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    J . L .

    PAUTE

    Ingnieur E .N.S.M.

    Ass istant

    Y .

    MACE

    D E S T U R

    Technicien Suprieur

    Laboratoire Rgional de

    St-Brieuc

    Lepntromtr deconsistance

    valuationde laconsistancedessolsfins

    P R E S E N T A T I O N

    M.

    RASKINE

    Charg

    de

    Mission

    Serv ice des Doc uments Techniques

    La boratoire Central

    L e pr omr e de consista nce : un ap pa r ei l b ien s imp l e et pas cher Au po i n t de l ' i gn o rer

    ou de l e monna re E t pou r t an t , en si t u an t b ien cet

    essa i com m e

    un chanon dan s l a

    cha n e des

    essa i s

    c lassiqu es de labora to i r e et en p la ce,

    M . P A U T E

    abord e des qu est i ons

    essen

    t i e l l es de man iq ue des

    so l s

    ap pl iq u, sur lesqu el l es Scand in aves et Soviiq ues on t pr is

    pos i

    t i on depu i s un cer t a i n

    t emp s

    d :

    pr oblmes d'a ppr ia t i on et de

    mesu re

    de l a pl ast i c i t de l a consistan ce, de la cohion ;

    compa ra i son ob jec t i ve d es rul ta ts

    d ' essa is

    ayan t l es mmes b u t s ma is d i f fent s da ns leur

    p r i n c i p e

    ;

    p r oblmes d e synt he ou d' i nt erpol at ion de rul ta ts

    souven t

    d i sper s.

    Le so l , dans sa d i ver s i t glog iq ue, es t un ma tia u capr i c i eux qu i

    souven t

    se pr e ma l au x

    essais

    du gtechn ic i en . Or l e la bor a to i r e spia l i sa pour m i ssion , en

    p a r t i c u l i er ,

    de donne r

    des va leurs

    des

    ch i f f r es au bur eau d 'ud e, a u pr o je teur , au ma r e

    d ' oeuv r e

    qu i en

    s on t

    t r avi des, et j u s t e ra i son s i ces va leurs

    son t

    r eprent at iv es.

    Ut i l ise-t -on suf f i samm ent et bon

    escient

    ces

    pe t i t s essa i s

    s i sim p l es et s i r ap i des, e x i gean t

    peu de mat ia u ? J e ne lepense pas . E t pou r t a n t , c omme l e l i on de l a fab l e, u n ma j est ueux

    t r i a x i a l

    a u r a i t

    souven t

    besoin

    d 'u n p l u s

    pe t i t

    q u e soi

    Sur l a p l a st i c i t et su r l a consi s t ance d es so ls, d 'a ut r es expi ences ont accu mu ls qu i

    s'expr im er ont dan s des ar t i c les u l tieur s du B u l l e t i n . M a i s d ma i n t enan t ,

    n o u s

    i n c i tons les

    gtech n i ci ens rlhi r ,

    p a r t i r

    d e

    T a r t i c l e

    d e

    M . P A U T E ,

    et

    c omme

    l e La bora t o i r e de

    S a i n t - B r i e u c ,

    pr a t i quer d e

    t e l s

    essai s.

    De mme

    n o u s

    i n c i t o n s

    t o u s

    l e s u t i l i s a t eu r s de l ' appa re i l dr i t d ans l ' a r t i c l e de

    M . P A U T E

    emp l oyer

    V a p p e l l a t i o n

    Pr omre de consi sta n ce pl u tt qu e Pr omre de pl as

    ti ci t // c o u v r e en

    e f fe t

    un champ p l u s l a r ge que l a

    seu le m esur e

    de la pl ast i c i t

    Bull . L iaison Labo. Rout iers

    P. et Ch. n 33 -

    A o t -Se p t .

    1968 - Rf. 540

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    I N T R O D U C T I O N

    La consistance des sols fins (limon, vase, argile) est

    une proprit dont on recherche la connaissance

    principalement pour l'identification de ces sols

    (dtermination des Limites d'Atterberg) et, en ce qui

    concerne les sols mous argileux, pour la mesure de

    leur rsistance au cisaillement teneur en eau

    constante (cohsion non draine C

    u

    ).

    La dtermination rigoureus e des L imites d'A tterberg

    prescrite par les modes opratoires est une opra

    tion relativement longue et qui ncessite des opra

    teurs ayant une bonne pratique de l'essai. La dter

    mination de la cohsion C

    u

    des vases et des argiles

    molles est obtenue sur les sols en place avec le

    scissomtre de chantier et, sur les chantillons

    intacts de sol, principalement avec le scissomtre de

    laboratoire et le triaxial.

    C es dispositifs et surtout le deuxime ncessitent

    une certaine quantit de matriau et sont d'autre

    part des essais relativement longs et destructifs.

    On est donc conduit trs souvent complter les

    caractristiques mesures en quelques points parti

    culie rs d'un sonda ge par des valeurs approximatives

    obtenues avec des dispositifs divers.

    En ce qui concerne les Limites d'Atterberg, il ne peut

    s'agir que d'une approximation personnelle de l'op

    rateur et l'on conviendra que ceci ncessite une trs

    grande exprience des sols.

    La dtermination approximative de la cohsion C

    u

    d'un sol peut tre faite partir d'un pntromtre

    de poche ou d'un scissomtre de poche. On peut

    noter ici que le facteur op rateur interviendra

    dans une certaine mesure.

    Notre but est de prsenter un essai relativement

    simple qui est intermdiaire entre l'essai de labora

    toire et l'essai en place.

    L'essai au cne (Fall-cone test) es t trs pratiqu

    dans certains pays et principalement en Sude et

    en Norvge. C et essai avait t pratiqu au Labo

    ratoire Ce ntral pour la dtermination des L imites

    d'Atterbe rg sous le nom de pntromtre de plas

    ticit . Puisqu'en fait il couvre un champ d'utilisation

    plus large, on peut galement proposer le nom de

    pntromtre de consis tance , bien que ce terme

    soit moins imag que le terme anglo-saxon qui ne

    dcoule que de son principe de fonctionnement.

    Les tudes effectues par les Sudois et, en parti

    culier par Hansbo [1] *, ont montr que la cohsion

    C

    u

    d'une argile sature l'tatintact ou remani,

    pouvait tre mise sous la forme :

    C u = k

    (1)

    La cohsion C

    u

    est exprime en bars, le poids Q

    du cne et de l'quipage mobile en kg et la pro fon

    deur h de pntration du cne dans l'chantillon

    sous son propre poids en centimtres ( f i g . i . k

    est une valeur empirique obtenue par talonnage

    qui dpend de l'argile au sommet du cne et du

    degr de remaniement de l'chantillon.

    L'tude que nous prsentons comporte deux points :

    1 Etude de la consistance des sols fins et remanis

    en fonction de leur teneur en eau et description

    * Le s n u m r os en t r e c r o ch e t s r en vo ien t au x r f r e n ce s

    b i b l i o g r a p h i q u e s en f in d 'ar t ic le .

    (a)

    [ X ]

    a

    b )

    F i g . 1 - P r in c ipe de l ' e ssa i

    a u p n t r o m t r e d e c o n s i s t a n c e .

    a et b : s ch m a de la me su re

    : dta i l de la fentre de lecture

    106

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    d'une mthode simple permettant la dtermination

    de la valeur approximative des L imites d'A tterberg.

    2 C orrla tions existant entre l'essai au cne de

    consistance d'une part et le scissomtre de labora

    toire et le triaxial d'autre part.

    DESCRIPTION DU PENETROMETRE

    DE CONSISTANCE ET REALISATION DE L'ESSAI

    On a utilis l'appareil Ge onor ( f i g . 2 ) . Il comprend

    Fig.

    2 - Pntromtre de consistance,

    a : appareil

    b : srie de cnes standards

    un socle (1) et une tige verticale (2). Le dispositif

    supportant le cne (3) coulisse sur la tige ver

    ticale et est amen dans la position dsire

    l'aide du volant ( 4 ) .Les cnes sont fixs l'extr

    mit d'une tige, insre dans la fentre de lec

    ture (7). Le bouton press oir (5) permet d'armer

    l'aimant permanent maintenant le cne et le bou

    ton (6) permet de le librer.

    Les cnes livrs avec l'appareil ont les caractristi

    ques suivantes :

    Masse (kg)

    Angle au sommet

    0,400

    30

    0,100

    30

    0,060

    60

    0,010

    60

    Pour la ralis ation de l'essai, l'chantillon intact,

    maintenu dans son enveloppe, de faon rduire

    l'influence de la compression due l'impact du

    cne, est plac sur le socle de l'appareil. Le cne,

    retenu par l'aimant permanent, est plac au-dessus

    de l'chantillon de faon ce que sa pointe affleure

    la surface. Dans cette position, la colerette fixe

    la partie suprieure de la tige du cne est en face

    de la graduation 0 de l'chelle de lecture.

    Le cne est libr en agissant sur le bouton (6). La

    profondeur de pntration est lue en face de la

    collerette sur l'chelle gradue en millimtres.

    Le point de mesure devra galement tre au moins

    2 cm du bord ou d'un essa i prcdent.

    Lorsque l'essai est effectu sur un chantillon rema

    ni, le sol est plac dans une coupelle d'environ

    3 cm de profondeur et 6 cm de diamtre. C ette cou

    pelle est remplie de sol homognis en prenant

    soin de ne pas inclure de bulles d'air. La surface

    est arase la spatule en prenant appui sur les

    bords de la coupelle.

    FORME DE RUPTURE ET VITESSE D'ESSAI

    Hansbo [1] a cherch analyser les phnomnes

    prpondrants mis en jeu, ceux-c i n'tant pas

    simples en premire approximation comme pour

    l'essai au scissomtre ou au triaxial.

    M a x i .

    o t o rm a t i o n

    Fig. 3 - Co urbe contrainte de cisaillement -

    dformation d'une argile.

    Si l'on considre la courbe contrainte de cisaille

    ment-dformation ( f i g .

    3)

    obtenue partir d'un

    essai simple comme l'essai au scissomtre par

    exemple, on constate que la contrainte mesure

    dpend de la dformation considre.

    Si le cne a pntr de la vale ur h dans l'prouvette

    d'essai, on conoit que les dformations ne seront

    pas identiques selon que l'on considre un point au

    voisinage de la surface de l'prouvette ou au

    contraire prs du sommet du cne.

    107

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    Les essais d'Hansbo

    fig. 4)

    ont montr, qu'en fait,

    aprs l'essai, c'est toute une zone plastifie par le

    phnomne de rupture qui entourait le cne.

    Fig. 4 - Forme de la zone plastique cre autour du cne

    par l'essai pntration (d'aprs Hansbo).

    Le mouvement de chute du cne a t enregistr

    l'aide d'une camra grande vitesse et il a t

    possible de mesurer de ce fait la vitesse d'essai et

    de comparer le mouvement rel du cne au mouve

    ment thorique dcoulant de l'tude des diffrents

    paramtres mis en jeu. Hansbo a ainsi not que

    la profondeur maximale de pntration du cne dans

    des argiles de sensibilit voisine de 10 tait obtenue

    pour un temps de pntration d'environ 0,1 seconde

    et que la forme de l'quation :

    T = 3. Q /h

    2

    pouvait tre retenue.

    Dans cette quation, T dpend de la rsistance au

    cisaillement maximale de l'argile x maxi, de la

    vitesse de dformation, de l'angle au sommet du

    cne ainsi que de la sensibilit de l'argile

    S , =

    T maxi

    T

    mini

    C 'est la raison pour laquelle Hansbo a propos la

    formule (1), la valeur de k tant dtermine expri

    mentalement.

    limite de liquidit [2]. Le nombre de coups de

    cou

    pelle obtenu pour une teneur en eau donne est en

    relation directe avec la consistance du sol puisqu'il

    reprsente le travail qu'il a fallu fournir pour que le

    sol se dforme d'une quantit normalise. C e travail

    fourni est plus ou moins important suivant la rsis

    tance offerte par le sol.

    La limite de liquidit est prise arbitrairement comme

    tant la teneur en eau correspondant 25 coups de

    coupelle ; elle correspond donc un tat de consis

    tance donn. C'est ce qu'indique L ambe [3] :

    La limite de liquidit es t la teneur en eau pour laquelle

    le sol a une faible rsistance au cisaillement (cette rsis

    tance a une valeur finie ; tous les so ls ont donc la mme

    rsistance au cisaillement leur limite de liquidit res

    pective)...

    Karlsson a montr que l'on pouvait tudier la varia

    tion de consistance d'un sol fin remani en fonction

    de sa teneur en eau partir de l'essai au cne de

    consistance [4]. L'tude des corrlations avec le

    scissomtre de laboratoire a montr que la valeur

    du coefficient k de l'quation (1)

    n'tait

    pas ind

    pendante du type de sol :

    0,025 < k < 0,035 pour les cnes de 60 et

    0,070 < k < 0,086 pour les cnes de 30

    I ndic e de l iqu id i t ' :

    M g N

    ETUDE

    DE LA

    CONSISTANCE

    DES

    SOLS FINS REMANIES

    La rsistance au cisaillement non drain ou teneur

    en eau constante d'un sol fin remani varie en fonc

    tion de sa teneur en eau. La courbe reprsentant

    la variation de la rsis tance du sol en fonction de

    sa teneur en eau est appele

    courbe

    de consistance

    fig-

    5 ) .

    En fait, il est trs peu frquent que l'on dtermine

    la courbe de cons istanc e d'un sol partir d'essais

    prcis comme le scissomtre ou le triaxial, tant

    donn les difficults rencontres pour raliser une

    prouvette homogne importante.

    C'est

    ce qui est ralis trs couramment sur de

    petits chantillons lors de la dtermination de la

    Fig. 5 - Courbe de consistance d'un sol remani,

    obtenue la coupelle de Casagrande.

    La

    figure

    6 , extraite de l'article de Karlsson, montre

    qu'en fait le coefficient k varie trs peu au-del de

    |

    P

    = 30 et que l'on peut en premire approximation

    considrer

    k = 0,027 pour les cne s de 60 et

    k = 0,080 pour les cne s de 30

    Puisque la valeur de k n'estpas totalement indpen

    dante de la nature du sol, les courbes de consis

    tance sont tablies non pas en fonction de la rsis

    tance au cisaillement relle du sol mais en fonction

    des lments directement mesurs lors de l'essai au

    cne :

    O

    Le pa ramtre -^- = T par

    108

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    0.10

    L E G E N D E

    E C H A N T I L L O N

    N A T U R E

    S Y M B O L E

    78

    B e n t o n i t e

    84

    V a s e

    +

    1

    A r g i l e

    0

    p o s t - g l a c i r e

    79

    Kaol ' in

    i

    90

    K a o l i n

    8 0

    S i

    11

    g r o s s i e r

    o r g a n i q u e

    0,05

    50

    L

    C one de 3 0

    \ C o n e de 60

    100 150

    I n d i c e d e p l a s t i c i t l p

    Fig.

    6 - Influence de la nature du sol

    sur la valeur du paramtre k

    de la formule de Hansbo tg = K (d'aprs Karls son).

    0,01

    1 1 1 1 1 1

    C n e de 30 _

    \

    C n e de 30 _

    h ?

    W p

    W n \

    1

    \

    \

    \

    \ \

    \

    s

    \

    A

    -

    X

    -

    l

    r - x

    w

    L

    W

    L

    \

    l

    \ i

    W

    L

    \

    s

    \

    V

    \

    X

    \

    50 100

    Te neu r en ea u w V.

    Fig. 8 - Exemple de courbes de consistance

    obtenues sur quelques chantillons

    C omme indiqu sur la f i g u r e f , on porte en ordonne

    le logarithme de x par et en abscis se la tene ur en

    eau correspondante. On constate trs gnralement

    que la courbe de consistance est linaire dans ce

    systme de coordonnes. C haque courbe de consis

    tance caractristique d'un sol donn pourra donc

    tre dfinie par les coordonnes d'un point et par

    la pente de la droite : l'indice de liquidit l

    L

    l g

    S

    par

    lg 52

    I I

    A w

    A lg T par

    2)

    \

    W 2 T e ne ur en ea u

    Fig. 7 - C ourbe de consis tance d'un soi

    Limite de liquidit

    Un point caractristique de la courbe de consis

    tance a une teneur en eau proche de la limite de

    liquidit w

    L

    , c'est celui qui, pour un cne de 60, a

    un paramtre

    = 0,06 bar. La teneur en eau c or

    respondante est appele par les Sudois n o m b r e d e

    f inesse

    F .

    Le nombre de finess e d'un sol es t donc la teneur en eau

    pour laquelle l'enfoncement du cne standard (60 et

    0,060 kg) est de 1 cm.

    La f i g u r e 8 reprsente les courbes de consistance

    de trois sols caractristiques obtenues avec les

    cnes de 30 et 60.

    Karlsson a montr qu'il existe une relation statistique

    entre le nombre de finess e -F et l'indice de liquidit

    I I

    Sur une srie de sols trs divers (limons, argiles,

    kaolin,

    bentonite, latrite...) il a obtenu la relation

    suivante :

    C onnaissant les coordonn es d'un point de la

    courbe de consis tance (w h) obtenu au cne de

    60 et 0,060 kg, on peut obtenir la valeur du nombre

    de finesse :

    F = M. w + N (4)

    109

    http://cone/http://cone/
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    TABLEAU 1

    (D'aprs Karlsson [4].)

    h/mm 0,0

    0,1

    0,2

    0,3 0.4

    0,5 0.6

    0,7

    0,8

    0,9

    7

    1,21

    1,20

    1.19 1,18

    1.17

    1.16

    1.15

    1.14 1,14

    1.13 M

    3,5

    3,4 3,2 3,0 2,9

    2.7 2,6

    2,5

    2,3

    2.2 N

    8

    1.12

    1,11 1,11

    1.10

    1.10

    1,09

    1,09

    1.07

    1,07

    1.06

    M

    2,1

    1,9

    1,8 1.7

    1

    1,6

    1,4

    1.3

    1.2

    1.1

    1.0

    N

    9

    1,05 1,05

    1,04 1,04

    1.03 1,03 1,02

    1.01

    1.01

    1.00

    M

    0,9

    0,8 0.7 0,6

    0.5

    0,4 0.3

    0,3

    0.2

    0.1

    N

    10

    1,00

    1,00 0,99 0,99

    0,98 0,98 0,97

    0.97

    0,96 0.96

    M

    0

    +

    0,1

    + 0,2 + 0,2

    +

    0.3

    +

    0.4 + 0,5

    +

    0.5

    +

    0,6

    +

    0,7 N

    11

    0,96

    0,95

    0,95

    0,94

    0,94 0.94

    0,93

    0,93 0,93

    0,92

    M

    + 0,7

    +

    0,8 + 0,9 + 0,9

    +

    1.0

    +

    1,1

    + 1.1

    +

    1.2

    +

    1,3

    +

    1.3

    N

    12 0,92

    0,92 0,91

    0,91 0,91 0,90

    0,90

    0,90 0,89 0.89

    M

    + 1,4

    +

    1.4

    + 1,5

    + 1,5

    +

    1.6

    +

    1.7

    + 1.7

    +

    1,8

    +

    1.8

    +

    1.9

    N

    13 0,89

    0,88 0,88

    0,88 0,88 0,87

    0,87

    0,87

    0,87

    0,86

    M

    + 1.9

    +

    2,0 + 2,0 + 2,1 2,1

    +

    2,2 + 2.2

    +

    2,2

    +

    2,3

    +

    2.3 N

    14 0,86 0,86 0,86 0,85 0,85 0,85 0,85 0,84 0,84 0.84 M

    + 2,4

    +

    2,4 + 2,5 + 2,5

    +

    2,5

    +

    2.6 + 2,6

    +

    2,7

    +

    2,7

    +

    2.7 N

    R elation entre h, en diximes de millimtre, M et N. M et N se rapportent la formule : F = M. w + N

    o F = nombre de finesse pour la mthode du Swedis h Geotec hnica l Institute (SG I) 1 point, et

    h = pntration du cne la teneur en eau w (cne 60 60 g)

    TABLEAU 2

    No

    d'chantillon

    Provenance

    Nature

    1

    R iec-sur-Belon Vas e micace

    2

    Planc ot Silt verdtre

    3

    Autoroute

    A 806 B

    sond. 7

    Marne

    4 Cran

    Argile

    molle post-glaciaire

    5

    C ran

    Argile

    molle post-glaciaire

    6

    Palavas Argile

    molle post-glaciaire

    7 Valle

    de

    l'Aude

    Argile

    molle post-glaciaire

    8 Bruz Sable pliocne argileux

    9

    C ran

    Argile

    molle post-glaciaire

    10 Brest

    Vase sableuse plastique

    11 Venelles

    Marne

    12 Brest

    Vase sableuse plastique

    13 C ubzac-les-

    Ponts

    Argile molle

    les coefficients M et N ne dpendant que de la

    profondeur d'empreinte h obtenue pour la teneur en

    eau w

    M =

    1.8

    1,8 + 2 Ig 0,1 h

    et N =

    34.

    Ig 0,1 h

    1,8 + 2 Ig 0,1 h

    Les valeurs de M et N en fonc tion de h sont repro

    duites au tableau 1.

    C ette dernire mthode de dtermination du nombre

    de finesse partir d'un seul essai nous a sembl

    intressante pour dterminer une valeur approche

    de la limite de liquidit d'un sol et nous avons entre

    pris une srie d'essais sur les sols indiqus dans

    le tableau 2.

    Les courbes de consistance ont t traces partir

    des cnes de 30 et de 60. Les principales caract

    ristiques d'identification sont portes dans le ta

    bleau 3.

    On a report sur la f i g u r e o les valeurs du para-

    Q

    mtre obtenues avec le cne de 30 pour la limite

    de plas ticit w

    p

    et avec le cne de 60 pour la

    limite de liquidit WL .

    On remarque que le paramtre Q /h

    2

    n'a pas une

    valeur constante pour les diffrents types de sols

    leur limite de liquidit respective, bien que trois

    chantillons seulement aient un indice de plasticit

    infrieur 30.

    110

  • 7/24/2019 BLPC 33 Pp 105-116 Paute

    7/12

    TABLEAU 3

    No

    d'chan

    tillon

    Limites

    de

    liquidit

    W L

    Indice

    de

    plasticit

    'p

    % d'l

    ments

    infrieurs

    2/

    a

    s

    p

    q

    d

    g

    a

    n

    Teneur

    en

    matires

    organi

    ques %

    1

    110

    54

    1 2,44

    10

    2 36 15 18 2,64 1

    3 59 35 56 2,58 0

    4 65 34 49 2,58 2

    5 107 65 40 2,48 4

    6 72 39 35 2,64

    4

    7 59 31

    50

    2,64

    2

    8 31 10

    35

    2,75

    0

    9 99 58 32 2,59

    6

    10 99 52 4 2,55

    6.5

    11 50 28 30 2,66 1

    12 95 50 3 2,56

    5,6

    13 89 51 34 2,56 5

    La rsistance au cisaillement non drain des sols

    remanis leur limite de liquidit respective diminue

    lorsque celle-ci augmente.

    Le paramtre Q/h

    2

    obtenu avec le cne de 30 pour

    la limite de plasticit est trs dispers et l'on ne

    discerne pas de relation entre w

    P

    et

    x

    par.

    On constate malgr tout qu'il y a une bonne corr

    lation entre le nombre de finesse et la limite de

    liquidit.

    1 ir.

    l e n i

    t a

    r

    w

    n

    t

    t

    x L imi te de l iqui dit' ( )

    t*

    *

    - X -

    I

    X

    x

    x

    x X

    X X

    x

    X

    n 5 0 100

    Te neur e n eau wV.

    Fig.

    9 - Valeurs de

    x

    par correspondant wp et WL

    Sur les 13 couples de points nous avons en effet

    obtenu les rgressions suivantes ( f i g . i o ) .

    F = 0,91 w

    L

    + 5,65 (6)

    et w

    L

    = 1,088 F 5,44

    le coefficient de corr lation r = 0,995.

    Limite de plasticit

    C ertains auteurs dont Razorenov [5] ont propos de

    dterminer la limite de plasticit partir de l'essai

    au cne. La norme G OS T 5184-49 (U.R .S.S.) prcise

    en effet que la limite de plasticit est la teneur en

    eau pour laquelle le paramtre Q /h

    2

    obtenu avec un

    cne de 30 est gal 1,9 bar.

    On constate sur la f i g u r e

    que, suivant la pro

    cdure utilise dans nos Laboratoires, le paramtre

    Q /h

    2

    correspondant w

    P

    est infrieur et sa valeur

    moyenne est gale 0,85 bar. Pour la clart de

    l'expos, nous appellerons < nombre de plasticit P

    la teneur en eau corres ponda nt Q/ h

    2

    = 0,85 bar

    (cne de 30).

    Les valeurs correspondantes de P ont t releves

    sur les diffrentes courbes de consistance obtenues

    sur les chantillons.

    o

    V ,

    / p F s 0 ,9 v, . 5, 65

    a

    r

    i

    ce

    E F I

    =ICI

    ENT DE < O R R E L A T I O

    M

    r -

    u,*vs

    1,09F-

    5,4*

    0 50 100

    L i m i t e d e l i q u i d i t w

    L

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    6 0

    50

    0

    30

    20

    10

    3

    a / /

    S .

    / .

    j>

    m m

    P= .

    0,82

    p

    5 0

    j>

    m mm

    m

    s>

    7

    s>

    7

    CO

    EFFICIENT

    DE

    CORRELATI ON

    r 0,967

    EFFICIENT

    DE

    CORRELATI ON

    r 0,967

    I

    p

    :

    1,13

    p -

    a

    00

    10

    20 30 40 50 60 70

    Limite

    de

    plasticit

    w

    p

    Fig. 11 - Relation entre le nombre de plasticit P

    et la limite de plasticit wp

    consistance, sont en relation troite avec les Limites

    d'Atterberg

    w

    P

    et

    w

    L

    mesures partir des modes

    opratoires classiques.

    Derm in a t i on d u n omb r e d e p l a s t i c i t p a r u n e

    mthade u n

    p o i n t

    :

    Devant

    l'intrt

    que prsente la mthode un point

    pour la dtermination rapide du nombre de finesse F

    et de ce fait de l'valuation de la limite de liquidit,

    nous avons recherch si une mthode semblable

    tait applicable la dtermination du nombre de

    plasticit P et donc l'valuation w

    P

    .

    A partir des chantillons tudis, nous avons obtenu

    l'quation de corrlation suivante entre

    l'indice

    de

    liquidit (pente de la courbe de consistance) et le

    paramtre P dtermins avec les cnes de 30.

    I

    4,85

    (8)

    30c) ~ .,495

    Le coefficient de corrlation tant gal 0,77.

    Avec un cne de 0,400 kg et pour la valeur de

    ^ = 0,85 bar, on obtient h =

    0,685

    cm (ou

    h

    2

    = 0,47).

    L'indice

    de liquidit suivant la figure 7 peut gale

    ment se dfinir de la faon suivante :

    L

    (30)

    W P

    lg

    -47-

    w P

    2 Ig h 1,672

    (9)

    En galant les quations (8) et (9), on obtient

    P =

    1,495 w

    9,70 Ig h

    8,11

    2 Ig h

    0,177 2 Ig h

    0,177

    quation qui peut tre mise sous la forme

    P = A. w + B

    (10)

    (11)

    Les coefficients A et B dpendent seulement de la

    valeur de h, enfoncement obtenu au cne de0,400kg

    pour la teneur en eau w. Notons que si l'on utilise

    le cne de 0,100 kg pour des teneurs en eau sup

    rieures P, on a pour une teneur en eau quelcon

    que :

    h

    2

    0,400

    0,100

    h

    z

    (0.400) h

    2

    (0,100)

    OU h

    (cne

    de 0,4 kg) = 2 h

    (cne

    de 0,100 kg) (12)

    Les valeurs des coefficients A et B en fonction de h

    sont indiques au tableau 4.

    TABLEAU 4

    h

    (mm)

    (cne 0,4 kg)

    6 6,5

    7

    7,5 8

    8,5 9

    9,5

    10

    10,5

    11

    12

    13

    14

    15

    h

    (mm)

    (cne 0,1 kg)

    4

    4,5 5

    5,5 6

    6,5

    7

    7,5

    A

    1,08 1,03

    0,99

    0,95

    0,92

    0,89

    0,86 0,84

    0,82 0,80

    0,79

    0,76

    0,73

    0,71 0,69

    B

    0,41 0,15

    + 0,06

    + 0,24

    0,40 0,54

    0,66

    0,77

    0,87 0,96

    1,04

    1,19

    1,32

    1,42

    1,52

    Relation entre la profondeur de pntration h, exprime en millimtres, et les coefficients A et B se rapportant la formule

    P = A. w + B

    o P est le nombre de plasticit, caractristique voisine de la limite de plasticit wp , h est la profondeur de pntration

    correspondant la teneur en eau w

    112

  • 7/24/2019 BLPC 33 Pp 105-116 Paute

    9/12

    EVALUATION DE LA RESISTANCE

    AU CISAILL EMENT NON DRAINE (cohsion C

    u

    )

    DES SOLS FINS SATURES INTACTS

    Le cne de consistance permet d'valuer la coh

    sion C

    u

    en de nombreux points d'un chantillon,

    car, contrairement aux autres essais plus labors

    (scissomtre de laboratoire, triaxial), il n'estprati

    quement pas destructif.

    La cohsion C

    u

    est value partir de la relation :

    C u = k x

    g

    (1)

    Les Sudois considrent que le scissomtre de

    chantier permet de mesurer avec prcision la coh

    sion C

    u

    des argiles molles, les risques de rema

    niement tant trs rduits. Les valeurs des coeffi

    cients k qu'ils proposent ont donc t obtenues en

    considrant d'une part la valeur de C

    u

    mesure en

    place u scissomtre de chantier et d'autre part la

    valeur des paramtres Q/h

    2

    obtenus sur les chan

    tillons d'un sondage voisin.

    Ainsi, le coefficient k intgre le remaniement apport

    par le prlvement et le transport des chantillons,

    ce qui revient surtout attribuer une valeur du

    coefficient k chaque type d'chantillonneur.

    Dans l'tude d'Hansbo [1], deux chantillonneurs

    pression et piston stationnaire ont t utiliss :

    SGI IV et SGI VI

    Sans dcrire ces chantillonneurs on peut les carac

    triser par leurs indices de surface qui sont :

    0,90 pour le SGI IV

    et 0,52 pour le SGI VI

    Les coefficients k obtenus par corrlation sont indi

    qus au tableau 5.

    TABLEAU 5

    E chantillonneur

    SG I IV SG I VI

    C ne de 60

    C ne de 30

    0,25

    1,0

    0,20

    0,80

    Le Laboratoire Rgional de St-Brieuc utilise depuis

    1964 un carottier piston stationnaire dont l'indice

    de surface est gal 0,15 [6].

    Nous avons tabli sur sept sites diffrents repr

    sentant des sols varis, des corrlations entre les

    essais suivants :

    1 - Scissomtre de chantier,

    2 - Scissomtre de laboratoire,

    3 - Triaxial,

    4

    - Pntromtre de consistance.

    C es essais, effectus en 1965 et 1966, ont port sur

    des argiles molles (ran-R edon-P alavas) et sur des

    vases d'origine marine (Brest-Lorient-Lannester-

    Auray).

    Notations utilises :

    C

    s c

    : C ohs ion mesure au sc issomtre de chan

    tier (bar)

    C

    s

    ; : C ohs ion mesure au scissomtre de Labo

    ratoire (bar)

    C

    t

    : C ohsion mesure au triaxial (essai U.U.)

    (bar)

    f - = Q /h

    2

    :

    Paramtre de rsistance au cisaillement

    mesur au pntromtre de consistance

    (bar)

    r : coefficient de corrlation

    Les relations statistiques suivantes ont t obtenues

    par la mthode des moindres carrs :

    a ) S c i s so m r e d e c h a n t i e r - S c i s so m r e d e l a b o r a

    t o i r e

    ( f i g . 2 a )

    C omparaison portant sur 33 couples de valeurs :

    C

    s c

    = 0,99 C + 0,045

    C

    s

    / = 0 (13)

    r = 0,84

    0 0

    ,1

    0,2 0,3 0,4 0

    ,5

    0,6 0,7

    C S L

    C o h e s i o n C

    u

    m e s u r e a u s c i s s o m t r e d e l a b o r a t o i r e

    ( ba r)

    Fig.

    12 a

    113

  • 7/24/2019 BLPC 33 Pp 105-116 Paute

    10/12

    C

    S

    c

    c

    m

    c

    u

    il

    r

    o

    Cu=

    0. 8

    ^(Hansbo

    1 1 1 1

    x

    |t

    ;

    s.

    1 1

    1

    U

    1

    Csc=0.553

    a

    *0,122

    J f

    -

    y

    r

    y

    r

    /

    .

    * ^

    t

    s

    t

    COEFFICIENT OE CORRELATION

    v

    r - U,

    0

    0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8

    Paramtre

    de

    r sistance

    au cisaillem ent .2, (

    cne

    30)

    (bar) *

    Fig.

    12

    b

    b) Scissomr e d e chan t ie r - Pr omr e d e consis

    t a n c e ( f i g. 12 b)

    Comparaisonportantsur 52couplesdevaleurs avec

    les cnesde 30

    C

    s o

    =0,55 Q/h+0,122

    Q/h

    2

    =0.894C

    s c

    +0,073

    r =0,730

    (14)

    0,6

    0,5

    E

    0,4

    o

    2

    S.3

    E

    O

    C

    o

    s

    c

    0,2

    0,1

    C

    M 1 l

    1

    *

    s

    0.987

    C ci 0LO53

    C

    Cu=0,85 ( Hensbo

    \

    u=0,85 ( Hensbo

    s

    s.

    S L =

    0,801 5 *0,010

    I t' V

    f

    i

    i

    i

    y^

    f

    t

    t

    t

    t

    C O E F F I C I E N T OFCOR RFL ATlOW

    f =0,889

    0

    0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0, 6 0,7

    Paramtre de re sistance au cisaille ment is (cone30 )

    (bar) *

    Rg. 12c.

    c ) Scissomr e d e L abo ra to i r e - Pr omre d e

    consistance

    1

    -

    Comparaison portant

    sur

    105 couples

    de

    valeur

    avec lescnesde30( f i g . 12 c ,)

    s

    = 0,80Q/h

    2

    +0,010

    Q/h

    2

    =0,987C

    s ;

    +0,053

    r =

    0,889

    (15)

    2 -

    Comparaison portant

    sur 23

    couples

    de

    valeur

    avec

    le

    cne

    de

    60( f i g . 12 c

    s

    )

    C

    s;

    =

    0,24 Q/h

    2

    +

    0,0015

    Q/h

    2

    =

    3,28 C

    s

    ,

    +

    0,029

    r

    =0,89

    (16)

    C S L

    *

    0,200

    0,100

    COEFFICIENT DE CORRELATION

    r= 0,890

    S.

    =3

    8

    (

    , 00.

    19

    SL

    0,240 ^ 0 , 0 01 5

    \

    =

    0,2

    ( Ha

    nsbo)

    \

    \

    ,

    t

    0

    0,100 0,200

    Paramtre der sistanceau cisaillementS-

    6 0 ' - 6 0 g r )

    (bar)

    h

    Fig. 12C

    2

    d ) T r i a x i a l - r omr e d e cons i s tance ( f i g . 12 d )

    Comparaisonportant

    sur 32

    couples

    de

    valeurs ave

    les

    cnes

    de 30

    C

    t

    =

    0,74

    Q/h

    2

    +

    0,044

    Q/h

    2

    =

    1,038

    C, +

    0,014

    r =

    0,877

    (17)

    e) T r i a x i a l - Scissomr e d e l abo ra to i r e ( f i g. 12 e)

    Comparaison portantsur 34couplesdevaleurs

    C

    s/

    =0,94C

    t

    +0,008

    C, =0,828C

    sZ

    +0,045 (18

    r

    =

    0,88

    i 14

  • 7/24/2019 BLPC 33 Pp 105-116 Paute

    11/12

    0,7

    (bar)

    Fig.

    12 d

    C S L

    0 01 0, 2 0, 3 0, 4 0,5 0,6 0, 7

    C o h s i o n C

    u

    me su re au triaxial (ba r)

    Fig.

    12 e

    Avant tout commentaire des relations statistiques

    (13) (18), il est ncessaire de rappeler que ces

    essais ont t excuts au cours d'tudes courantes

    et certains facteurs ont pu amplifier l'htrog

    nit du sol. Nous pensons plus particulirement aux

    conditions de transport de ces chantillons d'argile

    molle de sensibilit voisine de 10. Il faut galement

    noter que le volume de sol test lors des diffrents

    essais tant trs variable, la nature mme du sol

    peut introduire une dispersion supplmentaire (argile

    molle ou vase contenant des lits de sable, des vg

    taux ou quelquefois des zones plus molles).

    Si,

    par exemple, on note une trs bonne relation

    entre les cohsions mesures aux scissomtres de

    laboratoire et de chantier (relation n 13), il n'en

    est plus de mme entre scissomtre de chantier

    et pntromtre de consistance (relation n 14) o

    l'on ne retrouve plus une valeur du coefficient k

    voisine de celle indique au tableau 5. Le coefficient

    de corrlation est galement mdiocre.

    Par contre, les relations 15, 16 et 17 entre pntro

    mtre de consistance et scissomtre de laboratoire

    ou triaxial, les essais tant effectus sur les mmes

    chantillons, indiquent qu'il existe une relation troite

    entre la cohsion du sol value au scissomtre de

    laboratoire ou celle value au triaxial et le para

    mtre Q/h

    2

    obtenu au pntromtre de consistance

    (coefficient de corrlation voisin de 0,9). Le terme

    constant de l'quation est en gnral trs faible et

    de

    l'ordre

    de 0,010 bar et l'on constate que l'on

    peut retenir pour le cne de 30 la valeur de

    k = 0,80 dans le cas d'un bon prlvement.

    Mais, le nombre des points de comparaison tant

    rduit pour le cne de 60, il

    n'est

    pas possible

    d'infirmer ou de confirmer les valeurs indiques au

    tableau 5.

    C O N C LU S I O N

    Le pntromtre de consistance, la suite des

    tudes entreprises par les Sudois, nous apparat

    comme un appareil tout indiqu dans les tudes de

    routine pour obtenir rapidement un certain nombre

    de caractristiques gotechniques usuelles avec une

    assez bonne prcis ion. Il peut permettre galement

    d'tablir, par interpolation, un profil dtaill partir

    d'un nombre restreint d'essais effectus suivant des

    modes opratoires et des procds classiques o

    l'empirisme a une part trs rduite :

    pour la dtermination de la cohsion C

    u

    d'une

    argile sature intacte, jusqu' pratiquement 1 bar ;

    pour l'valuation de la sensibilit d'une argile, la

    faible quantit de sol utilise dans l'essai permettant

    la dtermination rapide de la cohsion C

    u

    de

    l'argile

    remanie ;

    pour l'valuation de la limite de liquidit w

    L

    par

    l'intermdiaire du nombre de finesse F dfini par les

    Sudois. La mthode un point, propose par

    Karlsson, peut galement tre retenue pour les

    essais de routine car nous avons constat sur une

    srie de 40 essais que

    l'cart

    moyen entre la valeur

    relle de F dtermin d'aprs la courbe de consis

    tance et les valeurs individuelles dduites de cette

    mthode tait de 0,14 point, l'cart-type tant

    gal 1,25 point.

    C omme l'a exprim Karlsson :

    C ette mthode conduit des carts centrs sur la va

    leur relle en moyenne et la dispersion est faible.

    pour l'valuation de la limite de plasticit w

    P

    par

    extension de la mthode de Karlsson, en dfinissant

    115

  • 7/24/2019 BLPC 33 Pp 105-116 Paute

    12/12

    une valeur proche de wp : le nombre de plasticit P

    qui serait d'aprs notre tude statistique la teneur

    en eau du sol remani correspondant un para

    mtre de rsistance au cisaillement obtenu au cne

    de 30, T par = 0,85 bar. Une mthode un point

    est galement propose.

    Rdig

    en 1967.

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

    [1 ]

    S.

    H A N S B O -

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    G e o t e c h n i c a l Institute -P roc ed. n 14 - 1957 -Tradu c t ion

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    Mode

    opato i r e d es L i m i t es d A l t e r be r g .

    L . C . P . C .

    E d i t e u r D U N O D

    -

    P A R I S .

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    Eng ineers . Massachusetts

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    f i c h e

    11 957 A . F .

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    l i m i t test w i t h r e f er ence t o f l ow p r ope r t i es of r em ou l

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    t e r n a t i o n a l de Mcanique des Sols de P A R I S

    (1961)

    -

    D U N O D E d i te u r

    -

    Traduc tion Saint-Brieuc.

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    W.F. R A Z O R E N O V

    -

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    l a t eneur en eau et des L i m i t es d A t t e r ber g d es sols

    a r g i l e u x

    p a r t i r de l 'essa i de

    pr at i on.

    R e v u e S o v i

    tique Sols de Fondat ion - Fondat ion et Mcanique

    des Sols

    -

    Fvrier

    1962 -

    Traduc t ion

    L . C . P . C . n 63-4.

    [6] H . L E M A S S O N -

    U n

    exemp le d a dap t a t i o n

    d e

    c a r o t t i e r

    p i s t o n

    st a t i o n n a i r e - B u l l e t i n

    de

    L i a i s o n

    des

    Laboratoires

    R o u t i e r s n 2 0, 1966.

    116