Centrale Magazine - n°=4 4ème trimestre 2014

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N° 4 / 4ème Trimestre - 2014 w w w . u n i v e r s i t e c e n t r a l e . n e t Jaafer Guesmi « IFM a pu concurrencer Mosaïque FM » En stage en France Les étudiants de l'Université Centrale racontent leurs expériences nous parle du mastère en DIPLOMATIE et RELATIONS INTERNATIONALES de la Centrale DG Dr Jean Le Gloan (Docteur en droit et en sciences politiques) Rentrée Universitaire 2014 - 2015 Une reprise en beauté sous le signe de la nouveauté

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Le premier magazine universitaire francophone en Tunisie

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N° 4 / 4ème Trimestre - 2014w w w . u n i v e r s i t e c e n t r a l e . n e t

Jaafer Guesmi

« IFM a pu concurrencer

Mosaïque FM »

En stage en FranceLes étudiants de l'Université Centrale

racontent leurs expériences

nous parle du mastère en DIPLOMATIE et RELATIONS

INTERNATIONALES de la Centrale DG

Dr Jean Le Gloan(Docteur en droit et en

sciences politiques)

Rentrée Universitaire 2014 - 2015

Une reprise en beauté sous le signe de la nouveauté

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SOM

MA

IRE

Rédactrice en chef :

Nouha Belaid

Comité de rédaction :

Enseignants :

Jean Le GloanMichèle Guillaume-HofnumgHédi Souissi RomdhaneMustapha Ben JaaferManel Ben MansourOussema JbaliNesrine Dhiab

Cadre administratif :

Narimene Sellami

Etudiants :

Zaher Hmida

Conception et réalisation :

Amar ChebbiThouraya HalfaouiImed Eddine Khiari

Photos :

Anis KarouiNarimene SellamiHela GaraAmina JerbiMahdi Baddedi

Correcteur :

Abdelhay Manai

Responsable Commercial :

Radhia Laouini

Page Facebook :

www.facebook.com/CentraleMagazineEmail :[email protected]

Adresse :

3, rue Hammadi Eljaziri 1002 TunisTél. : (+216) 71 79 66 79Fax : (+216) 71 79 37 02

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Edito

Au coeur de l’Université

Dossier

Nouvelles formations... Nouveaux partenariats

Nos étudiants s’expriment

Un jeune talent

Nos enseignants s’expriment

Grand témoin

46 Agenda

Magazine trimestriel en langue française consacré à la vie universitaire, édité par l’Université Centrale.

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EDITO

Nous avons fêté, il y a quelques semaines, la nouvelle rentrée universitaire (2014-2015), et ce, dans toutes nos écoles (Centrale Santé, Centrale DG, Centrale Com et Polytech Centrale).

La rentrée universitaire 2014/2015 s’est faite sous le signe de la nouveauté :

• Nouveaux parcours académiques et nouvelles offres de formation, chaque école a réussi à mettre à la disposition de ses étudiants de nouvelles spécialités d’études, confirmant encore une fois la richesse et la diversité de l’offre de formation à l’Université Centrale.

• Nouveaux espaces d’enseignement, à titre d’exemple, la Centrale DG a été dotée de deux nouveaux amphithéâtres qui vont accueillir dans quelques semaines des sommités, dans le cadre du cycle des colloques scientifiques.

• Nouveaux équipements scientifiques et pédagogiques,

• Et de nouveaux recrutements (enseignants et cadres) au niveau des services pédagogiques, des stages et de l'administration.

Au début de l’année universitaire, les nouveaux étudiants vont se perdre un peu dans les couloirs. Mais, nous sommes là pour veiller à leur encadrement et à leur mise sur le bon chemin que ce soit à travers le suivi quotidien de leur présence aux cours ou à travers les activités récréatives, en dehors de la classe.

Bonne rentrée universitaire !

REMERCIEMENTSVoici le dernier numéro de cette année 2014 de Centrale Magazine, premier magazine universitaire trimestriel en Tunisie.

Cette année, nombreux ont été les étudiants et les enseignants qui ont présenté des contributions dans les différents numéros. Centrale Magazine les remercie pour leur confiance et leur fidélité. Centrale Magazine est le magazine des centraliens, toute contribution est la bienvenue.

La rédaction

Magazine trimestriel en langue française consacré à la vie universitaire, édité par l’Université Centrale.

Rentrée Universitaire 2014 - 2015 Une reprise en beauté sous le signe de la nouveauté

L'équipe de Centrale Magazine

Rédigé par Dr Mohamed Ali Ganouati

Directeur de la Centrale Com

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Au coeur de l’Université

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Au cours des journées portes ouvertes, les responsables pédagogiques des écoles ont présenté les différentes filières et les

laboratoires de leurs écoles aux futurs étudiants. L'ambiance était chaleureuse et conviviale et l’audience a prêté une oreille attentive à leurs discours.

Les journées portes ouvertesà l’Université Centrale, version 2014

L'ambiance à la Polytech Centrale

L'ambiance à la Centrale Santé

L'ambiance à la Centrale Com

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La présence des étudiants était importante. Ils étaient accompagnés de leurs parents qui souhaitent s’informer à propos des filières et de leurs débouchés.

Cette cérémonie d’ouverture a également permis aux futurs étudiants de visiter les laboratoires,

les studios et les locaux des écoles de l’Université Centrale et surtout de découvrir les équipements scientifiques et les matériels audiovisuels qui seront mis à leur disposition.

Narimene Sellami

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Dr Moncef Temani présente aux parents les diplômes du département informatique

Laboratoire de Nursing de la Centrale SantéLes bacheliers à l'écoute des conseillères de la Centrale DG

Les portes ouvertes à L'IMSET

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Au coeur de l’Université

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L'ingénieur d'aujourd'hui et de demain doit être en mesure de faire face à de multiples défis. Sa culture scientifique et technique doit lui permettre de conjuguer savoir, savoir-

être et savoir-faire scientifiques et techniques de manière à réconcilier enjeux sociétaux et solutions techniques. Il est aussi un citoyen et sa formation doit l’aider à prendre conscience de ses responsabilités sociales.

En tant qu'étudiant à la CENTRALE POLYTECH, outre les enseignements qui vous seront dispensés, vous aurez l’occasion de vous impliquer dans divers projets et clubs, de prendre des responsabilités et d'acquérir d’autres compétences pour construire votre projet professionnel.

Pour cela, vous constaterez une diversification de notre offre de formation vers de nouvelles spécialités à haut pouvoir professionnalisant ainsi que l’introduction de la préparation aux certifications technologiques (Cisco, Microsoft, Oracle, Java, Labview, Solidworks,…) et linguistiques (TOEIC, TOEFL, T.F.I …) dans nos cursus de formation afin de garantir l’adéquation entre les contenus et méthodes pédagogiques et les compétences requises. De nos jours, dans les métiers qui évoluent constamment: l’innovation, les technologies informatiques, le développement durable…, sont quelques-unes des compétences que nous estimons indispensables au-delà des disciplines classiques.

Par ailleurs, ces dernières années, le regard porté sur l’éducation a évolué. Cette dernière est de plus en plus considérée comme un investissement garant de la continuité et de la prospérité d’une nation. A l’heure du tout numérique, le rôle d’une université à sculpter les générations à venir est en péril. En effet,

avec la mutation foudroyante du concept de formation diplômante et l’apparition de l’éducation virtuelle, les universités traditionnelles devront aujourd’hui faire face à un défi de taille : garder leurs étudiants.

C’est dans cette initiative qu’à la CENTRALE POLYTECH nous nous sommes investis à créer plus qu’une école, plutôt un endroit pour s’épanouir et développer ses capacités et ses aptitudes à devenir un élément proactif dans la société de demain. Nous avons la forte conviction qu’une université est plus qu’une enceinte pour recevoir des cours, c’est pour cela que nous avons créé une structure qui libère les esprits de nos étudiants du corpus doctrinal traditionnel.

A la CENTRALE POLYTECH, nous avons pleinement conscience de notre rôle primordial qui est de fournir les introns humains nécessaires à la continuité de tous les processus en aval. C’est pour cela que nous avons fait le choix de développer nos avantages concurrentiels à concevoir de nouveaux concepts de formation et à délivrer une éducation plus riche tant pour l’entreprise que pour l’individu. Au-delà du développement des compétences à cours terme, notre vrai défi consiste à anticiper l’évolution des métiers et à offrir des formations compatibles avec les besoins du marché.

Notre vision est de créer une école qui s’adapte en temps réel avec les notions du tissu économique, c’est pour cela que nous croyons dans la collaboration des compétences et dans le travail d’équipe qui va transmettre à nos étudiants la volonté d’apprendre et l’ambition de devenir meilleurs. C’est parce que ce sont les étudiants qui font la réputation d’une école que nous avons fait le choix d’investir en eux nos rêves d’un avenir meilleur.

Rentrée Universitaire 2014 à la Polytech CentraleLa QUALITE de nos étudiants, un GARANT de notre REPUTATION !

Dr Helmi Ahmed EL KAMELDirecteur de l’Ecole Centrale

Polytechnique de Tunis

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L'homme est devenu plus constructif aujourd’hui par rapport aux années p r é c é d e n t e s (villes entières

dans certains pays émergents, constructions off-shore, réseaux de transports…). Les concentrations urbaines nécessitent l’invention de solutions tout à fait nouvelles, pour les bâtiments comme pour les infrastructures (gratte-ciel, réseaux métropolitains…).

Le département de Génie Civil de l’Ecole Centrale Polytechnique Privée de Tunis assure le développement du contenu et de la qualité de la formation afin que les ingénieurs diplômés puissent faire

face aux enjeux du marché national et international. Pour cela, le département a planifié une dizaine de conférences assurées par des professionnels de renommée et va organiser aussi une dizaine de visites professionnelles qui touchent tous les secteurs du domaine du génie civil.

Le département de génie civil a amélioré son laboratoire avec: les équivalents de sable, les essais granulométriques, les essais d’affaissement, les essais de compression des éprouvettes, essais Los Angeles, essai Proctor, le densitomètre à membrane et autres.

Pour cette année universitaire, nous avons ajouté de nouvelles manipulations : l’essai au bleu de

méthylène, l'essai œnométrique... Cela fait partie de la politique de ce département qui vise à améliorer ses équipements et ses champs d’action afin de fournir une formation de qualité sans cesse renouvelée.

Oussema Jebali

L’acte de visiter les malades est parmi les activités les plus nobles que l’homme puisse exercer. En effet, visiter les malades va bien au delà de veiller aux simples besoins physiques du patient. D’ailleurs, l'un des objectifs essentiels du Club Bio Engeneering Student Team (BEST) de l’Ecole Centrale Polytechnique Privée de Tunis est d’aider celui qui est dans le besoin et de contribuer à soulager la détresse émotionnelle du patient et à prier pour son bien-être.

Ceci est illustré de façon spectaculaire lors de la participation des membres du club à la journée d'animation organisée par l'Association des Malades du Cancer (AMC) le mois de juin dernier à l'hôpital Salah AZAIEZ.

En effet, les futurs bio-ingénieurs avaient eu la délicatesse d’apporter des cadeaux aux enfants et ils ont pris le temps de s'arrêter à chaque stand et de bavarder avec eux et leurs parents pour mieux comprendre leurs états. Puis, ils ont agi avec amour et compassion en partageant avec eux leurs joies et leurs peines.

N’oubliez pas que les exigences du cancer et de son traitement ont peut-être affecté le temps, l’énergie, la concentration et la motricité de ces enfants. Et pensez au bien que ces actes humanitaires pourraient leur faire. D’ailleurs, ces petits anges ont apprécié les cadeaux apportés et les cartes accompagnées de mots d’encouragement.

Outre la joie apportée à ces anges, une telle participation de nos bio-ingénieurs à cette journée constitue sans doute une opportunité aux familles d'un enfant malade d'échapper au train-train quotidien des

hôpitaux, médecins et traitements. Car le cancer ne touche pas que l'enfant atteint par la maladie, il est aussi vécu par toute la famille.

Cet acte procède d’une expression de bonté et de considération pour le bien-être d’autrui. Ainsi, ces traits de caractère sont considérés comme essentiels dans le cadre de la conduite quotidienne et représentent un préalable incontournable pour nos étudiants bio -ingénieurs.

Manel Ben Mansour

Le département Génie Civil développe ses laboratoires

Le Club de Biologie (BEST) participe à la journée d’animation aux enfants atteints d'un cancer

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L’Ecole Centrale de Droit et de Gestion vient de mettre en place un mastère professionnel en DIPLOMATIE ET RELATIONS INTERNATIONALES. C'est donc une importante nouveauté dans le champ universitaire tunisien. Ce mastère accueille et forme des étudiants qui font le choix de se donner les moyens de réussir à la fois leurs études et leur intégration professionnelle dans des domaines qui relèvent de la société internationale ou de la communauté internationale.

Ce mastère a aussi pour vocation de former ou de renforcer les compétences des acteurs engagés dans les pratiques et enjeux politiques, économiques ou administratifs transnationaux (administrations diplomatiques, hauts-fonctionnaires, acteurs non étatiques, société civile mondiale etc).

Une équipe pédagogique d'excellence s'attache à satisfaire cette double exigence - études et intégration professionnelle - pour contribuer au mieux à révéler les talents des étudiants qui suivent la formation et à développer leurs compétences professionnelles.

A l'écoute des étudiants et de leurs projets dans les domaines qui concernent la diplomatie et les relations internationales, le corps pédagogique de l'Université Centrale de Tunis est également en prise avec les acteurs économiques des relations internationales et les besoins du marché mondial, grâce à la confiance renouvelée de ses réseaux mobilisables dans la communauté internationale.

Ce mastère professionnel permet donc aux étudiants d'acquérir les savoirs et les savoir-faire indispensables à leur future carrière; voilà l'objectif essentiel de ce mastère!.

Les objectifs de ce mastère ?

Cette perceptive heureuse d'étudier la diplomatie et les relations internationales dans le cadre de ce mastère professionnel nous conduit à objectiver les points suivants :

- Penser les relations internationales. Les relations internationales sont une discipline récente liée à une tradition intellectuelle ancienne. Les relations internationales ont, pendant longtemps, caractérisé l'ensemble des relations diplomatiques et stratégiques nouées entre les Etats, avant de recouvrir les domaines des relations économiques et sociales menées à travers les frontières. Cette extension des relations internationales accompagne les grandes transformations de la scène politique internationale et souligne une évolution scientifique à la fois empirique et pratique née au début du XXe siècle.

- Agents, structures et représentations. Il est évident qu'à la fin de la guerre froide et avec l'essor de la mondialisation, le décor et le moteur du renouveau

des relations internationales ont modifié la manière de percevoir les relations internationales grâce notamment à l'apport de la sociologie des relations internationales.

- Diplomatie et politiques étrangères. La diplomatie désigne à la fois les relations pacifiques entre les Etats et l'un des instruments de la politique étrangère. L'approche classique des relations internationales dominées par des chefs d'Etats ou leurs émissaires, et polarisées par des confrontations idéologiques comme pendant la guerre froide, a largement évolué. La fin de la bipolarité a été accompagnée par l'émergence de modes d’interactions politiques et économiques plus complexes et plus systémiques avec, notamment, l'apparition d'une diplomatie multilatérale et de diplomaties privées. Par ailleurs, le multilatéralisme signifie actuellement une entreprise de coopération qui implique plusieurs Etats ou parties afin de promouvoir l'action collective au delà des intérêts égoïstes des Etats et de mettre plus de solidarité au sein de la société internationale, laquelle doit faire face à une multitude de graves conflits régionaux et souvent religieux. Le terrorisme, les massacres de masse, les génocides, les viols, les enlèvements singularisent les "nouvelles guerres" et interrogent l'impact dans la société internationale des organisations internationales et celle de la justice pénale internationale. Aussi, les violences et conflits posent dans le champ de la diplomatie et politique étrangère la question centrale de l'usage légitime de la force dans l'ordre politique .

- Les transformations des relations interétatiques. L'Etat n'est assurément pas le seul acteur des relations internationales, mais en est-il toujours l'acteur principal? Les relations interétatiques classiques sont-elles devenues caduques? Le retrait de l'Etat est-il fatal à sa prépondérance sur la scène internationale? Dans ces conditions, la question de la souveraineté de l'institution étatique est au cœur des transformations des relations internationales. Il est donc important d'étudier les acteurs, pratiques et enjeux politiques transnationaux : acteurs non étatiques, société civile transnationale, organisations non gouvernementales, acteurs économiques des relations internationales (la diplomatie a aussi investi le secteur économique et le secteur industriel et commercial, ce qui a modifié la fonction même de diplomate).

- La politique des questions globales. La transformation des relations internationales favorise aujourd'hui l'émergence de questions proprement globales : l'objet et les méthodes politiques ne peuvent plus être réduits à un territoire national et c'est une pluralité d'acteurs qu'il faut observer pour comprendre des problèmes liés notamment aux migrations et à l'environnement. Dans cette optique, il est donc essentiel de s'interroger sur les conditions de possibilité d'une "gouvernance" de la mondialisation.

nous parle du Mastère en DIPLOMATIE ET RELATIONS INTERNATIONALES

Dr Jean Le Gloan (Docteur en droit et en sciences politiques)

Dr Jean Le Gloan

*Docteur en droit et en sciences politiques,*Maître de conférences en droit public des universités,

*Enseignant à l'école doctorale de Paris 8,

* Avocat à la Cour de Paris, ancien chargé de conférences à Science-Po Paris,

*Ancien chargé de cours à l'Institut d'Etudes Judiciaires de Paris 2,

*Ancien président du jury de l'examen de l'Ecole du Barreau de Paris,

*Ancien coorganisateur du forum mondial des grandes agglomérations au Sénat (2003-2005).

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Rien ne se fait sans dialogue mais le dialogue se construit difficilement. La médiation joue un rôle de plus en plus important dans les dispositifs de construction du dialogue, dans les mécanismes de gestion des conflits (leur prévention, leur règlement). Tous les secteurs ont besoin de médiation interculturelle y compris la diplomatie économique. Le module MEDIATION ET DIPLOMATIE a pour objectif professionnel de préparer les responsables nationaux, locaux et internationaux à s’approprier le concept de médiation. Le terme médiation figure dans toutes les organisations internationales, soit comme objet des négociations, soit comme élément de solutions.

La médiation dans les enjeux internationaux : la médiation objet de

négociations.

Aujourd’hui, toutes les organisations élaborent des textes ayant pour objet le développement de la médiation. Le module leur permettra d’y prendre part efficacement en sachant ce qu’est la médiation, en connaissant le régime juridique qui lui correspond, à poser les cadres d’une démarche qualité.

La liste des organisations qui élaborent des textes sur la médiation permet de mesurer les enjeux internationaux de ce module MEDIATION ET DIPLOMATIE :

Universels : l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les 160 pays membres,

- Régionaux : (Afrique, Asie, Amériques),

- Inter-régionaux : l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques, 34 pays,

- Particulièrement l’Union pour la Méditerranée qui piétine. Le n° 114 des Cahiers de l’Orient,

- L’OIF : 57 Etats membres, 20 Etats observateurs, presque 900 millions d’hommes et de femmes,

- Union Européenne : 28 Etats,

- Conseil de l’Europe : 47 pays, plus de 800 millions de ressortissants.

La médiation, outil indispensable des acteurs de la scène internationale

Une formation à la diplomatie ne peut faire l’impasse sur l’acquisition de compétences de médiation. Elle devient un mode de résolution ou de prévention des conflits de plus en plus présents. Le module MEDIATION ET DIPLOMATIE permettra de faire la différence entre médiation, conciliation (arbitrage et négociation, de la situer dans les MARC (les modes alternatifs de règlement des conflits). Il a pour objectif d’en faire des acteurs efficaces en surmontant le flou terminologique qui a tendance à altérer l’efficacité des diplomates.

A titre d’exemple, le commerce international recourt traditionnellement aux MARC. À côté de l’arbitrage, la médiation (en réalité, une conciliation) a les faveurs de l’OMC. Les contrats prévoient de plus en plus fréquemment des clauses de médiation que les juridictions reconnaissent si elles prévoient précisément les modalités de désignation du médiateur, de sa rémunération et du déroulement de la médiation. Des chambres internationales de médiation et d’arbitrage, souvent en liaison avec une chambre de commerce internationale, proposent leur intervention.

Exemple : dans les grands conflits qui ensanglantent notre planète, les «médiateurs » prolifèrent avec un manque d’efficacité évident. Le module MEDIATION ET DIPLOMATIE, sans avoir l’illusion de tous les résoudre, donnera des repères pour plus d’efficacité.

MEDIATION ET DIPLOMATIE

Dr Michèle Guillaume-Hofnung

Dr Michèle Guillaume-Hofnung

Professeure des facultés de Droit,

Directrice du Master Diplomatie et négociations stratégiques de Paris-Sud,

Directrice du Master « LA MEDIATION » à Paris 2 Panthéon-Assas,

Directrice de l'Institut de Médiation Guillaume-Hofnung (IMGH).

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Au coeur de l’Université

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Lee–commerce pèse aujourd’hui beaucoup dans notre économie et, chaque jour, de nouvelles avancées viennent consolider le domaine de l’efficacité technique, de la relation client et de

la logistique participant à son développement. Le cap des 700 boutiques en ligne vient d’être franchi en ce début d’année tandis que le chiffre d’affaires du e-commerce réalise une progression de 68% par rapport à l’année écoulée. Suite à l’importance du rôle joué par les sites marchands, le besoin du développement des connaissances en e-commerce est devenu de plus en plus important. C’est dans ce cadre que l’Institut Maghrébin des Sciences Economiques et de Technologie a organisé une journée de formation en commerce électronique destinée aux entreprises, banques et assurances.

M. Zouheir Ben Aoun, directeur adjoint de l’IMSET nous précise que l'objectif est de développer le e-commerce en Tunisie «La croissance des ventes sur Internet a été surtout le résultat de la hausse du nombre de cyber-acheteurs. Pour soutenir l’augmentation du nombre d’acheteurs sur la toile, des entreprises de vente en ligne sont créées. C’est pourquoi nous sommes sensibilisés à ce volet en lançant un BTS en Réseaux Informatiques. Notre formation en e-commerce ouvre les portes devant les étudiants pour développer leurs connaissances en e-commerce en utilisant des notions de e-marketing pour la création de sites marchands ».

Ce e-commerce, ajoute Wissem Oueslati, expert en e-commerce, a ses adeptes en Tunisie. « Plusieurs entreprises vendent sur Internet et heureusement d’ailleurs pour nous tous ! Mais est-ce suffisant ? Pourquoi leur nombre est-il assez réduit? Comment expliquer la phobie des Tunisiens du e-commerce? Pouvons- nous améliorer ? Où sont les blocages et les failles? Quels sont les acteurs directs? Comment certains vendeurs ont-ils fait pour convaincre un Tunisien à payer avec sa carte bancaire? Il faut avouer que l’e-commerce, comme tout commerce, n’est pas seulement des moyens techniques ni logistiques. C’est une chaîne complète allant du consommateur, au commerçant,

à l’Intermédiaire de payement sécurisé jusqu’ aux banques classiques ou virtuelles utilisant Internet comme outil commercial. L’important est de vulgariser les outils du e-commerce tout en offrant aux utilisateurs de la valeur ajoutée. C’est une culture avant tout qu’il faudrait instaurer et mettre en place. C’est l’affaire de nous tous (gouvernement, société civile, citoyens, partis politiques, bien sûr à des degrés différents) mais par analogie : «le e-commerce en Tunisie, c’est un chemin à suivre ! » Soucieux de redémarrer l’activité du commerce électronique sur des bases solides, le Ministère du Commerce et de l’Artisanat a constitué, depuis janvier 2012, une task force fondée sur le partenariat public-privé, et ce, afin de redynamiser le secteur et proposer une feuille de route claire pour la promotion du e-commerce en Tunisie. Cette task force a recommandé la réalisation d’une enquête relative au comportement d’achat des Tunisiens sur internet.

Les résultats de cette enquête sont très encourageants (environ 70% des Tunisiens sont disposés à acheter en ligne : c’est un marché sous-exploité avec environ 4 millions de comptes facebook sur une population de 11 millions d’habitants).

L’objectif du ministère est de développer ce commerce à travers la promotion de l’investissement notamment chez les jeunes diplômés et de mettre en place des encouragements nécessaires à la promotion du secteur tout en développant un partenariat stratégique public-privé notamment en matière de labellisation des sites web marchands tunisiens et la gestion des incubateurs.

Kamel Bouaouina

Mythe ou réalité ?.. 70% des Tunisiens sont disposés à acheter en ligne*

Le e-commerce en Tunisie :

*Article paru dans le journal le Temps du 17 septembre 2014

Wissem Oueslati, expert en e-commerce

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« Le CNAM… enseigne à tous et partout »

L’IMSET a établi, depuis quelques années, une convention avec le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) de Paris, offrant ainsi la chance d’avoir une licence en Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication sans avoir le

bac. Nous avons profité de la présence de M. Kamel Barkaoui (Professeur d'informatique au CNAM) en Tunisie pour lui poser quelques questions. Récit !

Qu’est ce que le CNAM ?

Le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) est un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche fondamentale et appliquée fondé par l’abbé Henri Grégoire à Paris, le 10 octobre 1794 pour «perfectionner l’industrie nationale».

Il est placé sous la tutelle du Ministère français de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Le diplôme délivré est-il international ?

Certainement… Aujourd’hui, le Conservatoire, dont le siège est à Paris, est implanté dans plus de 150 villes en France et à l’étranger.

Quelles sont les missions du CNAM ?

Le CNAM remplit trois missions :

la formation tout au long de la vie,

la recherche technologique et l’innovation,

la diffusion de la culture scientifique et technique.

La devise du CNAM est «omnes docet ubique» qui signifie «il enseigne à tous et partout» en latin.

Quel est le public cible de ce diplôme ?

Le CNAM est voué à la formation tout au long de la vie. Il donne à chacun les moyens de se former à tout moment de sa carrière selon ses projets, tout en poursuivant son activité professionnelle : on y donne principalement des cours destinés aux adultes en activité dans l’industrie, dans les entreprises ou dans les services publics (techniciens, cadres) qui souhaitent se perfectionner, approfondir leurs connaissances, s’initier à de nouvelles disciplines, préparer un diplôme comme le DUT, la licence, le titre d’ingénieur et ce en formation continue et en cours du soir.

Pouvez-vous nous parler de la convention établie entre le CNAM et l’IMSET?

Les deux parties s’engagent à développer un ensemble coordonné de programmes pédagogiques liés aux champs des métiers de l’Informatique.

Ces programmes seront conçus en partenariat par le département informatique de l’IMSET et le département informatique de l’Ecole des Sciences Industrielles et des Technologies de l’Information (SITI) du CNAM.

Quelles sont les formations disponibles dans le cadre de cette convention?

D’aprés la convention, «il s’agit de trois programmes de formations dédiées aux salariés et aux demandeurs d’emploi, qui donnent lieu à des qualifications et diplômes que les candidats peuvent obtenir graduellement. Cet ensemble s’intègre avec cohérence et visibilité, dans le cursus du diplôme d’ingénieur CNAM en Informatique.

1) Le programme de formation de la Licence en Sciences et Technologies de l’information et de la Communication, mention Informatique Générale est une formation ouverte aux titulaires d’un diplôme de niveau III en informatique (certificat analyste programmeur du Cnam, DUT informatique, BTS informatique de gestion, DUT GEII ou d’un diplôme équivalent).

2) Le programme de formation du Certificat Professionnel d’Analyste – Programmeur (Titre professionnel inscrit au RNCP - niveau III) est accessible au niveau bac scientifique, avec remise à niveau si nécessaire.

3) Le programme de formation du certificat de Concepteur Architecte Informatique (Titre professionnel inscrit au RNCP - niveau II) est une formation ouverte aux titulaires de la licence en Informatique ou d’un diplôme de niveau équivalent».

Quel est le rôle de chaque institution (CNAM et IMSET) ?

Selon la convention aussi, «la formation envisagée nécessitera la mobilisation d’enseignants du Cnam et de l’IMSET, en fonction de leurs domaines de compétences respectifs.

La formation intégrera des cours généraux et des études de cas pratiques; elle favorisera les stages d’étudiants en entreprises en Tunisie ou en France.

Le Cnam est appelé à :

- Déterminer le référentiel pédagogique : contenu et modalités des enseignements.

- Accompagner le choix des outils et supports de formation.

- Choisir les enseignants rattachés au Cnam et répondre aux demandes d’agrément des enseignants rattachés à l’IMSET.

- Valider les sujets d’examens.

- Adapter le cursus aux besoins des institutions et des professionnels en Tunisie.

L’IMSET est appelé à :

- Sélectionner les enseignants et les proposer à l’agrément du Cnam.

- Se conformer au référentiel pédagogique déterminé par le Cnam, après validation des autorités de tutelle tunisiennes.

- Mobiliser les moyens matériels et humains nécessaires au bon déroulement des formations.

- Animer un comité de concertation en partenariat avec les principaux acteurs et fédérations professionnelles de l’Informatique en Tunisie».

Nouha Belaid

M.Kamel Barkaoui (Professeur d'informatique au CNAM)

M. Kamel Barkaoui (Professeur d’informatique au CNAM)

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Au coeur de l’Université

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Le stage représente une opportunité qui permet à l’étudiant d’affirmer ou d’infirmer son choix de carrière. Il lui permet aussi d’acquérir de l’expérience tangible qu’il est impossible d’obtenir au sein de la salle de cours, de créer son propre réseau social et professionnel. Les vacances d’été présentent alors, la bonne période pour effectuer un stage.Dans le cadre de la politique de stage à l’Université Centrale, beaucoup d’étudiants ont profité, cette année, des conventions et

des réseaux de relations de leurs écoles afin d’effectuer leurs stages en Tunisie ou à l'étranger. Reportage !

En stage en FranceLes étudiants de l'Université Centrale

racontent leurs expériences

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Quatre étudiants en 3ème année Génie Informatique, de la Polytech Centrale ont profité cette année d’un stage dans une société française, à Rennes. Le stage a duré trois mois dont l’un a eu lieu en Tunisie par correspondance. Ces étudiants ont été appelés à réaliser une application (traçabilité des élèves) qui comporte cinq modules (administration, réseau social, établissement et gestion électronique des documents et cv). Chaque étudiant a assumé un volet du travail.

« Nous étions bien encadrés »

Chafik Hammami (Etudiant à la Polytech Centrale) a réalisé le module réseau social en collaboration avec Karawene Ben cheikh. « Nous avons utilisé Zend Framework 2 comme outil de développement. Nous avons amélioré nos connaissances et nous avons appris à vivre et à travailler en groupe. Le stage s'est fait d'une manière très professionnelle du point de vue présence, horaire et rendement. Nous étions bien encadrés par monsieur Yvan et mademoiselle Missaoui, et nous étions en contact permanent avec monsieur Temanni Moncef, notre

chef de département informatique à la Polytech Centrale » a-t-il ajouté.

« Nous avons appris l’indépendance et la responsabilité »

Karawen Ben Cheikh (Etudiante à la Polytech Centrale) a confirmé qu’ils ont été bien accueillis à la société « W3s consulting ». « Nous étions appelés à créer un réseau social pour les étudiants et les écoliers français afin de les suivre et faire des statistiques. Notre projet était vraiment enrichissant et ce stage une très belle expérience qui nous on a appris l’indépendence et la

responsabilité », a-t-elle ajouté.

Jamelledine Ayari ( Etudiant à la Polytech Centrale) partage le même point de vue. Il pense que ce stage lui a permis de s'auto-former dans le web et le Zend Framework, de devenir plus autonome. Mis à part l’intérêt académique et professionnel, il a déclaré que ce stage lui a apporté beaucoup sur le plan social.

« Je n'avais pas de tâches précises, je faisais tout puisqu’ils m’ont

permis de le faire ».

Pareil pour quelques étudiants à la Centrale Santé qui ont effectué leurs stages dans un hôpital Français. Dheker Hammami ( étudiant en physiothérapie à la Centrale Santé) a passé un stage d’un mois à Rennes.

« J’ai fait le tour de tous les services, ce qui a rendu mon stage plus intéressant puisque j'ai vu plusieurs types de pathologies dans plusieurs services (la neurologie, la traumatologie, l’orthopédie, la médecine physique.

etc.). Je n'avais pas de tâches précises, je faisais tout puisqu’ils me l’ont permis. Je ne voudrais pas être prétentieux mais je n’ai pas beaucoup appris sur le plan connaissances théoriques puisque les connaissances sont les mêmes

(celles que j’ai apprises à la Centrale Santé) mais j’ai été surpris par la façon avec laquelle les personnels de cet établissement exercent le métier et la relation avec les patients. J’ai apprécié aussi l’aménagement de leurs hôpitaux, leur organisation et les moyens qu’ils utilisent dans leur travail». a-t-il déclaré.

Dans la vie des étudiants, ce stage est le moment privilégié des années d’études. Il est inoubliable pour ces étudiants qui rêvent d’entamer une carrière professionnelle dans une grande entreprise ou de lancer leurs propres projets.

Nouha Belaid

Chafik Hammami (Etudiant à la Polytech Centrale)

Jameleddine Ayari (Etudiant à la Polytech Centrale)

Karawen Ben Cheikh (Etudiante à la Polytech Centrale)

Dheker Hammami (Etudiant à la Centrale Santé)

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Au coeur de l’Université

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Dans le cadre du partenariat entre l'école de Rennes (France) et la Centrale Santé, Etienne Lemaire, étudiant en 3ème année Kinésithérapie a choisi de passer son stage au Centre National Médico-sportif (CNMS), à El- Menzah, Tunis.

« J’ai été bien encadré par Mr Abid Fathi, le physiothérapeute major du CNMS. J'ai apprécié mon stage en Tunisie. Il y a beaucoup de pathologies

différentes pour étendre mes connaissances dans la kinésithérapie du sport. L'infrastructure est bien équipée. Les kinés sont accueillants et ils m'ont parlé de leurs expériences et de leurs parcours professionnels.

Par ailleurs, je pense que la Tunisie est un pays agréable où il fait beau, même quand il fait très chaud. Le rythme de vie est différent de celui de la France ».

Zaher Ben Hmida

Pendant ce stage à Mosaïque FM, j'ai découvert l'importance du temps et la ponctualité indépendamment des conditions dans lesquelles on se trouve. J'ai appris aussi de nouvelles techniques radiophoniques, processus de préparation d’une émission, savoir répartir le temps pour les rubriques, savoir gérer le temps et les limites.

J'ai fait des exercices de prononciation et j’ai appris à réagir et à gérer les situations de crise. Merci à Amine et à mes enseignants à l’AAC.

Mon stage était de courte durée mais les professionnels du domaine savent qu'une minute à la radio vaut beaucoup. C’était un honneur pour moi d’avoir été encadré par le talentueux Amine Gara (animateur et directeur de production).

Zaher Ben Hmida et Amine Gara (animateur et directeur de production à Mosaique FM)

Etienne Lemaire, étudiant en 3ème année Kinésithérapie à l'école de Rennes (France)

« J'ai apprécié mon stage en Tunisie… Il y a beaucoup de pathologies différentes pour étendre mes connaissances »

Zaher Ben Hmida ( étudiant en BTS Animation Radio/Télé à l’AAC)

« Mon stage à Mosaïque était de courte durée mais les professionnels du domaine savent qu'une minute à la radio vaut beaucoup »

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48 H FP Tunis 2014

Les étudiants de la Centrale Com et de l’AAC se distinguent et se voient décerner le prix du meilleur acteur

L’agence de production ARTWORKS a organisé récemment un événement intitulé «Monter un film en 48 heures». Cet événement

était ouvert à tous les cinéastes et passionnés de cinéma en Tunisie. Au total, 31 équipes se sont inscrites à ce concours dont deux représentaient l’Université Centrale (Centrale Com et AAC). Nos étudiants n’ont pas, comme à l’accoutumée, raté cette occasion pour exhiber leurs talents et leur savoir-faire dans les différents volets du monde de l’audiovisuel : réalisation, montage, son, image… Parmi les cinq prix décernés par le jury, Malek Bouzouita (étudiant en 3ème année Son) a remporté celui du meilleur acteur.

Il s’agit d’une compétition internationale dont le principe est le suivant : écrire, réaliser, monter et livrer un film court-métrage en 48 heures. Les participants sont appelés à être créatifs et en même temps rapides. Le film gagnant participera à la compétition internationale « 48H Film Project » qui aura lieu à Los Angeles et les 10 meilleurs films internationaux seront diffusés au Festival de Cannes de Short Film Corner.

Déroulement de la compétition

La compétition était dure et des participants ne disposaient que de deux jours pour

imaginer, écrire, tourner, composer une bande d’annonce originale et monter un court-métrage d’une durée de 4 à 7 minutes, et ce, en seulement 48 heures ininterrompues. Les équipes se sont réunies le vendredi soir (19 Septembre 2014) entre 18h et 19h pour découvrir les éléments que le jury a imposés dans les films, à savoir :

- Un personnage : Cyrine, professeure de sport,

- Un objet : un tournevis,

- Une ligne de dialogue : « Ouvre les yeux, il y a quelqu’un qui te suit ! »

En ce qui concerne le genre du film à produire, un tirage au eu lieu avant le début de la compétition. Parmi les genres tirés au sort figuraient le film noir et le film comique.

L’AAC et la Centrale Com suivent le rythme

Deux équipes ont représenté l’Université Centrale. Une équipe de la Centrale Com, « les Barock works » du réalisateur Malek Bouzouita (étudiant en 3ème année Son). Cette équipe a réalisé un court métrage intitulé « jeu d’enfant » (film noir). De son côté, l’Académie d’Art de Carthage a été représentée par l’équipe « Indiano Symphony »de Mohamed Amine Ben Hamza qui a réalisé le film « El Mendef » (film noir).

Nos deux équipes se sont prises au jeu avec beaucoup de passion et d’envie afin d’être au rendez vous le dimanche à 19h30 tapantes. Au final, les deux équipes ont réussi à relever le challenge.

La cérémonie de clôture de l’événement a eu lieu dimanche 27 septembre. Et les efforts de nos étudiants ont été récompensés par le prix du meilleur acteur attribué à Malek Bouzouita (étudiant en 3ème année Son) pour son

rôle dans son propre court métrage « Jeu d’enfant ». Cette distinction est d’autant plus importante que beaucoup d’équipes inscrites dans ce concours ont fait appel à des acteurs professionnels.

En définitive, l’expérience a été très riche pour nos étudiants. Elle les a poussés jusqu’à leur dernier retranchement. Une expérience à renouveler l’année prochaine en espérant bien évidemment la participation d’un nombre encore plus élevé d’étudiants de l’Université Centrale et plus de distinctions.

Noomen Jomaa

Taoufik Bahri (acteur professionnel)en compagnie d'une étudiante de l'AAC

Les étudiants sur le terrain

L'équipe de la « Barock works » de la Centrale Com

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Au coeur de l’Université

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M.Hefdhi encore une fois grand père !

La petite Fatma Nour est venue égayer le foyer de la fille de notre collègue M.Hefdhi Turki (responsable des stages à la Polytech Centrale).

L’équipe de l’Université Centrale félicite M.Hefdhi Turki et souhaite prompt rétablissement à la jeune maman et longue et heureuse vie à Fatma Nour.

La Polytech Centrale souhaite bonne chance à ses deux étudiantes qui vont terminer leurs études dans deux grandes écoles internationales en ingénierie :

•TURKIMAYSOUN,diplôméeduCyclePréparatoireMath-Physique : Polytechnique Orléans dans la filière Génie Mécanique, Matériaux, Énergétique et Mécatronique.

•NGOMOMBINGUIELODIEDAIDREY,diplôméeduCycle Préparatoire Biologie et Géologie: Paris SUP BIOTECH dans la filière BIOTECHNOLOGIE.

TURKI MAYSOUN

NGOMO MBINGUI ELODIE DAIDREY

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Mon expérience d'acteur se limite à des cours de théâtre et des expériences cinématographiques au sein de l’école. Avant les 48 hours film Project, mes apparitions se faisaient dans des court-métrages muets. Le film que nous avons produit mon équipe et moi constitue ma vraie première expérience en tant qu'acteur parlant.

En ce qui concerne le court-métrage en lui-même, j'admets que nous n'avons pas été vraiment satisfaits de notre travail car l'une des principales difficultés que nous avons rencontrées était le peu de temps qu’on nous a accordé et le nombre limité des membres de notre équipe. Néanmoins, finir le film en 48 heures a été pour nous une satisfaction sachant que c’est notre première réalisation.

Concernant le prix, je ne m’attendais vraiment pas à remporter le prix du meilleur acteur. Je ne me suis même pas d’ailleurs présenté à la remise des prix. C’est à travers mon professeur de réalisation de ma première année M. Abd El Hamid Bouchnak que j’ai appris la merveilleuse nouvelle.

Pour mes futurs projets, si j’ai des propositions en tant qu’acteur j’accepterai volontiers car c’est une expérience que j’aimerai revivre. Mais ceci se fera parallèlement à mon cursus dans l’ingénierie du son et à mes futurs projets de réalisation.

Malek Bouzouita (Etudiant en 3ème année Son)

« Je ne m’attendais vraiment pas à remporter le prix du meilleur acteur »

TURKI MAYSOUN et NGOMO MBINGUI ELODIE DAIDREY

(étudiantes à la Polytech)

REJOIGNENT LES ÉCOLES d'INGENIEURS

FRANÇAISES

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Les clubs à l’UCUn élément inportant de la vie universitaire

« Apprendre en s’amusant » est la devise de l’Université Centrale. Ce qui explique l’importance qu’elle accorde aux activités indépendantes des cours.

Au coeur de l’UC, il existe un service des activités culturelles dont le rôle consiste à animer et coordonner la vie culturelle. C' est pour cette raison que l’UC met à la disposition de ses étudiants une panoplie de clubs : Ciné club, Club d'événements, club Info Com, club de peinture, club des langues, club d’aménagement, club IEEE, club RoboPolyce,

club Microsoft Polytech, club de Zumba, club de Karaté etc.).

Au cours de l’année universitaire précédente, le service des activités culturelles a proposé aux étudiants un programme de manifestations culturelles riche et varié : théâtre, cinéma, expositions mais aussi, conférences et tables-rondes. A titre d’exemple, la conférence de l’artiste Manel Amara ou celle de Hassen Doss, la conférence sur la gestion

du stress, le spectacle de Lotfi Ebdelli à l’acropolium de Carthage, le spectacle de Hamzaoui et Kaffon et d’autres manifestations à l’intérieur ou à l’extérieur

de l’école. En outre, de grandes personnalités dans le domaine des médias et de l’audiovisuel ont rendu visite aux différentes écoles de l’Université Centrale à l’instar du grand réalisateur Mohamed Dammak et du talentueux journaliste Sofiane Ben Farhat. (voir les anciens numéros de Centrale Magazine : http://universitecentrale.net/newsletter-universite-centrale.html).

De même, l’UC met à la disposition de ses étudiants un local au centre-ville dont l’aménagement a été fait par Firas Hammami (étudiant en architecture d’intérieur).

L’objectif est d’offrir aux étudiants la possibilité de développer leurs pratiques artistiques et culturelles, d’enrichir leurs connaissances, de nourrir leurs réflexions, bref de leur permettre de mieux se former.

• Club Info Com• Club d’événements

«Follow us»• Club de peinture• Ciné Club• IEEE Centrale

Polytech• Club Microsoft

Polytech• Club d’aménagement

• Club de langues• Club robotique• Club photographie• Club zumba• Club karaté• club bachataEquipes sportives :• Football• Basketball• Voleyball

Liste des clubs de l'U.C.

Pour intégrer l’une des équipes sportives de l’Université Centrale, veuillez contacter M.Mohamed Messaoudi, tél. : 98 25 60 42

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Nous avons croisé M. Noomen Jomaa (responsable du service des activités culturelles à l’Université Centrale) afin de savoir quelles nouveautés il nous prépare pour cette année universitaire. Récit!

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, qui êtes-vous?

Je m’appelle Noomen Jomaa, titulaire d’un mastère professionnel de direction artistique de projets culturels de l’Université Paul Valéry de Montpellier (France) et je suis également doctorant à la même université. Mon sujet de thèse porte sur l’économie du cinéma tunisien. Je suis responsable du service des activités culturelles à l’Université Centrale et enseignant attaché au département audiovisuel de la Centrale Com.

- Comment évaluez-vous les activités culturelles de l'année dernière ?

Pour l’année précédente, les activités culturelles de l’Université Centrale étaient constituées de deux parties : Une qui a été assurée par les clubs de l’université dont les responsables sont des enseignants et des étudiants et l’autre était sous forme d’initiatives faites par le service des activités culturelles. Plusieurs personnalités du monde de la culture et des médias nous ont rendu visite pour animer des conférences telles que Anis Lassaoued, Hassen Doss, Marwene Ariane, Sofiene Ben Farhat etc. Des spectacles ont été aussi organisés tels que le one man show de Lotfi Ebdelli et le concert de Kaffon. Je pense qu’une des réussites était le fait de constituer des équipes pour la couverture des différents évènements organisés par les différentes écoles du groupe. À ce titre, nous sommes arrivés à couvrir plus de 60 événements. L’apothéose a été bien

évidemment la fête de fin d’année qui a enregistré la présence de nos étudiants en tant que protagonistes au niveau de l’organisation mais aussi au niveau de l’animation de la soirée.

- Quel est le programme pour cette année universitaire 2014 - 2015?

Cette année, le programme sera la suite du programme de l’année dernière mais plus étoffé. De ce fait, nous avons décidé de garder ce qui a marché et de relancer ce qui n’a pas pu être fait. Un des grands défis des activités culturelles sera de mettre en place la radio campus, une web radio réservée aux étudiants et aux personnels du groupe Université Centrale qui viendra compléter le bouquet de médias du groupe après le magazine "Centrale magazine". Mais nous pensons aussi à un cycle de conférences hebdomadaires où nous essayerons d’inviter toutes les personnalités du monde de la culture et de la presse. Nous pensons qu’ils seront d'un grand apport pour nos étudiants.

- Quels sont les objectifs du service des activités culturelles?

Le premier objectif du service des affaires culturelles est de fédérer l’ensemble des étudiants du groupe Université Centrale. En effet, étant donné que nos étudiants ne se trouvent pas dans un même campus, les actions culturelles sont là pour leur permettre de se découvrir, d’échanger entre eux et de développer leurs talents artistiques. Nous voulons aussi que leur différence

au niveau des spécialités choisies, au niveau de leurs études puissent être un facteur d’enrichissement et non pas un frein afin de créer une certaine harmonie entre eux.

- Un petit mot pour les étudiants

Je voudrais tout d’abord remercier l’ensemble des étudiants qui ont collaboré avec le service des activités culturelles pour leur dévouement, leur sérieux dans la participation aux différents événements auxquels ils ont pris part. Ensuite, je voudrais lancer un appel aux nouveaux étudiants mais également aux anciens de participer activement aux différents clubs de l’université et surtout de ne pas hésiter à contacter le service des activités culturelles pour tout projet artistique qu’ils veulent monter.

(Responsable du service des activités culturelles à l’Université Centrale )

« Cette année, il y aura un cycle de conférences hebdomadaires et des sorties mensuelles »

Pour vous inscrire aux clubs de l’Université Centrale, veuillez contacter M.Noomen Jomaa :

Numéro de téléphone : 55797602

Adresse email :

[email protected]

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Les « success stories »Ils ont réalisé leurs rêves ….

3 ème partie *

*1 ère partie : Voir le magazine numéro 2 / 2014

*2 ème partie : Voir le magazine numéro 3 / 2014

Au delà des activités extrascolaires ou des visites organisées en dehors des écoles, l’Université Centrale

accorde une grande importance à l’insertion professionnelle de ses étudiants.

A travers ce dossier, CENTRALE MAGAZINE a décidé de mettre en avant les réussites emblématiques de ses étudiants dans les différents domaines (art, droit, gestion, ingénierie, audiovisuel, santé, etc.).

Il s’agit d’un certain nombre de « success stories » dans chaque école, ce qui témoigne d’un effort fourni par les étudiants et d'un travail de toute une équipe administrative et

pédagogique. Récit !

Page 20: Centrale Magazine - n°=4 4ème trimestre 2014

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Après une longue rupture, j’ai décidé, en septembre 2011, de poursuivre mes études à l’université pour avoir mon diplôme en Techniques Comptables et Finance. Bien que j’aie eu mon duel en 1990 à l’ISG Tunis, j’ai été obligée de quitter l’université jusqu’à ce que je me sois inscrite à la Centrale DG. C’est vrai que le bâtiment de la Centrale DG se trouve à côté du bâtiment de la banque Al Baraka (au centre ville), mais c’est la réputation de l’Université Centrale qui m’a attirée.

Le Directeur de la Centrale DG m’a conseillée de refaire la deuxième année pour avoir une bonne formation. J’ai hésité au début mais, au fil du temps, j’ai été convaincue par son conseil. C’était bénéfique pour moi vu qu’à l’époque on ne nous a pas enseigné les normes comptables utilisées à l’échelle internationale. De même, j’ai apprécié quelques modules qu’on ne m’avait pas enseignés à l’ISG telles que les techniques bancaires. Les modules à la Centrale DG sont bien choisis et, en tant que professionnelle, je comprends l’importance de cer-taines matières.

Cette expérience était fatigante. Mais j’ai pu reprendre confiance en moi et me rappeler des formules de base de la comptabilité. Actuellement, je poursuis mon mastère en Finance Islamique à l’ESSEC ( Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales de Tunis ).

De même, la Centrale DG se caractérise par une bonne infrastructure et un usage développé d’Internet. Les enseignants sont compétents. D’ailleurs, je remercie M.Mohamed Mimouni, Mme Raoudha Bejaoui et autres. Et je n’oublierai jamais, la soirée de la remise des prix à la Cité des Sciences.

Zohra Trabelsi Ounis, Directrice du département « Gestion de production »à la banque AlBaraka

« Les modules à la Centrale DG sont bien choisis et,en tant que professionnelle, je comprends l’importance de certaines matières »

Charfeddine Belhadj, Technicien en informatique

à Orange

« J’ai beaucoup apprécié les études à l’IMSET notamment sur le plan pratique »

J’ai eu en mon diplôme en réseaux informatiques à l’IMSET, en 2013. Actuellement, je suis technicien en informatique à Orange Tunisie.

Je garde de très bons souvenirs avec les amis et mes chers enseignants surtout M.Adel Tibi, M. Aymen Belgith, Mme Zohra Bouzidi et M. Zohaier Ben Ali.

J’ai beaucoup apprécié les études à l’IMSET notamment sur le plan pratique grâce au matériel sophistiqué.

J’occupe, actuellement, un poste intéressant dans une entreprise très connue à l’échelle nationale et internationale, je rêve de lancer ma propre société spécialisée en informatique.

Imene Kilani, Physiothérapeute, propriétaire d’un cabinet de rééducation fonctionnelle et de remise en forme

"Et pourquoi pas rejoindre le mastèreen préparation physique à la Centrale Santé ?"

Après avoir eu ma licence en physiothérapie en 2012, j’ai décidé directement de lancer mon propre projet « Centre HYGIOFORM ». C’est un cabinet de rééducation fonctionnelle et de remise en forme. Deux ans plus tard, je suis arrivée à m’imposer sur le marché et fidéliser mes patients.

Je garde de très bons souvenirs de la Centrale Santé notamment les bons moments avec les amis à l’école : La période de révision et des examens, le stress que nous avons vécu pendant certaines périodes de l’année, l'esprit d'équipe entre collègues que nous étions appelés à avoir pour réussir notre travail …Beaucoup d’émotions !

Je rêve d’agrandir mon projet en premier puis et de suivre d'autres formations en relation avec mon domaine de spécialité, en particulier le secteur sportif. Et pourquoi pas rejoindre le mastère en préparation physique à la Centrale Santé mais pas avant une année.

Centre HYGIOFORM est un cabinet de rééducation fonctionnelle et de remise en forme.

Adresse : 16, rue Hooker Doolittle, 1002 Tunis Belvédère, à côté de la nouvelle clinique du parc. Contact : 71284052 ou 52240807

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“ Aujourd’hui, je vis mes ambitions grâce à ma formation à la Polytech Centrale ”

Je garde de très bons souvenirs. Je peux dire que j’ai réalisé mon objectif en suivant une formation de Génie Chimique à la Polytech Centrale. En 2010, l'enseignement supérieur privé en Tunisie commençait à peine à faire ses preuves pour les sciences appliquées. Le pari s'avérait un peu risqué. Et dés que j'ai intégré ce cursus de formation, je me suis retrouvé face à des enseignants très compétents et reconnus pour leur savoir-faire. Il ne faut tout de même pas oublier de saluer l'effort de M. Hifdhi Turki et tout le staff pour l'entretien des relations avec les différentes entreprises privées et publiques. Il nous a offert l’opportunité d’assurer des visites afin de nouer des contacts professionnels et de nous donner la vision réaliste de notre métier. Quant à la vie estudiantine au sein de la Polytech, elle ne faisait que s'améliorer année après année et surtout avec la naissance de certains clubs.

Les enseignants étaient le point fort de la Polytech. Parmi lesquels je peux citer: M. Nizar bellakhal, M. Moncer Lotfi, M. Tahar Hajri, M. Houssemeddine Hajri, M. Radhouan Louhaichi, M. Bassem Jamoussi, Mme Hela Bani... et la liste est encore longue.

Actuellement, je suis boursier du gouvernement français, dans le cadre d'une formation post-master en management et au monde contemporain, le programme Copernic. Cette formation est validée par le collège des ingénieurs, Sciences Po. Paris et Mines Paristech. Formation très semblable au MBA.

Je voudrais acquérir davantage d'expérience en occupant des postes qui permettent à la fois de relier ma spécialité technique et d'avoir une vue globale sur l'entreprise. Ceci pourra me permettre de me lancer dans une carrière d'entrepreneur.

« Les années d’études à l’AAC sont inoubliables »

En 2013, j’ai réussi mes études à l’Académie d’Art de Carthage (AAC). J’ai eu mon BTS en tant qu'opérateur prise de vue.

Les années d’études à l’AAC sont inoubliables vu que je garde de très bons souvenirs. Ce sont mes meilleurs souvenirs. Merci à tous mes amis, mes camarades et à mes enseignants notamment M.Mehrez Guizani et Mme Aida Chamekh.

Actuellement, je gère ma propre boite de production « AFREC Prod » (https://www.facebook.com/pages/Afrec-prod/697823613612874). Je me suis imposé sur le marché des spots publicitaires et des séances de shooting en relation avec le domaine de fashion. En parallèle, je suis en train de préparer une émission qui sera diffusée sur l’une des chaines tunisiennes.

Naim Mensi, juge à la première instance, à Sidi Bouzid

« Je remercie le cadre administratif et pédagogique de la Centrale DG »

C’est un pur hasard qui m’a poussé à rejoindre la Centrale DG après avoir abandonné l’université pendant huit ans et travaillé dans le secteur public.

Durant mes trois ans d’études (depuis 2009), j’étais passionné par les cours présentés par mes chers enseignants. D’ailleurs, c’est grâce à eux que j’ai pu réaliser mon rêve et grâce aussi à l’ambiance dans laquelle nous nous sommes trouvés, mes collègues et moi. Actuellement, je suis juge à la première instance, à Sidi Bouzid.

Je profite de cette occasion pour remercier le cadre administratif et pédagogique de la Centrale DG. Je me sentais à l'aise comme si j’étais au sein de ma famille. Je serai toujours reconnaissant à tous mes enseignants.

Amine Dhaouadi, Propriétaire d’une agence de production

Abdelaziz Ben Mahmoud, Ingénieur chercheur en Allemagne

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Nouvelles formations… Nouveaux Partenariats

Vous ciblez des métiers à l’international ? Vous voulez faire une carrière au ministère des affaires étrangères ? Vous voulez voyager ? Vous ciblez le métier de diplomate ? La Centrale DG met à votre disposition un mastère en Diplomatie et Relations Internationales.Ce parcours forme des spécialistes en relations internationales pouvant, après l’obtention de leur diplôme et grâce à leur double compétence, accéder à des fonctions dans la diplomatie, la défense, l’information et la communication

internationales au sein des ministères, des ambassades, des consulats, des organisations non-gouvernementales, des directions internationales des entreprises et des banques, des médias spécialisés (agences de presse), des centres d’études et de recherches internationales, etc.Pour être admis, il suffit d’avoir une licence ou autre diplôme équivalent en : Sciences juridiques, sciences politiques, sciences économiques, sciences de gestion, lettres, histoire et civilisations... ou autres disciplines.

Mastère Professionnel en Diplomatie et Relations Internationales

Débouchés :•Conseillerdiplomatiqueetconsulaire;• Attaché culturel (Ministère des affairesétrangères, Ambassade, Consulat);•Directeurdesrelationsetdelacoopérationinternationales ;• Délégué général aux relationsinternationales ;• Chargé de mission en relationsinternationales tant dans le secteur public que privé

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Objectifs :Le Mastère Professionnel de Droit de l’Entreprise et des Affaires permet l'obtention d’un diplôme et d’un grade universitaire prestigieux, reconnus tant au niveau national qu’international tout en bénéficiant d'une formation moderne et adaptée aux besoins contemporains. Il permet ausssi de :- Former des juristes d’affaires de haut niveau.- Acquérir une réelle compétence en droit des sociétés, droit fiscal, droit comptable, droit des contrats et en anglais juridique. Favoriser l’approche transversale des matières.- Mettre l’accent sur les outils théoriques et sur les applications pratiques (études de cas réels notamment) afin de préparer au mieux les étudiants à une intégration rapide sur le marché du travail.- Développer les facultés de communication avec les partenaires non juristes de l’entreprise par la maîtrise de l’anglais des affaires, la comptabilité et la gestion financièreDébouchés :Le parcours de ce mastère professionnel conduit à la vie active. Les diplômés pourront soit travailler dans des entreprises publiques ou privées, soit créer eux-mêmes leurs propres entreprises : •Banques;•Compagniesd’assurances;•Départementsjuridiquesdesentreprises;

•Cabinetsdeconseil;•Cabinetsd’audit;•Cabinetsfiduciaires.Métiers•Expertfiscaliste;•Juristed’affaires;•Cadreconsultantd’entreprise;•Praticiend’affairesdansuncabinet;•Avocatspécialisé.

Mastère Professionnel en Droit de l’Entreprise et des Affaires

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Il s’agit d’une formation et d'une initiation pratique des étudiants aux différentes techniques et fonctions de la prise de vues cinématographique et vidéographique (initiation théorique et pratique à la lumière et à l’éclairage, à l’optique et aux focales, manipulation des caméras, films et vidéos numériques, étalonnage classique, numérique et esthétique de l’image).

Conditions d’admission :

- Sont admis en première année de Licence Appliquée les étudiants titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme admis en équivalence.- Sont admis en deuxième année de Licence Appliquée les étudiants

ayant réussi une année d’études supérieures dans la spécialité ou dans des spécialités connexes.- Sont admis en troisième année de Licence Appliquée les étudiants titulaires d’un diplôme de technicien supérieur (DEST, DUT), d’un diplôme d’études supérieures du premier cycle (DEUPC), d’un diplôme de Maîtrise ou d’ingénieur dans la spécialité ou dans des spécialités connexes.

Perspectives professionnelles :

•Assistantsopérateurs•Cadreurs•Photographesdeplateau•Chefs-opérateurs

Ce programme forme les étudiants à concevoir des espaces scéniques intérieurs ou extérieurs, que ce soit au niveau de l’aspect fonctionnel ou de l’apparence esthétique, et ce, qu’il s’agisse d'espaces construits, théâtraux, cinématographiques ou télévisés. Les étudiants apprendront les concepts du design d’intérieur et acquerront le sens de la planification et de la programmation, tout en approfondissant leurs connaissances de la construction et des relations humaines.Le diplômé en scénographie est appelé à concevoir des espaces, à créer des décors en faisant intervenir différents

corps de métiers. Il peut également être amené à sélectionner du mobilier. Sa mission complète va du plan au suivi de chantier, jusqu'à la réception des travaux.

Conditions d’admission :

- Sont admis en première année de Licence Appliquée les étudiants titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme admis en équivalence.- Sont admis en deuxième année de Licence Appliquée les étudiants ayant réussi une année d’études supérieures dans la spécialité ou dans des spécialités connexes.- Sont admis en troisième année de Licence Appliquée les étudiants titulaires d’un diplôme de technicien supérieur (DEST, DUT), d’un diplôme d’études supérieures du premier cycle (DEUPC), d’un diplôme de Maîtrise ou d’ingénieur dans la spécialité ou dans des spécialités connexes.

Perspectives professionnelles :

•Travaillerdansdesboitesdeproduction.• La réalisation et la conception des détails des espacesintérieurs (scénique, théâtral, ou télévisé…)•studiosdedécoration,dedécordethéâtreoudecréationdestands d’exposition,Travailler dans les télévisions...

Licence appliquéeEn Direction Photo

Licence appliquéeEn Scénographie

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ObjectifsL’architecture d’intérieur, discipline majeure du design, couvre tout l’aménagement intérieur des espaces privés ou publics. Dans le sillage de la formation d’architecte, l’architecte d’intérieur est un dirigeant formé à la conduite de projets et à l’organisation d’équipes de travail, dans le respect de la législation et des normes, des délais et des coûts. Créateur d’objets et concepteur d’espaces, son rôle de maître d’œuvre lui garantit la faisabilité de ses créations.C’est dans ce contexte, que nous proposons une formation théorique et pratique en Architecture d’intérieur pour former des architectes d’intérieur, des designers, des directeurs de projets, des chefs de projets, des directeurs de création, des scénographes, des décorateurs. Aujourd’hui, l’étudiant se doit de maîtriser toutes les possibilités de représentations visuelles et d’interactivités que procurent les nouvelles interfaces numériques à la croisée de la création graphique et de la technologie numérique.Perspectives professionnelles du parcoursLa formation de ce mastère professionnel est orientée vers le milieu des arts et métiers. Au terme de cette formation, l’étudiant peut assurer, au sein d’un certain nombre de secteurs d’activités parmi ceux énoncés ci-

dessus, les responsabilités suivantes :• Architecte d’intérieur salarié ou associé dans un

département de design intégré • Directeur de projets• Directeur de création• Créateur• Chef d’entreprise• Consultant• Chargé de mission• Responsable du département recherche et

développement…

Mastère ProfessionnelEn Architecture d’Intérieur

Les mastères à la Centrale Com

Mastère professionnel En Cinéma et AudiovisuelConditions d’admission :

Le Mastère professionnel en Cinéma et Audiovisuel est ouvert aux :

- Diplômés des différents établissements universitaires spécialisés en cinéma et audiovisuel ou autres disciplines voisines ayant accompli avec succès leur troisième année de licence.

- Professionnels désirant acquérir la formation et ayant l’équivalent d’une licence.

- Les étudiants ayant validé le M1 d’un mastère équivalent peuvent accéder au M2. La sélection des candidats se fera sur dossier et après un entretien avec un comité de sélection.Durée des études :

La durée des études pour l’obtention du diplôme de Mastère Professionnel est de deux (2) années réparties sur quatre (4) semestres successifs. Chaque année d’études comporte vingt huit (28) semaines d’enseignement réparties sur deux

semestres de quatorze (14) s e m a i n e s chacun.

Le second semestre de la deuxième année est consacré à la réalisation d'un stage professionnel final ou à la préparation d'un projet ou d'un mémoire de fin d’études.

Débouchés :

Le parcours de ce mastère professionnel conduit à la vie active. Les diplômés pourront soit travailler dans des entreprises médiatiques publiques ou privées, soit créer eux-mêmes leurs propres boites.

Les connaissances théoriques et pratiques acquises permettront à l’étudiant de se spécialiser dans le domaine du cinéma (dans un tournage de film, ingénieur du son, directeur photo, réalisateur dans une télé ou une boite de production).

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Pendant cette saison estivale, la Tunisie a abrité plusieurs man i fes ta t ions

culturelles dans différentes régions notamment le Festival International de Carthage. Bien que le programme de cette cinquantième édition ait été critiqué, nombreux spectacles ont réussi. Encore une fois, le public était au rendez-vous avec une pléiade d’artistes tunisiens et étrangers.

Sonia Mbarek (Directrice de la 50ème édition du festival) a déclaré sur les ondes de Mosaïque Fm que les cinq meilleurs spectacles tunisiens qui ont présenté le meilleur compromis qualité et affluence sont ceux de Saber Rebai, Anouar Brahem, Mounir Troudi et Riadh Fehri.

En ce qui concerne les spectacles arabes, elle a affirmé que celui de Marcel Khalifa était au-dessus du lot. Ceux de Shirine, Nancy Ajram et Carole Samaha ont laissé également de belles empreintes.

Tandis que le top 5 des spectacles étrangers se compose de Yanni, Stromae, Peter Pan, Youssou n’Dour et Bollywood Express.

Stromae enchante Carthage avec « Alors on danse » et

«Rendez-vous»

Pour la première fois en Tunisie, la star belge Stromae s'est produite sur la scène du festival de Carthage. Portant un costume extravagant et avec sa coupe de cheveux habituelle, l'entrée sur scène de Stromae était simple, il a interprété ses titres les plus connus à savoir "Alors on danse", "Rendez-vous", "Papaoutai?" etc. C'était aussi un véritable show où il y avait de la danse et de la comédie.

Rappelons que les billets de la soirée de Stromae se sont vendus comme des petits pains et la soirée a affiché complet depuis le premier jour du lancement de la vente des billets.

Ajoutons également que d'autres artistes francophones se sont produits cette année sur la scène du Festival International de

Carthage à savoir Chimène Badi et Natasha St-Pier.

«Lila Ala Dalila» marque les 40 ans de carrière de Lamine

Nahdi à Carthage

Lamine Nahdi a fait son come back le 15 août sur la scène du théâtre antique de Carthage, avec son one man show «Lila

Ala Dalila». Ce dernier marque les 40 ans de carrière théâtrale et comique de Lamine Nahdi qui pense que ce one man show est le meilleur de sa vie.

Au cours de ce spectacle qui dure 1h45 minutes, Lamine Nahdi a présenté environ 100 personnages, entre hommes, femmes et animaux y ont été interprétés, relatant des caractères et les différents traits des uns et des autres. C’est l'histoire de Monsieur «EL AYECH», un citoyen tunisien d’une cinquantaine d’années qui nous raconte son quotidien dans la Tunisie postrévolutionnaire. Il fait des rencontres, vit des situations particulières mais aussi celles de Stromae

Lamine Nahdi

Le Festival International de Carthage, version 2014

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le monde. En incarnant ces

personnages, Lamine Nahdi a critiqué, chanté, mimé, fait de la pantomime… Tout était là pour faire rire le public présent.

De même, la touche de Mohamed Ali Nahdi, le metteur en scène, était reconnaissable tout au long du spectacle dans le scénario et la mise en scène.

Nancy Ajrem, dans toute sa splendeur

Bien que l’ancien ministre de la culture Mehdi Mabrouk ait déclaré il y a deux ans qu'il « Faudrait passer sur mon cadavre pour que Nancy Ajrem et co participent au Festival de Carthage », le public de la diva libanaise était venu nombreux, ses fans se comptaient par milliers. Certains ont même amené leurs enfants puisque la belle à la voix suave a su aussi faire des chansons pour enfants.

Nancy Ajram, dans une robe noire, a foulé la scène sous une vague d’applaudissements, accueillie avec des banderoles et des posters à son effigie.

En grande professionnelle, elle a ouvert son concert avec une chanson tunisienne connue de tous « Bel Gad touila salha », créant ainsi un moment d’euphorie générale chez le public.

Elle semblait heureuse de rencontrer ce public, un public réactif, qui

répondait à la moindre note de l’orchestre pour enchainer avec elle les plus belles chansons de son répertoire : «Ah ou noss», « Fi Hajett», «Atabtab…»… en somme un bouquet de ses chansons et tubes de ses deux derniers albums «Nancy 7» et Nancy8 ».Nancy était heureuse et son public aux anges…

Saber Rebai, une soirée exceptionnelle qui vient

couronner des années de dur labeur

Après une année d’absence, Saber Rebai est revenu sur la scène de Carthage pour son édition anniversaire avec un programme dense. C’était une soirée exceptionnelle. Il n’a pas badiné avec ce retour, un retour qui vient couronner des années de dure labeur et rehausser le succès de son dernier album

«Ajmal Mokhtsar». Il y a mis de gros moyens, une belle conception de mise en scène et de scénographie de lumière, un orchestre au complet, des écrans led et un florilège de ses plus belles chansons «Ya Dalloula», «Ya Assal», «Ajmal Nessa Eddounia», «Attayer», «Achek Maghroum», «Ezzet Nafsi»…

Dans son conducteur de soirée travaillé soigneusement, des effets de lumière et des projections ont accompagné les différents titres mettant une ambiance feutrée pour certains et une plus festive pour les autres.

Entre nouveaux succès et anciens tubes, Saber Rebai avait fait plaisir à son public, tantôt totalement déchainé sur les rythmes frénétiques, tantôt bercé par les mélodies langoureuses de ses chansons romantiques.

Yanni a illuminé la scène

Le 21 août 2014 avant 20h, le théâtre était déjà archicomble. Et l’on attendait l’entrée en scène de Yanni, pour ce concert qui a été programmé à la demande de ses milliers de fans. C’était un moment fort en émotion.

Accompagné d’un grand orchestre composé d’une douzaine d'instrumentistes venus des quatre coins du monde et d’un talentueux ensemble vocal débordant d’énergie, Yanni a présenté une performance exceptionelle qui a enchanté le public du Festival International de Carthage, venu très nombreux pour l’occasion. Cette performance a varié entre solos, morceaux instrumentaux chants, et des morceaux comme «Felitsa», «Marching season» ou encore «The storm» ont fait le bonheur du public pendant plus de deux heures durant.

L'artiste à la quarantaine de disques de platine et d'or a montré son enthousiasme et exprimé son bonheur d’être devant un public aussi réactif et chaleureux, promettant de revenir en Tunisie le plus tôt possible.

Ces soirées étaient les meilleures soirées enregistrées pendant cette cinquantième édition bien qu’elle ait été assez critiquée. Le bureau de presse a fourni assez d’efforts pour en assurer le bon déroulement.

Zaher Ben Hmida,Etudiant à l’AAC

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Saber Rebai

Nancy Ajrem

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« La révolution du jasmin m’a sauvé... A l’AAC, je me suis retrouvé... Je rêve d’une révolution culturelle »

Mohamed Amine Ben Hamza(réalisateur et ancien étudiant à l’AAC)

Mohamed Amine Ben Hamza n’a jamais pensé qu’il deviendra un jour réalisateur. Quand il a eu son bac, il

s’est inscrit en licence fondamentale de gestion à l’ISACE (Université de la Manouba). Mais, il s’est retrouvé en dehors de l’université après avoir adhéré à l’Union Générale des Étudiants de Tunisie (UGET). Entre temps, il a découvert que le domaine de l’audiovisuel l’intéressait. Il s’est alors inscrit en licence appliquée en audiovisuel à l’ISAM. Mais quand on intègre la vie politique à l’époque du régime de Ben Ali, on n’a plus de place si nos opinions politiques dérangent l’ETAT. Une fois encore, il s’est retrouvé en dehors de l’université jusqu’à ce que la révolution du jasmin ait eu lieu ; ce qui a instauré un climat de liberté d’expression. Il a voulu profiter de cette liberté en réalisant son rêve de devenir un jour réalisateur. Nous avons croisé Mohamed A m i n e Ben Hamza. Détails !

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Un jeune talent

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_ Vous avez fait quoi comme études à l’AAC ?J'ai eu, en 2013, un diplôme de BTS en production cinématographique et audiovisuelle.

_ Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l’AAC ?Bien sûr je garde beaucoup de souvenirs notamment

avec mes amis de l’Académie. Au cours de nos études, on nous a appris les règles et les techniques de notre métier et nous avons aussi participé à plusieurs festivals

reconnus à l’échelle nationale et

internationale. En ce qui me concerne, ma participation au festival NEAPOLIS est inoubliable car elle m’a permis de rencontrer beaucoup de cinéastes et de gens du domaine très expérimentés.

_ Avez-vous été influencé par un enseignant en particulier?Oui, j'ai été influencé par Mme Aida Chamekh, Mr Raouef ainsi que par Mr Mehrez Guizani qui m'ont appris beaucoup de choses et m'ont toujours soutenu.

_Parlez-nous un peu de votre court métrage « Le scénario »…C’est mon projet de fin d'études… Un court métrage de fiction. C'est une idée sur laquelle j’ai énormément travaillé et que j'ai développée pendant quatre ans après tout ce que nous avons vécu en Tunisie et ailleurs comme terrorisme et fausse image de l'islam. Avant de commencer à filmer, j'ai fait une recherche et j’ai rencontré beaucoup d’hommes de religion pour que je puisse adapter l’histoire de l’islam au monde du cinéma.

_ Quels sont les prix que vous avez reçus suite à la réussite de ce court métrage ?J’ai collecté plusieurs prix grâce à ce court métrage : le premier prix de la première édition des journées culturelles organisées par l'AAC, le prix de la nuit des Cinéastes, le prix des soirées

Mohamed Amine Ben Hamza

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cinématographiques des courts métrages "festival Elyes ZRELLI" à Béni Khiar et le prix des journées des cinéastes amateurs.

_ Quels sont vos prochains projets ?Pour le moment, je travaille en freelance avec des chaînes télévisées et des boites de production, avec un groupe d’amis de l’AAC, j’ai créé entre temps notre propre boite.

J'ai plusieurs projets que je rêve de réaliser dont un long métrage historique. J’espère un jour traiter de la vie de Abderrahmane Ibnou Khaldoun, de celle de Moncef Bey, de Ali Ben Ghédhahom ou de la Kahena…. en souhaitant créer une révolution culturelle dans mon pays qui sera rentable pour l’économie à l’instar de la Turquie.

Nouha Belaid

Grâce à ce stage, je sais à présent que je ne me suis pas trompé. Je sais que j’ai les compétences nécessaires qu’il me faut juste développer avec de l’expérience. Mais au final, je peux dire que je possède les clefs qui me

permettront d’entrer dans le monde du journalisme, si je fournis le travail nécessaire. J’avais également peur de ne pas être charmé par ce milieu et de découvrir que cette profession ne s’accordait pas du tout avec mes envies et ma personnalité. Je me demandais si je ne lasserais pas d'écrire tous les jours. Mais il s’est avéré que j’ai adoré rencontrer les gens et relater par la suite

par écrit ce que j’avais vu ou entendu. Je suis donc satisfait car cette expérience a mis de l'ordre dans mes idées.

L’expérience professionnelle que j’ai vécue au sein du journal "Le Quotidien" était bénéfique. Elle a approfondi mes connaissances et m'a beaucoup encouragé à continuer mon avenir journalistique.

Merci à ceux qui m’ont fait confiance notamment M.Kamel Zaiem (rédacteur en Chef adjoint du journal et enseignant à la Centrale Com).

« L’expérience professionnelle que j’ai vécu au sein du journal " Le Quotidien" était bénéfique »

Nizar Aoudi (étudiant en 2ème année Journalisme à la Centrale Com)

« L’expérience professionnelle que j’ai vécue au sein du journal " Le Quotidien" était bénéfique »

“ Au cours de nos études, on nous a appris les règles et les techniques de notre métier et nous avons aussi participé à plusieurs festivals reconnus à l’échelle nationale et internationale ”.

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Pourquoi évoquer une réflexion sur le thème de la qualité dans les établissements de santé en Tunisie?

Quelles sont les attentes de la population vis-à-vis des acteurs institutionnels et des acteurs professionnels de la santé ?

Pour répondre à ces questions, nous allons donner un aperçu du contexte dans lequel évoluent les décisions institutionnelles et les établissements de santé dans notre pays.

Notre système de santé est l'un des meilleurs systèmes des pays en voie de développement. En effet, depuis l’indépendance en 1956, de nombreux progrès ont été réalisés en matière de santé, notamment celle de la mère et de l'enfant.

Depuis une vingtaine d’années, on assiste, partout dans le monde, à un accroissement énorme de l'intérêt porté à la démarche qualité et à l’amélioration continue dans les établissements de santé. De nombreux travaux ont été réalisés autour du thème de la sensibilisation des professionnels de la santé en général et les cliniques privées tunisiennes en particulier aux questions de la qualité des soins, de

la sécurité des patients et des droits des malades.

Dans le contexte national actuel de la Tunisie, une vision et une approche globale sont plus que jamais nécessaires car la qualité des soins est un réel enjeu pour l’avenir. En effet les comportements sociaux ont changé 50 ans de développement économique et social, d’urbanisation et d’adoption de modes de vies nouveaux.

L'objectif de la démarche qualité est donc d'offrir des soins de qualité au plus près de la population. Il est nécessaire de satisfaire les attentes des acteurs les plus variés qu’ils soient des professionnels du secteur médical, fonctionnaires des ministères concernées par la santé publique et des usagers.

L'importance des enjeux conduit à mener une réflexion sur la politique de santé dans notre pays.

Un peu d’histoire de la démarche qualité des soins en Tunisie

Historiquement, les démarches qualité ont débuté dans les entreprises industrielles. Elles ont ensuite accompagné la transformation de l’économie en diffusant vers le secteur des services. Plus récemment, ces démarches ont

commencé à gagner les organisations comme l’enseignement et la santé.

Les démarches qualité actuelles se sont développées autour de la notion d’amélioration continue de la qualité ou du management de la qualité. En effet, le concept de management de la qualité est lié à celui d’amélioration continue. Il correspond, dans le cadre de la santé, à un mode de gestion des établissements de santé qui, pour atteindre les objectifs stratégiques qu’ils se sont fixés, intègrent une démarche d’amélioration continue de la qualité généralisée à tous les services de l’établissement.

Cette démarche vient bousculer les approches classiques de formulation des politiques et des stratégies de santé qui reposent essentiellement sur la recherche d’un équilibre entre l’offre et la demande dans un contexte de contrainte financière.

Aujourd’hui, il ne s’agit plus de résoudre un problème ou d’améliorer un fonctionnement non satisfaisant, mais de rechercher la performance du système de la santé dans le contexte d’une démarche qualité.

Les erreurs liées aux soins et la sécurité des patients sont devenues d'importants sujets de préoccupation à la fois des pays que les organisations internationales qui

LE MANAGEMENT DE LA QUALITE DANS LES ETABLISSEMENTS DE SANTE EN TUNISIE

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oeuvrent dans le domaine de la santé par la mise en place et la promotion des pratiques de soins sécuritaires

Avec la gestion de la qualité, il devient désormais nécessaire de remettre en cause les principes de management classique du taylorisme qui a négligé dans sa méthode le facteur humain. Dans une approche d’amélioration continue, il est nécessaire de développer la communication, de faire participer et former tous le personnel.

Certaines démarches ont contribué à ce débat, nous évoquons à titre d’exemple les échanges entre la Tunisie et la France au sujet des démarches d’accréditation qui ont été initiées avec la Haute Autorité de Santé depuis 2006. Plusieurs établissements hospitaliers tunisiens privés et le ministère de la santé publique de l’époque ont bien sollicité la HAS (Haute autorité de santé). En effet, depuis 2011, France Accréditation a relancé ces projets avec la Tunisie. Elle a été de nouveau sollicitée par les établissements hospitaliers. Deux accords viennent d’être finalisés : Le premier avec la Clinique de la Soukra (Banlieue nord de Tunis) et le deuxième avec la Clinique les Violettes (Hammamet Nord).

Les objectifs de toutes ces démarches qualité se rejoignent tous autour d’un objectif ultime, à savoir modifier la façon dont les établissements de santé opèrent et cela dans l’intérêt des patients.

Tous ces efforts ont contribué à la naissance d’une autorité publique : L’INAS.

Création de l'Instance Nationale d'Accréditation en Santé ( INAS)

L’INAS est une autorité scientifique publique et indépendante qui vise à améliorer tous les maillons de la chaîne de soins. Elle est créée le 06 septembre 2012, elle est entrée en vigueur en mai 2013 .

Les missions de l’Instance Nationale d’Accréditation en Santé (INAS) sont :

- l’amélioration de chaque maillon de la chaîne de soins en oeuvrant pour la qualité et la sécurité des services de

soins avec et pour les professionnels et les citoyens,

- l’accompagnement des professionnels de santé dans la démarche de l’amélioration continue de la qualité),

- assister les établissements de santé lors des autoévaluations et les accréditer,

- la clarification des décisions des politiques de santé et d’assurance-maladie.

L’INAS a été donc créée pour fixer les critères de bonnes pratiques, élaborer des méthodes d’évaluation des soins, diffuser les référentiels de la qualité et favoriser leur utilisation par tous les moyens appropriés. Son champ d'action s'étend aux domaines suivants :

- Les établissements de santé : degré de conformité du fonctionnement des structures de santé et de leurs prestations par rapport à des référentiels pré-établis et diffusés en

vue de leur accréditation.

- Les professionnels de santé: évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et qualité de la formation professionnelle continue (FC).

-Les technologies de santé : pertinence et efficience des prestations à travers l’évaluation (HTA : Health Technology Assessment).

Notre pays a besoin d’une telle instance pour répondre aux normes internationales des services dans les établissements de santé et pour améliorer, de façon continue, la qualité des services de santé offerts à la population.

En effet, la création de ce mécanisme s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur qui vise l’instauration d’un système qualité basé sur l’autoévaluation de la qualité dans les établissements hospitaliers et l’institutionnalisation du développement professionnel continu.

Quels sont les principes de la démarche qualité dans les établissements de santé?

Les objectifs de ces démarches qualité se rejoignent tous pour modifier la façon dont l’organisation opère dans l’intérêt des patients. Les changements susceptibles d'augmenter la satisfaction des clients et de mieux répondre à leurs attentes portent sur la transformation des produits ou services, et/ou sur un comportement des professionnels au contact des clients.

Nous mentionnons les principes essentiels qui mènent à ces changements :

- l’attention aux patients

- l’importance du leadership

- la démarche participative

- l’approche méthodologique

- l’approche processus, la transversalité, le pluriprofessionnalisme

- l’amélioration continue, la résolution de problèmes et le traitement des dysfonctionnements

-l’évaluation par des outils de la gestion de qualité.

La démarche qualité dans les hôpitaux s’appuie donc sur différentes procédures comme les référentiels, l’autoévaluation et les audits internes et externes.

Au cours des premières étapes de cette démarche qualité, les acteurs découvrent les actions à entreprendre pour conduire les changements. Là, les difficultés surgissent selon la nature des changements et des transformations à envisager.

Principales approches des démarches qualité

Il existe de nombreuses approches pour induire ce changement à

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l’intérieur des établissements, mais on peut considérer schématiquement deux approches méthodologiques. Dans la première, on procède à la mise en place d’un programme qualité à partir d’une référence de départ . C'est le cas des démarches qualité des difficultés et de nature méthodologique, culturelle pratique. Les référentiels qualité sont des outils au service des démarches d’amélioration de la qualité ; ils forment un cadre qui détermine, pour une structure, les exigences et objectifs à atteindre. Ces référentiels sont utilisés dans des activités d’évaluation qui permettent à la structure de se situer par rapport à ces exigences et objectifs.

La deuxième approche que l’on qualifiera de dynamique vise à changer l’organisation dans sa culture et son fonctionnement pour ensuite évaluer la qualité et l’améliorer. Son objectif est de changer les mentalités et les comportements du personnel médical, de leur faire prendre conscience de la nécessité du changement pour ensuite leur donner les moyens adaptés pour conduire le changement et s’améliorer. Il s’agit de susciter l’intérêt pour l’amélioration plutôt que de révéler la nécessité.

D’autres démarches externes sont utilisées par les établissements, elles peuvent intéresser l’ensemble de l’établissement ou un de ses secteurs. Il peut s’agir de la certification selon les normes ISO d'un établissement dans

son ensemble, d’un secteur logistique ou d'un secteur médico-technique, de la participation à un prix qualité pour un secteur d’activité clinique de l’établissement.

Conclusion

Le succès de la démarche qualité dans les établissements de santé tunisiens dépend énormément du rôle exercé par le personnel en tant que manager-leader dans ses différentes attributions et responsabilités.

Actuellement, une volonté institutionnelle est créée avec l'INAS mais, sur le terrain de la réalité, la certification des structures de soins aussi bien dans le secteur privé que public n’est pas encore de règle et l’évaluation des pratiques professionnelles semble être encore un but éloigné.

Pour conclure cette réflexion, nous affirmons que la qualité est avant tout un état d’esprit, une démarche permanente où les femmes et les hommes ont une place prépondérante. En préparant l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, en les formant, en les informant et en les motivant, la direction peut relever ce défi collectif.

Dr Souissi Hédi Romdhane Enseignant du module : Management de la qualité et organisation logistique à la

Centrale DG.

Références bibliographiques

- CHAUVEL AM -Méthodes et outils pour résoudre un problème. 30 outils pour améliorer la qualité de votre organisation; Paris : Dunod 1996.

- FORESTIER B/ RODRIGUEZ P / TONNET M, Problématique de la mise en place de structures médico-sociales par les CHS et HPP, NERVURE Présentation, vol, n°2, p. 85-92 (1994).

- FORMARIER M, GAUBERT S, ISAMBART, POIRIER COUTANSAIS G, BRET -M FAVRIN L / MORDACQ C, VAILLAND D P., Contributions à la qualité des soins infirmiers Lyon : AMIEC, 215 p.

- Guide méthodologique relatif à la conclusion de contrats de performance entre le Ministère de la Santé et ses établissements de soins en Tunisie. Banque Mondiale Mai 2010 p64.

-Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé. Principes de mise en œuvre d’une démarche qualité en établissement de santé,France (Avril 2002).

Site internet :

-http://www.santetunisie.rns.tn/fr/images/articles/budget/contrat-performanceHOP-MSP.pdf

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Par cette rubrique, nous voulons mettre en relief l’importance de la maîtrise de l’énergie (MDE) dans toute politique énergétique avant-gardiste. Nous cherchons aussi à mettre à la portée de nos lecteurs une série d’articles technico-économiques facilitant l’adhésion de tous au concept de la

Maîtrise de l’Energie (MDE) qui se traduit par l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (URE). C’est ce comportement citoyen et responsable que nous nous devrons d'adopter pour que des gestes simples se traduisent par des économies notables dans nos consommations d’énergie, toute forme confondue.

Le crash pétrolier de 1973 a provoqué un choc de conscience des pays grands consommateurs d’énergie. La crainte de la raréfaction des ressources naturelles et particulièrement les combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon), le réchauffement climatique dû aux émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) directement lié à la consommation croissante des hydrocarbures dans les pays industrialisés et ceux en voie de développement ont fait réagir la société civile qui a poussé des cris d’alarme de plus en plus forts appelant les décideurs politiques à revoir leur copie en matière de choix de leur stratégie énergétique en considérant la TERRE comme un espace de vie appartenant à TOUS et que nous devrons préserver aussi intact que possible pour les générations futures.

La maîtrise de l’énergie et la démarche NégaWatt :

La maîtrise de l’énergie « MDE » en trois interrogations :

• C’est QUOI ?

• C’est POURQUOI ?

• C’est COMMENT ?

La MDE, c’est QUOI ?

La MDE est une notion générique qui résume une multitude de terminologies telle que :

- Utilisation Rationnelle de l’Energie « URE »

- Efficacité Energétique « EE »

- Economie d’Energie « EcE »

- Efficience Energétique «EfE

- Sobriété Energétique « SE »

- Recours aux sources d’Energie Renouvelables «EnRs»

Si les cinq premières terminologies nécessitent des pratiques antigaspillage de l’énergie et des équipements de conversion, domestiques et industriels, techniquement performants et ce au niveau de la production et de la consommation de l’énergie, la sixième composante fait appel à l’exploitation des énergies renouvelables qui sont inépuisables, économiques et propres.

La MDE, c’est pourquoi ?

De l’avis de tous les experts internationaux, le potentiel mondial d’économie d’énergie proviendrait à hauteur de 80% de l’EE et 20% des EnRs. Nous sommes loin du compte, même dans les pays fortement consommateurs d’énergie.

Potentiel d’EE (source AIE)

La maîtrise de l’énergie Un choix incontournable pour un développement durable et équitable

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Avec 1,3 milliard de personnes privées d’électricité et 2,3 milliards qui n’ont pas accès aux combustibles et technologies de cuisson modernes, les programmes de MDE adoptés par nombre de pays industrialisés et ceux émergents n’ont pas atteint les objectifs projetés qui sont essentiellement :

• Baisse de la consommation des sources d’énergie conventionnelles

• Moins d’émission de GES

• Plus d’exploitation des EnRs

• Accès universel à l’Energie

• Amélioration de l’Indicateur de Développement Energétique « IDE»

• Plus d’indépendance énergétique

Cette disparité ahurissante de la consommation de l’énergie électrique d’une région à l’autre de la planète nous confirme le pourquoi d’un choix inconditionnel d’une stratégie énergétique basée prioritairement sur une utilisation rationnelle de l’énergie et sur l’exploitation des énergies renouvelables.

La MDE, c’est comment ?

La Maîtrise de l’Energie est une culture à travers laquelle la gestion de l’utilisation des diverses formes d’énergie se veut positive, rationnelle et profitable pour assurer un développement socio-économique des populations avec une consigne rigoureuse pour préserver les équilibres bio-climatiques de la mère TERRE. La MDE est, par conséquent, une conception préventive basée sur :

• La Sobriété Energétique : éviter toute consommation inutile, lutter contre le gaspillage par des gestes et actions au quotidien, simples qui, à la longue, deviennent automatiques.

• La Performance Energétique : engager des solutions technologiques pour atteindre une efficience énergétique d’un bâtiment, d’un équipement domestique, d’une machine et d’un procédé industriel de conversion pour obtenir le travail visé à moindre coût énergétique. Ce qui nous amène à dire que l’énergie la moins chère est celle qu’on évite de consommer.

• Diagnostic Performance Energétique « DPE »

Au delà des comportements civiques et responsables pour baisser notre facture de consommation d’énergie en évitant le gaspillage, les solutions d’efficacité énergétique dans les secteurs du bâtiment, de l’Industrie et du tertiaire sont le résultat des diagnostics à travers l’Audit Energétique qui va identifier les insuffisances et les causes de la consommation excessive des équipements et des procédés industriels qui constituent la chaine de production et de consommation de l’énergie pour accomplir un travail et rendre un service.

La démarche NégaWatt :

Si la MDE est un concept de « non consommation » ; la démarche NégaWatt vise à minimiser les besoins énergétiques, en engageant moins de puissance, pour un service rendu égal voire meilleur.

Figue 1 (source : association négaWatt)

Ce potentiel d’économie d’énergie est baptisé potentiel « NégaWatt » puisqu’il met en évidence une énergie conventionnelle non consommée grâce à une démarche basée sur la Sobriété, l’Efficacité et les sources d’Energie Renouvelable.

C’est ainsi, que nous avons voulu, par ce premier article, introduire la notion de Maitrise de l’Energie « MDE » en se posant les trois interrogations et en y répondant brièvement, en attendant de développer, dans les prochains numéros, les tenants et les aboutissants de cette démarche qui est, à elle seule, capable de garantir un accès universel à l’énergie à l’ensemble des populations de notre planète tout en assurant sa protection contre une dégradation possible de la vie si on ne cherche pas à changer radicalement nos comportements en matière d’exploitation et d’utilisation des énergies fossiles.

Dr Tahar AchourIngénieur, docteur, expert senior,

et consultant en énergie à la Polytech Centrale.

Note :Enseignant ou étudiant, envoyez votre article à cette adresse email :

[email protected]

Bienvenue à toute contribution!

Centrale Magazine est le magazine de tous les centraliens.

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Le concept de dialogisme a été instauré par le théoricien russe Mikhaïl Bakhtine pour rendre compte de l’esthétique romanesque. Il présuppose que le texte littéraire ne peut être appréhendé qu’à partir de l’altérité traduite par la présence de l’autre dans le discours de soi qui devient l’espace d’une polyphonie de voies plurielles entretenant entre elles des rapports interactifs. Dans cette optique le sujet ou le moi ne peut être défini que suivant des rapports interrelationnels avec l’autre. Il nous a semblé intéressant de penser l’œuvre baudelairienne selon cette perspective dialogique car les motifs du dédoublement et les jeux de miroirs y sont fréquents d’autant plus que le sujet lyrique baudelairien se présente au lecteur comme une instance plurielle et éclatée. Dans ce cadre, nous avons jugé nécessaire de faire, au départ, un rappel concis et bref du concept théorique du dialogisme tel qu’il a été élaboré par Mikhaïl Bakhtine afin de voir de plus près comment il s’applique aux Fleurs du Mal et au Spleen de Paris de Baudelaire. Dans ce cadre, nous pouvons citer les autres F. Yvon et F. Saussez qui précisent que "la notion de dialogisme développée dans La poétique de Dostoïevski découle d’une conception anthropologique particulière qui attribue un rôle central à l’altérité dans la construction de l’identité. Le dialogisme serait la condition indispensable à la production de celle-ci [...] la notion de dialogisme signifie qu’il est impossible de concevoir l’être humain en dehors des rapports qui le lient à un autre être humain […]. L’altérité est constitutive de l’identité ; elle offre la possibilité de définir comme sujet par le rapport d’extériorité à soi-même qu’elle permet d’établir [1]» . Cette citation nous est fort importante dans la mesure où elle nous permet de penser l’œuvre baudelairienne dans cette perspective dialogique telle qu’elle est théorisée par Bakhtine. En effet, Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris

sont bel et bien ouverts à l’altérité. L’autre, pour Baudelaire, ce sont ses figures et ses personnages avec qui il entretient des rapports interactifs et interdépendentiels pour pouvoir se comprendre, s’auto-analyser et se positionner conséquemment dans le monde. Baudelaire a entrepris une quête de la vérité de soi et du monde par le biais de ses créatures. A la manière de Dostoïevski, son texte est une pluralité de voix incarnées par ses figures et ses personnages qui ont l’air d’être des instances bénéficiant d’une certaine liberté et d’une autonomie de fonctionnement voire des instances qui, parfois, se détachent et se dissocient du monopole du poète pour lui permettre d’appréhender soi et le monde d’une façon objective.

Il s’agit donc d’une polyphonie exotopique puisqu’elle présuppose que le « moi »du poète s’ouvre au « soi » de l’autre -son personnage ou sa figure - jusqu’à s’identifier à ces derniers pour enfin faire le retour à soi d’une manière plus objective. Dans cette perspective, la citation qu’on a présentée au début de notre travail et notre analyse se rejoignent. Les même critiques explicitent

le concept du dialogisme bakhtinien en précisant que : «Au fondement soi, il y a l’autre qui façonne de l’intérieur, en vertu du principe dialogique, les mouvements de la subjectivité. Sans ce rapport dialogique à cet autre, il est impossible de se construire comme soi. L’achèvement provisoire de soi est lié à la position extérieure que l’autre offre pour se comprendre

[…] L’autre est la condition nécessaire à la construction et au développement du sujet. Autrement dit, en dehors du rapport à autrui, il n’y a pas de sujet. Il n’existe pas de sujet en soi. Le sujet se définit dans le rapport qu’il entretient avec un autre sujet réel ou virtuel […] Sous cet angle, la notion d’exotopie éclaire celle du dialogisme. Elle désigne la possibilité offerte au sujet dans le rapport

Le dialogisme dans "Les Fleurs du Mal"et "Le Spleen de Paris" de Baudelaire

Saket Walid,Doctorant à l'Université Blaise Pascal (France) et enseignant

à la Centrale Com.

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La maison traditionnelle est le fruit d’une étroite collaboration entre le

propriétaire et le maître maçon. Nul besoin de passer par un modèle architectural, il suffit d’adapter les moyens investis de la construction. Le principe fondamental auquel obéit la construction qui est la mise en place d’une maison comme d’ailleurs celle de toutes les anciennes maisons est assez simple. Il ne faut jamais perdre de vue le respect de l’intimité de la vie familiale.Les maisons s’adossant les unes aux autres

s’organisent en noyaux compacts, desservis par des impasses.Les rapports entre les propriétaires à l’intérieur d’un îlot résidentiel communément appelé « el Houma » ne sont pas régis par des obligations de faire selon la conception du légal, mais par une seule recommandation émanant d’un « Hadith » du prophète : « Il ne faut jamais nuire à son voisin, il faut veiller en toute circonstance, aux rapports de bon voisinage ».

Nesrine DhiabSous-directeur de l’AAC

La maison traditionnelle tunisiennePOINT

DE VUE

dialogique, de saisir son lieu propre en transitant par le territoire de l’autre. L’exotopie offre une possibilité au sujet de sortir de ses replis habituels de la pensée et ainsi de se comprendre [2]». Ces idées coïncident avec la pensée baudelairienne qui ne peut se concevoir et se constituer qu’à partir de son rapport avec l’autre. L’être baudelairien, constamment inquiet et instable, éprouve le besoin de s’objectiver, de s’effacer en tant que moi et de s’assimiler à l’autre pour tenter d’avoir une image claire de soi. D’où son besoin insistant de communiquer avec ses créatures fictives que sont ses personnages et ses figures. Baudelaire, subissant les ravages du spleen veut s’examiner et se comprendre à travers l’autre à cause de cette ‘’incapacité d’être’’ [3] qu’il éprouve mélancoliquement. C’est donc le manque d’assurance et la fragilité du moi qui le poussent à se chercher à travers ses figures. Le dialogisme dans l’œuvre baudelairienne devient donc ‘’une forme de la conceptualisation du sujet’’ c’est-à-dire du moi pour reprendre l’expression de F. Yvon et de F. Saussez. Ce désir de dialoguer avec les figures mythiques ou allégoriques trahit, en vérité, chez le poète une faiblesse et une impuissance à s’appréhender d’une manière cohérente. Le sentiment de solitude, de fragilité ainsi que l’angoisse

existentielle perpétuelle constituent tant de motifs chez l’être baudelairien le poussant à s’ouvrir à l’autre et à le convoquer. Assurément, le sujet lyrique baudelairien est une «instance éclatée» voire une conscience décentralisée d’où son continuel mécontentement. Cette constante inquiétude pousse le poète à se chercher inlassablement à travers l’autre qu’est son personnage. Ainsi, se projette-t-il dans ses créatures pour quêter les voies de la vérité dans toute sa singularité. Il a donc besoin de s’assimiler à chacune de ses créatures pour mieux se saisir et se ressaisir. Conscient du caractère éphémère et instable du monde et des choses, Baudelaire tente de se démultiplier dans des figures afin d’avoir une image proche du vrai. Il a besoin de s’extérioriser pour

pouvoir cerner son identité plurielle ainsi que la diversité du monde. Il n’y a rien d’absolu pour ce poète, tout est relatif car tout se métamorphose.

Au final, il convient de s’interroger sur le résultat de cette quête identitaire par le processus du dialogisme et de la dépersonnalisation. Baudelaire parvient-il à se comprendre au moyen de ces expériences poétique? La réponse est aussi bien incertaine et pour le poète et pour le lecteur. En effet, cette démultiplication et ce dédoublement dans ses figures et ses personnages, aboutissent à un résultat désespérant. L’identité du poète reste ambivalente, opaque est inaccessible. Au lieu de se comprendre, Baudelaire parvient à l’idée de l’impossibilité d’avoir une idée cohérente de soi. Nous pouvons étayer cette idée par une citation de l’auteure Katre Talviste qui précise que: « Baudelaire traverse de nombreuses identités et s’engage dans de nombreuses oppositions en cherchant à transposer son ‘’moi’’, et ce ne sont pas toujours les mêmes [4]». Baudelaire est un être trop complexe pour pouvoir se définir clairement. Son destin c’est la constante quête d’une identité dont on pourrait dire qu’elle ne peut être qu’instable et multiple.

________________________________[1] - Frédéric Saussez, Frédéric Yvon, Analyser l'activité enseignante. Des outils méthodologiques et théoriques pour l'intervention et la formation, Presses Université Laval, 2010, pp.184-185.[2] - Ibid., p.185.[3] - Georges Poulet, Etudes sur le temps humain, Editions du Rocher, 1976, p.130.[4] - Katre Talviste, La poésie estonienne et Baudelaire, p.138.

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Depuis que Facebook est devenu un support d’information pour la plupart des gens, les professionnels du

journalisme se demandent si ce canal de communication est fiable. Il y a même ceux qui critiquent les professionnels qui se posent cette question. Pour plusieurs journalistes et experts en médias (notamment ceux qui font partie de l’ancienne génération), Facebook et les autres réseaux sociaux ne sont que des moyens de distraction.

Mais, nous avons découvert, au fil des années, que le rôle de Facebook par exemple ne se limite pas à la distraction. Facebook est devenu aussi un moyen efficace en matière de marketing, de communication, d’événementiel et d’information. Alors comment Facebook et les autres réseaux sociaux se manifestent-ils dans le domaine du journalisme ?

Il suffit de se demander combien dans le monde entier, d’hommes politiques, d’acteurs de Hollywood et de joueurs de football possèdent des pages Facebook ?… Et si vous doutez de la fiabilité de la page, il y a déjà le signe en bleu que Facebook accorde à la page pour montrer qu’elle est vérifiée (le contenu est fiable). Donc, c’est à vous de vous mettre à la place d’un journaliste tunisien qui trouve une déclaration du Président Américain Barack Obama publiée sur sa page Facebook officielle, est ce que la déclaration est fiable ? Bien sûr que oui. Au lieu que le bureau de communication de la Maison Blanche se limite à envoyer un communiqué de presse aux médias américains, il publie aussi l’information sur Facebook vu que le public de ce réseau social est plus large et l’information pourra toucher les journalistes du monde entier.

Donc Facebook est soumis à la culture de la mondialisation. Dans ce cas, tout usage journalistique d’information

publiée sur la page Facebook ou le compte Twitter officiel d’une vedette est faisable. Vous pouvez même meubler votre article avec une vidéo publiée sur le support officiel et parfois un ensemble de photos. C’est le cas aussi pour LinkedIn et Viadéo qui représentent plutôt les entreprises économiques.

Il est à noter que si la page n’est pas vérifiée, vous devrez contacter la personne concernée et vérifier auprès d’elle l’information publiée sur la page. Parfois, le nombre de clics " j’aime " de la page pourrait être un indicateur pour mesurer la fiabilité de la page.

Où est le problème ?

Le problème concerne plutôt les pages Facebook à vocation générale dont le propriétaire est anonyme. Certains journalistes sont tellement à la recherche d’un scoop qu’ils oublient de vérifier l’information auprès de la personne concernée. Mais la déontologie du métier du journalisme vous oblige à contacter le héros de votre article afin de présenter au public une information crédible.

Malheureusement, en Tunisie, nous avons vécu maintes fois une période d’instabilité informationnelle à cause des rumeurs lancées par certains

journalistes qui publient directement l’information publiée sur Facebook, sans penser aux répercussions. La presse électronique, est victime des rumeurs publiées sur les réseaux sociaux vu qu’elle se caractérise par l’instantanéité de l’information. Ces fautes ont systématiquement une influence sur l’image du média.

Pour résumer, nous pourrons avoir recours à certains réseaux sociaux comme source d’information pour mener un travail journalistique. Mais, dans certains cas, il faut vérifier auprès de la source officielle. De même, il faut toujours diffuser l’information telle qu’elle a été publiée sur le réseau social. Et pour développer vos liens avec les personnalités, vous pouvez leur envoyer le lien de votre article ou votre reportage pour qu’ils vous ajoutent à leur base de journalistes. Et faites attention à tout ce qui concerne la vie privée de ces personnalités. Certaines informations ne devront pas être publiées sinon vous risquez d’être sanctionné.

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Facebook et les autres réseaux sociauxPeuvent-ils être une source d'information pour les journalistes ?

Nouha BelaidEnseignante et coordinatrice pédagogique du département

Journalisme et Communication à la Centrale Com.

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*La nouvelle loi électorale , votée par l’assemblée constituante le 1er mai 2014 abroge l’ancien code électoral promulgué par la loi n° 25/1969 du 8 avril 1969 et les lois ultérieures qui l’ont modifiée.

* le principe édicté par l’article 2 de la nouvelle loi est que «le suffrage est universel, libre, direct, secret, intègre et transparent » ce qui suppose que toute atteinte à ce principe doit être sanctionné.

* la nouvelle loi a ainsi prévu une série d’infractions et de peines allant de la simple amende à l’emprisonnement de dix(10) ans et les délais de prescription de l’action publique sont de trois ans et ne commencent à courir que de la proclamation des résultats définitifs des élections (art 163).

* les articles 143 à 162 déterminent les différentes infractions électorales qui seront énumérées d’après la gravité de la sanction encourue:

** l’article 155 alinéa 2 prévoit une peine d’amende de cinq cents(500) dinars à l’encontre de « quiconque divulgue un secret lié au choix de l’électeur au sens des dispositions de l’article 129 de la présente loi » étant donné que chaque bureau de vote peut permettre aux handicapés détenteurs d’une carte de handicap d’exercer leur droit de vote dans la confidentialité totale et de se faire assister par leur accompagnateur, faute de quoi le président du bureau de vote peut charger un des électeurs présents d’assister le handicapé sans l’influencer dans son choix, son rôle se limite à l’assister à compléter la procédure qu’il ne peut réaliser seul.

** l’article 58 interdit l’insertion du drapeau de la république tunisienne ou sa devise dans toute affiche liée au référendum alors que l’alinéa 2 de l’article 59 interdit tout affichage en dehors des emplacements et sur les surfaces réservés à d’autres candidats ou listes

ainsi que toute altération ou modification du contenu de l’affiche et tout auteur d’un tel acte encourt une amende de cinq cents(500) à mille (1000) dinars et ce, conformément à l’article 151.

** le président et les membres d’un bureau de vote sont tenus de se présenter au bureau le jour du scrutin et doivent respecter l’horaire prévu pour le démarrage et la fermeture du bureau et tout agissement contraire aux dispositions de la loi et sans motif valable est sanctionné d’une amende de mille dinars selon l’article 155 alinéa premier de la loi.

** tout chef ou agent d’une entreprise publique doit s’abstenir de faire toute propagande, tout discours, slogans ou discours liés à la propagande électorale; cette interdiction touche aussi les chefs et agents des entreprises privées non ouvertes au public, sous peine d’une amende de deux à cinq mille dinars.

Les établissements scolaires, universitaires et de formation doivent rester à l’écart de toutes les tractations politiques et l’interdiction de toute propagande électorale les englobe et fait encourir à son auteur la même sanction pénale. ( article 147)

** la loi interdit tout recours aux médias afin d’annoncer la mise en place d’une ligne téléphonique gratuite ou d’un centre d’appel ou porte voix durant la période électorale sous peine d’une amende de trois mille dinars « article 149 »

** l’amende est de cinq mille à dix mille dinars pour toute infraction aux dispositions de l’article 54 pour toute publicité politique durant la période électorale (article 149)

** l’amende est portée à trois mille dinars et peut atteindre vingt mille dinars si la propagande électorale est faite durant la période du silence électoral « article152 ».

** tout acte de nature à

influencer les électeurs est interdit durant la période électorale ou la période du silence électoral, ainsi, toute publication ou diffusion de résultats des sondages, études, commentaires journalistiques, en rapport avec les élections est passible d’une amende de vingt mille à cinquante mille dinars (article 153).

D’un autre côté, la loi a prévu des peines privatives de liberté à l’encontre des auteurs ou complices des infractions suivantes :

**encourt donc une peine d’emprisonnement d’un mois et une amende de mille dinars, tout président d’un bureau de vote qui refuse d’ouvrir les urnes devant les représentants des candidats ,des partis ou des listes afin de s’assurer qu’elles sont vides avant le début de l’opération de vote.(article 156).

** encourt une peine d’emprisonnement de six mois et une amende de mille dinars celui qui usurpe une identité ou une fonction ou fait de fausses déclarations ou dissimule un cas de privation prévu par la loi ou se présente à plus d’un bureau de vote, la même peine est prononcée à l’encontre de celui qui introduit intentionnellement des données fausses dans la requête d’opposition ou dans sa demande de candidature (article 157).

** la peine est d’un an et l’amende est de deux mille dinars à l’encontre de quiconque viole intentionnellement le secret du vote dans le centre ou le bureau de vote ou ses environs, celui qui entrave le déroulement du vote ou celui qui agresse les membres du bureau de vote, ou cause la suspension de l’opération de vote ou de dépouillement( article158).

** encourt une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de mille à trois mille dinars, celui qui est appréhendé en flagrant délit

de corruption des électeurs et ce, par dons en espèces ou en nature, lors du scrutin ou après, il en est de même pour celui qui entrave intentionnellement tout électeur afin de l’empêcher d’exercer son droit de vote. La même peine est prononcée contre celui qui fait sortir les bulletins de vote à l’extérieur du bureau de vote (article 159)

** le candidat à la présidence qui a bénéficié d’un financement étranger encourt une peine d’emprisonnement pendant cinq ans nonobstant la privation de se présenter aux élections suivantes. cette peine complémentaire s’applique aussi aux candidats aux législatives (article 154).

** la peine est de six ans d’emprisonnement pour toute falsification de bulletins, du procès verbal du bureau ou de l’opération de dépouillement, ainsi que de toute destruction ou altération des documents de nature à changer les résultats du vote ou à porter préjudice au secret du vote .

La même peine est encourue par celui qui recrute ou loue les services d’une autre personne dans le but de menacer les électeurs ou de troubler l’ordre public.

La peine est portée à dix ans si l’auteur est armé.

La juridiction saisie de ces infractions peut prononcer une peine complémentaire à savoir la privation du droit de vote pour une période allant de deux à six ans.

A la prochaine

*Président de la chambre à la cour de cassation et enseignant à la Centrale DG.

Les infractions électoralespar M.Ben Jaafar Mustapha*

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Dans le cadre du club « Info Com », nous avons croisé Jaafer Guesmi qui vient de marquer sa présence, ces derniers mois, sur les ondes de radio IFM. Nous l’avons interpellé sur cette nouvelle expérience : un homme de théâtre converti en animateur radiophonique. Récit !

- Bonjour Jaafer… Comment allez-vous ?

Bonjour… Je vais bien, comme tout le monde et mieux que d’autres personnes.

- Est-ce votre première visite à l’Académie d’Art de Carthage (AAC) ?

Oui, c’est la première fois que je visite cet établissement. Cela me fait plaisir surtout avec le chaleureux accueil des responsables. Le professionnalisme de cet établissement est remarquable. De même, cette visite est effectuée le jour de mon anniversaire.

- Joyeux anniversaire Jaafer, au nom de toute l’équipe de l’AAC… Un cadeau vous attendra à votre sortie du studio.

Merci beaucoup … Déjà 28 ans…

- Vous êtes une personne multitâches (acteur, réalisateur, animateur. Etc.), pouvez-vous nous parler de votre carrière ?

C’est un pur hasard qui m’a poussé à intégrer ce domaine. Je n’appartiens pas non plus à une famille

artistique mais plutôt à une famille modeste. J’habitais à Médenine. A sept ans, nous avons déménagé et nous nous sommes installés à la Marsa. C’était la première fois que je découvre la plage. C’est pour cela que nous ne mangions pas tous les genres de poissons. A titre d’exemple, la crevette ne se mange pas (Rires). Nous avons été conservateurs et très attachés à notre culture de Médenine.

- Ensuite ?

Quand j’ai commencé à comprendre l’ambiance de la Marsa, nous avons décidé de déménager à Mhamdia. J’ai été appelé à construire une nouvelle vie notamment après avoir été obligé de quitter une jeune fille que j’ai aimé. Ces facteurs qui m’ont poussé à rejoindre le monde du théâtre pour remplir le vide que je vivais. Une fille que j’ai aimé à Mhamdia, m’a poussé à intégrer la maison de culture de cette région. Au début, quand j’ai remarqué son silence par rapport aux cris du réalisateur, j'étais étonné. Mais avec le temps, j’ai aimé le théâtre et la fille n’existe plus dans ma vie.

« IFM a pu concurrencer Mosaïque FM »

Jaafer Guesmi

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Gand témoin

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- Donc vous avez été soutenu par certaines personnes?

Etre soutenu par quelqu’un est un point important pour réussir. La défaite est facile mais la réussite exige un travail très dur. Et quand vous enregistrez une réussite, vous ne trouvez pas un grand soutien. Par contre, si vous échouez, tout le monde en parle.

- Jaafer, à l’AAC, nous enseignons l’animation radiophonique et télévisée. En Tunisie, vous êtes considéré, actuellement, comme une vedette d’animation suite à votre expérience à la radio IFM. Pour nous l’animation est une formation académique car il y a des choses à apprendre. Comment expliquez-vous votre réussite ?

Je n’ai jamais déclaré que je suis animateur de radio ou de télé. Moi, je présente tout simplement des idées. Prenons l’exemple de l’Egypte, l’animateur exécute

toutes les tâches.

Il est à noter que nous parlons aujourd’hui de l’audience. Et le programme « Chrik laamor » diffusé sur la chaine nationale 1 a pu enregistrer un grand taux d’audience malgré la concurrence. Ettounisia diffusait au même temps « Tassiaa Massaa » et pourtant, 62 % des téléspectateurs suivaient mon programme. La même situation avec « Labess », nous avons enregistré un taux de suivi de 59 %. Donc l’émission « Chrik laamor » avait son public.

- Et pour IFM ?

C’était la même situation. IFM a pu concurrencer Mosaïque (radio), un grand animateur comme Amine Gara et un talentueux humoriste comme Migalo. Nous avons essayé tout simplement de présenter un style différent au public. Nous n’avons pas pensé à l’imitation mais tout a été bien étudié.

Zaher Ben Hmida interviewe Jaafer Gasmi

“ Le don est un élément important mais la formation demeure essentielle ”

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- Une question s’impose, est-ce que vous avez suivi une formation en animation ou c’était juste un don ?

Le théâtre m’a formé pour exercer ce métier. Le don est un élément primordial mais la formation demeure essentielle. Prenons votre cas. Vous êtes doué et vous allez dépasser ceux qui n’ont pas une formation dans ce sens.

La proposition d’IFM m’a intéressé, mais l’expérience n’était pas facile. C’est l’expérience la plus difficile que j’ai vécue car, à travers la parole, il faut transmettre la patience, la joie et l’optimisme.

- Dans ce sens, en tant que radio spécialisée (une radio humoristique), comment vous assurez la couverture de certains événements tels que les assassinats et autres ?

Nous exerçons notre travail comme toute autre radio

car il s’agit d’une tristesse commune. Par exemple, moi, je n’ai pas assez de connaissances en matière d’analyse politique. Je me comporte sur l’antenne comme un simple citoyen tunisien.

- Et comment évaluez-vous le paysage médiatique actuel ?

Auparavant, nous ne nous exprimions pas mais nous étions toujours à l’écoute des autres. Actuellement, nous exprimons librement nos idées mais nous ne sommes plus à l’écoute des autres. C’est grâve.

- Un message aux jeunes tunisiens ?

Notre pays a besoin de vous indépendamment des problèmes tels que le chômage. Mais il faut rester optimiste et saisir toutes les chances. Malgré la mauvaise image véhiculée sur la relation entre les tunisiens, on s’aime.

Propos recueillis par Zaher Ben HmidaEtudiant en BTS animateur Radio/Télé

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Centrale, veuillez contacter M.Noomen Jomaa :

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“ Auparavant, nous ne nous exprimions pas mais nous étions toujours à l’écoute des autres. Actuellement, nous exprimons librement nos idées mais nous ne sommes plus à l’écoute des autres.”

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Agenda

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En collaboration avec l’Université de Lorraine La POLYTECH CENTRALE organise un Colloque international LOGI’TECH :

« Logistique et supply chain management »

Une des définitions de la logistique c’est qu'elle est l’ensemble des méthodes et moyens relatifs à l’organisation d’une entreprise comprenant les manutentions, les transports, les conditionnements et les approvisionnements. C’est

l’ensemble des processus de supports d’une entreprise qui vise à la gestion de ses flux humains, matériels et d’informations.

Aujourd’hui, une entreprise industrielle qui ne présente pas un service qui soit dédié à la logistique est vouée à la mort !!! Ou du moins irait au devant de grosses difficultés pour travailler dans de bonnes conditions. C’est pour cette raison que la Polytech Centrale compte organiser, en collaboration avec l’université de Lorraine, un colloque dont la durée est de deux jours : le 12 et le 13 octobre 2014. Le thème est : « La logistique et supply chain management ».

Ce colloque sera dédié aux volets de la logistique et du génie industriel. Il présente une occasion pour discuter de l’importance de l’intégration des concepts de la logistique comme levier pour gagner en performance et en flexibilité des sociétés actives en Tunisie ou à l’échelle internationale.

Ce colloque appellera l’intervention de plusieurs conférenciers, experts académiques et professionnels qui vont traiter des problématiques de ce processus rencontrées par ces entreprises.

L’École Centrale Polytechnique de Tunis organise cette conférence afin de réunir universitaires et entreprises pour confronter les approches autour de la logistique et valoriser les bonnes pratiques et travaux issus de la recherche menée en collaboration avec les entreprises et notamment dans le cadre de l’ouverture internationale de l’École Centrale Polytechnique associée à l’Université de Lorraine en France pour garantir une formation d’excellence aux ingénieurs de demain, précisément sur les volets de la logistique et du génie industriel.

Cette rencontre entre étudiants, professeurs, chercheurs et entreprises sera également l’occasion d’identifier des problématiques particulières rencontrées par les entreprises et pour lesquelles l’École Centrale Polytechnique de Tunis souhaite œuvrer afin de contribuer activement au développement économique.

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Page 44: Centrale Magazine - n°=4 4ème trimestre 2014

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Afin de faciliter à ses étudiants le financement de leurs frais de scolarité, l'Université Centrale a signé une convention avec la banque Zitouna permettant aux étudiants de l'Université Centrale de contracter un emprunt sans intérêt d'un montant équivalant aux frais de 3 années d'études. Le remboursement s'effectuera par 60 mensualités. Ce qui permettra aux étudiants concernés d’échelonner leurs paiements sur une durée de cinq ans.

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