Le jugement religieux sur les festins et offrandes réalisées autour des tombes

8/2/2019 Le jugement religieux sur les festins et offrandes ralises autour des tombes

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LLEE JJUUGGEEMMEENNTT RREELLIIGGIIEEUUXX SSUURRLLEESSFFEESSTTIINNSS EETT OOFFFFRRAANNDDEESS

RREEAALLIISSEEEESS AAUUTTOOUURRDDEESS TTOOMMBBEESS

Eclaircissement sur la problmatique de demanderLintercession des saints et des pieux

Fatwa rdige par son minence

AHMED HAMMANI

Ancien prsident du Haut Conseil Islamique

Traduction introduite par le vertueux cheikh

ABD EL GHANIAOUSSAT

Traduction, prface et annotation par

ABOU FAHIMAABDAR-RAHMENE EL BIDJEI


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3me dition, 1431/2010

Troisime dition corrige et commente Tous droits de reproduction rservs, sauf pourdistribution gratuite sans rien modifier du texte.

Pour toutes questions, suggestions, ou erreurs, veuilleznous contacter l'adresse suivante

[email protected]

Pour lire ce livre sur le Net, se rendre sur :http://www.islamhouse.com/p/221857


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AU NOM DALLAH,LE TOUT MISERICORDIEUX,

LE TRES MISERICORDIEUX

her frre musulman , chre sur

musulmane !

Lorsque tu auras termin de lire cet opuscule,offre-le ton tour pour que d'autres en tirentprofit. Et invite les gens que tu connais avecdouceur et sagesse la vrit qu'il contient.

Il est aussi de ton droit de limprimer pour une

distribution gratuite, mais sans rien modifier dutexte.

QuAllh te rcompense de la meilleure

manire !

C


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Terminologie :

1 La Zarda : festin que certains gens (ignorant lacroyance musulmane, ces derniers croient bien faire !)

prparent autour des tombes de pieux quil mettent enintercession avec Allh. Le but de la Zarda est de serapprocher du saint qui, selon ce que ces gensprtendent, ralisera les vux et exaucera lesinvocations ! Cette infraction religieuse porte danscertaines rgions le nom de Teyyafa, Tateyaft

1 La Waada : cest loffrande que lon donne lors de laclbration des zerdetes. Elle diffre dune personne une autre dpendamment de plusieurs facteurs,

notamment limportance de la cause pour laquelle estclbre la zarda. Les waadtes sont donnes en guisede se rapprocher des pieux morts, qui intercderont leur profit auprs dAllh, prtendent-ils !

Rem. Les frres et surs qui ne matrisent que la langue arabeont accs un trs beau livre publi par les ditions ManarAssabil. Il porte le titre Acrs Ach-Chaytn: azarda wa elwecda / Les ftes du Diable : la Zarda et la Waada . Unecompilation de traits et d'articles crits depuis plus dun demi=


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Paroles de vrit mditer

La zarda ne fait pas partie de la religion comme on selimagine. Bien plus, elle na jamais t un jour une

uvre de libralit et de bienfaisance aux pauvres telque le prtendent ceux qui la confirment.

Elle est, sans doute, une hrsie et un garement ; carelle nexistait pas de lpoque du Prophte , ni celledes Califes bien guids alors quils sont les gens les plusattentifs faire le bien.

Si la zarda tait une des uvres pies, les prdcesseurs

de cette communaut laurait pratique, car ils sont lesdfenseurs de la charia, les prneurs du bien ()

Et elle a, en plus de son caractre hrtique, runiplusieurs genres de mal et de mauvais actes ; voire, de

croyances polythistes franches, qui ne sous-entendentaucune interprtation, ce qui est la cause davoir denouveau ressuscit le paganisme ! ()

=sicle par les savants de lAssociation Des Oulms MusulmansAlgriens sous la direction de : cAbd El Hamid IbnBadis quAllh lui fasse misricorde.


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Et il est des choses qui attristent les curs, le fait decroire que ces superstitions font partie de la religion, etde les faire apparatre dans un aspect purementreligieux, pour ainsi bouleverser les vrits et dformer

lIslam sous lil des trangers lpoque de lacivilisation et du progrs 1

1Ces brillantes paroles appartiennent cheikh Belkacem ibnArouak, un des lves de limam ibn Badis -quAllh leur fassemisricorde-. Les consulter dans ach-cheykh mohammed

Arouak,az-zarda rasou koulli charr fadjtaniboha ayyouha-lmouslimon, pp. 120-121, prpar par Samir Semrad, d. Darelfadhila, 2008.


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Introduction du Cheikh Abd El Ghani Aoussat

Certes, la louange est Allh ; nous Le louons, imploronsSon secours et lui demandons le pardon. Et nous Luidemandons de nous protger contre le mal de nospropres mes, et contre les maux engendrs par nosmauvaises actions.

Celui qu'Allh guide, nul ne pourra l'garer, et celui qu'Ilgare nul ne pourra le guider. Et j'atteste qu'il n'y a pointde dieu Part Allh, Seul sans aucun associ, et j'attesteque Mohammed est Son serviteur et Messager.

Allh -Le Trs-Haut- a cre lhomme ; Il lui a appris le langage etlui a ordonn de le prendre pour Ador unique dans lacroyance, les paroles et les actes. Il lui a galement interditlassociation [Le Chirk] dans toutes ses attitudes et uvres quile rapprochent de Lui, quelles soient grandes ou petites,nombreuses ou pas.

Allh -quIl soit Trs-Haut- a dit (selon la traduction relative du

sens du Verset en arabe) Dis : en vrit, ma salt, mes

actes de dvotion, ma vie et ma mort sont entirement


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vous Allh, Seigneur de l'Univers. Lui nul associ !Et voil ce quil ma t ordonn, et je suis le premier

des musulmans (soumis) [El Ancm : V. 162].

Il est certes alors un Droit dAllh -Exalt soit-Il - sur Sesserviteurs de Ladorer sans ne Lui rien associer.

Allh -quIl soit Trs-Haut- a dit (traduction relative du sens

du Verset en arabe) Il ne leur a t command,

cependant, que dadorer Allh, Lui vouant un culteexclusif, daccomplir la Salt et dacquitter la Zakt. Et

voil la religion de droiture [El Bayyina : V. 5].

Il a dit aussi -Puret Lui- Que celui qui espre donc

rencontrer son Seigneur accomplisse de bonnesuvres, et quil nassocie dans son adoration aucun

autre son Seigneur [El Kahf : V. 110].

Et cest grce lobservance du Tawhd(lunicit) et sesvertus, et au dlaissement du Chirk (association) et sesvices que les croyants monothistes [Mouwahhidon]ont mrit la scurit gnrale, la bonne esprance, ici-bas et dans lau-del, et ils y sont du nombre des bienguids.


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Allh - Lui la Majest- a dit Ceux qui ont cru et n'ont

point entach leur foi par quelque iniquit(association), ceux-l ont la scurit ; et se sont eux les

bien guids[El Ancm : V. 82].

Cest avec cela, en fait, que lhomme apprendlimportance du pur Tawhd (unicit) et son fruit, ainsi

que le danger et la nuisance quencourt le Chirk. Allh nelui a pas seulement donn lordre de Ladorer, mais Il luia aussi interdit tout ce qui puisse annuler l'unicit oulopposer.

Allh -quIl soit Trs-Haut- a dit (daprs linterprtation

du verset) Et Nous avons envoy dans chaque

communaut un Messager [pour leur dire] : adorez

Allh et cartez-vous du Tghot1 [El Ancm : V. 36].

Sans aucun doute, le Chirk est le premier des grandspchs quAllh a interdit, et contre lequel Il met sesserviteurs en garde.

1Le Tghotest un mot arabe qui signifie toute chose par

laquelle lhomme dpasse ses limites, tel que ce que lonadore, que lon suit ou laquelle on obit en dehors dAllh.


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Cette ralit est stipule par de nombreux Versets,

notamment Sa Parole -Glorifi soit-Il- Dis : venez, je

vais rciter ce que votre Seigneur vous a interdit : que

vous ne Lui associez rien[El Ancm : V. 151].

Le Cheikh Moubrek El Mili -quAllh lui fassemisricorde- a dit Car, dans les deux attestations, Allhne sest content de citer lunicit pure jusqu' ce qu'Ilait confirm que la pluralit des adors est nulle. Demme, Il a restreint la lgislation dans la personne delEnvoy auquel Il a accord la transmission duMessage.

Les Prophtes et les savants, eux aussi, confirment lamise en garde contre le Chirk, et cest, en effet, par cela

quils commencent.

Et il fait partie de ces mises en garde, l'ptre que vousavez entre les mains dans laquelle lauteur a dmontr lestatut religieux de la Zarda et la Waada, que celles-cisont une Association (Chirk) et un pch quil incombeaux gens de dlaisser et de fuir.


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Ceci est inclus dans Sa Parole gnrale vous sont

interdits (de consommer) la bte trouve morte, lesang, la viande de porc, celle dun animal sur lequel on

a invoqu un autre nom que celui dAllh [El M'ida :

V. 3].

En effet, concernant le fait de dmontrer la vrit,lattention des savants, qui sont les hritiers desProphtes, est ferme et sre. Et ce, mme si elle (cettevrit) est rejete par beaucoup de gens.

Aussi, leur Manhedj (voie) dans cela nest pas unenouveaut, bien au contraire, cen est une source de

justesse et de conformit. Comment ne pourrait-il pas

ltre alors que le Seigneur de lUnivers les a pris tmoins pour attester de lnorme importance du

Tawhd en disant Allh atteste, et aussi les Anges et

les dous de science, qu'il n'y a point de divinit partLui, le Mainteneur de la justice. Point de divinit part

Lui, le Puissant, le Sage ! [l cImrn : V. 18].

Enfin, nous remercions le frre Abo Fahma cAbd Ar-Rahmn El Bidj' pour ce choix digne de considration,dont ltude et la divulgation sont dune importance sanspareil [cela veut dire le fait de sintresser au Tawhd et


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de dnoncer le Chirk]. Notre principe dans cela est lavoie sur laquelle tait, bien avant nous, le Prophte etses Compagnons -quAllh les agre-.

Et cest ce que signifie la Parole du Trs-Haut Dis : voicima voie, j'appelle les gens Allh, moi et ceux qui mesuivent nous basant sur une preuve vidente. Gloire

Allh ! Et je ne suis point du nombre des associateurs

[Yosouf : V. 108].

Ecrit par votre frre

Abd El Ghani AoussatAlger, le 12 Radjab1427

06 Aot 2006


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Prface

Louange Allh, le Seigneur de l'Univers ; et que laPrire et le Salut soient sur Son Prophte, sur sa Famille et

ses compagnons.

Le Cheikh Moubrek El Mli -quAllh lui fassemisricorde- a dit dans son fameux livre Ach-Chirkou waMadhhirouhou/Le polythisme et ses aspects : Si leszerdtes taient une source de bien, en plus quellessont trs nombreuses chez nous, leur bien se seraitmanifest et elles auraient diminu comme toute sourcede bien diminue.

De plus, les prdcesseurs en sont prioritaires [ lespratiquer si elles taient bonnes], de mme quils le sontpour toute chose bnfique.

Le Prophte les a-t-il clbres sur la tombe dumatre des martyres, son oncle Hamza ?

Ou bien, les Compagnons les ont-ils clbres sur lanoble tombe (du Messager ) ?

Ou encore, les successeurs [Et-Tbion] les ont-ilscommmores sur les tombes des califes et des


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martyres ou autres, dont chacun deux est meilleur quemille de ces morts pour qui on ralise ces zerdtes denos jours ?! Non ! Rien de tout cela na eu lieu

Cela dit, le chemin pour le changement de cesmystifications qui empoisonnent chaque anne quantitincalculable desprits musulmans, particulirement lorsdes saisons estivales, est dcidment celui de la sciencereligieuse.

Il ny a rien dautre que le savoir, authentiquementtransmis de la part du Messager dAllh Mohammed ,qui puisse sortir la nation musulmane des tnbres duChirk (lAssociation), donc ncessairement de toutlabaissement qui laffaisse.

cet effet, le secrtaire gnral de lAssociation desOulmas Musulmans Algriens, le Cheikh El cArbi At-Tebessi -quAllh lui fasse misricorde- a dit danslintroduction de louvrage cit plus haut : Certes, leprche rformateur que prnent les prdicateurs delIslh (la rforme) islamique dans le monde musulman engnral, et queffectue particulirement lassociation desoulmas musulmans en Algrie consiste appeler lesmusulmans la science et la pratique du Livre de leurSeigneur et la Sounna de leur Prophte.


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Aussi, [ils les invitent] suivre la voie de leurs pieuxprdcesseurs

2 dans leurs comportements et leurs adorations

concernant les paroles, la croyance et les actes ;soumettre les croyances, les actes et les caractres

desquels ils jouissent aujourdhui lusage des pieuxanctres.

Si ces derniers s'accordent avec cet usage, nous lescomptons parmi les prceptes de la religion dAllh, etnous les pratiquons.

Nous considrons le pratiquant de ce mode hrit

comme un individu qui pratique la religion dAllh,

alors que les usages qui ntaient pas connus de lpoque

des compagnons, nous considrons quils ne font pas

partie de la religion dAllh.

Nous ne nous intressons pas ceux qui les innoventou les pratiquent !! Car, la religion est une preuve surtous les individus tandis que les actes de ces derniers2Lire ce sujet lexcellent ouvrage de notre vertueux cheikh AbdEl Ghani Aoussat, intitul le suivi des pieux prdcesseurs, unevoie qui mne la vraie rforme et au Salut, traduction etprface de Abou Fahma cAbd Ar-Rahmn El Bidj, d. DarImam Malek, 2008. Une version de celui-ci est galementdisponible en ligne: http://www.islamhouse.com/p/144583


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ne sont jamais une preuve sur la religion !! Allh -Le

Trs-Haut- a ditEt quiconque fait scission davec le

Messager, aprs que le droit chemin lui est apparu et

suit un sentier autre que celui des croyants

(compagnons), alors Nous l'abandonnerons ce qu'il achoisi, et le brlerons dans la Ghenne. Et quelle

mauvaise destination [An-Nis' : V. 115].

En conclusion, ce qui savre juste et correct dans la

traduction de cette irrprochable Fatwa relve,exclusivement, dAllh, et Lui pour cela la Louange et laGrce.

Quant une erreur ventuelle, elle ne saurait provenirque de Satan et de moi ; Allh en est Innocent ainsi queSon Messager et les musulmans, et jimplore donc lepardon dAllh.

Je ne me dtourne pas en outre de lobligation deremercier vivement tous ceux qui mont aid laramener terme; en premier lieu son excellence notreCheikh Abd El Ghani Aoussat quAllh le prserve, qui nesennuie jamais de nos questions incessantes, de sesorientations indispensables pour la ralisation detraductions religieusement correctes.


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QuAllh le prserve, le bnisse et lui accorde Sa grandeassistance dans son long parcours de prdication et depropagation de l'islam, mn.

De mme, j'adresse mes remerciements les plus sincres mon frre et ami Kaml Abo cAbd Ar-Rahmn qui nese lasse pas de veiller la rvision de mes traductions, celle-ci notamment ; et, ma profonde gratitude va mon frrebien aim, Ahmed Abou cAbd Ar-Rahmn El Faransqu'Allh a guid deux fois de suite : la premire l'islam,et la deuxime au suivi du chemin de la Sounna ;louanges abondantes Toi Seigneur.

notre Seigneur Ador ! Nous te prions d'attacher noscurs au suivi du chemin de Ton Prophte et despieux prdcesseurs (As-Selef As-Slih). Seigneur ! Faistriompher l'islam et les musulmans, mn, mn !

Abo Fahma cAbd Ar-Rahmn El Bidj

Bejaia, samedi 27 Djoumda El Ola 1429Rvis et augment le 03 Juin 2008


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Pourquoi ne revivifions-nous pas lpoque delazarda et waada ?

Prsentation de la problmatique :

Jadis nous visitmes les Machyikh (maitres, saints, etc.)avec une intention pure. Nous recherchmes labndiction par les traces des hommes pieux ; nous nousfrottmes leurs tombes et les prirent pourintercesseurs auprs dAllh !

Nous clbrmes lesZardtes et les Waadtes chaquefois que les difficults de ce bas monde sendurcirent.Grce cela, les faveurs et les bonnes issues dAllhnous furent accordes !!

Nous restmes ainsi jusquau jour o vinrent lesBadissites 3 qui nous obligrent rompre etdabandonner ces joyeuses ftes dont larrt a suscit lacolre du Diwn des Slihn 4!

3Par rapport l'minent imam, Abd El Hamid Ibn Badis -quAllh lui accorde une grande misricorde-4Cela veut dire lassemble des hommes pieux et des saints quidtiennent le monopole des destins, selon la croyance de cesmystificateurs !


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Cela ne serait donc pas une source de bien de ranimerla zarda et la waada, de revivifier tout ce qui futananti ? Car, sans doute, ceci fait partie des us despres et des aeux ! En plus que cest un moyen

damliorer notre situation, de faire disparatre lesterreurs, de satisfaire les hommes chefs 5.

Esprons-nous aussi que nos preuves cessent, et queles grces se multiplient ??!!

Cela est le propos de certains gens. Ils veulent que leNation se rjouisse et que le malheur disparaisse !

Que nous reproche-t-on alors de clbrer la zarda et lawaada, de passer de longs moments dans la joie ; des

journes et des nuites marques de beaut ! En

compagnie de la flte et du tambour !! de lhurlement,le ronflement et le gmissement !!!

Quel est donc votre avis, que votre mrite soit infini?!

Sign par :Abd Allh el Ghafln

Zemoura, ville de Ghilizane

5Les vivants ainsi que les morts.


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Rponse du Cheikh Hammn

La Louange est Allh ; et que la Prire etle Salut soient

sur le Messager dAllh, sur ses Compagnons ainsi quesur ceux qui suivent Sa guide.

Premirement : Cest vraiment une questionembarrassante. Nous ne savons pas si son auteur estsrieux ou plaisantin ? Sil est srieux, nous lui rpondronsselon notre savoir sans craindre aucun reproche. Parcontre, sil se moque de nous 6, dans ce cas nous nousrfugions auprs dAllh dtre parmi les moqueurs !

Concernant son dire : nous visitmes les Machyikh

avec une intention pure , il serait plus juste de dire :nous les visitmes sous leffet dune insouciancescandaleuse ; nos yeux furent voils et nos cerveauxinactifs !6Parait-il que le cheikh -quAllh lui fasse misricorde- futfortement offusqu par ces propos. En effet, l'attitude langagire duquestionneur montre une certaine irrationalit, mais en vritcela est souvent le comportement de ces personnes englouties dansun soufisme altr comportant des pratiques contraires l'islam. Lire pour d'amples informations les fatwas d'IbnTaymiyya.


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En effet, ces Chouyokh taient dpourvus de toutevertu qui puisse les habiliter recevoir des visites. Niscience, ni Zouhd (les savants dfinissent le Zouhdcomme tant le fait de renoncer toute chose qui ne

profitera pas pour lau-del), ni pit ; seulement un liengnalogique qui est, en plus, dauthenticit incertaine !

Nous tions limage du proverbe qui dit : Nous lesadorons tout en les pourvoyant !! 7.

La visite un cheikh religieusement agre se faitlorsque celui-ci fait partie des gens de science,dentendement et de bien.

Ce qui permettra au visiteur d'y acqurir connaissance,

religion et pit.

Il apprend de lui les sciences transmises [de gnrationen gnration] et celles rationnellement admises.

7Cela veut dire que d'une part on leur offre des sacrifices, detoutes sortes, ce qui veut dire qu'on les pourvoie, et de l'autrepart on leur demande d'exaucer les souhaits. Alors qu'en vritcelui qui en est capable de raliser les prires n'a pas besoinquon le pourvoit, tout au contraire, c'est bien lui qui accorde lasubsistance.


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Ainsi, il revient de chez lui pourvu dnormes bnfices.Cest ainsi qutait le savant [lImm Mlik] Mdinealors quAbo Hanfa tait en Irak9.

Cest cette visite qui est autorise dtre rendue. leurpoque les hommes sellrent et prparrent leursmontures pour accomplir ces voyages.

Cependant, quand le cheikh est comme une statue, queseraient alors les leons que le hte pourrait enbnficier?! La science, lascse [Az-Zouhd], le conseilou la raison ? Sans aucun doute, ces machyikh taientdpourvus de tout cela.Et une personne qui ne dtientpas une chose ne pourra pas la donner autrui.

Par ailleurs, les individus desquels il tait possible deprofiter de leur science ne sont pas voqus dans votrequestion. Bien plus, vous ne pourrez mme pas lesimaginer ! Ceux comme Ibn Badis et At-Tebessi -quAllh leur fasse misricorde-.

Les tudiants allaient chez eux et rentraient avec unescience abondante, avec des conseils prcieux qui ontprofit au pays et la nation.9Cela veut dire qu'ils profitaient aux gens qui leur rendaientvisite malgr l'loignement.


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En revanche, tu as tranch de ne pas accepter ce genreprcis de savants parce que tu as cit, en parlant desvisites, la bndiction, le fait d'embrasser les tombes, lazarda et la waada. Mais, tu as oubli de parler de la harda

(dgradation, catastrophe, etc.), la wakhda (dsorientation,perte), la dpravation et les boissons enivrantes.

En vrit, ils ont sauv la communaut de ces maux etlont dlivre de la poigne des matres sectaires. Celaa t un dbut pour la librer et relever son drapeau.

La majorit des machyikh nont en fait que le mrite dunoble lien filial mais qui est, toutefois, douteux. Mme sicelui-ci savre authentique, en revanche le hadth duProphte stipule : Celui dont les actions luiretarderont lentre au Paradis, son lien filial ne pourra

pas la lui prcipiter .Rapport par Mouslim.De mme, la mre des nobles, le Messager dAllh a dit: Ftima ! Je ne peux rien pour toi auprs dAllh 10.

Si tu veux obtenir la bndiction de la part desMachyikh, rends-toi chez eux dans le but dapprendrele savoir, la vertu, la pit et lasctisme [Az-Zouhd].Prends-les pour exemple, pratique leurs uvres.10Rapport par El Boukhr et Mouslim.


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ce moment-l tu seras ton avantage et obtiendras

diffrentes bndictions relles et non pas imaginaires.

Deuximement : Tandis que ta parole : Nous nous

frottmes leurs tombes . Certainement, une actioncomme celle-ci est une forme dAssociation [Chirk]. Il ny

a que la Pierre noire la Kaaba quon peut embrasser

tout en vouant l'unicit pure Allh.

cOmar Ibn El Khattb -quAllh lagre- a dit une fois en

sadressant cette Pierre : Par Allh tu nes quune

simple pierre, tu ne peux ni profiter ni nuire. Si je

navais pas vu le Messager dAllh tembrasser je ne

taurais pas embrass 11.

Si avec la pierre noire tu te comporteras comme cOmar a dit,il n'y aura donc pas de mal que tu lembrasses. Les

autres choses par contre ne te sont pas permises de t'y

essuyer ou de les embrasser.

Certainement, ceci est un acte de Chirk (association)

dont le croyant qui unifie Allh sen abstient. En effet,

tout comme cOmar, le croyant sait que ce nest quune

pierre.11Unanimement reconnu authentique.


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Allh dit de ces objets inanims qui tentent les gens Si

vous les invoquez, ils nentendent pas votre

invocation ; et mme sils entendaient, ils ne sauraient

vous rpondre. Et le Jour du Jugement ils nieront votre

association. Nul ne peut mieux t'informer comme Celui

qui est parfaitement inform [Ftir : V. 14].

Il est donc certain que la Baraka (bndiction)

recherche par ces frottages nest quun retour

lpoque prislamique, un retour au polythisme. Cest

bien cela le fait dembrasser les tombeaux. Ce sont des

caveaux ! Et si tu vises par ta visite ceux qui y sont

enterrs, dans ce cas ton action est plus gare12.12

Cela parce qu'en islam, la visite des tombes est de deux types :une visite charciyya (lgale) et une visite bidciyya(hrtique).Le Cheikh de l'islam Ibn Taymiyya -quAllh lui fassemisricorde- dit du deuxime type (aprs avoir cit le 1er): Tandis que la visite hrtique est du type de donner desassocis Allh.

Elle est du mme caractre que l'association des chrtiens,tel que le fait d'invoquer le mort, demander son assistance,prier Allh -Trs-Haut soit-Il- par son intermdiaire,embrasser sa tombe et s'y frotter, se prosterner devant elle,et se faire couvrir les joues de poussire prs d'elle, ainsi qued'autres actes renfermant la sollicitation du mort ou par sa


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Ne vois-tu pas que le mort tait vivant et recevait la

subsistance, puis la mort le saisit alors quelle est

dtestable et aucun vivant ne dsire sa survenue.

Ce mort na pas pu la repousser, et sen est soumismalgr lui. Sans aucun doute, sil avait la possibilit de se

dlivrer du trpas, il laurait fait mme si pour sen

acquitter il aurait fallu payer pour prix le bas monde

entier et ce quil contient !

cause la ralisation des besoins. Sans aucun doute, rien detout cela ne fait partie de la religion musulmane. Ensuitele Cheikh -quAllh lui fasse misricorde- dmontre que leProphte n'a pas lgifr ces pratiques ; de mme, sescompagnons ne les ont pas pratiques.Les imams de l'islam aussi, aucun d'entre eux ne suscite

d'accomplir ces uvres, voire ils s'accordent dire que latombe mme du Messager ne peut tre embrasse, et, onne peut s'y essuyer ou se prosterner devant elle.

Comment alors se permettrait-on de faire tout celaauprs d'autres tombes ?

Consulter Ibn Taymiyya,Foutya f tacdm el machyikh wael istightha bihim wa ziyrat qouborihim/ Fatwaconcernant le fait de vnrer les matres, demander leurassistance et visiter leurs tombes, entretenue et commentepar le Docteur en thologie, le Cheikh Abou Abd Ar-RahmenAbd El Madjid Djemaa, d., Maktabet El Hfid Adh-Dhahab, Alger, 2007.


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Il ny a pas, donc, plus gar que celui qui espre laprovenance du bien de la part d'un mort, ou souhaitequil lui repousse un mal.

Implore dans tout ce qui tarrive le Vivant qui nemourra jamais.

Cest Lui Seul qui peut profiter et nuire. Car, Il

recommande Ses serviteurs Parmi Ses signes, il y a la

nuit et le jour ; le soleil et la lune. Ne vous prosternez ni

devant le soleil ni devant la lune, mais prosternez-vous

uniquement devant Allh qui les a crs si c'est Lui

(Seul) que vous adorez [Fossilat : V. 37].

Troisimement :Quant ton propos : En les prenant

pour intercesseurs ; en vrit lintercession rpandueentre les gens qui est une invocation (et linvocation est

lessence 13 de ladoration) est une pure Association.

Lunicit cest que tu invoques Allh qui ta cr, mmesi tes pchs sont normes.

Certes, Il est avec toi en coutant ton invocation.13Le cheikh fait allusion au hadith rapport par At-Tirmidhi, etquil a jug Gharb.


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Si lintercession test invitable, intercde alors avec tesbonnes actions comme lont fait les trois hommes de lagrotte lorsqu'une roche a bloqu son entre 14.

Celui (Allh) qui connaissait leur preuve a exauc leurinvocation. Cest cela lintercession lgale. Les autresformes dintercession sont susceptibles dinduire leursauteurs dans le Chirk (lassociation). Donc, ne lesapproche pas.

Quatrimement : Et concernant ton propos : Nousclbrmes les Zardtes et les Waadtes chaque foisque les difficults de ce bas monde sendurcirent . Eneffet, ces zardtes sont le rsultat de notre inconscience.Elles sont contraires ltat dveil duquel nous devons

jouir !

Nos oulmas -quAllh leur fasse misricorde- lesappelaient les ftes du Diable. Cela cause des pchsqui arrivent dans ces ftes : idioties, gaspillage,dbauche, vin, promiscuit et libertinage !

Seuls les gens insouciants parmi nous, qui n'prouvaientpas d'gard la religion et la morale, ceux dont la con-14Le cheikh fait allusion au hadith authentique rapport par ElBoukhri.


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science sommeille, qui visitaient ces tombeauxparcourant des contres entires de Tunisie jusquauMaroc ! La plus grande Zarda tait celle de sidi Abeddans votre rgion 15; les dpravs y allaient de Tunisie,

du Maroc et des villes qui s'y situaient entre les deux(pays).Demande aux personnes ges qui sont encore en vie ilsten parleront.

Cette Zarda tait trop grande, car chaque peuple avaitson dieu parmi les rsidents des tombes, partir desfrontires de Tbessa jusqu Maghnia.

Les gens adoraient les tombes au lieu dadorer Allh !!

Chaque groupe disposait dun mort quil sacralise : sidiSad Tbessa, sidi Rached Constantine, sidi El Khir Stif ; sidi Hamlaoui Telaghma, sidi Az-Zin Skikda, sidiMansour Tizi-Ouzou, sidi M'hamed El Kbr Blida, sidiBen Youssef Miliana, sidi El Houari Oran, sidi Abed Ghilizane, sidi Boumediene Tlemcen, et sidiAbderrahmane concurrenc par sidi Mhamed Alger.

Et que les frres dont je nai pas cit les divinits de leursvilles me pardonnent, car il en existe des milliers !15Cela veut dire la ville de Ghilizane.


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Le comportement de ces individus vis--vis des

machyikh ressemble celui qu'eurent les gens de lre

prislamique envers Houbel, El-Lt et El cOuzza,

particulirement lorsquils clbrrent la Zarda,

immolrent les sacrifices autour deux et se frottrentaux tombeaux.

Allons-nous ressusciter les aspects du polythisme alors que

nous vouons une unicit exclusive Allh ?!

Les savants avaient une position sincre contre ces actesrprhensibles que l'on pratique dans leszardtes.

Il ny a pas de diffrence entre les oulmas de lIslh (larforme) et ceux qui soutenaient lAssociation desoulmas, ainsi que ceux qui taient lextrieur.

Tous ont consolid leurs efforts jusqu ce quils aientmis fin auxZardtes.

Cet tat de fait a dplu aux arrondissements coloniauxqui ont voulu les faire revivre et les prserver 16.16En effet, la brute coloniale s'est toujours servie des sectesderviches soufies qui sont en fait les superviseurs des zerdetes ;ces dernires avaient des relations solides avec les occupantsresponsables qui leur confraient des postes-cls dans la socitalgrienne.


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ma connaissance la dernire zarda Constantine taitralise par un politicien qui choua dans sa politiqueassimilatrice.Voici, entre tant d'exemples, un extrait du discours du cheikhMohammed El K'bir ; le successeur du cheikh Ahmed At-Tidjni,fondateur de la Tarqa (secte tidjanite), qu'il pronona en 1931, Laghouat, en prsence du chef de la dlgation militaire franaise dansla ville de Ain Madi (Laghouat) ; il dit : Ce qui est une obligationpour nous, c'est de venir en aide la bien aime de noscurs, la France (sic), autant matriellement, moralementet politiquement !

C'est pour cela que je dis, et non pas en guise de m'accorderdes louanges mais par dignit et considration : sans doute,mes aeux ont bien fait d'avoir adhr la France avantqu'elle ne soit arrive dans notre pays, avant que ses armeschevaleresques ! n'aient occup notre pays (resic).

(Consulter Ictirft Toroq Qadm, Aveux d'un ancien sectaire, par

Abo W'il Samr Mirabc, d., Marwa ditions, 2008. Trs bon livrequi, puisant de l'histoire et des textes religieux, relate sanscomplaisance et dnonce les dviances des soufis).

Le passage prcit te montre, cher averti lecteur, quel point lesToroqiyyun (les sectaires soufis) ont pu causer du tort notrepays. Mais, que pourrait-on attendre, en vrit, de gens qui ne segnent pas de nuire aux fondements de l'islam ?

Lhonorable lecteur est vivement appel faire front aux hrsiesde toutes sortes.

Une voie unique ly fera parvenir : la science islamique selon lesfondements des pieux prdcesseurs (As-Selef As-Slih).


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Ce dernier manifesta sa haine contre les savants, lesculpabilisa et fit une zarda en se servant des veaux etdes moutons des colonisateurs.O est alors la ville deConstantine qui fut labri du lion de la rforme ? Mais, il

sest enterr lui-mme et on ne lui fit aucun honneur !!

Celui qui veut ressusciter aujourdhui la zarda et lawaada, annonce-lui un chec pareil celui dhier !!Prends garde alors, toi qui as pos la question!

Cinquimement : De plus, la nourriture et la viande

que lon distribue dans la zarda sont religieusement

illicites. Car, cela fait partie des repas que le Qourn

nous a interdit de manger. Allh -Puret Lui- dit vous

sont interdits (de consommer) la bte trouve morte, le

sang, la viande de porc, celle dun animal sur lequel ona invoqu un autre nom que celui dAllh [El M'ida :

V. 30].

La viande que l'on donne dans ces festins fait partie de laquatrime catgorie, cest--dire de celle d'un animal surlequel on aura invoqu un autre nom que celui dAllh.En d'autres mots, ces moutons sont gorgs autrequAllh ; voire cest aux Machyikh (quils sontsacrifis).


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Cest ainsi quon clbra laZarda de sidi Abed, sidi AhmedBen cOda et sidi Boumediene, etc. On lui a clbr cette

Zarda17 pour quil soit satisfait, pour quil fasse profiterles gens et leur faire viter le mal!

Tu dis : On a voqu le Nom dAllh sur ces animauxsacrifis. Je te dis : mme si le Nom dAllh en a tcit, l'intention premire par laquelle vous les avezaccords au mort enterr dans le tombeau, fait qu'ilssoient destins (ces animaux sacrifis) un autrequAllh !

La preuve de cela est dans l'acte de lEmir des croyantscAli Ibn Abi Tlib -quAllh lagre- vis--vis du pre dElFarazdaq (Ghlib) et Souheym.

En effet, un jour Souheym ayant t inform que Ghliba gorg des btes pour nourrir les gens, il en gorgealui aussi 18.

Entendant cela, Ghlib en immola encore plus. Entrs encomptition, Souheym gorgea nouveau linstar deGhlib, ce qui a multipli les btes gorges parcentaines. Tous deux dsirrent lorgueil !17Cest--dire sidi Abed qui est Ghilizane.18Comme raction contre Souheym.


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Lorsque la nouvelle parvint cAli -quAllh lagre-, ilinterdit aux gens de manger cette viande et la considracomme faisant partie de celle d'un animal sur lequel ona voqu le nom d'un autre que celui dAllh 19.

Sans doute, les gens qui gorgrent ces btes ontvoqu le Nom dAllh au moment de lgorgement.Mais, la vise des deux personnes respectives (Ghlib etSouheym) tait la vanit et l'orgueil, ce qui a fait quecette viande soit de celles sur lesquelles on a voqu lenom d'un autre hormis Allh.

Cela tant dit, la viande de la zarda est illicite [Harm]. Demme, le repas dans lequel elle est prpare est lui, aussi,illicite. En outre, le fait d'assister la Zarda est galementinterdit, car cest une faon dagrandir le nombre des

partisans du Faux [El Btil] ; mme sil y aura (dans unezarda) la prsence d'un imam, un chef des imams, undocteur ou un savant.

Trs certainement, c'est dshonorant de clbrer les

Zarda avec les biens de lEtat alors que nous sommes

noys dans les dettes !!Et nous avons vu la tlvisionce que les europens veulent pour nous : jouer avec les

serpents !!!19Revoir les pages 12 et 33.


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Tout individu qui ranime en nous linsouciance quinous comblait dans les temps prcdents nest doncpas conseiller.

Bien au contraire, c'est un trompeur, et jamais il nerussira dans ses objectifs.

Il sera lexemple des gens qui utilisent largent pour

trahir les musulmans. Or, aprs les avoir dpenss

(leurs biens), ils seront pour eux un sujet de regret. Puis

ils seront vaincus [El Anfl : V. 36].

Siximement : Concernant ton dire: Jusqu'au jour ovinrent les Badissites 20; je dis : en vrit, Ibn Badis etses compagnons nont fait que sonner lalarme, ainsi le

peuple algrien s'est rveill et a vu avec discernement ledanger qui le guettait ; il s'en est donc dbarrass.

Ibn Badis na ramen aucune nouvelle religion21.20Revoir la page 19.21Tout fait, cet illustre rudit -quAllh lui fasse misricorde- ainsi

que ses collgues n'ont fait que jeter l'veil sur la voie duProphte que les sectes derviches, les Toroqiyyun, avecl'appui de la brute coloniale, ont tch de combattre sansrelche, ce qui a donn naissance aux innovations et hrsiesdont on voit la prsence jusqu' nos jours. =


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=Par ailleurs, tant menacs dans leur rgne par la rformeengage par lAssociation des Oulmas Musulmans Algriens, lessectaires soufis ont donc choisi, comme est leur attitude toutepoque envers les rformateurs, de jeter l'affront sur Ibn Badis etses collgues, et tenter, par l, de dfigurer les grandes valeursreligieuses que prnent les prdicateurs de la rforme.

Ces valeurs sont le pur et simple enseignement du Prophte .Ainsi, lon trouve parmi les postulats de base sur lesquels est difiel'Association des Oulmas Musulmans Algriens tels quils sontprononcs par son prsident, cAbd El Hamid Ibn Badis -quAllhlui fasse misricorde-, et que le frre lecteur devrait mditerce qui suit :

Le Qour'n est le Livre de l'Islam. La Sounna authentique orale et pratique [qawliyya etficliyya] est l'explication et la dmonstration du Qour'n. Le comportement (la conduite) des pieux prdcesseurs[As-Selef As-Slih] est une application correcte(authentique) de la conduite musulmane.

De toutes les comprhensions des vrits de l'islam etdes textes du Livre et de la Sounna, celle des imams despieux prdcesseurs est la plus vridique. Lhrsie (la bidca) est tout acte innov, considrcomme adoration et approchement (par lequel onsapproche dAllh), et dont la pratique n'est pasatteste par le Prophte . Et, toute hrsie estgarement.

Consulter Acrs Ach-Chaytn: azarda wa el waada/Les ftesdu Diable : la Zarda et la wecda , pp.10-12, d. 2006, ManarAssabil.


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Il rcitait seulement la Parole dAllh, parlait ensappuyant sur les hadiths du Messager dAllh , etempruntait la ligne de conduite des pieux prdcesseurs[As-Selef As-Slih], quAllh les agre tous.

En vrit, il suffit Ibn Badis 22 comme honneur d'avoirrveill les musulmans !

Septimement : Si nous dsirons que lesmalheurs disparaissent, vitons-les et prenons donc unchemin oppos. Nous devons adorer Allh Seul, Luiobir ainsi qu Son Messager, unir nos rangs et nousaccrocher au Habl(lien) dAllh qui est le plus solide.

Il faut aussi que nous vitions la discorde et le conflit,que nous croyions en Allh et que nous nousappliquions dans le droit chemin.De mme, nous devons pratiquer les bonnes actions, car lapratique assidue des bonnes uvres nous est ordonne

conformment la Parole d'Allh - Lui la Puret- Et dis :

uvrez, car Allh verra votre uvre, de mme que Son

Messager et les croyants [At-Tawba : V. 105].22Lire ce sujet notre articleAbd El Hamid Ibn Badis, un imamde guide, de science et de rforme, paratre au N 19 de larevue de la Radio Coran , ou se rendre sur le site :www.majala-koraan.net


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Voil les moyens de la russite, et non pas la clbrationdes Waadtes et des Zerdtes et linvocation dun autrequAllh. Car, sans aucun doute, cen est luvre desperdants!

Si nous recherchons la russite et la disparition des malheursen dehors de ces moyens, nous serons donc vous lgarement et la perdition tel que Le Seigneur deshommes en a fait serment :

Par le Temps ! Lhomme est certes, en

perdition. Sauf ceux qui croient et pratiquent lesbonnes uvres ; se recommandent

mutuellement la vrit et se recommandentmutuellement lendurance

[El cAsr : V. 1-3].

Cest cela la rponse ta question, frre de Zemoura.Et nous reviendrons sur cette question ; que la paix soitsur vous ainsi que sur tous ceux qui ont suivi la guide.

Le Cheikh Ahmed HammnAncien prsident du Haut Conseil

Islamique-Qu'Allh lui accorde une grande misricorde-

Fatwa publie dans le quotidien Ach-Chaab,Le 18 Novembre 1991, p. 09.

Le jugement religieux sur les festins et offrandes réalisées autour des tombes

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