Arts & Festins polynésiens, · puis 25 ans. Seules différences, les enfants débutent le combat...

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Arts & Festins polynésiens, page 8 Formation bourse à l’apprentissage, page 15 Sport l’AS Gardanne en CFA 2, page 17 Social zoom sur le foyer Delta-Sud, page 6 Arts & Festins polynésiens, page 8

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Arts & Festinspolynésiens,

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• Formation

bourse à l’apprentissage, page 15

• Sport

l’AS Gardanne en CFA 2, page 17

• Social

zoom sur le foyer Delta-Sud, page 6

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Amitié, culture et sport

Arts & Festins du Mon-de a encore connu cette annéeun extraordinaire succès. Desmilliers de personnes, des Gar-dannais bien sûr, mais aussibeaucoup de personnes venuesdes communes alentours etparfois d'assez loin, se sontpressées autour des stands d'ar-tisanat et des restaurants. Cet-te fête est toujours empreintede beaucoup de convivialité,c'est un vrai moment de ren-contre, une fête de la frater-nité. Par ailleurs la présence

de monsieur Konan Koffi, président de l'observatoire interna-tional pour la non violence, rattaché à l'Onu, a donné un éclatparticulier à cette fête. Dans les semaines qui viennent, une pro-grammation culturelle diversifiée devrait permettre à chacun detrouver une animation ou un spectacle à son goût. Musiques àGardanne et divers spectacles de plein air animeront notre villedans plusieurs quartiers. La Médiathèque et le cinéma poursui-vent leurs activités, tandis que de très nombreuses associationset clubs sportifs terminent leur saison par des manifestations ex-ceptionnelles et que la piscine retrouve peu à peu son rythmed'été.

De l'éclectisme donc ; comme en témoigne la program-mation que vous trouverez dans ce numéro, juin sera cette an-née encore un mois festif dans notre ville, l'occasion de soufflerun peu après une année particulièrement chargée. Une occasionaussi pour les plus jeunes de se détendre après les révisions etles examens qui approchent.

Roger Meï, Maire de Gardanne

Semaine du cinéma ArménienDans le cadre de l’année de l’Arménieet à l’occasion de la sortie du film dePaolo et Vittorio Taviani Le Mas desAlouettes le Cinéma 3 Casino et l’Ami-cale des Arméniens de Gardanne propo-sent du 20 au 27 juin une programmationde plusieurs films sur l’Arménie.

Visites des sites CézanniensAprès le succès de l’année Cézanne 2006et des visites des sites Cézanniens pré-sents sur la commune, l’Office de Tou-risme poursuit ses visites guidées, tousles samedis du mois de juin et de juillet(sauf le 14) de 15h à 17h avec rendez-vous à la Médiathèque. Inscription àl’Office de Tourisme. Tél. 04 42 51 02 73.

Café littéraireLe mercredi 13 juin à 19h30, la librairieAux vents des mots propose un premier“café littéraire” au restaurant La tablede Muriel où elle présentera le romanCadwallon de l’écrivain gallois OwenThomas. Entrée libre. Possibilité de dî-ner à l’issue de la présentation. 42, rueJean Jaurès. Tél. 04 42 58 14 60.

RandonnéeL’association les Verts Terrils organiseune randonnée dans le Luberon, le sa-medi 9 juin. Tél. 06 18 22 68 97 pour ins-cription.

Info CAFLe 30 juin, c’est le dernier délai pour dé-clarer ses revenus 2006. Une déclara-tion importante pour les allocataires,car c’est à partir des revenus de 2006que la Caf va calculer le montant desprestations soumises à condition de res-sources pour la période du 1er juillet2007 au 30 juin 2008. Il est possible defaire sa déclaration sur www.caf.fr. Services d’informations spécifiques : 0 820 25 25 25 (0,118 €/mn).

Foot virtuelLes 23 et 24 juin, au gymnase Léo-La-grange, Konami organise une sessionqualificative de Pro Evolution Soccer 6pour la finale régionale. Inscription auService jeunesse au 04 42 12 62 85

Feu de la St-JeanA l’initiative de l’Office de Tourisme, leFeu de la St-Jean se déroulera le sa-medi 23 juin sur l’Esplanade du collè-ge Péri avec un départ à 21h devant laMaison du Peuple.

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énergies n°277 du 7 au 21 juin 2007bimensuel édité par la mairie de Gardanne

Service Municipal de Communication273, Avenue Léo-Lagrange 13120 Gardanne ● Tél. 04 42 65 79 00 ● Fax : 04 42 65 79 01

site : www.ville-gardanne.fr ● mel : [email protected]

● Directrice de publication : Claude DURAND ● Rédacteur en chef : Marc NOTARGIACOMO ● Secrétariat : Evelyne BUSCA ● Rédaction : Bruno COLOMBARI, Carole NERINI, Loïc TANIOU, Stéphane CONTY

● Responsable de fabrication: Carole NERINI ● Crédit Photos : Christian PIROZZELLI ● conception/réalisation PAO : Hervé POYEN ● Impression : CCI, 9 Av. Paul-Heroult 13342 Marseille Cedex ● Abonnement : 3 € ● Dépôt légal : 1990 ● ISSN 1247-9233

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Fondé au Japon à la fin du XIX e siècle à partir d’ancien-nes techniques de combat à mains nues des samouraïsdans l’optique d’une voie de formation complète de l’in-dividu, le judo représente depuis déjà de nombreusesannées en France la deuxième fédération en nombre depratiquants, après le football. Un succès qui ne se dé-ment pas comme en témoigne la présence des quelques250 poussins (9 et 10 ans) issus de clubs des Bou-ches-du-Rhône, dont 14 du Judo club de Gar-danne, au Cosec le Pesquier en ce mardi 8 mai.

Garçons et filles séparés et répartis en 3 catégories depoids ont ainsi combattu par poules de 4 pour des com-bats d’une minute complète sur les 690 m2 de tatamisflambant neufs récemment achetés par la ville.«Comme lors des compétitions adultes, les combats sedéroulent aux points et peuvent se conclure par du com-bat au sol explique Éric Bonnans, entraîneur du club de-puis 25 ans. Seules différences, les enfants débutent lecombat en ayant déjà en main le kimono de leur adver-saire et certaines techniques dites “de sacrifice” (sutemi)sont interdites car jugées trop dangereuses. »Pour l’encadrement de cette journée, le club a mis lespetits plats dans les grands et fait appel à une soixan-taine de bénévoles du club. Les parents ont été sollici-tés par exemple pour l’installation du matériel ou la tenuede la buvette. Il est à noter aussi que les combats ont étéarbitrés notamment par des jeunes pratiquants du club,que ce soit comme arbitre de tapis ou comme arbitre detable. Une organisation soignée et méticuleuse d’autant plusnécessaire que pour cette catégorie d’âge, la fédérationse montre particulièrement pointilleuse. Or c’est elle quidélivre un agrément pour qu’une compétition puisse avoirlieu. «A la fédération, les compétitions officielles ne sontorganisées qu’à partir de la catégorie des benjamins. Iln’existe presque rien pour les poussins. Pour le club c’était un challenge à relever » commente Éric Bonnans.Un pari réussi qui devrait donner lieu dès l’année pro-chaine à une nouvelle édition de ce tournoi baptisé Sou-venir Michel-Barraco en hommage au fondateur du JudoClub Gardannais en 1952.

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Organiser un tournoi de judo un jourférié à l’occasion d’un week-end de

“pont” était un pari osé pour le Judoclub Gardannais. Pourtant, 250 enfants

du département et leurs parents n’ont pas hésité à faire le déplacement

jusqu’à Gardanne pour participer à cette fête du judo dont les maîtres

mots étaient pédagogie et convivialité.

Premier tournoi“Michel-Barraco”

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Chez les poussins, le combat débute avec le kimono déjà tenu. Photo : C. Pirozzelli

Tous les participants ont été récompensés.Photo : C. Pirozzelli

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L’or noir s’exposeau collègePour la deuxième année consécuti-ve, le collège Gabriel-Péri a organi-sé un concours de peinture sur lethème de la mine Gardanne et l’ornoir. Ouverte à tous, cette expositionregroupait une vingtaine d’œuvresd’artistes adultes en parallèle du tra-vail exposé par les élèves de qua-trième et de troisième. Claudine Négrel,professeur d’arts plastiques, peut ànouveau être fière des résultats deses élèves... «Nous avons visité le mu-sée de la mine à Gréasque, puis cha-cun a produit sa toile et a ainsi puparticiper au concours. Les élèves detroisième ont quant à eux eu le tempsd’une séance de deux heures pour ré-aliser un buste de mineur en argile. »Une remise des prix en présence denombreuses personnes a eu lieu lorsde l’inauguration de l’exposition le 4mai. Un rendez-vous durant lequelles équipes enseignantes comme lesélèves se sont impliquées sans comp-ter.

Les artisans exposent le 17 juinLa quinzième édition de la foire Ar-tisans à Ciel Ouvert passera par Gar-danne le dimanche 17 juin. Cettemanifestation organisée par la Cham-bre des Métiers et de l’Artisanat desBouches-du-Rhône regroupe des ar-tisans venus de toute la France, quiexposent de mai à octobre dans unequinzaine de communes du dépar-tement. L’édition de cette année se déroule-ra place Dulcie-September, entrel’église et le LEP de l’Étoile, de 9h à19h. Parmi les exposants vous pour-rez notamment admirer les œuvresde deux artisans gardannais, avec lesbijoux Lunaël de Patricia Maertchik

et les créations en pierre de PierrickNeau. Seront également présents descréateurs dans des domaines aussivariés que le textile, la poterie, la ver-rerie ou encore la confiserie au miel.Outre la qualité de ce qui est propo-sé, l’un des principaux critères de sé-lection des artisans participant àArtisans à Ciel Ouvert est qu’ils fa-briquent eux-mêmes les produitsqu’ils commercialisent. Cette foirepermet donc aussi d’échanger avecles producteurs et de découvrir lestechniques et matériaux employés.Une occasion de satisfaire en mêmetemps sa vue, ses papilles... et sa cu-riosité.

Hommage à Lucie AubracC’est sous un grand ciel bleu et unfort mistral, que s’est déroulée de-vant le monument aux morts face àla mairie, la commémoration de lacapitulation de l’armée allemande le8 mai 1945. Une cérémonie particu-lièrement émouvante cette année,avec le décès le 14 mars dernier deLucie Aubrac, grande figure de la ré-sistance à l’occupation nazie. A sonpropos, Roger Meï a notamment rap-pelé comment toute sa vie elle estintervenue dans les collèges et ly-cées pour que ne soient pas oubliéesles horreurs perpêtrées pendant laguerre.Lors de la cérémonie, après le lever

de drapeaux et le dépôt de gerbesdevant le monument aux morts, troisanciens combattants, Francis Marti-nez, Mohamed Zennaf et Robert Wog-cik ont été décorés.Nouveauté cette année, la participa-tion d’enfants de l’école de Fontve-nelle qui ont récité des poèmes etmagistralement interprété Le chantdes partisans et Fleurs de Paris. Uneinitiative réussie qui a tout à la foisému et enchanté l’assistance et quidémontre que les jeunes générationssont toujours sensibilisées à cette pé-riode sombre de l’Histoire.

200 choristes à Gardanne«Ce matin, ça butine dans le marché,remarque Jean Marre de la chorale“La traversière” de Paris, avant de ra-jouter, hier, on a eu la pêche, on a jouéjusqu’à minuit. » On est le dimanche20 mai aux alentours des 10 heures,un rassemblement se tient devant lamairie. Il s’agit de différents mem-bres issus de chorales constituéespar des salariés de la SNCF, qui sontvenues de toute la région Sud-Est, àl’initiative de l’Association artistiquedes cheminots de Marseille et du grou-pe choral Le Chœur du Rail, donnerla veille à la Maison du Peuple ungrand concert où une dizaine de cho-rales s’en est donnée à cœur joie.Deux chorales de Gardanne, dontAtout chœurs, ont également parti-cipé à l’évènement. Le lendemain, ilsse sont retrouvés pour donner desaubades sur le marché devant la mai-rie et l’église. Les morceaux s’en-chaînent dans la joie et la bonnehumeur avant que le groupe ne sesépare en deux pour aller donner,l’un, un concert au Domaine de l’Oli-vier (maison de retraite), l’autre à LaMaison, centre de soins palliatifs.

Les élèves de Fontvenelle à la commémoration du 8 mai.Photo : C. Pirozzelli

Les collégiens ont eu 2 heures pour réaliser un buste de mineur.

Photo : C. Pirozzelli

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Bilan positif pour Fragile !L’opération Fragile ! 2007 s’est plutôtbien déroulée d’après le bilan pré-senté aux parents d’élèves et auxéquipes enseignantes qui se sontparticulièrement mobilisées cette an-née. Pour Nathalie Dalmasso, respon-sable du service municipal de laprévention, « les médiateurs ont étébien accueillis dans la majorité desclasses, les différents acteurs de cet-te opération de sécurité aux abordsdes écoles ont bien joué le jeu puisqueplus de 600 fiches de jeux distribuéesauparavant ont été remises dans lesurnes. » Côté police municipale, « lescontrôles effectués n’ont pas révéléde problèmes importants, » selon Nor-bert Del Campo, son responsable.Les parents et personnels de l’édu-cation présents lors de la présenta-tion de ce bilan ont tout de mêmeémis quelques remarques, le sens decirculation sur le parking de Fontve-nelle va être réétudié et le marqua-ge au sol rafraîchit aux écoles deBiver et à Saint-Joseph. Rendez-vousa été pris pour la fin de l’année afinde préparer ensemble l’opération Fra-gile ! 2008.

9 000 eurospour lutter contre le cancerL’association Ceux qu’on aime a or-ganisé différentes manifestations enavril et en mai, la lutte contre le can-cer continue. Concerts, conférences,

représentations des ateliers de l’as-sociation, et une grande journée so-lidaire le 12 mai sur le Cours de laRépublique ont permis de récolter9000 euros au profit de l’Institut Pao-li-Calmettes, soit 1000 euros de plusque l’an dernier. «Cette année, la mo-bilisation a été plus forte encore queles années précédentes, la sensibili-sation à la lutte contre le cancer adonc touché beaucoup plus de mon-de, explique Anthony Pontet, respon-sable de l’association. Et ça c’estimportant. » Pour les bénévoles et lesorganisateurs, la préparation de telsévénements sur tout un mois de-mande un gros investissement, maisquand il s’agit d’aider les autres, ilssont toujours bien entourés. Le 12mai, d’autres associations se sontd’ailleurs investies pour que cettejournée connaisse ce succès bienmérité.

Le renouveaude la TuilerieBossyC’est sans doute le plus ancien siteindustriel de Gardanne. Fondée en1837, la Tuilerie Bossy à Valabre abri-te désormais une douzaine d’artisteset d’artisans, des céramistes, un sculp-teur, un mosaïste, un horloger, unferronnier, mais aussi une photogra-phe et une romancière. Le 13 maidernier, une journée portes-ouver-tes a permis au grand public de dé-couvrir le site et ceux qui y travaillent,juste à côté des vignes de la Férau-de. L’occasion non seulement d’ad-

mirer les sculptures Raku de MyriamRétif, les céramiques de SandrineBaillon ou les mécanismes d’horlo-gerie de Thierry Gibernon, mais aus-si de parler avec eux de cette passionqui donne un sens à leur vie. Plu-sieurs artisans proposent des courset des stages pour adultes et enfants.Renseignements sur www.tuileriebossy.com

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Le 12 mai, la journée a été animée par des jeux, des concerts, des stands...

Photo : C. Pirozzelli

Une douzaine d’artistes et artisans travaille à Valabre.Photo : C. Pirozzelli

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Le jeudi 10 mai, dans le quartier duPesquier, a eu lieu l’inauguration deDelta Sud, un foyer pour des enfantsâgés de 0 à 18 ans qui se retrouvent ensituation d’urgence du fait de difficul-tés d’ordre familial. Celles-ci peuventêtre l’hospitalisation, l’incarcérationou le décès d’un parent ou des parents,de la maltraitance physique ou psy-chique, des conflits conjugaux ou sim-plement une précarité matérielle de lafamille qui rendent impossible le main-tien temporaire de l’enfant dans sa fa-mille. « Il s’agit souvent d’enfantsscolarisés souligne Richard Le Tellier,directeur de Delta Sud. Il est donc im-portant qu’ils puissent trouver une pos-sibilité d’accueil proche de leur lieude vie pour continuer à aller à l’éco-le, pratiquer leurs loisirs, rester pro-ches de leurs amis.» Le foyer accueilleau quotidien une dizaine d’enfants enprovenance de la circonscription pourune durée maximum de 6 mois. Au ter-

me de cette période et suivant les si-tuations, les enfants regagnent leur mi-lieu familial ou sont orientés vers desfamilles d’accueil. « On essaye deretrouver l’esprit d’un cadre familial,explique Richard Le Tellier. Une équi-pe éducative complète s’occupe desenfants, 24 heures sur 24. On fait ceque font les parents au quotidien com-me les courses, les repas, la toilette.On aide les enfants dans leur scolari-té, on les accompagne dans leurs ac-tivités. »

Une structure rare en régionC’est donc toute une vie, plutôt fami-liale, qui s’organise dans ce bâtimentd’une surface de 370 m2 et dans sesespaces où l’on retrouve une cuisine,sept chambres simples ou doubles, unesalle à manger, des bureaux, des espa-ces de jeux et même un petit potager.Si la ville a aidé en facilitant l’acqui-

sition du terrain et dans l’aboutisse-ment du dossier, c’est le Conseil gé-néral 13 qui finance totalement lefonctionnement de la structure, sui-vant ses compétences de protection del’enfance. Il est à remarquer que cegenre de structure est très peu présentdans le département où il n’en existeque cinq. «Les gens sont émus lors-qu’ils voient à la télévision des re-portages sur les enfants battus, maiscela reste très difficile de trouver uneville d’accueil, remarque Richard LeTellier. Souvent les gens ont peur àcause de clichés ou d’une mauvaiseinformation. Il faut beaucoup se bat-tre. » Fidèle à sa politique de solidari-té, la ville de Gardanne a su répondreprésente comme elle l’a fait pour LaMaison (soins palliatifs), le Domainede l’Olivier (maison de retraite) ou larésidence sociale. Lors de son discoursd’inauguration, c’est avec émotion queRichard Le Tellier a ainsi rendu hom-mage à la municipalité : « Il y a un anjour pour jour, nous posions la pre-mière pierre du foyer au terme d’uneaventure difficile et mouvementée. Jetiens à souligner la réelle écoute, l’at-tention et le sérieux qu’elle nous atémoigné. Merci à nos voisins et à Gar-danne de nous avoir fait une place au-près d’eux.»

L.T.

Lorsqu’un enfant rencontredans sa vie de grandes

difficultés familiales (décès d’un parent,

maltraitance...), il est important qu’il puisse

accéder à un hébergementproche de son quotidien

pour y faire face. Le nouveau Foyer

“Delta Sud” répond à cette préoccupation.

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Delta Sud : un foyer qui a trouvé sa place dans le quartier du Pesquier.

Photo : C. Pirozzelli

Delta Sud :une grande famille

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Un lieu de vie pour accueillir au mieux les enfants.Photo : C. Pirozzelli

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«Quand on décide d’éradiquer l’ha-bitat insalubre, il faut proposer auxmal-logés une alternative qui soit di-gne» a lancé Roger Meï lors d’une vi-site de la résidence sociale Abbé-Pierrele 24 mai dernier. Élus, travailleurs so-ciaux et riverains ont été conquis parl’aménagement de cette bâtisse dontles travaux devraient être terminés dansquelques semaines. Tout est clair, spa-cieux, des espaces communs aux ap-partements. Pour le directeur régionald’Adoma, M. Roumagère, «Gardan-ne a fait le choix de se battre contrel’habitat indigne et dans ce cas, deuxsolutions existent. Soit on met les gensdehors, soit on cherche un moyen plushumain de les sortir de là. La munici-palité a tranché. » Cette résidence ré-pondra à des besoins temporaires enmatière de logement et devra offrir untemps de séjour nécessaire, de deuxmois à deux ans, pour permettre auxpersonnes de poursuivre le parcoursd’insertion dans lequel elles sont en-gagées. Ce projet de développementsocial a été étudié afin de faciliter l’in-tégration de tous les résidents. Un ac-compagnement social des ménages seraréalisé, si nécessaire, par les partenai-res sociaux référents à leur entrée dansles lieux. Cette résidence répondra auxbesoins de la commune pour des ha-bitants de Gardanne vivant dans deslogements indignes, pour des travailleursmigrants hébergés dans des logementsinsalubres, pour des jeunes en rupturefamiliale ou en décohabitation, pour

des personnes isolées, couples, famillesmonoparentales ou couples avec un oudeux enfants ayant de faibles ressour-ces, ou pour des étudiants boursiers.D’autres besoins existent et seront prisen compte lors de la réhabilitation d’im-meubles dans le centre ancien nota-ment.

Les aider à se réinsérerLes logements sont répartis sur les deuxétages du bâtiment, le rez-de-chausséeétant majoritairement réservé aux espa-ces communs et au personnel de la ré-sidence. L’ensemble est composé de15 T1 de 18 m2, de 9 T1 de 21 m2 dont4 pouvant accueillir des personnes àmobilité réduite, de 12 T1 bis de 30 m2

et de 4 T2 de 46 m2 tous équipés de sa-nitaires privatifs et d’un coin cuisine.Les espaces collectifs et administra-tifs comprendront quant à eux une sal-le de réunion, une cafétéria, une lingerie,une laverie, deux bureaux, une salled’attente et des locaux pour le per-

sonnel. Ces logements sont soumis aupaiement d’une redevance dont les oc-cupants devront s’acquitter chaquemois et entrent dans le cadre d’uneAide Personnalisée au Logement. «Au-jourd’hui, souligne Roger Meï, noussommes fiers d’avoir réalisé ce projet.En parallèle, nous continuons d’ache-ter des logements pour les remettre enétat et faire en sorte qu’ils fassent par-tie des logements sociaux repartis dansla ville qui seront également gérés parAdoma.» A la fin de la visite, la chorale du Se-cours catholique a interprété une chan-son en hommage à l’abbé Pierre, dontles paroles ont été écrites par l’atelierd’écriture de cette association le jourde sa mort. Un moment d’émotion.

C.N.

socialsocial

La résidence sociale répondra aux besoins

Une visite officielle de la résidence.Photo : C. Pirozzelli

40 logements dans cette “maison mère”.Photo : C. Pirozzelli

En juillet 2003, la Ville de Gardanne a signé

une convention avec laSonacotra (aujourd’huiAdoma) définissant un

projet de création d’unerésidence sociale.

Construite sur un terraincommunal dans le quartier

du Cativel, elledevrait accueillir les

premiers résidents dès le mois de juillet.

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Comme chaque année, les jours quiprécèdent Arts & Festins du monde,on regarde beaucoup le ciel à Gardan-ne. Ou la météo. Ou les deux. Pensezdonc: une vingtaine de restaurants sousmarabouts, des milliers de repas prisen plein air, soixante artisans, sept spec- tacles... Que la pluie s’en mêle et des

mois de travail sont gâchés. Heureu-sement, mis à part quelques gouttesisolées et inoffensives en fin d’après-midi le vendredi, cette huitième édi-tion d’Arts & Festins du monde s’estdéroulée dans des conditions clima-tiques bienveillantes. Il faut dire que les milliers de convi-ves qui ont choisi de se restaurer surplace n’avaient que l’embarras du choix:salade thaï, daube d’autruche, brus-chetta au gorgonzola, perachki à laviande hachée, aubergines grillées, ta-boulé au quinoa... étaient proposés à

des prix raisonnables, une charte miseen place par la Ville encadrant les ta-rifs pratiqués. Côté artisans, on pouvait admirer degigantesques éventails (plus d’un mè-tre cinquante d’envergure), des hamacsen coton naturel issus du commerceéquitable, des bijoux celtiques, des sa-ris, des paréos, des fauteuils suspen-dus... Deux espaces thématiques avaientété aménagés sous tente : l’un habilléen salon de thé oriental avec poufs, ta-pis et chaises métalliques, l’autre consa-

Sous une chaleur écrasante, plusde trois cents enfants des centresmulti-accueil et des centres de loi-sirs maternel et primaire ont par-ticipé à la Parade des lutins sur lapelouse du stade Savine le 23 mai.L’Océanie a donc servi de fil conduc-teur à l’après-midi, avec des pa-réos polynésiens, des colliers defleurs en papier et une très bellereproduction de statue de l’île dePâques. Comme c’est devenu unehabitude, les résidents de la mai-son de retraite et les membres du

foyer Nostre Oustau ont lar-gement contribué à la fête, enpréparant des gâteaux, desobjets en bambous et desfleurs tahitiennes. Les enfantsprofitaient de l’aubaine pourcourir pieds nus dans l’herbeavant la grande farandole.Quatre danseuses de l’asso-ciation Okadance, qui sontintervenues dans les centresde loisirs depuis plusieurs se-maines, ont clôturé l’après-midi.

Un peu de Polynésie sur l’herbe

cultureculture

Une foule très dense a participé à la huitième

édition d’Arts & Festins du monde les 25 et 26 mai

dernier. Des paréos polynésiens aux

didgeridoos en passant par un grand spectacle

de danse avec vahinés etguerriers maoris, l’Océanie

aura été au cœur de la fête, avec une météo

finalement favorable.

Vahinés, boomerangs et Maoris sur le Cours

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Guerrier Maori de la troupe Heiva i Tahiti.Photo : C. Pirozzelli

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cré à l’Océanie, invité d’honneur decette édition, où les enfants pouvaients’initier à la décoration de boomerangsou à l’art de jouer du didgeridoo. «C’estle plus vieil instrument à vent du mon-de, explique Raphaël Perez, qui en fa-brique dans son atelier de Gap. » Lesamedi après-midi, le conteur RaphaëlRemiatte nous confiera l’origine my-thique de ces deux objets aborigènes :«en ce temps là, le ciel était si bas queles hommes devaient ramper... »Quelques minutes plus tôt, Albert Ko-nan-Koffi, président de l’observatoireinternational de la non-violence (uneorganisation non gouvernementale dé-pendant de l’ONU), a été accueilli parRoger Meï. «Nous connaissons votreville par les relations qu’elle entretientavec plusieurs pays africains. Il y abeaucoup à faire à l’échelle des mu-nicipalités, qui sont proches des habi-tants. » Albert Konan-Koffi a ensuitepassé un moment sur le stand du Se-cours populaire, où des pâtisseriesétaient vendues pour financer un pro-jet de développement en Mauritanieavec le soutien du Conseil Consultatifde la Jeunesse de Gardanne.Le troisième pilier d’Arts & Festins,ce sont bien sûr les spectacles. Ces der-niers nous ont transportés à Cuba avecla fanfare Kilombo Latino, dans la Cor-dillère des Andes avec Viracocha oudans le Sud des États-Unis avec le showB Country Blues. Retour en Europe et

plus précisément en Catalogne avec lenéo-flamenco survitaminé de Gertru-dis. Plus près de nous encore, les sixchanteurs occitans de Lo cor de la Pla-na ont prouvé qu’il était possible detoucher le public avec des voix nues etdes tambourins. Samedi, à la nuit tom-bée, la foule se massait au pied de lascène pendant que se produisait le Ba-chibouzouk Orchestra. Tout le mondeattendait le clou de la soirée, Le sondes ancêtres. Après avoir garni les as-siettes et habillé les stands, l’Océaniefaisait le spectacle en la personne decinq vahinés aux déhanchements ra-vageurs et de quatre guerriers maoristatoués et huilés à souhait.« Il y a trois ans, nous avons recadréle principe de la fête pour travaillerplus sur l’artisanat et les spectacles,

en insistant sur la diversité des styleset des pays d’origine, constate Musta-pha El Miri, adjoint au maire chargéde la culture. Chaque année, on fait unbilan. Ce qui fait le succès d’Arts &Festins, c’est qu’on y vient en famille,on voit des enfants qui jouent partout.Et les gens sont dans un cadre diffé-rent, celui des spectacles de rue. L’ob-jectif, c’est qu’on reparte d’ici avec unautre regard sur le monde. Et que lemonde peut ressembler à ça.»

Bruno Colombari

cultureculture

La fanfare cubaine Kilombo Latino.Photo : C. Pirozzelli

Soixante artisans proposent des produits du monde entier.

Photo : C. Pirozzelli

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Biver s’illumined’une fêteBiver accueille sa traditionnelle fête du mois de juinavec ses manèges, ses stands ludiques, ses kiosquesgourmands, et ses cafés qui organisent des concoursde boules et de cartes. Le temps fort de la fête, le 11juin à 22h30, prendra la forme d’un spectacle déam-bulatoire et explosif Les Tambours de feu joué par lacompagnie Deabru Beltzak, venant du pays Basqueespagnol. Aker, le diable de l’Akelarre va ainsi déam-buler, tout feu tout flamme, dans les rues et autour durond-point de Biver avec sa suite de percussionnistes.Un spectacle de rue qui mêle musique jouée en direct, pyro-technie et grands effets spéciaux. Le rythme des percussions etles artifices vont envahir à la tombée de la nuit, la place avec desgerbes d’étincelles multicolores pour donner lieu à un étrangerituel païen et de superbes images.

Fête de BiverDu 8 au 11 juin

Spectacle final

« Les Tambours de feu »Le 11 juin. Place de l’église à 22h30.

L’école municipale d’Arts plastiques organise son premier salonconsacré aux enfants et à leur production artistique. Intitulé L’en-fance de l’Art, il se tiendra au Collège Gabriel-Péri et permettra

de découvrir une ving-taine d’œuvres collec-tives réalisées par les

classes de maternel-le (Terrils bleus, Ve-line), primaire (G.

Brassens), de col-lège (G. Péri, LePesquier) et aus-si des centres deloisirs. « Il s’agit demontrer aux pa-rents et aussi augrand public, ex-

plique Alain Puech,directeur de l’écoled’Arts plastiques, les

travaux réalisés toutle long de l’année et

qui restent habituellementdans une quasi-confiden-

tialité. » On pourra ainsi décou-vrir une vingtaine d’œuvres présentées sous

forme de volumes, de fresques, de grands tableaux et réaliséespar environ 300 enfants. Ces œuvres, dont le thème a été choisilibrement par les professeurs, sont le reflet du travail de toute uneclasse réalisé pendant le temps scolaire. Il y aura sûrement desartistes en herbe à découvrir.

Salon : L’enfance de L’artDu mardi 12 au 15 juin

Au collège Gabriel-Péri, avenue Jean-Macé.

Vernissage, le 12 juin à 18h30.

Les petits Gardannais

tiennent salon

sortirsortir

La musiqueà bonne école

L’école municipale de musique et l’école Jacques-Prévert seréunissent le lundi 18 juin pour un concert qui est l’aboutis-sement d’un travail mené à l’année autour de la chanson.«Un concert désormais traditionnel, souligne Daniel Bonilla,directeur de l’école de musique, où la volonté commune estde faire de la musique en faisant participer les élèves de l’éco-le. Un travail est réalisé en classe par les instituteurs sur desmorceaux instrumentaux sur CD où les élèves travaillent lesvoix, tandis que le grand ensemble et l’orchestre de l’école mu-sique préparent de leur côté les compositions qui seront jouéesen direct. » Un travail commun qui sera peaufiné par deux ré-pétitions avant le grand concert. Au programme, on retrou-vera côté chansons des morceaux comme Bella ciao, untraditionnel italien, Tom Bonbadilom de Jacques Higelin, Am-balada de Maxime Le Forestier, Je t’emmène au vent de Loui-se Attaque, des chansons Kabyles de Plouf Tizen Tizen, etcôté instrumental, Rinaldo de Haendel, Les lunes de CuskosTakara, un compositeur japonais. Ensuite, l’école de musiquedonnera son concert de fin de saison au gymnase du Pes-quier, où les élèves des ensembles musicaux auront à cœurde montrer ce qu’ils ont appris tout au long de l’année. A no-ter que les élèves de l’école Jacques-Prévert y feront égale-ment une apparition.

Concert Musiques et chansonsLundi 18 juin à 18h30.

École Jacques-Prévert. Entrée libre.

Concert de l’École de musiqueMercredi 20 juin à 20h30

Cosec du Pesquier. Entrée libre.

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La venue de Johnny Clegg à Mu-siques à Gardanne est un événement.Rappelez-vous ses chansons Scat-terlings of Africa ou Asimbonanga,son combat contre l’apartheid, pourle respect de la culture zouloue. Néen 1953 à Manchester en Angleter-re, Johnny Clegg passe son enfancedans le pays natal de sa mère,le Zimbabwe où il com-mence à se passionnerpour les cultures noiresd’Afrique australe. A l’âge de 7 ans, il partpour deux ans enAfrique du Sud.Son installationles deux an-nées suivan-tes en Zambie,lui fait vivresa premièreexpérienceafricaine oùl’apartheid estabsente. Cela pro-voque son premierchoc culturel. Re-tourné définitivementà Johannesburg, il estencouragé par sonbeau-père (un jour-naliste amoureux desmusiques africaines)et s’initie à la guita-re, à la musique derue, à la danse et àla culture zouloue par

le Zulu Charlie Mzila, un guitariste-danseur. Il a à peine 14 ans lorsqu’ilcommence à fréquenter les ghettosnoirs, accompagnant ce dernier à laguitare dans les shekels (bars clan-destins). Johnny Clegg se fait bien-tôt une réputation d’habile guitaristedans la tradition zouloue des musi-ciens de rue. Il se produit sur scèneau travers de différentes formationset commence à populariser un chan-gement de la musique Sud-Africai-ne entamé quelques années plutôt

par des artistes com-me Chris Mc Gre-

gor, le premier blancà avoir créé ungroupe de jazz mul-tiracial en 1959 auCap. Les titres Scat-terlings of Africa ouAsimbonanga, hom-mage à Nelson Man-dela, lui offre unereconnaissance inter-nationale. Johnny de-vient l’un des symbolesde la lutte anti-apar-

theid. Au moment oùen 1990 Johnny Clegg

sort Cruel, Crazy, Beau-tiful World dont le ti-tre One (Hu) Man,One Vote illustre unedes principales re-vendications de sonpays d’adoption, l’Afri-que du Sud connaîtun des évènementsles plus importantsde son histoire : la li-

bération de Nelson Mandela. Jus-qu’en 1994, Johnny Clegg enregistrequatre albums, puis s’efface petit àpetit de la scène internationale. Au-jourd’hui, il revient armé d’un nou-vel album One Life et signe son grandretour sur scène. C’est un véritableambassadeur de la culture sud-afri-caine et du respect des droits de

l’homme qu’accueillera Gardanne aumois de juin.

Musiques à Gardanne

Du 29 juin au 6 juillet

Concert Johnny Clegg

Samedi 30 juin à 22h

Sur le Cours

sortirsortir

Jusqu,au 14 juin

Exposition photoDes étudiants du lycée agricole ont réaliséavec l’association Omnibus une expositionphoto intitulée Portraits ruraux et consacréeaux agriculteurs de Gardanne et leurs ex-ploitations. A découvrir au lycée agricole deValabre. Entrée libre.

Les 19 et 20 juinPierre Soulages, regardsUn film de Thierry Spitzer suivi d’une confé-rence sur Pierre Soulages. Mardi 19 juin à18h15 et Mercredi 20 juin à 15h. A la Média-thèque, entrée libre.

Jusqu,au samedi 16 juin

Fête du Livre pour les pit-chounsSamedi 9 et mercredi 13 juin à 10h30, la Boî-te à Histoires farfouille dans son stock... d’his-toires, et les raconte aux petites oreilles. Samedi16 juin à 10h30, projection d’un Film-surpri-se, tout en dessins, forcément animés ! A laMédiathèque. Entrée libre

Du mercredi 20 au 27 juinFormes et signes Une exposition de dessins et de peintures deMichèle Corriaux. Espace Bontemps, entréelibre. Vernissage le 22 juin à 18h30.

Jeudi 21 juinChoralesL’association Atout Chœurs organise un concertqui regroupera trois chorales Croquenotes,Hepta Plus et Chorus. Église de Gardanne, 21h.

en brefen bRef

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Le Zoulou blanc,

invité de Musiques à Gardanne

Revoilà Johnny Clegg avec un nouvel album

“One Life” et une grandetournée en Europe dont

Gardanne sera une étape.Plus vivant que jamais,

le Zoulou blanc poursuitson combat pour l’égalitéraciale, l’égalité homme-

femmes et la défense des enfants.

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Bâtis à la fin des années 70 sur une ar-chitecture originale, les Logis de No-tre-Dame avaient besoin d’une cure dejouvence. La société d’HLM Érilia,propriétaire, après quelques contre-temps a finalement pu engager les 17millions d’euros nécessaires à cette ré-novation.Un investissement conséquent quiconcerne 410 logements du T1 au T5,répartis en habitat collectif, semi-col-lectif et individuel.

Les intérieurs presqueentièrement refaitsLes travaux, organisés par secteurs ontdébuté par les quartiers Vieux pont etLa plaine, avec le remplacement deschaudières au gaz dans les habitations.Ces chaudières assurent le chauffageet fournissent l’eau chaude dans la sal-

le de bain et la cuisine. Dans l’indivi-duel et le semi-collectif elles sont équi-pées d’un système de sécurité avecévacuation directe vers l’extérieur quiévite tout risque d’intoxication.Les cuisines sont équipées d’un tuyaude gaz fabriqué dans une matière spé-ciale qui est garantie à vie et qui n’apas besoin d’être changé régulière-ment, tout en garantissant un niveaude sécurité supérieur.Toujours dans le registre de la sécuri-té, les panneaux électriques dans leslogements vont être remplacés par unsystème plus récent et mieux sécuri-sé. Tous les logements sont égalementéquipés d’un système de ventilationcontrôlée mécaniquement (VMC) moinsbruyant. L’isolation, phonique et thermique, estl’une des priorités de ces travaux. Ain-si, dans l’habitat individuel et semi-collectif, l’ensemble des fenêtres estremplacé par un modèle à double vi-trage. De nouveaux volets monoblocsen PVC viennent compléter ces tra-vaux. Dans l’habitat collectif, seulesles fenêtres des chambres seront chan-gées. Des portes isolantes (phoniqueet thermique) et blindées avec un sys-tème de fermeture 5 points doivent êtreposées. Des plaques d’isolation sontégalement prévues sous les rampantsdu toit. Le confort n’a pas été négligédans ce projet qui prévoit notammentle remplacement du revêtement de solexistant par la pose de carrelage, ex-cepté dans les chambres. La faïence a

été privilégiée pour habiller les mursde la cuisine autour de l’évier et duplan de travail, ainsi que dans la sallede bain, carrelée jusqu’au plafond etéquipée pour accueillir une machine àlaver. Les sanitaires (évier, lavabo etbaignoire) doivent aussi être changés.Tous les logements sont d’ailleurs équi-pés d’une baignoire, sauf demandeexceptionnelle du locataire et avec jus-tificatif médical.Dans l’habitat collectif, les halls d’en-trée vont être littéralement réaména-gés du sol au plafond avec changementdes boîtes aux lettres et des portes quiseront équipées d’un système de contrô-le d’accès avec badge. Le même sys-tème de sécurité par badges va d’ailleursêtre utilisé pour fermer les garages aux-quels les seuls propriétaires de boxsauront accès.«Ce ne sont pas des prestations que

l’on voit partout» souligne Bruno Char-pentier, en charge du projet chez Éri-lia qui ajoute, «même le système TVva être refait, notamment pour évitertoutes les antennes paraboliques indi-viduelles qui ont été installées au fildes années. Les locataires pourrontnon seulement capter toutes les chaî-nes hertziennes et la TNT, mais aussiles chaînes par satellite. »Le souci de l’aspect extérieur de la ré-sidence va se traduire par un certainnombre de travaux externes. Commepour les intérieurs, l’isolation ther-

logementlogement

Après deux réunions de présentation du projet

aux riverains en septembre2006 par la société d’HLM

Érilia et sur l’insistance des élus municipaux, lestravaux de réhabilitation

des Logis de Notre-Dameont commencé

début 2007. Un projet ambitieux qui nécessite

deux ans de travaux et concerne l’ensemble

des logements.

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Travaux d’isolation sous les rempants.Photo : C. Pirozzelli

Visite d’un logement témoin.Photo : C. Pirozzelli

Notre-Dame,la rénovation commence

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mique des bâtiments a été privilégiéeet des plaques isolantes de plusieurscentimètres d’épaisseur vont être po-sées sur les façades. Une fois l’isolanten place, les bâtiments seront repeintsde couleurs vives (jaune paille, ocrerouge...) selon un code couleur spéci-fique à chaque ensemble. Une dispo-sition prise notamment pour faciliterl’orientation et les déplacements à tra-vers le dédale de ruelles que constituel’ensemble de la résidence. Toujoursdans un souci de circulation aisée, l’en-robé des voies de circulation commu-nes va être refait.

Les façades isolées et repeintesDans tous les types d’habitats, des jar-dinières en béton ornent les terrasses.Dans l’individuel et le semi-collectifelles vont être enlevées et remplacéespar des gardes-corps en métal. Ellesont en effet des problèmes d’étanchéitéet entraînent des dégâts des eaux.Un problème que l’on retrouve aussiau niveau de chenaux qui bordent cer-tains toits dans l’individuel et le semi-collectif. Pour y remédier, les toituresseront prolongées jusqu’en bordure defaçade. Une couverture qui concerneégalement quelques 159 petites ter-rasses inaccessibles, réparties sur l’en-semble du quartier.Autres aménagements importants pré-vus au programme, la reprise de tousles réseaux d’évacuation tels que lepluvial et les eaux-usées. Ils permet-tront par ailleurs la création d’un ac-cès spécifique à l’école maternelleElsa-Triolet pour les véhicules de li-vraison qui actuellement doivent pas-ser à l’intérieur de la résidence. Enfin,de nouveaux locaux pour les déchetsménagers seront installés et le tri sé-lectif sera facilité.Lors des présentations des travaux auxriverains en 2006, certains avaient de-mandé la création de places de sta-

tionnement supplémentaires. Ace pro-pos Bruno Charpentier de la sociétéÉrilia explique que « la question a étéétudiée, malheureusement la surfacedont nous disposons n’étant pas ex-tensible, rien ne peut être fait dans cedomaine, même en essayant de modi-fier l’existant. »Un chantier de cette envergure néces-site en outre un dialogue constant avecles résidents. « La difficulté d’un telchantier est que les gens habitent dansles locaux où les travaux doivent êtreréalisés. Notre objectif est donc de gé-nérer le moins de gêne possible. Poureffectuer des travaux dans les loge-ments nous prenons rendez-vous avecles locataires, qui parfois doivent po-ser des congés pour nous recevoir. Nousnous devons donc d’être particulière-ment rigoureux pour tenir nos enga-gements. Mais globalement tout sepasse bien et nous recevons un bon ac-cueil, d’autant que nous avons amé-nagé des appartements témoins et queles gens ont pu constater les amélio-rations que nous apportons à leur lo-gement» explique Bruno Charpentier.La fin des travaux est prévue pour lepremier trimestre 2009. Un chantiersur lequel nous reviendrons.

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Un projet d’envergure.Photo : C. Pirozzelli

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Les jardinières supprimées pour cause de fuites.Photo : C. Pirozzelli

Jeannot Menfi* : « La Ville apporte un

financement conséquent »Comment la Ville de Gardanne s'inscrit-elle dans ce projet de rénovation ?La Ville a souhaité être un partenaire de cetimportant chantier pour lequel nous nous étionsbattu avec les locataires. Cela signifie que laVille apporte un financement conséquent, unmillion d’euros departicipation, maisau-delà, souhaitetravailler avec Éri-lia et les locatairesafin que ce chan-tier, important dansson ampleur com-me dans sa duréese passe le mieuxpossible et que lesengagements prissoient respectés. Plusieurs rénovations avaientété envisagées dans cette résidence qui n’étaient pas allés à terme. Ce quartier dispo-se d’un cadre exceptionnel, en bordure d’unparc de plusieurs hectares, la dégradation desbatiments rend aujourd’hui indispensables cestravaux pour retrouver une qualité de vie.Quels sont les autres projets de la villeen matière de logement ?Ils sont très divers avec un projet de logementsHLM au Pesquier, l’ouverture de la résidencesociale Abbé-Pierre, la réhabilitation des lo-gements insalubres et l’exigence de logementsà loyers modérés dans les programmes neufsprivés. Nous nous saisissons de tous les moyensà notre disposition pour répondre aux de-mandes en logement de notre population, touten sachant qu'une ville seule ne peut faire faceà une crise d'ampleur nationale.

* Adjoint au Maire délégué aux travaux et au logement

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Près d’un adulte sur dix, en France, se-rait illettré. Autant dire que ces per-sonnes pour qui la compréhension d’untexte écrit pose des difficultés insur-montables (même si elles sont capa-bles de le déchiffrer), vous les croiseztous les jours et vous les connaissezprobablement. Et pourtant... C’est pour mieux repérer ces person-nes et leur venir en aide que la Ville deGardanne a organisé, le 15 mai dernierà la Médiathèque, une journée de tra-vail regroupant associations, servicesmunicipaux et organismes de forma-tion. «Avec les écoles, nous avons misen place l’opération “Coup de Pou-ce”, souligne Roger Meï. Il y a aussides retraités qui parrainent des en-fants. Pour lutter contre l’illettrisme,nous avons besoin de moyens, maissurtout de solidarité. Il faut donner desoi. » L’association Trans’versales adonc fait un état des lieux sur Gardan-ne depuis septembre 2006. «On cons-tate que les habitants ne sont pas toujoursinformés de ce qui se fait, surtout lesadultes isolés. Et qu’il est difficile d’en-trer en contact avec eux, » témoigneChristiane Barneaud. Pour la Média-thèque, qui développe avec le disposi-tif Ville lecture des actions hors les

murs, et qui travaille avec des orga-nismes de formation, Françoise Peyreconstate «qu’on est plutôt du côté dela prévention de l’illettrisme.» Un tra-vail important est également entreprisau sein de la mairie de Gardanne en di-rection du personnel municipal. «Chaqueannée, cinq agents entrent en parcoursd’acquisition des savoirs fondamen-taux, » explique Thierry Tamburini,responsable de la formation.

Des stagiaires à la MédiathèqueL’expérience du permis linguistiquemenée par la MAIO cette année (uneformation conjointe sur la lecture et lepassage du permis de conduire) a dé-bouché sur le passage du code de laroute pour dix jeunes, trois autres ayantobtenu leur permis. A l’Union des Fem-mes et des Familles (UFF), une cin-

quantaine de personnes sont suivies parneuf bénévoles. L’ADREP (associationpour le développement, la recherche etl’éducation permanente) est un orga-nisme de formation qui intervient surGardanne auprès d'un public de de-mandeurs d’emploi, et d’allocatairesdu RMI. «Nous avons neuf stagiairestrois demi-journées par semaine, à laMédiathèque et au service jeunesse quinous prête son atelier informatique,explique Virginie Puyo. Nous avons unpublic pour qui le français n’est pas lalangue maternelle, un public anal-phabète [qui n’a jamais été scolarisé,NdlR] et un public illettré. »En conclusion, Nathalie Nérini, conseillè-re municipale chargée de la formation,constatera : «cette journée permet decréer un réseau, que tout le mondeprenne contact et travaille ensemble.C’est un début, il faut continuer. L’illet-trisme est encore tabou : je suis éluedepuis douze ans, j’ai milité dans desassociations caritatives et je constateque les gens parlent plus facilement deleurs problèmes financiers que de leursdifficultés avec la lecture. Les entre-prises doivent aussi être partie pre-nantes du dispositif. »

B.C.

Souffrance quotidienne etignorée, l’illettrisme fait

l’objet d’une mobilisationdes services municipaux,

des associations et des organismes de formation.

Une journée de travail à la Médiathèque

y a été consacrée.

solidaritésolidarité

La Médiathèque accueille chaque semaine des stagiaires de l’Adrep..

Photo : C. Pirozzelli

La fracture alphabétique

Les services municipaux (formation et enfance) ont évoqué leurs actions auprès du personnel.Photo : C. Pirozzelli

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L’objectif de ces journées de rencon-tres s’articule autour de la mobilisa-tion des jeunes qui vont sortir du systèmescolaire en leur donnant ainsi un maxi-mum de chances de signer un contratd’apprentissage avant l’été. Pour l’oc-casion, trois espaces réunissant les cen-tres de formation, la Chambre desmétiers et des entreprises ont été amé-nagés. Jonathan, accompagné de samère et de son frère est venu recher-cher un contrat d’apprentissage en mé-canique, « il est vraiment agréabled’avoir tous les acteurs sur place pournous renseigner et nous aider. Trou-ver sa voie avant l’été c’est un grossoulagement. » La majeure partie des

jeunes reçus vont quitter le collègeaprès la troisième. Si la quasi totalitédes secteurs étaient représentés, la ven-te, la cuisine, la maçonnerie, la méca-nique ou encore l’horticulture ont étéplus particulièrement demandés.

Vente, cuisine et bâtimentParmi les nombreux partenaires pré-sents, le GEIQ 13 (Groupement d’em-ployeurs pour l’insertion et la qualification)créé par la Fédération du Bâtiment etdes travaux publics a suscité un inté-rêt particulier. Comme l’explique Ludivi-ne Sempere, responsable du recrutement,«notre structure représente plusieursentreprises dans le but de gérer à leurplace les contrats d’apprentissage. No-tre objectif reste la qualification de lapersonne et son insertion dans l’en-treprise à la fin de son contrat. Si lasituation dans le BTP tend vers uneamélioration, du travail reste encore

à faire. » Puis il y a également dans cetype de journée de nombreuses chosesà découvrir, tant au niveau des contratsque des métiers proposés. Le CFPPAde Valabre informait par exemple surles métiers de l’animal, la maréchale-rie notamment. «L’ensemble des par-tenaire s’est dit satisfait de la journée,déclare Nathalie Nerini, élue à la for-mation, tous les organismes contactésont répondu présent, le réseau fonc-tionne bien. Malgré une matinée debrevet blanc des collèges, les jeunesse sont déplacés. »Pour ceux et celles qui n’ont pu se ren-dre à cette journée, la MAIO reste dispo-nible pour les accueillir au 16 rueJules-Ferry, rens. au 04 42 51 38 63.

C.N.

Une occasion de découvrir tout un ensemble de formations.Photo : C. Pirozzelli

L’avenir se prépare aujourd’hui

formationformation

Le 23 mai dernier, la MAIO(Maison de l’accueil, de

l’information et de l’orien-tation) a organisé une

bourse à l’apprentissageen présence de différents

partenaires, centres de formations, chambre

des métiers, entreprises.Quatre-vingt dix jeunes

se sont présentés, préoc-cupés par leur avenir.

Près de 90 jeunes se sont présentés à la MAIO le 23 mai.Photos : C. Pirozzelli

Chantier de réinsertion, troisième !

En juin 2006, dans le cadre d’une action vi-sant à réinsérer professionnellement desjeunes et des adultes, douze personnes ontparticipé à un chantier de réhabilitation desterrains incendiés au Montaiguet pour unedurée de six mois, période durant laquelleun Contrat d’Accès à l’Emploi a été signé.Ce travail mené en collaboration avec laMAIO, l’AAI et l’association Évolio a été re-conduit de décembre 2006 à juin 2007 surle même domaine, avec un autre groupe. Latroisième phase de ce chantier de réinser-tion débutera d’ici quelques jours, des pla-ces sont encore disponibles. Pour les jeunesintéressés, renseignements auprès de laMAIO, 16 rue Jules-Ferry, 04 42 51 38 63,pour les adultes, contacter l’AAI au 04 4251 52 93.

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FilmAnimal museum

Marie Frering - 50 min.L’aventure du Musée Zoologique deStrasbourg débute en 1804 avec lecabinet d’histoire naturelle de JeanHermann, qui s’inscrivait déjà dansla tradition des cabinets de curiosi-té en Europe. Derrière la partie ac-cessible au public, le musée est unmonde de connexions, de réseaux,de chercheurs et d’échanges. Et der-rière le miroir, se pose la question denotre rapport à l’animal. Il y a beau-coup d’autres films d’animaux à lamédiathèque... plus vivants?

MusiqueThe book of angels, vol. 5

The Cracow Klezmer BandTzadik -2006

Ce quatuor composé d’un accordéo-niste, d’un violoniste, d’un clarinetto-percussionniste et d’un contrebassiste,est originaire de Cracovie. Très in-fluencé par l’âme de la musique yid-dish qu’il mélange et improvise avecbonheur et spontanéité, ce groupeest l’un des plus excitants de la re-naissance de la musique klezmer.L’album a été enregistré à Cracoviesous le label Tzadik dirigé par JohnZorn.

Documentaire jeunesse

Il n’y a pas si longtemps...Thierry Lenain - Sarbacane – 2005

C’était en France, il n’y a pas si long-temps... les femmes n’étaient pasconsidérées comme des citoyennes,l’égalité des sexes n’existait pas, lamixité scolaire non plus, les droits del’enfant n’étaient qu’un rêve... on pour-rait penser que ces libertés ont tou-jours existé. Ne pas perdre la mémoire!Ce livre est là pour rappeler que leslibertés se gagnent grâce à la lutte.Il invite les générations futures à lavigilance.

RevueMouvement,

l’indisciplinaire des arts vivants« Il y a une électricité nouvelle dans lajeunesse qui vient» lit-on dans un édi-torial de M, revue des arts visuels, dela danse et du théâtre. C’est vrai, onn’a peut-être jamais autant créé qu’au-jourd’hui, avec autant d’inventivité.On ne l’a jamais autant caché, no-tamment dans les grands médias,pourtant chargés de rendre comptede cette joyeuse énergie des arts vi-vants. Une revue s’en charge, et an-nonce la couleur, dès son titre :l’indiscipline.

BDPapa

Aude Picault – L’Association - 2006 Un album atypique, réalisé par l’au-teur suite au suicide de son père,dans lequel les dessins, rappelantl’illustration pour la jeunesse, contras-tent avec la violence du propos.Propos violent certes, mais on nes’apitoie pas ! On reste simplementbouleversé par ce tour de magie quiconsiste à nous faire partager enquelques traits, quelques mots, ledeuil de l’auteur. Une nouvelle gé-nération d’auteurs de BD à décou-vrir et à suivre.

RomanFiler droit

Michael Coleman – Le Rouergue –2006

A 15 ans, Luke Reid, jeune délinquantmultirécidiviste, est considéré com-me irrécupérable. Un vol de trop etun travail d’intérêt général à faire auprès d’une jeune aveugle le re-mettront dans le droit chemin. Il vadécouvrir un monde qu’il ne connais-sait pas et se découvrir lui-même...L’auteur aborde le thème de la dé-linquance de façon très subtile etémouvante. Un roman haletant, pleind’espoir et d’optimisme, que l’on dé-vore. Dès 13 ans.

Dans cette rubrique mensuelle, le personnel de la Médiathèque vous

présente une sélection de livres, films, disques,

périodiques... récents ou pas, à découvrir

ou à redécouvrir.

La sélection du moismédiathèquemédiathèque

Consultez l’état de vos prêts et réser-vez les documents déjà empruntés surle site www.mediatheque-gardanne.fr.

La Médiathèque est ouverte le mardide 13h à 19h, le mercredi et le samedide 10h à 17h, le jeudi et le vendredi de14h à 18h.

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Environ 200 supporters de l’ASG avaientfait le déplacement dans le Vaucluse ce13 mai, au Pontet, pour encourager leuréquipe. Les deux équipes étant candi-dates au titre de champion de leur di-vision et à l’accession au Championnatde France Amateur 2, le match pro-mettait d’être animé. Finalement, grâ-ce aux buts de Zeroual à la 28e minuteet de Noto-Campanella à la 76e, l’af-faire était entendue.Une belle réussite pour le club commele souligne Marcel Tachdjian son pré-sident. « Le club évoluait en divisiond’honneur régionale (DHR) il y a seu-lement 4 ans. Il y a 3 ans nous sommespassés en division d’honneur, l’annéedernière nous gagnons la Coupe deProvence et cette année nous sommeschampions. A la base nous avons ungroupe solide de joueurs qui évoluentensemble depuis maintenant 4 ou 5 ansauxquels nous avons ajouté quelquesnouveaux qui assurent la complémen-

tarité pour nous tirer vers le haut. Cet-te année nos ambitions étaient claires,jouer dans le haut du tableau d’autantque nous avions déjà évolué en DHpendant 3 ans. Même si ça ne s’est pasfait en un jour, tout cela démontre unecertaine sérénité dans l’organisation.»Une équipe qui pour l’heure savouresa victoire, mais qui devra reprendrele championnat dès le 11 août prochain.Une compétition plus longue, avec plusde déplacements en perspective en Pacamais également en Corse et en Lan-guedoc.

progression de tout un club«Les entraînements reprendront à rai-son de 4 séances par semaine au lieude 3 actuellement. Nous aurons cer-tainement besoin d’un entraîneur ad-joint et d’un entraîneur de gardiens debuts. En termes d’effectifs, on va es-sayer de garder l’ensemble des joueurs.Mais comme on est toujours perfecti-bles, certains secteurs seront à amé-liorer» explique Marcel Tachdjian.

La progression de l’équipe premières’accompagne de celle l’ensemble duclub qui, chez les seniors, dispose enoutre d’une équipe réserve qui évolueen DHR composée à 80 % de Gardan-nais et depuis cette année d’une équi-pe féminine actuellement 4 e de songroupe (sur 18 équipes). Le club metaussi l’accent sur l’encadrement avec9 arbitres, 3 titulaire du BEES 1er de-gré, 2 animateurs seniors et 8 initia-teurs. «Pour l’année prochaine, nousavons trois objectifs principaux quisont, le maintien en CFA2 de l’équipepremière, réduire l’écart entre l’équi-pe réserve et l’équipe une, et enfin,continuer à faire progresser les jeunesdu club.»Les jeunes, l’une des priorités de l’ASGqui essaie de conserver un lien entretoutes les sections du clubs. Ils étaientd’ailleurs nombreux lors du déplace-ment au Pontet le 13 mai, dans les deuxcars affrétés par le club.L’accession de l’ASG en CFA2 devraitentraîner quelques modifications ré-glementaires dans les infrastructuresdu stade Savine, notamment dans lesvestiaires. La question est actuellementà l’étude, nous y reviendrons donc dansun prochain numéro d’énergies. Dansl’attente, il est prévu de fêter commeil se doit ce très bon résultat d’un desplus importants clubs sportifs locaux.

S.C

Depuis 3 ans, l’ASG ne cesse d’aller de l’avant.Photo : C. Pirozzelli

sportsport

L’ASG continueson ascension

Le mois de mai semble décidément réussir aux

footballeurs de l’A.S.Gardanne. Après avoirremporté la Coupe de

Provence en 2006, l’équipe a battu l’équipe

du Pontet le 13 mai derniersur le score de 2 buts à 1.Une victoire qui lui ouvre

les portes du Championnatde France amateurs (CFA

2) dès la saison prochaine.

L’équipe en déplacement au Pontet.Photo : C. Pirozzelli

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pour joindre la mairietél. au 04 42 51 79 00Vos élus vous reçoivent

■ Yveline Primo, 1ère adjointe, déléguée au personnel et à la sécurité surRdV en mairie, le jeudi matin de 9h à 12h mairie annexe de Biver■ Michelle Aznif, adjointe, déléguée aux finances et à la santé sur RdV enmairie.■ Bernard Bastide, adjoint, délégué à l’environnement sur RdV en mairie.■ Jeannot Menfi, adjoint, délégué aux travaux, logement, cimetière,vieille-ville. Travaux et vieille-ville : jeudi de 11h à 12h en mairie sur RdV. Logement :un mercredi sur deux sur RdV en mairie. Cimetière : lundi de 9h à 10h, jeudide 14h à 15h■ Mustapha El Miri, adjoint, délégué à la culture sur RdV en mairie.■ Georges Pazzaglini, adjoint, délégué au social samedi matin sur RdV enmairie■ Grégory Calemme, adjoint, délégué au scolaire sur RdV en mairie.■ Lucien Moraldo, adjoint, délégué aux sports, jeudi de14h à 16h sur RdVau service des sports - bât Bontemps.■ Jean-Paul Peltier, adjoint, délégué à l’urbanisme et aux transports, lemercredi après-midi sur RdV aux services techniques.■ Patricia Marcolini, adjointe, déléguée à la vie associative/animation, lesmardis, jeudis et vedredis après-midi sur RdV en mairie

rdv avec un conseiller municipal, tél. 04 42 51 79 15

Max Pierazzi : Régie de l’eauMaryse Blangero: Insertion des han-dicapés, perm. le vendredi de 10h à11h en mairieGilbert Payan : JeunesseJeanine Privat : jeunesse, animationsde quartierMarie-José Galle : Petite enfanceNathalie Nerini : Formation, inser-tion.Eve Cloué : Cinéma

Guy Pinet : Dév. sports loisirs

Sylvie Batin : Équipements d’éduca-

tion artistique

Nora Belkheir : liaison intergénéra-

tion, 3e âge

Philippe Pintore : Dév. économique,

agriculture et risques majeurs

Clara Gilloux : Lecture publique

Pour tout renseignement

sur les travaux du boulevard Carnot,

appelez le 0800 880 950

(numéro vert, appel gratuit)

à chacun selon ses choix

Vous avez eu en mains l’agréable plaquette appelée“Lieux de mémoire”. Bonne idée que d’honorer de la sorteles personnes qui ont marqué la vie gardannaise ou plus lar-gement locale, qu’ils soient résistants, maires, syndicalistes,mineurs. C’est une façon pédagogique intéressante de faireconnaître aux Gardannais de fraîche date les hommes qui ontmarqué le pays en rappelant aux plus anciens des momentsde leur vie. D’autant que le document est bien illustré dephotos de qualité. Pourtant à la relecture, il semble bien qu’ily ait un grand absent : à la fois mineur, syndicaliste, chef deréseau dans la Résistance, Maire de la ville pendant de nom-breuses années et même Président du Conseil général. N’enjetons plus.

Où est passé Victor Savine? Un stade, un parking, des résidences portent le nom

de celui qui a fait entrer la ville dans la modernité. Commela mémoire est oublieuse et sélective ! A l’exemple de ces ré-gimes bananiers qui font disparaître des livres et des photosceux qui les dérangent intellectuellement et politiquement.

Pourtant, l’an dernier, la majorité municipale en pla-ce a honoré la mémoire du très controversé Paul Krüger, enconfirmant son nom pour une partie de rue de la vieille-ville.

Nous nous étions élevés en rappelant les côtés trou-bles du personnage. Premier Président de l’Afrique du Sud,il avait en son temps, participé à l’élaboration de l’Apartheidinscrit dans la Constitution de ce pays.

Notre intervention n’avait rien changé dans le votede cette majorité qui se pose rarement des questions.

Oublier Victor Savine, ou le reléguer dans une deuxiè-me parution, honorer, rappeler la mémoire d’un raciste ex-terminateur des Zoulous : « c’est un choix.»

Prenons garde à ces “petites” choses. De même, sa-vez-vous pourquoi on ne trouve pas partout le livre d’AzouzBegag racontant ses rapports difficiles avec M. Sarkozy? Ledistributeur appartenant au groupe Hachette refuse de le four-nir aux libraires affiliés à son réseau au départ de Plan deCampagne. Quel rapport entre ces deux pratiques ? Cher-chez !

La démocratie sélective ce n’est plus de la démocra-tie, ça rejoint la négation de l’autre, dont la réponse trouveparfois son paroxysme dans ces banlieues abandonnées detous en dépit des habituelles promesses pour des lendemainsqui chantent.

Josiane BonnetÉlan pour l’Avenir

Local ouvert le jeudi de 17h à 18h30

Élan pour l’Avenir - [email protected] - 26 Avenue de Tou-lon, 13120 Gardanne. Quatre conseillers à votre écoute Josyane Bonnet. Daniel Imbert. Brigitte Apotheloz. Tony Bal-do

le groupe Élan pour l’avenir

groupe gardanne actionsBrigitte de Feligonde et Guy Goulin : vos problèmes

nous concernent. Vous pouvez nous rencontrer, sur rendez-vous, au Cabinet parlementaire de Richard Mallié,

20 avenue Jules-Ferry 13120 Gardanne Tél. 04 42 65 44 44 Fax. 04 42 65 44 48

groupe Gardanne Actions

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Elections législatives

Les 10 et 17 juin, vous allez voter pour choisir votre député qui vousreprésentera à l’Assemblée nationale. Gardanne fait partie de la dixiè-me circonscription des Bouches-du-Rhône, qui compte 18 commu-nes et environ 150000 habitants. A Gardanne, les bureaux de voteseront ouverts de 8h à 18h. N’oubliez pas de vous munir d’une pièced’identité (obligatoire) et de votre carte d’électeur.

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solidarité➠ Les jeunes filles qui ont rappor-té le chéquier de M. Berne le 25/03sont priées de se représenter à sondomicile pour être remerciées.

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NAISSANCESEGEA Aurélian, HAMOUDI Dahlia, HERMAL - - CHEKROUNRiwan, VIOU Ilan, PETER Inès, MARIANI Bérengère, MAR-DODIAN - - MISSERLIAN Estelle, AUGIER Emilie, COP-POLA Cloé, RABAH Elma, SZCZYGLOWSKI Théo, DECLERCQMélina, PARDELL Pauline.

mariagesPÉROSANZ David et ROIG Delphine ; SIOUANI Lhadj et HA-MIANI Marie ; DODRUMEZ Eric et ALVES FERNANDESAnabela ; GIANNOTTA Francis et FAGUET Céline ; JAAOUA-

NI Wahid et BORGES Sabrina ; RICOTTA Jérémie et MOZZI-CONACCI Jessica

décèsCOLLOMB Gilbert, LARMET Monique, RIBERI AugustineVeuve CABRERA -YERGA, GUEDJ Jean, SCHOENAUER Lau-rent, RIBERI Pierrette épse BERLIOCCHI, DENIS Claudine,LAGOUEYTE Marie épse RAIMBAULT, SERENA Nicole, BI-ANCONE Elyane, LAHOUES Kheireddine, GUÉRIN Margue-rite, VILLE Martine, PUECH Guy, BATIGNANI Dorina VeuveDORADO, HUGUET José

état-civil

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