Au Chalet de la Haute-Joux à Cerniébaud...

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Balade aux cascades du Hérisson Au Chalet de la Haute-Joux à Cerniébaud (Jura) Club FFCT : 03076 N° d’agrément de l’école Cyclo FFCT : n°12/03076/15

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  • Balade aux cascades du Hérisson

    Au Chalet de la Haute-Joux à Cerniébaud (Jura)

    Club FFCT : 03076 N° d’agrément de l’école Cyclo FFCT : n°12/03076/15

  • Dimanche 5 Mai : « Balade en forêt du Prince »

    Nous sommes partis de Savigny-le-Temple à 8h30 par l’autoroute A5 en direction du chalet de la Haute-Joux à Cerniébaud (Jura). Après 2 h de route, nous nous sommes arrêtés pour une pause toilette et le petit-déjeuner. Nous voilà repartis pour 2 h de route.

    Vu que tout le monde avait faim, nous nous sommes arrêtés juste après le péage (sortie Poligny) pour pique-niquer. Heureusement le soleil était au rendez-vous. Après être bien rassasié, nous sommes repartis pour une quarantaine de km. Avant d’arriver à destination, nous avons vu la route qui montait beaucoup avec quelques virages.

    Arrivés à destination aux alentours de 14h00, nous avons déposé nos bagages aux chalets de Perce-Neige et de l’Alliance.

    Pas le temps de décompresser, que nous voilà déjà partis pour 15 km en forêt du Prince. Nous pensions que cette balade allait être tranquille ! Pour commencer, nous avons pris la direction de Mignovillard par la route D.340. Nous descendions légèrement jusqu’au Sillet, quand tout à coup, virage à droite, une côte arriva devant nos yeux. Nous avons encore emprunté une autre côte ; nous croyions qu’elle était terminée, mais en fait elle continuait sur quelques kilomètres. Enfin, une petite descente arriva, et au bout d’un moment à une intersection, le groupe des grands composé de : Tony, Marie, Léo, Bastien, Antoine et Valentin ont tourné à droite pour faire une boucle de 5 km en plus par le Crêt Mathiez Sarrazin. Le groupe des plus jeunes, composé de : Alice, Mathieu, Ethan, Eléanore, et des animateurs Michel, Jean-Paul et Marc puis notre médecin Philippe a tourné à gauche où il rencontra de la neige. Après avoir bien monté dans la forêt, nous avons descendu plusieurs kms dans les chemins le long de la Combe Champion pour arriver à la Combe Simon notre lieu de résidence.

    Nous avons voulu aller à la piscine, mais malheureusement elle était fermée. Quand les grands sont arrivés, on a fait un foot, et à 19h00 nous avons été mangés un bon repas avant de regagner notre chalet où tout le monde alla au lit.

    Mathieu

    Première randonnée vers le Sillet et la forêt du Prince

  • Lundi 6 Mai : « La source du Doubs à Mouthe »

    Nous nous sommes réveillés sous un temps plutôt mitigé et sommes allés prendre un bon petit-déjeuner. Ensuite, petite réunion pour le planning de la semaine et dire qui allait rédiger le compte-rendu chaque jour. Ce matin, pas de vélo au programme, chacun choisi son activité. Certains sont allés à la piscine, tandis que d’autres ont joué à des jeux de société. Pendant le repas, la pluie s’est invitée et nous avons dû donc annuler la balade de cette après-midi, car celle-ci avait beaucoup de descentes dangereuses.

    Du coup, nous sommes allés en voiture à la source du Doubs et avons fait une balade d’environ 5 km ; celle-ci prend naissance dans le Val de Mouthe en sortant d’une caverne située au cœur d’une forêt de sapins à 937 mètres. La source du Doubs parcours 430 km et traverse le lac de Saint-Point, les villes de Besançon et Dôle avant de se jeter dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs. Durant la balade, les grands se sont amusés à un tourniquet pour enfants et sont donc retombés en enfance le temps de quelques instants. Nous avons aussi pu voir des restes de neige et avons donc pu se lancer quelques boules de neige.

    Au retour de la randonnée, certains sont allés se détendre à la piscine, tandis que d’autres ont joué au taboo. Ensuite, nous sommes allés dîner. Pour éliminer ce copieux repas, nous sommes allés jouer au foot. Durant cette petite partie, il y a eu plusieurs glissades et quelques fous rires. Tous épuisés, nous partons nous coucher, pendant que d’autres jouent au ping-pong.

    Collectif jeunes

    Mouthe : Jour de pluie, au-dessus de la source du Doubs et au bord de la Tourbière

    Mardi 7 Mai : « La balade de Nozeroy ».

    Nous sommes partis de Cerniébaud pour faire une balade vers Nozeroy, commune située dans le département du Jura en région Franche-Comté. Cette cité médiévale a été entièrement reconstruite durant la première moitié du XVème siècle ; elle fut considérée au XVIème siècle comme le centre de la Haute Bourgogne. Le château fut conçu par la famille de Chalon au début du 13ème siècle, surnommé « La Perle du Jura » au 16ème siècle, il est aujourd’hui en ruines, mais « Les Amis du Vieux Pays de Nozeroy » ont pour but de consolider, sécuriser ses vestiges et embellir cette si agréable promenade. La tour de l’horloge jadis entrée principale de la ville fortifiée représente un élément majeur de l’architecture urbaine et défensive du

  • XVème siècle. De son histoire discrète, il reste caché à chaque coin de rue, quelques pièces des fastes du moyen-âge et de la Renaissance.

    Nous avons pointé nos BCN-BPF à l’office de tourisme. Nous sommes passés par les villages suivants : Fraroz, la ferme « le Barbillon », Rix, Trébief, Nozeroy, Longcochon, La Latette et Cerniébaud.

    Certains ont fait les fous (Léo) dans le groupe des grands. En quittant Nozeroy, nous avons monté une côte de 3 km, et avons tous ensemble passé un bon moment. Nous sommes rentrés à midi pour le déjeuner. L’après-midi, nous sommes allés à la piscine (mathieu, alice, rémi, éthan) pendant que les grands faisaient du vélo.

    Ethan

    Rémi (le plus jeune) et Jean sur la route de Nozeroy

    « Balade vers la source de l’Ain »

    L’après-midi, les plus aguerris repartir effectuer le circuit prévu par la Source de l’Ain. Le temps ensoleillé était cette fois-ci au rendez-vous. Nous prenons les voitures pour aller à Gillois (823m), notre lieu de départ. Nous nous stationnons sur le parking de l’église, puis prenons la route D.84 pour descendre à Gilleret (800m) puis Treffay (771m). Après avoir bien descendu, nous tournons à gauche pour suivre le GR de Pays ; là, la route monte et monte encore jusqu’à 870 m au passage de la ferme de la Chancelle. Nous discutons un peu avec la propriétaire, puis nous reprenons notre chemin pour arriver devant une barrière grillagée. Nous décidons de passer de l’autre côté par le chemin peu emprunté à travers bois. Demi-tour, car le chemin s’arrête ; un tapis de pervenches illumine nos yeux. Nous décidons de tenter notre chance par le chemin de gauche, mais au bout de quelques centaines de mètres, même problème. Apparemment, nous avions manqué le bon chemin peu après la ferme de la Chancelle; enfin, nous apercevons sur la gauche un hangar dans la prairie et décidons de passer au-dessus du grillage qui clôturait le bois. Nous voilà maintenant plus assuré de rencontrer un vrai chemin. Nous revoilà sur le parcours prévu bien empierré, et nous arrêtons devant un panneau directionnel qui ne nous rassura qu’à moitié, car nous n’étions pas d’accord avec les directions indiquées. Nous décidons de prendre le chemin par la droite pour rejoindre le village de Sous-Chalamet. Quelques kilomètres en plus, mais pour rejoindre Crans l’orientation devenait plus facile. La forêt de la Haute-Joux avec ses falaises était devant nous. Nous prenons sur la droite une petite route, puis la D.17 qui nous conduit au village de la

  • Perrena, et par la route empruntée par la Tram Jurassienne nous arrivons à Crans; une route très agréable en léger faux plat descendant. A Crans, nous tournons à gauche à hauteur de l’église pour rejoindre en contre-bas le chemin de la Tram Jurassienne nous conduisant à Sirod. Après la prise de quelques photos du château, vu l’heure et la route restant à effectuer, nous décidons de rentrer directement à Gillois. De 616 m d’altitude, nous allons grimper à 820 m durant plusieurs kilomètres. Après la dernière côte bien pentue pour rejoindre l’église, nous retrouvons les voitures.

    Les 2 courageux « Tony et Bastien » décidèrent de rejoindre Cerniébaud à vélo par une petite route conduisant à Arsure-Arsurette, puis Fraroz et Cerniébaud. Nous pensions les rejoindre sur la route et les encourager, mais malgré quelques grimpettes ils furent les premiers à rejoindre le gîte; leur joie fut immense d’avoir réalisé à bonne allure, parmi cette campagne très verte et reposante, avec ses vaches Montbéliarde dans chaque pré, ce périple supplémentaire. La visite pour découvrir la source de l’Ain sera pour un prochain séjour.

    Après le dîner, Philippe nous organisa une soirée sur la magie. Nous avons tous très fortement apprécié et l’avons remercié très chaleureusement. A 22h00, personne ne traîne ce soir après cette longue journée.

    Jean-Paul

    Passage d’une clôture après la ferme de la Chancelle

    Mercredi 8 Mai : « Les cascades du hérisson »

    Nous nous sommes réveillés sous un beau soleil. Après avoir pris un bon petit déjeuner, nous voilà partis en voiture jusqu’à Ménétrux-en-Joux. C’est ici que part la balade de 12 km qui nous attend. Nous partons tous motivés et surtout pressés de voir enfin les cascades du hérisson. Au début, les chemins que l’on a parcourus étaient plutôt plats, mais très rapidement on a pu apercevoir que ça montait beaucoup. Quand tout à coup, on aperçut les cascades du hérisson.

    Petit cours d’histoire sur les cascades du hérisson : Le Hérisson est une rivière du massif du Jura, en France, dans la région des lacs du Jura Français et un affluent de l’Ain, donc un sous-

  • affluent du Rhône. Il s’écoule rapidement sur le plateau du Frasnois à 800 mètres d’altitude avant de s’engager dans une reculée typique du Jura, où son parcours va être ponctué de cascades. C’est vraiment un paysage magnifique ! Une petite séance photos s’impose, et tout le monde joue les stars devant les objectifs. Il faut quand même repartir car la balade n’est pas encore terminée.

    Nous commencions tous à être affamé mais il fallait continuer encore à monter un peu. Puis nous nous sommes arrêtés au bord d’une cascade pour pique-niquer. Ensuite, nous sommes repartis et nous sommes arrivés au Saut Girard où nous avons pu passer derrière la cascade. D’ailleurs, Ethan est tombé dans l’eau et était tout mouillé. Ensuite, nous nous sommes arrêtés dans un bar pour boire un p’tit coup. Tandis que d’autres sont allés acheter des souvenirs dans un magasin. Les ampoules et les mal de jambes commençaient à apparaître, mais il fallait quand même continuer à marcher pour rentrer aux voitures. Tous fatigués, nous étions tous content quand nous apercevions le village d’où on était parti. Puis on remonta dans les voitures et rentrèrent au chalet de la haute-joux.

    Pour se détendre, nous sommes allés à la piscine et après un bon repas, nous partîmes nous coucher.

    Marie

    Ce matin-là, nous sommes allés faire de la marche toute la journée. Nous sommes partis et on a vu les cascades du hérisson. On a mangé devant la cascade du hérisson. Après, nous sommes repartis, dur, dur ! Nous nous sommes arrêtés pour boire et se relaxer dans une auberge au lieu-dit « la fromagerie ». Quelques-uns se sont acheté des bâtons dans un magasin de souvenirs ; puis nous sommes repartis en descente vers les cascades. Nous sommes arrivés à 17h15.

    Mathieu

    Jeudi 9 Mai : « Mon premier col »

    Ce matin-là, j’ai monté mon premier col de 1142 m. C’était un peu fatiguant, mais pas trop dur quand on pédale bien !!! Arrivé en haut, nous avions mangé une barre, pris une photo et nous sommes redescendus très joyeux à 42,5 km/h, mais ça fait un peu peur dans les virages. Et puis en fin de compte, nous avions fait 11 km en 48 minutes.

    Mathieu

  • « Mon premier col »

    Nous sommes partis ce matin en vélo avec les vêtements de pluie, le ciel était menaçant. Au

    début, ça allait bien, l’arrivée était sur la côte dure, dure ! Quand nous sommes arrivés au

    panneau « Col de Saint-Sorlin – altitude 1142 m», j’étais hyper joyeuse. Nous sommes repartis

    hyper contents; on a roulé à 35 km/h dans la descente. Nous sommes arrivés au chalet trop

    content. Nous avons fait 11 km en 48 minutes.

    Alice

    « Randonnée par Mouthe »

    Après un petit déjeuner copieux, Léo, Bastien, Valentin, Antoine Tony et Marie partirent pour

    monter un col. La montée était plutôt longue et nous étions contents d’arriver en haut du col

    de St-Sorlin, situé à 1142 m. La descente sur Mouthe était plus agréable que la montée, mais il

    fallait quand même éviter de prendre trop de vitesse. Puis ensuite, nous sommes passés dans

    plusieurs petits villages très jolis comme Reculfoz, le Crouzet, la Petite Chaux. Nous avons

    même pu observer un chevreuil courir dans la plaine en bordure d’une forêt. Arrivés à

    Mouthe, nous nous sommes arrêtés au bord du Doubs pour manger une petite barre afin de

    reprendre des forces pour la montée du col. Ensuite, nous sommes allés dans une fruitière

    malheureusement, ils ne faisaient pas de visites, mais que de la vente directe.

    Nous repartons donc de Mouthe, quand après avoir monté une côte nous nous rendions

    compte que nous n’avions pas pris le bon chemin. Nous sommes donc repartis vers Mouthe

    avec une allure un peu plus élevée car l’heure commençait à tourner. Pour retourner à

    Cerniébaud, nous sommes passés par les Pontets, puis nous avons remontés le col, puis suivi

    la descente. Nous sommes arrivés au gîte juste à temps pour le déjeuner.

    Groupe des grands

    « Visite au château de Joux »

    Le château de Joux est situé à La Cluse-et-Mijoux, à 5 km de Pontarlier. Ce fut l’habitation des sires de Joux jusqu’au XVème siècle, il passe aux mains des ducs de Bourgogne puis de l’Espagne, avant de revenir dans le giron français en 1678, après la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV. Le château, fortifié par Vauban à la fin du XVIIème siècle, intègre le

  • système défensif du Roi Soleil, puis sert de prison d’état du milieu du XVIIIème siècle à l’Empire. Des prisonniers célèbres comme Toussaint Louverture et Mirabeau y séjournèrent. Toussaint Louverture, premier général noir de l’armée française était le précurseur de la lutte contre l’esclavage sur l’île de Saint-Domingue, aujourd’hui Haïti ; il y fut emprisonné sur ordre de Bonaparte et mourut le 7 avril 1803. Son développement se poursuit encore à la fin du XIXème siècle, avec la construction du fort enterré de la cinquième enceinte par le capitaine Joffre.

    La plus grosse et grande tour : Le château de Joux a deux ponts-levis. Le château apporte une très belle vue du haut de sa plus grosse tour d’artillerie ; elle était très utile pour voir les ennemis arriver, elle est à 910 m d’altitude. A l’intérieur du château, nous pouvons sentir une odeur très ancienne qui date du moyen âge.

    Le cadran solaire : Il y a deux cadrans solaires qui ont été restaurés en 1993.

    Le rempart : Un des remparts a été restauré et les pierres ont été empilées.

    Le donjon : Il est constitué de plusieurs constructions. Le Président Mitterrand y est venu en 1987, Rama Yade secrétaire d’Etat aux droits de l’homme en 2008. Nous sommes montés dans la plus haute tour, soit 980 m d’altitude.

    Musée d’armes : Nous avons vu environ 650 armes à feu fabriquées à Pontarlier, qui datent de l’ancien régime à la IIIème République.

    L’escalier : Nous avons descendu un escalier de 212 marches en colimaçon datant du XIXème siècle.

    Le grand puits : Les travaux débutent le 27 mai 1690. Par équipes de trois, les ouvriers travaillaient jours fériés compris. A raison de 30 centimètres par jour, 11 mois sont nécessaire pour creuser les 147 m de profondeur du puits ayant un diamètre de 3,80 m. Il alimentait en eau une garnison de plus de 200 hommes.

    Au retour : Nous avons croisé des vaches sur la route qui rentraient à l’étable. Nous avons été les voir se faire traire, puis avons caressé les veaux.

    Eléanore

    Château de Joux (fort)

  • Vendredi 10 Mai : « Visite au fort Saint-Antoine »

    On s’est réveillé à 7h00 du matin pour aller au Fort Saint-Antoine avec les vélos. Une fois habillés en affaires de vélo, nous partons au petit-déjeuner où une question fait débat « Prenons-nous les vélos ce matin vu les conditions météo très défavorables (pluie) » ? En définitif, nous nous rhabillons en tenue de civil. Nous partons à 8h30 de Cerniébaud et nous arrivons à 9h10 au fort. Nous attendons 20 minutes avant que la visite guidée ne commence. Le Fort Saint-Antoine était un ancien fort militaire construit entre 1879 et 1882, enterré entre 7 et 8 mètres de terre. Il a été réhabilité par Marcel Petite en cave d’affinage pour des Comtés de grands crus de coopérative de montage. Les caves mesurent entre 40 mètres de large et 80 mètres de long ; la capacité maximum de stockage est de 100.000 Comtés. Les meules mûrissent entre 10 et 24 mois pour les meilleures. Une odeur étrange nous a perturbé pendant la visite guidée, il s’agissait d’une forte odeur d’ammoniac dégagée par les meules pendant la fermentation. Au milieu de cette visite, nous avons pu goûter au Comté non affiné ayant une structure caoutchouteuse et n’ayant aucun goût. Puis, nous avons goûté des Comtés ayant 11 mois d’affinage. Les cinq sens nous ont permis de déguster ce comté. Nous avons pu rencontrer un goûteur professionnel de comté reconnaissable à sa sonde à fromage (représentant un grade important de la fromagerie). Le goûteur sonna la meule puis la découpa au cœur de la meule, là où le fromage est le plus moelleux. A la fin de la visite, nous avons pu acheter du Comté à 13€ le kilo. On repartit au gîte où l’on pique-niqua à l’abri de la pluie.

    Le chef fromager goûteur des meules de Comté

    L’après-midi : Après avoir terminé le pique-nique, nous partîmes voir aux Planches-en-Montagne les « gorges de la Langouette », larges de 4 m et profondes de 47 m. Nous avons vu un ancien moulin inhabité dans le vide, puis on s’est mis sur un pont pour voir un plus beau panorama. De retour aux voitures, nous nous dirigeons au centre du village pour prendre le chemin de la Tram Jurassienne, le long des gorges de Malvaux en direction de Foncine-le-Bas. Nous découvrons à la hauteur d’un pont, les Cascades du Bief de la Ruine, et après quelques photos, nous poursuivons notre chemin vers le tunnel de 180 m de long que nous traversons toutes lumières allumées.

    Avant de repartir au gîte, Chrystelle nous offris un bon gâteau fait maison, le soleil était revenu. Nous sommes allés à la piscine, et vers 19h00 nous étions invités au chalet Perce-Neige chez Marc et Myrtha pour savourer un apéritif de leur fabrication.

    Et pendant ce temps-là, Tony se fit plaisir malgré ce temps maussade, en réalisant le circuit prévu autour du Lac de Saint-Point au départ de Malbuisson. Il alla pointer les BCN-BPF du

  • Doubs à St-Point-Lac et les Hôpitaux-Neufs. Une chance, la pluie avait cessé de tomber. Le parcours passait à Saint-Antoine et Métabief où se déroulait une manifestation de VTT.

    En fin de soirée, un tournoi de ping-pong et de baby-foot était organisé entre les jeunes et les vieux. D’autres, comme Alice, Mathieu, Marie-Françoise et Jean-Paul jouaient au jeu de société (le Qwirkle).

    Antoine et Léo

    Les Planches en Montagne : Cascade du Bief de la Ruine et Gorges de la Langouette

    Samedi 11 Mai : « Visite à la fromagerie d’Arsure-Arsurette »

    Après avoir préparé nos bagages, passer un coup de balai dans nos chambres, chargé les vélos sur la remorque et porte-vélos, à 10h00 nous partions effectuer quelques achats à la fromagerie « Fruitière de la Baroche » située à 3,5 km. Provision de Comté, Morbier et autres produits locaux. Après le déjeuner nous reprenons la route pour Savigny-le-Temple.

    Petite histoire sur les fruitières : Comme la production de lait d’une seule famille ne suffisait pas à fabriquer une meule de 40 kg environ, l’esprit coopératif l’emporta su l’individualisme : les fructeries, qui devinrent les fruitières, permirent de mettre le lait de tous les agriculteurs d’un même village en commun pour produire, au Chalet, les fameux Comtés. Aujourd’hui, cette organisation communautaire est toujours bien vivante.

    Plus de 3400 éleveurs portent leur lait dans 180 fruitières à Comté réparties sur le territoire de la fameuse Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Ces lieux de production sont de véritables coopératives dont les agriculteurs sont les membres associés. Chaque jour, le fromager transforme ce lait en Comté selon un rite immuable. Chaque fruitière produit ainsi quotidiennement les meules de Comté qui sont ensuite confiées à des affineurs.

    Les saveurs d’un Comté se révèlent grâce aux soins attentifs des maîtres affineurs et à une longue maturation en cave, de 4 mois minimum.

  • Figure emblématique de la production de Comté, la race Montbéliarde porte fièrement les couleurs de sa région : sa robe blanche tachetée de rouge illumine les paysages de la campagne comtoise. Elle apprécie ses 100 kg quotidiens d’herbe fraîche en été ; L’hiver, elle se nourrit au bon foin séché au soleil à l’exclusion de tout ensilage. Une vache Montbéliarde est capable de produire annuellement en moyenne 6000 litres de son excellent lait. Ce bon lait aux saveurs florales va donner toute sa subtilité et son élégance aux meules de Comté affinées selon la tradition.

    La Fruitière de la Baroche est située au pied du massif de la Haute-Joux, à 1000 m d’altitude, dans le village d’Arsure-Arsurette (Jura). Elle regroupe 20 éleveurs des environs du village. Quotidiennement, ces éleveurs mettent en commun leur lait, plus de 4.800.000 litres par an, pour produire des meules de Comté, environ 12.000 chaque année.

    Jean-Paul

    Les Montbéliardes à St-Antoine Une partie du groupe à Cerniébaud

    Ce compte-rendu a été réalisé par les jeunes du club cyclotouriste de « Savigny-le-Temple ».

    SAVIGNY-LE-TEMPLE CYCLOTOURISTE Rue de rougeau – Maison des associations – Cidex 25, boîte 5 – 77176 Savigny-le-Temple