœuds. Il attire particulière-ment l’attention des propriétairesayant des abonnements annuelssur les quais publics que, doréna-vant, il n’y aura plus d’avertisse-ment. Les contrats annuels lesliant avec le port seront rompusautomatiquement et ce sansaucune contestation. De ce fait,la place qui leur était attribuéesera redistribuée. En espérantpouvoir compter sur votre espritde civisme.

    Le Directeur du Port, Ernest Brin.

    RÉUNION DU COMITÉDU CLUB DE L’UNESCOA tous les membres et sympathi-sants, lors de la réunion dubureau le lundi 15 février dernier,et compte tenu du programme dedéplacements de certains adhé-rents, il a été convenu d’une réu-nion du Comité pour le vendredi5 mars prochain à 17h30. Elle setiendra au restaurant le WallHouse dans la petite salle mise ànotre disposition où vous seraservi le pot de l’amitié. Ordre du jour : - Le point sur les différentes

    actions menées. - Participation à la «Journéeinternationale du Livre» le 18avril prochain (invités PPDA,Karl Nora, Alex Godard, AlainSerres…)- Partenariat pour la manifesta-tion «The West Indian Traditio-nal sailing» (bateaux tradition-nels construits dans les îles desGrenadines) qui se déroulera finmai.

    PERMANENCES ADMINISTRATIVES• CCAAFF : Prochaines permanencesjeudi 4 mars. Sur rendez-vousuniquement au 0590 29 89 79, oudirectement au bureau du Ser-vice des Actions de Solidaritépendant les horaires d’ouvertureau public : lundi, mardi, jeudi etvendredi de 8 à 12h.• CCoonnssuullttaattiioonn ggyynnééccoollooggiieeJeudi 4 mars au dispensaire. Lespermanences sont assurées par leDr Bordjel. Pour prendre rendez-vous, téléphoner au 059027 60 27.

    APPEL À TÉMOINSSuite à un vol dans une villasituée à Devet (Vitet), HervéChovet lance un appel à témoins.Si quelqu’un peut fournir uneinformation, prière de lui télé-phoner au 0690 62 99 03 ou biende contacter la gendarmerie qui aouvert une enquête. Il rechercheun grand frigidaire et grand

    congélateur Siemens couleur alumat, une cave à vin porte vitréeet un four intégré De Dietrich.

    RÉUNION D’INFORMATIONDES BOUT D’CHOUL’association Bout d’chou orga-nise le vendredi 5 mars à 18hdans la salle des festivités de lacapitainerie, une réunion sur lethème “la mensualisation”. L’as-sociation compte sur la présencede ses adhérentes ainsi que surles parents employeurs ou futursemployeurs d’une assistantematernelle agréée.

    La présidente, Marie-Rose Gumbs

    VIDE GRENIER DU ROTARYLe ROTARY organise le diman-che 14 mars son vide-grenier etsa foire culinaire. A cette occa-sion, si vous avez des objets, desmeubles... à vendre, faites-vousconnaître avant le 10 mars au 0690 35 22 75. De plus, pour lafoire culinaire, vous pouvez éga-lement cuisiner des spécialités dechez vous. Pour plus d’informa-tions contacter le 06.90.35.22.75

    HEURE DU CONTEÀ LA BIBLIOTHÈQUECe dimanche c’est la fête desgrands-mères. La BibliothèqueTerritoriale organise donc l’heuredu conte autour de ce thème etc’est avec grand plaisir que Fran-

    çoise viendra raconter de magni-fiques histoires. Cette heure duconte aura lieu de 10 à 11h etsera suivie d’un atelier dessin.Nous vous attendons très nom-breux !

    ECHECSProchain rendez-vous d’échecs lesamedi 6 mars: entraînement aurestaurant Le Bistrot à Gustaviaà partir de 11h, pour tous lesjoueurs. Deux groupes : les jeu-nes entraînés par Jef Follner etles adultes en parties libres. Puisrepas en commun et mini-tournoide parties rapides.Le samedi 13 mars : 3° défi à LaPoterie de Marigot à partir de 8h.S’inscrire au 0690.55.12.14.Dimanche 14 mars : tournoi jeu-nes à l’école St-Joseph deLorient.

    REMERCIEMENTSLa Chambre Economique Multi-professionnelle remercie l’ensem-ble des socioprofessionnels pourleur participation et leur implica-tion au forum des métiers quis’est tenu samedi 27 février 2010au collège Mireille Choisy. Unejournée marquée par la convivia-lité et la proximité élèves - socio-professionnels qui ont su commu-niquer la passion de leur métier.Nous espérons que cette expé-rience aura été bénéfique.

    SportsTENNIS BALLONUn tournoi de tennis ballon seraorganisé par le club des Barracu-das dimanche 7 mars à partir de8h30 au club des Francs Archers.La participation pour les deuxjoueurs par équipe est de 20euros avec un sandwich offert àchacun. Les inscriptions sontouvertes à jusqu’au judi 4 marsde 15h à 19h au club house desBarras situé à côté de la piscine àSaint-Jean. Renseignements au0690.41.87.30 ou au0690.41.86.53.

    TOURNOI DE BASKETDimanche 14 mars, rencontreSaint-Barth-Saint-Martin au col-lège Mireille Choisy. A cetteoccasion, un barbecue est prévu.Toute personne souhaitant parti-ciper à l’organisation peutcontacter Manu au 0690.64.04.12ou Damien au 0690.39.86.22.

    ECOLE DE RUGBYLes moins de 9 ans et les moinsde 15 ans de l’école de rugby desBarras se déplaceront les 13 et 14mars à Saint-François en Guade-loupe. Une photocopie du passe-port et 120 euros sont à ramenerà la piscine territoriale ou auxéducateurs le plus rapidementpossible.

    Communiqués

  • SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 3 mars 2010 - 865 12

    L’Ascco et son moniteurFranck Massol organisaitsamedi 27 février sur le site debeach-volley de Saint-Jean son2è tournoi de beach tennis. Apartir de 17h, quarante-quatrejeunes de 9 à 16 ans prenaientd’assaut le site de beach volley

    de Saint-Barth pour les ins-criptions au tournoi de beachtennis. La météo était de lapartie et les parents avaientfait le déplacement pourencourager les enfants. Plusd’une cinquantaine de matchsen double allaient finalementêtre joués dans une ambiance

    conviviale et un très bon espritsportif. C’est le double Mathis Blan-chard/Romain Bernier quiaprès un très bon parcoursremportait la victoire finale. Après un break d’une trentainede minutes, les adultes ren-

    traient en compétition danstrois catégories différentes -double dame, double hommeet double mixte-. Cinquanteparticipants se sont affrontésdans leur tableau respectif. Lesrencontres étaient très dispu-tées et le spectacle était assurépar les joueurs. En double

    dame, Marie-Line Lenoir etAmélie Huart s’imposaient enfinale. En double mixte, la vic-toire revenait à la paire AliceJoncheray/Michel Maurel.Enfin, en double homme, lesvainqueurs sont Arnaud Joly etFabrice Klenouser.

    Merci ! Les organisateursremercient le Beach VolleyClub pour la mise à disposi-tion de ses terrains ainsi queSibarth, Haribo, Jet Ski Tour,Diminutif, la Crêperie, YellowSubmarine et A Vos Marques.

    Dans le cadre de la campagne2010 du Cnds (Centre natio-nal pour le développement dusport), Guillaume Saltel,directeur départemental de laJeunesse et des Sports deGuadeloupe, Jean-Luc Thé-venon, inspecteur des servi-ces sports à la Ddjs et Flo-rent Rosec, administrateurterritorial du Cnds rencon-traient vendredi 26 févrierdans la salle de la capitainerieles responsables d’associa-tions sportives de l’île en pré-sence de Nils Dufau, prési-dent de la commission desAffaires sportives et associa-tives de la collectivité. Uneréunion destinée à informerles associations sur la mise enœuvre de la campagne 2010du Cnds et l’évolution dudossier de demandes de sub-

    ventions. Créé en 2006, leCnds a pour vocation de sou-tenir financièrement les asso-ciations sportives dans la réa-lisation de leurs projets. Ilaccorde ainsi des subven-tions, tant pour l’aide à la pra-tique sportive, que pour l’ac-cès à celle-ci et notammentpour les femmes, les jeunesscolarisés et les handicapés. Ilpeut également aider à la for-mation des cadres sportifs, àla réalisation ou à la rénova-tion d’équipements ou encoreà l’accès au sport de hautniveau. Pour bénéficier de ces sub-ventions, il faut néanmoinsrépondre à certaines condi-tions. Les associations doi-vent ainsi impérativementêtre agréées par la Ddjs etêtre affiliées à une fédération

    habilitée par le ministère de laSanté et des Sports. Les associations remplissantces conditions ont jusqu’au30 mars pour déposer leursdossiers demandes de sub-ventions pour 2010 auprès dela DDJS.A l’issue de cette réunion,Nils Dufau se disait très heu-reux de l’information dispen-sée aux responsables d’asso-ciations sportives. Il estimepar ailleurs que les subven-tions accordées dans le cadrede la campagne 2010 duCnds seront plus importantescette année.

    Du 12 au 16 février s’estdéroulée la 20è édition de laSemaine Nautique Interna-tionale de Schoelcher enMartinique. Le Saint-BarthYacht Club avait fait ledéplacement avec sept cou-reurs : quatre dans la caté-gorie Optimist avec CindyBrin, Hervé Brin, Ollo Louiset Loan Gilbert et trois enLaser avec Jean ClaudeBlanche, Keicha Hughes etJean Dumont. Ils étaient

    accompagnés de Jean-PaulBerry, responsable de la basenautique du SBYC et entraî-neur et de Steve, aide moni-teur bénévole. «Les résultats ne sont pasflamboyants, mais c’est unegrande expérience pour cesjeunes qui pour certainsdécouvraient pour la pre-mière fois la compétition»,commentait Jean-Paul Berry. En catégorie Optimist, CindyBrin qui est actuellement en

    tête du championnat de Saint-Barth, se classait 21è augénéral final sur cinquanteparticipants. Dans cettemême catégorie, Hervé Brinterminait 31è, Ollo Louis 33èet Loan Gilbert 40è. En Laser, sur 17 inscrits,Jean-Claude Blanche seclassait 12è, tandis que Kei-cha Hughes et Jean Dumontprenaient les deux dernièresplaces.

    La DDJS et le CROS à la rencontre des associations sportives

    Semaine Nautique Internationale de Schoelcher

    Expérience acquise pour les jeunes du Saint Barth Yacht Club

    Après l’écrasante victoire 40-0face à Saint-François fin jan-vier, les Barras se déplaçaientsamedi dernier à Saint-Martinoù ils rencontraient les Archi-balls lors de la deuxième jour-née du championnat. Petite,mais belle victoire desBleus/Blancs qui, finissant 14à 11, restent invaincus. Lescommentaires d’Hervé Pierre,joueur des Barras.

    «C’est à 16h sur le terrain deBellevue bien ventilé que l’ar-bitre guadeloupéen Alexis

    Grosset donnait le coup d’en-voi de la rencontre entre lesArchiballs et les Barras. Ventdans le dos, les joueurs deSaint-Barth dominaient leursadversaires, mais avaientbeaucoup de mal à concrétiserleurs actions. Avec un effectifrenforcé cette année, lesArchiballs tenaient bon avecune défense bien solide. A lami-temps, le score était de 3 à0 en faveur des Barras. En seconde période, les Saint-Martinois prenaient le matchen main et portaient le danger

    dans le camp des Barras.Résultat, sur une belle actionbien développée, ils mar-quaient le premier essai dumatch. Menés au score, lesBarras se devaient de réagir.Puisant dans leur moral, lesBleus/Blancs reprenaient dupoil de la bête et se remettaientà jouer au ballon. Ils mar-quaient un essai non trans-formé et dans la foulée réus-sissaient deux pénalités. C’estsur la marque de 14-11 enfaveur des Barras que l’arbitresifflait la fin du match.

    AGRÉMENT ET DEMAN-DES DE SUBVENTIONSSUR LE SITE DELA COLLECTIVITÉTous les documentsnécessaires aux associa-tions pour se mettre enrègle et tout ce quiconcerne les demandesde subventions sont dis-ponibles en ligne sur lesite de la Collectivité :www.comstbarth.com

    CONTACT PRIVILÉGIÉPour un avancement plus rapide dans les demandes desubventions, les responsables d’associations peuventcontacter : Jean-Luc Thévenon au 0590.810.152, email [email protected] ou Florent Rosec au 0590.810.455, email [email protected]

    Beau succès du Beach Tennisde l’Ascco

    Championnat de Guadeloupe de rugby

    Les Barras invaincus

    Retrouvez votre hebdomadaire chaque semaine sur

    www.journaldesaintbarth.com

    Jean-Luc Thévenon, inspecteur des services sports à la Ddjs, Florent Rosec, administrateur territorialdu Cnds, Guillaume Saltel, directeur départementale de la Jeunesse et des Sports de Guadeloupe etNils Dufau, président de la commission des Affaires sportives et associatives de la collectivité

  • SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 3 mars 2010 - 865 13

    Déjà neuf semaines depuis mon départde Saint Barth ! Une semaine sur lethème préparation, optimisation etnavigation musclée et Damien absentjusqu’à jeudi : il était en effet en pré-paration de son autre projet. Après laTransat, il continue sur la saisonFigaro en solitaire. La nouvelle de lasemaine ? La mise en oeuvre du sitewww.concarneau-saintbarth.com

    • Lundi 22 février : Comme souvent endébut de semaine, rendez-vous au pôleévénementiel de Concarneau en présencede Jacques et Delphine pour un point surles finances. Eh oui, un projet tel qu'uneTransat n'est pas juste de la navigation. Ilfaut avoir une casquette médiatique, plusune de businessman... Je vous rassure : jen’ai pas encore le look «costard cravate»:je le garde pour le jour du départ ou plutôtpour l'arrivée!!! Après-midi, petite visitechez Antoine, notre célèbre préparateur.Récupération du matériel informatique etdirection le Figaro en sa compagnie pourl'intervention sur les logiciels de naviga-tion, sur le fax météo et notre téléphonesatellite… Sans lui, nous ne pourrions pasavoir vos petits mots en mer. Voici uneautre casquette oubliée : informaticien(attention, Valou je serai bientôt à ta che-ville...).

    • Mardi 23 février : rendez-vous avecAlexandre Kerbaol de l’entreprise Ports-defrance.com qui, comme pour l'édition2008, est partenaire du projet pour le suivimédiatique internet. Avec lui, étude surl'amélioration du fonctionnement du site,remise à jour des nouvelles photos, arti-cles à mettre en ligne. L'équipe des skip-pers a changé, mais l'adresse de notre siteest identique www.concarneau-saint-barth.com. Dès maintenant, vous pouveznous laisser vos messages de soutien.Eh non! Pas de piscine cette semaine, cesont les vacances scolaires… Dommage :c’est le seul endroit où la température del'eau est similaire à celle de Saint Barth...A la place, déjeuner chez notre Claudineinternationale. Je dois vous avouer quepour l'édition 2010, l'équipage localConcarneau-Saint Barth modifie lesrègles: nous partons pour l'AG3R!! Dam,Clauclau et Miguelito. Pourquoi se priverde ses bonnes préparations culinaires? Entout cas, ce serait un vrai plaisir pour ellede nous aider sur la préparation de notreavitaillement.Après-midi bureau au pôle : gestion deplannings pour les stages médicaux, appelavec les différents fournisseurs...

    • Mercredi 24 février : un stage de navi-gation était prévu pendant 3 jours, mais vules conditions musclées en mer -40noeuds établis et 45 noeuds en rafale-, lesentraîneurs du Pôle ont préféré la jouersécurité et rester au port. Un passage aubateau est indispensable pour vérificationde l'amarrage. Faute de navigation, petiteséance de Cardio avec notre coach Ber-nard... Echauffement normal: Vélo,rameur… après je n'ose pas vous dire lasuite, cela se corse très rapidement : 2groupes de 4 avec 1 atelier vélo, rameur,colonne de winch et le second poussée defonte, développement musculaire, trac-tion... tout cela chronométré, bien sûr,avec 4 séries par exercice, par atelier, en40sec d'effort et 20sec de repos ! Naturel-lement nous allons effectuer deux passa-ges à chaque atelier (un c'est trop facile !)Je ne vous dis pas à la sortie : je ne faisaispas le malin!! Il est super important de

    voir ses zones d'effort maximum, la pré-paration physique est très importante dansune transatlantique et je m’en rendscompte, même dans la vie de tous lesjours...Attention résolution 2010: moins d'apéroet plus de sport !?Après-midi sur le bateau : vérification dubon fonctionnement de l'informatiqueentre lancement de tous les logiciels denavigation du fax météo…

    • Jeudi 25 février : 9h30, rendez-vous aupôle pour la journée navigation. Condi-tions sur l'eau toujours très musclées avecun vent établi à 30 noeuds et des rafales à35. Les entraîneurs hésitent encore à nouslaisser partir. Ils savent que c'est trèsimportant de naviguer dans ce genre deconditions, mais au niveau des responsa-bilités en cas d'accident ou d'avarie, le

    pôle pourrait être mis en cause. Finale-ment, après un petit briefing sécurité, unparcours côtier est établi: départ en baiede Port la Forêt, direction le tour des Glé-nans, puis 2 waypoint (coordonnées géo-graphiques) à respecter et retour à Port laForêt. Un parcours côtier d'environ 50milles. Vu les prévisions météorologiques,c'est suffisant...Une nouvelle méthode de préparationpour travailler sur la simulation transatest mise en place. Préparation de lanavigation en salle avec un supportméthodique pour forcer les équipages àse préparer comme pour un départ decourse: recherche des infos météo, pré-paration des choix de routes, stratégiespour le parcours, choix des voiles... trèsinstructif à notre niveau cette mise ensituation des cours sur le logiciel denavigation avec la réalité.11h : préparation du bateau et départ surl'eau sous la pluie. A la sortie du port, il ya déjà des rafales à 40 noeuds : ça pro-met... Top départ à 11h45. Départ médio-cre, un peu loin de la zone de départ ausignal (pas de quoi s'affoler, la route estlongue et nous sommes là pour appren-dre!!). Retour ensuite dans le milieu depeloton avec des conditions difficiles, descreux pas loin de 4 mètres et un vent avoi-sinant les 35 noeuds. Difficile d'avoir unebonne vitesse, le bateau tape et à l'inté-rieur, il n’y fait pas bon vivre… Pas tropl'habitude, le début du mal de mer fait sonapparition à force de fixer l'ordinateur.Vite, un peu d'air frais et v’la une bonnevague ! Je vous rassure, ça calme... Et làon se rappelle les petits aller-retour SaintBarth-Pinel... Conditions qui durent pen-dant 4h30 et ouf (!) : délivrance. La der-nière marque avant le retour est en appro-che. Eh oui, après, sous spi, grosse vague,mais derrière, c'est parti pour le surf ! Ca

    me rappelle les bons moments passés dansle sud avec mon pote Rico!!!Retour au ponton vers 18h30 bien fatiguéet là il faut ranger le matériel : Aïe AïeAïe… Ensuite, direction maison, plat depâtes, douche et au lit… Pas de berceuse.

    • Vendredi 26 février : 9h30, rendez-vous au pôle pour le débriefing de la navi-gation de la veille. Pour cela, chaquebateau rapporte les traces établies par leslogiciels de navigation, comparaison deschoix stratégiques de chaque équipage, dela réalité des fichiers météo. 10h30 : Nouveau briefing sur le déroule-ment de la navigation du jour avec desconditions plus clémentes : seulement 25noeuds de vent et un parcours plus courtde 20 milles. De nouveau, préparer la navigation ensalle est exigée par les entraîneurs. Cela

    permet vraiment de manipuler les logi-ciels pour une simulation course.11h : Préparation du bateau et départ surl'eau. De gros nuages menacent la zone.On se dit «ouh là là…». Finalement, aprèsun petit quart d'heure à 25 noeuds, le ventfaiblit à 10 noeuds, entraînant un change-ment de voile. Indispensable d'être rapidedans ces phases de transition. Remontéecontre le vent dans une houle d’environ2m et retour sous spi jusqu'à Port la Forêtque nous atteignons vers 17h. A nouveau,rangement du matériel, débriefing de lanavigation et direction séance d'étirementspendant 30 min (indispensable), puisséance de sauna afin de retirer les toxines,suivie d’une bonne douche d'eau froide. Amon niveau, elle est gelée!... Meilleurerécupération par un choc thermique et unecirculation du sang plus fluide 2 à 3 foisde suite, avant de finir en beauté par unmassage du kiné pendant 30 minutes... Jeme sens beaucoup plus détendu, ça fait dubien!!!

    • Samedi 27 février : matinée assezcalme comparativement aux deux derniersjours. Petite navigation improvisée avecun autre concurrent de la Transat, histoirede comparer les réglages, la vitesse avecdes bateaux identiques... Après-midi très intéressante : beaucoupd'échanges VHF entre les deux bateaux,même si nous sommes concurrents. Vrai-ment très instructif.

    • Dimanche 28 février : dimanche bienmérité et pas très agité : grasse matinée ettranquilou à la maison.N'oubliez pas: vous pouvez nous laisservos messages de soutien sur www.concar-neau-saintbarth.com. Ca fait toujours plai-sir d'avoir de vos nouvelles! Bonnesemaine à vous tous à moins de cinquantejour avant le départ. Miguelito

    Nous l’avons appris lundi, le parcours de la 10è édition de laTransat Ag2r-La Mondiale a été modifié. Si la course partirabien de Concarneau le 18 avril prochain pour arriver à SaintBarthélemy, la marque de parcours ne se fera plus à Madère.Renouant en cela avec la première édition en 1992, la direc-tion de course a décidé de faire virer la flotte dans l’archipeldes Canaries : «Lors de la 1ère Transat AGRR en 1992,l’épreuve se courait en deux étapes avec une neutralisation de96 heures à Las Palmas à Grand Canaria, archipel des Cana-ries», rappelle ainsi le communiqué de presse. «Pour sa 10èédition de la Transat Ag2r-La Mondiale, Pen Duick a décidéde renouer avec le parcours originel. La flotte retournera doncvers les Canaries. Les concurrents devront laisser commemarque de parcours l’île de la Palma à tribord, qui se trouve àl’ouest de l’archipel, avant de rallier St Barthélemy». Le par-cours se voit ainsi rallongé de près de 200 milles, comptantcette année 3890 milles contre 3710 en 2008.

    30è édition de la HeinekenRegatta ce week-end !237 bateaux devraient prendre part à la 30è édition de la Hei-neken Regatta qui se déroule dans les eaux de l’île de Saint-Martin à compter de demain jeudi Le spectacle devrait être detoute beauté. Les festivités nautiques débuteront jeudi 4 mars avec la 4è éditionde la «Commodore’s Cup». Elle sera suivie vendredi 5 mars de lapremière régate de la Heineken Regatta –un tour de Saint-Martindans le sens contraire des aiguilles d’une montre- au départ deSimpson Bay avec une arrivée à Great Bay. Samedi 6 mars, ladeuxième course partira de Simpson Bay, passera devant les TerresBasses, puis mettra le cap sur le canal d’Anguilla pour une arrivéeprévue dans la baie de Marigot. Dimanche 7 mars, troisième etdernière course au départ de Marigot. Arrivée à Simpson Bay aprèsle passage des marques de parcours à Tintamarre et Blowing Rockau Sud-Ouest d’Anguilla, puis remontée au près vers la côte desTerres Basses avec une arrivée à Simpson Bay. Côté météo,d’après les prévisions du site Wind Guru, celle-ci devrait être rela-tivement ventilée avec des vents soufflant de direction Sud-Est à22km/h. Comme chaque année plusieurs bateaux de Saint-Barthseront de la partie. Deux sont d’ores et déjà inscrits : Speedy Nemode Raymond Magras et Lil’e de Mowgli Fox. Compte-rendu dansnotre prochaine édition. Plus d’infos sur le site officiel de la course: www.heinekenregatta.com

    Meeting de natation en Martinique Saint-Barth Natation a fait le déplacement

    Transat ag2r – La mondiale Concarneau Saint Barth

    Retrouvez Miguel sur www.concarneau-saintbarth.com

    La Transat Ag2r-La Mondiale changede parcours !

    Accompagnés de Jean-Marc Outil, leur entraîneur, et de HugoMunoz, un parent, sept nageurs du Saint-Barth Natation parti-cipaient le week-end dernier au Meeting de natation de Marti-nique. Un Meeting auquel participent traditionnellement lesmeilleurs nageurs de Guyane, Martinique et Guadeloupe,comptant à la fois pour les qualifications aux Cariftas Gamesqui se dérouleront mi-avril à la Jamaïque mais également pourdifférentes compétitions nationales. Une belle expérie