ATYPIQUES-MAG4.pdf

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I QUES 3,80 €

IDÉES VERTES POUR CHANGER D’ÈRE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

3,80 €

+ 8 pages

GASTRONOMIE Le pionnier

du Slow-FoodJARDINS

Le plaisir du partage

MAISONMa terrasse

en bois

(A)typiques n°4 / mai-juin 2010 / www.atypiques-mag.fr

+ 8 pages

+ 8 pages

+ 8 pages

+ 8 pages PÊCHE Faut-il se faire du sushi ?

GASTRONOMIE Le pionnier

du Slow-Food

ET AUSSI…

Week-end avec un âne

LAISSEZ-VOUS TENTERLAISSEZ-VOUS TENTERLAISSEZ-VOUS TENTERÀ la ferme, dans les bois, ou dans une yourte...

12 PAGES DE CAMPINGS ATYPIQUES

Week-end

TESTÉ POUR VOUS

PASS’ PARTOUT8 balades

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Renseignements, dates, tarifs :Catherine Chapard 06 26 99 24 73www.trans formation.fr

(A)typiques n° 4 / mai-juin 2010

édito menu

Imprimé à 3 500 exemplaires avec des encres végétales, sur papier 100 % recyclé.par Antoli,-Mavit Sival, ZI La Bouriette 375 rue Henri Pitot, BP 1005 11850 à Carcassonne Cedex 9.

Pub : l’insertion d’encarts publicitaires est soumise à une charte éthique disponible sur le site web. Nous visons à réduire la part d’espaces réservés à la publicité dans le magazine.

La reproduction totale ou partielle des articles et illustrations parus dans (A)typiques, idées vertes pour changer d’ère en Languedoc-Roussillon est soumise à autorisation.

Formule graphique : Xavier Catherinet.Prix au numéro : 3,80 €Abonnement annuel : 22 € voir p. 42ISSN-2104-9033N° CPPAP : en cours - Dépôt légal à parution

Huit pages de plus !

(A)typiques : ni baba ni bobo, 100 % indépendant, artisanal, made in La Pointe-Courte, Languedoc-Roussillon

(A)typiques est un magazine bimestriel édité par l’association Efferv’ & Sens :68, rue Louis-Roustan, La Pointe-Courte, 34200 Sète, 04 67 51 14 82, www.atypiques-mag.fr

Conseil d’administration : Philippe Lugan, Sylvain Fabre, Laure Maton, Clémentine Bougrat, Claire Dewilde, Jean-Louis Estèves.

Directrice de la publication,rédactrice en chef et maquettiste : Raquel Hadida, [email protected]étariat de rédaction, iconographie, communication, agenda web :Leïla Pichoir, [email protected]édacteur : Mathieu Bouchard, [email protected] et animations : Daniel Gironis, [email protected] : Isabelle Deville, [email protected]

Ils ont collaboré à ce 4e numéro : Clémentine Bougrat, Julien Revenu, Emmanuel Layani, Vincent Roussillat.Couverture : © Raquel Hadida

Nous n’en sommes qu’au numéro 4 et déjà du changement ! Après avoir

fait intervenir un pro pour améliorer la maquette des numéros 2 et 3 (cette fois-ci, c’est fait maison !), nous avons décidé d’augmenter le nombre de pages pour vous offrir plus de contenu pour chaque article. Eh oui ! À force de se sentir à l’étroit, on finissait par passer plus de temps à couper qu’à écrire, alors qu’on a tant de choses à vous raconter ! Pour compenser ce surcoût, nous avons alloué une page supplémentaire à la publicité – qui reste donc dans les mêmes proportions, moins de 14 % du magazine –, et avons réduit l’épaisseur du papier, qui reste recyclé. Pour savoir quelles rubriques enrichir, nous avons lancé un sondage sur le web. Merci à tous ceux qui y ont répondu ! Cela nous a permis de recomposer le chemin de fer, c’est-à-dire la succession des rubriques dans les pages.Mais entre-deux… rebondissement ! La Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP), qui attribue un régime économique spécial à la presse imprimée (TVA et tarifs postaux préférentiels), nous a informé que la présence d’adresses au sein des articles était considérée comme de la publicité. Et, ainsi, n’était pas admise sur plus de 50 % d’une publication éditée, par une association, comme (A)typiques. Nous avons alors refondu en urgence le chemin de fer. C’est pourquoi vous trouverez désormais l’ensemble des contacts utiles à la fin du magazine, et vos rubriques dans un ordre en partie modifié. Nous espérons que vous prendrez autant, sinon plus, de plaisir à dévorer vos 44 pages nouvelle formule !Merci encore pour tous vos chaleureux petits mots de soutien et bonne lecture !

Raquel HadidaPS 1 : Vous pouvez désormais écouter (A)typiques en chronique une fois par mois dans l’émission Carrefour des Utopies sur Radio Escapades (Aigoual), et en sommaire sur Radio Clapas (Montpellier).

PS 2 : Le dossier sur les campings (ici actualisé et enrichi) était présent dans le prototype (le N° 0) que vous avez peut-être croisé avant le lancement du magazine : grâce à lui, nous avons gagné le Prix REEL Hérault 2009 du média indépendant local, décerné par le Réseau d’entreprises pour une économie locale durable.

ALORS, çA bOuge ? P. 4Les initiatives en région

VOuS êteS (A)typiqueS P. 6Vos réactions

teRRitOiReS P. 7L’ étang du berger

teSté pOuR VOuS P. 10Escap’ânes

RencOntRe P. 12Jean Lhéritier L’éveil des papilles façon Slow-Food

+ de LienS P. 14Jardins partagés : Terre à terre

Le guide d’ici P. 17Campings : Plantez la tente sans vous planter !P. 18 P. 18 P. 19 P. 20-21P. 22-23P. 24-25P. 26

On A Le chOix P. 28La terrasse sans langue de bois

LA queStiOn qui tue P. 30Thon rouge :faut-il se faire du sushi ?

c’eSt MOi qui L’Ai FAit P. 34Ma crème pour le visage

S’iMpLiqueR P. 36Agir, oui, mais comment ?

AgendA P. 37Les rendez-vousde mai-juin-début juillet

cARnet d’(A)typiqueS P. 38Toutes les adresses du numéro

AbOnneMent P. 42et petiteS AnnOnceS

Paroles d’experts……et de campeursClef verteÀ la fermeI love you’rteMili-tente à CravirolaEn paysage de montagne

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« Coucou à tous les automobilistes ! Attention sur la route, c’est bientôt la période des bébés hérissons ! Ce serait dommage de m’écraser, non ? »Un message de la fédération Aude Claire


Brebis en formeDans l’article sur les Gorges du Gardon (Atypiques n°3), le berger indique deux à trois morts naturelles de brebis par semaine. Pour ma part, étant aussi bergère, ces décès me paraissent bien trop importants dans des conditions d’élevage et de soins normaux. Mon troupeau est certes plus petit, mais il n’y meurt qu’une brebis pas an !Christine (30)

VOUS ÊTES (A)TYPIQUES Basse vallée de l’Aude (34 et 1 1)

DévoréBravo pour ce troisième numéro que j’ai reçu tout à l’heure et que j’ai presque � ni de dévorer.Je viens de passer le numéro 2 à une copine qui va chercher des pommes bio sur un marché du coin et les redistribue (gratuitement) aux copains et copines du village qui ont passé commande. Continuez…Christine

ÉlectriqueUn proverbe dit : « Au lieu de fulminer contre les ténèbres, allumes une bougie ». Nous sommes chez Énercoop depuis 3 ans, sans voir la di� érence sur nos factures d’électricité. Par contre nous avons la joie de ne plus donner notre argent à l’énergie nucléaire et ça, ça vaut tout l’or du monde !De plus, Énercoop est une entreprise coopérative à taille humaine donc nous en sommes sociétaires en tant que consommateurs. Au téléphone, on parle à de « vrais gens » qui nous comprennent et se souviennent de nous. Un vrai bonheur ! Et jamais aucun souci. On ne peut pas en dire autant d’autres services… du 100 % énergie renouvelable, achetée en grande partie à des petits producteurs. La démarche pour changer de fournisseur est très simple, rapide et gratuite (pas comme pour internet !!!), et si on change d’avis, on peut revenir à EDF. Ça c’est un bulletin de vote utile ! À qui donnons-nous notre argent ? À ceux qui nous polluent et contre lesquels nous râlons ?Plein de courage pour votre initiative pleine de sens et sans langue de bois.Jean-Marc et Pricila, Belcastel et Buc (11)

Vous avez découvert,

testé, ou changé des

choses suite à la lecture

d’(A)typiques ?

Racontez-nous !!

Pour nous envoyer

photos, courrier ou

petites annonces :

[email protected]

ÉcolesFélicitations pour votre magazine que je lis du début à la � n sans zapper une seule ligne.Il doit être mis entre de bonnes mains et celles des enfants me semblent toutes indiquées. Pourquoi ne pas le mettre dans les écoles et le faire tourner pour regrouper les abonnements des parents ?Nathalie, Mèze (34)

Erratum : Malgré tous nos soins, des erreurs se sont glissées dans le magazine n°3 :◗ Cantercel p. 8-9 : L’orientation était sud-ouest et non nord-ouest, et les stages d’été ne sont pas gratuits. + d’infos : www.cantercel.com◗ Couches lavables p. 11. Cerise Cannelle (66) a déménagé. Nouveau numéro : 04 68 92 17 41. Dans les P-O, vous pouvez aussi vous adresser à l’asso’ parents-enfants Nid d’ange : 06 62 18 86 61, http://nidange.blogspot.com◗ Paniers paysans p. 16 : Les Jardins de Malbosc au Vigan sont joignables au 04 67 99 02 44, [email protected]◗ Amap p. 21, La Révolte des Ci� orettes.◗ Régionales p. 27 :René Révol n’est pas le maire de Clapiers mais

celui de Grabels.

Dans mon petit pays, la moyenne vallée

de l’Hérault, se déroule une histoire exemplaire

d’aménagement du territoire qui oppose des gens comme moi, des gens

simples, de simples citoyens, comme on dit, à une machine de guerre : System U, associée aux élus du coin. La communauté de communes du Clermontais

projette d’implanter, sur les terres agricoles irrigables de la Salamane, une ZAC de 50 ha, dont la moitié serait concédée à System U pour une méga plate-

forme de stockage. Nous ne pouvons plus nous permettre, à l’heure actuelle, de bétonner des terres agricoles dont nous aurons de plus en plus besoin

pour nourrir une population toujours croissante. Ces terres seront revendues à System U par des viticulteurs qui ont été ruinés par la grande distribution.

Moi, je vous écris pour défendre ce coin qui va disparaître et qui est pourtant si beau, à la lumière de l’automne ; quand on est sur la colline, on dirait du velours

mordoré qui se déploie dans la lumière. Un jour, lors d’une promenade, j’ai été émue aux larmes en regardant ces vignes : on aurait dit que toute la

beauté et la paix du monde se trouvaient là, depuis des lustres.Pourquoi choisir la laideur plutôt que la beauté ?

Pour plus de détails, un blog : http://salamane.hautetfort.comBonne continuation à votre journal que

je lis depuis le premier numéro.Hélène, Clermont-l’Hérault (34)

Bonne idée Nathalie. Nous avons présenté le magazine et laissé des exemplaires dans un collège de Canet (66), à l’occasion de la Semaine de la presse. Mais aller dans chaque école de la région, ou regrouper toutes leurs coordonnées, rappeler… est en soi un boulot énorme pour notre petite équipe, même si (A)typiques a besoin d’abonnements pour survivre. Si vous êtes prof, ou parent d’élève, nous pouvons vous envoyer, avec plaisir, des numéro 2 (sur les jeux), pour faire tourner (A)typiques à l’école… ou ailleurs ! Vous pouvez aussi vous-même devenir distributeur d’(A)typiques. N’hésitez pas à nous contacter…R.H.

L’âge chanceuxBonjour Raquel, nous avons découvert votre revue et nous y sommes immédiatement abonnés. La lecture des trois numéros nous a donné l’idée de faire participer des gens en situation précaire à la construction de notre ferme autonome. Je suis tellement vivi� é par vos articles joyeux, enthousiastes, que mon âge n’est plus un obstacle mais une chance. Merci à tous…Jean Claude, Bellegarde (30) et bientôt Sigean (11).

La beauté face

à System U

Le rouleau compresseur de la grande distribution, vu par Bernard Kohn, architecte et urbaniste,

lecteur et membre du collectif La Salamane. Merci !

6

© D

.R.


TERRITOIRES

L’étang L’étangdu berger

Fin mai, fêtez la transhumance… dans les marais ! Autour de l’étang de Vendres, entre Béziers et Narbonne, un élevage de moutons de prés salés s’est réinstallé et les acteurs locaux se concertent sur les niveaux d’eau de la roselière. Des actions essentielles pour remettre en forme l’étonnante diversité de cette zone humide, sauvée du bétonnage.

moutons noirs. « Statistiquement, un pour dix blancs », lâche Frédéric, le regard préoccupé. Après le repas musical de 600 personnes, nous retrouvons le troupeau dans un pré, en plein cagnard, tru� é de patous haletants, entouré de roseaux. Bénédiction du curé pour les brebis non égarées, avant que ces dernières ne s’agglutinent sous le seul arbre de la prairie. 18 h 30, « à la fraîche », c’est reparti, en direction de Lespignan. « Hey, hey, ya millow, rrr, ya wilow… yen ! », Frédéric encourage les brebis qui jail lissent, enthousiastes, par-dessus les collines en � eurs, la cloche de travers. À peine contenues par les Border- Colley… qui en rattrapent même une, tombée dans un fossé. « Les chiens, ce sont mes associés. »

[ Texte Raquel Hadida ][ Photos Delphine De Lucia, SMBVA, Sylvère Petit et Xavier Ruffray ]

Certes, on ne suit pas les moutons à pied

sur 240 kilo mètres jusqu’aux Pyré nées arié geoises, où ils se

rendent d’ailleurs… en camion : « c’est un peu du folklore », sourit Frédéric

Henriquès, le berger. Mais la transhumance permet de se retrouver, entre promeneurs, habitants, assoc’ et com munes pour fêter brebis et bergers qui participent au renouveau de l’étang. Sur le chemin jusqu’au pré, des couples de hérons et leurs jeunes, le bec ouvert, un milan noir planant, des tamaris farcis de blanches aigrettes garzettes, des tadornes de belon – ces canards qui pondent dans les terriers de lapin. Arrivés près de la Maison de garde de l’étang, on se presse contre les grilles. Après les ânes chargés de laine et les voitures de clôtures, brebis et agneaux en pompons déboullent, par centaines, et se précipitent sur l’herbe. Si� ements des bergers du jour en short de jean, bêlements aigus, sonnailles qui résonnent, sonneries de portables pour gérer le trajet. Le

concert commence. Les béliers exhibent leurs tatouages, croix occitanes, coeurs ou initiales

pour initiés. Nous longeons l’étang dans un nuage de poussière, et des bousculades de cornes.Arrivée triomphale au village de Vendres. Ils sont tous là ? Su� t de compter les

Basse vallée de l’Aude (34 et 1 1)

Frédéric

Henriquès

Cohue ovine lors de la fête de la transhumance, � n mai, le long de l’étang de Vendres.

7

®®


Les chasseurs veulent que l’étang soit plein d’eau en été pour attirer les canards, les éleveurs veulent à l’inverse

des prés assez secs au printemps pour faire sortir leurs bêtes… Et si les hommes se disputent, c’est la nature qui trinque (voir « roselière ») ! Alors, pour réguler l’eau dans l’étang, agriculteurs, viticulteurs, chasseurs, pêcheurs et collectivités se sont réunis en comité de gestion, sous l’égide du Syndicat mixte de la basse-vallée de l’Aude et du Conservatoire du littoral. Au bout d’un an et demi de concertation, en 2003, tout le monde tombe d’accord sur une hauteur d’eau (une cote) idéale, avec un « mini » et un « maxi » en fonction de la période. Trop haute en hiver ? On ouvre les vannes pour écouler l’eau vers la mer. Trop basse en été ? En septembre, on apporte un peu d’eau douce depuis l’Aude, par des canaux spécialement aménagés entre 2005 et 2007. Inondation par la mer ? Réunion d’urgence.

TERRITOIRES

Une gestion fine de l’eau et des prés

Le renouveau de la roselière

Héron pourpré

Le creusement du canal du Chichoulet a

permis de faire venir de l’eau douce de

l’Aude dans l’étang.

bêtes… Et si les hommes se disputent, c’est ! Alors,

pour réguler l’eau dans l’étang, agriculteurs, viticulteurs, chasseurs, pêcheurs et collectivités se sont réunis en comité de gestion, sous l’égide du Syndicat mixte de la basse-vallée de l’Aude et du Conservatoire du littoral. Au bout d’un an et demi de concertation, en 2003, tout le monde tombe d’accord sur une hauteur d’eau (une cote) idéale, avec un « mini » et un « maxi » en fonction de la période. Trop haute en hiver ? On ouvre les vannes pour écouler l’eau vers la mer. Trop basse en été ?

La vanne du Chichoulet permet de régler le niveau d’eau dans la zone humide, en fonction

des négociations entre acteurs du territoire.

Les étangs de Vendres et de la Matte (côté Hérault), ainsi que celui de Pissevaches (côté Aude) correspondent

en fait à l’ancien delta de l’Aude – au temps romain où Narbonne était un port. Totalement séparé de la mer par un cordon de sable (le lido), l’étang de Vendres est devenu une étendue d’eau saumâtre, bien moins salée que la majorité des lagunes de la région, et qui arbore la plus grande roselière après la Camargue (1 000 ha). Mais depuis les années 80, l’EID (organisme en charge de la démous tication) a fait rentrer de l’eau par le canal, en été – au moment où l’étang est au-dessous du niveau de la mer – pour tuer les mous tiques. Ainsi, l’étang est devenu de plus en plus salé.Mais alors ? Au-delà de 15 grammes de sel par litre (mer = 35 g/l), la roselière de 3 mètres de haut n’apprécie guère. Pollution aidant (la station d’épuration était saturée), elle a perdu 1/4 de sa surface en 20 ans… « Une hécatombe pour les populations d’oiseaux, comme le butor étoilé, qui ne vit que dans sept endroits en France, le héron pourpré, le blongios nain ou la panure à moustaches, qui s’y réfugient pour s’y reproduire et s’y délectent de crapauds… » précise le natura-liste, Philippe Dabin, d’Ardea Nature. Sans compter que la roselière oxygène et puri� e l’eau. Dans les années 90-2 000, des con� its d’usage autour de l’eau ont éclaté. L’occasion

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Ce à quoi nous avons échappéQue pourrait-on bien faire sur un marécage à la mauvaise réputation ? Un projet touris-tique titanesque, une usine de pâte à papier, une centrale nucléaire ou… pourquoi pas, une base de lancement de fusée pour concurrencer Kourou ? Tous ces projets ont réellement germé entre les années 1960 et 1980. Dernier en date, le projet Nysa entendait créer, à l’embou-chure de l’Aude, un second « Cap d’Agde » de 20 000 lits, canaliser l’Aude pour y faire naviguer des pénichettes de tourisme, et combler la zone humide pour y installer cultures intensives et plates-formes logistiques.« En faisant l’étude de faisabilité, on s’est aperçus que sur l’étang, la densité d’oiseaux était supé-rieure à la Camargue, il y avait 400 couples de hérons pourprés, autant d’aigrettes garzettes, 8 000 canards… et 45 espèces menacées, un truc génial ! » se souvient Philippe Dabin, déjà sur le terrain. Alors asso-ciations locales et nationales ont créé le collectif Pégase pour dénoncer le projet auprès de la Commission européenne… qui bloqua le dossier dans les années 1990. « Non constructible », « Natura 2 000 », projet euro-péen « Life-Butor étoilé » : depuis, les e� orts se multi-plient pour préserver cette zone humide exceptionnelle, et laisser libre cours aux battements d’ailes.

Aigrette garzette

Guêpier d’Europe

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Quand a lieu la Fête de la transhumance ?

Cette année, elle se déroule les 29 et 30 mai entre Vendres et Lespignan. Infos et contacts de producteurs locaux (vin, miel…) : Syndicat mixte de la basse vallée de l’Aude (SMBVA).

Où se balader dans la basse vallée de l’Aude ?Le SMBVA travaille actuellement, avec les collectivités, au développement d’un réseau de cheminements à travers la basse plaine de l’Aude. En attendant, voici les sentiers sur lesquels vous pouvez vous balader.

◗ Départ de Vendres (du parking du Lavoir), vers le Temple de Vénus (vestiges d’une villa et de thermes romaines), en longeant l’étang de Vendres. Boucles de 3 et 6 km, à pied ou en VTT.◗ Départ de Saint-Pierre (base de loisir), sur le sentier d’inter-prétation de l’étang de Pissevaches, 2 km.◗ Départ de Lespignan (ancienne cave coopérative) : Sentier de La Pie-Grièche (attention, pas encore balisé, peu entretenu).◗ Ancien chemin de Vendres : à 1/4 h, point de vue sur les marais et moulin du 14e siècle.◗ Départ de Coursan en VTT : suivre l’Aude, traverser les Cabanes de Fleury, 7 km à plat. Cette piste cyclable n’est pas encore balisée.◗ Sur la plage pour observer les dunes du lido… sans les piétiner.

Attention : évitez de sortir des sentiers et gardez vos chiens en laisse pour ne pas déranger les oiseaux qui nichent au sol avec de petits nids (sternes…).

MERCI À PHILIPPE DALBIN, ANIMATEUR D’ARDEA NATURE, À FRANCK CAZIN ET SÉVERINE HUMBERT, ANCIEN ET NOUVELLE CHARGÉS DE MISSION DU SYNDICAT MIXTE DE LA BASSE VALLÉE DE L’AUDE.

POUR LES PHOTOS, MERCI À XAVIER RUFFRAY, DU CONSERVATOIRE DES ESPACES NATURELS DU LANGUEDOC- ROUSSILLON, AINSI QU’À SYLVÈRE PETIT, PHOTOGRAPHE NATURALISTE.

Rando et sorties naturalistes

© D

RAC, ww

w.languedoc-roussillon.developpem

ent-durable.gouv.fr

Quand le dernier berger de l’étang est

parti à la retraite, il a bien fallu trouver du renfort bêlant. C’est Frédéric Henriquès, un jeune ariégeois, qui a répondu à la petite annonce, entraînant avec lui des troupeaux d’éleveurs pyré-néens, un millier de brebis tarasconaises et castillo-naises – des rustiques aux pattes hautes – qui viennent désormais passer l’hiver au bord de l’eau.Élevés en plein-air, les brebis et leurs agneaux doivent pouvoir pâturer à l’aide de parcs mobiles, sur un circuit idéal de prés salés, de garrigues de la Clape et d’arrières-plages, suivant la période. Sur 800 ha, le Conservatoire du littoral et les com munes o� rent à Frédéric des baux sécurisants, nécessaires

Ce plan d’aménagement s’étend aussi à l’agriculture. Pour favoriser les insectivores comme la rare pie- grièche ou le guêpier d’Europe, on soigne bocages et arbres

fruitiers. Pour protéger les plantes sensibles, comme la jacinthe romaine, du piétinement et d’une forte fertilisation, l’élevage se veut extensif avec peu de taureaux et de moutons à l’hectare. Un élevage qui se révèle la façon la plus économique de lutter contre les incendies de pinèdes et de prairies sèches. Le pâturage ouvre aussi le terrain pour permettre aux oiseaux de repérer graines, insectes, amphibiens et prédateurs, et entretient les bordures de chemins

et de roselières pour diversi� er les espèces de plantes, comme les orchidées ou l’ail Petit-Molly. Les prés peu broutés, eux, sont fauchés pour un groupe de petits propriétaires fonciers.

pour mettre au point ses parcours de pâtu-rage… et avoir droit aux aides européennes. En revanche, pâturer sur les terres privées tourne à l’imbroglio administratif. Alors, les structures locales se mettent en quatre pour lui faciliter la vie. L’automne prochain, Frédéric devrait pouvoir emménager sur place, au domaine de la Guérarde (en cours de rénovation), et user d’une bergerie pour les mise-bas.Après un Deug de droit, Frédéric élève des agneaux de prés salés, nourris sous la mère et à l’herbe, non traités et peu gras : de la haute qualité. Il sourit : « On a beaucoup de recon-naissance avec les bêtes ! Et les anciens sont contents de voir un jeune reprendre leur savoir-faire. »

Contacts voir « Carnet d’adresses » p. 38

Une gestion fine de l’eau et des prés

fruitiers. Pour protéger les plantes sensibles, comme la jacinthe romaine, du piétinement et d’une forte fertilisation, l’élevage se veut extensif avec peu de taureaux et de moutons à l’hectare. Un élevage qui se révèle la façon la plus économique de lutter contre les incendies de pinèdes et de prairies sèches. Le pâturage ouvre aussi le terrain pour permettre aux oiseaux de repérer graines, insectes, amphibiens et prédateurs, et entretient les bordures de chemins

et de roselières pour diversi� er les espèces de plantes,

de tout remettre à plat pour se mettre d’accord sur un plan de gestion (voir « Une gestion � ne de l’eau »). Aujourd’hui, des scienti� ques du réseau ROZO suivent avec précision son rétablissement – salinité, densité et hauteur des tiges de roseaux… À la vanne du Chichou-let, une station de télésurveillance envoie des aver-tissements sur la qualité et la hauteur de l’eau… par SMS. Et les naturalistes, eux, comptent chants et nids pour détecter la présence d’oiseaux emblé matiques. Depuis 2004, les résultats sont clairs : la roselière reconquiert l’étang ; timidement, les butors reviennent. Victoire in progress…

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Basse vallée de l’Aude (34 et 1 1)

Revenons à nos moutons

Guêpier d’Europe

Héron cendré


Les jardins partagés � eurissent dans la région, et relient autour de gestes simples enfants et retraités, vies en rupture et citadins en manque de nature. Jardins ouvriers relookés, parcelles d’insertion, carré pédagogique, ou lopin de terre commun :

tout est bon pour cultiver le partage. Reportage chez les pionniers de la pioche solidaire.

+ DE LIENS

« À ton avis, faut que je sème en ligne ou à la volée ? » Plantées dans leurs rectangles de terre respectifs,

séparées par un � l, entre sachets de graines, premières boutures, rires, et mini-plan de semis gri� onné sur un papier, Aline et Maguelone semblent perplexes. Toute fraîche, la rencontre avec Nils, leur nouveau voisin de jardin, instaure un micro-climat de bonne humeur entre trentenaires en mal de terre. Plus loin, imperturbable dans son jogging, Philippe enfonce sa fourche en rythme ternaire : « Le jardin, c’est l’antidote au monde virtuel, commercial, et élitiste duquel on est esclave sans le savoir. » Dans les jardins familiaux initiés par l’association Vivre à Aniane (34), 70 familles se taillent une pièce supplémentaire de 50 à 100 m2, à biner au grand air, pour 25 à 50 € l’année. Idéal quand, comme Philippe, « on n’a pas les moyens d’avoir un jardin », « à moins d’être millionnaire, souligne Bertrand, et de pouvoir s’o� rir de la super bonne terre avec de l’eau ». Or « c’est une nécessité psychologique, mais aussi matérielle quand on ne peut pas s’acheter des légumes bio » constate Laurence, en inspirant l’air du jardin. Dans ces nouveaux jardins partagés aux accents néo-ruraux, la culture sans engrais ni traitement de synthèse (bio) est toujours de rigueur. En été, le fruit de la sueur permet, certes, de faire quelques économies.

Jardins partagés

Terre à terre

[ Texte Raquel Hadida ] [ Photos Imajam et Raquel Hadida ]

Ils poussent avec les salades Pour les petits citadins, les jardins développent très souvent un espace pédagogique

via l’école du quartier – avec une maîtresse ou une directrice motivée –, le centre de loisirs du mercredi après-midi et l’appui d’asso’ d’éducation à l’environnement.

Histoire de découvrir que « les légumes, ça ne grandit pas dans un bac de supermarché », et que « les frites viennent des patates ». À Montpellier, dans le parc de la maison de

retraite du quartier des Aubes, chaque mamie s’occupe de deux enfants pour soigner � eurs, compost ou fraisiers, croquer des petits pois crus, observer les escargots ou jouer

aux petits cuistots. « Les seniors n’ont pas toujours leurs petits-enfants à proximité, et inversement : en échangeant connaissances et bonne humeur, ils s’entraident et se stimulent. Les 4-8 ans adorent ! » raconte Laurence Rawel, de la Maison pour tous

Gorges-Sand. À Aniane, l’asso’ Vivre à Aniane a aussi défriché et aménagé (avec un abri en terre) le jardin Saint-Rome : les moins de trois ans y ont cabanes et parcours sensoriel,

les moins de dix ans des carrés à bichonner, et l’école vient suivre ses plantations.

Paella dans les Jardins de l’Espoir à Castries.

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Mais l’objectif n’est pas d’être rentable, ni de faire pousser les plus belles tomates. « Pour des couples séparés ou des gens au chômage, notamment, le jardin permet de s’oxygéner et d’échanger autour de choses simples. Qu’ils aient Bac+5 ou Bac-5, ça ne compte plus, sourit Bruno, le paysan voyageur, l’un des initiateurs du projet, il y a dix ans. Même dans un village de 3000 habitants comme Aniane, les lotissements poussent comme des champignons, les gens vont travailler à Montpellier : le risque d’anonymat grandit. »

Qui sème des échanges…Au jardin, telle une monnaie conviviale, les plants de salade s’échangent à travers les parcelles. Les outils, « on sait qu’on peut les piquer à côté, en y prenant soin et en les remettant à leur place ». Et les bons conseils, ça se trouve où ? À l’unisson, les têtes se tournent vers Jean-claude. En salopette, tout au bout des deux rangées de parcelles, ce « vieux routard du jardin », au lopin de terre déjà pléthorique, ne réalise pas son rôle de grand manitou des haricots mange-tout. Sûr, plus facile quand on est retraité, que lorsqu’on sort du boulot à 20 h, comme Bertrand… qui commence à peine à désherber. Mais les trentenaires en sont conscients : « il ne faut pas perdre ces savoir-faire », et Jean-Claude ne se fait pas avare de recommandations.Aux beaux jours, les récoltes se mêlent aux barbecues et pique-nique communs. Jusque dans la paella, dans les Jardins de l’Espoir de Castries (34), ou sur la table d’hôtes ouverte tous les mardis, aux jardins solidaires de Nîmes (30). Mais qu’est-ce qui fait la di� érence avec les jardins ouvriers ? Aucune clôture entre les parcelles, et une vie collective stimulée par un animateur, salarié du jardin. La subtilité consiste àproposer, « sans trop organiser non plus, pour laisser place à l’improvisation » con� e Bruno à Aniane. Dans la serre de la maison partagée (au siège) les jardiniers pourront bientôt acheter des plants semés avec des graines d’anciennes variétés de Kokopelli, et montés

Aniane (34), Nîmes (30) et autres jardins... contacts p. 39

au stade « deux feuilles » avec la complicité du lycée agricole de Gignac. On apprend à rempoter, à composter, et même à faire la cuisine, avec ceux qui veulent partager leurs recettes ou leurs techniques de conserve de tomates, dans une cuisine � ambant neuve en matériaux écolo’. La présence de l’animateur permet aussi d’assouplir les relations : « On fait la chasse au dépotoir quand la récup’ s’accumule trop ; si un jardin n’est pas nettoyé, ça peut gêner les voisins, si quelqu’un met des engrais, faut aller en discuter en douceur. On n’est pas des ayatollahs ! » précise Bruno. Les jardins partagés qui � eurissent – une vingtaine au moins dans la région, dont la moitié à Montpellier – trouvent chacun leur mode de fonctionnement. Dans l’Hérault, la plupart sont des jardins familiaux, quelquefois accessibles sur condition de bas revenu, comme à Castries (idem à Espéraza, dans l’Aude) et souvent récents, comme à Mèze. À Lodève (34) et à Saint-Sébastien d’Aigrefeuille, près d’Anduze (30), les habitants parient sur une parcelle de potager non divisée, gérée de façon collective.Dans le Gard, à Nîmes, Alès ou Saint-Jean-du-Gard, les jardins servent souvent de tremplins pour l’insertion, et surtout de lieux pour se rééquilibrer : sur invitation des organismes de suivi et sous la houlette d’une équipe d’animation, une dizaine d’habitants béné� ciaires du RSA viennent cultiver tous les matins un potager commun et se partagent la récolte pour leur consommation personnelle. Comme l’association Cap Dife, on peut aussi mêler les deux systèmes : à Pérols (34), ce sont les salariés d’un chantier d’insertion qui aménagent actuellement un jardin partagé, destiné aux familles du village. Sur sa périphérie, au parc de Malbosc et de Grammont, la Ville de Montpellier loue 148 parcelles individuelles de 120 m2 chacune. Des petits carrés de verdure s’épanouissent au milieu des HLM de la Pompignane, à la Mosson. Mais sur le peu d’espace disponible en centre-ville, impossible de répondre à la demande individuelle : les onze jardins sont donc essentiellement collectifs.

…récolte une vie de quartierSous l’impulsion de Cédricia, un groupe s’est formé à Malbosc autour de la plantation d’un verger commun. Les habitants embellissent le parc Clémenceau de � eurs et d’aromatiques. Au Pré d’Arènes, le lopin de terre s’introduit au beau milieu de la cité : « Chacun vient dans mon magasin prendre la clef de la caisse à outils et de l’arrivée d’eau, plante où il veut – en mettant un bâtonnet, une étiquette et une � celle – puis l’on récolte pour faire un repas sur place » explique M. Bakhali, de l’association Cités citoyennes. Une façon de mêler familles et anciens, maghrébins et européens, d’embellir ensemble une friche urbaine, comme dans le projet de la cité Ozanam à Carcassonne.De tels jardins peuvent sortir de terre lorsque « la volonté politique rencontre celle des habitants », appuie Muriel Gavach, responsable de Côté jardins solidaires à Nîmes, « et c’est le cas avec les départements du Gard, de l’Hérault, avec l’opération Main verte de Montpellier ou la motivation d’autres mairies. D’ailleurs, l’initiative peut provenir d’un côté ou de l’autre. À l’inverse, avec l’arrêt des emplois-jeunes, de nombreux jardins ont du capituler. Même si le jardin partagé peut sembler idyllique, quand il fait beau, on préfère souvent aller à la plage, et lorsque seules deux ou trois personnes – un noyau dur – en gèrent la régularité et la continuité, il � nit par s’essou� er. Surtout dans le cas d’un potager. Les � eurs, c’est plus fastoche à gérer, et c’est super aussi ! »

Comment créer un jardin partagé ?Créez une association, décidez du type de jardin que vous souhaitez (insertion, collectif, familial, thématique, potager ou ornemental) et écrivez votre projet tout en « recrutant » des co-jardiniers. Plus facile de se mettre d'accord à dix, comme à Fontanès (30), qu'à 50, comme à Terre en partage, à Lodève (34).

Le Réseau du jardin dans tous ses états (national), ainsi que le Réseau des jardins méditerranéens (RSJ) proposent : argumentaire, charte, � ches pratiques.Et ici, l'association État des lieux vous aide à monter le projet. Puis contactez votre mairie pour trouver le foncier nécessaire, et avoir un coup de main pour l'aménager et y faire venir de l'eau. Pour l'animer et stimuler les initiatives communes, prévoyez un quart ou un mi-temps salarié, qui peut être aidé par le conseil général. « Quand la volonté des habitants rencontre la volonté politique locale assortie d'une aide technique, ça peut aller très vite , assure Muriel Gavach, de Côté Jardins solidaires. À Lyon, l'association Passe-Jardins crée 20 jardins par an. » À Montpellier, l'opération Main verte est spécialement dédiée.L'indispensable : Les jardins partagés, de F. Basset, L. Baudelet, A. Le Roy, éd. Terre Vivante, 2008.

Le Réseau du jardin dans

Grand moment : le labour du potager commun, dans le jardin d’insertion de Nîmes.

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Patrimoines en région (3 Nos/an)Revue d’éducation aux patrimoines en Languedoc-Roussillon+ en cadeau L’Agenda du patrimoine 2010Un été nature et culture en Languedoc-RoussillonBulletin d’abonnement téléchargeable sur www.carrefour-des-patrimoines.net

Abonnez-vous et recevez

Balades et visites // concerts et spectacle vivant //

fêtes, gastronomie et traditions // expositions...

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2009

350 événements au jour le jour

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Quand les pierres bougent

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N°8 Revue d’éducation aux patrimoines

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Dans ce numéro

Livret-programme des Journées

européennes du Patrimoine 2009

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Revue d’éducation aux patrimoines

Revue d’éducation aux patrimoines

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européennes du Patrimoine 2009

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N°9 Revue d’éducation aux patrimoinesen Languedoc-Roussillon

Du Grau-du-Roi à Cerbère,

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2010

N°10 Revue d’éducation aux patrimoines

en Languedoc-Roussillon

Demain, les Causses

Association le Passe Muraille510A, avenue de Barcelone « Le Jupiter » 34080 MONTPELLIER - 04 67 06 96 04www.carrefour-des-patrimoines.net

www.carrefour-des-patrimoines.net

+Une fois par mois, retrouvez les articles d’(A)typiques -en chronique dans l’émission Carrefour des Utopies

de Radio Escapades Lundi 11 h Mardi 7 h, Mercredi 19 h 30-en sommaire sur Radio Clapas à la sortie du numéro.

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Devenir programmateur de spectacles


S’IMPLIQUER ?

ANIMÉ Tous les vendredis soirs de 17 h à 21 h sur la place Jean-Jaurès de Ne� es (34), marché de créateurs, artisans et producteurs locaux. Les Petites Mains, Céline Barbier, 06 63 34 19 98, [email protected] Le 22 mai à Porta (66), le 23 mai dans l’Aubrac, à Nasbinals (48), au col de Bonnecombe, ou le 30 mai dans la basse vallée de l’Aude, entre Vendres (34) et Lespignan (voir p. 9). Ambiance festive autour de l’élevage ovin, des oiseaux et grenouilles, et des producteurs locaux. PNR, 04 68 04 97 60, Aubrac Sud, 04 66 49 28 78 et SMBVA, 04 67 28 78 71, www.smbva.frÉTANG DE LIRE du 21 au 23 mai, dans le château de Girard à Mèze (34), le salon du livre Jeunesse et Environnement (ateliers, jeux de pistes, contes, concerts), 04 67 38 18 86, www.ville-meze.frART ET JEUX Les 22 et 23 mai, venez jouer sur la place des colonnades de Montbazin (34). Jeux en bois, de récup’, spectacles. Jusqu’ à mi-juin, suivez le sentier artistique aux balcons du village.09 71 50 58 35, http://artsetjeux.frPROMAUDE du 21 au 24 mai, sur le site de Gaujac à Lézignan-Corbières (11), marché des terroirs et savoir-faire du pays cathare, 04 68 41 40 09, www.wmaker.net/promaudeFORUM ÉCO-HABITAT CÉVENNES-GARRIGUES Les 22 et 23 mai à Soudorgues (30), artisans et matériaux écologiques, actions du territoire cévenol, habitat social et énergies renouvelables, phytoépuration, éco-hameau. Conf’ sur l’accueil en milieu rural. www.forum-eco-habitat.com

ANIMÉ Tous les vendredis soirs de 17 h

ÇA SE PASSE…

DEHORS

[ Pages réalisées par Raquel Hadida ][ Photo d’arrière-plan R.H. ]

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Festival mondial de la terredu 11 au 27 juin,

à Montpellier et à Aigues-Mortes (30),

ateliers, producteurs conf’et asso’ locales,

www.festivaldelaterre.org

Jusqu’en septembre à Argelès-sur-Mer (66), balades, débats, projections, expos, 04 68 81 15 85, www.enfants-de-la-mer.fr

Les enfants de la mer

Sortir des grands circuits culturels (évalués en fonction du nombre

de spectateurs) et recréer du lien avec les artistes, loin des rituels du star-system, loin du souci de performance, c’est possible ! Pour reprendre en main sa vie culturelle, on peut participer à une programmation de spectacles « où les gens se livrent ». Pour le second été, l’AMA POP – association pour le maintien de l’artiste populaire – nous propose d’« investir » dans l’orga nisation de soirées-spectacles indépendantes et intimistes (150 pers. au max.) à la ferme du Lamalou, près du Pic Saint-Loup (34). Le don initial permet de louer le matériel nécessaire, de payer les frais de déplacement et les artistes. En échange, nous avons accès aux deux ou trois spectacles (musique, cirque, théâtre…), proposés durant la soirée, dans un esprit di� érent : on peut participer au choix des artistes, à l’aménagement du lieu – avec les moyens du bord. Avant les spectacles, on partage son repas… et après, le plaisir de la fête. L’idée à terme ? Créer une coopérative de spectateurs. Pour Paul-Marie Plaideau,

instigateur de ce fonctionnement inédit, « le � nancement direct permet de gagner en indépendance, de décider de di� user des choses peu vues, des artistes aux valeurs humaines qui portent un regard critique, politique et festif. En prenant son temps, en créant de l’échange entre les artistes, les cultivateurs, les spectateurs, et en sortant de notre position de consommateur ».

AMA POP Lieu festif : Au Mas de Londres (34), chez Stéphane Pétrimaux et Silvia Ferretti,ferme AMAP du Lamalou, Gabriac.Contact : Paul-Marie Plaideau, 04 67 55 34 41 ou 06 87 55 28 38, [email protected],www.alternatives34.ouvaton.org/ama_pop

L’Observatoire des saisons : www.obs-saisons.frL’Observatoire des saisons :

L’Observatoire des saisons junior (- de 16 ans : http://junior.obs-saisons.fr

[ Pages réalisées par Raquel Hadida ][ Photo d’arrière-plan R.H. ]

L’Observatoire des saisons junior (- de 16 ans : http://junior.obs-saisons.fr

L’Observatoire des papillons, des escargots et des bourdons sur http://opj.mnhn.fr

En regardant par la fenêtre ou dans le jardin, devenons, nous aussi, des experts du climat ! À quelle date le lilas � eurit-il ? Quand l’hirondelle revient-elle ? Quand le cerisier fait-il des fruits ? Sensibles aux variations de la température et de la durée du jour, plantes et animaux sont rythmés par les saisons. Mais arrivent -ils à s’adapter au changement clima tique ? L’Observatoire des saisons nous propose de contribuer à la recherche scienti� que en observant, près de chez nous, amandiers, orchidées ou coccinelles (par ex.), dont la � oraison ou l’apparition peut se « décaler » d’année en année. Pas besoin d’ingurgiter dix livres de biologie ni d’acheter du matériel : il su� t de s’ins crire sur internet, de choisir une ou plusieurs espèces à observer, d’ouvrir les yeux, puis de reporter ses observations sur

le web avant de les comparer avec celles des 1300 internautes-observateurs. Mais comment avoir le coup d’œil ? Sur le site, des � ches d’identi� cation permettent de reconnaître les espèces, et Violette Roche, responsable du projet Sciences citoyennes, nous conseille « d’observer en famille pour en discuter, et apprécier ensemble si l’arbre est recouvert de 50 % de � eurs ou non, par exemple ». De plus, à Montpellier, l’association Tela Botanica organise une formation sur la phénologie – les stades des arbres – lors de la Fête de la bio diversité (21-22 mai), qui devrait être relayée par les Maisons pour tous. Innovante, notre capitale régionale entend créer une carte de la biodiversité urbaine… de façon participative. L’aventure scienti� que près de chez soi.

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Partout, du 19 au 23 mai 2010

www.fetedelanature.comProgramme complet sur

AGENDAmai/juin/juillet En complément du magazine, nous éditons un agenda

sur internet avec la radio Terra One : Pour retrouver les programmes,

consulter le calendrier, recevoir les infos,

RDV sur www.atypiques-mag.fr bouton AGENDA

Vous organisez un événement ?Signalez-le en cliquant

sur PROPOSEZ.

ÇA SE PASSE…

DEDANS

RUCHES-TRONCS Les 23 et 24 mai au Pont-de-Montvert (48), stage-initiation pour fabriquer, restaurer et repeupler une ruche-tronc (voir Atypiques N°1). 100 €. L’Arbre aux Abeilles, 04 66 30 14 56. FRUITS ANCIENS du 28 au 30 mai à Canet (34), une fête pour redécouvrir des espèces patrimoniales. Débats, bourse aux plants, visite. 04 67 96 70 60, [email protected] BIONNALES Le 30 mai sur la place des Arènes de Bezouce (30), marché bio, éco-habitat et artisanat d’art, 06 62 70 29 97.JARDINS du 4 au 6 juin, les jardins s’ouvrent et s’animent partout dans la région. Programme sur www.rendezvousauxjardins.culture.frRÉSERVE NATURELLE DU PY Le 6 juin à l’entrée du village de Py (66), sortie botanique à la découverte de la nature. 16 €. Réserv. : Botanica, 06 31 13 46 [email protected] JEUX Le 12 juin au parc de Couiza (11), fête du jeu. Lud’Aude, 04 68 69 52 90, http://ludaude.rehva.netCOMPOST Le 19 juin matin à Aspiran (34), pour réussir son compost. Réserv. : Demain la Terre, 04 67 57 25 44, www.demainlaterre.frFESTIV’OC Le 19 juin à partir de 17 h à Limoux (11), marché bio nocturne, animations de rue, repas et bal. Arnaud, [email protected]ÉDECINE ALTERNATIVE Le 20 juin au parc des Cordeliers à Anduze (30), rencontres avec des praticiens des alternatives thérapeutiques de la région. Conf’ et ateliers. Bien sur Terre, 04 66 61 67 01, [email protected] AVENTURE PRÉ-ADOS Séjours de vie dans la nature en créant des objets avec du bois, des plantes, en observant et en s’amusant. Du 3 au 10 juillet, pour les 10-13 ans, création de mares, 500 €. Du 19 juillet au 3 août, pour les 9-12 ans, Nature à bidouille et débrouille, 675 €. 04 67 59 54 62, www.euziere.org,BIODIVERS’ÉTÉ du 7 au 9 juillet à Supagro Florac (48), rencontre de chercheurs, d’acteurs de la conservation, sorties terrain autour des indicateurs de biodiversité. 20 à 35 € / jour, www.cdr� orac.frBIOZEN du 9 au 11 juillet à Font-Romeu (66), marché d’artisanat et d’écologie saine, 06 87 18 02 42, www.spiritualite-en-pyrenees.fr

MAD IN SAUVE Les 9 et 10 juillet à Sauve (30), musique du monde, expo et marché nocturne au théâtre de verdure, mais aussi cinq jeudis musicaux place de la Vabre, gratuit. www.myspace.com/madinsauveBIO Le 18 juillet, foire bio de Prades (66) par Nature et Progrès, 04 68 05 00 95.

Fête de la nature Du 19 au 23 mai, explosion de nature, partout dans la région. Programme intégral sur www.fetedelanature.comDes balades botaniques festives, des nettoyages de sites, des balades en lama, en ânes, à cheval

ou en bateau, du dessin nature, la découverte de la forêt, des insectes, des oiseaux. Mais encore ? Un jeu de piste à Narbonne (11), le festival d’humour et nature Rebrousse-poil à Montlaur (11), la nuit du castor à Collias (30), la nature par les sens pour les enfants à Port-Vendres (66), ou encore Écolo’CO, une course d’orientation à Font-Romeu (66).FÊTE DE LA BIODIVERSITÉ Les 21 et 22 mai sur l’Esplanade Charles-de-Gaulle à Montpellier, embarquez sur le bateau d’exploration de la biodiversité. Infos, animations et quizz. Retrouvez-y nous ! www.montpellier.fr

ÉPICÉE Jusqu’à � n 2010 à l’Agropolis-Museum de Montpellier, Méditerranée, Terre d’épices, jardin d’arômes : expo ludique sur l’univers olfactif et les usages des herbes et épices. Découvrez aussi la cuisine de la brousse africaine, La forêt qui nourrit, jusqu’au 2 juin, 04 67 04 75 00, www.museum.agropolis.frDANS LE MUR ? et PAYSAGES Jusqu’au 6 juin à la Maison de l’environnement de Prades-le-Lez (34), deux expos sur l’architecture façon développement durable, et sur l’étonnante évolution du paysage héraultais. 04 99 62 09 40, www.herault.fr/environnementÉCO-HABITAT Visites de maisons écolo avec les espaces info-énergie, le samedi matin à 10 h sur inscr. Le 29 mai, auto-rénovation à Saint-Pons-de-Thomières (34), 04 67 95 72 21, et maison bioclimatique aux Matelles (34), 04 67 13 80 90. Le 5 juin, rénovation à Castelnau-le-Lez (34), 04 67 91 96 96. Le 12 juin, capteur solaire sous vide et poêle à bois à Cournanel (11).ÉQUITABLE Le 23 mai à l’O� ce culturel de Gignac (34), marché du monde malgache et trois concerts à l’occasion de la Quinzaine du commerce équitable,04 30 41 45 34, www.3sifakas.com

CINÉ LOCAL Le 3 juin à 19 h au Jaurès d’Argelès-sur-Mer (66) et le 4 juin à partir de 17 h au Cinémistral de Frontignan (34), initiatives locales et bu� et bio autour du � lm Solutions locales pour un désordre global réalisé par Coline Serreau.TERRE CRUE ET CHAUX Le 5 juin à Vabres (30), un stage pour construire et décorer en terre. Le 11 juin, à Sauve (30), enduits, badigeons et � nitions à la chaux. 50 €. Mais aussi stages terre ou terre-paille.Écoterre, 04 66 77 00 46, www.ecoterrescop.fr COSMÉTIQUE naturelle et produits d’entretien à faire soi-même. Le 12 juin à Montpellier et le 26 juin au Crès (34), baume à lèvres, démaquillant… 82 / 88 €,[email protected], www.lesavoirfaire.frBIEN ÊTRE ET SANTÉ POUR LES ENFANTS

Du 18 au 23 juillet à Sommières (30), stage de yoga pour retrouver

l’authenticité des liens et le respect de la nature à travers l’échange corporel, la création, le jeu. 06 75 11 82 11 ou 04 67 04 00 37, [email protected]

Les 21 et 22 mai sur l’Esplanade Charles-de-Gaulle à Montpellier, embarquez sur le bateau d’exploration de la biodiversité.

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C’est parti pour six mois de promenades-découverte des oiseaux, des plantes sauvages comestibles ou de la garrigue, de l’évolution du paysage, avec la complicité de spécialistes… Des programmes de sorties souvent gratuites sur réserv., qui prennent un ton particulier en cette Année internationale de la biodiversité : Dans le parc naturel régional de la Narbonnaise : Rendez-vous Nature et Patrimoine, 04 68 42 23 70, www.parc-naturel-narbonnaise.frDans le Gard : Escapades Nature, 04 66 85 17 94, www.gard.frDans l’Hérault : Les Promenades inédites, www.cg34.fr/environnement, 04 99 58 81 27 (ou 28).Dans le parc national des Cévennes : Festival Nature et les 40 ans du Parc, www.cevennes-parcnational.frDans les réserves naturelles catalanes : Festival Nature à partir de juin, 04 68 05 38 20, www.catalanes.reserves-naturelles.org

N’oubliez pas de vous munir de coupe-faim, eau, casquette, crème solaire, chaussures de marche, vêtements chauds et coupe-vent.

En région méditerranéenne, la nature est fragile ; ensemble, respectons-la !

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Avec des spécialistes, partez à la découverte des espaces naturels du département !

DU 1ER MAI AU 26 NOVEMBRE 2010

Conseil général de l’Hérault1 000, rue d’Alco

34087 Montpellier Cedex 04Tél. : 04 67 67 67 67

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1.Suivez les sentiers balisés pour ne pas endommager la végétation ni déranger la faune sauvage

2.Évitez la cueillette de plantes ; de nombreuses espèces sont rares et spécifiques des milieux méditerranéens

3.Soyez particulièrement vigilantsen ce qui concerne les incendies

4.Emportez vos déchets dans des sacs pour les mettre dans des poubelles à proximité

5.Respectez les réglementations particulières de certaines propriétés (clôtures, barrières pour les animaux).

Coordination de l’opération Conseil général de l’Hérault PEE - DERAFService des Espaces naturels et Domaines départementauxTél. : 04 99 58 81 27 (ou 28)

Balades, le nez au VERT

Les enfants de la mer

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CARNET D’(A)TYPIQUES

p. 7-9 : Le berger de l’étang

Balades à cheval : visite de l’élevage de taureaux de la Manade Margé (production de viande et taureaux de combat), 20 € / h, toute l’année, 04 68 33 77 01 ou 06 13 23 93 62.

● Syndicat mixte de la Basse Vallée de l’Aude, à Béziers (34), Domaine de Bayssan, 04 67 28 78 71, www.smbva.fr

● Parc naturel régional de la Narbonnaise, à Narbonne (11), Domaine de Montplaisir,04 68 42 23 70, www.parc-naturel-narbonnaise.fr

● O� ce du tourisme de Fleury, à Fleury d’Aude (11), 9 bd du Gal de Gaulle,

04 68 46 61 31, www.commune� eury.fr

● Maison du Malpas, centre touristique et culturel de la Domitienne, à Colombiers (34), Rte de l’Oppidum, 04 67 32 88 77, www.lemalpas.com

● Avec la LPO de l’Aude : stages du 6 au 9 mai et du 20 au 23 mai, puis balades gratuites l’été autour des étangs et sur les arrières-plages, 04 68 49 12 12, [email protected], http://aude.lpo.fr

● Avec Aude Nature et Insectes et Nature, le 20 juin, RDV au pont de l’Aude entre Fleury et Lespignan à 9 h 30 ou à 14 h. 5 /8 €, 04 68 46 27 51 ou 06 22 23 17 12, www.audenature.com

● Avec Aphyllante, qui passera sur les plages avec un outil pédagogique itinérant autour du 14 juillet et du 15 août, 04 68 91 11 16, [email protected]

● Avec Ardea Nature, 06 89 44 42 95,[email protected]

●● Syndicat mixte de la Basse Vallée de l’Aude,

OÙ SE RENSEIGNER ?

Découvrir la basse vallée de l’Aude

● Avec la LPO de l’Aude : stages du 6 au 9 mai et du 20 au 23 mai, puis balades gratuites l’été autour

COMMENT OBSERVER LES OISEAUX ?

Où acheter de l’ Où acheter de l’ AGNEAU DES PRÉS SALÉS ? En vente directe auprès du berger Frédéric Henriquès, 06 46 79 65 18.

● À Vialas : Gentiâne, Christian Brochier,04 66 41 04 16, [email protected], www.ane-et-rando.com (notre reportage « week-end »).● À Saint-Hilaire-de-Lavit : La Ferme de Veyrassi, 04 66 45 40 06, [email protected]● À Saint-Privat-de-Vallongue et à Cubières : Onagre, 04 66 45 46 57, www.cevennes.com/onagre ● À Saint-Martin-de-Lansuscle : Tramontane, 04 66 45 92 44.● À Saint-Étienne-Vallée-Française : D. Donnetet A. Pigache, 04 66 45 75 30, www.gites-randos-cevennes.com● À Saint-André-de-Lancize : Gîte de Valès, 04 66 45 93 20, www.gite-cevennes.fr● À Meyrueis : Anatole Rando Âne, 04 66 45 66 48, [email protected], www.ane-et-rando.com ● À Notre-Dame-de-la-Rouvière : Anambule, 04 67 82 48 10 ou 06 22 72 14 78,www.mascorbieres.com● Aux Plantiers : Cévanes, 04 66 83 96 34 ou 06 65 16 42 33, www.cevanes.com● Les sites-relais du Chemin de Stevenson : 04 66 45 86 31, www.chemin-stevenson.org

● À Malons-et-Elze : Badjâne, 04 66 56 71 54,www.badjane.org● À Bagnols-sur-Cèze : Aimé Pellier (petites balades, courses, dé� lés et transhumances d’ânes), 04 66 39 83 64 ou 06 08 88 44 02,www.bergeranimation.fr

HAUT-LANGUEDOC ET VALLÉE DE L’ORB

● À Berlou : Aux petits sabots, 04 67 89 47 05 ou 06 32 41 80 50, www.auxpetitssabots.com● À Vieussan : L’Âne bleu, 04 67 97 82 16 ou 06 76 04 38 78, www.lanebleu.com● À La Salvetat-sur-Agoût : Randonnées des Signoles, 04 67 97 63 61, www.signoles.com● À La Tour-sur-Orb : Balladânes, 04 67 23 10 53, www.balladanes.com

HÉRAULT (PLAINE)

● À Gigean : Beau nez d’âne (balades à la journée uniquement), 06 03 35 10 02, www.beaunezdane.com, (notre reportage « enfants »).À Saint-Jean-de-Buèges : Sér’âne, 04 67 73 13 26, www.ser-ane.com

AUDE● À Rennes-le-Château : La Tête dans les étoiles, 04 68 74 15 44, [email protected] ● À Granes : Loc d’ânes, 04 68 20 49 22,www.locdanes.fr

PYRÉNÉES-ORIENTALES

● À Puyvalador : Vagabond’âne, 04 68 04 41 22, [email protected]● À Mosset : La Licorne, 04 68 05 03 40 ou 04 68 05 03 83, www.mari-ane.com

À Rennes-le-Château : La Tête dans

04 68 74 15 44, [email protected]

p. 10-11 : Escap’âne Randonner avec un âne● À Malons-et-Elze : www.badjane.org

GARD

À Vialas : Gentiâne, Christian Brochier,04 66 41 04 16,

CAUSSES ET CÉVENNES

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● Carbone Free, à Loupian (34), Jean-Luc Tollemer, 04 99 57 98 09, http://jean-luc-tollemer.fr● Le Hérisson des berges, à Lodève (34), 3 rue Auguste-Rames (impasse), 04 67 23 76 45 ou 06 63 42 76 45.● Énercoop Languedoc, à Montpellier, Simon Cossus, 06 80 23 42 03, [email protected], www.enercoop-languedoc.fr, www.enercoop.fr● Lutt’Opie, à Marseillette (11), 4 ch. de Redondes, [email protected], www.fasoburkina.com● Spiruline de Mathieu Bellès, en vente directe à Paraza (11), 1 ch. de la Garrigue, 06 76 42 61 80, [email protected]

● Marque Bio, www.biocoherence.fr et groupement www.alternativebio2009.fr● Collectifs FCO, www.collectif.org

● Iso 26 000, www.afnor.org● Mairie de Cubières sur Cinoble, 04 68 69 88 64, www.cubieres-sur-cinoble.fr● Le Raspaillou, liste des boulangeries sur le site de l'Union des boulangers du Gard : www.syndicat- boulanger.com● Odyssea, http://odyssea.eu

● Marque Bio, www.biocoherence.fr et groupement

p. 4-5 : Brèves Initiatives● Le Chant des Muses, à Béziers (34), 17 rue Édouard-Branly, 04 67 28 29 76, www.lechantdesmuses.fr

● La Minescence, à Saint-Ambroix (30), Marie-Hélène, Del� ne, Patricia et Marie-Line, 10 place aux Herbes, 04 66 83 99 05 ou 06 61 32 22 01, [email protected]● La Cave au Puits, à Roquebrun (34), Isabelle Del Barco, rue Place-Vieille, 04 99 57 00 38, [email protected]● Nectar de Reine, à Balaruc-les-Bains (34), Marie Perronet, Passage Athéna, Rés. Les Bains, 04 99 02 47 39.

Retrouvez désormais dans cette rubrique toutes les coordonnées des acteurs du territoire liées aux articles développés dans le magazine. Pour en savoir plus,

expérimenter, ou pourquoi pas, monter des projets dans le même esprit.N’hésitez pas à les contacter de notre part !


Découvrir la basse vallée de l’Aude

p. 14-15 : Terre à terre

HÉRAULT

● À Puéchabon : Les jardins d’Amélie, 04 67 57 40 74.● À Aniane : Vivre à Aniane, Bruno Pioch, 04 67 57 77 34, [email protected]● ● À Lodève : Terre en partage, Le jardin des berges, Marie Thomann, 06 46 21 64 19,[email protected]● À Tressan : Association État des lieux (basée à Pouzols), Vincent Larbey, 04 67 96 19 53, [email protected]● À Pérols : Cap Dife, 04 99 91 06 11, ww.capdife.fr● À Mèze : mairie, 04 67 18 30 50.● À Poussan : mairie, 04 67 78 20 03.● À Grabels : mairie, 04 67 10 41 02.● À Saint-Jean-de-Fos : mairie, 04 67 57 72 97.● À Murviel-les-Montpellier : mairie, 04 67 47 71 74.● À Lavérune : mairie, 04 99 51 20 00.● À Teyran : Lescatarède, Pierre Combes, 04 67 70 93 97, http://tnv.fr/jardins-partages● À Fontanes : [email protected] ● À Castries : Les Jardins de l’espoir, Paul Brunel 04 67 70 01 72.

-- GARD

● À Nîmes : Côté Jardins solidaires, Muriel Gavach, 06 19 86 04 42 ou 04 66 84 51 99, [email protected]● ● À Saint-Jean-du Gard, O� res et demandes, Brigitte Balazuc, 04 66 85 06 14.● À St Sébastien d’Aigrefeuille : Pierre Balvet, 04 66 52 88 77, [email protected]

AUDE ET P-O

● ● À Carcassonne : Jardin Ozanam (en projet), association Gée Aude, Janucsz Trzepizur, 06 99 42 71 48 ou 04 68 31 20 14, [email protected], www.geeaude.org● À Esperaza (11), Espere, Marcel Lashermes, 04 68 74 32 20.● À Perpignan, CCAS Quartier Saint-Mathieu, 04 68 34 88 34 ou 04 68 34 99 83.

MONTPELLIER

Onze jardins animés par Passe-Muraille, l’Apieu et État des lieux.

● Direction paysage et nature, 04 67 20 99 00, www.montpellier.fr● ● Quartier Mosson-Hauts- de Massanne : parc de la Carriera et lac des Garrigues, Maison pour tous Georges Brassens, 04 67 40 40 11, Rachid El Kaïdi, 06 22 74 13 14.● Maison pour tous Rosa Park, Antony Cuenca, 04 67 66 34 99.● Quartier Pré d’Arènes : jardin Saint-Martin, Cités citoyennes, 06 09 52 62 88.● Quartier Beaux-Arts : jardin de la Cavalerie, 06 29 46 39 36. ● Quartier Port Marianne : jardin de la Pompignane, M. Munera, 06 66 76 69 57.● Jardin Mélina Mercouri : Faustine, 04 99 92 23 80.● Quartier des Aubes : Parc Rimbaud, Maison pour tous Georges Sand, 04 67 79 22 18.● Quartier Malbosc : Verger partagé, Cédricia Maugars, 09 51 51 72 75, [email protected]● Jardins à Montpellier : la nouvelle association Sémilla fait germer des jardins dans les petits espaces, 06 79 82 37 14 ou 09 75 55 75 76, http://semilla34.free.fr

Les jardins partagés* de la région● Jardins d’habitants séparés en parcelles● Jardins communs pour habitants, écoles…● Jardins d’insertion

RESEAUX

● Régional : (voir État des lieux).● Sud-Est : Réseau des jardins solidaires méditerranéens (basé à Marseille), Julien Nadreau, 04 91 51 73 86 ou 06 61 98 31 28, www.reseaujsm.org● National : Réseau du jardin dans tous ses états, www.jardinons.com

* Où les jardiniers restent amateurs, hors jardiniers salariés en insertion pour produire des légumes (pour paniers, voir (A)typiques N°3, p. 19 et l’association Cape Dife.

p. 12-13 : L’éveil des papilles

Déguster façon Slow-FoodMouvement Slow Food France : 05 34 30 14 85, www.slowfood.frPrésident : Jean Lhéritier, 06 15 27 19 22, lhé[email protected]

● Association Jardins-Écoles Slow Food :Magali, 06 03 41 78 49.

SORTIR AVEC LES CONVIVIUMS

● Convivium Roussillon (66) : Hélène Decoene, 06 03 76 67 06, [email protected]● Convivium Languedoc (34) : Ginette Lopez, 04 67 52 49 03, [email protected]● Convivium Terrasses du Haut-Languedoc (34) : Jean-Luc Bonnin, 06 13 24 84 40, [email protected]● Convivium L’Aude à la bouche (11) : Bernard Grelier, 06 64 36 81 79, [email protected]

● Cave Le Comptoir des crus et restaurant Le Bistrot des crus, à Perpignan : 67, av. Leclerc, 04 68 73 96 83.

● Patrice Ey, maraîcher et éleveur de poulets bio à Saint-Estève : 04 68 51 35 13.

● Les charcuteries Bonzom à Saillagouse (Cerdagne), 04 68 30 14 27, et Du� aud à Rivesaltes, 04 68 64 05 86.

● Les fromages Calvet (vache) à Saillagouse : 04 68 04 55 59 ou 06 79 94 32 39.

● Les paniers de l’Amap Le Palais du vert d’Antoine Rechke à Argelès, Perpignan et Rivesaltes : 06 67 32 12 11.

Les bonnes adresses de JEAN LHÉRITIER

● Cave Le Comptoir des cruset restaurant Le Bistrot des crus, à Perpignan :

dans les PYRÉNÉES-ORIENTALES

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CAUSSES, AIGOUAL, CÉVENNES

● À Allègre-les-Fumades (48), Le Lavoir d’Arlinde, tru� culture, 04 67 81 76 81, http://www.domaine-des-fumades.com ● À Anduze (30), Tirfort, 04 66 60 53 29. ● ● À Aujac (30), La Baraque,

vignes bio, 04 66 61 12 77, http://accueilpaysangard.free.fr/cocagne.html● À Auroux, Briges, ovins et bovins, 04 66 69 21 25.● À Boisset-et-Gaujac (30), Bellevue, vin, 04 66 61 97 08, http://campingbellevue-anduze.c.la● À Bréau-et-Salagosse (30), Le Plan, fruits et légumes, 04 67 81 76 81, www.le-peloux.fr● À Chastanier (48), Le Pont de Braye, 06 70 16 32 49, www.camping-lozere-naussac.fr/location-yourtes-tentes-pont-de-braye.html

● ● Au Caylar (34), Domaine de Servières, ferme pédagogique, 04 67 44 55 07,

www.servieres.net● À Lasalle (30), Campement Yourtes Découverte, 04 66 85 13 58, www.lecampementyourtesdecouverte.com● À La Tieule (48), Les Dolines de Longviala, les pionniers en 2003, 04 66 48 89 51, www.les-dolines-de-longviala.com● À Malons et Elze (30), Les Masades, 04 32 70 12 75, www.giteslesmasades.fr● À Meyrueis (48), Le Marjoab, brebis, 04 66 45 53 59.● À Meyrueis (48), Le Pré des Amarines, polyculture, 04 66 45 61 65.● ● ● À Meyrueis (48), Ribevenes,

ânes, brebis et maraîchages, 04 66 45 66 48 www.bourricot.com/anatolerandoane● À Montoulieu (30), Domaine de la Devèze, vin, 04 67 73 70 21, www.deveze.com

p. 28-29 : Ma terrasse

Trouver du bois localpour l’extérieur

SCIERIES

● À Quillan (11), Maugard bois : ZI La Plaine, 04 68 20 92 77,www.maugard-bois.com ● À Courniou (34), Somailbois : RN 112, 04 67 97 04 80.● À Martignargues (30), Bois de France : 04 66 83 58 65, www.boisdefrance.fr● À Laroque-d’Olmes (09), Armengol : 05 61 01 04 74.Armengol :

BOIS THERMOHUILÉ

Les inventeurs● À Montpellier, Oléobois : Parc Agropolis, 04 67 04 34 68, www.oleobois.com (vente d’huile végétale pour le bois).

Point P (www.pointp.fr)peut commander du bois thermohuilé, à une des trois scieries françaises équipées.

Quels artisans en posent ?● À Vendargues (34), Techni bois : M. Blanc, 04 67 70 63 40, [email protected] ● À Pézenas (34), Écolobois : M. Segantini, 04 67 26 69 39.http://ecolobois.ar-3d.com

BOIS THERMOTRAITÉ

Où en trouver ?● À Anglars-Saint-Félix (12), Éthicwood : Gilles Assié,05 65 63 03 71ou 06 79 88 09 50, [email protected]

Quels artisans en posent ?• À Collioure (66), Horizonvertical : Laurent Albin,06 15 13 58 52.• À Nîmes, La Parqueterie : M. Anthériou, 04 66 27 44 27.• À Montpellier, ABC déco : Jean-Marc Bargy,06 84 07 54 28.

06 84 07 54 28.06 84 07 54 28.MEUBLES DE JARDINS

Botanic et Leroy Merlin sont parmi les rares enseignes à proposer des chaises et tables en bois FSC ou local. Carrefour fait aussi des e� orts.

À Durban-Corbières (11), Jardin Botanique de Durban-Corbières, François De Gottal, Route d’Albas, 04 68 45 81 71, http://maisonbotanique11.free.fr

De mai à septembre , 2,5 €, vente de crèmes maison (7 € le pot) Ateliers pour des groupes de 5 à 10 pers. 10 € / pers.

Mais aussi : Découvrez comment réaliser des savons, des déos, dentifrices et crèmes solaires (le 5 juin) à base de produits naturels, à Corconne (30), Sous le chêne, 04 66 77 15 85. Ateliers 20 €, http://corconnesouslechene.free.fr

Savoirs-faire et découvertes organise des stages de cosmétique autour de Montpellier : 88 € pour 1j, 128 € pour 2j, et à Sainte-Croix-Vallée-Française (48), 268 € pour 3j, www.lesavoirfaire.fr

p. 34-35 : Ma crème de visage

Ateliers cosmétiques

Les grands campings atypiques

50 à 900

CAUSSE ET CÉVENNES

● ● À Meyrueis (48) : La Cascade, 04 66 45 45 45, http://camping-la-cascade.com● À Saint-Jean-du-Gard (30) : Les Sources, 04 66 85 38 03, www.camping-des-sources.fr● À Saint-Jean-de-Ceyrargues (30) : Les Vistes, éco-mazet, 04 66 83 29 56, http://www.lesvistes.com● À Saint-Julien-de-la-Nef (30) : Isis en Cévennes, 04 67 73 80 28, http://isisencevennes.fr● ● À Saint-Michel-de-Dèze (48) : La Combe de Ferrière, camping naturiste, 04 66 45 52 43, www.la-combe.com

UZÈGE ET VALLÉE DE LA CÈZE

● À Allègre-les-Fumades (30) : Le Château de Boisson, 04 66 24 85 61,www.chateaudeboisson.com ● À Arpaillargues (30) : Le Mas de Rey, 04 66 22 18 27, http://masderey.free.fr● À Saint-Privat-de-Champclos (30) : La Sablière, camping naturiste, 04 66 24 51 16, www.villagesabliere.com

HAUT-LANGUEDOC ET MINERVOIS

● À Laurens (34) : L’Oliveraie, 04 67 90 24 36, www.oliveraie.com● ● À Saint-Pons-de-Thomières (34) : Les Cerisiers du Jaur, 04 75 95 30 33, www.cerisierdujaur.com● À Villegly-en-Minervois (11) : Le Moulin de Sainte-Anne, 04 68 72 20 80, www.moulindesainteanne.com● À Verdun-en-Lauragais (11), Le Bout du Monde, 04 68 94 95 96, www.yellohvillage.fr/camping/le_bout_du_monde

BORD DE MER

● À Agde (34) : Les 7 Fonts, 04 67 94 14 62, www.village-center.fr ● À Argelès-sur-Mer (66) : Le Neptune, 04 68 81 02 98, www.village-center.fr ● Au Barcarès (66) : Le California, 04 68 86 16 08, www.camping-california.fr ● À Canet-en-Roussillon (66) : Les Fontaines, 04 68 80 22 57, http://camping-les-fontaines.com● À Canet-en-Roussillon (66) : Les Tropiques, 04 68 28 05 09, www.campinglestropiques.com● À Clapiers (34) : Le Plein Air des Chênes, 04 67 02 02 53, www.pleinairdeschenes.net● À Sérignan (34) : Le Paradis, 04 67 32 24 03, www.camping-leparadis.com● À Sète (34) : Le Castellas, 04 67 51 63 02, www.village-center.fr● À Sigean (11), Ensoya, 04 68 4 43 68, www.lesbalconsverts.com● À Vauvert (30) : Le Mas de Mourgues, 04 66 73 30 88, www.masdemourgues.com● À Vias-Plage (34) : Californie plage, 04 67 21 64 69, www.californie-plage.fr● À Vias-sur-Mer (34) : La Dragonnière, 08 926 95 926, www.dragonniere.com ● À Vic-la-Gardiole (34) : L’Europe, 04 67 18 02 61, www.village-center.fr

9 à 50 € / nuitLoc. : 30 à 150 € / nuit

piscines, tennis, soirées…

p. 19 + 27

< 50 (souvent < 10)

6 à 18 € / nuit (tente)20 à 80 € / nuit (yourte et insolites, petit dej’ inclus)

Loc. : 250 à 400 € / semaineProximité avec la nature, productions fermièrescontact avec les hébergeurs.

p. 20-21p. 22-23

< 50 (souvent < 10)

Les petits campings atypiques

● ● À Font-Romeu (66), Huttopia, chalets et canadiennes, en hiver aussi, 04 68 30 09 32, www.huttopia.com

● ● À Font-Romeu (66), Huttopia,chalets et canadiennes, en hiver aussi,

ET AUSSI…

Les réseaux● Clef verte : Fondation pour l’éducation à l’environnement, 01 45 49 05 80, www.clefverte.org● Bienvenue à la ferme : www.bienvenue-a-la-ferme.comDans la région : Nathalie Bertone, 04 67 20 88 70.● Accueil paysan : www.accueil-paysan.comDans la région : Marie Coupet, 04 68 31 01 14.● Pré vert : www.gites-de-france.com● Yourtes & Breakfast : www.yourtes.com

Les réseaux

p. 17-26 : CAMPINGS

40


● À Prat Claux, cerfs, cochons et chevaux, 04 66 46 06 64.● ● À Prinsuejols (48), Pratviala, bovins, 2e année de conversion bio, 04 66 45 21 46.● À Saint-Andéol-de-Clerguemort (48), Le Régent-Faïsses, chevaux de Mérens et vaches lourdaises, 04 66 41 05 67 (19 h).● À Saint-Bonnet-du-Gard (48), Les Pierrafeu, 06 62 79 63 73.● À Saint-Brès (30), Les Buissières, maraîchage et élevage bio, 04 66 24 63 43, http://accueilpaysangard.free.fr/buissieres.html● À Saint-Christol-les-Alès (30), Mas Cauvy, fruits et légumes, 04 66 60 78 24, http://fermemascauvy.free.fr● À Saint-Georges-de-Levejac (48), Le Bouquet,

vaches, 04 66 48 81 82, www.cardoule.com/lebouquet● À Saint-Germain-de-Calberte (48), La Fortuno,

fruits et lég. bio, douche solaire et toilette sèche, 04 66 45 70 36, http://gite-cevennes.durantis.eu● ● ● À Saint-Germain-de-Calberte (48), Lancizolle,

lapins et vers à soie, 04 66 45 92 82, www.causses-cevennes.com/ferme-lancizolle● ● À Saint-Jean-de-Fos (34), Maison forestière des Plôts, élevage de chevaux, site autonome en énergie, 06 28 28 06 03, http://gitedesplos.free.fr● À Saint-Pierre-des-Tripiers (48), La Combe, ovins, 04 66 45 61 32, http://pagesperso-orange.fr/laure.gerard ● ● À Sainte-Cécile d’Andorge (30), Mas Pinet, 04 66 83 19 63, www.maspinet.com● À Sainte-Croix-Vallée-française (48), Lou Treillat,

chèvres, 04 66 44 70 56, www.camping-loutreillat.fr ● À Sauve (30), Domaine de Sebens, 04 66 77 55 51.● À Valleraugue (30), Mas Carrière, 04 67 82 45 78, http://camping.mascarriere.free.fr ● ● ● À Tornac (30), La Ferme d’Horus, ânes et chevaux, 04 66 60 96 29, www.ferme-horus.com ● À Vébron (48), La Pierre Maury, hamacs, 04 66 94 07 85.

VALLÉES

● ● À Barjac (30), Mas Escombelle, 04 66 24 54 77, www.ardeche-detente.com● ● ● À Cabrières (30), Aventure Découverte Nomade, site autonome en énergie, 06 86 69 30 55, www.aventure-decouverte-nomade.fr ● À Gignac (34), Domaine de Pélican, vin et volailles, 04 67 57 68 92, www.domainedepelican.fr ● À Montclus (30), Mas de Linde, vin, 04 66 24 50 96, http://masdelinde.free.fr● À Pont-Saint-Esprit (30), Beauchamp, vergers, 04 66 39 01 72, http://membres.lycos.fr/cbeauchamp● ● À Saint-Jean-de-Fos (34), Maison forestière des Plôts, chevaux, site autonome en énergie, 06 28 28 06 03, http://gitedesplos.free.fr

AUTOUR DES PYRÉNÉES

● ● À Amélie-les-Bains (66), Mas de la Gri� e, pas d’électricité, site isolé (40 mn de marche), 06 11 81 16 94, http://camping-ecologique-pyrenees.com● ● ● À Fenouillet (66), Les Randonneurs, 04 68 59 05 50 ou 06 20 87 32 59, www.campingdesrandonneurs.com● À Llauro (66), Les Almugaraves, yourte 150 €, 04 68 39 43 03, www.les-almugavares.com● ● À Millas (66), Mas de Saragosse, fruits et légumes bio depuis 1986, 04 68 57 13 69,www.mas-de-saragosse.com● ● À Opouls-Périllos (66), La Belle Auriole,

spiruline, site autonome en énergie, 04 68 29 19 26, www.labelleauriole.fr ● À Saint-Genis-des-Fontaines (66), André Lopez, arboriculture, 04 68 89 64 18 ou 06 07 22 96 52.● À Sainte-Léocadie (66), Le Cubeverd, 04 68 04 86 82.● À Serralongue (66), La Pomarède, 06 10 53 65 80.● À Sorède (66), Au Soleil mongol, 06 26 25 03 91.

HAUT-LANGUEDOC ET MINERVOIS

● ● À Courniou (34), Les Enclauses, chevaux et brebis, agriculture raisonnée, 04 67 97 03 58,www.lesenclauses.fr● À Fraïsse-sur-Agoût (34), Le Pioch, brebis, 04 67 97 61 72, www.lepioch.nl● ● À Minerve (34), Cravirola, accueil militant, 04 67 23 94 77, www.cravirola.com● À Pardailhan (34), La Ferme du Tipi, chevaux, 04 67 97 23 56, http://lalouviere.free.fr● ● ● À Pardailhan (34), Solongo, chevaux, 04 67 97 18 08, www.camping-solongo.com

BORD DE MER

● À Gruissan (11), La Capoulade, vin, 04 68 32 27 59.● À Marseillan (34), Domaine de Villemarin, vin, 04 67 77 04 68, www.camping-gites-villemarin.fr● ● À Saint-Laurent-d’Aigouze (30), Mas de Plaisance, 04 66 53 92 84.● À Vic-la-Gardiole (34), Les Aresquiers, muscat bio, 04 67 78 03 75.● ● À Vic-la-Gardiole (34), Idoo, 06 08 24 57 28, http://yourte.idoo.com

LAURAGAIS ET PAYS CATHARE

● À Alzonne (11), La Pujade, vin en conduite raisonnée du vignoble, 04 68 76 90 47, www.campinglapujade.com● À Fanjeaux (11), Les Brugues, brebis, 04 68 24 77 37, http://lesbrugues.free.fr● À Saint-Martin-Lalande (11), La Capelle, céréales, 04 68 94 91 90, http://la-capelle.site.voila.fr

9 à 50 € / nuitLoc. : 30 à 150 € / nuit

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Camping à la ferme (p. 20-21)

Grand camping éco-labellisés (p. 19)

Camping insolite avec yourte et/ou tipi,roulotte, cabane (p. 22-23) (qui peuvent être à la ferme aussi)

Les listes et localisations ne sont pas toujours exhaustives.N’hésitez pas à nous signaler d’autres bonnes adresses.

Légendes complémentaires dans les adresses :

● Yourtes ● Tipis ● Cabanes ● Roulottes

● Camping particulièrement intégré dans le paysage (p. 26)

Camping à la ferme (p. 20-21)

Grand camping éco-labellisés (p. 19)

Camping insolite avec yourte et/ou tipi,roulotte, cabane (p. 22-23)

Légendes complémentaires dans les adresses :

● Yourtes ● Tipis ● Cabanes

● Camping particulièrement intégré dans le paysage (p. 26)

Montpellier

Nîmes

Béziers

Perpignan

Carcassonne

Mende

Alès

Auroux : Briges

Argelès-sur-mer : Le Neptune

Sigean : Ensoya

Amélie-les-Bains : Mas de la Gri� eLlauro : Les Amulgaraves

Opouls-Périllos : La Belle Auriole

Saint-Genis-des-Fontaines : André Lopez

Sorède : Au Soleil mongol

Gruissan : La Capoulade

Caylar : Domaine de Servières

Meyruis : La Cascade, Le Marjoab, Le Pré des Amarines, Ribevenes

St-Jean-du-Gard : Les Sources

Laurens : L’OliveraieSaint-Pons-de-Thomières : Les Cerisiers du Jaur

Villegly-en-Minervois : Le Moulin de Sainte-Anne

Le Barcarès : Le CaliforniaCanet-en-Roussillon : Les Fontaines, Les Tropiques

Font-Romeu : Huttopia

La Tieule : Les Dolines de Longviala

St-Michel-de-Dèze : La Combe de Ferrière

Prinsuejols : Pratviala

Saint-Andéol-de-Clerguemort : Le Régent Faïsses

Saint-Georges-de-Levejac : Le Bouquet

Saint-Germain-de-Calberte : La Fortuno, Lancizolle

Saint-Jean-de-Fos : Maison forestière des Plôts

Saint-Pierre-des-Tripiers : La Combe

Sainte-Cécile d’Andorge : Mas Pinet

Sainte-Croix-Vallée-française : Lou TreillatVébron : La Pierre Maury

Gignac : Domaine de Pélican

Fenouillet : Les Randonneurs

Millas : Mas de Saragosse

Sainte-Léocadie : Le Cubeverd

Serralongue : La Pomarède

Courniou : Les EnclausesFraïsse-sur-Agoût : Le Pioch

Minerve : CravirolaPardailhan : La Ferme du Tipi, Solongo

Alzonne : La Pujade

Fanjeaux : Les Brugues

Saint-Martin-Lalande : La Capelle

Boisset-et-Gaujac : Bellevue

Chastanier : Le Pont de Braye

St-Jean-de-Ceyrargues : Les Vistes

St-Julien-de-la-Nef : Isisen

Allègre-les-Fumades : Le Château de Boisson, Le Lavoir d’Arlinde

Arpaillargues : Le Mas de Rey

Saint-Privat-de-Champclos : La Sablière

Agde : Les 7 Fonts, Vias-Plage : Californie plage

Clapiers : Le Plein Air des chênesSaint-Brès : Les Buissières

Sérignan : Le Paradis

Vauvert : Le Mas de Mourgues

Vic-la-Gardiole : L’Europe, Les Aresquiers, IdooSète : Le CastellasMarseillan : Domaine de Villemarin

Anduze : Tirfort

Aujac : La Baraque

Lasalle : Campement Yourte Découverte

Malons et Elze : Les MasadesMontclus : Mas de Linde

Montoulieu : Domaine de la Devèze

Saint-Bonnet-du-Gard : Les Pierrafeu

Saint-Christol-les-Alès : Mas Cauvy

Tornac : La Ferme d’HorusSauve : Domaine de Sebens

Barjac : Mas Escombelle

Cabrières : Aventure Découverte Nomade

Saint-Laurent-d’Aigouze : Mas de Plaisance

La carte


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Ferme forestière expérimentale et habitat groupé, au Somail (34)

Le collectif Les Vies dansent lance un appel à partenaires motivé(e)s, responsables, alternatifs, créatifs et résistants, passionné(e)s par les enjeux de la permaculture et des milieux forestiers, et souhaitant apporter leurs projets. L’idée ? Pratiquer des solutions écologiques et solidaires innovantes dans un lieu de vie commun et ouvert. Au programme : habitat groupé, permaculture et agroforesterie, table d’hôtes bio et sauvage, chantiers d’écoconstruction, culture engagée (concerts, projections), résidence de chercheurs, ateliers…Lieu : Montagnes du Somail, Espinouse, PNR du Haut-Languedoc, 850 m d’altitude.Contact : Les Vies dansent, Myriam Piccinali : 06 60 07 38 32, [email protected]

Installation pour un couple de jeunes agriculteursAncienne ferme de 14 ha ; altitude 550 m ; à 12 km d’Aubenas (07) en zone montagneuse, PNR de la Châtaigneraie.Logement pour un couple, terres à exposition sud dominante, avec des sources. La traction animale est adaptée à la remise en culture des terrasses. Polyculture avec option « BIO » souhaitée.Maraichage, petit élevage possible (ovins caprins), PAM, apiculture, châ[email protected],06 13 60 56 40.

Partage de talents fémininsEn Lodévois et Larzac (34), le Relais Familles propose l’Éventail, un espace de retrouvailles où des femmes vont pouvoir partager leurs passe-temps et passions au sein d’un réseau d’échange, de prêt de matériel… Si vous voulez transmettre ou apprendre des savoir-faire, rejoignez-nous !Sylvie : 04 67 44 15 39.

Construction solidaire Nous voulons construire une ferme autonome à Sigean (11) et y faire participer des personnes en situation d’exclusion, contre gîte et couvert. Emploi à la clé en fonction du développement. Nous savons écouter, accepter et aider.Jean-Claude Andrieu : 09 61 20 11 67.

Démocratie évolutiveÉconomie, société, démocratie… Si vous voulez ré� échir sur le livre Démocratie évolutive de Michel Laloux, rejoignez notre petit groupe de travail tous les 1ers mer. du mois à Limoux (11). Catherine : 04 68 20 63 25 ou Jean-Marc : 04 68 20 63 25.

Cherche local P-OJe cherche un local à acheter autour de Cerbère (66) pour y exposer mes sculptures d’arbres. Philippe Bottolier : 06 83 27 72 67,[email protected], http://artborisculpteur.artblog.fr

Trophées Gard durable

Si vous habitez le Gard, vous avez jusqu’au 10 juin pour témoigner d’une action concrète, positive et novatrice de protection de l’environnement, de solidarité et maintien du lien social, production et consommation responsables, sous forme d’un texte de 30 lignes, d’un son ou d’une vidéo de 1 min 30 max. À envoyer par courrier au conseil général du Gard ou à [email protected]

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PERPIGNAN : Avenue d'EspagneLE BOULOU : Zone commercialeCERET : 29, rue Saint-Ferréol

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