BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

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THEATERFESTWOCHEN ZÜRICH2009 13 – 22 juin 2009 | Schauspielhaus Zurich Theaterfestwochen Zürich 2009 | 13 – 22 juin 2009 | Schauspielhaus Zurich | Schauspielhaus | Location par téléphone et abonnements de 10 à 19 heures Ouverture des caisses une heure avant la représentation | Rämistrasse 34 | 8001 Zurich 01 265 58 58 | Informations sur les dates des spectacles | tél. 01 265 57 60 | www.schauspielhaus.ch Page 2 La comédie à succès de l’américain Ken Ludwig « Lend me a Tenor », en version allemande Otello darf nicht platzen (Otello doit avoir lieu) Page 3 Le Staatstheater Cottbus avec une version scénique du roman de Theodor Fontane Effi Briest Page 4 Une mise en scène enjouée de Pierre Carlet de la comédie de Marivaux Arlequin poli par l’amour Page 5 « Steps #8 » avec le Nederlands Dans Theater III avec Meryl Tankard Merryland Page 6 Brunch Kurt Weill avec l’actrice et chanteuse Gisela May Page 7 Die Kinder des Teufels De Felix Mittlerer Page 8 Agenda Les représentations du Schauspielhaus en août /septembre 2009 TABLE DES MATIÈRES

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Programme saison juin 2009 théâtre Zürich

Transcript of BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

Page 1: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

THEATERFESTWOCHEN ZÜRICH200913 – 22 juin 2009 | Schauspielhaus Zurich

Theaterfestwochen Zürich 2009 | 13 – 22 juin 2009 | Schauspielhaus Zurich | Schauspielhaus | Location par téléphone et

abonnements de 10 à 19 heures Ouverture des caisses une heure avant la représentation | Rämistrasse 34 | 8001 Zurich

01 265 58 58 | Informations sur les dates des spectacles | tél. 01 265 57 60 | www.schauspielhaus.ch

Page 2 La comédie à succès de l’américain

Ken Ludwig « Lend me a Tenor »,

en version allemande Otello darf

nicht platzen (Otello doit avoir lieu)

Page 3 Le Staatstheater Cottbus avec

une version scénique du roman

de Theodor Fontane Effi Briest

Page 4 Une mise en scène enjouée de Pierre

Carlet de la comédie de Marivaux

Arlequin poli par l’amour

Page 5 « Steps #8 » avec le Nederlands

Dans Theater III avec Meryl Tankard

Merryland

Page 6 Brunch Kurt Weill

avec l’actrice et chanteuse Gisela May

Page 7 Die Kinder des Teufels

De Felix Mittlerer

Page 8 Agenda

Les représentations du Schauspielhaus

en août /septembre 2009

AGENDAReprésentations du Schauspielhaus

en août / septembre 2009

Ve 1.8, 20 h Schauspielhaus, Foyer : « rouge, frise & acide 7 »

New Jazzline Gig avec Christophe Baumann & Jacques Siron.

Sa 9.8, 19 h 30 Schauspielhaus : Singspiel de Paul Burkhard

« Feuerwerk » avec la Musikalische Komödie Leipzig

Lu 11.8 / Je 13.8, 19 h 30 Schauspielhaus : Wie es euch gefällt de William Shakespeare,

adaptation de Thomas Brasch, Staatstheater Cottbus.

Di 30.8, 10 h 30 Schauspielhaus Kinder des Teufels de Felix Mitterer,

Württembergische Landesbühne, Esslingen.

Ve 5.9, 20 h Schauspielhaus, Foyer : Hip Hop Jazz

de Hollande avec Saskia Laroo & Band.

Me 10.9, 20 h Schauspielhaus : Macbeth by William Shakespeare.

American Drama Group Europe / TNT Theatre Britain.

Sa 13.9, 19 h 30 / Di 14.9, 14 h Schauspielhaus : Woyzeck Fragments dramatiques

de Georg Büchner ; Schauspiel Frankfurt.

Di 14.9, 16 h / 17 h 30 / 20 h Schauspielhaus : Film-Vortrag-Theaterrevue Lift.

Groupe de théâtre : Die Regierung�

Lu 15.9 / Ma 16.9, à 20 h Schauspielhaus : « Yelemba» Percussions,

chants et danses de la Côte d’Ivoire, Agro-Pfingsten

Représentations d’organisateurs

privés au Schauspielhaus:

Me 24.9, 20 h Theater am Hechtplatz : « vis-à-vis »,

le nouveau programme de la compagnie de danse zurichoise « Movers »

Ve 26.9, 20 h Theater an der Winkelwiese: « The best of »,

show musical et dansant avec le studio de danse Borak.

Autres théâtres zurichois

Kellertheater:

Du 20 au 23.9 à 20 h 30

ainsi que Di à 17 h 30 Revue musicale,

Théâtre de marionnettes au Hechtplatz:

Ve 19.9, 20 h 15 / Me 24.9, 14 h 30 « Flomi » Marionnettes du Tösstal Theater an der Limmat :

Sa 27.9 / Di 28.9 à 20 h 15 « Pepper », théâtre musical selon l’album des Beatles

« Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » Theater am Hechtplatz:

Ve 26.9, 20 h 15 « Eine fantastische Reise ». Avec le Trio Pan e Tone

Theater am Hechtplatz :

Sa 27.9, 20 h 30 « Blaseck – Salat und Hausmusik »

Theater am Hechtplatz :

Di 28.9, 10 h 30 Matinée d’histoires

Theater an der Winkelwiese:

Me 24.9 / Ve 26.9 / Sa 27.9, à 20 h 15 « Fremdling, du bist ein Narr », avec Jürgen Klein

AGENDAReprésentations du Schauspielhaus

en août / septembre 2009

Ve 1.8, 20 h

Sa 9.8, 19 h 30

Lu 11.8 / Je 13.8, 19 h 30

Di 30.8, 10 h 30

Ve 5.9, 20 h

Me 10.9, 20 h

Sa 13.9, 19 h 30 / Di 14.9, 14 h

Di 14.9, 16 h / 17 h 30 / 20 h.

Lu 15.9 / Ma 16.9, à 20 h

Représentations d’organisateurs

privés au Schauspielhaus :

Me 24.9, 20 h

Ve 26.9, 20 h

Autres théâtres zurichois

Kellertheater:

Du 20 au 23.9 à 20 h 30

ainsi que Di à 17 h 30

Ve 19.9, 20 h 15 / Me 24.9, 14 h 30

Sa 27.9 / Di 28.9 à 20 h 15

Ve 26.9, 20 h 15

Sa 27.9, 20 h 30

Di 28.9, 10 h 30

Me 24.9 / Ve 26.9 / Sa 27.9, à 20 h 15

TABLE DES MATIÈRES

Page 2: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

Schauspielhaus Ve 13.6, 19 h 30 / Di 15.6, 14 h 30 Prix des places : de CHF 13.- à CHF 40.- Otello darf nicht platzen

| comédie de l’américain Ken Ludwig titre original : « Lend me a Tenor » (Otello doit avoir lieu) Traduction

allemande de Ursula Lyn ; mise en scène : Lutz Hochstraate ; décors : Bernd Dieter Müller ; costumes : Annette

Zepperitz Avec les acteurs : Max : Werner Friedl, Maggie (l’amie de Max) : Britta Bayer, Sounders (directeur de

l’Opéra de Cleveland) : Klaus Martin Heim ; Tito Merelli : Peter Piki ; Maria (l’épouse de Merelli) : Hanna Rohrer ;

Page : Sebastian Knözinger ; Diana (cantatrice) : Alexandra Tichy ; Julia (présidente des amis de l’opéra) : Traude

Gmeinböck

Le cauchemar de chaque directeur : le protagoniste

du rôle principal ne se présente pas pour la première.

Avec un cachet mirobolant, le directeur du théâtre de

la ville de Cleveland a engagé pour la représentation

d’Otello le ténor des ténors Tito Merelli. Mais le grand

Tito ne vient pas. Est-il mort ? Mais « Otello » doit avoir

lieu à tout prix. Il s’agit de trouver rapidement un

remplaçant. Le directeur le trouve en la personne de

Max, son bras droit. Max profite de l’aubaine et décide

de mettre le paquet. Il n’y a pas seulement le grand rôle

sur scène, il y a également la femme de Merelli, qui a

abandonné son mari il y a peu. Dans le costume et sous

le grimage d’Otello, et de surcroît en bonne condition

vocale, il ressemble à s’y méprendre à la grande vedette.

Mais ce qui devait arriver arrive : celui qu’on croyait mort

surgit en titubant pour son entrée en scène. Deux Otello

se trouvent face à face, mais lequel est le bon ? Les deux

montent ensemble sur scène pour solliciter les faveurs du

public. Le faux Otello essaie avec beaucoup de ruse de

soustraire le vrai aux applaudissements. Finalement, les

deux se chassent mutuellement de la scène.

Le Landestheater Salzbourg présente cette pièce très vive

et amusante avec Peter Piki et Werner Friedl dans les rôles

d’Otello un et deux. Le metteur en scène Lutz Hochstrasse

parvient à convaincre avec des effets bruyants, mais pas

toujours absurdes. La pièce a été un des grands succès

de la saison écoulée à Salzbourg. Il est permis de rire

sur l’histoire d’arrière-scène la plus drôle des dernières

années.

La comédie à succès de l’américain Ken Ludwig

«Lend me a Tenor », en version allemande

Otello darf nicht platzen L’auteur. américain de 52 ans,

Ken Ludwig de Pennsylvanie, s’est imposé

avec cette pièce comme auteur dramatique. Après

sa création en 1985, la pièce a été nommée « meilleure

comédie de l’année ».

« OTELLO DOIT AVOIR LIEU » « DIE KINDER DES TEUFELS »de Felix Mitterer Une introduction à la pièce

présentée aura lieu au Foyer, 45 minutes avant

le début des représentations.

De 1675 à 1681, le Pays de Salzbourg a été la scène d’un des plus grands procès de

sorcellerie. La figure centrale en était un jeune homme dénommé Jakob Koller, qu’on

accusait de pratiquer la magie noire et de détourner la jeunesse. Il n’a jamais été possible

de mettre la main sur le « sorcier » Zauber-Jackl. Par contre, on a enfermé une bande

d’enfants mendiants qui perturbaient l’ordre social avec leur mendicité et leurs petits

larcins. Ces enfants miséreux ont été contraints par la torture à des « aveux » toujours

Schauspielhaus Ma. 17.6, 18 h, en vente libre Prix des places: de CHF 13.– à 40.– Festwochen-Spezial « Die Kinder

des Teufels » de Felix Mitterer Württembergische Landesbühne, Esslingen Mise en scène : Peter Dolder Décors

et costumes : Eckehard Felix Wegenast Avec Juliane Bacher (Dofferl), Annette Fassnacht (Dionysus), Maike Frank

Lisl, Barbara Troschka (Magdalena Pichlerin), Ralph Hönicke (Kommissar), Christian Koch (Freimann), Hagen Löwe

(Andree Mayer), Hartmut Scheyhing (Schreiber), Patrick Serena (Veit)

Schauspielhaus

Ma. 17.6, 18 h, en vente libre

Prix des places: de CHF 13.– à 40.–

plus terrifiants. Incroyable : finalement 133 enfants ont fini sur les bûchers.

Une terrible histoire retracée dans cette pièce aux allures de documentaire.

Lorsque le dramaturge du « Theater der Jugend » de Munich attire l’attention

de Felix Mitterer sur ce sujet il y a quatre ans, l’auteur lui répondit qu’il

s’agissait là d’un thème horrible. Mais ce sujet provenant de sa proche patrie

l’intéressait et il étudia les documents originaux aux archives d’Etat à Munich

et à Salzbourg. Il y découvrit les misérables témoignages d’une folie pervertie

de l’ordre. Les aveux extorqués qui figurent dans la pièce correspondent aux

procès-verbaux. Cette pièce parle de plusieurs choses : d’abord de l’attitude

de la majorité de la population face au droit, à l’ordre, à la jeunesse et aux

boucs émissaires ; ensuite de l’imagination débridée des enfants ; et enfin,

des destins des enfants mendiants qui existent toujours. Il suffit de penser

aux escadrons de la mort en Amérique latine. Dans cette pièce, Mitterer ne se

limite pas au passé. A l’instar d’Arthur Miller dans la « Chasse aux sorcières »,

il tourne son regard vers l’actualité, à la recherche de boucs émissaires

que l’on peut rendre responsables de sa propre insatisfaction ainsi que des

problèmes économiques.

Page 3: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

« EFFI BRIEST »

Schauspielhaus Lu 16 / Me 18.6, 19 h 30 Prix de places: de CHF 13.– à 40.– « Effi Briest » pièce selon Theodor

Fontane, adaptation dramatique Holger Teschke Mise en scène : Christoph Schroth ; décors : Jochen Finke ;

costumes : Gundula Martin Dans le rôle d’Effi Briest : Anne Ratte-Polle ; Baron von Innstetten : Michael Meister ;

Major von Crampas : Daniel Borgwardt ; Mme von Briest : Susann Thiede ; M. von Briest : Horst Rehberg ; Gieshübler :

Wolf-Dieter Lingk et d’autres encore

A la base de cette œuvre littéraire, on trouve un événement

qui s’est réellement passé dans les environs de Berlin en

1886. Un duel avec issue mortelle. La cause en est une

histoire de mariage, d’amour triangulaire, vieille de vingt

ans. Mais ce n’est pas autant le scandale qui intéresse

l’auteur Theodor Fontane, que l’aspiration au bonheur.

Effi, pure « fille de l’air » épouse le baron von Innstetten,

Le Staatstheater Cottbus avec une version scénique

du roman de Theodor Fontane. Le metteur

en scène Holger Teschke a adapté un des textes

les plus importants de la littérature mondiale pour

la scène. Aucune figure féminine de la littérature

romanesque allemande ne l’a autant impressionné

qu’Effi Briest.

un homme plus âgé, très correct et préoccupé de sa carrière.

Le sentiment du devoir, l’honneur et l’ordre marquent la vie de

son épouse, mais en devenant de plus en plus solitaire, elle ne

connaît pas l’amour. Même la naissance de sa fille ne lui permet

pas de dépasser sa solitude croissante. Un jour, elle rencontre le

major von Crampras qui la séduit. Une liaison amoureuse secrète,

à la limite du rêve, se développe. Elle se termine lorsque le baron

von Innstetten est appelé à Berlin et qu’elle suit son mari. Des

années plus tard, von Instetten découvre par hasard les lettres de

Crampas à Effi. Sans aucune émotion, il provoque Crampas en duel

et expulse Effi de la maison. Elle s’effondre et lourdement atteinte

dans sa santé et privé de son enfant elle trouve refuge dans la

maison parentale. La vie d’Effi finit dans une marginalisation qui

finalement la brise. Holger Teschke a adapté le sujet à la scène en

1996. La fascination découle avant tout du naturel juvénile d’Effi

Briest, de son ouverture et de la dimension lugubre qui imprègne

sa vie après son mariage avec von Instetten. Mais Fontane

n’abandonne pas le rêve d’une société dans laquelle l’aspiration

Schauspielhaus

Lu 16 / Me 18.6, 19 h 30

Prix de places: de CHF 13.– à 40.–

au bonheur des hommes s’impose, face aux protagonistes des

idéologies et des contraintes du rendement avec la mort d’Effi.

BRUNCH KURT WEILL

Les rapports entre Gisela May et le drama-

turge Brecht sont une longue histoire

d’amour artistique. Son interprétation du rôle

de « Mère Courage » dans la production du

Berliner Ensemble dont elle a été membre

pendant de nombreuses années, a été l’un

des sommets de sa carrière. Qui dit Brecht

pense aussi immédiatement à Kurt Weill.

C’est pour cette raison que cette Nocturne

est avant tout consacré à des extraits

Schauspielhaus

Di 15.6, 20 h

Ouverture des portes 19 h

Prix des billets : CHF 22.–

d’œuvres de ce duo congénial. Des chansons tirées de « Aufstieg

und Fall der Stadt Mahagony », de L’opéra de « quat’ sous », de

« Happy End » en font partie. Par exemple le célèbre « Bilbao-

Song ». A cela s’ajoutent d’autres pièces de Weill et élément

supplémentaire très amusant des citations tires d’un échange de

lettres entre Kurt Weill et sa bien-aimée Lotte Lenya. Il y a aussi les

anecdotes et les histoires à travers lesquelles l’actrice Gisela May,

qui compte bientôt 77 ans, nous fera revivre sa propre carrière à

Berlin.

La spécialiste de Brecht et actrice-chanteuse Gisela May

a pris la liberté de modifier son programme pour

la nocturne à Winterthur. En lieu et place du programme

« Ich bin so frei », elle présente une nouvelle

soirée Kurt Weill. Elle a conçu cette soirée pour commémorer

le 100e anniversaire de la naissance du compositeur.

Kurt Weill est né le 2 mars 1900 à Dessau et il est mort à l’âge de50 ans

seulement. Matthias Stötzel accompagne Gisela May au piano.

Schauspielhaus Di 15.6, 20 h Ouverture des portes 19 h Prix des billets : CHF 22.– Festwochen-Spezial Soirée Kurt

Weil Nocturne avec Gisela May et Matthias Stötzel (piano)

Page 4: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

« MERRYLAND »« Steps #8 » avec le Nederlands Dans Theater III

avec Meryl TankardAprès le Shen Wei Dance

Arts Ensemble venu des Etats-Unis, la NDT III présente

dans le cadre du festival de danse avec Meryl

Tankard ses productions avec des danseuses et danseurs

expérimentés de plus de 40 ans.

La maturité artistique et le raisonnement

personnel sont au premier plan des

performances du Nederlands Dans Theater

III. Le fondateur Jiri Kylián s’appuie de

manière très consciente sur cette image de

marque. Les danseuses et danseurs de plus

de 40 ans ne sont, de loin, pas à mettre aux

vieux fers. Au contraire, à l’âge où se termine

normalement une carrière de danseur, la

leur semble vraiment commencer. Avec ce

mélange de danse moderne et de ballet

Maturité et expérience, la biographie

artistique de chaque protagoniste

marque le rayonnement de l’ensemble de

danse hollandais dans « Merryland ».

Schauspielhaus Sa 21.6, 19 h 30 Prix des places : de CHF 13.– à 40.– « Merryland » avec le Nederlands Dans Theater

III (NL) | Meryl Tankard (AUS) dans le cadre de « Steps #8 » Chorégraphie : Meryl Tankard Danseurs : Sabine

Kupferberg Gérard Lemaitre Egon Madsen David Krügel et Gioconda Barbuto

classique allié au théâtre, « comedy » et même au chant, la compagnie est une

véritable découverte. Les moyens d’expression individuels sont tout autant

mis en valeur que la biographie artistique des participants. Dans le cadre de

« Steps #8 » la grande chorégraphe australienne Meryl Tankard a créé pour

le NDT III une nouvelle pièce intitulée « Merryland ». Sur scène, on découvrira

les corps souples et entraînés de Sabine Kupferberg, Gérard Lemaitre, Egon

Madsen, David Krügel et Gioconda Barbuto. Tankard fait elle-même partie des

solistes les plus marquantes et a obtenu plusieurs distinctions. Jusqu’en 1999,

elle a dirigé le Australian Dance Theatre, avec lequel elle a participé à tous

les festivals importants en Europe et aux Etats-Unis. Elle s’est notamment

fait un nom avec une chorégraphie dans laquelle ses danseurs athlétiques

tourbillonnent dans l’air attachés à des cordes. Aucune de ses chorégraphies

ne ressemble à l’autre, un style aux facettes nombreuses, un très haut niveau

de maîtrise, un plaisir de l’exploit physique marquent le style de Tankard.

« Merryland » aussi va surprendre le public.

Schauspielhaus Ma 17.6, 19 h 30 Prix des places : de CHF 13.– à 40.– « Arlequin poli par l’amour » comédie de

Marivaux en langue française avec le Théâtre « La rose des vents, Villeneuve » Mise en scène : Jean-Michel Rabeau

et Sylvie Reteuna ; musique : Cyrus ; décours et costumes : Pierre-André Weitz ; éclairage : Jean-Claude Fonkenel

Dans le rôle de la fée, Kate France dans celui de Trivelin : Georges Edmont et Marc Mérigot ; Arlequin, Franco

Sénica ; Silvia : Anne Rotger, berger / professeur de musique, Nicolas Martel ; bergère / l’amour : Corinne Cicolari

« ARLEQUIN POLI PAR L’AMOUR »

Une fée, subjuguée par la beauté d’Arlequin, l’enlève dans son

sommeil et le retient pour gagner son amour. Lorsque Arlequin

se réveille, elle réalise qu’il a un caractère niais, mais elle croit

que leur amour commun le rendra plus intelligent. Mais Arlequin

rencontre Silvia, la bergère. Ils tombent immédiatement amoureux

et, en effet, purifiée par l’amour, l’âme d’Arlequin change comme

la fée l’a souhaitée. Mais l’amour étant destinée à la bergère, la

jalousie de la fée se réveille et elle fait appel à tous les moyens

même violents afin d’empêcher cet amour imprévu. Trahie par

la ruse de son serviteur Travelin qui s’est engagé en faveur des

jeunes gens, elle est vaincue. L’amour triomphe. Jean-Michel

Une mise en scène enjouée de Pierre Carlet de la comédie de

Marivaux. L’auteur de comédies, est à nouveau à la mode. Depuis

quelques années, l’intérêt pour ses pièces va croissant.

Son penchant pour une « intellectualité enjouée » fait apparaître

Marivaux comme un phénoménologue de l’amour, comme

expérimentateur, comme artiste.

Rabeaux et Sylvie Reteuna ont réalisé la mise en scène de cette charmante

histoire d’Arlequin. L’ironie est omniprésente et la scène surprend avec de

nombreuses trouvailles faites de guirlandes, d’artifices électriques, de plumes

et de ficelles. Des interludes dansés et de superbes chansons donnent à la

comédie des airs de cabaret. La forme de la mise en scène souligne encore la

subtilité des paroles de Marivaux. Enjouée et gracieuse, la pièce vaut la peine

d’être vue ! En langue française.

Page 5: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

« MERRYLAND »« Steps #8 » avec le Nederlands Dans Theater III

avec Meryl TankardAprès le Shen Wei Dance

Arts Ensemble venu des Etats-Unis, la NDT III présente

dans le cadre du festival de danse avec Meryl

Tankard ses productions avec des danseuses et danseurs

expérimentés de plus de 40 ans.

La maturité artistique et le raisonnement

personnel sont au premier plan des

performances du Nederlands Dans Theater

III. Le fondateur Jiri Kylián s’appuie de

manière très consciente sur cette image de

marque. Les danseuses et danseurs de plus

de 40 ans ne sont, de loin, pas à mettre aux

vieux fers. Au contraire, à l’âge où se termine

normalement une carrière de danseur, la

leur semble vraiment commencer. Avec ce

mélange de danse moderne et de ballet

Maturité et expérience, la biographie

artistique de chaque protagoniste

marque le rayonnement de l’ensemble de

danse hollandais dans « Merryland ».

Schauspielhaus Sa 21.6, 19 h 30 Prix des places : de CHF 13.– à 40.– « Merryland » avec le Nederlands Dans Theater

III (NL) | Meryl Tankard (AUS) dans le cadre de « Steps #8 » Chorégraphie : Meryl Tankard Danseurs : Sabine

Kupferberg Gérard Lemaitre Egon Madsen David Krügel et Gioconda Barbuto

classique allié au théâtre, « comedy » et même au chant, la compagnie est une

véritable découverte. Les moyens d’expression individuels sont tout autant

mis en valeur que la biographie artistique des participants. Dans le cadre de

« Steps #8 » la grande chorégraphe australienne Meryl Tankard a créé pour

le NDT III une nouvelle pièce intitulée « Merryland ». Sur scène, on découvrira

les corps souples et entraînés de Sabine Kupferberg, Gérard Lemaitre, Egon

Madsen, David Krügel et Gioconda Barbuto. Tankard fait elle-même partie des

solistes les plus marquantes et a obtenu plusieurs distinctions. Jusqu’en 1999,

elle a dirigé le Australian Dance Theatre, avec lequel elle a participé à tous

les festivals importants en Europe et aux Etats-Unis. Elle s’est notamment

fait un nom avec une chorégraphie dans laquelle ses danseurs athlétiques

tourbillonnent dans l’air attachés à des cordes. Aucune de ses chorégraphies

ne ressemble à l’autre, un style aux facettes nombreuses, un très haut niveau

de maîtrise, un plaisir de l’exploit physique marquent le style de Tankard.

« Merryland » aussi va surprendre le public.

Schauspielhaus Ma 17.6, 19 h 30 Prix des places : de CHF 13.– à 40.– « Arlequin poli par l’amour » comédie de

Marivaux en langue française avec le Théâtre « La rose des vents, Villeneuve » Mise en scène : Jean-Michel Rabeau

et Sylvie Reteuna ; musique : Cyrus ; décours et costumes : Pierre-André Weitz ; éclairage : Jean-Claude Fonkenel

Dans le rôle de la fée, Kate France dans celui de Trivelin : Georges Edmont et Marc Mérigot ; Arlequin, Franco

Sénica ; Silvia : Anne Rotger, berger / professeur de musique, Nicolas Martel ; bergère / l’amour : Corinne Cicolari

« ARLEQUIN POLI PAR L’AMOUR »

Une fée, subjuguée par la beauté d’Arlequin, l’enlève dans son

sommeil et le retient pour gagner son amour. Lorsque Arlequin

se réveille, elle réalise qu’il a un caractère niais, mais elle croit

que leur amour commun le rendra plus intelligent. Mais Arlequin

rencontre Silvia, la bergère. Ils tombent immédiatement amoureux

et, en effet, purifiée par l’amour, l’âme d’Arlequin change comme

la fée l’a souhaitée. Mais l’amour étant destinée à la bergère, la

jalousie de la fée se réveille et elle fait appel à tous les moyens

même violents afin d’empêcher cet amour imprévu. Trahie par

la ruse de son serviteur Travelin qui s’est engagé en faveur des

jeunes gens, elle est vaincue. L’amour triomphe. Jean-Michel

Une mise en scène enjouée de Pierre Carlet de la comédie de

Marivaux. L’auteur de comédies, est à nouveau à la mode. Depuis

quelques années, l’intérêt pour ses pièces va croissant.

Son penchant pour une « intellectualité enjouée » fait apparaître

Marivaux comme un phénoménologue de l’amour, comme

expérimentateur, comme artiste.

Rabeaux et Sylvie Reteuna ont réalisé la mise en scène de cette charmante

histoire d’Arlequin. L’ironie est omniprésente et la scène surprend avec de

nombreuses trouvailles faites de guirlandes, d’artifices électriques, de plumes

et de ficelles. Des interludes dansés et de superbes chansons donnent à la

comédie des airs de cabaret. La forme de la mise en scène souligne encore la

subtilité des paroles de Marivaux. Enjouée et gracieuse, la pièce vaut la peine

d’être vue ! En langue française.

Page 6: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

« EFFI BRIEST »

Schauspielhaus Lu 16 / Me 18.6, 19 h 30 Prix de places: de CHF 13.– à 40.– « Effi Briest » pièce selon Theodor

Fontane, adaptation dramatique Holger Teschke Mise en scène : Christoph Schroth ; décors : Jochen Finke ;

costumes : Gundula Martin Dans le rôle d’Effi Briest : Anne Ratte-Polle ; Baron von Innstetten : Michael Meister ;

Major von Crampas : Daniel Borgwardt ; Mme von Briest : Susann Thiede ; M. von Briest : Horst Rehberg ; Gieshübler :

Wolf-Dieter Lingk et d’autres encore

A la base de cette œuvre littéraire, on trouve un événement

qui s’est réellement passé dans les environs de Berlin en

1886. Un duel avec issue mortelle. La cause en est une

histoire de mariage, d’amour triangulaire, vieille de vingt

ans. Mais ce n’est pas autant le scandale qui intéresse

l’auteur Theodor Fontane, que l’aspiration au bonheur.

Effi, pure « fille de l’air » épouse le baron von Innstetten,

Le Staatstheater Cottbus avec une version scénique

du roman de Theodor Fontane. Le metteur

en scène Holger Teschke a adapté un des textes

les plus importants de la littérature mondiale pour

la scène. Aucune figure féminine de la littérature

romanesque allemande ne l’a autant impressionné

qu’Effi Briest.

un homme plus âgé, très correct et préoccupé de sa carrière.

Le sentiment du devoir, l’honneur et l’ordre marquent la vie de

son épouse, mais en devenant de plus en plus solitaire, elle ne

connaît pas l’amour. Même la naissance de sa fille ne lui permet

pas de dépasser sa solitude croissante. Un jour, elle rencontre le

major von Crampras qui la séduit. Une liaison amoureuse secrète,

à la limite du rêve, se développe. Elle se termine lorsque le baron

von Innstetten est appelé à Berlin et qu’elle suit son mari. Des

années plus tard, von Instetten découvre par hasard les lettres de

Crampas à Effi. Sans aucune émotion, il provoque Crampas en duel

et expulse Effi de la maison. Elle s’effondre et lourdement atteinte

dans sa santé et privé de son enfant elle trouve refuge dans la

maison parentale. La vie d’Effi finit dans une marginalisation qui

finalement la brise. Holger Teschke a adapté le sujet à la scène en

1996. La fascination découle avant tout du naturel juvénile d’Effi

Briest, de son ouverture et de la dimension lugubre qui imprègne

sa vie après son mariage avec von Instetten. Mais Fontane

n’abandonne pas le rêve d’une société dans laquelle l’aspiration

Schauspielhaus

Lu 16 / Me 18.6, 19 h 30

Prix de places: de CHF 13.– à 40.–

au bonheur des hommes s’impose, face aux protagonistes des

idéologies et des contraintes du rendement avec la mort d’Effi.

BRUNCH KURT WEILL

Les rapports entre Gisela May et le drama-

turge Brecht sont une longue histoire

d’amour artistique. Son interprétation du rôle

de « Mère Courage » dans la production du

Berliner Ensemble dont elle a été membre

pendant de nombreuses années, a été l’un

des sommets de sa carrière. Qui dit Brecht

pense aussi immédiatement à Kurt Weill.

C’est pour cette raison que cette Nocturne

est avant tout consacré à des extraits

Schauspielhaus

Di 15.6, 20 h

Ouverture des portes 19 h

Prix des billets : CHF 22.–

d’œuvres de ce duo congénial. Des chansons tirées de « Aufstieg

und Fall der Stadt Mahagony », de L’opéra de « quat’ sous », de

« Happy End » en font partie. Par exemple le célèbre « Bilbao-

Song ». A cela s’ajoutent d’autres pièces de Weill et élément

supplémentaire très amusant des citations tires d’un échange de

lettres entre Kurt Weill et sa bien-aimée Lotte Lenya. Il y a aussi les

anecdotes et les histoires à travers lesquelles l’actrice Gisela May,

qui compte bientôt 77 ans, nous fera revivre sa propre carrière à

Berlin.

La spécialiste de Brecht et actrice-chanteuse Gisela May

a pris la liberté de modifier son programme pour

la nocturne à Winterthur. En lieu et place du programme

« Ich bin so frei », elle présente une nouvelle

soirée Kurt Weill. Elle a conçu cette soirée pour commémorer

le 100e anniversaire de la naissance du compositeur.

Kurt Weill est né le 2 mars 1900 à Dessau et il est mort à l’âge de50 ans

seulement. Matthias Stötzel accompagne Gisela May au piano.

Schauspielhaus Di 15.6, 20 h Ouverture des portes 19 h Prix des billets : CHF 22.– Festwochen-Spezial Soirée Kurt

Weil Nocturne avec Gisela May et Matthias Stötzel (piano)

Page 7: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

Schauspielhaus Ve 13.6, 19 h 30 / Di 15.6, 14 h 30 Prix des places : de CHF 13.- à CHF 40.- Otello darf nicht platzen

| comédie de l’américain Ken Ludwig titre original : « Lend me a Tenor » (Otello doit avoir lieu) Traduction

allemande de Ursula Lyn ; mise en scène : Lutz Hochstraate ; décors : Bernd Dieter Müller ; costumes : Annette

Zepperitz Avec les acteurs : Max : Werner Friedl, Maggie (l’amie de Max) : Britta Bayer, Sounders (directeur de

l’Opéra de Cleveland) : Klaus Martin Heim ; Tito Merelli : Peter Piki ; Maria (l’épouse de Merelli) : Hanna Rohrer ;

Page : Sebastian Knözinger ; Diana (cantatrice) : Alexandra Tichy ; Julia (présidente des amis de l’opéra) : Traude

Gmeinböck

Le cauchemar de chaque directeur : le protagoniste

du rôle principal ne se présente pas pour la première.

Avec un cachet mirobolant, le directeur du théâtre de

la ville de Cleveland a engagé pour la représentation

d’Otello le ténor des ténors Tito Merelli. Mais le grand

Tito ne vient pas. Est-il mort ? Mais « Otello » doit avoir

lieu à tout prix. Il s’agit de trouver rapidement un

remplaçant. Le directeur le trouve en la personne de

Max, son bras droit. Max profite de l’aubaine et décide

de mettre le paquet. Il n’y a pas seulement le grand rôle

sur scène, il y a également la femme de Merelli, qui a

abandonné son mari il y a peu. Dans le costume et sous

le grimage d’Otello, et de surcroît en bonne condition

vocale, il ressemble à s’y méprendre à la grande vedette.

Mais ce qui devait arriver arrive : celui qu’on croyait mort

surgit en titubant pour son entrée en scène. Deux Otello

se trouvent face à face, mais lequel est le bon ? Les deux

montent ensemble sur scène pour solliciter les faveurs du

public. Le faux Otello essaie avec beaucoup de ruse de

soustraire le vrai aux applaudissements. Finalement, les

deux se chassent mutuellement de la scène.

Le Landestheater Salzbourg présente cette pièce très vive

et amusante avec Peter Piki et Werner Friedl dans les rôles

d’Otello un et deux. Le metteur en scène Lutz Hochstrasse

parvient à convaincre avec des effets bruyants, mais pas

toujours absurdes. La pièce a été un des grands succès

de la saison écoulée à Salzbourg. Il est permis de rire

sur l’histoire d’arrière-scène la plus drôle des dernières

années.

La comédie à succès de l’américain Ken Ludwig

«Lend me a Tenor », en version allemande

Otello darf nicht platzen L’auteur. américain de 52 ans,

Ken Ludwig de Pennsylvanie, s’est imposé

avec cette pièce comme auteur dramatique. Après

sa création en 1985, la pièce a été nommée « meilleure

comédie de l’année ».

« OTELLO DOIT AVOIR LIEU » « DIE KINDER DES TEUFELS »de Felix Mitterer Une introduction à la pièce

présentée aura lieu au Foyer, 45 minutes avant

le début des représentations.

De 1675 à 1681, le Pays de Salzbourg a été la scène d’un des plus grands procès de

sorcellerie. La figure centrale en était un jeune homme dénommé Jakob Koller, qu’on

accusait de pratiquer la magie noire et de détourner la jeunesse. Il n’a jamais été possible

de mettre la main sur le « sorcier » Zauber-Jackl. Par contre, on a enfermé une bande

d’enfants mendiants qui perturbaient l’ordre social avec leur mendicité et leurs petits

larcins. Ces enfants miséreux ont été contraints par la torture à des « aveux » toujours

Schauspielhaus Ma. 17.6, 18 h, en vente libre Prix des places: de CHF 13.– à 40.– Festwochen-Spezial « Die Kinder

des Teufels » de Felix Mitterer Württembergische Landesbühne, Esslingen Mise en scène : Peter Dolder Décors

et costumes : Eckehard Felix Wegenast Avec Juliane Bacher (Dofferl), Annette Fassnacht (Dionysus), Maike Frank

Lisl, Barbara Troschka (Magdalena Pichlerin), Ralph Hönicke (Kommissar), Christian Koch (Freimann), Hagen Löwe

(Andree Mayer), Hartmut Scheyhing (Schreiber), Patrick Serena (Veit)

Schauspielhaus

Ma. 17.6, 18 h, en vente libre

Prix des places: de CHF 13.– à 40.–

plus terrifiants. Incroyable : finalement 133 enfants ont fini sur les bûchers.

Une terrible histoire retracée dans cette pièce aux allures de documentaire.

Lorsque le dramaturge du « Theater der Jugend » de Munich attire l’attention

de Felix Mitterer sur ce sujet il y a quatre ans, l’auteur lui répondit qu’il

s’agissait là d’un thème horrible. Mais ce sujet provenant de sa proche patrie

l’intéressait et il étudia les documents originaux aux archives d’Etat à Munich

et à Salzbourg. Il y découvrit les misérables témoignages d’une folie pervertie

de l’ordre. Les aveux extorqués qui figurent dans la pièce correspondent aux

procès-verbaux. Cette pièce parle de plusieurs choses : d’abord de l’attitude

de la majorité de la population face au droit, à l’ordre, à la jeunesse et aux

boucs émissaires ; ensuite de l’imagination débridée des enfants ; et enfin,

des destins des enfants mendiants qui existent toujours. Il suffit de penser

aux escadrons de la mort en Amérique latine. Dans cette pièce, Mitterer ne se

limite pas au passé. A l’instar d’Arthur Miller dans la « Chasse aux sorcières »,

il tourne son regard vers l’actualité, à la recherche de boucs émissaires

que l’on peut rendre responsables de sa propre insatisfaction ainsi que des

problèmes économiques.

Page 8: BROCHURE - Theaterfestwochen Zürich 2009

THEATERFESTWOCHEN ZÜRICH200913 – 22 juin 2009 | Schauspielhaus Zurich

Theaterfestwochen Zürich 2009 | 13 – 22 juin 2009 | Schauspielhaus Zurich | Schauspielhaus | Location par téléphone et

abonnements de 10 à 19 heures Ouverture des caisses une heure avant la représentation | Rämistrasse 34 | 8001 Zurich

01 265 58 58 | Informations sur les dates des spectacles | tél. 01 265 57 60 | www.schauspielhaus.ch

Page 2 La comédie à succès de l’américain

Ken Ludwig « Lend me a Tenor »,

en version allemande Otello darf

nicht platzen (Otello doit avoir lieu)

Page 3 Le Staatstheater Cottbus avec

une version scénique du roman

de Theodor Fontane Effi Briest

Page 4 Une mise en scène enjouée de Pierre

Carlet de la comédie de Marivaux

Arlequin poli par l’amour

Page 5 « Steps #8 » avec le Nederlands

Dans Theater III avec Meryl Tankard

Merryland

Page 6 Brunch Kurt Weill

avec l’actrice et chanteuse Gisela May

Page 7 Die Kinder des Teufels

De Felix Mittlerer

Page 8 Agenda

Les représentations du Schauspielhaus

en août /septembre 2009

AGENDAReprésentations du Schauspielhaus

en août / septembre 2009

Ve 1.8, 20 h Schauspielhaus, Foyer : « rouge, frise & acide 7 »

New Jazzline Gig avec Christophe Baumann & Jacques Siron.

Sa 9.8, 19 h 30 Schauspielhaus : Singspiel de Paul Burkhard

« Feuerwerk » avec la Musikalische Komödie Leipzig

Lu 11.8 / Je 13.8, 19 h 30 Schauspielhaus : Wie es euch gefällt de William Shakespeare,

adaptation de Thomas Brasch, Staatstheater Cottbus.

Di 30.8, 10 h 30 Schauspielhaus Kinder des Teufels de Felix Mitterer,

Württembergische Landesbühne, Esslingen.

Ve 5.9, 20 h Schauspielhaus, Foyer : Hip Hop Jazz

de Hollande avec Saskia Laroo & Band.

Me 10.9, 20 h Schauspielhaus : Macbeth by William Shakespeare.

American Drama Group Europe / TNT Theatre Britain.

Sa 13.9, 19 h 30 / Di 14.9, 14 h Schauspielhaus : Woyzeck Fragments dramatiques

de Georg Büchner ; Schauspiel Frankfurt.

Di 14.9, 16 h / 17 h 30 / 20 h Schauspielhaus : Film-Vortrag-Theaterrevue Lift.

Groupe de théâtre : Die Regierung�

Lu 15.9 / Ma 16.9, à 20 h Schauspielhaus : « Yelemba» Percussions,

chants et danses de la Côte d’Ivoire, Agro-Pfingsten

Représentations d’organisateurs

privés au Schauspielhaus:

Me 24.9, 20 h Theater am Hechtplatz : « vis-à-vis »,

le nouveau programme de la compagnie de danse zurichoise « Movers »

Ve 26.9, 20 h Theater an der Winkelwiese: « The best of »,

show musical et dansant avec le studio de danse Borak.

Autres théâtres zurichois

Kellertheater:

Du 20 au 23.9 à 20 h 30

ainsi que Di à 17 h 30 Revue musicale,

Théâtre de marionnettes au Hechtplatz:

Ve 19.9, 20 h 15 / Me 24.9, 14 h 30 « Flomi » Marionnettes du Tösstal Theater an der Limmat :

Sa 27.9 / Di 28.9 à 20 h 15 « Pepper », théâtre musical selon l’album des Beatles

« Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » Theater am Hechtplatz:

Ve 26.9, 20 h 15 « Eine fantastische Reise ». Avec le Trio Pan e Tone

Theater am Hechtplatz :

Sa 27.9, 20 h 30 « Blaseck – Salat und Hausmusik »

Theater am Hechtplatz :

Di 28.9, 10 h 30 Matinée d’histoires

Theater an der Winkelwiese:

Me 24.9 / Ve 26.9 / Sa 27.9, à 20 h 15 « Fremdling, du bist ein Narr », avec Jürgen Klein

AGENDAReprésentations du Schauspielhaus

en août / septembre 2009

Ve 1.8, 20 h

Sa 9.8, 19 h 30

Lu 11.8 / Je 13.8, 19 h 30

Di 30.8, 10 h 30

Ve 5.9, 20 h

Me 10.9, 20 h

Sa 13.9, 19 h 30 / Di 14.9, 14 h

Di 14.9, 16 h / 17 h 30 / 20 h.

Lu 15.9 / Ma 16.9, à 20 h

Représentations d’organisateurs

privés au Schauspielhaus :

Me 24.9, 20 h

Ve 26.9, 20 h

Autres théâtres zurichois

Kellertheater:

Du 20 au 23.9 à 20 h 30

ainsi que Di à 17 h 30

Ve 19.9, 20 h 15 / Me 24.9, 14 h 30

Sa 27.9 / Di 28.9 à 20 h 15

Ve 26.9, 20 h 15

Sa 27.9, 20 h 30

Di 28.9, 10 h 30

Me 24.9 / Ve 26.9 / Sa 27.9, à 20 h 15

TABLE DES MATIÈRES