Club Urba-EA - Vers un SI "data centric"

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1 © Club Urba-EA Le rapport complet intégrant les retours d’expérience est disponible pour les membres @ Vers un SI « data centric » Etat des lieux Extrait du rapport final Philippe Anquetil, Jérôme Bernard, Nicolas Grzeczkowicz Novembre 2016 Projet 2016

Transcript of Club Urba-EA - Vers un SI "data centric"

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Le rapport complet intégrant les retours d’expérience est disponible pour les membres @

Vers un SI « data centric »Etat des lieux

Extrait du rapport final

Philippe Anquetil, Jérôme Bernard, Nicolas GrzeczkowiczNovembre 2016

Projet 2016

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À PROPOS DU CLUB URBA-EA

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Les actions menées par le ClubLes Mardis de l'Urba-EA

Organisés en partenariat avec le CIGREF. Rendez-vous mensuels thématiques sur les tendances en architecture et en gouvernance du Système d’Information, sur la base d’exposés d’entreprises, d’experts et de fournisseurs.

Journées professionnelles et partenariats évènementiels

Les journées plénières et les manifestations avec nos partenaires sont l’occasion d’élargir les points de vue. Elles réunissent des experts et sont le lieu de débats, d’échanges et de partage des résultats des projets menés par le club.

Les projets d’échanges et de capitalisationMenés en groupes de travail, ils sont l’occasion de partager les expériences entre les entreprises et de capitaliser des best-practices.

L’Observatoire des pratiques d’Architecture d’Entreprise

Une vision des différentes pratiques d’Architecture dans les entreprises qui permet d’en suivre les évolutions.

Exigences métiers, entreprise numérique, transformation du SI, maîtrise des données, opportunités technologiques, …Le Club Urba-EA, association inter-entreprises, créée en 2000 par AXA, FNAC, ORESYS, RATP, SUEZ Lyonnaise des Eaux, aborde les différents sujets liés à l’Architecture d’Entreprise (ou « Enterprise Architecture, EA »).

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LES OBJECTIFS DU PROJET

La société et l’économie connaissent actuellement de profondes évolutions sous l’effet de la transformation numérique et de différents facteurs comme le développement de la réglementation. Ces évolutions sont à l’origine d’une nouvelle économie et de nouveaux usages. Elles ont parallèlement un impact sur les entreprises et les organisations existantes qui doivent adapter leurs métiers et les SI qui les supportent. Les données sont au cœur et l’une des clés de toutes ces évolutions.

Le Club Urba-EA a perçu l’importance des données dans la transformation des organisations et de leurs SI comme dans la création de nouvelles entreprises et de nouveaux usages. Il mène depuis plusieurs années des projets sur le thème des données.

Le projet 2016 « Vers un SI data centric » s’inscrit dans la continuité de ces projets.

Il vise à faire un état des lieux des transformations qui mènent vers des métiers et des SI dans lesquels les données seront « au centre ».

Projets du Club Urba-EA sur le thème des données

2008 : Urbanisation des données

2010 : Projets de réalisation de référentiels de données

2012 : Architecture des informations et données

2013 : Introduction de la vision informations et données dans le modèle du Club

2014 : Architecture d’entreprise et maîtrise des données

2015 : Analytics et Big Data : nouvelles architectures de traitement des données

(rapports disponibles pour les membres du Club)

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LES THÈMES ABORDÉS

Les facteurs de transformation qui mènent vers des métiers et des SI « data centric » sont multiples. Le projet en a analysé quatre :

• L’ouverture des métiers et des SI sur l’environnement de l’entreprise, • Le développement de la réglementation, • La valorisation des données • Le partage des données

Le choix de ces facteurs découle directement des retours d’expérience sur lesquels le projet s’est appuyé. Il laisse de côté des facteurs importants comme ceux liés au développement de nouveaux usages (connaissance client, analyse prédictive, internet des objets..), ceux liés à la disponibilitéde nouveaux outils technologiques pour les métiers (data visualisation…) ou encore ceux liés àdes problématiques intrinsèques aux données comme la qualité, la cyber sécurité ou la propriétédes données.

Le projet a également analysé deux thèmes sous-jacents à tous ces facteurs :• Le développement de la connaissance et de l’architecture des données • La gouvernance des données

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STRUCTURE DU RAPPORT COMPLET

CHAPITRE 1 Développer la connaissance et l’architecture des données

CHAPITRE 2 Intégrer le SI dans l’environnement de l’entreprise

CHAPITRE 3 Accompagner la montée des contraintes réglementaires

CHAPITRE 4 Valoriser et gouverner les données

CHAPITRE 5 Vers une architecture de partage des données

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GROUPE DE TRAVAIL

Philippe ANQUETIL ANQUETIL Conseil

Jérôme BERNARD Oresys

Nicolas GRZECZKOWICZ Oresys

Le projet s’est appuyé sur une quinzaine de retours d’expérience et sur un groupe de travailreprésentant 13 organisations

Animation

Organisations participantes

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CHAPITRE 1 Développer la connaissance et l’architecture des données

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Connaissance des données

?

Sources Événements générateurs

Usages (actuels ou potentiels)

Définition (dictionnaire) Description (métadonnées, modélisation, règles de gestion…)

Typage / classification

Cycle de vie Traçabilité

Localisation (cartographie)

Architecture des données

?

Cadre de référence (principes et règles d’architecture)

Services d’échanges

Source : MNH - Démarche d’architecture des données

Système d’amélioration de la qualité des données

Alignement des modèles

Source : BNPP – Data Architecture - Remettre la donnée au cœur de la construction du SI

Connaissance et architecture des données

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Améliorer la connaissance client

Développer les échanges de données tout en les sécurisant

Valoriser le patrimoine des données de l’entreprise

Se conformer aux exigences réglementaires

Faire face à l’augmentation des volumes des données et à la diversité des sources

Améliorer l’agilité du SI pour répondre aux nouveaux besoins

Au minimum disposer de « dictionnaires » de données et de méta données

Mettre en place une organisation pour gouverner et gérer cette connaissance

La démarche pour développer la connaissance et l’architecture des données est à définir en fonction du contexte et des objectifs visés.

Pour

l’architecte

Pourla DG

Connaissance et architecture des données

Point de passage obligédu SI Data Centric

Ce qu’il faut retenirdes REX

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Idées clés

Développer la connaissance et l’architecture des données est un thème sous-jacent / prérequis à tous les autres thèmes abordés dans le projet. C’est un point de passage obligé dans toutes les évolutions des métiers et des SI induites par la transformation numérique et par des facteurs comme le développement de la réglementation..

La connaissance et l’architecture des données recouvrent différentes problématiques. La démarche à mettre en œuvre pour développer la connaissance et l’architecture des données est àdéfinir au cas par cas en fonction du contexte, des objectifs visés et in fine des problématiques àtraiter.

Elle doit associer l’ensemble des acteurs métiers et IT concernés, traditionnels ou nouveaux comme les CDO (voir chapitre 4), dans une vision transversale de l’organisation incluant l’environnement. Les architectes d’entreprise ont un rôle essentiel d’animateur ou de chef d’orchestre à jouer dans cette démarche.

Elle doit permettre de construire, consolider ou enrichir un socle de connaissances partagées entre le métier et l’IT ainsi qu’une organisation de gouvernance et de gestion de cette connaissance.

Ch 1 Développer la connaissance et l’architecture des données

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CHAPITRE 2 Intégrer le SI dans l’environnement de l’entreprise

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L’exemple du marketing digital

L’ouverture du SI sur l’environnement de l’entreprise n’est pas une nouveauté. Depuis de nombreuses années déjà, les entreprises dématérialisent leurs échanges avec leurs partenaires (fournisseurs, administrations…) et avec leurs clients (facture électronique, contacts via le site web de l’entreprise…).

Mais avec la transformation numérique et la réglementation qui conduit à exposer certaines données, le phénomène d’ouverture s’accélère dans tous les secteurs économiques et les flux échangés augmentent, en volume, en variété et en rapidité.

L’exemple du marketing digital présenté par Artefact illustre l’intégration du SI marketing avec les acteurs (dont les clients) et les ressources de son environnement.

Cet exemple a été analysé sous l’angle• des données du marketing digital• de l’écosystème du SI• et des relations métiers IT dans ce nouveau contexte,

Ch 2 Intégrer le SI dans l’environnement de l’entreprise

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Idées clés

La transformation numérique digitalise les flux d’informations, interconnecte des domaines qui étaient précédemment isolés et créé de nouveaux domaines nativement numériques. Elle conduit le SI à s’intégrer progressivement avec l’environnement de l’entreprise parallèlement à la transformation des métiers qu’il supporte.

Cette intégration renforce les interactions entre le métier et l’IT sans lequel le métier ne peut pas fonctionner. L’une des façons de développer la collaboration indispensable entre les équipes est de les mobiliser sur un objectif commun (le client dans le cas du marketing digital) et de développer la double culture,

A terme, pour reprendre les termes Gilles Babinet dans Les Echos du 28/08/2016 « Toutes les entreprises ont vocation à devenir des plates- formes, c’est- à- dire à se placer au coeur des interactions permettant de remplir au mieux leur mission ». Dans l’entreprise plate forme, le SI est au cœur de l’environnement de l’entreprise.

Ch 2 Intégrer le SI dans l’environnement de l’entreprise

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CHAPITRE 3 Accompagner la montée des contraintes réglementaires

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Retours d’expérience

Depuis plusieurs années, on assiste dans tous les domaines à une multiplication de la réglementation.

La réglementation peut s’appliquer à toutes les entreprises et les administrations, comme la réglementation concernant la protection des données personnelles. Elle peut être spécifique à un secteur économique comme la Banque, l’Assurance, la Santé, l’Energie….. Elle peut être locale, àl’échelle d’un pays, européenne à l’échelle de l’Union européenne, mondiale…

La réglementation a un impact direct sur le SI et sur le métier lorsque sa mise en œuvre repose sur des données et des traitements assurés par le SI et sur une gouvernance associée. Selon les cas, les données constituent l’objet de la réglementation ou l’instrument de sa mise en œuvre.

Deux retours d’expérience illustrent ci-dessous l’impact de ce type de réglementation sur le SI et le métier

• Le retour d’expérience de BPCE : Mise en œuvre de la norme BCBS 239

• Le retour d’expérience de GRDF (ENGIE) : Sécurisation des données adaptée à la publication

.

Ch 3 Accompagner la montée des contraintes règlementaires

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Idées clés

La réglementation « data centric » s’appuie sur les données du SI. La maîtrise de ces données àun niveau de granularité de plus en plus fin, la traçabilité, l’auditabilité, la gestion du cycle de vie de ces données deviennent essentielles.

La réglementation « data centric » a un impact fort sur le SI, sur son architecture, sa conception, son développement, son exploitation…Elle a aussi un impact très fort sur les métiers, car elle ne peut pas être mise en œuvre sans une gouvernance adaptée et transverse à l’organisation. Elle génère de nouvelles obligations pour les métiers et peut conduire à la mise en place de nouveaux acteurs.

Parmi les règlementations « data centric », une attention particulière doit être apportée à la mise en œuvre du nouveau Règlement Général sur la Protection des données personnelles qui devrait avoir un impact très important sur nombre d’organisations et nécessitera la mise en place de nouvelles procédures et d’une nouvelle organisation autour d’un nouvel acteur, le DPO.

La réglementation est souvent vue par les entreprises comme une contrainte, voir un frein àl’innovation ou à l’évolution. Sa mise en œuvre peut aussi être un levier et une opportunité pour justifier des investissements qui vont permettre de replacer les données au centre du SI et d’évoluer vers un SI plus « data centric ».

Ch 3 Accompagner la montée des contraintes règlementaires

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CHAPITRE 4 Valoriser et gouverner les données

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Retours d’expérience

Avec la transformation numérique, les entreprises ont de plus en plus de données à leur disposition. Ces données représentent un actif essentiel pour la mise en œuvre de leur stratégie et le développement de leur activité. Mais pour ce faire, il faut développer les usages qui apportent de la valeur, comme développer de nouvelles activités ou de nouveaux services, enrichir les offres, mieux connaître les clients, mieux les servir, mieux les fidéliser, déceler des fraudes, améliorer la performance des processus opérationnels et des processus de décision, renforcer la sécurité du SI, publier ou vendre des données en open data ou non…

Deux retours d’expérience illustrent, l’un, la réalisation de POCs pour identifier des usages tirant de la valeur des données, et l’autre, une démarche de gouvernance dans un contexte de valorisation d’un patrimoine de données :

• Le retour d’expérience d’Harmonie Mutuelle : Valoriser les données de l’entreprise • Le retour d’expérience d’ENEDIS : La gouvernance des données, à la croisée du

management stratégique , du terrain et des systèmes d’information. Témoignage

Ch 4 Valoriser et gouverner les données

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Idées clés

Avec la transformation numérique et l’explosion du volume et de la diversité des données à leur disposition, valoriser et gouverner les données deviennent une préoccupation prioritaire pour les entreprises.

La valorisation des données passe par une première étape de réalisation de POCs lorsque la valeur des données pour l’entreprise est à démontrer. Cette première étape n’est pas sans difficulté, difficultés pour cerner les cas usages, pour localiser et extraire les données des silos applicatifs, pour les préparer, pour les intégrer avec des données externes, pour faire que les acteurs se comprennent, pour faire comprendre les résultats obtenus…

Dans tous les cas, des règles doivent être définies et une organisation de gouvernance doit être mise en place pour traiter de problèmes comme le partage et l’accès aux donnée, la sécurité des données, la propriété des données, la publication, la protection des données personnelles, la qualité, la confiance …Ces règles et cette organisation sont indispensables lorsque des contraintes réglementaires générales ou spécifiques encadrent l’utilisation des données.

Traduisant l’importance attachée à la maîtrise des données, un nombre croissant d’entreprises ou d’organisation mettent en place un Directeurs des données (Chief Data Officer ou CDO). Le rôle de ces CDO et leur place dans l’organisation varient d’une entreprise à l’autre.

Ch 4 Valoriser et gouverner les données

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CHAPITRE 5 Vers une architecture de partage des données

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De nouveaux besoins

Dans les SI legacy, les données sont le plus souvent stockées dans des bases de données SQL àl’intérieur de silos applicatifs. L’accès aux données se fait par échange avec l’application qui les gère ou par duplication comme dans le cas des EDS. Seules les données stockées dans des référentiels partagés sont, par principe, directement accessibles.

Avec la transformation numérique, de nouveaux besoins d’accès et de partage des donnéesapparaissent. Il s’agit par exemple de pouvoir :

• accéder directement aux données du SI legacy

• intégrer dans le SI des données de multiples sources, internes et/ ou externes, de multiples formats, de grand volume, pour de multiples usages …

• garder la trace du cycle de vie des données

• garder les données dans leur état natif

• traiter en temps quasi réel des évènements et en garder la trace

• facilement utiliser une même donnée pour différents usages….

• externaliser des données dans le Cloud

Ch 5 Vers une architecture de partage des données

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De nouvelles briques technologiques

Pour répondre à ces nouveaux besoins, les entreprises disposent de nouvelles briques technologiques pour collecter les données, les intégrer dans le SI, les traiter, les stocker, les exploiter, les explorer, les mettre à disposition…

Ces nouvelles briques utilisent en particulier les technologies issues de l’internet et de l’open source (écosystème Hadoop, bases de données NoSQL, API Rest…).

Selon les besoins, ces briques peuvent être utilisées isolément ou être intégrées sous forme de plateformes, par l’entreprise, par un éditeur (Cloudera, Hortonworks, MapR… Oracle, IBM, SAS, SAP…) ou encore par le fournisseur de service lorsque l’entreprise fait appel à un Cloud public (AWS, MS Azure…).

Le livrable du projet 2015 « Analytics et Big Data » donne un aperçu des technologies de l’écosystème Hadoop et des bases de données NoSQL

Celui du projet 2016 « Architecture de service ou API-sation des SI » donne un aperçu des technologies d’API Management.

Ch 5 Vers une architecture de partage des données

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De nouvelles architectures

La mise en œuvre des nouvelles briques technologiques pour répondre à de nouveaux besoins implique la définition de nouvelles architectures.

Ces nouvelles architectures peuvent être définies au cas par cas, en fonction des besoins et du contexte du SI dans lequel elles s’intègrent. Deux retours d’expérience illustrent de telles réalisations

• Le retour d’expérience de BPCE : Architecture de pilotage groupe – (mise en œuvre de la norme BCBS 239)

• Le retour d’expérience de Suez Eau de France : Mise en œuvre d’une architecture orientée données et API

En prenant du recul, on peut dégager un certain nombre de principes définissant ce que devrait être une architecture de partage de données répondant aux nouveaux besoins.

Trois visions de cette cible ont été présentées

• La vision de René Mandel – Oresys sur « l’Architecture flexible »• La vision d’Harmonie Mutuelle sur l’architecture d’un SI orienté données

• La vision de Sentelis sur une architecture data centrée

Ch 5 Vers une architecture de partage des données

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Vers une architecture de partage des donnéesRené Mandel – ORESYS : L’architecture flexible

Utilisant les nouvelles briques technologiques, une architecture flexible se caractérise par : •Un « Data & Event HUB » pour accueillir et distribuer les données opérationnelles choisies•Des briques mettant à disposition les « référentiels de données » et les « puits de données » via des API services de données

Les référentiels gèrent le cycle et les données d’identification (MDM).Les Puits de données® gèrent le cycle de vie des données opérationnelles (Master Event Management). Ils gardent la trace des évènements au grain d’information le plus fin. Dans les puits, les données sont tri datées (date du fait, date de vision, date technique).

La Trame Business® permet d’identifier les événements clés des processus métiers.

Ch 5 Vers une architecture de partage des données

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Idées clés

Avec la transformation numérique, de nouveaux besoins apparaissent qui rendent plus que jamais nécessaire d’ouvrir l’accès aux données et de les partager.

De nouvelles architectures de partage de données interfacées avec le SI legacy et construites à partir de briques technologiques issues de l’internet et de l’open source (écosystème Hadoop, bases de données NoSQL, API Rest….) permettent de répondre à ces nouveaux besoins. Les retours d’expérience ont permis d’en voir plusieurs implémentations et plusieurs cibles.

En prenant du recul, ces architectures répondent à un modèle dans lequel les données sont stockées dans une « plate forme » indépendante des sources / applications les ayant produites, ce que certains appellent un data lake ou data hub. Cette caractéristique essentielle permet d’accéder aux données de façon transverse et indépendante des silos applicatifs. D’autres caractéristiques de cette infrastructure sont définies dans le rapport du projet.

Une architecture de partage de données repose sur une plate forme technique, des données, des usages, une organisation et des compétences techniques. La mise en œuvre d’une telle architecture implique une bonne articulation entre ces différents éléments. Les retours d’expérience donnent des exemples de différentes stratégies de déploiement, les unes progressives, les autres volontaristes commençant par le déploiement d’un socle technique.

Ch 5 Vers une architecture de partage des données

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Qu’est ce qu’un SI data centric ?Vision, Périmètre, Usages

Un modèle / une vision applicable àtout ou partie d’un SI (souverain, étendu,…)… mais un SI qui tend à s’étendre àtout l’écosystème de l’entreprise