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N° 34 - Juin 2018 N° 34 - Juin 2018 LE MAGAZINE QUI RECONNECTE AUX SENS, AU CORPS ET AU COEUR. Vivre sa Nature Au Nom du Corps

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N° 34 - Juin 2018N° 34 - Juin 2018

LE MAGAZINE QUI

RECONNECTE AUX SENS,

AU CORPS ET AU COEUR.

Vivre sa NatureAu Nom du Corps

Sommaire

4

18

836

26

ARTICLE

PARCOURS DE VIE

TÉMOIGNAGE

INFOS

PARCOURS DE VIE

P 4. "Quand les femmes s'éveilleront"par Caroline GAUTHIER

P 8.par Mathilde REBÉRAT

P 18. "Le Pluri’Elles festival..."par Catherine Berthold, Catherine Launay, BéatriceGanné, Patricia Cudrat, Claudine Lenoir

P 36. Plus d'infos

P 26. "Portraitiste"par Denis DALMASSO

"QUAND LES FEMMES S'ÉVEILLERONT"

par Caroline GAUTHIER

ARTICLE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 4 -

ARTICLE

Êtes-vous prêts à réveiller

le féminin en vous ?

‘‘FEMME’’‘FEMME’’

Elle croyait que pour

être forte et grande,

il fallait rivaliser avec les plus grands.

Elle pensait que

c'était cela être puissant.

Elle avait escaladé

toutes les montagnes,

Car les siens lui avaient appris

l'élitisme et la gagne.

Tel Icare, elle avait voulu atteindre

le Dieu Soleil, car c'était le seul astre

dont parlait la société ou la spiritualité.

Mais où étaient la lune,

la Déesse et son féminin ?

Pourquoi personne n’en parlait comme

faisant aussi partie de son destin ?

Pourquoi lui fallait-il toujours

être en action

Pourquoi ce monde ne connaissait

pas la réception ?

L'éloge était fait dans la société

où elle vivait,

à la vitesse et à la réactivité?

Mais où étaient le silence,

la lenteur et la féminité ?

Et si le féminisme, au final, ne nous

avez apporté plus de problèmes que

de solutions ?

Il nous a apporté le droit d’être

comme des hommes… Et du coup,

avec notre perfectionnisme

légendaire, cela nous a apporté le

droit d’être super actives, efficaces,

compétitives…

Nous enchaînons les tâches

quotidiennes : super maman… Super

professionnelle, super cuisinière…

Ce schéma poussé à l’extrême, pour

moi, a été dévastateur…

J’y ai perdu mon féminin…

Au nom du féminisme…

J’ai muselé ma féminité…

Je l’ai enterrée… J’ai surinvesti mon

cerveau au détriment de mon cœur…

Mon rôle de femme parfaite qui jouait

sur tous les tableaux, en même

temps…

Mais Oser le féminin, ce n’est pas du

féminisme… C’est oser être soi…

C’est oser l’émotion, la vulnérabilité,

le lien, le partage… C’est oser

recevoir et pas seulement donner…

C’est oser se reposer, s’arrêter,

intégrer…

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 5 -

Quand tout fut détruit,

il resta la seule force

qui gouverne le monde, les astres,

la nuit et le jour : l'amour...

Elle sentait cette force

dans l'immensité du vide.

Et elle put s'arrêter de lutter, car tout

avait toujours été là :

au creux de soi.

Dans le creux de son féminin,

dans la coupe de son âme,

dans les veines de sa chair,

dans le silence de la nuit,

Elle rencontra sa force de vie,

Et son masculin enfin put soutenir

cet élan vivant

Pour monter jusqu’au firmament...

CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER

Comme elle s'était

trompée de direction et

avait oublié ses fondations,

Tout autour d’elle tomba en lambeau

et en désolation...

Elle se détourna alors du soleil et

tomba dans le creux du puits

Et l’obscurité de la nuit.

Elle chuta dans le creux de sa faille,

au cœur de sa blessure.

Elle ne pouvait plus se cacher

derrière la lutte et ses armures.

Une force insoupçonnée

creusa la peau de son âme

pour toucher

la veine profonde de son essentiel,

Loin de la société de surface

et du superficiel.

Elle perdit jusqu'à la volonté de

défendre quelque chose.

Elle déposa les armes et rencontra

son chagrin un beau matin.

Et contre toute attente,

dans le creux de la nuit et du silence,

Loin de la lumière du soleil

et de sa brillance,

Elle toucha son essentiel.

Et plus rien ne fut jamais pareil.

ARTICLE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 6 -

Mathilde REBÉRAT

Je suis tombée par hasard sur les écrits de Mathilde sur Facebook.

J'ai beaucoup aimé sa plume...

Je lui ai donc spontanément demandée de témoigner

sur le magazine "Vivre sa Nature"...

Voici son témoignage...

Un grand merci

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 8 -

PARCOURS DE VIE

du Monde, une sensibilité exacerbée,

qui m’a emmené à être suivie par une

merveilleuse femme, art-thérapeute,

ancienne infirmière, connectée à la

spiritualité.

J’ai pu laisser émerger mes propres

douleurs et violences, et entrapercevoir

et mettre des mots sur d’autres réalités

et aptitudes que celles proposées par la

société, et dites « normales ».

À ce moment là de ma vie, le mieux

était de me concentrer sur mes études

et rencontres du moment, sans

m’attarder sur la spiritualité qui en me

fascinant me faisait également peur.

Arrivée en Master en environnement,

j’ai préféré suivre mon élan et choisir un

master qui me permettait de voyager et

de découvrir de magnifiques paysages.

Je suis donc arrivée à l’île de la

Réunion à 20 ans, seule, et à 10000 km

de ma famille et amis, pour au moins

1 an. Cela a été un tournant de ma vie.

En stage à Madagascar, j’ai été

touchée par le sourire des locaux

malgré leurs conditions de vie difficiles,

et j’ai pu réaliser la chance que

j’avais. Eux, ils étaient riches, pas d’une

richesse matérielle ni financière, mais

riches de leur savoir-vivre, riches

de leurs sourires, riches de leur

DE LA TERREDE LA TERRE ÀÀ L'HUMAIN, DEL'HUMAIN, DE

L'HUMAINL'HUMAIN ÀÀ LA TERRELA TERRE

Du plus loin que je me souvienne, j’ai

eu toujours un élan à vouloir protéger

notre planète, grâce à

l’émerveillement sans fin qu’elle me

procure à travers la Nature, ses

formes et ses couleurs.

Pourtant cela n’a pas été une

évidence, j’ai grandi longtemps, dans

une tour de 17 étages, dans une Zup.

Mais après le divorce de mes parents,

à l’âge de 7 ans, ma mère loue une

petite maison à la campagne, et c’est

la révélation : je ne pouvais pas être

éloignée de la nature.

De là, petite, je me suis mise en tête

de protéger les animaux et les

plantes.

J’ai, depuis toute jeune, aussi des

perceptions et des sensations de

«présences» autour de moi, et

entends des « messages » qui

deviennent comme une évidence.

S’ensuivit adolescente, une période

difficile, où je me suis débattue avec

un mal-être puissant.

Des incompréhensions sur la violence

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 9 -

les récits de vie des personnes que je

rencontrais a été un puissant

enseignement.

Au fond de moi, d’autres élans

émergeaient sans que je m’en rende

encore vraiment compte.

Des histoires terribles qu’elles ont pu

vivre à leur adaptation; aujourd’hui, j’ai

été très touchée de sentir la Force de

vie qui les anime. J’ai été touchée de

voir leurs sourires sur leur visage après

qu’ils aient assisté à des massacres,

dans leur village, dus à des rebelles, ou

encore à la mort d’enfants de maladie,

sans qu’ils aient l’argent pour avoir

accès à des soins.

Je me suis sentie comme le témoin

privilégié de leur vulnérabilité, tout

autant que de leur force. Je me suis

sentie aussi, par moment, comme le

réceptacle de leur découragement ou

de leur tristesse.

Ces voyages ont été aussi le lieu de

rencontres et de dépassement de mes

peurs, qui m’ont permis de voir qu’elles

n’étaient réelles que par l’intérêt que je

leur accordais.

Revenue de ces périples, j’ai travaillé

en tant que chargé de mission

biodiversité durant un an, dans une

courage. A vivre un mois, au fin fond

d’une forêt tropicale primaire, sans

électricité, sans eau courante et

réseau, j’ai pu relativiser sur ma vie et

me reconnecter à l’essentiel.

A la fin de mes études, j’ai eu encore

un appel à continuer mes voyages,

qui m’ont permis de rencontrer

différentes cultures, différentes façons

de voir et d’appréhender le Monde.

Je suis partie 6 mois bénévolement,

dans un centre de conservation de

chimpanzés, où j’ai enchaîné

radiotracking et mère de substitution

pour des bébés orphelins

chimpanzés, également sans

électricité ni eau courante.

J’ai pu lire toute l’intelligence dans les

yeux des chimpanzés, ils étaient des

êtres vivants à part entière, avec des

émotions, des blessures, des

traumatismes et des rires.

Ils ont été des enseignants par leur

profonde ressemblance avec nous,

autant dans leurs violences que leurs

espiègleries.

Dans les moments de trecks, à

m’asseoir dans des villages, en

pleine brousse, en Afrique, à écouter

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 10 -

PARCOURS DE VIE

émotions, à pouvoir les verbaliser et à

exprimer des demandes claires en lien

avec mes besoins et envies du

moment.

Cela a apporté une énorme fluidité,

dans ma vie et dans mes relations. De

toutes ces prises de conscience, je me

suis lancée dans un travail

thérapeutique sur moi, et pas

longtemps après en parallèle, je suis

partie me former à la communication

Non-violente, en tant

qu’accompagnatrice individuelle.

De part ma sensibilité, mon intérêt pour

le fonctionnement humain, et pour sa

beauté dans les histoires de chacun à

vouloir « vivre » malgré tous les

parcours difficiles, je suis devenue

thérapeute.

De l’amie qui écoutait, à la thérapeute

pro, il y a eu tout un apprentissage,

toute une posture pour être au plus

juste, à l’écoute, en bienveillance. Un

apprentissage qui perdure encore

aujourd’hui, car d’après moi, la Vie est

un apprentissage et une expérience

sans fin. Passionnée par le vivant,

après avoir exploré une partie de la

Nature et son fonctionnement, je me

association où il faisait aussi de la

réinsertion professionnelle.

Naturellement, je me suis mise à

l’écoute de ces personnes qui étaient

dans une période difficile de leur vie,

et qui n’arrivaient pas à trouver du

travail.

Je me suis retrouvée à vivre dans un

chalet dans une grande forêt, et à être

assez isolée, en dehors des temps de

travail où je travaillais seule sur un

projet ; cela a été des moments

d’introspection un peu forcée, et j’ai

commencé à m’apprivoiser en vivant

avec moi-même.

Puis des conflits entre collègues et

directeurs m’ont amenée à réfléchir et

à me tourner davantage vers des

outils de développement personnel,

pour trouver des moyens de vivre plus

en paix. C’est à ce moment là que j’ai

rencontré la Communication Non-

violente par le biais d’Isabelle

Padovani, cela a été, vraiment pour

moi, un tournant dans ma vie.

Je suis partie à ma propre rencontre,

je me suis vue hypersensible et

coupée de moi-même.

J’ai réappris à redescendre dans mon

corps, à me reconnecter à mes

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 11 -

suis tournée vers les

capacités de l’Esprit et du

corps humain à travers

plusieurs approches dont

le chamanisme, le

pranisme et la méditation.

L’Art, également, à

travers la danse, le chant,

le dessin et l’écriture sont

pour moi des outils

puissants de réalisation

de soi et permettent de se

relier à notre pouvoir de

création. L’écriture est

entrée naturellement

assez tôt dans ma vie,

elle devient une de mes

expressions favorites,

d’abord de moi à moi,

avant de pouvoir la

partager aux autres et sur

les réseaux.

Elle est une expression

de ma sensibilité qui est

devenue une force avec

le temps. Lorsque les

personnes manifestaient

une expression du visage,

j’avais le ressenti et les

mots venaient

naturellement sur ce

qu’elles vivaient. Comme

si les mots étaient aussi

des « guérisseurs », ils

émergent pour déposer

les histoires et les

émotions.

Ils sont comme les

témoins de nos

sensations et un des

liants entre les êtres

humains.

Ils sont à la fois ceux qui

peuvent réunir et ceux qui

peuvent séparer. Ils sont

ceux qui peuvent

encourager, guider et

ceux qui peuvent nous

perdre, ils sont ceux qui

peuvent nous faire rire et

nous faire pleurer. Ils ont

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 12 -

PARCOURS DE VIE

SE DSE DÉÉNUDERNUDER

Un jour, j’ai décidé d’arrêter de tricoter

avec la Vie.

J’ai arrêté de vouloir faire des nœuds

ou de les défaire,

J’ai arrêté de me créer des costumes

ou des personnages pas

épanouissants,

J’ai arrêté d’essayer de relier le

pourquoi avec le comment, d’essayer

de chercher la cause et le coupable,

d’essayer de comprendre le

mécanisme, et quel fil allait avec quelle

aiguille.

Et j’ai même arrêté de me dire que

j’étais une mauvaise tricoteuse ou de

vouloir prendre des cours de tricots.

J’ai arrêté de me battre avec des

concepts ou d’essayer d’avoir raison

sur la Vie.

Parce qu’au final, cela ne me rendait

pas plus heureuse, et ça me prenait

beaucoup de temps et d’énergie.

Je me suis vue, dans ce grand bain de

la Vie, à essayer de vouloir changer ce

que j’étais, à vouloir être plus joyeuse,

plus aimée, plus entourée, plus riche,

plus belle, plus connectée ou encore

ces pouvoirs, en fonction de l’intention

que l’on a quand on les utilise.

L’être humain et ses capacités me

passionnent, la Vie dans ce qu’elle

exprime et permet.

J’aime sentir l’unicité en chacun et la

beauté des êtres dans leurs

expressions de leur vie. Je crois que

chacun de nous participe à la

complexité et l’harmonie de notre

Monde, et c’est cette diversité qui

crée la richesse de nos expériences.

J’aime écrire et partager mon

expérience, ma conscience et ce qui

me fait vibrer, pour que l’on puisse

s’émerveiller ensemble.

Aujourd’hui, j’essaye d’allier tous mes

élans, de la terre à l’humain, et de

l’humain à la terre, d’accompagner en

conscience, tout ce que nous

sommes.

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 13 -

connasses que je peux rencontrer,

j’accepte aussi ma propre connerie.

J’ai été tantôt la gentille, tantôt la

méchante ; tantôt la sainte, tantôt la

salope ; tantôt la bienveillante, tantôt la

manipulatrice, de part mon essence

humaine.

J’ai aimé jouer à la « méchante », car

trop longtemps figée dans un rôle de

«gentille» qui m’emprisonnait dans des

concepts violents sur ce que je devais

faire ou pas faire. Gentille pour plaire ou

pour me sentir aimée des autres, et

pour correspondre à leurs attentes.

J’ai aimé jouer à juger, critiquer ou

râler, car trop longtemps confinée dans

des phrases « ce n’est pas bien », ou

«il ne faut pas faire ça», faisant taire

l’essence même de mes émotions et de

ma voix qui essayaient de s’exprimer,

par ce biais là.

J’ai aimé jouer avec les extrêmes me

ramenant au funambule, en équilibre,

sur son fil.

L’un et l’autre coexistent

simultanément, et c’est en vain que l’on

ne peut faire disparaître l’un ou l’autre.

Je joue au Jeu de la Vie, même si

plus populaire.

Tous ces « vouloir » m’éloignant

même de ce que je voulais atteindre,

car je déclarais également le contraire

à chaque fois. Comme les deux faces

d’une même pièce, ne pouvant

appeler l’un sans faire apparaître

l’autre. Je ne peux pas appeler la

Lumière, sans faire apparaître

l’ombre, comme le soleil crée l’ombre

sur Terre.

Être humain, pour moi, est passé et

passe par tous ces questionnements

qui m’amènent à partager mon

expérience et ma conscience.

Et cette conscience émerge aussi

quand je décide de me regarder avec

honnêteté et authenticité dans le

miroir du Monde.

Quand je vois mes ombres, quand

j’accepte ma médiocrité, ma jalousie,

mes envies, ma culpabilité, mes

jugements, ma faiblesse, ma

méchanceté, ma boue, alors je me

sens plus en paix avec moi-même. Ne

cherchant plus à me charcuter en

extrayant des bouts de moi.

Quand j’accepte tous les connards et

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 14 -

PARCOURS DE VIE

parfois j’ai la tête qui tourne. J’aime

rire de tout ça, avec bienveillance et

légèreté.

Aujourd’hui si je tricote, c’est par pur

plaisir.

Dans la Joie du tricot dans cette

humanité pleine de vies, de surprises

et de mystères.

MATHILDE REBÉRATMATHILDE REBÉRAT

Retrouvez :Retrouvez :

- Son Site internet :- Son Site internet :

https://mathildereberat.wixsite.com/

evidence

- Sa page Facebook :- Sa page Facebook :

https://www.facebook.com/

MathildeReberatAccompagnatrice/

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 15 -

"FESTIVAL"par Catherine BERTHOLD, Catherine LAUNAY,

Béatrice GANNÉ, Patricia CUDRAT, Claudine LENOIR

J'ai crée le Groupe des "Charline", il y a 2 ans...

Un espace d'entraides et de partage pour les femmes...

Des liens forts se sont crées...

Des rencontres se sont faites partout en France...

Parmi toutes ces rencontres est né un Festival,

organisé par 4 Femmes.Femmes Créatives et puissantes...

Merci pour cette belle initiative.

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 18 -

TÉMOIGNAGE

et ont découvert Béa et

Claudine…Catherine est notre mère-

veilleuse, douce et généreuse…

Béatrice incarne la renaissance, le

bonheur d’être…

Patricia distille la Vie, l’amour dans la

justesse…

Claudine est le chef d’orchestre, elle

crée tous les possibles…

J’ai animé un atelier d’écriture-thérapie,

le sujet en était « Quelle est votre place

de femme ? », et là, lors de cet atelier,

j’ai vraiment ressenti que j’étais à ma

juste place, dans ces partages si justes,

si sincères, dans ces écrits du cœur.

Merci aux femmes belges si

accueillantes, animant des ateliers ou

participantes au festival…

De nouvelles amitiés sont nées.

J’ai participé à plusieurs festivals autour

du féminin, en tant que peintre et

auteur, mais je n’avais jamais ressenti

tant de justesse, de sincérité, d’amour

et de joies partagées.

Merci à vous toutes mes belles amies,

merci à la Vie, gratitude infinie !

--------

CATHERINE LAUNAYCATHERINE LAUNAY

Au fil des ateliers et des interventions,

CATHERINE BERTHOLDCATHERINE BERTHOLD

Cinq femmes, cinq belles Charline se

sont réunies pour donner de leurs

mains, de leurs talents pour permettre

à ce premier Pluri’Elles Festival de

naître.

J’ai rencontré chacune d’entre elles,

en tout premier lieu, Catherine, ma

sœur de cœur et Béatric,e au travers

du groupe des Charline, groupe

Facebook initié par Caroline

Gauthier... Charline étant le prénom

de l’héroïne du Roman initiatique «Au

Nom du Corps».

Nous avons vécu avec Catherine et

Patricia cette expérience intense

qu’est un stage de Caroline Gauthier,

en pleine nature, sur les traces de

Charline.

Et Claudine est arrivée dans ma vie

via ma page « Emotions de femme »,

une amitié réelle, intense s’est

installée entre nous.

J’aime chacune de ces femmes et

dans toute cette aventure, j’aime à

penser que j’ai créé des ponts, des

passerelles entre ces belles âmes.

Claudine a rencontré Catherine, puis

Patricia et enfin Béa.

Catherine et Patricia se connaissaient

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 19 -

qui me viennent après ce

merveilleux Pluri’Elles Festival.

Notre petit noyau de Charline, sous

l’impulsion de Claudine Lenoir, a permis

que ce salon du féminin se déroule

sous les meilleurs hospices. Nous

étions toutes reliées par le cœur,

attentives les unes aux autres.

--------

BEATRICE GANNBEATRICE GANNÉÉ

Quelle belle expérience ce Pluri’Elles

Festival !!!

Pour moi, la toute première occasion

d’exposer mes créations et d’animer un

atelier de peintures intuitives.

Mais surtout, l’opportunité de rencontrer

de très belles âmes dans la simplicité et

l’authenticité du cœur.

Deux jours suspendus dans la

bienveillance et l’amour, riches de

partages autour du bien-être, du bien-

vivre, entremêlés de rires et de larmes.

Un cocktail d’émotions aux différents

ateliers comme de belles prises de

conscience sur nos maux.

Et une véritable révélation celle de

poursuivre ma voie vers l’Art-thérapie.

Ce festival au goût de miel m’a apporté

l’énergie d’aller de l’avant et m’a

les rires ont succédé aux larmes, il

y avait une telle énergie, une

communion entre de belles âmes.

J’ai été très émue par l’entrée

inopinée de cette dame âgée qui s’est

finalement jointe à nous, lors d’un

atelier. Elle avait besoin de soutien et

d’écoute après l’annonce toute

récente de son cancer, c’est comme

si elle avait été guidée jusqu’au Salon

pour y puiser l’énergie nécessaire

pour affronter la maladie et faire face

à son désarroi.

Il y eut aussi le spectacle de Patricia

Cudrat «T’es toi et marche » mis en

scène par sa fille Charlène. L’inceste

y est abordé avec beaucoup de

délicatesse, de subtilité et de poésie.

Le débat qui a suivi ce spectacle a

permis un bel échange entre tous les

participants et permis de comprendre

les mécanismes et les conséquences

désastreuses de ce fléau qui fait tant

de ravages, chez les victimes et leur

entourage proche. La confiance s’est

installée, au fil de la discussion,

permettant à plusieurs femmes dans

le public de libérer leur parole. Ce fut

un moment très intense !

Humilité, authenticité, partage,

écoute, entraide, amour sont les mots

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 20 -

permis de gagner en confiance

grâce au regard attentif et aimant de

chacune des participantes.

Merci à toutes pour ces si beaux

partages !

----

PATRICIA CUDRATPATRICIA CUDRAT

Grâce au regroupement de divers

arts, le Pluri'Elles Festival a été un

véritable partage humain,

chaleureux, rempli de douceur,

d’expressions et de belles

rencontres...

Notre spectacle "T'es toi et marche"

construit autour de l'abus sexuel de

l'enfance nous a permis d'ouvrir

notre première discussion-

partage, autour de ce sujet. Plusieurs

femmes ont alors osé prendre la

parole en public pour révéler,

certaines pour la première fois,

qu’elles avaient été abusées,

d’autres nous faisant part de leurs

doutes, de leurs ressentis... Nous

avons été émues par des

témoignages livrés en toute intimité

et authenticité et ravies de l’impact

du spectacle sur ces femmes qui ont

pu ainsi libérer leur parole.

Parler pour se libérer et avancer,

parler pour faire évoluer les

consciences, parler pour informer,

parler pour lutter contre ce fléau

sociétal et sujet encore tabou,

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 21 -

Catherine Launay l'a rejointe. Notre

rencontre a lieu, une dédicace du livre

de Kathy «Emotions de femme» s’est

invitée, accompagnée d’une mini

exposition de bijoux, bandes dessinées,

couture et tisanes, les prémices du

Pluri’Elles festival ; tout cela dans mon

gite.

L’envie de recommencer l’expérience

en plus grand, plus longtemps me

chatouillait...

J’ai lancé l’idée, l’invitation un peu

folle... Et Béatrice Ganné a rejoint la

troupe. Je désirais mettre en lumière

plusieurs aspects du Féminin : peinture,

écriture, photo, spectacle, danse,

couture, produits de bouche...

C’est par cette magie de la vie que ce

sont réunies dans cette petite salle de

village ardennais, les filles de France et

celles de la région.

L’alchimie s’est produite et a donné

naissance à ces merveilleux moments

de partages, de respect, hors du temps,

reliées par le cœur. Ces moments à

jamais gravés en nous.

Je pense, sincèrement, que c’est un

début... Suite au prochain épisode...

Gratitude à la vie.

aujourd’hui, malgré tous nos moyens

de communication. Merci à toutes

les femmes qui ont organisé, préparé,

participé à ce festival car ensemble

nous avançons à pas de géant.

- Charlène Cudrat : Metteur en scène

du spectacle.

- Patricia Cudrat : Joue et témoigne

de sa propre histoire d’abus.

--------

CLAUDINE LENOIRCLAUDINE LENOIR

Le Pluri’Elles festival est né d’une

amitié hors du commun.

Voilà environ deux ans, je me laissais

guider sur Facebook et découvrais les

poèmes de Catherine Berthold,

Kathy.

Au fil des mots échangés, une réelle

et puissante amitié s’est tissée.

Nos partages “messengériens” ont

renforcé notre lien du cœur et un jour,

en nous demandant si notre rencontre

pourrait se réaliser concrètement,

puisque 1100 km nous séparent, elle

me parle de Charleville Mézières.

C’est à une heure de chez moi... Elle

vient voir le spectacle de

Patricia Cudrat, “T’es toi et marche”

pour lequel elle a réalisé l’affiche.

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 22 -

TÉMOIGNAGE

.Retrouvez leur page Facebook :Retrouvez leur page Facebook :

- Claudine LENOIR :- Claudine LENOIR :

https://www.facebook.com/Au-Centre-

de-Soi-1739880096085920/

- Béatrice GANNÉ- Béatrice GANNÉ ::

https://www.facebook.com/Dâme-

forêt-958770377606665/

- Catherine BERTHOLD :- Catherine BERTHOLD :

https://www.facebook.com/

kathyemotionsdefemme/

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 23 -

"PORTRAITISTE DE L’INTIME"par Denis DALMASSO

Denis a participé à l'atelier des Leaders inspirés

de 3 jours en Mars dernier, sur Marseille...

Son travail qui révèle l'intime et l'âme d'une personne à travers la photographie

m'a touchée...

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 26 -

PARCOURS DE VIE

ensemble un portrait. C’est un projet

d’échanges pour un but commun de

mieux-être.

Nous vivons dans un monde d’images.

L’internet et les réseaux sociaux

exacerbent le besoin de se présenter

aux autres, se montrer voire de se

livrer. Or, quasiment 95 % des

personnes que je rencontre m’affirment,

dans la première minute de notre

rencontre, qu’ils ne sont pas

photogéniques !

Et vous, comment vous percevez-vous?

Quelle posture tenez-vous lorsqu’un

photographe envisage de vous

photographier ?

De l’enfance au début de laDe l’enfance au début de la

réalisationréalisation

Je m’appelle Denis Dalmasso.

J’ai quarante-trois ans et je suis

photographe professionnel depuis plus

de dix ans. Et aujourd’hui, je m’affirme

comme spécialiste du portrait. Je suis

portraitiste !

Fils unique, j’ai vécu une enfance

heureuse, rangée. Bon élève, bien

élevé, j’ai toujours été la fierté de mes

parents. Cependant, face à ce père

Du concept de la photogénie àDu concept de la photogénie à

l’importance du vocabulairel’importance du vocabulaire

La définition du dictionnaire informe

sur le mot photogénie féminin (Arts) :

« Qualité d’une personne révélée et

amplifiée par le cinéma ou la

photographie ». On ne se juge donc

pas photogénique sur la simple

impression de ne pas apprécier son

image et encore moins si nos seules

références sont les instantanés que

nos proches nous produisent, avec ou

sans notre consentement, dans des

conditions souvent peu propices... Et

ce n’est pas tant qu’une histoire

d’image de soi que l’on propose aux

autres mais surtout une acceptation

de notre propre image.

L’histoire de l’art, et plus

particulièrement l’histoire de la

photographie, nous a laissé un

vocabulaire assez désastreux de mon

point de vue : Tirer le portrait, prendre

un portrait, braquer son appareil

photo, viser, déclencher, shooter…

Rien de bien agréable et, surtout, aux

antipodes d’une démarche de

portraitiste ! Pour ma part, je réalise

des photographies ; nous réalisons

ensemble un portrait. C’est un projet

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 27 -

travailleur incessant et

cette mère dévouée à la

famille, j’ai aussi, dès mon

adolescence, travaillé

pour m’extraire du

schéma d’une réussite

standard, d’une

croissance

conventionnelle.

J’ai donc suivi des études

jusqu’à plus soif, soucieux

de trouver un confort vital

sans travailler trop et pour

assouvir des plaisirs

ordinaires.

Un diplôme d’ingénieur en

poche, j’exerce alors un

métier sans conviction

aucune mais j’avais

atteint l’objectif d’un

niveau de rémunération

qui me permettait de

«vivre» sans inquiétude.

Quatre années de vie

professionnelle sans

saveur... Jusqu’à ce je

trouve dans la

photographie, un véritable

exutoire à mes désirs de

liberté d’expression. Cette

passion naissance dévore

petit à petit mes journées

pour prendre une place

imposante.

Pourtant, j’avais déjà

ressenti cette émotion, au

travers de la musique que

je pratiquais

quotidiennement et qui

m’avait offert des

moments d’une rare

intensité. Mais avec un

appareil photo en main, je

retrouvais, de façon

presque systématique, ce

plaisir de créer en toute

liberté.

Vint alors le début d’une

transformation, celle de

quitter le métier

d’ingénieur pour créer ma

propre activité de

photographe

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 28 -

PARCOURS DE VIE

personnel.

Que prendre et que donner dans une

séance de portrait ? Son âme, sa

personnalité ? Son intimité, c’est

certain!

Les indiens d’Amérique craignaient

qu’on leur vole leur âme quand un

photographe souhaitait les

photographier. Cela pouvait-il être vrai ?

Et c’est là que le portrait

photographique, tel que je le conçois,

apporte de véritables résultats forts en

émotions. Mais cela m’a demandé de

vivre la posture du « photographié »

pour ressentir et vivre les émotions de

peur, de rejet de l’acte photographique.

Et ce n’est qu’au moment où j’ai

accepté d’accueillir ces émotions que

j’ai pu proposer de réaliser le portrait de

personnes en difficulté avec leur propre

image.

Là, se situe l’art du portrait

photographique, s’abandonner à

l’accueil de l’émotion de chacun pour

aller chercher l’intimité d’une personne

au travers de son regard, son sourire,

sa posture.

Ceci étant, je demeurais le possesseur

d’une véritable armure de protection

anti-émotions me laissant de marbre

indépendant. Oh, ce ne fut pas si

simple de s’affranchir des regards et

des critiques de l’entourage, mais la

vibration était telle que rien ne pouvait

enfreindre ce désir de travailler avec

plaisir et d’en générer des revenus.

De l’accès à l’intimité à l’accueilDe l’accès à l’intimité à l’accueil

des émotionsdes émotions

Le portrait a été la première intention

et m’a apporté mes premiers

questionnements sur l’identité.

Comment nous représentons-nous ?

Au fil des séances que j’organisais

avec mon proche entourage, j’ai

compris que l’action de capter un

regard était loin d’être facile ni pour le

modèle, ni pour le photographe.

Mais il était passionnant d’en

apprendre les techniques et les

subtilités pour y parvenir.

De la peinture à la photographie, j’ai

nourri mon regard de cadrages, de

postures, d’attitudes, de placements

des mains, de distances et

d’environnements pour affiner mon

approche.

Discipline reine de la photographie,

j’accédais petit à petit à un domaine

que je liais au développement

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 29 -

face à l’expression des

émotions des personnes

en face de moi, voire

même de mes propres

émotions...

Jusqu’à ce que je vive

une véritable renaissance

au cœur de mon couple.

Quatorze ans de mariage,

trois enfants, une activité

indépendante, plusieurs

postures en un seul être :

l’homme, le mari, le père,

le photographe, l’amant,

l’ami...

Un véritable jeu

d’équilibriste ! Et il advient

un événement sans

précédent qui m’amène à

toucher mon âme au plus

profond.

Je ressens alors comme

un tsunami. Des émotions

venues des tréfonds se

manifestent. Impossible

de les retenir, plus

possible de les ranger.

Les masques tombent et il

devient de ma

responsabilité de

retrouver le bien-être par

le mieux-vivre son

véritable « soi ». Ma

pratique de la

photographie s’en ressent

instantanément et je me

surprends à m’intéresser

plus profondément aux

personnes que je

photographie, au point

d’amener le dialogue sur

des chemins inexplorés et

surtout rarement évoqués

lors d’une première

rencontre.

J’accueille alors des

ressentis nouveaux, et les

expressions corporelles,

guidées par mon

approche du portrait se

présentent naturellement

pour réaliser des portraits

d’une intensité que je

n’avais jamais rencontrés

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 30 -

PARCOURS DE VIE

pour deux points.

Le premier point est l’ambiance dans

laquelle va se dérouler la séance. Elle

doit permettre d’assurer la confiance et

le lâcher-prise. Un espace chaleureux

et réconfortant dans lequel, ensemble,

nous pourrons donner le meilleur de

nous-même.

Le second point est ce que cela va

apporter à la lecture de l’image, et les

informations que le lieu va donner au

lecteur, sur la personne photographiée.

J’attache donc aux formes et aux lignes

suggérées, en arrière-plan, une place

indispensable pour amener le lecteur à

découvrir non seulement le visage de la

personne mais aussi son caractère, ses

valeurs.

Et à partir de maintenant...Et à partir de maintenant...

Aujourd’hui, j’exerce mon métier avec

un sens que je n’avais pas su trouver

avant.

Outre laisser une trace de mon passage

sur terre avec des images témoins,

d’une courte période de l’humanité, j’ai

pour mission de redonner confiance aux

gens, les aider à véhiculer leurs valeurs

n’avais jamais rencontrés jusque-là.

De l’importance de l’échange et deDe l’importance de l’échange et de

l’ambiance du lieu.l’ambiance du lieu.

Peu importe l’outil ou la lumière, c’est

l’échange qui importe et l’intensité du

rapport humain qui va déterminer la

qualité du résultat. Il est maintenant

évident que mon expérience de

photographe va amener les

ingrédients nécessaires pour atteindre

plus rapidement de bons résultats.

Donner pour recevoir, telle devrait

être la devise de tout portraitiste.

Mais que donner ? J’en avais compris

l’essence : mon enthousiasme à

recevoir une personne qui a déjà

franchi la barrière du chemin vers soi,

ma joie à réaliser ensemble le portrait

qui va apporter la transformation, ma

bienveillance sur la lecture des

premières épreuves et les défauts qui

sautent aux yeux de la seule

personne qui pense les avoir...

Outre l’aspect fondamental d’instaurer

la confiance et la douceur dans

l’échange bienveillant, le choix du lieu

de prise de vue est aussi important

- Au Nom du Corps - N°34 - Page 31 -

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au travers de leur image, les apaiser

par le regard bienveillant que je porte

sur leur visage, sur leur corps.

Tout le monde est beau, j’en suis

convaincu !

Alors si je peux, le temps d’une prise

de vue, révéler cette beauté de

chacun, ce sera ma plus belle

réussite !

DENIS DALMASSODENIS DALMASSO

PARCOURS DE VIE

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