AzurMusic n°20

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Décembre 2009 Toute l'actu musicale de la côte...

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EDITO...

Bien planqué au fond de Bercy, fin Février 2009, je me demandais comment c’était possible de jouer aussi fort. Sur scène : AC/DC. Dans la salle, 16 000 personnes curieuses de voir l’effet du temps a eu sur Angus Young ou Brian Johnson. Et sur scène, il faut avouer que les vieux ont fait le show. Je sortais de là avant les canons de « For those about to rock » en vénérant la jeune personne qui m’avait convaincu d’acheter des bouchons d’oreille « top niveau », ce que j’ai pu vérifier in situ… Quelques mois plus tard, le groupe envahissait le Stade Vélodrome pour un autre type de concert. La set-list était exactement la même, mais là, le show se faisait dans un stade. Et le « Angus show » sur « Let there be rock » prenait une toute autre tournure ! De même que les canons annonçant la fin du show, qui se mêlaient avec un feu d’artifices.Bref, en 2009, AC/DC étaient revenus en France pour 4 shows en France. Bien entendu, les pla-ces s’étaient arrachées en quelques heures seulement. Voici pourquoi nous avons décidé d’élire Angus Young « homme de l’année 2009 ». Certaines rumeurs laissent penser que le groupe serait de retour en 2010. Peut-être même à Nice... Espérons !

Du côté de Décembre, il reste quelques concerts avant de se gaver de chocolats. Beaucoup de variétés, n’en déplaise à certains... Calogero, Natasha St Pier, Renan Luce, Superbus et Alain Souchon... Notre chouchou, Gad, reviendra nous dire bonjour par deux fois.

Mais passons à celui qui est en couv ce mois-ci. Mon métier « multi-facettes » m’a permis, il y a quelques années, de voir Corneille à ses débuts, dans des toutes petites salles en version acoustique, et de suivre son évolution dans des Zéniths. De Monaco au Nikaïa, en passant par Draguignan, Montauroux ou Gemenos, j’ai assisté à (quasiment) toutes les dates de Corneille dans la région. Et puis ? Et puis, le temps a passé. Je croyais que Corneille avait fait son temps et ne pouvais plus se renouveler. Place aux autres : Christophe Maé, Christophe Willem, Tokio Ho-tel… L’interview que vous trouverez dans le magazine vous montrera que l’artiste a lui-même douté. Et quelques années plus tard, il revient plus en forme que jamais. Entre temps, il s’est marié, a fait un grand ménage dans son entourage professionnel, sorti un album en anglais. Bref : il a vécu. Le temps du petit rwandais qui venait à la télé pour faire verser une larme est révolu. Corneille est un vrai artiste (ou un artiste vrai, au choix) qui revient pour défendre un bel album...Bonne lecture, Bon Noël et à l’année prochaine ! (Patrice Bouchon)

Dernière minute : Après sept ans d’absence, la belle irlandaise Dolores O’Riordan a décidé de refor-mer Les Cranberries et repartir en tournée mondiale. Le groupe se produira au Palais Nikaïa de Nice le Samedi 10 Avril 2010. Les locations sont ouvertes sur www.gdp.fr et www.azurconcerts.com

AzurMusic n°20 - Décembre 2009

Le magazine AzurMusic est édité par l’association Ivoire MusicStudios de la Victorine. 16 Avenue Edouard Grinda. 06200 NiceTel : 04 97 25 62 75 / Fax : 04 97 25 62 76 / Email : [email protected] de Publication & Rédacteur en Chef : Patrice BouchonOnt participé à ce numéro : Flora D., Audrey Nardi, Alexandra Grolier, Hervé C. , Alain Hanel (photos), Fred Santos (photos)Visuel couverture : Corneille - photo : Sofia de MedeirosMaquette : Patrice BouchonRégie Publicitaire : 04 97 25 62 75Imprimé par NIS Photoffset (St Laurent du Var)ISSN : dispensé - Dépôt légal à parutionTirage : 10 000 exemplaires. Distribution : Alpes-Maritimes et MonacoRetrouvez le magazine AzurMusic dans les Alpes-Maritimes : à l’entrée des concerts, dans les Fnac et les points de vente billetterie spectacles, et dans les lieux étudiants et culturels...

La rédaction ne peut pas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.Toute reproduction, même partielle, du contenu du magazine est interdite.www.azurmusic.com

SOMMAIREp 4 : Newsp 5 : Calogero p 6 : Natasha St Pier - Renan Lucep 7 : Alain Souchonp 9 : Agenda... Agenda... Agenda p 10 : Superbusp 11 : Gad Elmaleh p 12 - 14 : Corneillep 15 : Abonnement - Jeu

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Pré sélections du Printemps de Bourges...Après 3 jours d’écoute, les 4 jurys composés de professionnels de la musique (programmateurs, labels, journalistes...) ont choisi 8 groupes et artistes parmi les 326 dossiers de candida-ture venus des 4 coins de la région PACA : YSAE (hip hop - mar-seille), AHAMADA SMIS (hip hop - marseille), SAM KARPIENA (world - marseille), OH ! TIGER MOUNTAIN (folk - marseille) et MEKANIK KANTATIK (électro - marseille), QUADRICOLOR (électro pop - nice), DISSONANT NATION (pop - aubagne), MINA MAY (rock - toulon marseille).

Le passage sur scène des 8 présélectionnés lors des auditions régionales est une étape importante pour le choix final de la ou des «Découvertes PACA du Printemps de Bourges et de la fnac» 2010.Les quatre premiers groupes seront en sur scène le vendredi 11 décembre à l’Affranchi (Marseille). Les quatre autres se produiront le samedi 12 décembre à la MJC Picaud (Cannes). Concert gratuit sur invitations à retirer dans les Fnac et à la MJC Picaud.

:: News :: News :: News :: News ::AzurMusic n°20 - Décembre 2009 - page 4

Lara Fabian à NiceLara Fabian est de retour avec un album hommage qui reprend les plus beaux titres des femmes ayant guidé sa carrière de musicienne et influencé sa façon d’écrire et de composer… Un voyage fort et touchant vers les destinations musicales qui ont bercé l’évolution de cette artiste toute particulière…Aujourd’hui classée parmi les grandes divas de la Pop, sa puissance et son agilité vocale lui valent d’être comparée aux lus belles voix telles que celle de Mariah Carey ou encore de Whitney Houston.Après 3 ans d’absence, Lara Fabian revient avec un nouvelalbum Toutes les Femmes en Moi et un spectacle mis en scène par Gérard Pullicino, dans lequel elle rend hommage à ces femmes qui ont marquées sa carrière.Avec des arrangements modernes, Lara Fabian apporte unevision nouvelle de ces titres présents dans toutes les mémoires :« L’Hymne à l’Amour », « l’Amour existe encore », « Mamy Blue », « Il venait d’avoir 18 ans », « Une femme avec toi », « Babacar », « Message Personnel »... De Barbara à Edith Piaf en passant par Véronique Sanson, Nana Mouskouri ou Maurane, elle nous plonge dans un frisson musical tout en subtilité et féminité....

Idée Cadeau : Initiation à la Musique...Le casse tête du mois de décembre : « trouver le cadeau idéal » qui fait plaisir !Si vous manquez d’idées pas de souci, nous vous donnons un super tuyau qui ne manquera pas d’originalité tout en étant pédagogique : « initiation à la musique » !Du débutant au confirmé, l’école de musique CMCA propose des cours tout instrument, gui-tare, sax, batterie, trompette, trombone, piano, flûte, percussions, basse, contrebasse, chant, classe d’ensemble, formation musicale.Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Martine tél : 06 10 99 10 30

Samedi 19 Décembre - 20h30 - Palais Nikaïa (Nice)Tarifs : de 39€ à 53€. Réservations : 04 97 25 62 75

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Calogero chante et compose depuis toujours. A 38 ans, il fait partie du paysage musical français au même titre que Zazie, Obispo ou Raphaël avec qui il collabore d’ailleurs régulièrement… D’origine Sicilienne, c’est en France, près de Grenoble que petit Calo voit le jour le 30 juillet 71.En 1988, avant d’entamer une carrière solo, c’est au sein du groupe « Les Charts » avec son frère Gioacchino et Francis Maggiulli qu’il se fait remarquer (par France Gall et le producteur Philippe Gaillard). A l’époque, Calo prend comme nom de scène « Charly ». Cinq albums voient le jour mais en 1997, le groupe se sépare et chaque membre continue sa route de son coté…

1999, Calo est signé chez Mercury et sort son premier album « Au milieu des autres ». C’est en 2002 qu’on entendra bien plus parler de lui, avec son album éponyme et le titre phare « En apesanteur ». Le troisième album intitulé « 3 » s’éloigne peu à peu des précédents où l’on sentait l’influence de Pascal O. Sur ce dernier, on retrouve par exemple le fameux duo avec Passi, « Face à la mer » et l’incontournable « Si seulement je pouvais lui manquer », très beau texte d’un fils qui parle à son père, écrit par Julie d’Aimé. Compositeur, c’est souvent les mélodies de ses albums que Calogero signe, mais pas que, puisqu’il en produit aussi pour ses amis : « Millésime » (Obispo), « Ca ne finira jamais » (J. Hallyday), « C’est de l’or » (Jenifer), « Châtelet les Halles » (Pagny), « Que tu reviennes » (Fiori), etc. En 2007, il part enregistrer son 4ème opus en Toscane, naît alors « Pomme C », un de ses plus grands succès. Mais venons-en à son petit dernier, « L’embellie » dans les bacs cette année et dont le titre phare « C’est dit », écrit par JJ Goldman est une petite merveille. Un texte qui sonne comme une vérité incontestable (« on n’est riche que de ses amis… »), une jolie mélodie pour l’accompagner : ce morceau met sans aucun doute du baume au cœur. S’ensuit un duo avec Grand Corps Malade (« L’ombre et la lumière ») qui tourne pas mal en radio ces temps-ci, perso j’aime moins, question de goût... Mais l’album propose quelques belles ballades et forcément le pop-rock que nous lui connaissons bien. A apprécier en live. Conseil d’amie… ;) Le chanteur-bassiste se donne bien sur scène !(Flora D.)

La musique de Calo s’embellit, c’est dit !

...A venir

Jeudi 10 Décembre - 20h00 - Palais Nikaïa (Nice)Tarifs : de 35,75€ à 50,75€. Réservations : 04 97 25 62 75

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La belle Canadienne à la voix d’or sera au Caba-ret du Ruhl le 5 décembre prochain. Natasha St-Pier vient faire vibrer la capitale azuréenne avec son Best of « Tu trouveras… 10 ans de succès ».

Dix ans de succès, en effet. Car depuis les dé-buts de la jeune Canadienne dans la comédie Notre Dame de Paris (où elle remplaça Julie Zenatti dans le rôle de Fleur de Lys), les tubes ne sont plus à compter. Six albums à son actif, un best of et une version espagnole de son troisième album, Natasha St-Pier s’est im-posée en France avec sa voix sans faille et ses chansons d’amour. Sélectionnée pour repré-senter notre pays au concours Eurovision de la chanson en 2001, elle termine 4ème sur 23 avec « Je n’ai que mon âme ». Son étroite colla-boration avec Pascal Obispo, concrétisée par leur duo « Mourir demain » permet à la belle d’exploser ses ventes dans l’hexagone.

La douce Natasha au sourire ravageur ren-contre d’abord le succès au Canada avec son premier album « Emergence ». Puis découvre la gloire en France avec « A chacun son his-toire » certifié disque d’or en 2001. L’année d’après son troisième opus « De l’amour le mieux » devient double disque de platine, suivi par « L’instant d’après », lui aussi sacra-lisé disque de platine. En 2006, « Longueur d’ondes » devient à son tour dis-que d’or… Une suite de succès pour la belle chanteuse aux yeux couleur océan.

Son dernier opus, éponyme, est sorti il y a un an. Plus ancré dans le réel, Natasha se ra-conte et se livre à son public. Toujours avec la solide participation de Pascal Obispo qui assure les chœurs du premier single extrait de l’album. Le petit dernier n’a pas pris l’en-vol espéré dans les Top 50 mais confirme la place de Natasha St-Pier dans le monde musical international. Sa sensibilité et sa voix puissante font de la jeune femme une icône incontournable de la chanson francophone. Laissez-vous séduire une nouvelle fois par son accent canadien… (Audrey Nardi)

Projeté sur le devant de la scène en septembre 2006 avec « Repenti », Renan Luce fait désor-mais partie intégrante de la Nouvelle Scène Française. Il sera à la Palestre pour présenter son nouvel album, « Le Clan des Miros », sorti en Octobre dernier.

Dans la lignée de Renaud et de Bénabar, Renan Luce ne fait pas partie des chanteurs à voix mais des chanteurs à textes. Il a d’ailleurs, pour l’anecdote, épousé la fille du premier et fait les premières parties du second. Avec finesse et humour, il commente la vie quo-tidienne. Avec poésie, il raconte les petites histoires qui font la vie. D’une voix douce et feutrée, ce timide rêveur s’accompagne à la guitare sèche dans la plupart de ses mor-ceaux.

Son premier album, « Repenti » a remporté un vif succès avec son titre phare, « La lettre ». Certifié disque de platine en décembre 2007, il lui a valu deux victoires de la musique en 2008, celles de « l’album révélation » et de la « révélation scène ». Il a également intégré la troupe des Enfoirés en 2009.

Son dernier opus « Le Clan des Miros » re-prend la même formule que « Repenti » et la magie opère toujours. Chaque chanson a son univers, chaque histoire sa mélodie. Avec pudeur et mélancolie, le jeune breton nous livre un album intimiste, promis à un bel avenir. Le premier single «La Fille de la Bande» est déjà sur les ondes. « On n’est pas à une bêtise près », dernier titre de l’album, est extrait de la bande originale du film « Le Petit Nicolas ». Renan Luce a l’art et la manière de jongler avec les mots et les instruments, et c’est en-core une belle réussite.

Jouant à guichet fermé, le jeune chanteur a déjà rassemblé 320 000 personnes depuis ses débuts, alors ne ratez pas sa prochaine date !(Audrey Nardi)

Tu trouveras… Natasha au Ruhl Renan Luce @ La Palestre...

Samedi 5 Décembre - 21h00Cabaret du Ruhl (Nice) Tarif : 35€ (Accès interdit aux mineurs. Pièce d’identité obligatoire)

Réservations : 04 97 25 62 75

www.azurconcerts.com

Samedi 5 Décembre - 19h30La Palestre (Le Cannet)

Tarif : 26,70€

A venir...

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...A venir

Pas besoin de présenter Alain Souchon, son parcours ou sa musique, vous connaissez… Les seuls détails qui sont peut-être un peu moins « exposés » sont sa naissance au Maroc dont il fait d’ailleurs un clin d’œil dans son dernier opus, « Ecoutez d’où ma peine vient », avec le titre « Sidi Ferouch » ou dans « Rêveur » et la disparition de son père alors qu’il n’avait que 14 ans.Le reste, on connaît : sa collaboration fruc-tueuse avec Laurent Voulzy et leur grande amitié, ses débuts difficiles et son évidente progression dans le cœur des français, ses performances d’acteur, son humour, sa sin-cérité et sa fraîcheur, bref, Alain Souchon c’est un peu l’artiste qu’on connaît tous et l’homme qu’on aimerait tous connaître…

Accessible autant qu’il le peut, il offre même à ses fans les plus « in » un échange sur MySpace sous forme de vidéos dont la première répond aux doutes de son public quant à la réelle identité de celui qui se ca-che derrière cette page… Il nous chuchote en gros plan que donc oui, c’est bien vraiment lui, mais je n’en dis pas plus et vous conseille plutôt d’aller la voir parce que c’est juste mythique telle-ment l’artiste est amusant, fin, décalé, à la fois sérieux et joueur, la classe quoi ! De la même façon, il propose sur cet espace des extraits audio et vidéo de ses nouveaux titres. On découvre alors avec grand plaisir « Parachute doré » aux rythmes et instruments exotiques (« A moi le soleil et le calypso, la nana, la noix de coco »), « Les saisons », plus nostalgique, « Ecoutez d’où ma peine vient », modeste, inspiré, mélancolique, existentiel (« est-ce que c’est long ou court la vie ? Est-ce que c’est con ou lourd ? (…) mais de l’amour, de l’amour je ne sais rien… »)… Les autres titres de l’album sont de la même trempe. « Elle danse » nous fait sentir la pluie, « Bonjour tristesse » nous fait marcher dans la rue, parcourir des paysages, des visages, des sentiments… « 8m² » nous prend aux tripes. Cet album est un bijou !Ajoutez à ça le fait que notre Alain est fan de la côte d’azur qui nous est si chère, on a juste envie de le voir en live et de l’applaudir à s’en faire mal aux mains !Alors, à bientôt « la compagnie »… (Flora D.)

Jeudi 10 Décembre - 20hAcropolis (Nice)Tarifs : de 40€ à 43€. Réservations : 04 97 25 62 75

Alain Souchon : un retour aux racines...

Tremplin Nice Zik ZakOrganisé par Panda 06, le Tremplin Nice Zik Zak propose de compléter l’accompagnement artistique offert par le projet La Ruche (Imago Production) par un accompagnement promo-tionnel : l’idée est d’épauler les formations locales dans leur parcours de professionnalisation, depuis la composition jusqu’à la scène en passant par le démarchage.

La Ruche offre aux trois finalistes : un accompagnement artistique, une résidence au Théâ-tre Lino Ventura, un enregistrement studio, des formations professionnelles sur le spectacle vivant et la participation à la finale du Tremplin Nice Zik Zak. Le Tremplin Nice Zik Zak, quant à lui, offre aux trois finalistes : un soutien promotionnel & médiatique, un enregistrement live audio & vidéo et une séance photo live et studio. A noter qu’il offre au gagnant de la finale une programmation Panda 06 Production et la création de l’identité visuelle et des supports de communication nécessaires au démarchage.+ d’infos : www.panda06production.org et www.imagoproduction.com

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Agenda : Décembre 2009 - Mars 2010Mer 4/12 : NOELLE PERNA. Palais de la Méditerranée (Nice). Tarifs : 35€/ 38€Mer 4/12 : NEIL COWLEY TRIO. M.J.C. Picaud (Cannes). Tarif : 9.70€Mer 4/12 + Jeu 5/12 : MANUEL PRATT . Café Théâtre Le 11 (Cap d’ail). Tarifs : de 16.75€ à 18.75€Jeu 5/12 : RENAN LUCE. La Palestre (Le Cannet). Tarif : 26.70€Jeu 5/12 : NATASHA ST PIER. Casino Ruhl (Nice). Tarif : 35€Jeu 5/12+ Ven 6/12 : LE CIRQUE DE MOSCOU. Acropolis (Nice). Tarifs : de 25€ à 28€Jeu 10/12 : CALOGERO. Palais Nikaïa (Nice). Tarif : 37.75€Jeu 10/12 : ALAIN SOUCHON. Acropolis (Nice). Tarifs : de 37 € à 40€Sam 12/12 : NIMBA-CIRCUS BAOBAB. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 11.70€ / 8.70€Lun 14/12: SUPERBUS. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : 31€ / 34€Mar 15/12 + Mer 16/12 : GAD ELMALEH. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 48€ à 53€Mer 16/12 au Sam 19/12 : ARNAUD COSSON. Café Théâtre (Cap d’Ail). Tarifs : de 16.75€ à 18.75€Jeu 17/12 : AGE TENDRE ET TETE DE BOIS. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 16€ à 50€Ven 18/12 : GEORGE SOUND + LES GROSSES PAPILLES. M.J.C Picaud (Cannes). Tarif : 10.70€Sam 19/12 : LARA FABIAN. Palais Nikaïa (Nice). Tarif : 44€Sam 26/12 : TOURS DES CHANTS. Théatre du Port (Nice). Tarif : 14.75€Mar 5/01 : REVE DE PRINCESSE. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 29€ à 45€Mer 6/01 au Dim 10/01 : YANN VDB. Café Théatre Le 11 (Cap d’Ail). Tarifs : de 16.75€ à 18.75€Sam 16/01 : KIRILIAN CAMERA + THE ETERNAL AFFLICT . M.C.J Picaud (Cannes). Tarif : 11.75€Sam 16/01 : CORNEILLE. La Palestre (Le Cannet). Tarifs : De 34€ à à 41€Ven 22/01 : PULSE - TRIBUTE TO PINK FLOYD. Casino Terrazur (Cagnes sur Mer). Tarif : 17€Sam 30/01 : MARC JOLIVET. Casino Ruhl (Nice). Tarif : 35€Mer 3/02 : NICOLAS CANTELOUP. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 42€ à 49€Ven 5/02 : TOM FRAGER ET GWAYAV’. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 16.70€ / 18.70€Sam 6/02 : SYLVIE VARTAN. La Palestre (le Cannet). Tarifs : de 38€ à 45€Ven 19/02 : LE DINER DE CONS. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 35€ à 54€Ven 26/02 : MAURANE- Ô NOUGARO. Palais de la Méditerranée (Nice). Tarifs : 35€ / 38€Ven 26/02 : JEAN MARIE BIGARD. Acropolis (Nice). Tarif: 40.50€ Sam 27/02: LES INCROYABLES TRANSFORMISTES. Palais de la Méditerranée (Nice). Tarif : 28.20€du Ven 5 au Dim 7/03: HOLIDAY ON ICE 2010. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 39€ à 68€Sam 6/03: RAPHAEL. Palais des Festivals (Cannes). Tarifs : de 28€ à 32€ Sam 6/03: DANY BRILLANT. Acropolis (Nice). Tarifs : de 33€ à 59€Dim 7/03: SHOW DANCE. Acropolis (Nice). Tarifs : De 35€ à à 43€Sam 13/03: MARC LAVOINE. Palais Nikaïa (Nice). Tarif : 39€Sam 20/03 : LES ETOILES DU CIRQUE DE PEKIN. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 33€ à 45€Dim 21/03 : JEAN MICHEL JARRE. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 49€ à 79€ Lun 22/03: TOKIO HOTEL. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs: de 39.50€ à 45€Mar 23/03 : OBISPO. Palais Nikaïa (Nice). Tarif : 42.50€

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A venir...

Amusant, pétillant et sucré, le rock de Superbus est de retour ! Une halte à Nice pendant leur tournée s’impose, le 14 décembre, direction le Nikaïa.

Un mélange de pop, de rock des années 80 et de punk californien, c’est la recette magique de Superbus. La ténébreuse Jennifer Ayache et ses morceaux acidulés ont toujours leur place dans le cœur et les i-pods des adolescents. Depuis la formation du groupe en 1999, on peut déjà compter deux disques d’or, la récompense du meilleur groupe français 2005 aux MTV Europe Music Awards, du meilleur album pop rock aux Victoires de la Musique 2007 et du groupe fran-cophone de l’année 2008 aux NRJ Music Awards. Et ce n’est pas près de s’arrêter.

« Superbus » ? C’est du latin. Cela signi-fie fier, superbe, brillant, magnifique… Définition que vous trouverez dans un dictionnaire de latin ou dans la première page du livret de l’album Aéromusical. Premier album qui a ancré le groupe dans son univers coloré avec les tubes « Tchi-Cum-Bah » et « Superstar ». Suivirent les incontournables Pop’n’Gum en 2004 mené par « Radio Star » et Wow en 2006 qui rencontra un vif succès avec « Butter-fly », « Lola », « Ca mousse » et « Travel the World ». Superbus enchaine les tubes, tous signés par l’envoutante chanteuse du groupe. Leur dernier album Lova Lova, sorti le 9 février dernier a d’ores et déjà emprunté la route de la gloire.

Des instruments aux sons galvanisants, des répétitions bien menées, de la couleur et de la joie font le succès de Superbus. D’ailleurs, ne vous étonnez pas de les connaitre ! « Pop’n’Gum » est la musique de la pub Malabar diffusée en 2005, vous pouvez les entendre pendant la partie de Beach-volley de « RRRrrrr ! » d’Alain Chabat ou encore dans la bande originale de « Laisse tes mains » sur mes hanches de Chantal Lauby (la mère de Jennifer !) et plus récemment dans la BO française de « Bee Movie ». Et si vous avez réussi à y échapper, les jeux vidéos SingStar et Guitar Hero se chargeront de vous les faire connaitre en diffusant leurs morceaux. Bref, vous l’aurez compris, Superbus est incontournable. (Audrey Nardi)

Lundi 14 Décembre - 20h30Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 31€ à 34€

Réservations : 04 97 25 62 75

Superbus : Pop-rock acidulée au Nikaïa...

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...A venir

En même temps, comment rester insensible à tant de charme ? Le type, il excelle dans l’humour, il se gave dans le sentimental, il s’en sort plus que bien à la guitare et au chant, il danse comme un dieu et il nous bluffe avec sa répartie sur les plateaux promo… A un moment donné, on se dit forcément « Oh my God ! » euh « Gad »… Bon ok, elle est de lui celle là aussi ^^

Qui ne se reconnaît pas dans au moins un de ses personnages ? Ou qui n’y retrouve pas quelqu’un de son entourage ? Que ce soit « le blond » (tout un concept) et son fils Pitchounou avec son sac Bob l’éponge, le fumeur qui veut sa cigarette, le pépé et la nouvelle technologie mobile, le père en manque d’autorité, l’héroïne bouclée d’une comédie musicale lambda, l’ado qui drague par texto et qui écoute du R’n’B, celui qui a peur en avion ou celui qui « chasse la neige » parce qu’il apprend tout juste à skier…

Gad Elmaleh, c’est tout ça, c’est l’observation du monde, du quotidien, de la masse humaine et de l’individu, c’est la finesse et la psychologie apprivoisée, c’est la capacité à mettre tout ça en scène et, ce qui est rare dans son métier, sans vulgarité aucune… « Ah bravoooo monsieur, bravoooo !!! »

Nouveau spectacle, tournée oblige, il revient sur scène avec son « Papa est en haut », que l’on a déjà pu apprécier à Golfe Juan l’été dernier… Une fois de plus il dépeint l’univers de ses couleurs originelles en y rajoutant de la luminosité et du contraste (et en plus, il joue du piano) ! Mais n’en disons pas trop pour garder un peu de suspens ! De plus, ceux qui connaissent Gad savent bien qu’il ne refait jamais deux fois le même spectacle ! Une bonne raison d’y retourner !!! En plus vous avez de la chance, il reste quelques places, « enfin, pour le moment… » (Flora D.)

(*)si tu n’as jamais vu un spectacle de Gad, tu ne peux pas comprendre !

Mardi 15 & Mercredi 16 Décembre 20h30. Palais Nikaïa (Nice).

Tarifs : de 48€ à 53€ Réservations : 04 97 25 62 75

Gad Elmaleh of course ! Notre chouchou, notre coco, celui qui nous fait mourir de rire dans ses films et ses one-man-shows (surtout), celui qui sait nous attendrir dans « Hors de prix » ou « Irène », celui dont les yeux bleus nous font chavirer… Mais non, j’suis pas amoureuse !! « Chuuuut !!!!! » (avec le doigt sur le front bien sûr, pas besoin d’être « australopithèque » ! (*)

Where’s Gad ?

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L’interview : CORNEILLE...Bonjour Corneille. Apparemment, il y a eu une remise en question pendant ces trois ans ?Pas mal de remise en question. J’ai fait un bilan des 6 ans où je suis passé de l’anonymat à la notoriété. J’ai tout réévalué, mon métier, les raisons pour lesquelles je faisais mon métier, com-ment je voulais continuer à le faire… C’est là dedans que se trouve la genèse de cet album, qui est le résultat de cette remise en question.

Tu as toujours été l’auteur de ta vie d’ailleurs...C’est là-dessus que j’écris le mieux. Peut être qu’un jour je vais découvrir la fiction et trouver que j’y ai un talent. J’ai toujours trouvé facilement une inspiration dans mon vécu, cet album ne fait pas exception. Sauf que le procédé a complètement changé, puisque j’ai coécrit cet album avec mon épouse Sofia. C’est une expérience qui m’est venue quand on a fait son album en anglais, ses textes m’inspiraient des musiques tellement facilement et spontanément que j’avais envie de renouveler l’expérience sur cet album.

Il y a un titre qui est une bonne introduction à cet album, c’est « Ma comédie »...Oui. Je parlais du bilan de ces 6 dernières années. « Ma comédie » parle du masque que j’ai dû porter pour continuer à plaire. Quand tu vas à la rencontre d’un public pour la première fois, que les gens chantent en cœur tes chansons, et que c’est tout ce que tu as - c’était mon cas -, à un moment donné, tu veux continuer à plaire à ces gens qui viennent te voir en concert, qui te reconnaissent dans la rue parce qu’ils t’apprécient et dont tu as besoin. Je voulais à tout prix ne pas les décevoir et même si j’ai des choses à dire qui les surprendraient, je vais m’empêcher de le faire. « Ma comédie » parle du mensonge que je me suis dit à moi-même. Je suis rentré dans un per-sonnage. Peut-être que c’est une comédie qu’on joue tous, moi j’ai été forcé de la jouer dans les médias, sous la loupe, un peu plus qu’un autre. J’ai appris à m’en distancer, à trouver un équilibre. « Ma comédie » n’est pas du tout un rejet du succès que j’ai eu, dont je suis très recon-naissant, mais plutôt une façon de dire que j’ai envie de me retrouver, de retrouver la personne derrière le personnage.

Tu abordes des thèmes un peu difficiles, il y a une chanson en particulier sur laquelle je crois que tu t’es beaucoup focalisé au moment de l’écriture, c’est « Voleuse de lendemain ». Il y a une loi du silence. « Voleuse de lendemain » parle de l’abus des enfants. C’est un sujet très tabou. Quand j’ai commencé à en parler, je me suis rendu compte à quel point c’était malheu-reusement commun. C’est très tabou en Afrique, mais ça l’est aussi en Occident. On va en parler en parlant d’un autre, mais j’ai envie de dire que c’est presque malheureusement dans toutes les familles, sauf que c’est très caché. C’est très diabolique dans le sens où ça se passe dans un cadre intime plutôt que dans des circonstances violentes. Pour les enfants, c’est toujours dans un cocon, dans la famille, ça brouille les cartes et ça devient très malsain. On n’en parle pas beaucoup. Quand on en parle, ce sont souvent des femmes ou des jeunes filles qui sont abusées. Mais les jeunes garçons ne le disent pas, et pourtant il y en a autant. J’avais envie d’en parler, c’est peut être quelque chose d’encore plus personnel que ce que j’ai pu dire sur le génocide.

Le traumatisme, quand on grandit, est omniprésent ?C’est le traumatisme dont il est le plus difficile de se défaire. On ne comprend pas, vu les circons-tances dans lesquelles ça se passe, où finit l’affection, les belles intentions affectives et d’amour, et où commence la perversion, où ça commence à devenir bizarre. C’est ça le problème, ça laisse un traumatisme, jusqu’à ce qu’on puisse y faire face. Ça affecte tous les aspects de ta person-nalité. On n’est pas équipé pour se battre contre. Moi j’ai perdu ma famille, c’est quelque chose d’un peu plus évident à identifier, j’avais l’impression que ça ne m’appartenait pas vraiment, c’est arrivé à des centaines de milliers de gens et je n’y étais pour rien. Alors que l’abus, on a toujours cette culpabilité, on a l’impression qu’on y est pour quelque chose et c’est peut-être pour ça qu’on le nie encore plus férocement que n’importe quoi d’autre.

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AzurMusic n°20- Décembre 2009 - page 13

... L’interview : CORNEILLEMême musicalement, on peut dire que tu cher-ches à briser la chapelle dans laquelle on t’a mis au départ. Finalement, Corneille devient pop !? Je pense que je l’étais déjà dans l’esprit, dans le sens où on dit « pop » quand c’est populaire et que ça touche un public assez large. Je pense que très tôt dans ma carrière ça a été ça, dans mes concerts, j’ai toujours eu un public pop, il n’y a rien de péjoratif là dedans. Je suis fier de pouvoir dire que j’ai une musique qui ne touche pas qu’un public. Je suis toujours très heureux de voir dans mes concerts que c’est vraiment pour les gens de 7 à 77 ans. J’ai toute cette pa-lette de gens là, autant au niveau des classes sociales que des appartenances ethniques et religieuses. C’est ça, « pop ».

Pour prendre un exemple trop facile, Michael Jackson c’était un peu ça, les Beatles aussi, ce n’est plus du rock aujourd’hui mais de la pop. Ça n’enlève rien à la qualité de ce que ces gens là ont fait artistiquement. Ça ne me dérange pas de m’inscrire là dedans, je pense que je l’ai tou-jours été. Après, c’est une pop qui ne ressemble à aucune autre, surtout en français, je le revendi-que haut et fort, parce que je viens d’une école soul et RnB, et qu’en même temps il y a un sous texte de musique world qui vient du fait que je suis Africain et qu’étant gamin, j’écoutais toutes ces musiques que les jeunes écoutent partout en Afrique. C’est une rencontre de toutes mes cultures, ma pop à moi.

Tu aimes aussi garder ce côté « live », très présent dans cet album.Le côté live est omniprésent dans cet album. Je suis accro à cette vie que le live apporte à la musique, au son d’un album, j’en ai besoin. Je ne suis pas sûr qu’un jour je vais arriver à faire quelque chose de purement électro, parce que je suis un peu accro au son organique. Ceci dit, pour celui-ci, je me suis laissé aller un peu, j’ai expérimenté avec un électro vintage des années 60, dans la recherche de la nouveauté, pour enrichir ce que je fais, évoluer, et faire en sorte que ce que je fais aujourd’hui ne ressemble pas à ce que j’ai fait sur le premier ou le deuxième album.C’est aussi parce que comme c’est un album plus up tempo, plus rythmé, avec beaucoup de cuivres, une influence soul et funk plus évidente, je me suis dit que j’avais de la marge pour y injecter un peu d’électro et expérimenter ça. Ça a été un plaisir de le faire sur cet album.

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L’interview : CORNEILLE...

Est-ce que tu vas tourner un peu partout en France ? Oui, bien sûr, je vais tourner l’année prochaine, les dates sont en train de se mettre en place. Ça ne va pas être acoustique, du moins pas sur une bonne partie de la tournée. Je ne peux pas faire cet album en concert sans qu’il n’y ait de cuivres, j’aurais l’impression de le trahir com-plètement. C’est un album où il faut que ça joue sur scène. Je vais appliquer cette formule à mes anciennes chansons. Ça me permet de leur donner une nouvelle vie, de les revisiter. J’ai aussi des titres sur mon album en anglais que je n’ai pas eu la chance de faire découvrir sur scène au public français, qui se traduisent très bien avec ce type de formation sur scène. Mais pour cet album, j’ai envie de recréer l’état d’esprit que j’avais quand je l’ai enregistré, plus rythmé, plus beat, et moins intimiste. C’est aussi une façon d’exprimer les choses de ma-nière plus directe.

Samedi 16 Janvier 2010 - 20h00La Palestre (Le Cannet)

Tarifs : 38€ / 41€Réservations : 04 97 25 62 75

Il y a une remise en question, on en parlait au début de l’interview, au niveau de l’entourage. Tu pourrais peut être nous expliquer ce qui s’est passé, côté business, avec « Le parasite » ? Ça a l’air assez explicite, c’est vraiment du vécu ?Oui, « Le Parasite », c’est vraiment du vécu. C’est un vécu qui part d’un thème particulier qui dépasse mon vécu à moi. Dès le début de ma carrière, j’ai été arnaqué par un mec soit disant éditeur qui m’a pris une partie des éditions, après je me suis rendu compte que c’était plus ou moins frauduleux. Ça a commencé par ça, et tout le long de mon expérience, jusqu’à deux-trois ans, je me suis rendu compte que je fais un métier dans une industrie très perverse. Les créa-teurs sont ceux qui portent l’art, par le biais des médias, au public. On est à la fois le créateur et le produit. On est autant produit que ce qu’on crée. C’est très malsain. Etant produit nous même, on devient les générateurs de revenu, les bases sur lesquelles cette industrie est assise, et ça attire énormément de gens, ça devient très alléchant pour ceux qui ont envie de vivre un rêve par procuration. L’industrie de la musique est pleine de ce genre d’individus, ce qui est dommage, parce que ça rend le climat très lourd, et il est très difficile de créer dans ces conditions. On nous rappelle constamment qu’il faut qu’on soit rentable, il faut tout faire pour rendre cette industrie la plus viable possible commercialement. En tant qu’être humain, on est les instruments premiers de cette machine, ce qui est très malsain. En même temps, ces gens là donnent un mauvais nom à un métier, car c’est un métier que de soutenir les artistes : producteur, manager, éditeur, sont des vrais métiers, et il y a des gens qui le font très respectablement, avec passion, qui n’ont pas d’autres idées derrière la tête que de soutenir cet art. Il y a toute une génération d’artistes frustrés qui mettent tout le monde dans le même sac et qui commencent à s’imaginer qu’ils peuvent tout faire tout seul. Avec les nouvelles technologies, ils se disent que, comme ils ne peuvent plus faire confiance à personne, ils sont autonomes. Mais la musique et l’art gagneraient à avoir des artistes qui ne s’occupent que de la création, et à avoir des gens qui s’occupent du développement, du coté business de la chose. A côté de ça, il y a aussi des parasites qui rendent la tache impossible, la chanson parle un peu de ça.

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. 19/12 : LARA FABIAN - Palais Nikaïa

. 05/01 : REVE DE PRINCESSES - Palais Nikaïa

. 16/01 : CORNEILLE - La Palestre

. 05/02 : TOM FRAGER - Théâtre Lino Ventura

Attention : jeu dans la limite du quota de places alloué par les productions...

Jeu organisé dans la limite des places disponibles. 1 seule demande par email et par foyer svp.Les gagnants sont prévenus par sms et/ou email dans les 24 heures précédant

Pour participer à ces jeuxenvoie un email à [email protected]

en indiquant tes coordonnées et le concert désiré

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