AutreTerre AT # 672014

2 3

- Salut ! On che connaît ?Alina Gomez :

Grand sourire mayaclaboussant :

A la verdad que no ! :)))Ophélie : Oh ? Bon ! Kes ki t’Amen ?1

Alina Gomez :

Elle soupire, hésite mais se laisse aller :

- L’amène eumène amène l’Amen…Ophélie : Ho ! T’écoutes pas toi ! Kes ki t’Amen ?Alina Gomez : Je travaille pour AT !

1 Ophélie ne s’est jamais entièrement remise d’avoir chanté : Dieu m’a donné la foi NdT

Alina GomezMon entretien avec Ophélie Winter !

Alina Gomez :

Elle entre en scène d’un pas décidé. On se trouve dans le lobby du Royal Morceau, aucun Qatari en vue. Elle soupire

d’aise et se dirige vers une blonde qui paraît s’ennuyer.

- Salut !Ophélie :

Un peu sur la réserve :

4 5

Au public, toujours : Lalalalala ! J’en étais sûre. Elle fait partie de cette majorité bruyante qui parvient quotidiennement à placer un « en fait » trois fois par phrase. Mama mia, que desmadre, cojones de mierda, tengo que aguantarlo ! Elle se tourne

vivement vers Ophélie :

- J’ai une liste de questions, regarde.Ophélie : Euuhhh, la, bon, bonbon, euuh…, la ! oh ? Je m’effeuille effeuillète, je jupe portefeuille, j’me millefeuille, C hyperdur… Ah ! j’en vois une qui me parle bcp ! J’adore !Alina Gomez :

Sourire pyramidal, les yeux au ciel

- T’adore quand Dora dort ?Ophélie : Y’a des coups où j’te capte pas trop, toi !Alina Gomez : Ya lo sé ! Mais quelle est cette question qui retient ta noble attention ?

Ophélie : Hâté ? C koi ?Alina Gomez : Un Zine, un chouette, qui déchire.

Au public, avec son vaste sourire de chat nocturne dela vallée désertique des chamans de Sonora

- Faut que je lui cause « jeune »Ophélie :

Elle se détend, croise les jambes très serrées, sous un angle de 1720,

façon présentatrice de télé sans talentet balance à la mexicaine un smile style « Coming Next »

Tu voulais savoir quoi au fait ?Alina Gomez :

6 7

- Voila t’y pas qu’elle cause comme un corbeau ! C’est la plénibulle des nanas de croa je crois…

Elle se tourne vers Ophélie, très impérative :

J’ai une rubrique « Moi présidente » où je dis toutes les bonnes choses qui arriveront aux Français quand ils vont m’élire.Ophélie : Comme quoi ?Alina Gomez : Les Français pourront râler 7/7 et 24/24 ! Ça, c’est porteur ! Je ferai que Le changement c’est la femme, et tout de suite ! Pas comme l’autre con. Les hommes seront vidés à donfe trois fois par jour. Objectif, pacifier et sauver the world.Ophélie :

(Imperceptiblement sarcastique)

Ophélie : Celle-là, regarde ! Peut-on encore épouser une Iranienne !Alina Gomez : Oui…

(Excédée, elle frappe le sol de ses petits pieds mutins)

- C’est bien ma chance, la question la plus conne de cette liste !Ophélie : Tu connais bien ma carrière je pense ?Alina Gomez : Par cœur mi amor !Ophélie : Alors tu sais quelles sont les deux seules choses que je n’ai pas obtenues dans ma vie. c’est Le grand Amour et… L’Élysée…Alina Gomez : Quoi ? Mais l’Élysée ce sera moi ! Tu ne lis pas ma rubrique Twitter ? Putain de ta race j’ai déjà émis 15’000 touites !Ophélie : Calme ! Je lis déjà la mienne et c’est du boulot. Croa moi !Alina Gomez :

(À part, se laissant aller à sa passion des citations)

8 9

Ophélie : Tu veux pas répondre, voilà quoi !Alina Gomez :

Frappant durement et rythmiquement le sol de son tacon :

- Que vas-tu penser manita2 !

Soudainement confidentielle, sussuré :

Devant la dictature cathodique d’autant plus féroce des médias qu’elle s’infiltre dans le monde des femmes comme une fatalité consentie dans le grain fin des périodes quotidiennes je réfute cette paranoïa à sens unique qui pose les consommateurs d’images en situation d’opprimés consentants !3 Voici ma réponse Ophélie, sans oublier que cette singulière complaisance qui a marqué 2 Manita : mexicain, sœurette. Populaire.3 Voir pour source “La langue de coton*, excellent livre de François-Bernard Huyghe.

- Tu commences avec Bruce Willis ?

(soudain lassée, indifférente, elle baille)

- Et… whadelse ?Alina Gomez : Je créerai un ministère de la condition et du bien-être animal. Je remixerai la Marseillaise avec toi en quatre versions : Solennel, Sexuel, Révolutionnaire et Mariachi pour mes soirées fines. Et, le top : la fin de la misère sexuelle.Ophélie :

(soudainement fascinée)

Pour les femmes aussi ?Alina Gomez : Euuuuh… c’est une très bonne question, une question questionnante sur laquelle je reviendrai par la suite et je te remercie de me l’avoir posée !

10 11

Alina Gomez : Si on veut, compañera.Ophélie : Ce que tu parles bien espagnol !Alina Gomez : Yé souis tombée dedans quand y’étais pétite. Au déèffe4.Ophélie : O.D.F ? C’est une marque ?Alina Gomez : Si on veut, Caballera. Mais, j’y pense, si on s’occupait de notre sujet ?Ophélie : Lequel ?Alina Gomez : Les Iraniennes.Ophélie : Mais oui ! Elles me passionnent.

Elle se lève (à supposer qu’elle ait été assise) et parcourt la scène au triple galop. Partita pour talons de 16 cm sur bois de chêne encore dur. Un tricératops espagnol fou, surgit

côté jardin traverse l’arrière scène en mâchonnant du Verlaine,les filles ne s’aperçoivent de rien, Ophélie utilise les codes morpho femme 3 et 7 à

plusieurs reprises et, gagnant l’avant-scène, déclame d’une voix forte :4 DF, se prononce quelquefois déeffe ou Déèffe : DF, mis pour Districto Federal, Centre de la ville de Mexico.

de son sceau toute relation de la femme avec le beau, le bon et le vrai dans l’espace occidental, se meurt dans l’hyper espace d’une sémiotique impertinente et constamment renouvelée en référence à je ne sais quel fantasme de pureté étranger à tout signifié et parfaitement insignifiant…

(haletante. elle reprend son souffle, Ophélie, très admirative profite de l’occasion pour reprendre la parole)

Ophélie : Tu parles comme Giscard. Entre deux tueries d’éléphants je l’ai branlé à mort. Juteux pour son âge.Alina Gomez : Dommage que ça n’ait pas été efficace ! T’aurais assaini la société française. Ce sale vieux con, je l’aime pas.Ophélie : Pkoi ? Il a été président et il est même à l’académie.Alina Gomez : On ne tue pas les animaux. C’est ma foi.Ophélie : Dieu te l’a donnée ?

12 13

Ophélie ouvre de grands yeux, un peu de maquillage tombe avec fracasmais les filles feignent de ne rien voir ni entendre. Le décor change et l’on aperçoit

la salle des machines du Vatican où Michel Archange dirige une équipe de geeks occupés à pirater joyeusement des comptes bancaires parasuisses.

Alina Gomez : Ne t’occupes pas de ces conneries. Raconte-moi tout !Ophélie : Alors voilà. Les Iraniennes, du moins celles qui parviennent ici, sont remarquables et remarquées. Nettement au-dessus des Annemassiennes - ce qui en soi est un brevet - des Bretonnes qui sont très surfaites et même des filles de Palézieux ; plus snobs que les vraies fausses Parisiennes de nos médias, belles, racées, froides, bonnes stratèges (elles ont survécu à un type d’homme particulièrement dangereux, immondément dégueulasse et borné), intelligentes, destinées à de libérales professions, perspicaces, enquiquineuses t’as aucune idée, vraies ou fausses aristocrates, elles mettent toujours la main sur l’homme idéal et…

- Elles me passionnent. Oh que si ! Elles m’appassionnent, elles me fascinent, elles me calcinent et m’enracinent. Seigneur, si tu es dans le quartier et si tu as aimé le tube que j’ai fait pour toi5 - on a quand même vendu 500’000 exemplaires dans la foulée - passe par ici et surtout fais que je devienne une Iranienne certifiée, pas du Nord si possible, du côté de la Caspienne, près des demeures du Shah ou alors à Shimran, je suis pas regardante. OhMonDieu, Oh mon gode, Oh mon gode. Oh mon gode…

Un gigantesque gode violacé sort péniblement de la cage du souffleur mais la sécurité parvient à l’intercepter avant qu’il ne s’autodéclanche. Alina tend la jambe, qu’elle a fort

bien tournée et fait tomber Ophélie… dans ses bras.

Alina Gomez : Calma chava ! Cuentame como paso con las mujeres de Iran ?6

5 Dieu m’a donné la foi, statistiques douteuses NdE6 Calme-toi Nana ! Et raconte-moi ce qui s’est passé avec les Iraniennes ?

14 15

Ophélie :

Elle lève les yeux au ciel et décide d’ignorer les subtilités mexicainesIgnorant le lâcher de tigres nébuleuses qui a lieu dans l’arrière-scène

elle décide de jouer le tout pour le tout et se penche vers Alina :

- On m’a dit aux States que je suis récessive.Alina Gomez : Lalalalalala, la belle affaire ! Il te reste quelques siècles avant que tu ne te déblondes et d’ici là tu peux t’oxygéner.Ophélie : J’ai essayé mais vivre avec des bouteilles sur le dos C dur…8

Alina excédée par les écarts de la blonde prend silencieusement le public à partie… Mimiques. D’une main elle simule le Popo9 de l’autre l’Iztacihuatl, sa belle poitrine marque

le rythme avec un décalage de quelques degrés ballants.

8 Le commandant Cousteau l’avait fait, mais c’était un surhomme.9 Popocatepetl et Iztaccihuatl, deux entités volcaniques sur la ville de Mexico.

Alina Gomez : Et le réduisent à peu de chose !Ophélie : Oh ? Tu savais ?Alina Gomez :

Elle hausse les épaules, esquisse un code morpho femme 3 et soupire :

- C’est marqué dans les journaux.Ophélie : Alors tu me comprends, j’aurais voulu être iranienne. moi. Sniff. En tant que blonde, sniff… j’ai zéro chances.Alina Gomez : Il te reste l’Élysée, si je me loupe.Ophélie : Nonononooooo ma chérie, tu dois gagner. Mais, c’est vrai, le problème c’est que je suis blonde. Et fière de l’être !Alina Gomez : Oh ? Personne n’est parfait. Je ne puis partager ton ressentiment. Je suis un pur produit maya, mâtinée d’Azteca toltèque et de chipotle !7

7 Piment très rare diffusé en Europe par les éditions que vous savez.

16 17

Ah ! les Iraniennes, cruauté, qui tout en un jour tuentLe mâle par le fer, le désir par la vue !

Sourcils froncés, regard foudroyantChasse-moi ces nanes, je ne puis les souffrir :Tu veux que je les aime, et tu me fais courir !

Elle se tourne vers AlinaJe fais ce que tu veux, mais sans avoir l’envie

De finir en tchador ma déplorable vie ;Levant quelque peu son chemisier vers le haut

Car enfin tu espères de mon affectionLa chouette sensation d’une bonne friction ?

La main tendue, geste de refusL’irréparable effet d’un tchador de la ponte

Appauvrirait ma chatte, lui obtiendrait la honte.Souriante, lente, sinueuse

Tu sais comme une branlette charme un bel homme de cœur.

Alina Gomez : Revenons à nos chèvres10, quel est ton meilleur souvenir ?Ophélie : Bof… Mon meilleur souvenir c’est le louche.Alina Gomez : Claude ou Gilles ?Ophélie : C ki ces 2 ? Le louche, celui qui me fournit ma daupe.Alina Gomez : Passons… Que peux-tu encore me dire de vraiment original sur les Iraniennes ? J’ai un avion qui m’attend…Ophélie : Tu me promets que tu ne le répéteras à personne ?Alina Gomez : Promis ! Je me contenterai de l’imprimer.Ophélie : Alors ça va ! Voilà. Écoute bien :

Elle ne fait vraiment pas son âge, une poursuite la met en valeur.Elle se lève, gagne le centre de la scène,

virevolte gracieusement et adopte la position morpho femme no 4bisavant de prendre une large respiration, une corneille passe en rase-mottes.

10 Pourquoi reviendrait-on toujours à des moutons ? NdE

18 19

j’espérais l’occasion, j’en ai cherché l’acteur :Temps soudain suspendu

autoflagelléeMot par mot, très large et lent

Je t’ai vue, j’ai trouvé mon bonheur et mes fesses ;te le diront toujours, avant qu’elles ne s’affaissent.

Du regard elle quémande une approbation, mais la Mexicaine demeure de glaceCar tu sais en effet, qu’entre les autres et moi,Ma chatte depuis longtemps a pulpité pour toi :

Elle se livre à une combinaison si savante de codes morpho femmeque la salle est submergée de sperme féminin comme de pleurs masculins

Valse des spots, des dollars flottent, dévalués, on balaie les cadavres.Ophélie attend le reflux de cette brusque marée puis,

stable, dans une belle inspiration poursuit :

Juge de ton pouvoir : dans une telle carenceJ’ai pu tout supporter, et si je reste en FranceRéduite à te déplaire, ou souffrir ton affront,

HésitanteJ’ai pensé qu’avec toi mon bras était peu long,

Très soumiseJe me suis accusée de manque de licence ;

Assez chatteEt ta beauté, sans doute, emportait ma balance,

Tout ce qui vient en long crescendoÀ moins que s’opposer à tes plus forts appas

une fille résistante ne mérite même pas ;d’éprouver ton amour, d’obéir à ta voix,

C’était m’en rendre indigne et négliger ton choix.Avec un éclatant sourire

Je te dis Alina, quoique j’en souspire,

20 21

Jusqu’au dernier moment je veux bien le redire :Je t’ai fait une avance, j’ai pas dû me forcer

Pour faire glisser mon string, et pour te désirer ;Soudainement très simple et naturelle

Et, quitte de tout honneur, prête à tes jeux pervers,C’est maintenant toi seule que je veux satisfaire :

Détaillant chaque motJe viens t’offrir mon corps

ici,où tu me vois…

Alina Gomez :Se fendant d’un sourire de squale très aimable

- Prête ?Ophélie :

Elle tombe aux pieds de la Mexicaine

- Oui ! Oh ! Oui. Prends-moi ! Prends-moi ! Faisons des sens interdits ! À fond la caisse mon amour ! Tu verras comme j’encaisse…Alina Gomez : Te voici bi ? C’est bien ma chance !Ophélie : T’savais pas ?Alina Gomez : Nope ! Mais les femmes préfèrent les femmes, ça, je le sais. Belle adaptation du Cid ! Dis donc !Ophélie : Improvisée. Quelques ratés, la routine quoi !Alina Gomez : Et les Iraniennes ?Ophélie : Les koi ?Alina Gomez : Les Iraniennes ?Ophélie : ??? Cha existe cha ?Alina Gomez : Non, finalement, les Iraniennes n’existent pas. Qu’auraient-elles de plus que les autres ? Petites, trop brunes, un soupçon de moustache comme les Marocaines. Faut se les farsir !11Élevées à la dure, pratiquant tous les jours le 11 Le farsi est la langue majoritaire en Iran. NdT

22 23

branle-bas de con bas. Venant de chez les Ayatollahs et qui plus est, de chez les molli mollahs ! Je comprends tout : comment peut-on être Persan ? ce numéro AT ne va jamais sortir. Il faut que je trouve le connard qui a pondu ce titre. Et mis ta photo, belle Ophélie, sur la moquette, euuh… non, sur la maquette, en fait…

Elle traverse la scène à plusieurs reprises,avec exaltation :

- Non, finalement, les Iraniennes n’existent pas ! Non, en définitive, les Iraniennes n’ont aucun Da Sein ! Et… Non, a la verdad, les Iraniennes ne sauraient être ! Ni Ser ni Estar ! Bibliquement, coraniquement, les Iraniennes n’existent pas ! S’elles existaient ça se saurait !Ophélie :

(admirative)- Tu maintiens ?

Alina Gomez : Je maintiens ma chérie ! Et je te tiens ! Solidement.Ophélie : Tant mieux. Mais…

Hésitante, furtive :- J’ai plus vingt ans, tu sais.

Un orchestre qui était caché derrière l’oiseau impérial persansort et exécute pianissimo une version romantique d’« hier encore… »

Projection murale de dessins d’Escher en apesanteur, seux balaises masquéskidnappent un banquier Polony dans la salle, applaudissements.

Alina Gomez : Heureusement. Te voici bien plus libre et belle. Un vrai fruit mûr. Tu es ma chose.Ophélie : J’en suis toute chose.Ophélie :

Elle minaude pour la forme, fait signe aux musiciens de se cacher

24 25

à nouveau et se lance : son attitude est celle d’une vainqueresse :

- J’ai plus trente ans non plus…Alina Gomez :

Perfide, réaliste, quasi socialiste :

- C’est bien ce que sous-entend une certaine presse.Ophélie : La presse ? Les Mass Merdia ? Ah ! Les sales cons.Alina Gomez : Tu peux le dire.Ophélie :

(Sur l’air de la reine de la nuit)

- Les très très très très sales cons - Les très très très très sales cons - oh ou-ou-ou-ou-ou-ou-ou-ou ou-ou-ou oh-oh-oui !

Alina Gomez : Tu trilles vachement bien !Ophélie : En attendant que tu m’étrilles, j’ai lu tant de choses sur toi. Ta sauvagerie de fille dominante. Mmmmmm…Alina Gomez : Bof ! De la pub. De la littérature !Ophélie : Du sol-air ?Alina Gomez : Pas de missiles avec une fille fissile ! Cuidado12 !Ophélie : Du Dors Moisson ?Alina Gomez : J’fais pas dans l’éternité et je préfère le pont Mirabeau à celui des ahrres…Ophélie : J’en reste sans voie…Alina Gomez : Je vais donc t’aiguiller : On fait ça où ? Ici ? De suite ? Hola ? Au lit ?Ophélie : Ne parle pas comme un mec. Le corps du délit ce sera moi. Allez, viens. On va chez mon éditeur, y va aimer. Se croient pervers ces pauvres cons de boutiquiers pharisiens.12 Esp : fais gaffe ! NdT

26 27

Elle se pend au cou de la MexicaineJoli ballet de belles jambes Nord et Sud

Amazon tente vainement d’obtenir les droits des œuvres de Jigél’écrivain connu pour avoir le mieux parlé des jambes des femmes

les deux filles ne font plus qu’hune, remous et troglodites.

Alina Gomez :Au public

avec une voix décisive :

- Bon, vous voici tous témoins, eh ? !Je jette mon sombrero par-dessus les moulins !

Un peu rêveuse :

- Ça craint… C’est la première fois que je me fais une vieille… Mais si Lelouch

l’a voulue dans son film c’est qu’elle est super-hyper-bonne quelque part. Qu’elle est in-al-té-rable ! Et, comme tu sais, les femmes préfèrent les femmes ! C’est ça la Nature…

Elle sourit, tout s’éclaire.L’arrière-scène se vide des divers fantasmes de service

un temps partiel ferme le robinet de didascalies, je pose ma plume et…

Le rideau tombe, pour ne plus se relever.

28 29