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Star Trekk’ Carnet Vert EDITION 2014 Avant d'imprimer ce Carnet Vert, pensez à l'environnement !

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  • Star Trekk’ Carnet Vert

    EDITION 2014

    Avant d'imprimer ce Carnet Vert, pensez à l'environnement !

  • 1

    POURQUOI UN CARNET VERT ?

    Ce Carnet Vert a pour objet la présentation de notre démarche

    écoresponsable, fil conducteur de tous nos projets menés cette année. Si la

    compétition sportive est le pan le plus visible de nos événements, qu’il

    s’agisse du trek ou du Planta’Bike, nous souhaitons sans cesse insuffler à

    notre activité une dimension écoresponsable. Ce lien étroit du sport et du

    développement durable nous permet ainsi de sensibiliser les étudiants aux

    problématiques environnementales par le biais de la compétition sportive.

    Randonner en haute montagne nous paraît être un moyen efficace pour

    mieux prendre conscience de la fragilité de notre environnement, et pour

    adopter en retour un comportement plus écoresponsable.

    Dans ce Carnet, nous voulons rendre compte du cheminement qui a

    été le nôtre tout au long de l’année pour faire vivre l’éco-responsabilité dans

    l’association. Cette préoccupation s’est manifestée tant dans le déroulement

    du trek, notre événement phare, que dans notre démarche de sensibilisation

    amorcée en amont.

    Nous souhaitons donc retracer ici les différentes étapes de notre

    travail, ce que nous avons mis en œuvre, les difficultés rencontrées et les

    perspectives pour les années suivantes.

  • 2

    TABLE DES MATIERES

    Pourquoi un Carnet Vert ? .......................................................................................... 1

    Première partie : Mesurer ......................................................................................... 3

    Le bilan carbone ...................................................................................................... 3

    Comparaisons avec les éditions précédentes ......................................................... 4

    Le bilan carbone : chiffres... ................................................................................. 4

    … et conclusions .................................................................................................. 5

    Deuxième partie : Éviter, Réduire, Compenser ...................................................... 6

    Éviter ....................................................................................................................... 6

    Réduire .................................................................................................................... 8

    Compenser ............................................................................................................ 12

    Troisième partie : Sensibiliser ............................................................................... 13

    Quatrième partie : Objectifs et perspectives ........................................................ 19

    Les points positifs à reproduire l’an prochain ......................................................... 19

    Les points d’amélioration pour les prochaines éditions.......................................... 20

  • 3

    PREMIERE PARTIE : MESURER

    LE BILAN CARBONE

    Depuis 2012, nous réalisons un bilan carbone à l’aide du logiciel

    Toovalu. Toovalu est un logiciel de management durable, qui nous permet de

    piloter et d’optimiser nos performances en matière de Bilan GES (Gaz à Effet

    de Serre). Il nous faut collecter, puis enregistrer sur le logiciel toutes les

    données relatives aux GES émis pendant le trek, à la suite de quoi le logiciel

    calcule notre bilan

    carbone.

    Les précédents

    bilans nous permettent

    de comparer nos

    émissions de C02

    actuelles avec celles des éditions antérieures : nous pouvons donc visualiser

    l’évolution et la répartition des émissions entre les postes. Nous sommes

    ainsi à même de déterminer quels sont les postes les plus performants, ou les

    plus polluants, et de réagir en conséquence.

    En nous donnant des objectifs concrets et mesurables, ces bilans-

    carbone nous incitent fortement à poursuivre et à améliorer notre politique

    environnementale.

  • 4

    COMPARAISONS AVEC LES EDITIONS PRECEDENTES

    LE BILAN CARBONE : CHIFFRES...

    Cette année, nous avons émis lors du trek 3,66 tonnes équivalent

    CO2, ce qui est bien inférieur aux 4,03 tonnes équivalent CO2 émises lors

    du même événement l'année dernière.

    Postes d'émission Tonnes eq. CO2 Tonnes eq. CO22013 2014

    Déplacements 1,565 1,337Intrants 1,609 1,581dont repas 1,483 1,455

    Déchets 0,156 0,041dont déchets incinérés 0,144 0,032

    Hygiène* 0,7 0,7Total 4,03 3,66

  • 5

    * : les compteurs cette année n'ont pas pu être relevés, et nous nous sommes donc

    appuyés sur les résultats de l'année dernière pour prendre en compte les émissions liées

    au chauffage de l'eau des douches.

    … ET CONCLUSIONS

    Nous ne pouvons que nous réjouir de cette diminution des émissions

    de CO2 pour cette édition du trek 2014. Nos efforts afin de diminuer notre

    empreinte carbone sont en effet en constante amélioration, et une étude

    précise et fine des différents postes a permis de les faire apparaître.

    Concernant les déplacements des participants, nous sommes résolus

    à continuer de prendre le train afin de nous rendre sur le lieu du trek. Ce point

    ne verra donc pas d'amélioration particulière à l'avenir. Cependant,

    concernant les trajets sur place, la plupart étaient effectués en autocar, par

    exemple entre la gare et le camping les premier et dernier jours, ou pour

    amener les participants au point de départ de la randonnée collective. Nous

    avons cependant voulu les limiter au maximum en organisant l'itinéraire de

    cette randonnée collective de manière à ce qu'ils puissent ensuite rejoindre le

    camping à pied. De plus, une distinction a été faite entre ces divers trajets en

    autocar et ceux effectués en minibus durant le troisième jour. Ces minibus

    sont moins gourmands en énergie : les 36 km qu'ils ont parcourus ont émis

    0,018 tonnes eq. CO2, quand les autocars auraient émis 0,043 tonnes sur la

    même distance. Ces minibus ont été nécessaires pour acheminer les

    participants vers le lieu de la course d'orientation qui n'était pas accessible

    autrement.

    Concernant les déchets, nous avons distingué les ordures ménagères,

    le verre, le carton, le papier et enfin le compostage, nouveauté de cette année

    qui représente un succès.

  • 6

    Les repas représentent un point difficile à améliorer au fil des années

    car les émissions dépendent essentiellement du nombre de participants.

    Toutefois nous avons fait la différence dans nos mesures de cette année

    entre les repas pendant lesquels de la viande était consommée (au déjeuner

    et au dîner) et les autres (petit-déjeuner et goûter). La viande est en effet un

    facteur d'émission important.

    DEUXIEME PARTIE : ÉVITER, REDUIRE, COMPENSER

    ÉVITER

    Notre volonté de

    réduire l’impact

    environnemental de notre

    événement se traduit d’abord

    dans le choix du mode de

    transport. Depuis la création

    de notre trek, il y a quatre

    ans, le trajet depuis Paris

    jusqu’à la ville d’arrivée s’est

    toujours effectué en train, et

    non en car. Ce parti pris, plus

    coûteux et plus contraignant, permet de réduire considérablement nos

    émissions de carbone, puisque le train rejette 13g de CO2 au kilomètre,

    contre 130g de CO2 au kilomètre pour le car.

    Par ailleurs, nous disposons certes d’un camion-frigo et d’un véhicule

    utilitaire, tous deux indispensables, mais nous nous efforçons de limiter leurs

    déplacements. Lorsque l’opportunité d’un partenariat avec une marque se

    présente, nous nous intéressons d’abord à l’impact écologique que celui-ci

    peut occasionner. Par exemple, si la récupération des produits proposés

    suppose d’effectuer un grand trajet en camion, nous sommes susceptibles de

  • 7

    décliner ce partenariat. Le cas s’était présenté l’an dernier, lorsque l’offre de

    partenariat proposée par la marque Malo nécessitait de se rendre à Brest.

    Nous tenons à éviter le gaspillage en général. L'utilisation des éco-cups nous a aidé dans cette démarche (voir ci-dessous), et nous avons également pris l'initiative de donner les aliments qui n'avaient pas été consommés durant le trek à l'épicerie solidaire de Dijon, ville où nous avons rendu le camion-frigo.

    Cette année nous avons dû revoir l’itinéraire de l’une de nos

    randonnées car la date coïncidait avec la période de reproduction du tétras-

    lyre, un oiseau aussi appelé « coq des bouleaux ». Au moment de

    communiquer notre programme de randonnées, la préfecture nous a ainsi

    informé que le tétras-lyre était une espèce protégée que la présence de cent

    randonneurs incommoderait fortement en

    période de reproduction ! Pour éviter

    d’importuner cet oiseau, nous avons donc

    changé d’itinéraire, et nous avons également

    communiqué à son sujet dans le roadbook

    ainsi que dans les discours avant les

    randonnées.

    LE TETRAS-LYRE

  • 8

    Cet exemple frappant nous a aussi donné l’occasion d’insister sur la

    nécessité d’emprunter les sentiers balisés. De fait, le tétras-lyre a

    beaucoup marqué les participants, qui ont retenu le nom de cette espèce et

    n’ont pas manqué d’y faire référence dans les « vidéos DD ».

    REDUIRE

    Nous avons aussi adopté une démarche de réduction de notre impact

    sur l’environnement à travers plusieurs mesures.

    Ainsi, nous avons donné à chaque participant une éco-cup, et un

    porte éco-cup. Le prix de l’éco-cup (2€) était compris dans les tarifs

    d’inscription, afin de constituer une sorte d’éco-participation. Ce gobelet

    réutilisable a déjà fait ses preuves dans nombre d’événements puisqu’il a déjà

    été adopté par les festivals de musique (Rock en Seine, Solidays, etc.) et par

    la Coupe du Monde de Football. Aussi économique qu’écologique, l’éco-cup a

    permis d’économiser 400 tonnes de gobelets jetables en 2012.

    Si nous avions déjà mis en place l’éco-cup l’an dernier, le concept a

    remporté un plus grand succès cette année. Lors des goûters et des soirées,

    les participants devaient l’avoir avec eux pour remplir leurs verres : cela nous

    a permis d’éviter un gaspillage de boissons à moitié entamées, oubliées au

    coin d’une table. Nous avons aussi voulu rendre l’objet ludique et attractif :

    chaque participant pouvait ainsi le personnaliser avec des marqueurs. De

    plus, le porte éco-cup, nouveauté de l’édition 2014, est apparu très pratique

    au quotidien et a permis de limiter les pertes d’éco-cups.

    S’il existe quelques points que nous pouvons encore améliorer sur le

    sujet – les participants ne se servaient pas toujours du porte-éco-cup et

    perdaient facilement leur éco-cup –, nous avons pu constater avec

    satisfaction que l’ensemble des participants jouait le jeu.

  • 9

    Nous avons également beaucoup insisté sur le tri des déchets au

    cours du trek. Ordures ménagères, déchets pour le compost, déchets

    recyclables et verres étaient systématiquement séparés et triés. Des

    poubelles de chaque type étaient réparties dans la salle des fêtes le soir,

    durant les goûters au camping, aux ravitaillements pendant les randonnées,

    et elles étaient surmontées de panneaux sur lesquels figuraient les règles de

    tri.

    Nous avons aussi choisi d’investir dans des couverts compostables,

    évitant ainsi le gaspillage ou l’utilisation de grandes quantités d’eau pour faire

    la vaisselle.

    Nous avons

    également

    disséminé des

    petites affiches

    humoristiques et

    informatives dans la

    salle des fêtes et

    dans les douches.

    Pour rendre

    le recyclage un peu

    plus attrayant, nous avons aussi organisé un grand jeu DD, intitulé la « Star

    Thèque ». Inspiré du jeu de la thèque, lui-même inspiré du baseball

    américain, la Star Thèque se joue en équipe et fait appel à l’adresse, à la

    vitesse autant qu’à la connaissance des règles de tri. Le lanceur, après qu’il

    ait frappé la balle le plus loin possible au moyen d’une raquette de tennis, doit

    s’élancer vers les différentes poubelles et trier les déchets qui s’y trouvent : il

    doit faire vite, car pendant ce temps-là, l’équipe adverse ramène sa balle à la

    base principale. Si le joueur trie correctement et court vite, il marquera plus de

    points.

  • 10

    Nous avons aussi mis en place des mini jeux DD

    durant la course d’orientation : Questions pour un

    Champion DD, la Chasse au Tri-sor, ou encore le Basket-

    tri. L’ambition était toujours la même : sensibiliser et

    informer les participants de façon ludique et

    conviviale.

    Notre volonté de diminuer notre impact passe

    aussi par le démarchage d’entreprises qui présentent une

    politique de développement durable. Nous avons ainsi

    pu compter parmi nos partenaires Yves Rocher et NewTree, qui tous deux

    nous ont généreusement donné des produits. La chaîne de boutiques

    Biocoop, qui promeut les produits bio et le commerce équitable, nous a aussi

    offert un sac de lots pour une équipe gagnante. FAGUO, marque de

    chaussures française et responsable (une paire achetée, un arbre planté)

    nous a également offert des produits qui sont allés à une autre équipe

    gagnante.

    Si nous souhaitons valoriser nos partenariats avec des entreprises

    écoresponsables, nous avons aussi voulu appuyer notre ancrage local en

    démarchant des entreprises situées dans les Bauges ou dans les environs

    d’Annecy. A l’occasion de ces partenariats, nous avons pu échanger avec les

  • 11

    producteurs et les commerçants et mettre en avant leurs produits auprès des

    participants. Une dégustation de liqueurs locales a ainsi été organisée le

    deuxième soir, et le troisième dîner, constitué de charcuteries et de fromages

    locaux, a été préparé par un traiteur du Châtelard. Certains de nos lots

    contenaient aussi les tisanes du Sanglier Philosophe, un producteur de

    Savoie qui collecte et cultive des plantes de la région. Notre partenariat avec

    Savoie Yaourt s’inscrit lui aussi dans cette démarche locale.

    Ces partenariats avec des entreprises locales présentent à nos yeux

    un double intérêt : ces exploitations de taille réduite sont le plus souvent

    écoresponsables, et leur proximité réduit nécessairement les émissions de

    carbone dues au transport.

    Nous avons aussi pu compter cette année sur l’aide très active du

    maire du Châtelard qui a mis à notre disposition des sacs poubelle rigides

    pour faciliter le transport des déchets. Il nous a aussi donné des grandes

    affiches plastifiées récapitulant les informations relatives au tri sélectif et les

    consignes régionales.

    Il convient enfin d’évoquer notre marraine, Chantal Jouanno, qui fut

    ministre des sports en 2010 et secrétaire d’État chargée à l’écologie en 2009.

    Chantal Jouanno, Edouard Husson (ancien directeur de

    ESCP Europe) et quelques-uns de nos Star Trekkeurs

  • 12

    Nous l’avons rencontrée à l’occasion d’une conférence, organisée au

    début de l’année à l’ESCP par son Think Tank, Ecolo Ethik, qui promeut

    l’innovation écologique. De cette première prise de contact a dérivé le

    parrainage. Cette ancienne karatéka de haut niveau nous a ainsi apporté son

    précieux soutien, et nous a donné de nombreux conseils. Elle incarne

    parfaitement les valeurs qui sont les nôtres : le dépassement de soi, et le

    respect de l’environnement.

    COMPENSER

    Cette année, Star Trekk’ a entamé

    un partenariat avec l’association Pur

    Projet, grâce auquel nous avons pu

    compenser les émissions carbone de

    l’édition 2013 du trek. La compensation

    des émissions a eu lieu grâce à l’organisation d’une plantation d’arbres au

    mois d’octobre. Ce partenariat s’inscrit dans la politique environnementale de

    Star Trekk’, et reflète notre ambition : à terme, compenser intégralement les

    émissions carbone du trek.

    Si nous avions déjà organisé des plantations pour les éditions

    précédentes, nous avons voulu innover cette année, en lançant le concept du

    Planta’Bike. Le principe est simple : nous invitons les étudiants à venir

    pédaler avec nous pour se rendre chez l’agriculteur chez qui nous réalisons la

    plantation. Avec 40km de vélo dans les jambes et 40 arbres plantés, ce

    samedi à la campagne nous a permis de compenser notre trek et de bien

    nous dépenser !

  • 13

    Cette expérience fut très positive car nous avons pu rencontrer des

    membres de l’association Pur Projet et échanger avec eux tout en découvrant

    le savoir-faire nécessaire à la plantation d’un arbre. De plus, nous avons pu

    rassembler des étudiants de notre école autour de ce projet, et les retours ont

    tous été encourageants !

    TROISIEME PARTIE : SENSIBILISER

    Notre engagement pour le développement durable ne se résume pas

    seulement à notre démarche écoresponsable développée pendant le trek, il

    consiste aussi à impliquer les étudiants dans notre démarche.

    Cet objectif représente un véritable challenge chaque année puisque

    nous nous adressons à des étudiants au budget parfois restreint et donc

    moins enclin à privilégier des produits respectueux de l’environnement dont le

    coût est parfois plus élevé. Cette image contraignante du DD se retrouve

    dans les pratiques quotidiennes des étudiants (gaspillage, consommation de

    produits cultivés dans des pays lointains et à l’aide de produits chimiques,

    absence de tri des déchets, etc.). De plus, c’est en adoptant dès aujourd’hui

    ces pratiques que ces futurs entrepreneurs ou acteurs de grandes entreprises

    pourront aider à bâtir un système économique pérenne et plus

  • 14

    écoresponsable. Nous sommes désireux de leur prouver que l’éco-

    responsabilité n’est pas incompatible avec l'économie : les deux contiennent

    en effet la même racine « éco » signifiant « la gestion des ressources ».

    Concilier ces deux aspects nous parait être un enjeu majeur pour les sociétés

    à venir.

    Nous nous efforçons ainsi de rendre cet événement accessible au

    plus grand nombre, et ce grâce à un démarchage financier et produit

    important effectué en amont.

    Tout au long du trek, nous nous sommes efforcés de sensibiliser les

    participants à nos valeurs, qui sont celles du dépassement de soi et du

    développement durable. Notre objectif est de les pousser à vivre ce défi

    sportif tout en intégrant certains gestes faciles, peu coûteux et respectueux de

    la nature.

    Certains participants maîtrisaient bien les règles de tri – c’est d’ailleurs

    une amélioration notable depuis la première édition du trek : le

    développement durable touche un public de plus en plus large – mais il était

    bon de rappeler certaines consignes pour les autres. Lors de notre discours

    introductif, nous avons pu récapituler les gestes essentiels du randonneur

    responsable : le respect des tracés des sentiers, de la faune et de la flore.

    Nous avons aussi inséré dans le Roadbook, distribué dans le train, une

    partie consacrée au développement durable. Le but était d’informer les

    participants sur les différentes questions auxquelles ils allaient être confrontés

    pendant le trek (tri, émissions carbone, respect de la nature, etc.)

  • 15

    Voici un aperçu du contenu du Roadbook (imprimé en papier

    recyclable).

    It’s gonna be legen… wait for it… DDary !

    Cette année, plutôt que de jeter plus de 600 assiettes et 1800 couverts en

    plastique (trop fins pour être recyclés) tu mangeras avec des assiettes et des

    couverts compostables !

    � Dans la poubelle des ordures ménagères (les sacs poubelles noirs

    durant ton éco-raid)

    Les films et sacs plastiques, rasoirs jetables, boîtes d’œufs et pots de yaourt,

    pots de crème fraîche en plastique, CDs, DVDs, tubes de dentifrice, serviettes

    en papier, sopalin, ampoule.

    On oublie souvent ces éléments : les morceaux de verre, papiers et cartons

    souillés, gobelets en plastique, papiers cadeau, bouchons de liège.

    ASTUCE n°1 : Je peux laisser les bouchons sur les bouteilles, c’est plus

    pratique et plus propre dans le bac

    ASTUCE n°2 : Inutile de laver les emballages, il suffit de bien les vider

    ASTUCE n°3 : Laisser les emballages en vrac et ne pas les imbriquer entre

    eux, ils seront plus facilement séparés et plus facilement recyclés.

    ASTUCE n°4 : Pour ce qui est du plastique, contente toi des bouteilles et

    cartons. Les petits sachets type barre céréale sont trop fins pour être

    recyclés.

    ASTUCE n°5 : Pense à jeter les capsules de bière dans les sacs plastiques

    transparents : elles sont recyclables !

  • 16

    Le DD, c’est stylé !

    Je suis DD, je prends soin de l’environnement et de mes sous

    Mon dentifrice, grâce à ses micro-granules et à son zinc, m’assure

    hygiène, blancheur et haleine fraîche toute la journée. Mais il peut aussi

    remplacer un grand nombre de produits souvent nocifs. Par exemple, il peut :

    � réparer un CD rayé

    � faire briller tes bijoux en argent

    � enlever les taches d’encre et de rouges à lèvre

    � blanchir tes ongles

    La banane, ton meilleur allié !

    En plus d’être bon pour la santé, les vitamines, le potassium et autres

    composants de la banane t’aident à te remettre des lendemains de cuite, à

    lutter contre l’envie de fumer, à garder la pêche et à te maintenir concentré en

    période de stress (ah si on l’avait su pour la SSH ça !)

    De plus la peau de banane apaise les démangeaisons et piqûres de

    moustique.

    STOP au gâchis

    Chaque année, 1/3 des aliments produits sur la planète sont gâchés, soit 1,3

    milliard de tonnes de nourriture qui pourraient nourrir deux fois la population

    mondiale ! Et pourtant 1 personne sur 6 dans le monde souffre de

    malnutrition.

    A ton échelle tu peux : préférer regarder la date limite de consommation

    (DLC) à la date limite d’utilisation optimale (DLUO), faire frigo commun avec

    tes voisins/colocs, participer et donner à des associations qui récupèrent ces

    fruits et légumes encore bons mais jetés (Discosoupe, la Tente des Glaneurs,

    …).

  • 17

    VRAI ou FAUX ?

    La couleur de mon sol a-t-elle un impact sur l’environnement ?

    VRAI ! Il vaut mieux préférer des peintures et des revêtements clairs, qui

    réfléchissent plus facilement la lumière (dans la même logique, les miroirs,

    c’est cool aussi).

    Pour 1kg de bœuf d’élevage, il a fallu 5 000 litres d’eau.

    FAUX ! Il a fallu 10 000 litres d’eau et 15kg de céréales.

    En une génération, la consommation d'eau potable a été multipliée par

    7.

    VRAI ! Sachant que 0,25% de l'eau de la planète est potable (le reste des

    eaux étant salé, pollué, glacé ou inaccessible) selon certaines études, les

    générations futures auront un réel problème d'eau potable.

    Un jour ce seront les arbres et non pas les lampadaires qui éclaireront

    nos rues.

    Certainement VRAI ! A San Francisco, des scientifiques cherchent un moyen

    d’intégrer dans les arbres des circuits génétiques issus de lucioles permettant

    ainsi de nous éclairer lorsqu’il fait sombre. Néanmoins ce ne sont que des

    essais et nous ne connaissons pas encore les risques que cela pourrait

    générer.

    La gravité peut-elle être transformée en énergie ?

    Vrai ! Après le film Gravity, des Londoniens ont lancé la GravityLight, une

    lampe capable de produire de la lumière à l’aide la gravité, qu’ils vendent pour

    la modique somme de 5€ aux pays du tiers monde. Cette lampe remplace

    ainsi les lampes à essence, responsables de l’intoxication de 800 millions de

    femmes et enfants (inhalant l’équivalent de près de 2 paquets de cigarettes

    par jour).

  • 18

    L’EPREUVE DE LA VIDEO DD

    Afin de concrétiser et de valoriser la dimension écoresponsable de

    notre événement, nous avons inséré plusieurs épreuves DD. Parmi celles-ci

    se trouve le défi vidéo.

    Ce défi, qui veut récompenser l’équipe la plus créative, consistait cette

    année à réfléchir au thème suivant : « Vis ma vie DD ».

    Cette épreuve a été un véritable succès, dans la mesure où toutes les

    équipes ont joué le jeu. Les vidéos furent de tonalités très différentes, mais

    bien souvent drôles et construites. Les participants ont ainsi réussi à aller au-

    delà de l’image « bien-pensante » du DD, pour nous proposer des vidéos

    décalées, porteuses d’un regard renouvelé sur l’éco-responsabilité.

    Voici la retranscription partielle de la Vidéo Coup de Cœur : les lauréats

    (l’équipe du Yachting Club de l’ESCP) ont composé une chanson sur l’air de

    « Bonne humeur », du groupe La chanson du dimanche.

    « On t’a connu t’étais peinard

    On t’a connu t’étais skloubard

    On t’a connu t’étais serveur

    On t’a connu coiffeur

    Et puis t’as vu Eva Joly et t’as kiffé José Bové

    Et sous ta douche maintenant tu pisses

    Et tes couverts sont en bois

    Et des poubelles t’en as trois

    Car la planète maintenant tu trouves ça chouette !

    Et nous on est là pour dire que :

    (Refrain)

    T’as pas perdu ton éco-cup

    T’as pas perdu ton éco cup-cup-cup (ter)

    Et maintenant tu le portes au cou !

    […]

    A la scep ! Recyclage !

    Entretien ! Compostage ! »

    L’équipe vainqueur de la « vidéo DD »

  • 19

    QUATRIEME PARTIE : OBJECTIFS ET PERSPECTIVES

    La démarche écoresponsable de notre association est un processus

    en constante amélioration. Elle est amenée à se développer d’années en

    années, et à s’enrichir de l’expérience des éditions précédentes. Nous

    pouvons toutefois retenir quelques points d’amélioration.

    LES POINTS POSITIFS A REPRODUIRE L’AN PROCHAIN

    o La réalisation d’un nouveau bilan-carbone, pour pouvoir établir des

    comparaisons avec cette année et les suivantes… !

    o Le maintien du train comme mode de transport principal.

    o La poursuite du partenariat avec Pur Projet, qui s’est concrétisé cette

    année par un don et par une plantation d’arbres visant à compenser

    l’empreinte carbone émise pendant le trek.

    o Renouveler l’utilisation des éco-cups et des porte-éco-cups pendant le

    trek.

    o Continuer à sensibiliser les étudiants durant le trek par le biais de jeux et

    de défis sportifs sur le thème du développement durable.

  • 20

    LES POINTS D’AMELIORATION POUR LES PROCHAINES EDITIONS

    o Tâcher de rendre le bilan-carbone encore plus détaillé et précis, pour être

    au plus près de la réalité.

    o Insérer encore davantage le Développement Durable dans la vie

    quotidienne, en investissant par exemple dans des installations comme

    des douches solaires ou des toilettes sèches.

    o Améliorer notre événement Planta’Bike afin d'attirer davantage

    d’étudiants. Cette amélioration pourrait passer par une publicité plus

    importante en amont et plus large (ouverte à d’autres écoles, aux

    étrangers du campus de Paris etc.). Nous pourrions aussi intégrer

    l’événement dans la compétition générale du trek (dans la partie DD)

    puisqu’il sert à compenser notre émission carbone pendant le trek. Enfin,

    nous pourrions rendre l’événement un peu plus ludique, en ajoutant des

    défis, un univers, des étapes etc.

    Ce bilan est donc plutôt positif ! Il renforce notre volonté de toujours

    nous améliorer concernant notre empreinte environnementale et l'efficacité de

    notre sensibilisation auprès des participants. Il souligne également la réussite

    de certaines de nos initiatives, comme le compostage, les affiches DD ou les

    porte-eco-cups.

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    Star Trekk' remercie tous ses partenaires qui nous ont permis

    d'organiser ce grand événement et qui surtout ont soutenu notre

    avancée dans une démarche de développement durable !