Clinique du dos Coronarographie Procréation assistée ... · de l’une de nos infirmières à une...

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Magazine d’information de La Tour, réseau de soins • Numéro 5 • Décembre 2005 Ostéopathie Clinique du dos Coronarographie Procréation assistée Chirurgie de l'obésité MEOPA pour enfants Mémoire radiologique Bio-impédance métrie Test HIV anonyme GPO

Transcript of Clinique du dos Coronarographie Procréation assistée ... · de l’une de nos infirmières à une...

Magazine d’information de La Tour, réseau de soins • Numéro 5 • Décembre 2005

Ostéopathie

Clinique du dos

Coronarographie

Procréation assistée

Chirurgie de l'obésité

MEOPA pour enfants

Mémoire radiologique

Bio-impédance métrie

Test HIV anonyme

GPO

Magazine d’information de La Tour, réseau de soinsNuméro 5 - © décembre 2005 Comité de rédaction:James Bissell - Antoine Bloch - Véronique HarantLiliane Jacquet - Paul NogentIsabelle Burkhalter - Philippe LamballeEDITIONS • INFOPUBLIC SA • ©Liliane JacquetCase Postale 408 - 1215 Genève 15Tél: ++41 (0) 22 798 63 80 - Fax: ++41 (0) 22 788 20 [email protected] • OUTLINE COMMUNICATION Sàrl1 rue des Lattes - 1217 MeyrinTél: ++41 (0) 22 782 74 00 - [email protected]édit photos: ©La Tour SA (Vanessa Cuisinier)Illustrations: Sidonie Carillat

La rédaction n’est pas responsable des textes et illustrations publiés qui n’engagent que leurs auteurs.

3 Editorial

4 Coronarographie

6 Obésité

8 Hygiène

10 Clinique du dos

12 MEOPA

14 Mémoire radiologique

16 Ostéopathie

18 Procréation assistée

20 Test HIV anonyme

22 Hémovigilance

23 Bio-impédance métrie

02 SOMMAIRE

03EDITORIAL

Nous avons, en effet, renoncé à l’envoi des traditionnelles cartes de vœux au profit d’une donation à Médecins Sans Frontiè-res. Ce geste de solidarité à l’approche de noël, s’ajoute à ceux qui, tout au long de l’année, ont attesté de notre enga-gement pour les causes humanitaires : don en faveur des victimes du Tsunami, contribution à l’évacuation sanitaire de la Nouvelle-Orléans dans le cadre de notre maison mère HCA ou encore participation de l’une de nos infirmières à une mission au Pakistan avec la Croix Rouge.

En tant qu’hôpital, en tant que réseau de soins, nous avons à cœur de participer, en collaboration avec d’autres intervenants, à des activités qui favorisent la santé de la collectivité.

Bonne lecture ! Et bonnes fêtes !

James BISSELLDirecteur Général

La Tour SA

Avec 2005 s’achève une année bien remplie pour l’Hôpital de la Tour ainsi qu’en témoigne le cin-quième numéro de La Tour info

que vous tenez entre les mains.

Je saisis l’occasion de cette parution pour vous souhaiter, au nom du réseau de soin La Tour SA, d’heureuses fêtes et une excellente année 2006.

04 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Coronarographie,quoi de neuf ?

Cardiologie

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Nouvelle salle de coronarographie

es maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en Suisse. Cette triste primauté justi-fie que des efforts supplémentaires

soient faits pour leur prévention et leur traitement.

Ainsi, l’Hôpital de la Tour vient de réno-ver ses installations d’imagerie permettant de diagnostiquer et soigner les maladies coronariennes. La nouvelle salle de coro-narographie, ouverte 24h sur 24 et 7 jours sur 7, équipée de la dernière génération d’appareils, fonctionne 365 jours par an. Ceci permet d’effectuer des examens aussi bien sur des patients «programmés» que chez les patients arrivant en urgence. Les examens pratiqués sont remboursés pour tous les assurés, qu’ils soient ou pas au bé-néfice d’une assurance complémentaire.

Vous présentez une douleur dans la poi-trine ? Pour en déterminer la cause, diffé-rents examens peuvent être pratiqués par votre cardiologue tels qu’un test d’effort, une échographie de stress ou encore une scintigraphie au thallium. Quand une is-chémie myocardique est démontrée, c’est-à-dire une mauvaise irrigation du muscle cardiaque, une coronographie (angiogra-phie des artères du cœur) est effectuée dans cette nouvelle salle.

Sous anesthésie locale, on procède à une ponction artérielle dans le pli de l’aine ou au poignet, on introduit un ca-théter qui est acheminé jusqu’aux artères du coeur, grâce à l’injection de produit de contraste, qu’on pratique lors d’une opa-cification des artères, un film des artères coronaires est aussi recontruit immédia-

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05La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Console de contrôle

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tement. Les images sont alors instantané-ment digitalisées et visibles sur des écrans plats, restituant une image de très bonne qualité, dotés de fonctions qui permettent même une reconstitution en 3D permet-tant des vues spectaculaires de vos coro-naires. Ce nouvel équipement, outre la qualité accrue des images, a l’important mérite de réduire considérablement les radiations X, dommageables, tant pour le patient que pour le personnel soignant. La coronographie, qui dure entre une demi-heure et une heure, est non douloureuse. En général, un alitement d’au moins 4 heures après l’examen est indispensable.

Quand l’examen révèle un ou plusieurs rétrécissements des artères coronariennes, on peut immédiatement procéder au trai-tement. Un ballonnet est alors introduit– toujours depuis l’aine ou le poignet – et acheminé au travers du rétrécissement. Il est alors gonflé pour «craquer» la pla-que. Selon les cas, un stent, petit treillis métallique, permet de stabiliser le résultat et d’améliorer les résultats à long terme. L’opération, en rendant à l’artère son dia-mètre optimal, rétablit la circulation san-guine et l’irrigation du cœur de manière durable, rendant le plus souvent, le re-cours à une chirurgie de pontage inutile. Le patient peut reprendre en général, le cœur léger, ses activités le lendemain de l’intervention.

Propos recueillis auprès du Dr. Edoardo De Benedetti

06 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

GPO – Groupe Pluridisciplinaire de l’Obésité

La prise en charge de patients obèses re-quiert une approche pluridisciplinaire en raison d’une part de multiples comorbidi-tés associées à cette pathologie et, d’autre part, de l’exigence des assurances maladie qui ne couvrent les frais qu’à la seule con-dition que les patients soient soignés au sein d’une équipe médicale pluridiscipli-naire.

Depuis plusieurs mois, l’Hôpital de La Tour travaille à la mise en place d’une équipe de ce type pour répondre à la demande de plus en plus importante des malades obèses. Ainsi est né Le Groupe Pluridisci-plinaire de l’Obésité , le GPO. Ce groupe est formé de médecins internistes, endo-crinologues, pneumologues, intensivistes, chirurgiens et anesthésistes, de médecins psychiatres et de psychologues, ainsi que, bien entendu, de diététiciens.

La chirurgie de l’obésité

Chirurgie

L’obésité est une pathologie complexe

L’appréciation de la corpulence se fait à travers un indice de poids corporel ou BMI (Body Mass Index) qui est le résultat du poids (Kgs) divisé par la taille (m) au carré. Une valeur entre 18,5 et 25 reflète un rap-port normal. Entre 25 et 30, on parle de surcharge pondérale; de 30 à 40, d’obési-té. Au dessus de 40, il s’agit alors d’obésité morbide, puisqu’à partir de cette valeur, on observe toujours une ou plusieurs co-morbidités. Ces comorbidités sont multiples et de sévé-rités diverses et vont du diabète à l’insuf-fisance cardiaque, en passant par l’hyper-tension artérielle, le syndrome d’apnée du sommeil, l’arthrose précoce, des modifica-tions cutanées, pour ne citer que les prin-cipales. D’autre part, les femmes souffrent très fréquemment de troubles menstruels et tous les patients ont des troubles psy-chologiques et/ou psychiatriques.

Le GPO en collaboration étroite avec le médecin traitant

Le GPO ne veut en aucun cas se substituer au médecin traitant mais cherche au con-traire à créer un lien de partenariat privi-légié avec celui-ci, en mettant à disposi-tion des patients obèses des compétences multiples pour une prise en charge la plus complète et la plus adéquate possible. Chaque patient traité au sein du groupe aura un dossier médical unique que cha-que spécialiste complètera en fonction des problèmes rencontrés afin d’aboutir, avec le médecin traitant, à une décision théra-peutique adaptée ainsi qu’un suivi maxi-mal.

Pour tout renseignement :

GPO, Groupe Pluridisciplinairede l’ObésitéHôpital de La TourTél : 022 719 65 54Fax : 022 785 28 94

07La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

La chirurgie bariatrique

Cette alternative thérapeutique comprend essentiellement trois types de procédure chirurgicale : les procédés restrictifs purs qui visent à réduire la capacité gastrique (l’exemple type est l’anneau gastrique); les procédés malabsorptifs qui comprennent une diversion de l’intestin grêle qui absor-be les aliments (diversion bilio-pancréati-que, switch duodénal) et les procédures combinées (restrictives et malabsorptives) dont le meilleur exemple est le by-pass gastrique.

L’Hôpital de La Tour : une institution idéale pour la prise en charge de l’obésité

L’Hôpital de La Tour et son enceinte médi-cale constituent une structure pluridiscipli-naire très sophistiquée puisque toutes les spécialités médicales et chirurgicales y sont représentées, de même que tous les servi-ces et plateaux techniques les plus pointus (soins continus, soins intensifs, physiothé-rapie et service de diététique).Le bloc opératoire de l’Hôpital a récem-ment fait l’acquisition d’une table d’opé-ration pour patients obèses et le service des lits s’est doté de plusieurs lits adaptés pour ce genre de patients.

Propos recueillis auprès des docteurs Jean Marie Mégevand,

Pierre Meyer et André Leuenberger

08 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Au début était le germe, puis vint la propreté avant les antibac-tériens et virucides. Ainsi Sem-melweis découvrit-il en 1844

qu’un accoucheur aux mains lavées à l’hy-pochlorite évitait aux parturientes la fièvre puerpérale, ce «champ d’honneur des fem-mes» comme disait Marguerite Yourcenar. Ainsi Pasteur inventa-t-il la stérilisation. Cependant le germe persistait, persiste et persistera, car la guerre est sans fin. À l’hôpital, ce combat est mené dans un environnement particulier. Patients et visiteurs peuvent y apporter toutes sortes de germes pathogènes. Les défenses natu-relles de ces mêmes patients sont souvent affaiblies. Les actes médicaux et chirurgi-caux risquent donc de faciliter la transmis-sion… Autant de raisons pour une hygiène draconienne.

La guerre propreHygiène à l’hôpital

Organisée, systématique et préventive, cette hygiène hospitalière est menée sur tous les fronts par tous les intervenants : médecins, infirmières, techniciens, net-toyeurs, mais aussi patients et visiteurs qu’il faut sensibiliser et même conscienti-ser. Discrète en dehors de cette mission, l’hygiène n’affiche ni sa technicité, ni sa sévérité. Entretenue par un qui-vive qua-si-obsessionnel, elle recourt à toutes les armes de la prophylaxie. En tête le bon sens et une propreté programmée d’où l’importance du lavage régulier des mains. En renfort les désinfectants, la biochimie moderne et l’indispensable contrôle et assistance de l’informatique. Ajoutons les prélèvements et analyses répétitifs.

Propos recueillis auprès de M. Patrice Brasey, Président de la Commission d’Hygiène

09La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Sur le front de l’hygiène

Responsabilité réputée accessoire voici quel-ques décennies, l’hy-giène à l’hôpital recourt désormais à de vérita-bles experts. Exigence minimale : une éduca-tion poussée, souvent universitaire, une lon-gue expérience hospi-talière et une adhésion quasi morale à une cau-se vitale. Dans le réseau de La Tour, Catherine Poirier et Sylvie Monnet valident les méthodes et vérifient leur appli-cation. Guidées par un esprit de perfection-

nement collectif, elles scrutent les comporte-ments, mesurent l’effi-cacité des procédures et collectent les résul-tats d’analyse. Pour les aider, l’éventail complet d’experts que l’hôpital rassemble : bactério-logues, médecins spé-cialistes, pharmaciens, techniciens de mainte-nance et d’entretien. Cependant, au-delà des compétences, la prise de conscience individuelle et collective demeure le préalable à toute action efficace.

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Prélèvement de surface(boîte de Rodac)

Un élan de générosité

Qui ne s’est pas senti touché par le désastre qui a frappé l’Asie du Sud-est ? Le Tsunami a dévasté des terres et ravagé des vies mais il a aussi réveillé les cons-ciences. Une autre va-gue, d’espoir et de so-

lidarité cette fois, s’est levée en faveur des victimes. Grâce à l’im-mense générosité de ses employés, La Tour a pu contribuer à cette action par un don de 44’000 CHF à la Chaîne du Bonheur.

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Un réseau de soutien

HCA (Hospital Corpora-tion of America), dont la Tour fait partie, a été particulièrement active lors de l’ouragan Katri-na. Vingt hélicoptères ont été affrétés pour permettre l’évacuation des patients et des em-ployés des hôpitaux du groupe touchés par le sinistre. Au total, près de 1400 personnes ont ainsi pu être mises à l’abri. Mais HCA a aussi offert ses services et effectué gratuitement

l’évacuation d’autres établissements hospi-taliers de la région. Les équipes locales ont pu compter sur le renfort d’employés HCA ve-nant de tous les USA. En outre, la corporation a fait un don de 2 millions de dollars versé pour moitié à la Croix-Rouge américaine et à un Fonds de l’Espoir créé par HCA, en vue d’aider les employés du groupe qui ont perdu leurs biens dans ce désastre.

10 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

out un chacun, jeune ou âgé, sportif ou sédentaire, homme ou femme, peut un jour avoir le dos douloureux et ces douleurs ont des

origines très diverses. La Tour dispose d’un département spécialement dédié aux lom-balgies et pathologies dorsales, véritable hôpital dans l’hôpital : la clinique du dos.

Clinique du dos

Douleur

Rassemblant un groupe de neurochi-rurgiens, chirurgiens orthopédistes, rhu-matologues, ergothérapeutes, physiothé-rapeutes et d’autres spécialistes, l’équipe prend en charge aussi bien les patients sur rendez-vous spontanés que ceux arri-vés par le service des urgences ou adressés par leur médecin traitant. Cette approche

Spondylodèse intersomatique par bloc de titane et instrumentation postérieure6

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11La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

multidisciplinaire, justifiée par la multipli-cité des facteurs qui peuvent générer des maux de dos, est d’autant plus efficace que l’Hôpital de la Tour dispose du pla-teau technique idéal.

Le patient qui arrive à la clinique du dos est reçu par un des spécialistes qui se partagent la consultation. Cette première visite vise à faire un bilan et déterminer les causes des douleurs et le traitement approprié. Des examens complémentaires sont parfois nécessaires. Physiothérapie et école du dos, approches à la fois curatives et préventives de nouvelles douleurs, suffi-sent dans la plupart des cas. Le recours à la chirurgie n’est indispensable qu’en cas de déficit neurologique. Cependant, même sans atteintes neurologiques, quand tou-tes les solutions ont été épuisées - médi-

caments, physiothérapie du dos, prise en charge par un centre spécialisé pendant six mois, voire un an – l’opération peut de-venir la solution.

Aujourd’hui, la chirurgie du dos ne doit plus faire peur. Les techniques qu’elle uti-lise ont été éprouvées et améliorées sans cesse depuis près d’un quart de siècle avec des résultats de plus en plus probants. On sait non seulement bloquer les segments douloureux de la colonne ou remplacer par des prothèses les disques intervertébraux usés, mais surtout, on est maintenant ca-pable, par un système de stabilisation sou-ple, de neutraliser leurs mouvements sans altérer la mobilité. L’objectif est de doter les vertèbres concernées de véritables amortisseurs. Des vis en titane, entre les-quelles passe un cylindre en PCU traversé par un hauban en PET, stabilisent les seg-ments vertébraux concernés.Une telle solution, dont les suites opéra-toires sont plus simples et rapides que les autres, permet et nécessite même, de se remettre très vite à bouger pour tourner le dos une bonne fois aux douleurs dor-sales.

D’autres techniques sont à notre dispo-sition pour «stabiliser» les vertèbres lors de tassements ou de fractures, en particulier chez les patients souffrants d’ostéoporose. Il s’agit de la vertébroplastie (injection de ciment acrylique dans le corps vertébral) et de la cyphoplastie. Cette dernière con-siste à réduire le tassement vertébral par introduction de sondes à ballonnet dans le corps vertébral, suivie par l’injection de ciment acrylique pour stabiliser la réduc-tion, réalisant ainsi une sorte de «plom-bage» de la vertèbre. Si la vertébroplastie peut être réalisée en salle de radiologie, la cyphoplastie doit se dérouler en salle d’opération et sous anesthésie générale. Ces deux techniques, apparentées à pre-mière vue, ont cependant des indications spécifiques, les risques de fuite de ciment acrylique dans le canal médulaire n’étant pas négligeables dans certains cas.

Propos recueillis auprès du Dr. Philippe Bédat, chirurgien orthopédique

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Système de stabilisation dynamique

12 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

a maladie et la douleur n’épar-gnent hélas pas les enfants. Mais quand ils sont touchés, même les gestes médicaux les plus efficaces

et les mieux rôdés, nécessitent d’être adaptés à leur spécificité. L’Hôpital de la Tour possède un service spécialement dédié à la pédiatrie au sein duquel œu-vre une équipe motivée, dynamique et souriante, composée non seulement de pédiatres mais aussi d’infirmières, chi-rurgiens, anesthésistes et autres spécia-listes qui ont tous reçu une formation pointue dans ce domaine.

Le service de pédiatrie accueille des enfants tant en hospitalisation – mé-dicales ou chirurgicales – que pour des traitements ambulatoires et des con-sultations sur rendez-vous. Quelles que soient les circonstances, le souci perma-nent est d’apporter aux petits patients les meilleurs soins possibles en atté-nuant au maximum le stress et la dou-leur. C’est cette constante préoccupa-tion qui a guidé la récente introduction de l’usage du meopa.

Le MEOPA pour les enfants

Pédiatrie

Ce nom d’allure exotique est l’abré-viation de «mélange équimolaire d’oxy-gène et de protoxyde d’azote» appella-tion scientifique de ce que l’on appelle familièrement «gaz hilarant». Contraire-ment à ce que laisse supposer cette épi-thète, son inhalation ne provoque pas l’hilarité mais calme et rend insensible à la douleur durant quelques minutes en agissant sur le système nerveux central. Le temps pour le soignant de faire une injection, de poser une voie veineuse, de prélever du sang, d’ôter des broches ou des sutures ou de réduire une frac-ture simple.

Sans effets secondaires et très vite dissipé, le meopa permet d’éviter l’anes-thésie générale pour certains soins. Mais il sert aussi à calmer et à soulager des en-fants très angoissés C’est d’ailleurs l’en-fant lui même qui contrôle totalement le processus (c’est pourquoi l’usage du meopa est proscrit avant 4 ans). Le pe-tit patient est invité à respirer dans un masque au parfum de fraise qu’il tient devant la nez et la bouche. Il le relâche dès qu’il se sent perdre pied pour éviter tout risque de perte de conscience et préserver les réflexes de protection des voies aériennes.

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13La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Si les anesthésistes se servent du meopa depuis longtemps, son utilisa-tion hors du bloc opératoire est une to-tale nouveauté, au bénéfice d’un proto-cole de sécurité et de formation très sûr, établi par la Doctoresse Isabelle Spahr Schopfer, spécialiste en anesthésie pé-diatrique de l’Hôpital de La Tour.

Gageons que la peur des piqûres que tout enfant ressent - et qui ne disparaît pas forcément à l’âge adulte !- la dou-

leur de l’injection, l’impressionnante blouse blanche mais surtout le trauma-tisme lors de traitements plus lourds, toutes ces sources d’angoisses parfois difficilement surmontables, pourront disparaître grâce à l’usage circonspect d’un produit que la sagesse populaire devrait rebaptiser «gaz apaisant».

Propos recueillis auprès des Docteurs

Reinhard, pédiatre et Lironi, chirurgien

14 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

es traditions se perdent. Fini le vieux docteur scrutant une obscure radio-graphie à la lumière de la lampe. Place à l’écran contrasté, lumineux,

coloré, souvent en 3-D et à très haute réso-lution. Pour alimenter cet écran — plutôt cette multitude d’écrans — une mémoire sans faille, presque sans limites, est tou-jours «en ligne». Elle peut être interrogée de partout. Clichés radiographiques, ima-ges échographiques ou scannographiques, clichés IRM... tout est désormais numérisé, donc accessible à la souplesse de l’infor-matique et au transfert électronique, par exemple sur Intranet ou Internet. Pour gérer, mémoriser et distribuer ce déferlement d’images, l’Hôpital de La Tour s’est doté d’un très puissant réseau infor-matique et de tous les programmes néces-saires, ainsi un ensemble RIS/PACS dernier cri.

Mémoire radiologique

Informatique

L Le volet PACS (Picture Archiving and Communication System) gère les images et leur stockage sur un ensemble de disques durs à haute capacité. Pensez qu’un exa-men au scanner peut en générer jusqu’à 1500 et que La Tour procède à quelque 5000 examens chaque année. Et tout cela demeure archivé pendant fort longtemps ! La section RIS (Radiology Information System) ajoute les informations relatives à chaque image ou ensemble d’images : agenda, nom et données démographiques du patient, comptes rendus que le radio-logue enregistre depuis sa station d’inter-prétation... Une autre pléthore d’informa-tions.

Propos recueillis auprès de Philip Veitch, Technicien en radiologie

15La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

L’image omniprésente

Qui ne se souvient de Hal, l’ordinateur de l’Odyssée de l’Espace et de ses initiatives dérai-sonnables par excès de logique ? Nouvellement installé à l’Hôpital de La Tour, son arrière-cousin SAN (pour Storage Area Network) ne risque pas les mêmes bévues. Ré-duit à de très puissantes mémoires, il se conten-te d’avaler chaque jour des milliards d’octets pour en restituer ici et là à la demande. Par redondance sécuritaire, ses unités de disques durs sont doubles, et placées dans deux bâti-ments distincts. De plus, une sauvegarde inter-vient automatiquement sur bandes. Milliards d’octets, disions-nous : en particulier ceux de

Au salon médical de Moscou

L’Hôpital de la Tour était pré-sent, en octobre 2005, à cette première manifestation d’en-vergure au cœur de la capi-tale russe. Le succès était au rendez-vous, à tel point que l’édition 2006 se tiendra sur une surface d’exposition dou-blée ! La Russie doit répondre à une forte demande médicale à la-quelle elle peine à faire face, que ce soit dans le domaine des soins dentaires, des check-up, de la chirurgie esthétique ou encore de la fécondation in-vitro. Des cliniques et hô-pitaux privés de Suisse, d’Is-raël et d’Allemagne étaient présents à ce salon, aux côtés des cliniques russes, en vue de créer des partenariats et de nouer des contacts avec le mi-lieu des assurances et celui des agences de voyage et même avec les particuliers. Il est ap-paru que par la qualité du corps médical, des soins, des infrastructures et de l’accueil, l’Hôpital de la Tour répondait parfaitement aux besoins et aux attentes des russes en matière de collaboration mé-dicale.

l’imagerie médicale. Elle est consultable partout dans l’hôpital. Bientôt peut-être, les médecins la recevront au che-vet du patient, sur leur ordinateur portable à grand écran. La révolution infor-matique a son prix en années-homme et en investissements. Elle fut initiée voici 18 mois sous la conduite d’un groupe interne pluridisciplinai-re. Coût du matériel, des installations et des pro-grammes dans la phase actuelle : 1,5 millions. But : l’ubiquité instan-tanée de l’information. Difficulté : renoncer à la vieille habitude du film. Bientôt, le patient ne recevra ses «radios» que sur un CD accompagné de tirages imprimés.

.....Echos........................

16 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

édiatrie, médecine du sport, gy-nécologie, obstétrique, rhumato-logie, clinique du dos, médecine d’urgence… A l’Hôpital de La Tour,

plusieurs services savent faire appel aux ostéopathes et à leur thérapie manuelle, à la fois globale et douce. De leur côté, les ostéopathes prennent souvent l’initiative d’une proposition de collaboration. «Nous avons tous les spécialistes et tous les équi-pements dans la maison, il faut en profi-ter».

PSubtile ostéopathie

Ostéopathie

L’ostéopathie n’entend pas se substi-tuer à la pratique médicale classique, mais elle vient l’appuyer, en particulier pour les problèmes chroniques. Dans certains cas, elle révèle une efficacité dominante, dans les autres, plutôt complémentaire. Mais comment définir cette discipline, à la fois science, art, et même «philosophie des soins de santé, étayée par des connaissan-ces scientifiques» ?

Selon le concept ostéopathique, struc-ture et fonction corporelle sont interdé-pendantes. De plus, esprit et corps intera-gissent. Face aux atteintes de la maladie, notre organisme, par un système d’équi-libre très subtil, tend à l’autorégulation et à l’auto guérison. Grâce aux séances de techniques manuelles sur l’ensemble du corps, l’ostéopathe stimule les ressources favorables à ce processus. Impossible de ci-ter les innombrables applications : Traitement des problèmes liés à la nais-sance ou à la croissance, problèmes de colonne vertébrale, crâniens, viscéraux et génitaux… Une liste presque aussi longue que celle des affections qui accablent l’hu-manité souffrante.

Propos recueillis auprès de

Stéphane Gauss, Ostéopathe

17La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Discipline très différenciée

L’ostéopathie recourt à des techniques de thé-rapie manuelle; la phy-siothérapie aussi. Quelle différence ?La physiothérapie am-bitionne une action de rééducation et diverses techniques de soins plus localisées. Mais loin de se limiter aux massages et à la mobilisation, elle peut utiliser, selon les cas, d’autres adjuvants aux traitements : air, eau, lumière, chaleur, glace, électrothérapie…L’ostéopathie s’appli-

que au corps entier, se-lon une prise en charge globale. Ainsi entend-elle réharmoniser les rapports de certaines structures anatomiques, réveiller leur mobilité, leurs fluctuations et leurs interactions. Son approche prend en compte le parcours an-térieur du patient, les soins qui ont convenu et les autres. De plus, as-sociant l’esprit au corps, elle sollicite une impli-cation personnelle de ce patient. Elle le met à

l’écoute de lui-même.Parfois, les personnes qui recourent à l’os-téopathie ont «tout» essayé. Certaines se veu-lent désabusées, d’au- tres exigent un miracle : Deux attitudes contre-productives. Ces pa-tients doivent savoir que l’ostéopathie est une discipline complexe et subtile, à l’action cu-rative, mais aussi pré-ventive, qui peut pren-dre du temps…

18 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

ésir d’enfant, un des sentiments les plus puissants et les plus no-bles que chaque femme et cha-que couple puisse connaître.

Cependant, un couple sur cinq souffre de problèmes de fertilité. La solution de la fé-condation in vitro (dans un tube) semble aller de soi. Elle reproduit en laboratoire la rencontre des spermatozoïdes et de l’ovule qui intervient normalement in vivo, dans les trompes de la femme. En réalité, le processus se révèle si complexe que le premier «bébé-éprouvette», comme les journalistes le nommaient, est né en 1978 seulement.

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Procréationassistée

Maternité

Dans nombre de cas, l’Hôpital de La Tour a su apporter la réponse attendue. Une nouvelle initiative confirme cette vo-cation. Ainsi a-t-il mis au point, avec le la-boratoire Viollier et le Centre de Médecine de la Reproduction Medixy à Lausanne, un programme trans-cantonal de fertilisation in vitro.

Longuement préparées et suivies, des femmes de toute la Suisse romande se ren-dent à La Tour pour une ponction d’ovocy-tes, non pas un seul comme normalement à chaque cycle, mais plusieurs, dont la ma-turation multiple est favorisée par une sti-

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Salle de cryoconservation des zygotes et gamètes Laboratoire Viollier Lausanne

19La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

3 Microinjection d’un spermatozoïde dans un ovocyte avec micro- pipettes manipulées sous microscope.

Aide aux couples malades

La procréation assistée n’est qu’une des aides accessibles aux futures mères et aux couples. L’Hôpital de La Tour met en place tout un ré-seau avec des médecins infectiologues, les Dr Lorenzi pour le HIV et Mahle pour les hépati-tes. Dès la fin de l’an-née, il pourra prendre en charge les couples infectés par le HIV ou l’hépatite C. Cette ac-tion diversifiée s’effec-tue dans le cadre de la LPMA (Loi sur la pro-création médicalement assistée). La complexité des divers volets veut qu’elle soit soumise à une pluralité de contrô-les et d’audits internes et externes.

mulation hormonale. Ils sont transportés au laboratoire Viollier, établissement de pointe, extrêmement bien équipé, où ils subissent la fertilisation. En raison de leur fragilité, les embryons obtenus restent à Lausanne. Ils sont transférés aux patientes par le gynécologue de La Tour qui se dé-place spécialement. En termes de grosses-ses, le taux de succès se révèle excellent, ses 35% se comparant favorablement à la moyenne suisse de 25%.

Propos recueillis auprès du Dr Didier Chardonnens, gynécologue

20 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

bligation absolue pour le person-nel soignant, le secret médical est un droit non moins absolu pour le patient, parfois même le droit

va si loin que le personnel peut ignorer son identité. Voilà le principe qui légitime l’ano-nymat lors d’un test de dépistage HIV. À Genève, tous les centres de dépistage ne s’y conforment pas, mais il est scrupuleuse-ment appliqué au Centre Médical de Mey-rin, membre du réseau La Tour. Chaque jour ouvrable, des «inconnus» viennent s’y soumettre. Ils ont envie de savoir, une envie hautement respectable et même un devoir vis-à-vis d’autrui. Peut-être craignent-ils de s’être exposés. Peut-

OTest HIV anonyme

Dépistage

être souhaitent-ils passer à une relation sérieuse de couple, relation non protégée. Peut-être appartiennent-ils à une popula-tion à risque… C’est le secret de chacun, secret qui est scrupuleusement respecté tout autant que l’incognito. La procédure est simple : une prise de sang et le paiement sur place de la modi-que somme de 30 francs. C’est le prix-plan-cher dans la fourchette tarifaire générale-ment appliquée. Notons que cette somme ne sera pas remboursée par l’assurance — anonymat oblige ! Le visiteur se voit attribuer un numéro sur une carte d’iden-tification. Trois jours plus tard, il revient pour s’enquérir du résultat attaché à ce numéro. C’est tout.

Propos recueillis auprès de Nathalie VenturiniResponsable du Centre Médical de Meyrin

21La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Test HIV positif

Exceptionnellement, un test HIV réalisé au Cen-tre Médical de Meyrin révèle une séropositi-vité. Les deux seuls cas enregistrés jusqu’ici re-flètent la moyenne na-tionale. À sa seconde visite, le patient qui semble infecté se voit at-tribuer un rendez-vous avec un médecin. Celui-ci lui annonce le résultat et, selon le protocole légal, fait effectuer un test de confirmation. Si la séropositivité est éta-blie, le patient est guidé vers une prise en charge thérapeutique. Si le mé-decin ou le laboratoire en charge de ce dernier test ont l’obligation de signaler le cas anony-mement à l’Office fédé-ral de la santé publique c’est afin d’assurer le suivi de l’épidémie et le travail de prévention; les seules données an-

noncées sont le sexe, la date de naissance, les initiales et le canton d’origine et ce, dans le but d’éviter les déclara-tions en double. Comment le test de dé-pistage fonctionne-t-il ? L’organisme infecté par le HIV commence à fa-briquer des moyens de défenses (des anticorps). Le test recherche la pré-sence de ces anticorps spécifiques et révéla-teurs. Sachons que la phase de séropositivité dure souvent plusieurs années, avant que la maladie se déclare, phase pendant laquelle le système immunitaire et le virus luttent en permanence. La per-sonne porteuse du virus ne s’en rend pas comp-te, car les troubles de santé sont rares, même en l’absence de traite-ment.

22 La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Une évidence : le sang de transfusion doit être au-dessus de tout soupçon.

Obligation légale : La loi du 1er janvier 2002 sur les produits thérapeutiques oblige les établissements qui manipulent des produits sanguins la-biles à désigner une personne responsa-ble d’Hémovigilance et à mettre en place un système d’assurance qualité conforme à l’état des connaissances techniques et scientifiques.

A l’Hôpital de la Tour ce n’est pas une per-sonne mais une double-équipe qui assume cette responsabilité :

Transfusions sanguines et Hémovigilance

Hémovigilance

•Stéphane Thomas, Dominique Mathieu, Marie-Laure Rivière, Catherine Poirier, Gérard Suatton, Nicole Kramar, Farhat Ben Saad et le Dr. Claude de Senarclens, Médecin responsable de l’Hémovigilance.•Alain Grosclaude et Geneviève Hauswirth pour Unilabs.

Le niveau de travail de l’équipe d’Hémo-vigilance est lui-même vérifié par des ins-pections de Swissmédic qui a accordé cette année l’autorisation d’exploitation jus-qu’en novembre 2008.

Innocuité du sang, préservation, compa-tibilité, optimisation des procédures de transfusion sont les impératifs imposés pour conserver ce label de qualité. Le sys-tème d’Hémovigilance et d’assurance qua-lité de l’Hôpital de la Tour a pour buts :

D’annoncer et d’évaluer les réactions transfusionnelles.D’établir une documentation et des procé-dures spécifiques à la standardisation des protocoles. Les dossiers des patients trans-fusés sont gardés pendant 20 ans. De mettre en place une procédure de transport des produits sanguins avec ra-pidité et respect de la chaîne du froid. D’effectuer un contrôle de compatibilité avant la transfusion, le sang ou les pro-duits sanguins faisant l’objet de deux nou-veaux contrôles : au laboratoire Unilabs et auprès du patient par un «bedside test». Ces deux tests devront impérativement être identiques.

L’équipe de l’Hôpital de La Tour a partici-pé à la première journée suisse d’hémovi-gilance et de système d’assurance qualité pour l’utilisation des produits sanguins or-ganisée par Swissmédic à l’Hôpital de l’Ile le 29 novembre 2005. Elle recevra le Pro-fesseur J-D Tissot du CHUV le 1er février 2006 pour un colloque : «Hémovigilance : Le chaud et le froid».

Propos receuillis auprès de Dr C. de Senarclens, médecin chef du service de médecine et

M. F. Ben Saad, chargé de qualité

La bio-impédance métrie, qui concerne aussi bien les personnes souffrant d’obé-sité que de dénutrition, sert à effectuer un premier bilan mais joue également un rôle essentiel dans le suivi des patients. Répé-tée tous les un ou deux mois, la mesure permet d’évaluer la qualité effective de la perte ou de la prise de poids alors que la balance ne fait que la constater.

Propos recueillis auprès de Raffi Maghdessian, responsable du service de nutrition

e dictat de la balance n’a plus cours ! Aujourd’hui ce n’est plus tant le poids qui compte, en matière de santé, que le subtil équilibre entre

la masse grasse et la masse maigre qui composent notre organisme. C’est l’entier du fonctionnement métabolique que l’on surveille et non plus l’aiguille du pèse-per-sonne. D’où l’importance de la bio-impé-dance métrie, procédé visant à mesurer la composition corporelle. Le service de nutrition de l’Hôpital de la Tour s’est doté d’un nouvel équipement permettant de déterminer, en quelques minutes, la com-position corporelle. Cette prestation est en principe prise en charge par les caisses maladies dans le cadre d’un suivi.

La programmation est complexe et l’instrument une petite merveille de tech-nologie, le principe de base est simple. Il repose sur la conductivité de l’eau, prin-cipal composant de notre organisme. Nos muscles contiennent 73% d’eau, notre masse maigre est donc conductrice. Notre masse grasse, qui ne contient pas d’eau, est non conductrice et le courant qui che-mine à travers le corps, de la main jusqu’au pied, rencontre une résistance.

L

Bio-impédance métrie: un appareil pour faire bonne mesure

Nouvelle technologie

23La Tour Info n° 5 – Décembre 2005

Av Cardinal Mermillod 11227 CarougeT: 022 309 45 45

Promenade des Artisans 24CH-1217 Meyrin / GenèveT : 022 719 74 00

Avenue J.-D. Maillard 3CH-1217 Meyrin/GenèveT: 022 719 61 11

URGENCES 24/24H

URGENCES du lundi au vendredi

URGENCES 24/24H

AnesthésiologieAngiographieAngiologieAllergologieCardiologieRéadaptation cardio-vasculaireChirurgie prothétiqueChirurgie endoscopiqueChirurgie généraleChirurgie ophtalmologiqueChirurgie des voies digestivesChirurgie de la mainChirurgie plastique et reconstructiveClinique du dosCentre laser dermatologiqueDermatologieDiabétologieDiététiqueEcole du dosErgothérapieGastro-entérologieGynécologie/ObstétriqueHémodialyseImagerie médicale (CT/IRM)Laboratoire d’analyses médicalesLaboratoire d’électrophysiologie cardiaqueLithotripsieMédecine nucléaireMédecine interneMédecine du sportNeurochirurgieNéonatologieOncologieOphtalmologie & Laser ophtalmiqueO.R.LOrthopédieOstéopathiePédiatriePhysiotéraphiePneumologiePodologieRadiologieRhumatologieService des UrgencesSoins intensifsThérapie respiratoireUrologie

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