Cahier de chant des Jeunes Socialistes

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CAHIER DE CHANTS MILITANTS La jeune garde 2 Bella Ciao 2 Bandiera Rosa 2 L’internationale / Die Internationale 3 La Marseillaise 4 Le temps des cerises 4 Le chant des partisans 5 Le drapeau rouge 5 Die Moorsoldaten / Le chant du marais 6 La Varsovienne / A las Barricadas / To the barricades 7 El pueblo unido / Le peuple uni 8 Le chiffon rouge 9 Le déserteur 9 La semaine sanglante 10 La cucaracha 10 Elle n’est pas morte 11 Les canuts 11 La dynamite 12 Gloire au 17e 12 La marseillaise anticléricale 13 Quand un soldat 14 Le chant du départ 14 Les nouveux partisans 15 Solidarity forever / Solidarité mes frères et mes soeurs 16 Stérilet mal placé 17 Les partisans 17 The Partisan 17 Victor Jara 18 Aux armes 19 Hexagone 20 Le combat ordinaire 21 Il est temps 22 Changer la vie 23

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Cahier de chants

CAHIER DE CHANTS MILITANTS

La jeune garde 2

Bella Ciao 2

Bandiera Rosa 2

L’internationale / Die Internationale 3

La Marseillaise 4

Le temps des cerises 4

Le chant des partisans 5

Le drapeau rouge 5

Die Moorsoldaten /

Le chant du marais 6

La Varsovienne / A las Barricadas /

To the barricades 7

El pueblo unido / Le peuple uni 8

Le chiffon rouge 9

Le déserteur 9

La semaine sanglante 10

La cucaracha 10

Elle n’est pas morte 11

Les canuts 11

La dynamite 12

Gloire au 17e 12

La marseillaise anticléricale 13

Quand un soldat 14

Le chant du départ 14

Les nouveux partisans 15

Solidarity forever /

Solidarité mes frères et mes soeurs 16

Stérilet mal placé 17

Les partisans 17

The Partisan 17

Victor Jara 18

Aux armes 19

Hexagone 20

Le combat ordinaire 21

Il est temps 22

Changer la vie 23

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La jeune garde (Français)

Nous sommes la jeune GardeNous sommes les gars de l’avenirÉlevés dans la souf franceOui nous saurons vaincre ou mourirNous travaillons pour la bonne causePour délivrer le genre humainTant pis si notre sang arroseLes pavés sur notre chemin !

RefrainPrenez garde, prenez gardeVous les sabreurs les bourgeois les gavésV’la la jeun’ Garde, v’la la jeune GardeQui descend sur le pavéC’est la lutte finale qui commenceC’est la revanche de tous les meur t-de-faimC’est la révolution qui s’avanceEt qui sera victorieuse demainPrenez garde, prenez gardeV’la la jeun’ Garde

Enfants de la misère,Nous sommes de force des révoltésNous vengerons nos pèresQue des brigands ont exploités.Nous ne voulons plus de famine,A qui travaille il faut du pain.Demain nous prendrons les usines,Nous sommes des hommes et non deschiens.

Nous n’voulons plus de guerreCar nous aimons l’humanité.Tous les hommes sont nos frères,Nous clamons la fraternité.La République universelle.Empereurs et rois, tous au tombeau.Tant pis si la lutte est cruelle.Après la pluie, le temps est beau.

Bella Ciao (Italien)

Questa mattina mi sono svegliata O bellaciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciaoQuesta mattina mi son svegliata Eo ho trovatol’invasor

O par tigiano por ta mi via O bella ciao, obella ciao, o bella ciao ciao ciaoO par tigiano por ta mi via Che mi sento dimorir

E se io muoio da par tigiano O bella ciao, obella ciao, o bella ciao ciao ciaoE se io muoio da par tigiano Tu mi devi seppellir

Mi seppellirai lassu in montagna O bellaciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciaoMi seppellirai lassu in montagna Sotto l’ombradi un bel fior

Cosi le genti che passeranno O bella ciao, obella ciao, o bella ciao ciao ciaoCosi le genti che passeranno Mi diranno chebel fior

E questo é il fiore del par tigiano O bella ciao,o bella ciao, o bella ciao ciao ciaoE questo é il fiore del par tigiano Mor to perla liber tà.

Bandiera Rosa (Français / Italien)

Avanti o popolo. alla riscossaBandiera rossa Bandiera rossaAvanti o popolo, alla riscossaBandiera rossa trionfera.Bandiera rossa deve trionfaEvviva il communismo e la libertà.

Dans les usines et sous la terreSont ceux qui peinent et qui espèrent.

Allons, c’est l’heure, à la rescousse.Notre bannière triomphera.Bannière rouge. tu triompherasEt le socialisme nous libérera.

Non più nemici. non più frontiere,Son i confini rosse bandiera.O proletari, alla riscossaBandiera rossa trionferaBandiera rossa deve trionfaEvviva il communismo e la libertà.

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L’internationale (Français)

Debout les damnés de la terreDebout les forçats de la faimLa raison tonne en son cratèreC’est l’éruption de la finDu passé, faisons table raseFoule esclave debout deboutLe monde va changer de baseNous ne sommes rien soyons tout

C’est la lutte finale Groupons-nous et demainL’internationale Sera le genre humain

Il n’est pas de sauveurs suprêmesNi Dieu ni César ni tribunProducteurs sauvons-nous nous-mêmes!Décrétons le salut communPour que le voleur rende gorgePour tirer l’esprit du cachotSoufflons nous-mêmes notre forgeBattons le fer quand il est chaud

C’est la lutte finale Groupons-nous et demainL’internationale Sera le genre humain

L’État comprime et la loi triche,L’impôt saigne le malheureux ;Nul devoir ne s’impose au riche,Le droit du pauvre est un mot creux.C’est assez languir en tutelle,L’égalité veut d’autres lois :« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

C’est la lutte finale Groupons-nous et demainL’internationale Sera le genre humain

Ouvriers paysans, nous sommesLe grand Parti des travailleursLa terre n’appartient qu’aux hommesL’oisif ira loger ailleursCombien de nos chairs se repaissentMais si les corbeaux les vautoursUn de ces matins disparaissentLe soleil brillera toujours

C’est la lutte finale Groupons-nous et demainL’internationale Sera le genre humain

Die Internationale (Allemand)

Wacht auf, Verdammte dieser Erde,die stets man noch zum Hungern zwingt!Das Recht wie Glut im Kraterherdenun mit Macht zum Durchbruch dringt.Reinen Tisch macht mit dem Bedränger!Heer der Sklaven, wache auf!Ein Nichts zu sein, tragt es nicht längerAlles zu werden, strömt zuhauf!

Völker, hört die Signale! Auf zum letzten Gefecht!Die Internationale erkämpft das Menschenrecht.

Es rettet uns kein höh’res Wesen,kein Gott, kein Kaiser noch TribunUns aus dem Elend zu erlösenkönnen wir nur selber tun!Leeres Wort: des Armen Rechte,Leeres Wort: des Reichen Pflicht!Unmündig nennt man uns und Knechte,duldet die Schmach nun länger nicht!

Völker, hört die Signale! Auf zum letzten Gefecht!Die Internationale erkämpft das Menschenrecht.

In Stadt und Land, ihr Arbeitsleute,wir sind die stärkste der Partei’nDie Müßiggänger schiebt beiseite!Diese Welt muss unser sein;Unser Blut sei nicht mehr der Raben,Nicht der mächt’gen Geier Fraß!Erst wenn wir sie vertrieben habendann scheint die Sonn’ ohn’ Unterlass!

Völker, hört die Signale! Auf zum letzten Gefecht!Die Internationale erkämpft das Menschenrecht.

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La Marseillaise (Français)

Allons enfants de la Patrie,Le jour de gloire est arrivé !Contre nous de la tyrannie,L’étendard sanglant est levé, (bis)Entendez-vous dans les campagnesMugir ces féroces soldats ?Ils viennent jusque dans vos brasEgorger vos fils et vos compagnes !

Refrain :Aux armes, citoyens,Formez vos bataillons,Marchons, marchons !Qu’un sang impurAbreuve nos sillons !

Que veut cette horde d’esclaves,De traîtres, de rois conjurés ?Pour qui ces ignobles entraves,Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)Français, pour nous, ah ! quel outrageQuels transports il doit exciter !C’est nous qu’on ose méditerDe rendre à l’antique esclavage !

Quoi ! des cohortes étrangèresFeraient la loi dans nos foyers !Quoi ! ces phalanges mercenairesTerrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)Grand Dieu ! par des mains enchaînéesNos fronts sous le joug se ploieraientDe vils despotes deviendraientLes maîtres de nos destinées !

Tremblez, tyrans et vous perfidesL’opprobre de tous les partis,Tremblez ! vos projets parricidesVont enfin recevoir leurs prix ! (bis)Tout est soldat pour vous combattre,S’ils tombent, nos jeunes héros,La terre en produit de nouveaux,Contre vous tout prêts à se battre !

Français, en guerriers magnanimes,Portez ou retenez vos coups !Epargnez ces tristes victimes,A regret s’armant contre nous. (bis)Mais ces despotes sanguinaires,Mais ces complices de Bouillé,Tous ces tigres qui, sans pitié,Déchirent le sein de leur mère !

Amour sacré de la Patrie,Conduis, soutiens nos bras vengeursLiberté, Liberté chérie,Combats avec tes défenseurs ! (bis)Sous nos drapeaux que la victoireAccoure à tes mâles accents,Que tes ennemis expirantsVoient ton triomphe et notre gloire !

Nous entrerons dans la carrièreQuand nos aînés n’y seront plus,Nous y trouverons leur poussièreEt la trace de leurs vertus (bis)Bien moins jaloux de leur survivreQue de partager leur cercueil,Nous aurons le sublime orgueilDe les venger ou de les suivre

Le temps des cerises (Français)

Quand nous en serons au temps des cerises Et gai rossignol et merle moqueur Seront tous en fête Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au cœur. Quand nous en serons au temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur.

Mais il est bien court le temps des cerises Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant Des pendants d’oreilles Cerises d’amour aux robes pareilles Tombant sous la feuille en gouttes de sang. Mais il est bien court le temps des cerises Pendants de corail qu’on cueille en rêvant.

Quand vous en serez au temps des cerises Si vous avez peur des chagrins d’amour Evitez les belles Moi qui ne crains pas les peines cruelles Je ne vivrai pas sans souffrir un jour. Quand vous en serez au temps des cerises Vous aurez aussi des chagrins d’amour.

J’aimerai toujours le temps des cerises C’est de ce temps là que je garde au cœur Une plaie ouverte Et dame Fortune en m’étant offerte Ne saura jamais calmer ma douleur. J’aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au cœur.

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Le chant des partisans (Français)

Ami entends-tuLe vol noir des corbeauxSur nos plaines.Ami entends-tuLes cris sourds du paysQu’on enchaîne ...Ohé partisans, ouvriers et paysansC’est l’alarme !Ce soir l’ennemiConnaîtra le prix du sangEt des larmes ...Montez de la mine,Descendez des collines,Camarades.Sor tez de la pailleLes fusils, la mitraille,Les grenades.Ohé ! les tueursA la balle et au couteauTuez vite !Ohé ! saboteurs, attention à ton fardeau ...Dynamite ...C’est nous qui brisonsLes barreaux des prisonsPour nos frères.

La haine à nos troussesEt la faim qui nous pousse,La misère.Il y a des paysOù les gens au creux des litsFont des rêves.Ici, nous vois-tuNous on marche et nous on tueNous on crève ...Ici, chacun saitCe qu’il veut, ce qu’il faitQuand il passeAmi, si tu tombes,Un ami sor t de l’ombreA ta place.Demain du sang noirSéchera au grand soleilSur les routes.Chantez compagnons,Dans la nuit, la liber téNous écoute ...Ami, entends-tuLes cris sourds du pays qu’onEnchaîne !Ami, entends-tuLe vol noir des corbeaux sur nos plaines ...

Le drapeau rouge (Français)

Les révoltés du Moyen-Âge L’ont arboré sur maints beffrois. Emblème éclatant du courage, Toujours il fit pâlir les rois. RefrainLe voilà !, Le voilà ! Regardez ! Il flotte et fièrement il bouge, Ses longs plis au combat préparés, Osez, osez le défier ! Notre superbe drapeau rouge ! Rouge du sang de l’ouvrier ! (bis) Il apparut dans le désordreParmi les cadavres épars,Contre nous, le parti de l’OrdreLe brandissait au Champ de Mars

Puis planté sur les barricades, Par le peuple de février Il devint pour les camarades, Le drapeau du peuple ouvrier.

Quand la deuxième République Condamna ses fils à la faim, Il fut de la lutte tragique, Le drapeau rouge de juin !

Sous la Commune il flotte encore À la tête des bataillons Et chaque barricade arbore Ses longs plis taillés en haillons !

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Die Moorsoldaten (Allemand)

Wohin auch das Auge blicket,Moor und Heide nur ringsum,Vogelsang uns icht erquicket,Eichen stehen Kahl und krumm.

Wir sind die MoorsoldatenUnd ziehen mit dem spaten ins Moor

Hier in dieser öden HeideIst das Lager aufgebaut.Wo wir ferne jeder FreudeHinter Stacheldraht verstaut.

Wir sind die MoorsoldatenUnd ziehen mit dem spaten ins MoorWir sind die MoorsoldatenUnd ziehen mit dem spaten ins Moor

Morgens ziehen die KolonnenIn das Moor zur Arbeit hin.Graben bei dem Brand der Sonnen,Doch zur Heimat steht der Sinn.

Wir sind die MoorsoldatenUnd ziehen mit dem spaten ins MoorWir sind die MoorsoldatenUnd ziehen mit dem spaten ins Moor

Auf und nieder gehn die Posten,Keiner, keiner kann hindurch.Flucht wird nur das Leben kosten !Vierfach ist umzäunt die Burg.

Wir sind die MoorsoldatenUnd ziehen mit dem spaten ins MoorWir sind die MoorsoldatenUnd ziehen mit dem spaten ins Moor

Doch für uns gibt es kein Klagen,Ewig kann’s nicht Winter sein.Einmal werden froh wir sagen :Heimat, du bist wieder mein !Dann ziehn die MoorsoldatenNicht mehr mit dem Spaten ins Moor

Le chant du marais (Français)

Loin vers l’infini s’étendent Des grands près marécageux. Pas un seul oiseau ne chante Sur les arbres secs et creux.

O, terre de détresse Où nous devons sans cesse Piocher.

Dans le camp morne et sauvageEntouré de murs de ferIl nous semble vivre en cageAu millieu d’un grand désert

Bruit des pas et bruit des armes, Sentinelles jour et nuit, Et du sang, des cris, des larmes, La mort pour celui qui fuit.

Mais un jour dans notre vie, Le printemps refleurira Libre enfin, ô ma patrie, Je dirai tu es à moi.

O, terre d’allégresse Où nous pourrons sans cesse Aimer.

Des hommes il en faut toujoursCar la guerre car la guerreSe fout des serments d’amourElle n’aime que l’son du tambour

Quand un soldat s’en va-t-en guerre il aDes tas d’chansons et des fleurs sous ses pasQuand un soldat revient de guerre il aSimplement eu d’la veine et puis voilà

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La Varsovienne (Français)

En rangs serrés l’ennemi nous attaqueAutour de notre drapeau groupons-nous.Que nous importe la mort menaçantePour notre cause soyons prêts à souffrir

Mais le genre humain courbé sous la honteNe doit avoir qu’un seul étendard,Un seul mot d’ordre Travail et Justice,Fraternité de tous les ouvriers.

O frères, aux armes, pour notre lutte,Pour la victoire de tous les travailleurs.O frères, aux armes, pour notre lutte,Pour la victoire de tous les travailleurs.

Les profiteurs vautrés dans la richessePrivent de pain l’ouvrier af famé.Ceux qui sont morts pour nos grandes idéesN’ont pas en vain combattu et péri.

Contre les richards et les ploutocrates.Contre les rois, contre les trônes pourris,Nous lancerons la vengeance puissanteEt nous serons à tout jamais victorieux.

O frères, aux armes, pour notre lutte,Pour la victoire de tous les travailleurs.O frères, aux armes, pour notre lutte,Pour la victoire de tous les travailleurs.

A las Barricadas (Espagnol)

Negras tormentas agitan los aires nubes oscuras nos impiden ver. Aunque nos espere el dolor y la muerte contra el enemigo nos llama el deber.

El bien mas preciado es la libertad hay que defenderla con fe y con valor.

Alza la bandera revolucionaria que llevara al pueblo a la emancipacion En pie obrero a la batalla hay que derrocar a la reaccion

A las Barricadas! A las Barricadas! por el triunfo de la Confederacion.

To the Barricades (Anglais)

Black storms shake the sky Black clouds blind us Although death and pain await us Against the enemy we must go

The most precious good is freedom And we have to defend it With courage and faith

Raise the revolutionary flag Moving us forward with unstoppable triumph Working people march onwards to the battle We have to smash the reaction

To the Barricades To the Barricades For the triumph of the Confederation

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El pueblo unido (Espagnol)

El pueblo unido jamás será vencido,¡el pueblo unido jamás será vencido!De pie, cantar, que vamos a triunfar.Avanzan ya banderas de unidad,y tú vendrás marchando junto a míy así verás tu canto y tu bandera florecer.La luz de un rojo amaneceranuncia ya la vida que vendrá.De pie, luchar,el pueblo va a triunfar.Será mejor la vida que vendráa conquistar nuestra felicidad,y en un clamor mil voces de combatese alzarán, dirán,canción de libertad,con decisión la patria vencerá.Y ahora el pueblo que se alza en la luchacon voz de gigante gritando: ¡Adelante!El pueblo unido jamás será vencido,¡el pueblo unido jamás será vencido!La patria está forjando la unidad.De norte a sur se movilizará,desde el Salar ardiente y mineralal Bosque Austral,unidos en la lucha y el trabajo iránla patria cubrirán.Su paso ya anuncia el porvenir.De pie, cantar, el pueblo va a triunfarmillones ya imponen la verdad.De acero son ardiente batallón.Sus manos van llevando la justiciay la razón, mujer,con fuego y con valor,ya estás aquí junto al trabajador.Y ahora el pueblo que se alza en la luchacon voz de gigante gritando: ¡Adelante!El pueblo unido jamás será vencido,¡El pueblo unido jamás será vencido!

Le peuple uni (Français)

Le peuple uni ne sera jamais vaincu,Le peuple uni ne sera jamais vaincu !Debout, chantons, que nous allons triompher.Ils avancent déjà, les drapeaux d’unité,Et tu viendras, marchant à mes côtés,Et ainsi tu verras fleurir ton chant et ton drapeau.La lumière rouge d’un lever de soleil,Annonce déjà la vie qui viendra.Debout, combattons,«Le peuple triomphera.La vie qui viendra sera meilleureConquérir notre bonheur,Et en une clameur, mille voix de combatSe soulèveront, ils diront,Chanson de liberté,Décidée, la patrie vaincra.Et maintenant, le peuple qui se soulève dans la lutteAvec des voix de géants criants : En avant !Le peuple uni ne sera jamais vaincu,Le peuple uni ne sera jamais vaincu !La patrie forge l’unité.De nord au sud, elle se mobilisera,Du Salar ardent et minéralA la forêt australe,Unis dans la lutte et dans le travail, ils irontIls protègeront la patrie.Son pas annonce déjà l’avenir.Debout, luttons, que nous allons triompherDes millions déjà imposent la vérité.Ils sont d’acier, ardent bataillon.Leurs bras vont porter la justiceEt la raison, femme,Avec feu et valeur,Déjà tu es ici, avec le travailleur.Et maintenant, le peuple qui se soulève dans la lutteAvec des voix de géants criants : En avant !Le peuple uni ne sera jamais vaincu,Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

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Le chiffon rouge (Français)

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rougeUne fleur couleur de sangSi tu veux vraiment que ça change et que ça bougeLève-toi car il est temps

Allons droit devant vers la lumièreEn levant le poing et en serrant les dentsNous réveillerons la terre entièreEt demain, nos matins chanteront

Compagnon de colère, compagnon de combatToi que l’on faisait taire, toi qui ne comptais pasTu vas pouvoir enfin le porterLe chiffon rouge de la libertéCar le monde sera ce que tu le ferasPlein d’amour de justice et de joie

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rougeUne fleur couleur de sangSi tu veux vraiment que ça change et que ça bougeLève-toi car il est temps

Tu crevais de faim dans ta misèreTu vendais tes bras pour un morceau de painMais ne crains plus rien, le jour se lèveIl fera bon vivre demain

Compagnon de colère, compagnon de combatToi que l’on faisait taire, toi qui ne comptais pasTu vas pouvoir enfin le porterLe chiffon rouge de la libertéCar le monde sera ce que tu le ferasPlein d’amour de justice et de joie

Le déserteur (Français)

Monsieur le président Je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps.

Je viens de recevoir Mes papiers militaires Pour partir à la guerre Avant mercredi soir.

Monsieur le président Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens.

C’est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise Je m’en vais déserter.

Depuis que je suis né J’ai vu mourir mon père J’ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants.

Ma mère a tant souffert Qu’elle est dedans sa tombe Et se moque des bombes Et se moque des vers.

Quand j’étais prisonnier On m’a volé ma femme On m’a volé mon âme Et tout mon cher passé.

Demains de bon matin Je fermerai ma porte Au nez des années mortes J’irai sur les chemins.

Je mendierai ma vie Sur les routes de France De Bretagne en Provence Et je dirai aux gens :

Refusez d’obéir Refusez de la faire N’allez pas à la guerre Refusez de partir.

S’il faut donner son sang Allez donner le vôtre Vous êtes bon apôtre Monsieur le président.

Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n’aurai pas d’arme Et qu’ils pourront tirer.

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La semaine sanglante (Français)

Sauf des mouchards et des gendarmes, On ne voit plus par les chemins, Que des vieillards tristes en larmes, Des veuves et des orphelins. Paris suinte la misère, Les heureux mêmes sont tremblant. La mode est aux conseils de guerre, Et les pavés sont tous sanglants.

RefrainOui mais ! Ça branle dans le manche, Les mauvais jours finiront. Et gare ! à la revanche, Quand tous les pauvres s’y mettront. Quand tous les pauvres s’y mettront.Les journaux de l’ex-préfecture, Les flibustiers, les gens tarés, Les parvenus par l’aventure, Les complaisants, les décorés Gens de Bourse et de coin de rues, Amants de filles au rebut, Grouillent comme un tas de verrues, Sur les cadavres des vaincus.

On traque, on enchaîne, on fusille Tout ceux qu’on ramasse au hasard. La mère à côté de sa fille, L’enfant dans les bras du vieillard. Les châtiments du drapeau rouge Sont remplacés par la terreur De tous les chenapans de bouges, Valets de rois et d’empereurs.

Nous voilà rendus aux jésuites Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup. Il va pleuvoir des eaux bénites, Les troncs vont faire un argent fou. Dès demain, en réjouissance Et Saint Eustache et l’Opéra Vont se refaire concurrence, Et le bagne se peuplera.

Demain les manons, les lorettes Et les dames des beaux faubourgs Porteront sur leurs collerettes Des chassepots et des tampbours On mettra tout au tricolore, Les plats du jour et les rubans, Pendant que le héros Pandore Fera fusiller nos enfants.

Demain les gens de la police Refleuriront sur le trottoir, Fiers de leurs états de service, Et le pistolet en sautoir. Sans pain, sans travail et sans armes, Nous allons être gouvernés Par des mouchards et des gendarmes, Des sabre-peuple et des curés.

Le peuple au collier de misère Sera-t-il donc toujours rivé ? Jusques à quand les gens de guerre Tiendront-ils le haut du pavé ? Jusques à quand la Sainte Clique Nous croira-t-elle un vil bétail ? À quand enfin la République De la Justice et du Travail ?.

La cucaracha (Espagnol)

La cucaracha, la cucaracha,Ya no puede caminar;Porque no tiene, porque le faltaMarijuana que fumar.

Ya murio la cucaracha,Ya la llevan a enterrar,Entre cuatro zopilotesY un raton de sacristan.

Con las barbas de Carranza,Voy a hacer una toquilla,Pa’ ponersela al sombreroDe su padre Pancho Villa.

Un panadero fue a misa,No encontrando que rezar,Le pidio a la Virgen pura,Marijuana pa’ fumar.

Una cosa me da risa:Pancho Villa sin camisa;Ya se van los carrancistasPorque vienen los villistas.

Para sarapes, Saltillo;Chihuahua para soldados;Para mujeres, Jalisco;Para amar, toditos lados.

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Elle n’est pas morte (Français)

On l’a tuée à coups de chassepot, À coups de mitrailleuse Et roulée avec son drapeau Dans la terre argileuse. Et la tourbe des bourreaux gras Se croyait la plus forte.

RefrainTout ça n’empêche pas Nicolas Qu’ la Commune n’est pas morte. Tout ça n’empêche pas Nicolas Qu’ la Commune n’est pas morte !Comme faucheurs rasant un pré, Comme on abat des pommes, Les Versaillais ont massacré Pour le moins cent mille hommes. Et les cent mille assassinats, Voyez ce que ça rapporte.

On a bien fusillé Varlin, Flourens, Duval, Millière, Ferré, Rigault, Tony Moilin, Gavé le cimetière. On croyait lui couper les bras Et lui vider l’aorte.

Ils ont fait acte de bandits, Comptant sur le silence. Achevez les blessés dans leur lit, Dans leur lit d’ambulance Et le sang inondant les draps

Ruisselait sous la porte.

Les journalistes policiers, Marchands de calomnies, Ont répandu sur nos charniers Leurs flots d’ignominie. Les Maxim’ Ducamp, les Dumas Ont vomi leur eau-forte.

C’est la hache de Damoclès Qui plane sur leurs têtes. À l’enterrement de Vallès, Ils en étaient tout bêtes Fait est qu’on était un fier tas À lui servir d’escorte

C’ qui prouve en tous cas Nicolas, Qu’la Commune n’est pas morte. C’ qui prouve en tous cas Nicolas, Qu’la Commune n’est pas morte !Bref tout ça prouve au combattant Qu’ Marianne a la peau brune, Du chien dans l’ ventre et qu’il est temps D’crier vive la Commune ! Et ça prouve à tous les Judas Qu’si ça marche de la sorte

Ils sentiront dans peu nom de Dieu, Qu’la Commune n’est pas morte. Ils sentiront dans peu nom de Dieu, Qu’la Commune n’est pas morte !

Les canuts (Français)

Pour chanter Veni CreatorIl faut une chasuble d’orPour chanter Veni CreatorIl faut une chasuble d’orNous en tissons pour vous, grands de l’égliseEt nous pauvres canuts, n’avons pas de chemiseC’est nous les canutsNous sommes tout nus !Pour gouverner, il faut avoirManteaux ou rubans en sautoir.Pour gouverner, il faut avoirManteaux ou rubans en sautoir.Nous en tissons pour vous grands de la terre

Et nous, pauvres canuts, sans drap on nous en-terreC’est nous les canutsNous sommes tout nus !

Mais notre règne arriveraQuand votre règne finira :Mais notre règne arriveraQuand votre règne finira :Nous tisserons le linceul du vieux monde,Car on entend déjà la révolte qui grondeC’est nous les canutsNous n’irons plus nus !C’est nous les canutsNous n’irons plus nus !

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La dynamite (Français)

Il est un produit merveilleux Expérimenté par la science Et qui pour nous les miséreux Fera naître l’indépendance Tant mieux s’il éclate parfois En faisant beaucoup de victimes Chez nos ennemis les bourgeois Cela nous venge de leurs crimes

Placez une marmite Bourrée de dynamite Quelle que soit la raison En faisant explosion La nouvelle ira vite Car pour inspirer la terreur Il n’y a rien d’meilleur Qu’la dynamite !

On guillotine Ravachol Un copain qu’avait d’l’envergure Aujourd’hui c’est un espagnol Qu’on fusille pour son allure Vallas sut monter à son tour Qu’il était un homme invincible En plus il promettait qu’un jour Sa vengeance serait terrible

Vive la dynamite Puisque l’on nous irrite A chaque exécution Nous mettrons en action Notre arme favorite Car pour semer la terreur Il n’y a rien d’meilleur Qu’la dynamite !

Vous pouvez dresser l’échafaud La potence et la guillotine Nous, nous avons ce qu’il nous faut Pour vous faire sauter en sourdine Si vous croyez qu’ça finira Vous êtes loin de votre affaire Pour un homme qu’on nous tuera Nous en foutrons cinq-cents par terre !

Avec la dynamite Nous répondrons de suite Casernes et prisons Sans flûtes et sans violons Danseront au plus vite Car pour semer la terreur Il n’y a rien d’meilleur Qu’la dynamite !

Gloire au 17e (Français)

Légitim’ était votre colère, Le refus était un grand devoir. On ne doit pas tuer ses père et mère, Pour les grands qui sont au pouvoir. Soldats, votre conscience est nette : On n’se tue pas entre Français ; Refusant d’rougir vos baïonnettes Petit soldats, oui, vous avez bien fait !

RefrainSalut, salut à vous, Braves soldats du 17ème ; Salut, braves pioupious, Chacun vous admire et vous aime ; Salut, salut à vous, A votre geste magnifique ; Vous auriez, en tirant sur nous,

Assassiné la République.Comm’ les autres vous aimez la France, J’en suis sûr même vous l’aimez bien. Mais sous votre pantalon garance, Vous êtes restés des citoyens. La patrie, c’est d’abord sa mère, Cell’ qui vous a donné le sein, Et vaut mieux même aller aux galères, Que d’accepter d’être son assassin.

Espérons qu’un jour viendra en France, Où la paix, la concorde régnera. Ayons tous au cœur cette espérance Que bientôt ce grand jour viendra. Vous avez j’té la premièr’ graine Dans le sillon d’ l’Humanité. La récolte sera prochaine, Et ce jour là, vous serez tous fêtés.

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La Marseillaise anti-cléricale (Français)

Allons ! Fils de la République,Le jour du vote est arrivé !Contre nous de la noire cliqueL’oriflamme ignoble est levé. (bis)Entendez-vous tous ces infâmesCroasser leurs stupides chants ?Ils voudraient encore, les brigands,Salir nos enfants et nos femmes !

RefrainAux urnes, citoyens, contre les cléricaux !Votons, votons et que nos voixDispersent les corbeaux !

Que veut cette maudite engeance,Cette canaille à jupon noir ?Elle veut étouffer la Francesous la calotte et l’éteignoir ! (bis)Mais de nos bulletins de voteNous accablerons ces gredins,Et les voix de tous les scrutinsLeur crieront : A bas la calotte !

Quoi ! Ces curés et leurs vicairesFeraient la loi dans nos foyers !Quoi ! Ces assassins de nos pèresSeraient un jour nos meurtriers ! (bis)Car ces cafards, de vile race,

Sont nés pour être inquisiteurs...A la porte, les imposteurs !Place à la République ! Place !

Tremblez, coquins ! Cachez-vous, traitres !Disparaissez loin de nos yeux !Le Peuple ne veut plus des prêtres,Patrie et Loi, voilà ses dieux (bis)Assez de vos pratiques niaises !Les vices sont vos qualités.Vous réclamez des libertés ?Il n’en est pas pour les punaises !

Citoyens, punissons les crimesDe ces immondes calotins,N’ayons pitié que des victimesQue la foi transforme en crétins (bis)Mais les voleurs, les hypocrites,Mais les gros moines fainéants,Mais les escrocs, les charlatans...Pas de pitié pour les jésuites !

Que la haine de l’impostureInspire nos votes vengeurs !Expulsons l’horrible tonsure,Hors de France, les malfaiteurs ! (bis)Formons l’union radicale,Allons au scrutin le front haut :Pour sauver le pays il fautUne chambre anticléricale.

Quand un soldat (Français)

Fleur au fusil tambour battant il va Il a vingt ans un coeur d’amant qui batUn adjudant pour surveiller ses pasEt son barda contre son flanc qui bat

Quand un soldat s’en va t-en guerre il aDans sa musette son baton d’maréchalQuand un soldat revient de guerre il a Dans sa musette un peu de linge sale

Partir pour mourir un peuA la guerre à la guerreC’est un drôle de petit jeuQui n’va guère aux amoureux

Pourtant c’est presque toujoursQuand revient l’été qu’il faut s’en allerLe ciel regarde partir ceux qui vont mourirAu pas cadencé

Des hommes il en faut toujoursCar la guerre car la guerreSe fout des serments d’amourElle n’aime que l’son du tambour

Quand un soldat s’en va-t-en guerre il aDes tas d’chansons et des fleurs sous ses pasQuand un soldat revient de guerre il aSimplement eu d’la veine et puis voilà

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Le chant du départ (Français)

La victoire en chantantNous ouvre la barrièreLa liberté guide nos pasEt du Nord au midiLa trompette guerrièreA sonné l’heure des combats.Tremblez ennemis de la France,Rois ivres de sang et d’orgueil.Le peuple souverain s’avance :Tyrans descendez au cercueil.

Refrain :La république nous appelle,Sachons vaincre ou sachons périr;Un Français doit vivre pour elle,Pour elle un Français doit mourir.Un Français doit vivre pour elle,Pour elle un Français doit mourir.

De nos yeux maternels Ne craignez pas les larmes;Loin de nous les lâches douleurs !Nous devons triompherQuand vous prenez les armes,Nous vous avons donné la vieGuerriers, elle n’est plus à vous;Tous nos jours sont à la patrie,Elle est votre mère avant nous

Refrain

Que le fer paternel arme la main des braves;Songez à nous au champs de Mars;Consacrez dans le sang des Rois et des esclavesLe fer béni par nos vieillards,Et, rapportant sous la chaumièreDes blessures et des vertus,Venez fermer notre paupièreQuand les tyrans ne seront plus.

Refrain

De Barra, de Viala le sort nous fait envie:Ils sont morts mais ils ont vaincu.Le lâche accablé d’ans n’a pas connu la vie;Qui meurt pour le peuple a vécu.Vous êtes vaillants, nous le sommes;Guidez-nous contre les tyrans;Les républicains sont des hommes,Les esclaves sont des enfants

Refrain

Partez, vaillants époux ! Les combats sont vos fêtesPartez, modèles des guerriers !Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes,Nos mains tresserons vos lauriersEt, si le temple de MémoireS’ouvrait à nos mânes vainqueurs,Nos voix chanteront votre gloire,Nos flancs porteront vos vengeurs.

Refrain

Et nous, soeurs des héros; nous, qui de l’hyménéeIgnorons les aimables noeuds,Si, pour s’unir un jour à notre destinée,Les citoyens forment des voeux,Qu’ils reviennent dans nos muraillesBeaux de gloire et de liberté,Et que leur sang ans les batailles ait coulé pour l’égalité.

Refrain

Sur le fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères,A nos épouses, à nos soeurs,A nos représentants, à nos fils à nos mèresD’anéantir les oppresseurs.En tous lieux, dans la nuit profondePlongeant l’infâme royauté,Les Français donneront au mondeEt la paix et la liberté

Refrain

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Les nouveaux partisans (Français)

Écoutez les nos voix qui montent des usinesNos voix de prolétaires qui disent y en a marreMarre de se lever tous les jours à cinq heuresPour prendre un car un train parqués comme du bétailMarre de la machine qui nous saoule la têteMarre du chefaillon, du chrono qui nous crèveMarre de la vie d’esclave, de la vie de misèreÉcoutez les nos voix elles annoncent la guerre

Nous sommes les nouveaux partisansFrancs-tireurs de la guerre de classeLe camp de peuple est notre campNous sommes les nouveaux partisans

Regardez l’exploité quand il rentre le soirEt regardez les femmes qui triment toute leur vieVous qui bavez sur nous, qui dites qu’on s’em-bourgeoiseDescendez dans la mine à 600 mètres de fondsC’est pas sur vos tapis qu’on meurt de silicoseVous comptez vos profits, on compte nos mutilésRegardez nous vieillir au rythme des cadencesPatrons regardez nous, c’est la guerre qui com-mence

Nous sommes les nouveaux partisansFrancs-tireurs de la guerre de classeLe camp de peuple est notre campNous sommes les nouveaux partisans

Et vous les gardes-chiourmes de la classe ou-vrièreVous sucrer sur not’e dos, ça ne vous gêne pasVos permanents larbins nous conseillent la beloteEt parlent en notre nom au bureau du patronVotez, manipulez, recommencez GrenelleVous ne nous tromperez pas, maintenant ça marche plusIl n’y a que deux camps, vous n’êtes plus du nôtreÀ tous les collabos, nous on fera la guerre

Nous sommes les nouveaux partisansFrancs-tireurs de la guerre de classeLe camp de peuple est notre campNous sommes les nouveaux partisans

Baladez-vous un peu dans les foyers putridesOù on dort par roulement quand on fait les trois huitLa révolte qui gronde au foyer noir d’IvryAnnonce la vengeance des morts d’AubervilliersC’est la révolte aussi au cœur des bidonvillesOù la misère s’entasse avec la maladieMais tous les travailleurs immigrés sont nos frèresTous unis avec eux ont vous déclare la guerre

Nous sommes les nouveaux partisansFrancs-tireurs de la guerre de classeLe camp de peuple est notre campNous sommes les nouveaux partisans

La violence est partout, vous nous l’avez apprisePatrons qui exploitez et flics qui matraquezMais à votre oppression nous crions résistanceVous expulsez Kader, Mohamed se dresseCar on n’expulse pas la révolte du peuplePeuple qui se prépare à reprendre les armesQue des traîtres lui ont volé en 45Oui bourgeois contre vous, le peuple veut la guerre

Nous sommes les nouveaux partisansFrancs-tireurs de la guerre de classeLe camp de peuple est notre campNous sommes les nouveaux partisans

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Solidarity forever (Anglais)

When the union’s inspiration, Through the worker’s blood shall run, Anywhere beneath the sun, There can be no power greater Yet what force on earth is weaker Than the feeble strength of one But the union makes us strong.

RefrainSolidarity for ever (ter) For the union makes us strong.Is there aught we hold in commonWith the greedy parasiteWho lash us into serfdomAnd who would crush us with his might ?Is there anything left usBut to organize and fight ?For the union makes us strong.

It is we who plowed the prairies, Built the cities where they trade, Dug the mine and built the workshops, Endless miles of railroad laid ; Now we stand, outcast and starving, Mid the wonders we made But the union makes us strong.

All the world that’s owned by idle dronesIs ours and ours alone.We have laid the wide foundations ;Build it skyward stone by stone.It is ours, not to slave in,But to master and to own,While the union makes us strong.

They have taken untold milions That they never toiled to earn, But without our brain and muscle not a single wheel can turn, We can break their haughty power, Gain our freedom when we learned That the union makes us strong.

In our hands is placed a power Greater than their hoarded gold, Greater than the might of atoms, Magnified a thousanfold We can bring to birth a new world From the ashes of the old For the union makes us strong.

Solidarité mes frères et mes soeurs(Français)

Nous engraissons le capital et ses usinesEnchaînés du matin au soir à la machinePour notre peine, des salaires de famineMais l’union nous rendra forts

RefrainSolidarité mes frères et mes soeursSolidarité mes frères et mes soeursSolidarité mes frères et mes soeursEnsemble nous vaincrons

Mais si un jour nous arrêtons tous nos machinesMais si un jour nous occupons tous nos usinesPuissants patrons vous ferez alors tristes minesCar l’union nous rendra forts.

En combattant pour elle, la classe ouvrièreApportera un ordre nouveau sur la terreAu coude à coude restons unis, prolétairesC’est l’union qui nous rend forts.

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Stérilet mal placé (Français)

La pilule oubliéeL’stérilet qui s’est barréLe diaphragme mal placéJules s’est pas retiréLa capote a crevéLe bidet ça a raté

Refrain :Ah vraiment qu’c’est embêtantD’être toujours enceinteAh vraiment qu’c’est embêtantTous ces avortements

L’Angleterre c’est trop cherLa Roumanie c’est finiLe persil inutileEt la sonde vagabondeLa quinine t’as bonne mineLe cheval c’est brutalLa seringue ça rend dingueLes tuyaux c’est bien beau

Les partisans (Français)

Par le froid et la famine Dans les villes et dans les champs A l’appel du grand Lénine Se levaient les Partisans. (bis)

Pour reprendre le rivage Le dernier rempart des Blancs Par les monts et par les plaines S’avançaient les Partisans. (bis)

Notre paix c’est leur conquête Car en mil neuf-cent-dix-sept Sous les neiges et les tempêtes Ils sauvèrent les Soviets. (bis)

Ecrasant les armées blanchesEt chassant les atamansIls finirent leur campagneSur les bords de l’océan. (bis)

The partisan (Anglais / Français)

When they poured across the border I was cautioned to surrender, This I could not do; I took my gun and vanished. I have changed my name so often, I’ve lost my wife and children But I have many friends, And some of them are with me. An old woman gave us shelter, Kept us hidden in the garret, Then the soldiers came; She died without a whisper. There were three of us this morning I’m the only one this evening

But I must go on; The frontiers are my prison. Oh, the wind, the wind is blowing, Through the graves the wind is blowing, Freedom soon will come; Then we’ll come from the shadows.

Les Allemands e’taient chez moi,Ils me dirent, «Signe toi,» Mais je n’ai pas peur; J’ai repris mon arme.J’ai changé cent fois de nom,

J’ai perdu femme et enfantsMais j’ai tant d’amis; J’ai la France entière.

Un vieil homme dans un grenierPour la nuit nous a cachéLes Allemands l’ont priIl est mort sans surprise.

Oh, the wind, the wind is blowing, Through the graves the wind is blowing, Freedom soon will come; Then we’ll come from the shadows.

The Germans were at my home They said, «Sign yourself,» But I am not afraid I have retaken my weapon. I have changed names a hundred times I have lost wife and children But I have so many friends I have all of France An old man, in an attic Hid us for the night The Germans captured him He died without surprise.

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Victor Jara (Anglais)

Victor Jara of ChileLived like a shooting starHe fought for the people of ChileWith his songs and his guitarHis hands were gentle, his hands were strong

Victor Jara was a peasantHe worked from a few years oldHe sat upon his father’s plowAnd watched the earth unfoldHis hands were gentle, his hands were strong

Now when the neighbors had a weddingOr one of their children diedHis mother sang all night for themWith Victor by her sideHis hands were gentle, his hands were strong

He grew up to be a fighterAgainst the people’s wrongsHe listened to their grief and joyAnd turned them into songsHis hands were gentle, his hands were strong

He sang about the copper minersAnd those who worked the landHe sang about the factory workersAnd they knew he was their manHis hands were gentle, his hands were strong

He campaigned for AllendeWorking night and dayHe sang «Take hold of your brothers handYou know the future begins today»His hands were gentle, his hands were strong

Then the generals seized ChileThey arrested Victor thenThey caged him in a stadiumWith five-thousand frightened menHis hands were gentle, his hands were strong

Victor stood in the stadiumHis voice was brave and strongAnd he sang for his fellow prisonersTill the guards cut short his songHis hands were gentle, his hands were strong

They broke the bones in both his handsThey beat him on the headThey tore him with electric shocksAnd then they shot him deadHis hands were gentle, his hands were strong

Victor Jara of ChileLived like a shooting starHe fought for the people of ChileWith his songs and his guitarHis hands were gentle, his hands were strong

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Aux armes (Français)

Allons enfants de la patrieLe jour de gloire est terminéEntre nous deux, la tyrannieSous l’étendard, sang est levé

Entendez vous dans nos campagne,Mugir nos pauvres, de faim de froid?Qu’ils viennent jusque dans vos bras,Pleurer dans nos ville, nos sarcasmes

Aux armes aux armesEt cætera

Que veut cette horde de militairesDe traîtres et de rois conjurés?Pour qu’ils nous prennent, quand ils nous traitentDe cons, de braves, de pauvres français!

Quoi? Ces cohortes étrangèresFeraient la lois dans nos foyer?Quoi? Nos flics, soldats, mercenaires,Alors qu’on est tous étrangers !

Aux armes aux armesEt cætera

L’État comprime et la loi tricheL’impôt se rie des malheureuxNul devoir ne s’impose aux richesLe droit du pauvre est un mots creux

Des preuves qui se ramassent à l’appelL’égalité n’existe pasPas de droits sans devoirs dit ellesÉgaux à la naissance parfois...

Liberté lie bêtes et chérieCeux qu’on la tune, n’ont que l’odeurAmour sacré de la patrieEt la fraternité se meurt.

Aux armes aux armesEt cætera

C’est la lutte finaleUn combat d’initiésSont les perdants qui gagnentNos dames « émancipées »Les médias sous le roisMon peuple articuléD’un pantin au long bras

Faut pas venir pleurer...

Aux armes aux armesEt cæteraFaites entrer l’accusé!

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Hexagone (Français)

Ils s’embrassent au mois de Janvier,Car une nouvelle année commence,Mais depuis des éternitésL’a pas tell’ment changé la France.Passent les jours et les semaines,Y’a qu’le décor qui évolue,La mentalité est la même :Tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds, en février,À se souvenir de Charonne,Des matraqueurs assermentésQui fignolèrent leur besogne,La France est un pays de flics,À tous les coins d’rue y’en a 100,Pour faire règner l’ordre publicIls assassinent impunément.

Quand on exécute au mois d’mars,De l’autr’ côté des Pyrénées,Un arnachiste du Pays basque,Pour lui apprendre à s’révolter,Ils crient, ils pleurent et ils s’indignentDe cette immonde mise à mort,Mais ils oublient qu’la guillotineChez nous aussi fonctionne encore.

Etre né sous l’signe de l’hexagone,C’est pas c’qu’on fait d’mieux en c’moment,Et le roi des cons, sur son trône,J’parierai pas qu’il est all’mand.

On leur a dit, au mois d’avril,À la télé, dans les journaux,De pas se découvrir d’un fil,Que l’printemps c’était pour bientôt,Les vieux principes du seizième siècle,Et les vieilles traditions débiles,Ils les appliquent tous à la lettre,Y m’font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai,D’un sang qui coula rouge et noir,D’une révolution manquéeQui faillit renverser l’Histoire,J’me souviens surtout d’ces moutons,Effrayés par la Liberté,S’en allant voter par millionsPour l’ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juinUn débarquement d’Normandie,Ils pensent au brave soldat ricainQu’est v’nu se faire tuer loin d’chez lui,Ils oublient qu’à l’abri des bombes,Les Francais criaient «Vive Pétain»,Qu’ils étaient bien planqués à Londres,Qu’y’avait pas beaucoup d’Jean Moulin.

Etre né sous l’signe de l’hexagone,C’est pas la gloire, en vérité,Et le roi des cons, sur son trône,Me dites pas qu’il est portugais.

Ils font la fête au mois d’juillet,En souv’nir d’une révolution,Qui n’a jamais éliminéLa misère et l’exploitation,Ils s’abreuvent de bals populaires,D’feux d’artifice et de flonflons,Ils pensent oublier dans la bièreQu’ils sont gourvernés comme des pions.

Au mois d’août c’est la liberté,Après une longue année d’usine,Ils crient : «Vive les congés payés»,Ils oublient un peu la machine,En Espagne, en Grèce ou en France,Ils vont polluer toutes les plages,Et par leur unique présence,Abimer tous les paysages.

Lorsqu’en septembre on assassine,Un peuple et une liberté,Au coeur de l’Amérique latine,Ils sont pas nombreux à gueuler,Un ambassadeur se ramène,Bras ouverts il est accueilli,Le fascisme c’est la gangrèneÀ Santiago comme à Paris.

Etre né sous l’signe de l’hexagone,C’est vraiment pas une sinécure,Et le roi des cons, sur son trône,Il est francais, ça j’en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre,Le raisin fermente en tonneaux,Ils sont très fiers de leurs vignobles,Leurs «Côtes-du-Rhône» et leurs «Bordeaux»,Ils exportent le sang de la terreUn peu partout à l’étranger,Leur pinard et leur camenbertC’est leur seule gloire à ces tarrés.

En Novembre, au salon d’l’auto,Ils vont admirer par milliersL’dernier modèle de chez Peugeot,Qu’ils pourront jamais se payer,La bagnole, la télé, l’tiercé,C’est l’opium du peuple de France,Lui supprimer c’est le tuer,C’est une drogue à accoutumance.

En décembre c’est l’apothéose,La grande bouffe et les p’tits cadeaux,Ils sont toujours aussi moroses,Mais y’a d’la joie dans les ghettos,La Terre peut s’arrêter d’tourner,Ils rat’ront pas leur réveillon;Moi j’voudrais tous les voir crever,Étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous l’signe de l’hexagone,On peut pas dire qu’ca soit bandantSi l’roi des cons perdait son trône,Y’aurait 50 millions de prétendants.

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Le combat ordinaire (Français)

8 heures par jour vissé à ma machineune vie transparente soudée à mon usine.La casquette de travers, j’avais la classe ouvrière !C’était toute ma vie, mon droit à la misère.

Jusqu’à cette lettre qui dit encore merci,c’est ça ou RMI dans un faubourg de Varsovie.J’ai rien contre la Pologne à part peut-être 1 pape ou 2, mais dans ma ville du Nord le gris du décor est plus bleu.

Refrain:Mais je me connais je lâcherai pas l’affaire.Je vais piqué une grève comme on pique une colère,plus têtu que tous les vieils Hommes et la Merpour que continu le combat ordinaire.

Si mon vieux me voyait il serait fier de moilui qui était communiste comme on porte une croixs’il existe un dieu pour les mineurs syndicalistes,j’espère qu’au paradis, les anges sont un peu marxistes.

Chez nous le chômage fait parti de la famillecomme l’amiante, le (?),la silicose et les terrils.Quantité négligeable dont la vie ne tient qu’à un fil.Certains soignent la peur du vide à coup de 21 Avril.

Refrain:Mais je me connais je lâcherai pas l’affaire.Je vais piqué une grève comme on pique une colère,plus têtu que tous les vieils Hommes et la Merpour que continu le combat ordinaire.

Moi je sais planter des clous, moi je sais rester debout,moi je sais souder à l’arc et moi je n’ai jamais le trac.Et moi je sais la peur du vide,moi je n’ai pas pris une ride,moi je sais toucher le fondet j’ai du charbon sur mon front.Et moi je sais lever le poing,moi je n’oublie jamais rien,moi je sais rester de moinsje sais toujours d’où je viens.Et moi j’ai le sens du combat,moi j’ai des cales sur mes doigts,moi j’ai toujours mes mains d’oret moi je voudrai vivre encore.Et moi j’ai plus que 50 piges,moi je n’ai jamais le vertige,moi je sais rester de glacedevant le temps qui m’efface.

Refrain:Mais je me connais je lâcherai pas l’affaire.Je vais piqué une grève comme on pique une colère,plus têtu que tous les vieils Hommes et la Merpour que continu le combat ordinaire.

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Il est temps (Français)

Il est tempsIl est l’heureIl est temps de tourner la pagePasser partout notre messageIl est temps de choisirL’histoire qu’on veut écrireChanter pour les sans-voixDonner tout ce qu’on a

Il est tempsIl est l’heureLaissons la raison nous conduireLa justice en ligne de mireHéritiers d’une HistoireProgressiste et socialeEnfants de la mémoireParents d’un idéal

Il est tempsIl est l’heureRévoltés passionnés optimistesEn un mot disons socialistesDe clamer au grand jourLes valeurs humaines pourFaire la gauche solidaireUnie et populaire

Liberté Egalité Fraternité Laïcité Solidarité Volon-taires répondez présent « présents » !Faut du cœur de la sueur et du cimentSanté culture éducation logement Féminisme écologie ici et maintenantTout seuls on n’y arrivera pasMais ensemble solidaires, on a du poids

Il est tempsIl est l’heureIl est là le choix des possibles Si nous sommes un indivisiblesIl est temps de faire voirCe que sera l’histoireCitoyennes citoyensPrenons nos vies en main !

Il est tempsIl est l’heureRévoltés passionnés optimistesEn un mot disons socialistesDe clamer au grand jourLes valeurs humaines pourFaire la gauche solidaireUnie et populaire

Il est tempsIl est l’heureIl est là le choix des possibles Si nous sommes un indivisiblesIl est temps de faire voirCe que sera l’histoireCitoyennes citoyensHaut les roses et les poings

On est làOn est venu tourner la pageOn est làPassez partout notre messageIl est tempsUn espoir s’est levéIl est l’heureLes couleurs ont changéEcoutez les gens qui s’impatiententDonnons tout ce qu’on aChantons d’une seule voix

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Changer la vie (Français)

Les voix des femmes, et les voix des hommesOnt dû se taire beaucoup trop longtempsNe croyons plus aux lendemains qui chantentChangeons la vie ici et maintenantC’est aujourd’hui que l’avenir s’inventeChangeons la vie ici et maintenant

Prendre la paroleDécider nous-mêmesLibérer nos vies des chaînes de l’argentÉcrire notre histoire à la première personneÊtre enfin des hommes et non des instruments

France socialiste puisque tu existesTout devient possible ici et maintenant

Ne versons plus au nom de leur puissanceNotre sueur, nos larmes, notre sangLes travailleurs travaillent pour la FrancePas au profit de quelques possédantsPour partager les fruits de l’abondanceChangeons la vie ici et maintenant

Prendre la paroleDécider nous mêmesLibérer nos vies des chaînes de l’argentFaire du bonheur notre monnaie couranteMaîtriser la science et dominer le temps

France socialiste puisque tu existesTout devient possible ici et maintenant

Il nous faudra reprendre en main nos villesQui ne sont plus que des ghettos géantsOù le printemps n’a plus le droit d’asileOù meurent les vieux, les arbres, les enfantsC’est dans nos propres murs qu’on nous exileChangeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole Décider nous-mêmesLibérer nos vies des fleuves de cimentpour ne plus mourir de l’air que l’on respireEt pour pouvoir vieillir auprès de nos enfants

France socialiste puisque tu existesTout devient possible ici et maintenant

Un siècle meurt, un millénaire commencePlus de prisons, de cages et de campsTendons la rose rouge de l’espéranceAux opprimés de tous les continentsL’histoire est là qui nous offre une chanceChangeons la vie ici et maintenant

Libérer la femme Libérer l’écoleDonner la parole aux frères émigrantsEcrire notre histoire à la première personneÊtre enfin des hommes et non des instruments

France socialiste puisque tu existes Tout devient possible ici et maintenant.

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