Bulletin n° 17 - ANCGG

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Bulletin de l’Association des

Chasseurs de Grand Gibier des Yvelines

LE MOT DU PRESIDENT Chers amis, Un an après, il est temps pour moi de faire un bilan de ce premier mandat. Nos activités en 2000 ont essentiellement tourné autour des journées nationales et du brevet grand gibier, depuis le début de l’année 2001, le brevet grand gibier à encore constitué le principal de nos occupations avec cette année 81 inscrits et déjà 35 pour 2002. Nous nous sommes posé en conseil d’administration la question suivante, qu’apportons-nous à nos membres ? . Devant le peu de réponses nous réfléchissons maintenant à un ensemble d’activités dont vous pourrez bénéficier. Entre autre pour les mois et semaines à venir : Un dîner débat sur le plan de chasse sanglier le 20 juin à Poigny. Une séance de réglage de carabine 100 m au Rossay le 7 juillet. Une séance de sanglier courant les 15 et 16 septembre au Rossay. Une ou deux chasses dans l’année. Nous vous espérons nombreux à ces différentes manifestations. Cependant le travail de votre conseil d’administration est un travail d’ombre et de longue haleine, il nous à fallu après le départ de Philippe réorganiser tout le conseil, puis faire connaître notre nou-velle politique, qui diffère légèrement mais reste dans les grands concepts de l’ANCGG. Nous avons participés au Salon du Grand Gibier de Rambouillet qui à été un grand succès et sera de nouveau à l’hippodrome en 2002 avec en prime l’exposition annuelle des trophées, nous nous battions depuis des années pour que cette dernière aie lieu au mois d’avril plutôt qu’en octobre ou novembre. Nous allons créer une plaquette sous forme de triptyque qui parlera de votre association, de son but, ainsi qu’un rappel sur les principaux ongulés de notre département et sur la sécurité. Nous essayons de faire paraître le Ragot le plus souvent possible, mais c’est un travail fastidieux que mène à bien Gérard Bedarida presque tout seul, nous serions ravis de votre participation, n’ou-bliez pas que c’est votre revue et que vous pouvez y participer sous n’importe qu’elle forme(articles, tribune libre, petites annonces…), faites parvenir vos desiderata au secrétariat. Autre point, nous allons créer le 16 juin lors du conseil suivant l’AG, l’Association Sportive Dé-partementale des Chasseurs de Grand Gibier des Yvelines, dans le but que notre passion soit re-connue comme un sport à part entière, nous pouvons le faire car le brevet grand gibier comporte une épreuve de tir avec un minimum à obtenir, il s’agit donc d’une compétition sportive. Le but de cette association sera d’intégrer les commissions départementales des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature dont les chasseurs sont à l’heure actuelle exclus, mais ou participent les vététistes, randonneurs …… Cette nouvelle association ne remplacera pas l’ACGGY, mais cette dernière en sera membre. Il faudra sans doute nous habituer dans quelques années à ne plus dire «nous partons à la chasse », mais «nous allons faire une randonnée cynégétique ». Enfin, votre association est à l’heure actuelle la 3éme association départementale de France, notre objectif est toujours d’en faire la première, si vous avez des amis ou proches qui ont la même éthi-que que la notre, parlez-leur de l’ACGGY et faites les adhérer. Il nous faudra toujours être plus nombreux pour défendre notre cause, et lutter contre ceux qui voudraient la mort de la chasse, la dernière nouvelle que je viens d’apprendre concerne l’indemni-sation des dégâts forestiers, la bonne nouvelle est que ce ne sont pas les chasseurs qui devront en supporter le coût, la mauvaise est que les chasseurs devront sans doute participer à la protection des milieux forestiers, je vous laisse imaginer le prix à payer. Une toute dernière chose, j’aime à revenir sur la sécurité, 23 morts l’année dernière c’est mieux mais c’est toujours 23 de trop. Le port de gilets fluo pour les traqueurs est maintenant rentré dans les mœurs, je vous engage quand vous êtes postés à porter également soit un brassard à chaque bras, soit un gilet, solution que j’ai adoptée et qui n’empêche absolument pas de voir ou de tirer du gibier. Bonne saison à tous. Christophe Cromback

Bulletin n° 17 Juin 2001 Table des matières Le mot du président 1 Nouvelles du département 2 Sanglier courant 3 Nouveaux membres 3 Action de l’association 4 Chasses de l’Association 8 Bilan de la saison 2000 et perspectives 2001 9 Informations diverses 15

Conséquences de la tempête 16 Remerciements 16 Rédaction Gérard Bedarida 06.80.70.99.49 [email protected] Jean Grabowski [email protected] Photos Philippe Troude Dessins Blaise Prud’hon

ACGGY Poste de Bel Ebat 78125 ORCEMONT Tel 01 30 59 85 07

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Nouvelles du département

Plan de chasse qualitatif du cerf Cette année, le plan de chasse qualitatif du cerf évolue. La limite entre cerfs C1 et cerfs C2 est fixée à 10 cors. Cela va nécessiter une plus grande attention des chasseurs au moment de tirer mais surtout, cette mesure va permettre d’établir un bien meilleur prélèvement qualitatif (jeunes cerfs, cerfs adultes). Les bracelets de Cerf mâle sont répartis en 3 catégories :

Daguets : sans changement C1 : cerf coiffés jusqu'à 10 cors inclus C2 : cerfs de 11 cors et plus.

Afin d’éviter les confusions , nous rappelons les règles concernant la « dégradation » des bracelets :

On peut mettre un bracelet de C2 sur un C1 , un daguet ou un JCB mâle On peut mettre un bracelet de C1 sur un daguet ou un JCB mâle On peut mettre un bracelet de Daguet sur un JCB mâle On peut mettre un bracelet de Biche sur un JCB femelle.

Expo trophées 2001 pour la saison 2000 et expo trophées 2002 pour la saison 2001.

L'exposition des trophées de la saison 2000/2001 aura lieu les 13 et 14 Octobre 2001 à Gazeran. Elle est organisée par l'ONF et la FICEVY. Les trophées seront collectés par la fédération par S.Walczack et les SAGE (tel 01.34.85.33.00). Il est important de rappeler que ces trophées sont couverts par une assu-rance spéciale pendant l'exposition et que cette assurance est financée par l’ONF. Il est du devoir de cha-que tireur de présenter le cerf qu’il a récolté. En 2002, l’expo-trophées se tiendra enfin au printemps. Cela permettra de tirer un bilan avant le début de la saison suivante. Cette exposition aura lieu pendant le salon Grand Gibier de Rambouillet. Nous vous en donnons les dates en avant-première : 1er et 2 avril 2002. Il est important d’en faire un événement majeur de l’année cynégétique dans note département. C’est pour-quoi il serait souhaitable que les quelques chasseurs qui par timidité, fausse honte, goût du secret ou pa-resse ne présentaient pas les trophées tirés les apportent afin de pouvoir dresser un portrait global des prélèvements et du cheptel sur l’ensemble du département. Afin d’assurer le succès complet de cette manifestation et de dépasser son simple caractère obligatoire, il serait heureux qu’au cours de la saison à venir, chaque fois qu’un cerf est tiré, nous prenions nos disposi-tions pour faire en sorte que les trophées soient conservés par le responsable de la chasse ou que chaque tireur s’engage à venir l’apporter pour l’exposition. Au cas où le trophée ne serait pas préparé au moment de l’expo (naturalisation en cape), le tireur devra le présenter lors de l’exposition de l’année suivante.

Salon grand gibier à l’hippodrome de Rambouillet

a bergerie nationale L’association a été présente sur le stand de la FICEVY pendant les 3 jours du salon Grand Gibier qui s’est tenu les 31 mars, 1er et 2 avril à l’hippodrome de Rambouillet. Ceci a donné l’occasion de rencontrer beau-coup de visiteurs et de contribuer à la promotion de l’association. Un nombre important d’adhérents de l’ACGGY sont venus parcourir les allées de ce salon et échanger leurs impressions sur le stand. Ce salon sera normalement reconduit l’an prochain. Il devrait être couplé avec l’exposition de trophées de cerfs de la forêt de Rambouillet.

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Séances de réglage de carabines. Une séance de réglage de carabines réservée aux membres de l ‘Association aura lieu le Sa-medi 7 juillet de 10 heures à 17 heures. Cette journée se tiendra à la carrière du Rossay (endroit habituel du sanglier courant) entre Gazeran et St Hilarion. Contactez le secrétariat de l’association pour vous inscrire.

Entraînement au tir du sanglier courant

pour les membres de l’association les 15 et 16 Septembre

La traditionnelle séance d’entraînement avant l’ouverture de la chasse aura lieu le samedi 15 seprembre et le dimanche 16 septembre à la carrière du Rossay (en face du domaine de Voi-sins). Contactez le secrétariat de l’association pour vous inscrire.

Bulletin de l’Association des Chasseurs de Grand Gibier des Yvelines

NOUVEAUX MEMBRES DE L’ACGGY

L’association souhaite la bienvenue à tous les nouveaux membres venus la rejoindre : Christian ALLIOT Paris Fabrice AUMONT Le Plessis Robinson Stéphane CAMINATI Le Vésinet François CARRARA Marcq Philippe CHANSAC St Forget Joël CHEVALLIER Rambouillet Jean-Jacques CLEMENT Maurepas Philippe DOUAY Louveciennes Colette DOUAY Louveciennes Jean-Luc ENHART Maurepas Fréderic FISHER Garches Jean Pierre LUCE Jouars-Ponchartrain Claude MONTEIL Mantes la Jolie Jean-René MORETTO Sucy en Brie Jean Pierre PETIT St Léger en Yvelines Julien PEYNET Boissy Mauvoisin Joël PICQUENARD Vaucresson Arnaud SCHNEIDER Gressey

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A.C.G.G.Y. Association des Chasseurs de Grand Gibier des Yvelines Il nous a semblé important et logique de faire un point sur notre, votre, association afin d’en rappe-ler à tous, l’histoire, les buts et le fonctionnement, afin que chacun et particulièrement ceux qui l’ont rejointe depuis peu de temps en connaissent mieux son contenu. Notre association à vu le jour en 1986 elle est une émanation de l’A.N.C.G.G. créée en 1950 à l’instigation de François Sommer et de quelques chasseurs conscients de la nécessité d’apporter au monde de la chasse une représentation des chasseurs de grand gibier, de concourir à une meilleure gestion des espèces, de prendre en compte l’évolution des modes de chasse et plus généralement de permettre aux chasseurs d’évoluer dans leur passion vers une plus grande éthique. Dans ce souci de « perfectionnement » l’A.N.C.G.G. a mis en place le brevet grand gibier et a délé-gué aux associations départementales, son organisation annuelle et locale. Nous en reprendrons plus loin quelques données chiffrées. Le brevet grand gibier ne doit pas être considéré, ce qui semble parfois le cas vu de l’extérieur, comme le sauf-conduit, le sésame obligatoire, à terme, à la poursuite de son activité préférée. Il s’inscrit dans la logique des fondations de l’association, d’une bien plus grande connaissance par les chasseurs du monde qui les entoure et dans lequel ils s’intègrent. Meilleure connaissance des es-pèces et de leur gestion, de la faune et de la flore, de la sécurité, de la balistique, de la réglementa-tion, de la gestion des territoires. Il est donc reconnaissance par autrui d’un savoir, mais aussi et surtout, je crois, satisfaction d’un enrichissement personnel parfois considérable. A cet objectif de départ pleinement réalisé de formation des chasseurs il faut ajouter le rôle primor-dial de représentation des chasseurs de grand gibier et de la détermination à faire passer les idées qui les regroupent. Ainsi fut votée par l’Assemblée en juillet 1963 l’instauration du plan de chasse. Ont également été obtenus, la limitation à trois coups des armes à répétition semi-automatiques, le tir à balle du grand gibier même si hélas cette mesure n’est à ce jour uniformément appliquée sur l’ensemble du territoire pour le chevreuil. A l’actif également la position très militante de l’association en faveur de l’examen obligatoire à l’obtention du permis de chasser, le rassemblement des compétences, des valeurs et des volontés nécessaires à la création en 1980 de l’U.N.U.C.R. (union nationale pour l’utilisation du chien de rouge) et la représentation permanente, depuis sa création puis sa reconnaissance par les pouvoirs publics et son agrément au titre de la protection de la nature, auprès des différentes instances liées au monde de la chasse. Ce rôle d’information, voir de formation, de lobbying, s’exerce tant auprès de nos parlementaires que des instances gouvernementales et de leurs émanations. De tout ceci nous sommes au sein de l’A.C.G.G.Y. le relais départemental dans toutes les actions que nous menons localement ou régionalement dans ce que nous appliquons et dans ce que nous faisons remonter comme informations. Le département des Yvelines représente en cela une richesse extrêmement importante et il possède

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des atouts qui doivent lui permettre de jouer un rôle déterminant. Notre département bien qu’ayant connu une forte urbanisation du fait de sa proximité de Pa-ris, de la création de la ville nouvelle et du développement de la vallée de la Seine, a su conserver, sauvegarder une certaine part de ruralité. C’est le département de l’Ile de France possédant le plus fort pourcentage de surface boisée. Cette surface est constituée tant par les propriétés privées que par de grandes unités domaniales telles que Rambouillet ou Marly. La chasse est régulièrement pratiquée sur ces territoires avec des prélèvements qui peuvent être qualifiés d’importants pour un département situé en région parisienne et ce sur les trois espè-ces qui nous concerne. Ce fait est à souligner dans la mesure où cette situation périurbaine nous oblige à plus d’attention encore et à être davantage présent encore pour représenter no-tre passion et en défendre les intérêts. C’est aussi montrer notre ap-titude à gérer dans ce contexte tant quantitativement que qualitativement et plus géné-ralement faire en sorte que ce poursuive la pratique de la chasse au grand gibier dans son ensemble et sous ses dif-férentes formes. A la fois observateur, acteur, organisateur, organe de ré-flexion et de proposition l’A.C.G.G.Y. est au cœur de nos préoccupations de chasseur et participe très activement à l’ensemble des manifestations et réunions concernant notre centre d’intérêt. Cette participation active est rendue possible par l’implication des membres de votre conseil d’administration en tous ces domaines et dans l’organisation matérielle qu’elles induisent. Pour l’année passée et dans le cadre des dispositions à venir, votre association est intervenue dans les domaines suivant :

�� Sur le plan de la gestion qualitative du cerf nous avons agi avec constance, n’ayant pu la saison obtenir pleinement satisfaction la saison précédente, afin que la détermina-tion cerf C1 et cerf C2 soit fixée à : jusqu’à 10 cors pour le C1 et au-delà de 10 pour le C2, plus conforme au souci commun de pouvoir obtenir le vieillissement de cerfs et le rétablissement d’une pyramide des âges plus équilibrée.

�� Nous avons également demandé la plus grande vigilance lors des réunions des sous-commissions plan de chasse et de l’examen des demandes, dans la recherche d’un sexe-ratio plus conforme à la recherche d’un équilibre permettant la stabilisation des populations après les forts prélèvements des années antérieures pour les cerfs, biches et faon.

�� Pour mémoire les prélèvements en 94 était de 648 animaux, 679 en 95 puis 957 en 96 (+ 41%) 1103 en 97, 971 en 98, 519 en 99 et 435 la saison passée...

La forte augmentation des dégâts la saison précédente incite à la prudence tant dans la tentation de demandes trop importantes que dans celle d’un protectionnisme par trop exagéré. Pour le chevreuil là aussi la prudence s’impose, si l’on peut considérer que la réalisation sur l’ensemble du département est satisfaisante avec pratiquement 84% de réalisation par rapport aux attributions, soit 1480 chevreuils, il existe cependant des

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zones à risque sur les massifs situés au sud de la RN12. Le sanglier enfin sur lequel nous demandons une véritable attention dans le cadre des forts prélèvements qui ont été effectués la saison précédente, 2033 sangliers soit + 72 % sur 99/00. Il est vrai que cette saison là fût mauvaise, l’effet tempête entraînant une non chasse sur bon nombre de territoires auquel s’ajoute de fortes naissances. Il y aurait donc lieu de moyenner sur les deux dernières saisons ce qui mettrait en évidence une presque équivalence avec la saison 98/99. Les dégâts occasionnés 1 245 Kf ont été eux en augmentation de 83 %. Là aussi la moyenne sur les deux années montre une certaine stabilisation sur la saison 98/99 ce qui semble logique. Ceci doit entraîner une véritable réflexion sur le bien fondé de la mise en place d’un plan de chasse sanglier, ce dont nous aurons l’occasion de reparler après le dîner débat or-ganisé sur ce thème le 20 juin avec le Docteur Alain François Président de l’A.N.C.G.G. Nous nous devons de conserver ce principe du prélèvement des in-térêts en sauvegardant le capital.

�� Représentation de notre associa-tion aux journées nationales qui se sont déroulées à Verdun les 20, 21 et 22 avril.

�� Représentation à l’assemblée générale de la FICEVY le 21 avril à l’abbaye des Vaux de Cernay.

�� Participation au Salon Grand Gibier qui s’est tenu sur le champ de course de Ram-bouillet les 31 mars, 1er et 2 avril. Nous étions invités par la FICEVY à partager leur stand. Preuve des bonnes relations que nous entretenons et nous devons d’entretenir avec notre fédération interdépartementale. Cette manifestation qui a maintenant trouvé ses marques à rassemblé un grand nom-bre d’exposants de qualité avec une fréquentation record qui nous a permis d’avoir de nombreux contacts.

�� Représentation de l’association dans chacune des 22 sous-commissions de plan de chasse soit au travers de la place qui lui est réservée soit au travers les responsables ou assesseurs membres de l’association qui en partagent et défendent les idées.

Dans le cadre du fonctionnement « habituel » de notre association :

�� Les administrateurs se sont fréquemment réunis 6 fois en conseil depuis la dernière assemblée générale.

�� Notre support d’information, LE RAGOT, est paru trois fois, ce qui peut sembler peu mais représente un gros travail et m’amène à relancer un appel à toutes les volontés souhaitant nous apporter leur collaboration afin de fournir de la matière sur les sujets liés à notre univers. Du culinaire à la poésie en passant par le récit de souvenirs, d’a-necdotes, sujets de réflexion, d’interrogations, de bricolage, d’expériences …

�� Les séances de tir au sanglier courant, dans la recherche du perfectionnement de ses tirs tant au niveau de la sécurité que d’une plus grande efficacité et donc dans le souci d’une moindre perte de gibiers blessés. Deux séances ont été organisées qui n’ont hé-las pas rassemblé autant de participants que nous l’aurions souhaité, en regard au be-soin d’entraînement de chacun et aux moyens humains monopolisés pour la circons-tance.(voir dates pour les prochaines séances)

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�� Le très gros morceau avec la préparation du brevet grand gibier, la gestion des de-mandes d’inscription, toujours très nombreuses, la recherche ou la confirmation des intervenants, la mise au point du planning, les séances de formation elles-même avec la très conviviale pause « casse-croûte » les sorties de formation en forêt, les épreuves de tir sur cible fixe et sanglier courant, la soirée brevet blanc et enfin le passage de l’examen qui demande ce jour là, hormis les candidats eux-même, la présence d’une vingtaine de personnes.

�� Il est également bon de rappeler que tout ceci représente un travail de secrétariat très important et un suivi comptable nécessaire.

A ceux si peu nombreux, qu’il pourrait sembler inutile d’en parler, qui s’étonnent du montant de la cotisation et qui demandent à quoi cela sert, j’espère leur avoir fourni également la ré-ponse. Pour mémoire le montant de 250 F de la cotisation annuel se répartissait comme suit : 130 F pour « Chasse gestion », 30 F de cotisation à l’A.N.C.G.G. et 90 F pour l’A.C.G.G.Y, ces 90 F représentant l’équivalent de 5 à 6 balles… Comme pour la chasse et comme beaucoup d’autres choses on trouve aussi dans une associa-tion ce que l’on y apporte et la vie de celle-ci est particulièrement fonction de l’activité de ses membres, pas exclusivement celle des administrateurs, mais du plus grand nombre de ces so-ciétaires. Les meilleures saisons de chasse ne sont-elles pas celles qui débutent le 1er mars pour s’achever le 28 février dans tout ce qu’elles demandent de soins, de préparation, de tra-vaux, de PARTICIPATION …!

��1986 Année de création de l’A.C.G.G.Y. ��210 Adhérents membres de notre association (175 à jour de leur cotisation, les

retardataires dépêchez-vous) La plus importante association de chasseurs des Yve-lines adhérant librement.

�� 6 Sessions du brevet grand gibier organisées depuis la création en 1995 représentant :

��491 Inscrits dont 445 des Yvelines ��351 Candidats au brevet ayant obtenu le brevet grand gibier dont 316 des Yvelines �� 79 Brevet argent 1er degré dont 70 des Yvelines ��272 Brevet or 2éme degré dont 246 des Yvelines

Chaque année le brevet c’est : ��80 Candidats ��20 Intervenants ��25 Heures de formation théorique et pratique dont 5 soirées, 1 séance de tir, 1

sortie pédagogique en forêt �� 1 Examen blanc �� + Quelques kilos de rillettes et pâtés, jambon et saucisson etc…

Jean Grabowski.

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Chasses de l’Association

L’Association organisera cette année 2 journées de chasse. Ces journées ont pour but de faire découvrir de nouveaux territoires ou des formes nouvelles de chasse et de donner l’occasion de partager ensem-ble notre passion. Bien entendu, ces journées impli-quent un respect absolu des règles de sécurité et d’éthique que nous promouvons au sein de l’associa-tion et une stricte obéissance aux consignes don-nées par l’ONF.

Poussée silencieuse en forêt domaniale de Fontainebleau. La première chasse se déroulera en forêt domaniale de Fontainebleau le Lundi 19 Novembre. Il s’agit d’une chasse exclusivement aux grands ani-maux (cerfs, biches et jeunes) sous forme de pous-sée silencieuse sans chiens. Le groupe est composé de 22 chasseurs postés. L’ONF assure l’organisation de la journée. Le rendez vous est à 8h30 pour le rond du matin. La chasse se déroule en journée continue à partir de 9 heures. Cinq traques sont me-nées sur une partie des 10.000 ha de la forêt non soumise à adjudication. La journée s’achève vers 15h-16h. Elle est suivie des honneurs et d’un repas tiré du sac. Le coût de la journée est de 1.500 F. Le tir des cerfs coiffés donne lieu a des suppléments individuels. Traque sur miradors en forêt domaniale de Marly. (contexte péri-urbain). La deuxième chasse aura lieu en forêt domaniale de Marly dans les Yvelines. Elle concerne sangliers et chevreuils. Elle présente la particularité de se tenir dans une forêt péri-urbaine à forte fréquentation où la recherche de la sécurité maximale revêt un aspect

essentiel. La forêt commence au contact du triangle de Rocquencourt. Elle est partagée en 2 par l’auto-route de l’Ouest A13 qui la parcourt selon un axe Est Ouest. Les prélèvements sont modérés eu égard à la superficie de l’ensemble. Il faut préciser que les che-vreuils sont fortement soumis aux dérangements et aux accidents de voiture. Afin de garantir des tirs fi-chants, les chasseurs sont tous postés sur miradors. Ces miradors sont mobiles (tractés par des voitures). Ils ont été conçus par l’ONF de Rambouillet et bréve-tés. Ils déplacés de traque en traque et mis en place au début de chaque battue. Le rendez vous est situé près de Saint Nom la Bretèche. La journée com-mence par un petit déjeuner à 9 heurs. 2 à 5 traques sont organisées de 10 heures jusque vers 16 heures. Les traqueurs battent les parcelles fourrées à l’aide de chiens de petit pied.

Cette chasse est ouverte à 7 participants et son coût est de 1.300 F. Le jour de la chasse ne sera fixé que début septembre après établissement du calendrier global. Si vous souhaitez participer à une de ces journées, inscrivez vous auprès du secrétariat de l’Associa-tion en faisant parvenir un chèque d’acompte de 750 F libellé à l’ordre de l’ ONF.

Chasse du brocard à l’approche

Hélène Bonnans nous a gentiment informé qu’un ter-ritoire de chasse à l’approche situé en Bourgogne près de Vézelay propose des chasses au brocard sous forme de sorties guidées. 10 animaux sont à ti-rer. Ce territoire est en cours d’agrément par l’asso-ciation ACTEON. Pour tout renseignement, appelez le 06.80.18.30.71.

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Bilan de la saison 2000/2001

et perspectives pour 2001/2002.

La saison de chasse passée a été riche en émo-tions. Elle a été profondément marquée par les consé-quences par la tempête. La traque dans les chablis s’est avérée fort dure, surtout pour ceux qui n ‘avaient pas pris la peine d’aménager leur chablis en vue de la saison de la chasse en les coupant de quelques layons artifi-ciels. Dans les grands chablis de pins, les tra-queurs évoluaient en équilibristes sur les troncs couchés à 1 mètre de haut, tandis que sangliers et chevreuils glissaient dessous et tournaient en rond. On a même vu des biches et des faons cou-chés dans ces forts. Les Dégâts Les dégâts ont augmenté très fortement en pas-sant de 1 415 000 F à 2 165 000 F. L’essentiel de supplément est du aux sangliers. Les dégâts de Grand Gibier sont désormais directement assumés par les chasseurs du département à travers la fé-dération conformément à la nouvelle Loi Chasse. Cette responsabilisation plus directe va introduire une nouvelle donne dans la gestion des popula-tions de grand gibier. Il ne faut pas oublier que le nombre de chasseurs du département décroît de 4% par an et alourdit d’autant la facture pour ceux qui continuent. Il s’agit de montrer que le plan de chasse est également un élément incitatif de contrôle des populations. Les Sangliers Le tableau de sangliers a été très important : 2033 animaux tirés contre 1185 l’année précédente. Il faut préciser que l’année 1999 avait été particuliè-rement médiocre. Les prélèvements ont doublé sur les massifs à l’Ouest de la N10 (de Gambais à Or-phin) et ceux situés entre le nord de la N12 et la Seine. L’augmentation a été moins importante (20 à 25%) sur le Vexin (Nord de la Seine) et les mas-sifs situés à l’est de la N10 (de Chevreuse à Ablis). Ces distorsions montrent bien qu’il s’agit de popu-lations ayant leur propre dynamique. L’évolution du Nord de la Seine s’apparente beaucoup aux au-tres massifs de l’Ouest du Val d’Oise (forte densité

de chevreuils, prélèvements de sangliers relative-ment modérés). Les massifs du Sud de la Seine ont été très homogènes en matière de prélève-ments : 4 animaux aux 100 hectares sur une sur-face boisée cumulée de 49.000 ha. Les dégâts causés par les sangliers ont évolué en rapport avec l’augmentation des populations. Ils se sont élevés à 1.250.000 F contre 680 000 F l’an passé. Après un tel prélèvement, reste t-il des sangliers ? Certainement même si on observe moins d’ani-maux que l’an passé à pareille époque. Les chablis ne sont pas tous nettoyés et constituent des refu-ges appréciés. Les Cerfs La réalisation du plan de chasse s’est améliorée même si elle est reste médiocre : 67% de taux de réalisation contre 50% l’an passé. 435 animaux ont été prélevés. Pour la première fois, les taux de ré-alisation des cerfs n’ont pas été supérieurs aux au-tres catégories : Cerfs : 66%, Biches : 67%, JCB : 68%, Daguets : 69%. Le plan de chasse qualitatif C1/C2 a contribué à ce rééquilibrage en rendant les choix plus difficiles. L’an prochain, le plan de chasse sera de 678 animaux. Cette augmentation est trompeuse. Elle se porte sur 2 massifs où l’on cherche à maîtriser la croissance de la population et les dégâts (La Celle les Bordes et Civry la Fo-rêt). Le grand groupe de massifs à cerfs (de Gam-

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Evolution des prélèvements de sangliers de 1999 à 2000 dans les Yvelines

Surface Surface sangliers sangliers variation prel.n° Massif totale boisée prélevés prélevés en % /100 ha

1999-2000 2000-2001 boisés

OUEST DE la N10 (Rambouilet Ouest) 52 Gambais 16754 12922 279 571 104,7% 4,4 53 Poigny 5637 2505 74 123 66,2% 4,9 56 St Rémy l'Honoré 5007 1593 37 57 54,1% 3,6 60 Orphin 7226 2752 62 118 90,3% 4,3

total Ouest N10 34624 19772 452 869 92,3% 4,4

ENTRE N10 ET A10 (Rambouillet Est)62 Auffargis 5797 3027 51 55 7,8% 1,8 66 Ablis 4621 146 1 1 0,0% 0,7 68 Sainte Mesme 2786 496 11 40 263,6% 8,1 69 La Celle les Bordes 11913 7722 267 271 1,5% 3,5 72 Chevreuse 5931 2634 67 106 58,2% 4,0 total entre N10 et A10 31048 14025 397 473 19,1% 3,4

NORD DE LA N12 (Nord Yvelines)75 Rosay 3666 951 16 21 31,3% 2,2 76 Civry la Forêt 9160 2527 45 175 288,9% 6,9 78 Bréval 4742 738 6 7 16,7% 0,9 80 Villeneuve en Chevrie 4611 1214 50 59 18,0% 4,9 81 Les Alluets le roi 4383 1588 25 84 236,0% 5,3 82 Mézières 4829 1501 1 - -100,0% - 83 St Nom la Bretèche 5247 2835 40 109 172,5% 3,8 84 Beynes 3155 1105 - 16 1,4 88 Moisson 2192 1324 58 76 31,0% 5,7 89 Rosny sur seine 3350 1500 26 58 123,1% 3,9 total nord de la N12 45335 15283 267 605 126,6% 4,0

49080 1 116 1 947 74,5% 4,0 NORD DE LA SEINE (Vexin)

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bais à Orphin) est en baisse de 10%. Il faut malheureusement noter une dérive qui me paraît inquiétante pour le futur : l’excès d’attribution de cerfs mâles par rapport aux biches. En effet l’an passé, le plan de chasse était structuré de la façon suivante : Cerfs : 45%, Biches : 24%, JCB : 31%. Le plan de chasse adopté pour l’an prochain se compose de 41% de cerfs, 27% de biches et 32% de JCB. En supposant que le prélèvement porte sur 25% de la population, on ob-tient un cheptel estimé de 1300 animaux sur le département en fin de chasse. Dans ces condi-tions, le déséquilibre de l’an passé a détérioré le sex-ratio de 7% (89 cerfs prélevés en plus par rapport aux biches). L’appli-cation du plan de chasse prévu l’an prochain devrait conduire (en considérant un taux de réali-sation de 70%) à un nouveau déficit d’une soixantaine de ma-les par rapport aux femelles soit une nouvelle détérioration du sex-ratio de 4%. Bien sur, en favorisant les bi-ches, on contribue à la reconsti-tution rapide des cheptels avec des taux de reproduction sous-estimés. Mais on met à mal le cheptel de cerfs et compromet la renaissance de grands cerfs et la démarche du plan qualitatif. Le fait de déséquilibrer ainsi la population rend en-core plus difficile le contrôle des populations, et ris-que d’accentuer le phénomène des cycles et des plans de chasse yoyo. Il est déjà difficile d’estimer les populations à leur juste niveau. Cela le devient encore plus quand on fait varier le sex-ratio et le taux de reproduction. Le revers de la médaille, c’est de s’exposer à nouveau dans quelques an-nées à des plans réducteurs qui comporteront 40% de biches parce qu’on aura pas su anticiper les

tensions avec les intérêts forestiers ou agricoles. Il me paraît difficile de construire de l’équilibre en combinant de tels déséquilibres. Si on veut faire augmenter la population, on dimi-nue le plan de chasse quantitatif, mais on ne dés-tructure pas le plan qualitatif. Personnellement, je penche pour organiser des prélèvements systématiquement équilibrés (1/ 3 de mâles, de biches et de jeunes). La croissance sera peut-être un peu plus lente, mais certainement

mieux maîtrisée, et de ce fait mieux acceptée au bout du compte par les forestiers et les agri-culteurs. Reste les témoignages de nombreux territoires qui disent en ce moment voir toujours plus de cerfs que de biches. Bien sur la répartition spatiale des cerfs et leur vie sociale crée des rassemblements impressionnants d’animaux du même sexe, il y a donc des zones à cerfs et des zones à biches et jeunes. Mais curieusement, lorsque tous les territoi-res d’un massif (un massif fait en moyenne 8.000

ha) , quand ce n’est pas plu-sieurs massifs contigus.. affir-ment avoir bien plus de cerfs, cela laisse perplexe. On peut bien évidemment sou-rire et penser qu’il ne s’agit que d’une argumentation pour obte-nir un bracelet de coiffé et pré-server ses biches, mais je ne crois pas qu’il faille être si néga-tif et pense que les gens sont sincères. Il me semble qu’il faut chercher à expliquer cette im-pression de toujours voir plus de cerfs que de biches. Deux fac-teurs peuvent expliquer cela : le premier facteur est d’ordre hu-main. Chacun a l’œil plus sensi-ble à la majesté d’un cerf qu’au


12

défilement discret d’une biche. L’individualisation des cerfs est nettement plus facile grâce à l’exa-men de leur ramure. Au fur et à mesure de la sai-son, on les identifie un à un , alors que les biches se perdent dans l’anonymat du trio matriarcal quand ce n’est la harde difficile à compter. De même au cours d’une journée de chasse, on verra en traquant tel et tel cerf connu ou non et un ou plusieurs groupes de biches et jeunes ensemble. Instinctivement, on aura l’impression d’avoir vu plus de cerfs que de biches, simplement parce que le souvenir des cerfs sera plus vivace. Le second fac-teur est d’ordre biologique : les mâles ont un es-pace vital de 2 à 3 fois plus étendu que celui des biches. Il sont donc nécessairement vus par plus de gens, et cela ne signifie pas qu’il n’y en ait plus. Il faut également ajouter que les cerfs sont plus va-gabonds et qu’ils sont les premiers à coloniser de nouveaux territoires. Je ne sais si ces deux raisons sont les bonnes mais quoi qu’il en soit, à l’échelon d’un massif ou d’un groupe de massifs, il paraît impossible de conclure à une sur-représentaion des mâles alors qu’il naît autant de mâles que de femelles et que l’analyse des tableaux de chasse montre claire-ment un sur-prélèvement de mâles par rapport aux biches. Chevreuils En 1999/2000, le taux de réalisation du plan de chasse chevreuil était tombé à 73%. Cette faible réalisation avait été expliquée par la tempête de 1999, par l’apparition de maladies notamment dans le sud du département et parfois par de trop fortes attributions. La saison passée, ce taux s ‘est amé-lioré cette année (82%). Cette progression de 10 points est générale sur tous les massifs. Elle reste

toutefois très faible sur le secteur de La Celle les Bordes (69%). Plus on progresse vers le Nord, plus les taux de réalisation s’améliorent. 4 massifs ont atteint 100%. C’est sans doute le fruit des restric-tions des années antérieures. En matière de densi-tés, le secteur de Gambais, Poigny, St Remy l’Ho-noré reste fragile : 1,5 chevreuil prélevés aux 100 ha boisés alors que la moyenne des autres massifs s ‘établit à 3 prélèvements aux 100 ha. Il ne faut pas oublier cependant qu’il existe une forte concur-rence cerf-chevreuil sur Gambais et Poigny. En 2000, il a été constaté une faible reproduction (due sans doute au printemps et début d’été très humi-des). Ceci explique sans doute que pour 2001, les chasseurs apparaissent très prudents et per-plexes : 10 massifs ont un plan de chasse à la baisse et 13 sont en hausse. Le plan de chasse global du département sera en baisse : 1753 attri-butions (avant recours) contre 1783 l’an passé. En conclusion, il me semble que cette saison a été surtout marquée par un premier effet tempête : la gestion de l’excédent d’animaux dus au déficit de prélèvements en janvier et février 2000 dans une forêt qui a accru son coté sauvage et protecteur par les chablis. Nous abordons maintenant la 2ème phase de l’après tempête : la croissance progressive de la capacité nourricière de la forêt. 2001 constituera sans doute une année charnière. En effet, les chablis et les re-fuges disparaissent, les animaux vont perdre de la tranquillité tandis que de nouveaux ronciers et de nouvelles zones de gagnage se reconstituent pour offrir leur plein potentiel dans quelques années. Gérard BEDARIDA


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Informations diverses Remises à l’Armurerie de Mantes (Pascal Collin) Pascal Collin, membre de l’association et armurier à Mantes, offre 5% de remise sur les achats effec-tués par les membres de l’Association.

Avantages Kettner Le magasin Kettner de Paris fait bénéficier les membres de l’association d’un escompte de 5% à la caisse (hors articles en promotion) sur présentation de la carte d’adhérent de l’année (cotisations à jour….) .

Ouverture d’un décathlon à Parly II Un magasin Décathlon s’est ouvert récemment à Parly II. Il comporte un rayon chasse (ventes d’ar-mes, de munitions et de vêtements). Ce magasin se situe à l’emplacement de l’ancienne Fnac.

Cartes IGN au 1/25 000 sur CD Rom (Carto-Explorer) L’IGN diffuse des CD ROM contenant toutes les cartes au 1 / 25.000 scannérisées pour chaque dé-partement. Le package contient un logiciel de recherche et d’affichage (fonction zoom). Il est possi-ble de d’imprimer des secteurs de cartes au choix. Le coût d’un CD ROM pour un département varie entre 220 et 240 F selon la taille du département. Ces CD sont en vente à l’IGN rue de la Boétie à Pa-ris.

Sites internet d’armes d’occasion Un certain nombre de sites Web proposent des bourses aux armes d’occasion, voici ceux que nous avons recensés (dans le désordre) : chasseuronline.fra.fr (armurerie de la Bourse à Paris), www.cartouchesgpa.com (armurerie Quinsa), www.waffen-online.de (Frankonia Allemagne), www.armureriejeannot.com (armurerie jeannot à Levallois), armes.ridon.free.fr (j.p. Ridon), www.gebraucht-waffen.de (Kettner Allemagne, ils peuvent faire venir les armes au magasin de Paris), www.lehussard.fr (armes de collection), www.lespuces.fr (armes de collection), www.royal-chasse.com (armurerie à Charmentray 77), www.armurerie-boudsocq.com (armurerie à Rethel), armes.occasion.free.fr (Duport à Lyon). S’ajoutent également les sites de petites annonces générales ou d’enchères telles que : Annonces.nouvel.obs.com, ibazar.fr, aucland.fr etc…..

Vols d’armoires blindées contenant des armes. Cette année , deux chasseurs membres de l’association ont subi un cambriolage. Leurs armes étaient stockées dans des armoires blindées placées au rez de chaussée. Les voleurs ont tout simplement em-barqué les armoires. Pensez impérativement à faire sceller vos armoires dans le sol (pas dans la cloison) pour éviter ce genre de mésaventure.

16

PHOTOS IMPRIMEES DANS CE BULLETIN. Toutes les photos imprimées dans ce bulletin ont été prises par Philippe TROUDE dans le département des Yvelines. Philippe TROUDE est membre de l’association, il nous fait bé-néficier gracieusement de ses photos, ce qui nous permet d’é-gayer notre bulletin : «le Ra-got ». Nous le remercions du fond du cœur pour sa gentillesse et sa collaboration.

Lu sur le site internet de l'ONF Conséquences des tempêtes sur l'environnement Les conséquences de la tempête sur l'écosystème forestier dépenderont , pour chaque massif forestier de l'importance des surfaces des peuplements abattus. En dehors du paysage qui sera longtemps bouleversé, les sols, la nappe d'eau, la faune subiront des transformations. Et la faune forestière? Le rajeunissement brutal de la forêt par la tempête a plutôt des effets bénéfiques sur la faune sauf pour les espèces liées aux vieux arbres ou aux arbres à cavité et bien entendu là où les massifs ont été pratique-ment totalement détruits. Les études menées à l'étranger lors de phénomènes climatiques similaires ont montré un faible impact direct de ces tempêtes (mortalité faible) mais des conséquences indirectes élevées parfois (modification d'habitats). La faune d'un massif peut se diviser en deux groupes principaux : les espèces strictement forestières et les espèces initialement liées à d'autres milieux (bocages, mares, landes...) pour qui les forêts et les milieux ouverts associés sont parfois devenues les derniers refuges. Les mammifères Les tempêtes, à l'origine d'un rajeunissement brutal de l'écosystème forestier, favoriseront des peuple-ments particulièrement favorables au développement des petits rongeurs. Il y a donc de fortes chances de voir ces populations se développer de façon importante, ce qui devrait bénéficier aux prédateurs. Les Cervidés anticipent les tempêtes en modifiant leur rythme journalier et en allant se réfugier dans des peuplements jeunes et fourrés au sein desquels ils se sentent mieux protégés. Ils peuvent alors rester ainsi " bloqués " pendant toute la durée de la tempête sans même s'alimenter ni se déplacer. La pénétration de la lumière en forêt favorisera, d'ici un à trois ans, le développement d'une végétation arbustive et herbacée abondante et particulièrement favorable aux ongulés. Il faut donc s'attendre dans les prochaines années (2 à 4 ans), comme des tempêtes précédentes nous l'ont déjà montré dans différents massifs, à un accroisse-ment plus important de ces populations (sorte de " baby-boom ") qui nécessitera de la part des services de gestion une plus grande vigilance et une bonne anticipation pour les contenir, afin que la régénération de la forêt ne soit pas compromise. D'autant que la tempête, en couchant des arbres sur les clôtures en place peut avoir un impact négatif sur les régénérations déjà en cours. Sources : La lumière et la forêt - Bulletin technique de l'ONF - n°34 - décembre 1997 - numéro spécial -1998.


O.N.C.F.S. La garderie O.N.C.F.S. du département recommande (ce n’est pas une obligation, juste une sugges-tion) de faire établir votre carte européenne d’armes à feu et de la porter sur soi pendant la chasse. Cela permet d’avoir la preuve directe que vos armes sont bien déclarées en cas de contrôle.

Bulletin n° 17 - ANCGG

Documents

Transcript of Bulletin n° 17 - ANCGG