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N° 20 - Mars 2017 N° 20 - Mars 2017 LE MAGAZINE QUI RECONNECTE AU CORPS AU COEUR ET AUX SENS Au Nom du Corps Vivre sa Nature

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N° 20 - Mars 2017N° 20 - Mars 2017

LE MAGAZINE QUI

RECONNECTE AU CORPS

AU COEUR ET AUX SENS

Au Nom du CorpsVivre sa Nature

Sommaire

4

30

1434

16

PARCOURS DE VIE

TÉMOIGNAGE

HISTOIRE D'UNE REMISSION

PLUS D'INFO

POÈME

P 4. "Au fil de mon histoire…"par Danièle PERALEZ

P 14. "De la chenille au papillon"par Muriel VOIDE

P 20. "Anasgar ou l'histoire d'une re-mission" par Nathalie LAY

P34.

P30. ‘‘Ombre et lumière’’ par CarolineGAUTHIER

- x -

"AU FIL DE MON HISTOIRE…"

Voici l'histoire du Changement de vie de Danièle...

De Chef d'Établissment à accompagnante, il y a tout un chemin à vivre et

à intégrer...

Témoignage...

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 4 -

PARCOURS DE VIE

ce jour-là on fait le premier pas vers

Soi, vers sa Vérité, vers la pleine

expression de notre Puissance

Créatrice.

Ce premier pas je l’ai fait il y a de

nombreuses années maintenant. Je me

suis égarée sur quelques chemins,

avant de trouver celui qui m’a menée à

l’aube de la cinquantaine, sur mon

Chemin de vérité.

Ce chemin aujourd’hui je le partage

publiquement, car s’il n’est que ‘mon’

chemin, je sais qu’il rejoint en bien des

points, celui de femmes et d’hommes,

qui ressentent une distorsion, une

césure intérieure, sans toujours en

comprendre la cause, l’origine, et qui

souvent se sentent seuls, isolés,

incompris de leur entourage.

Des questions qui embarrassent …Des questions qui embarrassent …

et font grandir.et font grandir.

Dès mon plus jeune âge, je me

souviens des questions qui venaient me

visiter le soir avant de m’endormir : à

quoi sert la Vie ; pourquoi suis-je née ;

c’est quoi la Vie ; que suis-je venue ici ;

qu’y a-t-il après la mort ?

Et le jour vient où le risque de rester

bourgeon est plus douloureux que le

risque de fleurir. – Anaïs Nin –

Je ne crois pas au hasard, pas

davantage à la fatalité ! Je préfère

penser que les événements et les

rencontres de notre vie soient des

signes, des messages souvent codés

certes, mais parfaitement

synchronisés, dont le but peut être

soit de nous soutenir dans un projet,

de nous aider à prendre une décision,

ou encore de nous ouvrir un chemin

que nous pensions inaccessible.

Quelle que soit sa raison d’être,

chaque événement, chaque rencontre

participe à l’Éveil de notre

conscience, à la pleine Incarnation de

notre Être, à l’Évolution de notre Âme,

si tant est que nous acceptions

l’aventure d’aller au-delà des

apparences.

Le jour où l’on cesse de se mentir à

soi-même, de se fuir, de se nourrir

d’illusions, de faux-semblants ; le jour

où l’on ose se regarder droit dans les

yeux, où l’on consent à se vivre de

l’intérieur, et à suivre la voie du Cœur,

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 5 -

C’est la Vie qui finalement m’a offert,

les réponses aux questions

existentielles que la petite fille de 7 ans

se posait. Mais elle a pris son temps, la

Vie, pour lever le voile sur bien des

incompréhensions, pour ne pas dire des

mystères dont seule notre Âme en

connaît tous les secrets.

Des épreuves pour réinitialiser notreDes épreuves pour réinitialiser notre

programme de Vie.programme de Vie.

Les épreuves de la vie ne sont pas sur

notre chemin pour nous écraser, mais

pour nous permettre d’évoluer vers la

version la plus lumineuse de notre

Être.

Quand des événements difficiles se

présentent à nous, nous avons toujours

deux façons d’y faire face ; ce choix

existe pour chacun de nous et pour

quelque situation que ce soit.

Soit nous nous laissons absorber,

engloutir, anéantir par les

circonstances, et considérons que nous

sommes victimes des autres, mal-aimés

de la Vie. Soit on voit les choses

autrement.

Je n’étais pas pour autant une enfant

triste ou dépressive, bien au contraire,

j’ai toujours aimé la Vie. Je ressentais

juste et sans en comprendre la raison

que la Vie était autre chose que ce

que j’en percevais à travers mon

environnement. Comme si je

saisissais que quelque chose de plus

grand existait, que j’étais appelée à

découvrir plus tard.

J’ai gardé ces questions enfouies au

fond de moi sans jamais les partager.

Puis bien conformément ai-je envie

de dire, je suis entrée dans le grand

bal de la Vie ! Études, travail,

mariage, maternité, divorce … ; une

vie tout ce qu’il y a de plus

«normale», avec ses petits et grands

bonheurs, ses petites et grandes

peines. Nourrie des croyances qui

m’ont été transmises, j’ai longtemps

pensé que c’était la Vie qui menait le

bal, et qu’il fallait me contenter de ce

qu’elle voulait bien me donner, la

remercier, et surtout ne pas se

montrer trop exigent, ni rêver trop

grand.

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 6 -

PARCOURS DE VIE

Peu préparée à ce qui m’arrive, je me

laisse rapidement rattraper par la peur

de l’insécurité. Néanmoins, quelque

chose en moi me dit de ne plus

chercher à résister, d’accepter ce qui

est, et de considérer cette étape de ma

vie, comme une transition bénéfique,

une possibilité qui m’est offerte de

réinitialiser le programme de ma vie,

mais cette fois en toute conscience des

choix que je vais faire.

À ce moment-là je n’ai ni projet, ni la

moindre idée de ce que j’ai à

commencer, autant donc me faire

plaisir!

C’est alors que la Vie pose sur ma route

un messager ; et sans offrir aucune

résistance, sans me poser la moindre

question, je me laisse guider par la

découverte d’une loi, dont j’ignorais

jusqu’au nom ; la Loi de l’attraction.

Je plonge alors dans des recherches

sur cette loi et ses principes qui me

fascinent, et je comprends très vite que

ma nouvelle voie est là, dans ce que je

suis en train de découvrir. Je sens que

je viens de réveiller quelque chose qui

dormait en moi.

Dans le premier cas, Nnous nous

mettons à en vouloir à la Terre

entière, nous nous replions sur nous-

mêmes, nous nous coupons du

monde, parfois même jusqu’à vouloir

le quitter, nous doutons de tout à

commencer de nous-mêmes.

S’il est juste de se laisser traverser

par toutes les émotions qui nous

viennent, il l’est moins en revanche de

s’y accrocher, et de se laisser

enfermer par elles.

En 2010 je me retrouve face à des

circonstances professionnelles qui me

font prendre une décision, qui va

changer le cours de ma vie : je décide

de mettre un terme à ma fonction de

chef d’établissement, après 25 ans

d’enseignement. Je n’ai alors aucune

idée de ce qui va se passer ensuite ni

de ce qui est en train de se jouer dans

ma vie.

Mon entourage comprend

difficilement ma décision, d’autant que

l’année suivante, je quitte mon

compagnon, et décide de m’installer à

l’étranger.

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 7 -

Au moment de prendre certaines

décisions importantes dans ma Vie, je

me remercie d’avoir su privilégier les

messages que mon Cœur m’envoyait.

Même si ceux-ci ne sont pas toujours

faciles à verbaliser, ils se reconnaissent

à la sensation de confiance profonde et

de sécurité intérieure, parfois

inexpliquée que l’on ressent en soi.

Si aux messages de mon Cœur je leur

avais préféré ceux que mon mental (ou

ma raison), s’entêtait à me rappeler,

jamais je n’aurai osé, ni ne me serai

autorisée à faire certains choix, qui se

sont révélés avec le temps, être les plus

justes pour moi.

Lorsque l’on sent que l’on est plusieurs

à marcher dans une même chaussure,

n’est-il pas préférable et bien plus

confortable d’avancer tous dans la

même direction ?

C’est ce que nous vivons lorsque nous

nous sentons tiraillés par des forces qui

semblent opposées et contraires, et

dont on découvre avec le temps, et un

certain travail sur soi, qu’elles ne le sont

pas tant que ça !

Je découvre le sens du mot

«synchronicité» !

À 50 ans, je redeviens étudiante. Une

étudiante passionnée, enthousiaste à

l’idée de transmettre à nouveau, mais

cette fois, une discipline qui ne

s’apprend pas sur les bancs de l’école

ni sous la contrainte. Je vais

transmettre ce qui m’a été donné en

réponse aux questions qu’enfant je

me posais.

Un nouveau programme était en train

de s’initialiser en moi. Où allait-il me

mener ? Qu’avais-je à comprendre de

moi-même ? Qu’allais-je faire de ces

connaissances qui semblaient être

des re-connaisances ?

Il suffit parfois juste d’un mot, d’une

phrase, d’une rencontre pour donner

à notre chemin de Vie une nouvelle

direction vers un sens nouveau.

Et si la voie de la raison nous étaitEt si la voie de la raison nous était

soufflée par la voix du Cœur ?soufflée par la voix du Cœur ?

Là où tu vas le cœur ouvert, il n’y a ni

frontière, ni jugement, ni limite, il n’y

qu’Amour infini et inconditionnel.

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 8 -

PARCOURS DE VIE

Je ne savais pas encore comment, mais

je sentais que c’est à mon Cœur que

j’avais envie de confier l’écriture du

nouveau scénario de ma Vie !

En écoutant la voix de mon Cœur, je

sais aujourd’hui que je répondais à un

appel bien plus grand, que ce que mon

esprit rationnel me permettait d’imaginer

comme réel et présent.

La voie/voix du Cœur est la voie/voix de

l’Amour, la seule que nous devrions

toujours suivre. Mais elle est souvent

brouillée par des messages qui

interfèrent et transmettent des

informations nourries par l’énergie de la

Peur.

Le choix est là devant nous à chaque

instant, à chaque seconde, quel que soit

ce que nous pensons, disons, ou

faisons.

De l’ombre à la lumière… à laDe l’ombre à la lumière… à la

rencontre de Soi.rencontre de Soi.

Il est rare qu’une personne s’engage

dans un processus de réflexion sur elle-

même, lorsque chaque domaine de sa

vie lui procure joie, satisfaction,

équilibre, épanouissement, ou lorsqu’elle

se sent en parfaite harmonie dans sa

relation à elle-même et aux autres.

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 9 -

De la crise, je suis passée à l’étape de

Transition, que j’ai employée à

paramétrer les données de mon

nouveau programme de Vie ! Et croyez-

moi il y avait du travail !

Il y a des étapes dans la vie dont on ne

peut faire l’économie, et d’autres que

l’on peut s’éviter.

La crise est là pour nous rappeler que

nous sommes allés trop loin, que nous

avons tardé à ouvrir les yeux, à

reconnaître ce qui ne sonnait plus juste

pour nous, à repérer les fausses notes

dans la partition de notre Vie.

La crise est en soi quelque chose de

salutaire, en ce sens qu’elle nous invite

à nous occuper enfin ! de Nous. Mais

faut-il pour autant attendre d’être au

point culminant de la crise, pour re-co-

naître ce qui demande à l’être ? Je ne

le pense pas, car même si la crise a

quelques vertus, elle occasionne bien

souvent, des souffrances que nous

pouvons éviter pour nous-mêmes et

notre entourage, juste en apprenant à

l’anticiper.

Se re-co-naître pour Être Soi.Se re-co-naître pour Être Soi.

S’il m’est parfois arrivé d’envier des

personnes qui semblaient traverser la

Chacun de nous vient à s’interroger

sur le sens profond de sa vie, lorsque

certaines circonstances nous y

poussent, ou lorsque notre état

émotionnel est à un point d’inconfort

tel, que continuer de le nier

reviendrait à renoncer à vivre.

Je me suis moi-même engagée dans

cette démarche personnelle, lorsque

j’ai accepté de regarder pourquoi/pour

quoi, je me retrouvais à 50 ans sans

emploi, seule, loin de ma famille, de

mes amis, et sans vision claire de ce

que j’allais faire de ma Vie.

Bien sûr, j’étais heureuse de disposer

de tout mon temps pour étudier, lire,

me former, nourrir mon esprit de

nouvelles connaissances. Mais tout

cela restait malgré tout bien informel

encore, et je percevais au travers de

tout ce que je découvrais,

l’incontournable nécessité de tourner

le regard en moi, pour comprendre

mon propre fonctionnement, et mettre

de la lumière sur toutes les ombres

que je ne voulais voir.

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 10 -

vie sans jamais rien

remettre en question,

sans jamais SE poser de

questions, je me suis

toujours demandée,

comment cela était

possible ?

Ce n’est pas leur vie que

j’enviais, mais ce qui me

semblait être une forme

d’anesthésie mentale, que

je confondais alors avec

la paix de l’esprit.

Car n’est-ce pas très

fatigant de se poser mille

et une questions pour

tenter de comprendre

pourquoi, alors que tout

semble parfait, qu’aucun

drame n’est venu marquer

notre vie, que l’on ne

manque de rien, on ne

parvient malgré cela, à

ressentir l’étincelle de Vie,

vibrer en soi ?

Je finis par me résoudre à

reconnaître mon

incapacité à me

conformer à survivre,

alors que je n’aspire qu’à

vivre.

Au bout de quelques mois

de recherches, j’avais à

ma disposition

suffisamment

d’informations pour

pouvoir désinstaller en

moi avec patience,

persévérance et

bienveillance, un à un, les

programmes de

croyances et formes de

pensée erronées,

devenus inadaptés à celle

que j’étais en train de re-

devenir.

Lorsque nous revisitons

notre vie, nous prenons

conscience à quel point

nous avons ignoré

pendant de longues

années, nos besoins

essentiels, au profit de la

satisfaction immédiate de

nos envies, de nos

pulsions, parfois de nos

caprices, à la recherche

d’un bonheur que l’on

pensait pouvoir acquérir,

posséder, acheter, pour

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 11 -

Aujourd’hui ma vision est claire sur ce

que je désire créer, vivre, ressentir,

partager, transmettre, donner, recevoir

dans chaque domaine de ma vie. Et

plus que jamais, je me sens à ma place

lorsque j’accompagne des femmes, des

hommes, dans la découverte de leur

propre diamant, lorsque je les guide

pour qu’ils en polissent chaque facette,

lorsque je les invite à reprendre contact

avec la véritable essence de leurs

besoins, et à ranimer l’Énergie de Vie

Source de notre Puissance créatrice.

Il n’y a que les poids que l’on accepte

encore de porter, qui nous alourdissent.

Le temps est venu pour chacun d’aller à

l’Essentiel, de retrouver le Sens originel

de son incarnation, de cesser de vibrer

la peur, pour ne vibrer que l’Amour

dans toutes ses déclinaisons, et

exprimer pleinement véritable

Puissance de création.

Danièle PERALEZDanièle PERALEZ

Accompagnante en Transition de Vie &

Alignement

finalement nous rendre compte de

l’illusion dans laquelle nous nous

entretenions.

Pour sortir de l’illusion, il faut accepter

de se transformer. Tel le papillon qui

une fois sorti de l’illusion d’être

chenille, rompt sa chrysalide pour

Être ce qu’il Est, déployer ses ailes et

s’envoler.

Toute étape de transition dans une

vie est l’antichambre d’une

transformation intérieure profonde.

Dans ce processus le sujet devient

l’alchimiste de sa propre

transformation qui permet à tout son

Être d’évoluer.

En joignant un travail personnel et

collectif, je suis parvenue sur le cours

de quelques années, à laisser

émerger ma nature profonde, mon

identité propre, ma vibration

personnelle, à me désidentifier de

certaines croyances, ou émotions, à

comprendre ce qu’« être acteur de sa

vie » signifie et engendre, à me relier

enfin, à cet espace intérieur où tout

n’est qu’Amour, Harmonie, Paix et

Joie !

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 12 -

PARCOURS DE VIE

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2017 « Se reconnecter à sa2017 « Se reconnecter à sa

Puissance créatrice pour vivre laPuissance créatrice pour vivre la

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- Au Nom du Corps - N°20 - Page 13 -

"DE LA CHENILLE AU PAPILLON"

Je connais Muriel depuis deux ans maintenant grâce au groupe des Charlines que

j'ai crée il y a deux ans... J'ai vu la graine de son projet germer puis éclore à la

lumière !

Quelle métamorphose !

Son livre " de la chenille au papillon" est une pépite.

Elle témoigne...

TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 14 -

TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR

J'ai été amnésique d’une grande partie

de ma vie jusqu’à l’âge de trente ans et

le fait de plonger dans mes émotions et

mon ressenti m’a fait retrouver la

mémoire.

Tout s’est écroulé du jour au lendemain

autour de moi et un long chemin de

reconstruction s’est amorcé.

Ma vie a pris un sens et une direction

qui était la mienne cette fois-ci. Je suis

passée d’une vie subie à une vie

choisie. C'est à travers cet éveil intense

que ma vraie nature a repris ses droits.

Comme Caroline, je connais le pouvoir

des émotions. C'est la raison pour

laquelle son livre a autant résonné en

moi, car ce qu'elle racontait était pour

moi parfaitement cohérent et bien

qu’écrit sous forme de roman, je

reconnaissais tout ce qu’elle avait vécu

elle-même. Les enseignements qu’elle

transmettait étaient identiques à ceux

que j’ai reçus lors de mes séminaires

spirituels à travers les êtres de lumière

qui étaient canalisés.

Le livre de Caroline « Au nom du

corps » est venu à moi par

synchronicité, il y a deux ans.

Il m'a beaucoup touchée et a mis des

mots sur mes ressentis tout en me

reconnectant à ma nature profonde.

C’est naturellement que j’ai voulu

intégrer son groupe de femmes sur

Facebook : les Charlines. Cela a

donné à ma vie un nouvel élan et a

permis une vraie ouverture alors que

j’étais très réservée auparavant.

Ce livre a été important sur mon

chemin spirituel et je remercie la vie

pour cela.

Tout a commencé après mon divorce.

C’est au moment où je me retrouvais

seule face à moi-même que j’ai

décidé d’entamer un chemin de

développement personnel.

Celui-ci a démarré fort avec un stage

d'expression émotionnelle qui m'a mis

en contact avec mes émotions

refoulées depuis l'enfance.

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 15 -

Et puis un jour ce fut mon tour… Il y a

un an, grâce à l'impulsion de mon

entourage, j'ai créé ma page Facebook

« De la chenille au papillon » en

repensant à mon parcours.

C’est vrai que nous vivons à une

époque de grands bouleversements

dans le monde et nous sommes en

processus de métamorphose tant

individuel que collectif.

J’ai voulu moi aussi contribuer à l’éveil

des consciences pour élargir notre

horizon et voir au-delà des apparences

parfois chaotiques de notre chemin de

vie.

Je transmets à travers l'écriture ma

créativité et les fruits de mon chemin

spirituel, de mon propre chemin de

transformation.

La métaphore de la chenille qui devient

papillon résonnait beaucoup en moi, car

c’est le chemin de retour à notre vraie

nature. Pour tout un chacun.

C’est pour toutes ces raisons que j’ai

rejoint le groupe des Charlines et là

aussi ma vie a pris un nouvel essor.

J'ai rencontré des femmes qui me

ressemblent, elles aussi en chemin

vers leur vraie nature, avec leurs joies

et leurs peines. Des liens profonds se

sont créés entre nous.

Pour la première fois, j'ai intégré un

cercle de femmes et j'en ai découvert

la puissance, même à travers les

réseaux sociaux. C’est un vrai cocon

d’amour, d’accueil bienveillant et sans

jugement. Au début, pour la plupart

nous étions réservées, mais au fil du

temps, grâce à nos partages et

encouragements, certaines ont

commencé à exercer leur créativité à

travers la peinture, la poésie,

l’écriture, le chant.

Pendant un bon moment, je les

regardais faire éclore leur potentiel.

J’admirais leur créativité qui nous

comblait également par des partages

encore plus nourrissants. Caroline

nous parle souvent de faire sortir nos

graines de terre, en nous donnant

l’exemple.

TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 16 -

En janvier dernier, j'ai

publié en auto-édition un

recueil « De la chenille au

papillon » composé d'un

poème, de contes

spirituels, d'expériences

de vie et de paroles

inspirantes. Il a pour but

d'accompagner le chemin

de la transformation et

nous donner de l’élan et

de l’inspiration.

Les thèmes que je

partage sont : le sens de

la crise, le saut dans

l'inconnu, l'estime de soi,

la gestion des émotions et

leur rôle dans nos vies, le

bonheur.

Je suis heureuse de

partager et de pouvoir

inspirer d’autres

personnes. Les Charlines

sont mes fidèles lectrices

depuis le début et j'ai tenu

à les mentionner dans les

remerciements, ainsi que

Caroline et mon

entourage.

J'ai beaucoup de

gratitude et de plaisir à

partager ma créativité.

C'est une forme

d'épanouissement pour

moi d'allier l'utile à

l'agréable. Je souhaite

que chacun puisse

retrouver sa vraie nature,

c'est à la portée de tous.

C'est grâce à mon

entourage que j'ai

compris cela.

On s’inspire les uns les

autres, on grandit

ensemble…

«C'est à partir de

l'obscurité que jaillit la

lumière et c'est aussi la

nuit qu'on voit le mieux

les étoiles. N'ayons pas

peur de notre obscurité,

car elle est féconde si on

la regarde en face. Elle

nous guide ensuite vers

notre lumière, tout comme

la chenille croyant mourir,

finit par devenir papillon».

TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 17 -

Je dédie ces paroles à toute personne

en chemin vers sa vraie nature.

Muriel VOIDEMuriel VOIDE

PhotoPhoto : Ana Dahan

Page Facebook De la chenille auPage Facebook De la chenille au

papillonpapillon : www.facebook.com/De-la-

Chenille-au-

Papillon-516740595155890/

Recueil disponible surRecueil disponible sur :

www.thebookedition.com/fr/de-la-

chenille-au-papillon-p-347139.html

TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 18 -

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 19 -

"ANASGAR OU L'HISTOIRE D'UNE RE-MISSION"

J'ai rencontré Nathalie quand j'animais un de mes stages en pleine

nature... Elle venait de se faire opérer et n'avait même pas encore

cicatrisé... Son histoire m'a touchée... Ses films dégagent une telle énergie !

L'énergie de quelqu'un qui a touché une profondeur que peu de gens

connectent et qui boulverse...

Histoire d'une rémission....

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 20 -

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

Dans un premier temps, mon relationnel

fort et mon intérêt pour l'Humain m'ont

fait vivre 15 années de services

commerciaux dans le domaine du

tourisme, du vin, de l'industrie et des

assurances. Puis, ce fut la crise. Face à

une déshumanisation de plus en plus

insupportable des techniques de vente,

je quitte le milieu en décidant de faire

une démarche de connaissance de soi

et une formation en art-thérapie qui fait

de moi au final... une vidéaste !!!

Le déclic se fait à la naissance de ma

fille en 2006. Comme beaucoup de

parents, la venue du premier enfant est

aussi l'occasion d'investir dans un

caméscope... Mon mari n'achète pas

que la caméra, il a la bonne idée de

prendre un logiciel de montage !

En découvrant les subtilités de cet outil

informatique, je réalise que toutes mes

prédispositions artistiques mises de

côté se réveillent à nouveau,

interagissant entre elles pour créer des

univers, des ambiances visuelles et

sonores : en effet, enfant, sensible à la

couleur, au son et au mouvement,

j'étais très demandeuse de connaître

différentes sphères artistiques...

ANASGAR : Un concept de

documentaires

Santé, intériorité, parcours de vie,

éducation, écologie... Des

documentaires et des interviews en

format de courts-métrages sur des

thèmes aussi larges

qu'interconnectés où les « graines »

du changement apportent leur

témoignage, dans toute leur beauté,

dans toute leur faille, dans toute leur

humanité !

TROUVER SON TALENTTROUVER SON TALENT

La chaîne YouTube ANASGAR est

née d'un long cheminement et de

lourdes épreuves... Le nom

ANASGAR est la superposition des

trois prénoms de mes enfants :

Anouk, Edgar et Aslan (par ordre de

naissance)... Un bel hommage à ceux

grâce à qui et par qui je suis née... Et

comme ils sont, comme tous les

enfants, les « graines » du monde de

demain, c'est aussi la raison pour

laquelle mes documentaires terminent

par la mention « à mes enfants ».

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 21 -

QUAND LA TERRE S'EFFONDRAQUAND LA TERRE S'EFFONDRA

SOUS MES PIEDSSOUS MES PIEDS

Depuis 2010, mon féminin était perdu et

bouleversé : ma troisième grossesse fut

vécue comme un tiraillement et un

conflit terrible : à la fois, la beauté d'une

nouvelle aventure avec un petit être et

en même temps la sensation obsédante

que j'allais fermer sur moi les portes

d'une prison pour un bon moment.

Pour couronner ce déséquilibre, mon

deuxième enfant, à 4 ans, se fait

écraser par un fenwick de 5 tonnes sur

le lieu de travail de mon mari...

L'épreuve a été rude... Je suis à son

chevet, aimante, souffrant dans ma

chair de mère, je l'accompagne jusqu'à

la guérison. Il frôle l'amputation et s'en

sort miraculeusement sans handicap !

C'est alors que le rôle de mère devient

synonyme de souffrance et de don

exclusif de soi... Pas question d'être

définie que par ce rôle-là ! Mon

éducation par des matriarcats laisse

des réflexes !

J'ai fait 7 ans de conservatoire et 5

années de beaux-arts... Tout

s'interconnectait, ainsi tout devenait

cohérent !

Afin d'apprendre vite, j'intègre un club

vidéo où des professionnels me

forment pour être techniquement

indépendante... Des années

d'apprentissage et de pratique pour

finalement créer mon entreprise en

2013 afin de réaliser des films pour

les institutions et les entreprises.

J'interviens aussi dans les écoles

pour enseigner les techniques du

cinéma. Par ailleurs, j'ai produit

quelques courts-métrages qui ont

reçu plusieurs prix lors de festivals

nationaux et internationaux !

J'étais reconnue et j'avais trouvé ma

place ! Mais je travaillais trop,

beaucoup trop, et je ne réalisais pas

encore tout ce que je fuyais dans le

travail, pourtant mes films avaient

déjà, sans le savoir, quelque chose

de visionnaire...

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 22 -

Il faut être dans des forces

masculines pour être une femme

libre : indépendance foncière,

financière et intellectuelle. Je tombe

alors dans l'excès inverse : je pense,

dors, mange et respire « Projet

professionnel », faisant de moi un

robot pour la logistique familiale, une

mère et une épouse absente...

La femme, la mère et l'épouse ne

trouvent plus leur juste place et le

conflit prend de l'envergure,

s'installant dans le nid, jusqu'à ce

qu'en janvier 2016, par une série de

synchronicités, je sois poussée pour

la première fois à me palper :

je découvre alors une tumeur

importante au sein, qui s'avèrera très

agressive.

AU «AU « NONNON » DU CORPS» DU CORPS

Tout s'arrête : le rythme de vie

infernal, le travail... Apprendre ce

type de maladie est un choc et une

atteinte profonde à la féminité, mais Il

s'agit de comprendre ce que j'ai pu

cristalliser aussi bien d'un point de

vue physique, qu'émotionnel.

Je fais des recherches sur la

maladie, sur les alternatives, je

change d'alimentation, je fais un suivi

psychologique, je fais de la marche,

j'arrête le tabac.

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 23 -

Elle met beaucoup de temps à

cicatriser, les médecins commencent à

s'inquiéter puisque, sur une plaie,

aucun traitement (chimiorayons) ne

peut être débuté et puisque l'efficacité

des traitements n'est fiable que s'ils

sont administrés maximum 10

semaines après l'opération.

Je commence à rire de la situation :

mon corps devient mon allié dans

l'expression du refus de la

chimiothérapie, il conspire à faire

cohésion avec mon ressenti et il

cicatrisera en fin de onzième semaine,

pile pour me mettre dans la case « hors

protocole ».

Aux yeux des médecins, je suis une

vraie salade thérapeutique et malgré

cela, ils insistent pour faire la chimio, ils

voient alors que je suis devenue

imperturbable, le « non » étant ancré

dans ma chair.

En relisant le livre de Caroline, dont la

première lecture a été faite 5 mois

avant de découvrir la tumeur, je suis

cette fois bouleversée par cette vérité

que oui :« Le Corps est la clé ».

J'apprends que j'ai un cancer du sein

HER2 Grade 3, encore très mortel il y

a 10 ans avant l'administration

récente de l'immunothérapie.

Je vis avec l'épée de Damoclès sur la

tête. Je n'entre pas en résonnance

avec l'esprit des grands centres de

cancérologie où malgré leur grande

compétence « mécanique » je ne me

sens qu'une statistique, un protocole

et un numéro (la 44).

Par ailleurs, je me documente sur

tous les traitements conventionnels

que l'on va m'administrer, je dérange

les médecins, car je pose trop de

questions. L'ablation n'a pas encore

eu lieu que je ressens une grande

insécurité paralysante à devoir faire la

chimiothérapie : aucun médecin de

l'époque n'essaie d'entendre, au lieu

de cela je suis humiliée, infantilisée et

malgré la déstabilisation, je campe

sur mes positions.

L'ablation a lieu, une nécrose

importante de 10 cm sur 5 cm en

forme de triangle s'installe...

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 24 -

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

Je commence alors une

immunothérapie naturelle à base de

gui, reconnue en Allemagne, que ma

propre mère a suivi il y a 30 ans pour

un cancer du sein également.

Le combat est fatigant, je suis épuisée

par les rayons et les effets secondaires

de l'hormonothérapie que j'ai accepté

de suivre... Je ne supporte plus qu'on

me dise « cette épreuve va te rendre

plus forte » ; phrase à laquelle je

réponds « L'âme serait - t-elle donc

masochiste ? »

Apprendre par la souffrance fait que je

tourne le dos à toute forme de quête de

sens ou de spiritualité, convaincue «que

je me raconte des histoires ». Je suis

dans une perpétuelle colère, le

traitement hormonal accentuera mes

humeurs, je suis aussi éreintée par le

fait de me retrouver dépendante

financièrement de mon mari et puis j'ai

peur : « cette maladie va m'avaler toute

crue ! »

Je ne parviens plus à me lever le matin,

je pleure continuellement, j'évite toute

relation sociale, je perds confiance en

moi et en mes ressources.

Je n'encourage personne à refuser la

chimiothérapie, ceci reste une affaire

personnelle. En revanche,

j'encourage à suivre son ressenti

profond, à se connaître et à se

documenter.

Aujourd'hui, je suis accompagnée par

des médecins et thérapeutes

merveilleux qui ont le sens de l'écoute

et m'accompagnent dans des

méthodes conventionnelles et

alternatives, les langues se délient et

je m'aperçois que mon ressenti n'est

pas si fou que ça !

Mais avant d'en arriver là, la descente

a été longue avant de toucher le fond

: Étant « hors protocole », on me

refuse du coup l'immunothérapie (le

traitement phare pour ce type de

cancer) prétextant qu'il ne marche

pas sans chimio. Ce prétexte

s'avèrera faux et je me rends alors

compte de la prison dans laquelle

vivent les médecins, sans aucune

liberté de prescriptions, pieds et

mains liés à un protocole auquel

parfois ils ne croient plus eux-

mêmes...

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 25 -

Mon travail intérieur avec

un kinésiologue sur ce qui

est le moins reluisant

chez moi est également

très perturbant. J'y

explore aussi l'inconscient

et ces lignées de femmes

matriarches ou soumises

qui m'ont légué un

bagage que j'ai décidé

d'abonner sur le bord de

la route...

C'est alors qu'au cœur de

cette obscurité la plus

totale, je revisite une

notion qui n'était alors

qu'intellectuelle : je

touche la grâce de

l'abandon...

LA GRAINE GERMANTLA GRAINE GERMANT

AU SERVICEAU SERVICE

Aujourd'hui, je suis sous

surveillance médicale

rapprochée. Mes derniers

examens sont

encourageants, mais rien

n'est encore gagné et

quoiqu'il advienne, je ne

regrette rien : j'ai appris

énormément sur la

maladie et sur moi-

même !

Dans cette zone de

l'abandon qui relève de la

grâce pour moi, il n'y a

plus aucune notion de

bien ni de mal.

Je prends conscience que

dans la vie beaucoup de

choses incombent à notre

responsabilité, mais que

le dessein appartient à

quelque chose de plus

grand que nous !

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 26 -

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

Et qui dit plus de conscience, dit plus de

respect pour son environnement

intérieur et extérieur... Quelles

nourritures alimentaires, intellectuelles

et spirituelles je choisis ? Ces choix ne

feront pas que du bien à notre esprit et

à notre corps ; ils impactent le bien-être

même de la planète... et il n'y a bien

que dans cette somme de révolutions

personnelles que la grande révolution

pourra advenir.

Tous ces concepts de santé,

d'intériorité, d'éducation et d'écologie

sont donc interconnectés et je ne pense

pas que ce soit le hasard si je rencontre

depuis cette maladie autant de gens,

graines du changement, qui ont des

parcours de vie atypiques pour ouvrir

aux autres un plus grand champ des

possibles...

Et que sais-je faire de mieux que mettre

les personnes dans la lumière ?

Trouver son talent ne suffit pas. Il faut

pouvoir le mettre au service. Ce sera

donc au service de l'aventure humaine,

aventure aussi dure que magnifique !

Je ne puis le définir, cela en ôterait le

sacré. Nous sommes Maîtres sans

maîtriser ! Il m'a fallu expérimenter la

démesure pour appréhender la

mesure, traverser l'obscurité pour voir

la lumière. J'ai eu la chance d'être

très entourée par ma famille et mes

amis, le rôle des accompagnants est

si primordial dans la rémission.

Dans cette épreuve, j'ai surtout

découvert le système bien implanté

de la pensée unique dans notre

société, celle du tiers exclu, où tout

n'est que blanc ou noir, sans aucune

place pour les dégradés de gris !

Cela vient probablement de notre

système éducatif où l'on ne forge que

trop peu l'esprit critique. Nous

recevons majoritairement la becquée

de professeurs qui récitent leurs

recettes sur une estrade, où aucune

place n'est donnée non plus au

ressenti pourtant porteur dans la

découverte de notre vocation, de

notre véritable nature et vecteur de

plus de conscience !

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 27 -

Page Facebook ANASGARPage Facebook ANASGAR :

https://www.facebook.com/

ANASGAR-1211283025575522/

Chaîne YouTube ANASGARChaîne YouTube ANASGAR :

https://www.youtube.com/channel/

UCDPW832OyQGa6bxKApbxTYw

Site internetSite internet : en construction

Un projet de vie est par ailleurs

tellement important pour se sortir

d'une telle maladie.

Je commence donc à créer, à mon

rythme, en gardant bien en mémoire

la notion de mesure à tous les

niveaux. Ces films seront comme mon

rappel à l'ordre pour apaiser mes

excès en tout genre : colères, non-

respects du corps, stress, féminin

bâillonné qui conduisent au mal-

amour de soi et des autres !

J'avance donc pacifiée vers de

nouveaux horizons et vers plus de

douceur aussi !

Les films de la chaîne YouTube

ANASGAR sont gratuits et le

resteront !

Plus tard quand je reprendrai mon

activité professionnelle après la

reconstruction mammaire, je mettrai

en place différents financements :

dons et sponsors... Il n'y a donc plus

qu'à souhaiter « longue vie » à la

chaîne et à son auteure !

Nathalie LAYNathalie LAY

HISTOIRE D'UNE RÉMISSION

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- Au Nom du Corps - N°20 - Page 29 -

‘‘OMBRE ET LUMIÈRE’’

POÈME

POÈME par Caroline Gauthier

Tout dans la spiritualité ne parle que

d'ascension, de lumière et de

vacuité.

Elle, n'a expérimenté que des chutes

et de l'obscurité.

N'était-elle pas normale ? Dieu

l'avait-elle oubliée ?

Pourtant, elle faisait tout comme il

fallait, jusqu'à se sacrifier,

parce qu'elle pensait que c'était cela,

aimer.

Elle observait autour d'elle et était

étonnée…

De voir tant de gens dans la même

galère,

Alors qu'ils essayaient tous de bien

faire.

Il devait y avoir un truc qui n'était

pas dit,

À tous ces gens intelligents et

gentils !

Un jour elle comprit : dans la chute,

il y avait un enseignement...

Elle s'était accrochée toute la vie,

Aux parois de son puits.

Elle avait lutté avec ses petits bras,

Alors qu'il fallait juste tomber en bas.

Et tout cela, pourquoi ?

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 30 -

POÈME

Elle alla dans la grotte de son ventre,

Et dans son antre.

Et elle comprit que dans la profondeur

de son puits, il y avait des choses à

voir...

Que dans les méandres de l'obscurité, il

y avait des choses à entendre...

Que son boulet accroché avait des

choses à dire...

Que la pierre sur son dos lui signifiait

des choses à sentir...

Quand elle décida enfin d'écouter et de

sentir tout ce qui était enfoui et tapi, et

qu'elle ne résista plus ;

Quand tout ce qui l'empêchait d'avancer

fut entendu,

Elle fut enfin détendue.

Alors elle chuta,

Et ne s'accrocha pas...

Et surprise, elle vit qu'il n'y avait pas de

trou et pas d'obscurité,

comme elle l'avait imaginé.

L'obscurité se maintenait juste parce

qu'elle luttait à ce qui était !

En bas, il y avait ses fondations et les

pieds de sa maison.

Au creux de sa terre, il y avait sa

graine à elle, et aussi son impulsion.

Il y avait le cœur de son élan vibrant

et tout son vivant.

Il y avait sa force de vie,

Et aussi ses envies.

Jusqu'à présent, elle avait essayé

d'avancer avec un boulet au pied,

alors qu'il fallait juste le regarder pour

le décrocher.

Elle avait toujours fui son ombre, qui

irrémédiablement tentait de la

rattraper, pour être embrassée.

En fait, elle s'était fait violence en

luttant comme une acharnée, pour

éviter de tomber,

Car on lui avait enseigné qu'il fallait

toujours monter !

Toutes ces résistances l'avaient

épuisée !

Pas étonnant qu'elle ait été fatiguée

et déprimée !

Tel Sisyphe avec sa grosse pierre sur

le dos, elle grimpait et finissait

toujours par s'écrouler...

Alors elle prit le chemin inverse et se

mit à creuser.

- Au Nom du Corps - N°20 - Page 31 -

Maintenant qu'elle avait lâché,

Tout s'éclairait !

Elle avait trouvé les pieds de sa

maison,

Pour chanter sa chanson.

Elle était devenue fertile pour nourrir

le Monde,

Et entrer dans sa propre ronde.

Dans son senti et son corps, elle avait

rencontré sa nature,

Et pouvait commencer sa vraie

aventure.

Elle avait trouvé sa graine au creux

de sa terre,

Et pouvait maintenant monter vers les

Cieux,

Pour l'offrir à Dieu.

Caroline GAUTHIER

POÈME

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