Carnet Vert 2014 version finale - uploads.strikinglycdn.com · Title: Microsoft Word - Carnet Vert...
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Star Trekk’ Carnet Vert
EDITION 2014
Avant d'imprimer ce Carnet Vert, pensez à l'environnement !
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POURQUOI UN CARNET VERT ?
Ce Carnet Vert a pour objet la présentation de notre démarche
écoresponsable, fil conducteur de tous nos projets menés cette année. Si la
compétition sportive est le pan le plus visible de nos événements, qu’il
s’agisse du trek ou du Planta’Bike, nous souhaitons sans cesse insuffler à
notre activité une dimension écoresponsable. Ce lien étroit du sport et du
développement durable nous permet ainsi de sensibiliser les étudiants aux
problématiques environnementales par le biais de la compétition sportive.
Randonner en haute montagne nous paraît être un moyen efficace pour
mieux prendre conscience de la fragilité de notre environnement, et pour
adopter en retour un comportement plus écoresponsable.
Dans ce Carnet, nous voulons rendre compte du cheminement qui a
été le nôtre tout au long de l’année pour faire vivre l’éco-responsabilité dans
l’association. Cette préoccupation s’est manifestée tant dans le déroulement
du trek, notre événement phare, que dans notre démarche de sensibilisation
amorcée en amont.
Nous souhaitons donc retracer ici les différentes étapes de notre
travail, ce que nous avons mis en œuvre, les difficultés rencontrées et les
perspectives pour les années suivantes.
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TABLE DES MATIERES
Pourquoi un Carnet Vert ? .......................................................................................... 1
Première partie : Mesurer ......................................................................................... 3
Le bilan carbone ...................................................................................................... 3
Comparaisons avec les éditions précédentes ......................................................... 4
Le bilan carbone : chiffres... ................................................................................. 4
… et conclusions .................................................................................................. 5
Deuxième partie : Éviter, Réduire, Compenser ...................................................... 6
Éviter ....................................................................................................................... 6
Réduire .................................................................................................................... 8
Compenser ............................................................................................................ 12
Troisième partie : Sensibiliser ............................................................................... 13
Quatrième partie : Objectifs et perspectives ........................................................ 19
Les points positifs à reproduire l’an prochain ......................................................... 19
Les points d’amélioration pour les prochaines éditions.......................................... 20
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PREMIERE PARTIE : MESURER
LE BILAN CARBONE
Depuis 2012, nous réalisons un bilan carbone à l’aide du logiciel
Toovalu. Toovalu est un logiciel de management durable, qui nous permet de
piloter et d’optimiser nos performances en matière de Bilan GES (Gaz à Effet
de Serre). Il nous faut collecter, puis enregistrer sur le logiciel toutes les
données relatives aux GES émis pendant le trek, à la suite de quoi le logiciel
calcule notre bilan
carbone.
Les précédents
bilans nous permettent
de comparer nos
émissions de C02
actuelles avec celles des éditions antérieures : nous pouvons donc visualiser
l’évolution et la répartition des émissions entre les postes. Nous sommes
ainsi à même de déterminer quels sont les postes les plus performants, ou les
plus polluants, et de réagir en conséquence.
En nous donnant des objectifs concrets et mesurables, ces bilans-
carbone nous incitent fortement à poursuivre et à améliorer notre politique
environnementale.
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COMPARAISONS AVEC LES EDITIONS PRECEDENTES
LE BILAN CARBONE : CHIFFRES...
Cette année, nous avons émis lors du trek 3,66 tonnes équivalent
CO2, ce qui est bien inférieur aux 4,03 tonnes équivalent CO2 émises lors
du même événement l'année dernière.
Postes d'émission Tonnes eq. CO2 Tonnes eq. CO22013 2014
Déplacements 1,565 1,337Intrants 1,609 1,581dont repas 1,483 1,455
Déchets 0,156 0,041dont déchets incinérés 0,144 0,032
Hygiène* 0,7 0,7Total 4,03 3,66
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* : les compteurs cette année n'ont pas pu être relevés, et nous nous sommes donc
appuyés sur les résultats de l'année dernière pour prendre en compte les émissions liées
au chauffage de l'eau des douches.
… ET CONCLUSIONS
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette diminution des émissions
de CO2 pour cette édition du trek 2014. Nos efforts afin de diminuer notre
empreinte carbone sont en effet en constante amélioration, et une étude
précise et fine des différents postes a permis de les faire apparaître.
Concernant les déplacements des participants, nous sommes résolus
à continuer de prendre le train afin de nous rendre sur le lieu du trek. Ce point
ne verra donc pas d'amélioration particulière à l'avenir. Cependant,
concernant les trajets sur place, la plupart étaient effectués en autocar, par
exemple entre la gare et le camping les premier et dernier jours, ou pour
amener les participants au point de départ de la randonnée collective. Nous
avons cependant voulu les limiter au maximum en organisant l'itinéraire de
cette randonnée collective de manière à ce qu'ils puissent ensuite rejoindre le
camping à pied. De plus, une distinction a été faite entre ces divers trajets en
autocar et ceux effectués en minibus durant le troisième jour. Ces minibus
sont moins gourmands en énergie : les 36 km qu'ils ont parcourus ont émis
0,018 tonnes eq. CO2, quand les autocars auraient émis 0,043 tonnes sur la
même distance. Ces minibus ont été nécessaires pour acheminer les
participants vers le lieu de la course d'orientation qui n'était pas accessible
autrement.
Concernant les déchets, nous avons distingué les ordures ménagères,
le verre, le carton, le papier et enfin le compostage, nouveauté de cette année
qui représente un succès.
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Les repas représentent un point difficile à améliorer au fil des années
car les émissions dépendent essentiellement du nombre de participants.
Toutefois nous avons fait la différence dans nos mesures de cette année
entre les repas pendant lesquels de la viande était consommée (au déjeuner
et au dîner) et les autres (petit-déjeuner et goûter). La viande est en effet un
facteur d'émission important.
DEUXIEME PARTIE : ÉVITER, REDUIRE, COMPENSER
ÉVITER
Notre volonté de
réduire l’impact
environnemental de notre
événement se traduit d’abord
dans le choix du mode de
transport. Depuis la création
de notre trek, il y a quatre
ans, le trajet depuis Paris
jusqu’à la ville d’arrivée s’est
toujours effectué en train, et
non en car. Ce parti pris, plus
coûteux et plus contraignant, permet de réduire considérablement nos
émissions de carbone, puisque le train rejette 13g de CO2 au kilomètre,
contre 130g de CO2 au kilomètre pour le car.
Par ailleurs, nous disposons certes d’un camion-frigo et d’un véhicule
utilitaire, tous deux indispensables, mais nous nous efforçons de limiter leurs
déplacements. Lorsque l’opportunité d’un partenariat avec une marque se
présente, nous nous intéressons d’abord à l’impact écologique que celui-ci
peut occasionner. Par exemple, si la récupération des produits proposés
suppose d’effectuer un grand trajet en camion, nous sommes susceptibles de
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décliner ce partenariat. Le cas s’était présenté l’an dernier, lorsque l’offre de
partenariat proposée par la marque Malo nécessitait de se rendre à Brest.
Nous tenons à éviter le gaspillage en général. L'utilisation des éco-cups nous a aidé dans cette démarche (voir ci-dessous), et nous avons également pris l'initiative de donner les aliments qui n'avaient pas été consommés durant le trek à l'épicerie solidaire de Dijon, ville où nous avons rendu le camion-frigo.
Cette année nous avons dû revoir l’itinéraire de l’une de nos
randonnées car la date coïncidait avec la période de reproduction du tétras-
lyre, un oiseau aussi appelé « coq des bouleaux ». Au moment de
communiquer notre programme de randonnées, la préfecture nous a ainsi
informé que le tétras-lyre était une espèce protégée que la présence de cent
randonneurs incommoderait fortement en
période de reproduction ! Pour éviter
d’importuner cet oiseau, nous avons donc
changé d’itinéraire, et nous avons également
communiqué à son sujet dans le roadbook
ainsi que dans les discours avant les
randonnées.
LE TETRAS-LYRE
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Cet exemple frappant nous a aussi donné l’occasion d’insister sur la
nécessité d’emprunter les sentiers balisés. De fait, le tétras-lyre a
beaucoup marqué les participants, qui ont retenu le nom de cette espèce et
n’ont pas manqué d’y faire référence dans les « vidéos DD ».
REDUIRE
Nous avons aussi adopté une démarche de réduction de notre impact
sur l’environnement à travers plusieurs mesures.
Ainsi, nous avons donné à chaque participant une éco-cup, et un
porte éco-cup. Le prix de l’éco-cup (2€) était compris dans les tarifs
d’inscription, afin de constituer une sorte d’éco-participation. Ce gobelet
réutilisable a déjà fait ses preuves dans nombre d’événements puisqu’il a déjà
été adopté par les festivals de musique (Rock en Seine, Solidays, etc.) et par
la Coupe du Monde de Football. Aussi économique qu’écologique, l’éco-cup a
permis d’économiser 400 tonnes de gobelets jetables en 2012.
Si nous avions déjà mis en place l’éco-cup l’an dernier, le concept a
remporté un plus grand succès cette année. Lors des goûters et des soirées,
les participants devaient l’avoir avec eux pour remplir leurs verres : cela nous
a permis d’éviter un gaspillage de boissons à moitié entamées, oubliées au
coin d’une table. Nous avons aussi voulu rendre l’objet ludique et attractif :
chaque participant pouvait ainsi le personnaliser avec des marqueurs. De
plus, le porte éco-cup, nouveauté de l’édition 2014, est apparu très pratique
au quotidien et a permis de limiter les pertes d’éco-cups.
S’il existe quelques points que nous pouvons encore améliorer sur le
sujet – les participants ne se servaient pas toujours du porte-éco-cup et
perdaient facilement leur éco-cup –, nous avons pu constater avec
satisfaction que l’ensemble des participants jouait le jeu.
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Nous avons également beaucoup insisté sur le tri des déchets au
cours du trek. Ordures ménagères, déchets pour le compost, déchets
recyclables et verres étaient systématiquement séparés et triés. Des
poubelles de chaque type étaient réparties dans la salle des fêtes le soir,
durant les goûters au camping, aux ravitaillements pendant les randonnées,
et elles étaient surmontées de panneaux sur lesquels figuraient les règles de
tri.
Nous avons aussi choisi d’investir dans des couverts compostables,
évitant ainsi le gaspillage ou l’utilisation de grandes quantités d’eau pour faire
la vaisselle.
Nous avons
également
disséminé des
petites affiches
humoristiques et
informatives dans la
salle des fêtes et
dans les douches.
Pour rendre
le recyclage un peu
plus attrayant, nous avons aussi organisé un grand jeu DD, intitulé la « Star
Thèque ». Inspiré du jeu de la thèque, lui-même inspiré du baseball
américain, la Star Thèque se joue en équipe et fait appel à l’adresse, à la
vitesse autant qu’à la connaissance des règles de tri. Le lanceur, après qu’il
ait frappé la balle le plus loin possible au moyen d’une raquette de tennis, doit
s’élancer vers les différentes poubelles et trier les déchets qui s’y trouvent : il
doit faire vite, car pendant ce temps-là, l’équipe adverse ramène sa balle à la
base principale. Si le joueur trie correctement et court vite, il marquera plus de
points.
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Nous avons aussi mis en place des mini jeux DD
durant la course d’orientation : Questions pour un
Champion DD, la Chasse au Tri-sor, ou encore le Basket-
tri. L’ambition était toujours la même : sensibiliser et
informer les participants de façon ludique et
conviviale.
Notre volonté de diminuer notre impact passe
aussi par le démarchage d’entreprises qui présentent une
politique de développement durable. Nous avons ainsi
pu compter parmi nos partenaires Yves Rocher et NewTree, qui tous deux
nous ont généreusement donné des produits. La chaîne de boutiques
Biocoop, qui promeut les produits bio et le commerce équitable, nous a aussi
offert un sac de lots pour une équipe gagnante. FAGUO, marque de
chaussures française et responsable (une paire achetée, un arbre planté)
nous a également offert des produits qui sont allés à une autre équipe
gagnante.
Si nous souhaitons valoriser nos partenariats avec des entreprises
écoresponsables, nous avons aussi voulu appuyer notre ancrage local en
démarchant des entreprises situées dans les Bauges ou dans les environs
d’Annecy. A l’occasion de ces partenariats, nous avons pu échanger avec les
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producteurs et les commerçants et mettre en avant leurs produits auprès des
participants. Une dégustation de liqueurs locales a ainsi été organisée le
deuxième soir, et le troisième dîner, constitué de charcuteries et de fromages
locaux, a été préparé par un traiteur du Châtelard. Certains de nos lots
contenaient aussi les tisanes du Sanglier Philosophe, un producteur de
Savoie qui collecte et cultive des plantes de la région. Notre partenariat avec
Savoie Yaourt s’inscrit lui aussi dans cette démarche locale.
Ces partenariats avec des entreprises locales présentent à nos yeux
un double intérêt : ces exploitations de taille réduite sont le plus souvent
écoresponsables, et leur proximité réduit nécessairement les émissions de
carbone dues au transport.
Nous avons aussi pu compter cette année sur l’aide très active du
maire du Châtelard qui a mis à notre disposition des sacs poubelle rigides
pour faciliter le transport des déchets. Il nous a aussi donné des grandes
affiches plastifiées récapitulant les informations relatives au tri sélectif et les
consignes régionales.
Il convient enfin d’évoquer notre marraine, Chantal Jouanno, qui fut
ministre des sports en 2010 et secrétaire d’État chargée à l’écologie en 2009.
Chantal Jouanno, Edouard Husson (ancien directeur de
ESCP Europe) et quelques-uns de nos Star Trekkeurs
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Nous l’avons rencontrée à l’occasion d’une conférence, organisée au
début de l’année à l’ESCP par son Think Tank, Ecolo Ethik, qui promeut
l’innovation écologique. De cette première prise de contact a dérivé le
parrainage. Cette ancienne karatéka de haut niveau nous a ainsi apporté son
précieux soutien, et nous a donné de nombreux conseils. Elle incarne
parfaitement les valeurs qui sont les nôtres : le dépassement de soi, et le
respect de l’environnement.
COMPENSER
Cette année, Star Trekk’ a entamé
un partenariat avec l’association Pur
Projet, grâce auquel nous avons pu
compenser les émissions carbone de
l’édition 2013 du trek. La compensation
des émissions a eu lieu grâce à l’organisation d’une plantation d’arbres au
mois d’octobre. Ce partenariat s’inscrit dans la politique environnementale de
Star Trekk’, et reflète notre ambition : à terme, compenser intégralement les
émissions carbone du trek.
Si nous avions déjà organisé des plantations pour les éditions
précédentes, nous avons voulu innover cette année, en lançant le concept du
Planta’Bike. Le principe est simple : nous invitons les étudiants à venir
pédaler avec nous pour se rendre chez l’agriculteur chez qui nous réalisons la
plantation. Avec 40km de vélo dans les jambes et 40 arbres plantés, ce
samedi à la campagne nous a permis de compenser notre trek et de bien
nous dépenser !
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Cette expérience fut très positive car nous avons pu rencontrer des
membres de l’association Pur Projet et échanger avec eux tout en découvrant
le savoir-faire nécessaire à la plantation d’un arbre. De plus, nous avons pu
rassembler des étudiants de notre école autour de ce projet, et les retours ont
tous été encourageants !
TROISIEME PARTIE : SENSIBILISER
Notre engagement pour le développement durable ne se résume pas
seulement à notre démarche écoresponsable développée pendant le trek, il
consiste aussi à impliquer les étudiants dans notre démarche.
Cet objectif représente un véritable challenge chaque année puisque
nous nous adressons à des étudiants au budget parfois restreint et donc
moins enclin à privilégier des produits respectueux de l’environnement dont le
coût est parfois plus élevé. Cette image contraignante du DD se retrouve
dans les pratiques quotidiennes des étudiants (gaspillage, consommation de
produits cultivés dans des pays lointains et à l’aide de produits chimiques,
absence de tri des déchets, etc.). De plus, c’est en adoptant dès aujourd’hui
ces pratiques que ces futurs entrepreneurs ou acteurs de grandes entreprises
pourront aider à bâtir un système économique pérenne et plus
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écoresponsable. Nous sommes désireux de leur prouver que l’éco-
responsabilité n’est pas incompatible avec l'économie : les deux contiennent
en effet la même racine « éco » signifiant « la gestion des ressources ».
Concilier ces deux aspects nous parait être un enjeu majeur pour les sociétés
à venir.
Nous nous efforçons ainsi de rendre cet événement accessible au
plus grand nombre, et ce grâce à un démarchage financier et produit
important effectué en amont.
Tout au long du trek, nous nous sommes efforcés de sensibiliser les
participants à nos valeurs, qui sont celles du dépassement de soi et du
développement durable. Notre objectif est de les pousser à vivre ce défi
sportif tout en intégrant certains gestes faciles, peu coûteux et respectueux de
la nature.
Certains participants maîtrisaient bien les règles de tri – c’est d’ailleurs
une amélioration notable depuis la première édition du trek : le
développement durable touche un public de plus en plus large – mais il était
bon de rappeler certaines consignes pour les autres. Lors de notre discours
introductif, nous avons pu récapituler les gestes essentiels du randonneur
responsable : le respect des tracés des sentiers, de la faune et de la flore.
Nous avons aussi inséré dans le Roadbook, distribué dans le train, une
partie consacrée au développement durable. Le but était d’informer les
participants sur les différentes questions auxquelles ils allaient être confrontés
pendant le trek (tri, émissions carbone, respect de la nature, etc.)
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Voici un aperçu du contenu du Roadbook (imprimé en papier
recyclable).
It’s gonna be legen… wait for it… DDary !
Cette année, plutôt que de jeter plus de 600 assiettes et 1800 couverts en
plastique (trop fins pour être recyclés) tu mangeras avec des assiettes et des
couverts compostables !
� Dans la poubelle des ordures ménagères (les sacs poubelles noirs
durant ton éco-raid)
Les films et sacs plastiques, rasoirs jetables, boîtes d’œufs et pots de yaourt,
pots de crème fraîche en plastique, CDs, DVDs, tubes de dentifrice, serviettes
en papier, sopalin, ampoule.
On oublie souvent ces éléments : les morceaux de verre, papiers et cartons
souillés, gobelets en plastique, papiers cadeau, bouchons de liège.
ASTUCE n°1 : Je peux laisser les bouchons sur les bouteilles, c’est plus
pratique et plus propre dans le bac
ASTUCE n°2 : Inutile de laver les emballages, il suffit de bien les vider
ASTUCE n°3 : Laisser les emballages en vrac et ne pas les imbriquer entre
eux, ils seront plus facilement séparés et plus facilement recyclés.
ASTUCE n°4 : Pour ce qui est du plastique, contente toi des bouteilles et
cartons. Les petits sachets type barre céréale sont trop fins pour être
recyclés.
ASTUCE n°5 : Pense à jeter les capsules de bière dans les sacs plastiques
transparents : elles sont recyclables !
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Le DD, c’est stylé !
Je suis DD, je prends soin de l’environnement et de mes sous
Mon dentifrice, grâce à ses micro-granules et à son zinc, m’assure
hygiène, blancheur et haleine fraîche toute la journée. Mais il peut aussi
remplacer un grand nombre de produits souvent nocifs. Par exemple, il peut :
� réparer un CD rayé
� faire briller tes bijoux en argent
� enlever les taches d’encre et de rouges à lèvre
� blanchir tes ongles
La banane, ton meilleur allié !
En plus d’être bon pour la santé, les vitamines, le potassium et autres
composants de la banane t’aident à te remettre des lendemains de cuite, à
lutter contre l’envie de fumer, à garder la pêche et à te maintenir concentré en
période de stress (ah si on l’avait su pour la SSH ça !)
De plus la peau de banane apaise les démangeaisons et piqûres de
moustique.
STOP au gâchis
Chaque année, 1/3 des aliments produits sur la planète sont gâchés, soit 1,3
milliard de tonnes de nourriture qui pourraient nourrir deux fois la population
mondiale ! Et pourtant 1 personne sur 6 dans le monde souffre de
malnutrition.
A ton échelle tu peux : préférer regarder la date limite de consommation
(DLC) à la date limite d’utilisation optimale (DLUO), faire frigo commun avec
tes voisins/colocs, participer et donner à des associations qui récupèrent ces
fruits et légumes encore bons mais jetés (Discosoupe, la Tente des Glaneurs,
…).
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VRAI ou FAUX ?
La couleur de mon sol a-t-elle un impact sur l’environnement ?
VRAI ! Il vaut mieux préférer des peintures et des revêtements clairs, qui
réfléchissent plus facilement la lumière (dans la même logique, les miroirs,
c’est cool aussi).
Pour 1kg de bœuf d’élevage, il a fallu 5 000 litres d’eau.
FAUX ! Il a fallu 10 000 litres d’eau et 15kg de céréales.
En une génération, la consommation d'eau potable a été multipliée par
7.
VRAI ! Sachant que 0,25% de l'eau de la planète est potable (le reste des
eaux étant salé, pollué, glacé ou inaccessible) selon certaines études, les
générations futures auront un réel problème d'eau potable.
Un jour ce seront les arbres et non pas les lampadaires qui éclaireront
nos rues.
Certainement VRAI ! A San Francisco, des scientifiques cherchent un moyen
d’intégrer dans les arbres des circuits génétiques issus de lucioles permettant
ainsi de nous éclairer lorsqu’il fait sombre. Néanmoins ce ne sont que des
essais et nous ne connaissons pas encore les risques que cela pourrait
générer.
La gravité peut-elle être transformée en énergie ?
Vrai ! Après le film Gravity, des Londoniens ont lancé la GravityLight, une
lampe capable de produire de la lumière à l’aide la gravité, qu’ils vendent pour
la modique somme de 5€ aux pays du tiers monde. Cette lampe remplace
ainsi les lampes à essence, responsables de l’intoxication de 800 millions de
femmes et enfants (inhalant l’équivalent de près de 2 paquets de cigarettes
par jour).
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L’EPREUVE DE LA VIDEO DD
Afin de concrétiser et de valoriser la dimension écoresponsable de
notre événement, nous avons inséré plusieurs épreuves DD. Parmi celles-ci
se trouve le défi vidéo.
Ce défi, qui veut récompenser l’équipe la plus créative, consistait cette
année à réfléchir au thème suivant : « Vis ma vie DD ».
Cette épreuve a été un véritable succès, dans la mesure où toutes les
équipes ont joué le jeu. Les vidéos furent de tonalités très différentes, mais
bien souvent drôles et construites. Les participants ont ainsi réussi à aller au-
delà de l’image « bien-pensante » du DD, pour nous proposer des vidéos
décalées, porteuses d’un regard renouvelé sur l’éco-responsabilité.
Voici la retranscription partielle de la Vidéo Coup de Cœur : les lauréats
(l’équipe du Yachting Club de l’ESCP) ont composé une chanson sur l’air de
« Bonne humeur », du groupe La chanson du dimanche.
« On t’a connu t’étais peinard
On t’a connu t’étais skloubard
On t’a connu t’étais serveur
On t’a connu coiffeur
Et puis t’as vu Eva Joly et t’as kiffé José Bové
Et sous ta douche maintenant tu pisses
Et tes couverts sont en bois
Et des poubelles t’en as trois
Car la planète maintenant tu trouves ça chouette !
Et nous on est là pour dire que :
(Refrain)
T’as pas perdu ton éco-cup
T’as pas perdu ton éco cup-cup-cup (ter)
Et maintenant tu le portes au cou !
[…]
A la scep ! Recyclage !
Entretien ! Compostage ! »
L’équipe vainqueur de la « vidéo DD »
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QUATRIEME PARTIE : OBJECTIFS ET PERSPECTIVES
La démarche écoresponsable de notre association est un processus
en constante amélioration. Elle est amenée à se développer d’années en
années, et à s’enrichir de l’expérience des éditions précédentes. Nous
pouvons toutefois retenir quelques points d’amélioration.
LES POINTS POSITIFS A REPRODUIRE L’AN PROCHAIN
o La réalisation d’un nouveau bilan-carbone, pour pouvoir établir des
comparaisons avec cette année et les suivantes… !
o Le maintien du train comme mode de transport principal.
o La poursuite du partenariat avec Pur Projet, qui s’est concrétisé cette
année par un don et par une plantation d’arbres visant à compenser
l’empreinte carbone émise pendant le trek.
o Renouveler l’utilisation des éco-cups et des porte-éco-cups pendant le
trek.
o Continuer à sensibiliser les étudiants durant le trek par le biais de jeux et
de défis sportifs sur le thème du développement durable.
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LES POINTS D’AMELIORATION POUR LES PROCHAINES EDITIONS
o Tâcher de rendre le bilan-carbone encore plus détaillé et précis, pour être
au plus près de la réalité.
o Insérer encore davantage le Développement Durable dans la vie
quotidienne, en investissant par exemple dans des installations comme
des douches solaires ou des toilettes sèches.
o Améliorer notre événement Planta’Bike afin d'attirer davantage
d’étudiants. Cette amélioration pourrait passer par une publicité plus
importante en amont et plus large (ouverte à d’autres écoles, aux
étrangers du campus de Paris etc.). Nous pourrions aussi intégrer
l’événement dans la compétition générale du trek (dans la partie DD)
puisqu’il sert à compenser notre émission carbone pendant le trek. Enfin,
nous pourrions rendre l’événement un peu plus ludique, en ajoutant des
défis, un univers, des étapes etc.
Ce bilan est donc plutôt positif ! Il renforce notre volonté de toujours
nous améliorer concernant notre empreinte environnementale et l'efficacité de
notre sensibilisation auprès des participants. Il souligne également la réussite
de certaines de nos initiatives, comme le compostage, les affiches DD ou les
porte-eco-cups.
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Star Trekk' remercie tous ses partenaires qui nous ont permis
d'organiser ce grand événement et qui surtout ont soutenu notre
avancée dans une démarche de développement durable !