Arrasactu N°267

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www.arras.fr Le magazine des Arrageois N°267 - Juillet-Août 2012 ArrasActu En compagnie des Compagnons Dossier : Un Main Square révélateur des nouvelles tendances musicales Place aux maillots !

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Arrasactu N°267

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Le magazine des Arrageois N°267 - Juillet-Août 2012

ArrasActu

En compagnie des Compagnons

Dossier :

Un Main Square révélateur des

nouvelles tendances musicales

Place aux maillots !

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2 Puisqu’on vous le dit

Les déchets verts ramassés à la demande Avec la Communauté Urbaine, le Smav et Arras Emploi, l’association Aidera poursuit son service, mis en place la saison dernière, de ramassage à la de-mande et à domicile des déchets verts. Rien de plus simple : il suffit de contac-ter Aidera au 03 21 21 50 80 et vos déchets de jardin seront emportés dans les 24 h. Tous les particuliers peuvent bénéficier de ce dispositif. Tontes de pelouse et tailles de haies liées en fagots, feuilles et fleurs fanées doivent être déposées dans des sacs biodégradables qui peuvent être livrés au préalable sur demande. Le coût de la prestation d’Aidera, qui vous évite de vous déplacer à la déchèterie, est de 10 e les 5 sacs d’une capacité de 100 litres, 15 e les 10 sacs, 60 e les 50 sacs (fourniture et ramassage compris). Les déchets végétaux sont ensuite compostés à la plate-forme de Tilloy-les-Mofflaines.

60 000 visiteurs à Terres en Fête Trois cents exposants et d’autant plus d’animaux, veaux, vaches, cochons, volailles, soixante mille visiteurs en trois jours dont quatre mille scolaires le vendredi, Terres en Fête, considéré comme le plus important événement au nord de Paris après le Salon de l’Agriculture, a rencontré les 1er, 2 et 3 juin à Tilloy-les-Mofflaines le succès attendu. Les animations pour les enfants se sont développées comme cette course de tracteurs à pédales ou plus sim-plement la découverte des métiers de la nature et de la terre. Rendez-vous en juin 2014, pour la 11e édition.

Les succès des échecs On n’y pense pas suffisamment, mais le jeu d’échecs, c’est un sport et le club arrageois du Cavalier Noir est champion. L’équipe première monte en N1 la saison prochaine. Les B et C se maintiennent en N4 et 2011-2012 se conclut pour le club par un titre de Régionale 1 pour la quatrième année consécutive. Arras est ainsi le premier club échiquéen du Nord-Pas-de-Calais.

L’hémodialyse à domicile Le Centre Hospitalier vient de mettre en place au sein de son service d’hémodialyse un système por-tatif qui va permettre aux patients de réaliser l’opé-ration à domicile. L’apprentissage encadré à l’hô-pital du fonctionnement de l’appareil et quelques semaines d’entraînement suffiront pour permettre au dialysé de gagner son autonomie. Le système NX Stage est le seul homologué aux Etats-Unis et il est en voie de développement en France. Le Centre Hospitalier d’Arras est, grâce au docteur Benziane, le premier centre de néphrologie-hé-modialyse dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie à bénéficier de ce dispositif. L’Association pour le Développement de l’Hémodialyse assure l’instal-lation à domicile du générateur, la maintenance technique et la livraison des produits prescrits. Ce mode de traitement permet aux malades rénaux de gagner en autonomie, et donc en qualité de vie. Il réduit également les coûts d’une prise en charge hospitalière classique.

Repérez les ASVP On les appelle les ASVP. Ils sont dix agents de sur-veillance de la voie publique. Réglementairement, ils ont récemment reçu une nouvelle tenue permet-tant de les distinguer de leurs treize collègues de la police municipale proprement dite. Ces nouvelles tenues correspondent avec de nouvelles missions de ces agents qui n’étaient jusqu’alors chargés que de la police du stationnement. Ils surveillent la pro-preté de la ville, et sanctionnent le cas échéant. Cet élargissement correspond à une volonté de déve-lopper une proximité avec la population.

Midi loisirs dans le hall de la Mairie Tout au long de l’année scolaire, une soixantaine d’animateurs, dans toutes les écoles, occupent par des activités d’éveil artistique, après la cantine, les enfants qui restent sur place. C’est le « midi loisirs », ou encore la pause méridienne. Une ex-position a révélé la variété des travaux, peintures, dessins ou même atelier BD comme à l’école

Anatole-France. Cette présentation des réalisations des écoles a par ailleurs permis de découvrir comme lieu d’exposition le hall de la Mairie, place Guy-Mollet, où passent au quotidien des centaines et des centaines d’Arrageois.

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Juillet -Août 2012

3Edito

Arras Actu

Frédéric LETURQUEMaire d’Arras,

Vice-président de la CUA

Sommaire

Fête et Re-Fête de la Musique, Faites de la Chanson, Main Square, festival des Inouïes... Sans parler de la programmation du Théâtre au fil des quatre saisons, du développement de la pratique des expressions nouvelles autour du Pharos, Arras s’affirme de plus en plus, comme on le constatera d’ailleurs en fil rouge de ce numéro, comme une place forte de toutes les formes musicales. A côté de l’image historique d’une ville de patrimoine que nous conti-nuons bien sûr d’entretenir est en train de naître autour de nous une vision nouvelle d’Arras comme une ville où la dimension culturelle se spécialise dans la musique. C’est une volonté que nous avons, que nous voulons poursuivre et développer. Désormais, lorsque quelque part en France on parle d’Arras, on évoque naturellement et tout de suite le Main Square. Mais il ne faut pas fo-caliser sur cet événement, certes de réputation internationale. C’est à toutes les musiques qu’Arras est ouverte, du jazz au classique, des musiques traditionnelles et populaires aux nouvelles musiques émer-gentes. Et, en plus d’un enseignement d’une qualité reconnue à de futures générations d’instrumentistes, notre conservatoire joue de plus en plus un rôle de formation du public à travers les nombreux concerts et auditions qu’il peut donner. Nous souhaitons nous attacher à fédérer toutes les initiatives associa-tives et faire en sorte que tous les porteurs de projets puissent coo-pérer afin de trouver des convergences. Nous disposons également d’un foisonnement de lieux qui peuvent être chacun attribués à un style particulier. Toute une série de rendez-vous, tout au long de l’année, permet des approches différentes de toutes les musiques. Arras doit ainsi conquérir une identité régionale de territoire musical. C’est à la reconnaissance de cette valeur ajoutée que nous allons travailler dans notre projet culturel. Comme elle a été à deux reprises classée au patrimoine de l’Unesco, comme elle a obtenu et confirmé sa quatrième fleur, et comme elle a été reconnue « Ville Amie des enfants » par l’UNICEF, Arras mérite désormais le label de ville de la musique. N’ayons pas peur de le créer ! Bel été à tous.

L’été de toutes les musiques10

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Faites de la Chanson : du cabaret à l’électrique

Le développement commercial s’engage dans une charte

Une semaine du grand nettoyagepour adopter l’esprit Arras ville propre

Treize clubsont participéà la première nuit des arts martiaux

Les tout-petits ont inauguréleur nouveau centre de loisirsaux Grandes Prairies

Le Pharostival a révélé les talentsmusicaux des jeunes du quartier

17 Des rencontres pour un état des lieux de la politique sociale

ARRASACTUALITÉS

N° 267Juillet

Août 2012

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la ré-daction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Deprez - 62620 Ruitz - La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http : //www.arras.fr • Courriel : [email protected]

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Juillet -Août 2012Arras Actu

Le camping du Main Square, vu d’en haut, terrain Savary, est quand-même impressionnant et confirme qu’avec ce village de toile, le Main Square a pris une véritable dimension de festival international.

Fanfares et harmonies ont aussi leur juste place dans la vie musicale arrageoise avec des concerts très prisés chaque dimanche après-midi au kiosque du Jardin du Gouverneur. Ici, l’Harmonie des Cheminots.

Ils sont champions de France de Fléchettes. Quatre Arrageois, David Harel, Yoann Parsy, François Lambert et Guillaume Costé ont participé à La Rochelle à la finale du championnat France Darts et sont revenus avec le titre en Nationale 5 pour la plus grande satisfaction de leur coach, Jean-Noël Kaplin, patron du café Le Patio où ils s’entraînent deux fois par semaine.

ARRASEN IMAGESPHOTOS JULIEN MELLIN - PHILIPPE FRUTIER

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Les mamans ont été décorées comme chaque année à l’occasion de la fête des Mères. Le Maire a remis fleurs et diplômes en l’honneur des familles nombreuses.

Les enseignants retraités du privé à l’hon-neur : une cérémonie a eu lieu à l’Hôtel de Ville pour Martine Fournier (Saint-Joseph), Marie-Françoise Jailloux (Notre-Dame), Ca-therine Debacq (La Présentation) et Roger Descamps (Saint-Jean Baptiste).

Deux inspirations différentes de l’exposition « Roulez carrosses ». Les enfants de l’école Céline-Rouquié ont confectionné un carrosse en carton et matériaux de récupérations qu’ils sont allés fièrement présenter au Musée. Félicitations aussi aux pâtissiers de chez Du-ployez, rue Delansorne, qui ont quant à eux réalisé un attelage en sucre.

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Subways » osent une reprise de « Toute la pluie tombe sur moi » comme pour conjurer un ciel qui fait la moue. Mais la gadoue, ce sera pour demain !Parfaitement maîtrisée le lendemain ! Allons donc voir Brigitte, une intrusion à l’affiche, des Demoiselles de Rochefort un peu kitch, une curiosité, mais le flux se fait vite dans l’autre sens. Kasabian impose vigoureusement sa vo-lonté. Un rock à l’ancienne. Un chanteur cap-tivant comme une révolution. De l’autre côté, Editors travaille plus dans les couleurs d’une palette musicale. Garbage était plus virulent avec une chanteuse qui tient son groupe à pleine bouche sur des rythmes compulsifs. Mais on ne peut pas tout voir ni tout en-tendre ; Justice nous hypnotise à l’électricité jusqu’au lendemain. Un coup de Revolver, et c’est Florence and the Machine dans son froufroutement planant, voix de cathédrale,

UN festival, c’est physique et chimique à la fois. Des flux et reflux circulent de la scène principale à la Green-room, l’oreille en alerte. Les influx,

les affinités et les passions coulent dans des veines impulsives. Un festival, c’est un do-sage de célébrations et de découvertes, de confirmations et de surprises. En cela, la pro-grammation du Main Square 2012, un temps controversée, aura été exemplaire.Etait-on venu pour « Simple Minds » que l’on aura été pétrifié par leur sobriété scénique, ce rock charpenté, charnu mais bien dégraissé, qui fait tenir les Ecossais comme des piliers. Le répertoire était au cordeau et s’ils n’étaient venus que pour ce groupe, certains festiva-liers des années 70 seront repartis enivrés par un filtre de jouvence ! Dans cette alchimie, le ciel aussi a son mot à dire. On arrive dans l’après-midi du premier jour tandis que « The

Deux scènes ouvertes aux nouvelles tendances des musiques actuelles

Un Main Square renouveléJim Kerr, le chanteur

de Simple Minds

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Deux scènes ouvertes aux nouvelles tendances des musiques actuelles

Un Main Square renouvelémusique nébuleuse, tandis que, de la Green Room, Miyavi perfore l’oreille. Izia est deve-nue banale. Ce jour-là, tous étaient venus pour Pearl Jam qui a assis son savoir-faire dans un confort entretenu.

Le dernier jour, c’est pour Shaka Ponk que le public a déferlé. De fins limiers s’étaient dé-placés pour Michaël Kiwanuka, voix soyeuse pour la soul, guitare tranquille, même débran-chée ! Résister à Gaz Coombes ! Il va bientôt mériter la grande scène. On vient pour les uns, on rate les autres, on regrette. Beat aissaillant n’est pas le seul à marquer le retour en force

Révélations, confirmations, découvertes

d’un rock conventionnel avec la seule originalité d’avoir dé...rapé ! Le show est parfois dans les extravagances du public. Les ambiances olfac-tives de toutes les saveurs montent en même temps que le son envahit des nuits chaudes et humides.Un festival comme le Main Square a sur une ville un impact ignoré alors qu’il est immédiate-ment saisissable : tous ces flux humains qui se mêlent, toutes ces musiques qui s’entrecroisent créent une onde d’universalité où toutes les na-tionalités trouvent la jeunesse de l’échange.

Claude Marneffe

Pearl Jam

Les Arrageoisde La Moustache de Martin-Pinpin

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8 Main Square

Des concerts en images

La chanteuse écossaise Shirley Manson prend Garbage à bras le corps.

Le samedi après-midi des pluies torrentielles sont venues jouer leur partition : mais le public a été bon partenaire.

Kasabian a été l’une des révélations, un rock solide comme s’il existait depuis toujours.

Shaka Ponk, pour la seconde année à Arras a véritablement été l’événement du festival.

Les Brigittes ont apporté une drôle de note de désinvolture.

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DèS le jeudi soir, on sent en ville un bouillonnement ! Des groupes de jeunes, filles et garçons au premier coup

d’œil identifiables, parcourent rues piétonnes et places à marches forcées, un plan d’Arras dans une main, dans l’autre le programme du Main Square Festival, sur le dos un barda de septième compagnie. Ah qu’elles sont pratiques ces nouvelles tentes plates et rondes qu’il suffit de jeter au sol ! Direction camping. Mais la ville étonne. Non, ce n’est pas une église, c’est le beffroi. Aux terrasses, les com-merçants expliquent l’histoire des pierres. Des groupes décident de flâner. Des bières à profu-sion, la modération inscrite dans l’habitude. On reviendra demain. Vendredi, samedi, dimanche, certains festivaliers ont déjà leurs points de re-pères. Des patrons de café les appellent par leur prénom qui sonne anglais, néerlandais, alle-mand ou espagnol. Cela étonnera toujours que l’on puisse venir de si loin pour voir un groupe. Pearl Jam et Shaka Ponk reviennent dans les conversations. Mais aussi Simple Minds pour ce quadra venu à moto derrière le fiston qui pro-nonce des noms de groupes inconnus !Constatation : même si l’on vient au Main Square pour une journée, on ne reste pas scot-ché à tous les concerts. On est là pour « son » groupe. On fait des allées et venues d’une scène à l’autre. On arpente dans l’herbe et le

gravier les petites enclaves nourricières qui cla-ment à la consommation. Certains choisissent de s’avachir sur les chaises longues, torse nu, les yeux fermés, la musique rentre mieux. Faire la queue pour des jetons. Refaire la queue pour une bière, un coca, un kebab.

Et si on repartait en ville. Quelle aubaine cette navette gratuite Main Square-Gare qui s’arrête quai H, n’y voyez aucune malice ! En ville, les terrasses s’emplissent. Les festivaliers sont un peu en vacances et on se laisse aller à une pe-tite bouffe. Un patron de brasserie a même fait découvrir à des Bretons à son menu du jour la saucisse... bretonne ! Un débat s’ensuivit !Et voilà, c’est cela le Main Square. On fait connaissance pour deux ou trois jours et puis on s’en repart. Les musiques que l’on aime collées à la peau, dans les poches ces pass que l’on gardera longtemps comme preuves ou comme viatiques, et, finalement, un peu d’Arras au fond des yeux en Angleterre, en Allemagne, en Es-pagne, et même, tiens, en Islande...

Claude Marneffe

DAnS Le SecReT DeS chiFFReS

La huitième édition du Main Square a accueilli à la Citadelle 75 000 spec-tateurs sur trois jours : 22 000 le vendredi, 29 000 le samedi et 24 000 le di-manche. Ces chiffres de fréquentation sont un succès pour les organisa-teurs qui, contrairement à certaines rumeurs, mal informées ou mal inten-tionnées, préparent déjà la programmation 2013 avec une révélation : Rage Against the Machine ne tournait pas cet été, mais pour l’année prochaine le festival d’Arras est le mieux placé pour les si-gner. Le Main Square offre aussi à de jeunes Arrageois un emploi temporaire. Plus de trois cents d’entre eux avaient un CDD de trois jours sur cette édition. Beaucoup étaient deve-nus barman temporaire dans l’un des sept bars du site où soixante-dix becs de pompes à bière au to-tal attendaient ceux qui n’étaient pas seulement assoiffés de musique. Pour trois jours de pré-sence à onze heures par jour avec une pause d’une heure, ils ont été payés 300 euros. Cinquante agents du SMAV (Syndicat Mixte Artois Valorisation) ra-massent en permanence les déchets que les festi-valiers sont encouragés à déposer dans 110 sacs-cor-beilles sélectifs dispersés sur le site. De plus, les ba-layeuses du service pro-preté de la Ville passent lorsque les spectateurs sont partis.

Entre la scène et la ville

En bandes, on découvre Arras. La ville étonne.

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10 Faites de la Chanson

Au festival de Di Dou Da

On peut apporter ses chansons !

SUR le marché du samedi, des groupes de jeunes co-cassement habillés de pan-talons à bretelles bigarrés

et de tee-shirts amples comme des chemises de nuit chantent les refrains légers de Pierre Perret. Un chapeau à la Trenet planté sur la tête, guitares et accordéons moqueurs. Les cha-lands interrompent leurs courses pour reprendre en chœur. Et, plus loin, d’autres groupes, d’autres chansons encore. « Faites de la chanson » ins-talle sur toute la ville un courant de bonne humeur.Avec ce festival annuel, tous les genres de cette expression populaire par ex-cellence qu’est la chanson trouvent droit de cité et, pour cette huitième édition, Jean-Jacques d’Amore, le président de Di Dou Da, l’association organisatrice, semble avoir souhaité plus que jamais encore que toutes les générations soient à l’affiche. Peut-être piqué au vif, le JJ d’Amore, par

certaines vilaines réflexions laissant entendre, la saison dernière, que son public accusait une certaine moyenne d’âge !Alors voici le festival qui prend un coup de jeune et de modernité, ça c’est sûr, avec Juliette en soirée inaugurale et Carmen Maria Véga en clôture. La première, avec sa bouille rondouillarde

et ses lunettes globuleuses à la Jean de la Lune, a son franc chanter et n’y va pas par quatre chemins pour hacher menu la société. Juliette té-moigne d’une nouvelle tendance dans les spectacles de chanson d’au-jourd’hui qui veulent mêler récital et petits sketches. On dirait une lointaine cousine de province de Muriel Robin !

Juliette a renouvelé son tour de chant en lui donnant des allures de sketches.

Une montée en puissance… sonore !

Carmen Maria Vega a introduit un style inattendu dans la programmation du festival.

Richard Gotainer, les retrouvailles

avec une génération.

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Au festival de Di Dou Da

On peut apporter ses chansons !

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11Actualités

Arras Actu

La Carmen, c’est autre chose. Ce n’est pas une tabatière, mais elle a sacrément du bon tabac. Il a du goût et il faut aspirer profondément. Avec Carmen Maria Véga, la chanson s’électrifie. C’est rock’n roll et la salle se laisse secouer. Un tempérament et une voix qui risque tout. Une Barbara du rock.Quelques soirées auparavant, dans un décor vintage d’abats-jours et de gué-ridons, Richard Gotainer, le métro syl-labique, faisait figure de père peinard sur la grand mare des canards, mais toute une génération s’est levée pour Danette ! Car, c’est cela aussi « Faites de la chanson », les retrouvailles avec la mémoire de ces airs qui ont fixé nos souvenirs. L’esprit cabaret, avec de nouveaux noms, n’était pas non plus oublié. Mais c’est aux amateurs aussi de chanter et, peut-être un peu moins à l’aise et sûrs d’eux que les autres années, ils ont mis chaque jour toute la ville en musique avec un « joyeux voyage dans l’immense répertoire de la chanson française ».

La salle bleue de l’Hôtel de Guînes

Signée GlaserLa salle bleue du premier étage de l’Hôtel de Guînes est devenue salle Denise Glaser. La jour-naliste de la chanson au temps des petites lu-carnes en noir et blanc a habité à deux pas de là.

QUI pouvait être mieux placé que Di Dou Da pour penser rendre cet hommage à celle qui a ré-

vélé tant de ces chanteurs qui savaient écrire. Jean-Jacques d’Amore brandit l’acte de naissance : Denise Glaser est Arrageoise ! Elle a vu le jour le 30 novembre 1920 au 5 bd Carnot. Mais ses pa-rents tenaient une boutique de rideaux – aujourd’hui un maga-sin de chaussures – à l’angle de la place du Théâtre. A trente mètres de l’Hôtel de Guînes, elle s’appelait la Maison Bleue. Signe du ciel, la salle de la Maison Folie qui portera désormais le nom de Denise Glaser était jusqu’alors dénommée la salle bleue, en raison de sa décoration.A l’occasion de ce baptême, Di Dou Da a diffusé dans le cadre de l’Université pour Tous « Discorama signé Glaser », un film sur cette grande dame de la télé et Raoul Sangla, celui qui fut son réalisateur, un pionnier de l’histoire du petit écran est venu témoigner. « Sa

signature, c’était son visage ». Maxime Le Forestier et Dick Annegarn ont en-voyé des mails de reconnaissance lus au public. Denise Glaser avait quitté Arras dans les années d’Occupation.

Revenue officiellement, invitée par Guy Mollet dans les années de sa gloire, elle est morte à Paris dans la misère et l’indifférence. A son enterrement, en 1983, Raoul Sangla n’avait à son bras que Barbara et Catherine Lara. Victime de la purge des programmes après Mai 68, l’Arrageoise avait animé de 1959 à 1974 plus de 300 heures d’émissions devenues, à l’INA, des archives de la chanson française.

Claude Marneffe

Elle a révélé Moustaki et Polnareff

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12 Actualités

Aquarena, l’entrée d’Arras dans le 21e siècle

Un équipement attendu : les Arrageois sont venus nombreux découvrir la nouvelle perle du Val de Scarpe.

Le président de la Commu-nauté Urbaine, Philippe Rapeneau considère cette ouverture comme un événement pour l’avenir de l’Arrageois.

Rapeneau remerciait notamment le président du Conseil Régional, Daniel Percheron, « toujours attentif aux dos-siers arrageois, surtout lorsqu’il s’agit de sport ».Mais il ne faut pas oublier que l’ini-tiateur de ce projet qui caractérisera l’Arras du XXIe siècle fut en son temps Jean-Marie Vanlerenberghe. La pa-role fut largement laissée au soir de l’inauguration à l’ancien maire d’Arras et président de la Communauté Ur-baine pour en rappeler la genèse et les vicissitudes. « En 1995, disait-il, on entrait dans Arras par une friche, des

abattoirs démolis, cinquante hectares à l’abandon à la porte des places histo-riques. Nous avons voulu corriger cette vilaine image. La recomposition de l’entrée nord est partie de là. Il a fallu dix ans pour que ça se réalise. Cela a été long à finaliser. Mais nous voyons aujourd’hui le résultat ».Ce fut d’abord Cité Nature, point de départ d’une vision d’ensemble de l’aménagement du Val de Scarpe qui, plus tard, avec la CUA, ira au delà, vers le golf d’un côté et les marais de Fampoux, de l’autre, alternance d’équi-pements et de lieux voués à la prome-

IL y avait les enthousiastes et les ré-ticents, les dubitatifs et les incondi-tionnels ! Vue de la route, l’architec-

ture d’Aquarena, signée Alain Sarfati, et l’originale élégance avec laquelle elle s’inscrit dans la globalité de l’amé-nagement du site, ne peut que récon-cilier laudateurs et contempteurs. Ce coquillage géant avec sa perle nichée au centre, bâtiment ondoyant et lumi-neux, est certainement une conception unique dans le monde balnéoludique en France.« C’est jusqu’à maintenant le plus important projet mené par la Com-munauté Urbaine », devait dire son président, Philippe Rapeneau, lors de l’inauguration d’Aquarena le 21 juin. Certes il a coûté 20 millions d’euros, mais on a pris le temps qu’il fallait pour ficeler les dossiers de subventions afin que différents partenaires, l’Etat, la Région, le Département acceptent de participer au financement. Philippe

L'équipement table sur 210 000 visiteurs par an dont 15 000 scolaires. « Aquarena et les jardins du Val de Scarpe sont un symbole, répétait Philippe Rapeneau, président de la CUA, lors des deux inaugurations, les 22 et 23 juin. Ils sont la démonstration de l'utilité d'une communauté urbaine lorsqu'elle a une ambition pour son territoire, de ce que l'on peut réaliser lorsque trois communes s'accordent sur un projet. Ici, Saint-Laurent, Saint-Nicolas et Arras ». C'est ce que remarquait aussi Christophe Doneré, sous-préfet chargé de la Politique de la Ville : « Vous avez réussi pour la première fois à ce que le développement économique et la protection de l'environnement ne s'opposent plus »...

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Juillet-Août 2012Arras Actu

Aquarena, l’entrée d’Arras dans le 21e siècle Des jardins entre le vert et l’eau

QUATRE hectares et demi de friches ceinturées par la Scarpe du nord à l’ouest, une

zone naturellement humide vouée à l’eau, il fallait en faire des jardins aquatiques. Derrière Aquarena, on a ainsi profité du dénivelé naturel du sol pour faire se déverser l’un dans l’autre quatre bassins successifs jusqu’à un canal de cent mètres de long relié au cours d’eau.Nénuphars, sagittaires et iris s’y profileront bientôt et des espèces protégées, de la sa-lamandre à la grenouille, s’y développeront. De l’autre côté, pour aller vers les remparts, c’est le vert qui régnera dans une promenade de plus en plus sauvage. Les fossés de l’ancien bastion dont la trace sub-sistait au sol ont été recomposés. Ils contournent une partie du site et serviront de bassin de rétention d’eau de pluie. « Ces jardins vont donner une nouvelle image du Val de

Scarpe, affirmait Philippe Rapeneau, et marquer notre ambition de célé-brer ce territoire comme un conser-vatoire naturel. Nous espérons qu’ils attireront beaucoup de promeneurs. Ces jardins sont aussi faits pour faire prendre conscience, par une pro-

gression de la nature vers l’urbain, de la relation forte de l’homme avec la verdure et l’eau ». Et Frédéric Le-turque soulignait à son tour comment ces projets d’Aquarena et de ses jardins, qui ont fait souvent débat, renforcent aujourd’hui l’esprit com-munautaire et apportent une réelle contribution au changement d’image de la ville centre.

nade à travers la verdure et l’eau. Avec la Scarpe, l’eau s’imposait comme une charnière dans un projet qui permet-tait en même temps de recentrer les places en cœur de ville.Aquarena à l’entrée nord vient donc offrir une extension de la ville pour les Arrageois qui y découvriront en même temps les plaisirs du bien être aqua-tique. Mais les vertus économiques de l’ensemble du projet sont aussi pré-sentes : Aquarena, par exemple, est déjà, à son ouverture, facteur d’em-ploi : sur vingt recrutements au départ quinze ont été effectués dans la Com-munauté Urbaine.

Des nénuphars, des iris,

des grenouilles…

Un nouveau jardin pour les arrageois : l’originalité de traverserdes pièces d’eau où vont se développer la faune et la flore.

LA FêTeà LA gRenoUiLLeA l’inauguration du centre bal-néoludique le vendredi, des Jar-dins du Val de Scarpe le samedi s’ajoutait, le dimanche, celle du pôle nautique de Saint-Laurent-Blangy, bassin d’eau plate et extension du stade d’eaux vives où s’entraînaient déjà quelques équipes internationales pour les JO de Londres. Pour associer les Arrageois à ce triple événement, la Communauté Urbaine avait organisé animations et visites guidées. La foule fut au rendez-vous, même pas dissuadée par la pluie et toute l’eau de là-haut qui s’était invitée à cet hommage rendu à son rôle au coeur de la nature ! Toute la journée, des files se sont succédées pour découvrir ces nouveaux équipements. C’est dire l’intérêt des Arrageois pour cet aménagement qui va se pour-suivre au Val de Scarpe et, no-tamment, l’attente que suscitait Aquarena.

13Actualités

Retrouvez le détail et les tarifs des activités proposées à l’Aquarena sur

www.aquarena.frOuverture à compter du 11 juillet.

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14 Actualités

Une charte de développement signée avec la Ville

Les commerçants rassemblés

LE 18 juin sera désormais à Arras une autre date his-torique ! Ce soir-là dans la salle du réfectoire du Musée,

à deux pas de l’exposition « Roulez carrosses » que tous les commer-çants présents ont ensuite pu visiter, les présidents de la Chambre de Commerce, de la Chambre de Mé-tiers, le président national des Mar-chés de France, et les présidents des quatre associations de commerçants arrageois ont signé avec la Ville, re-présentée par son Maire, une charte pour le développement du com-merce qui est considérée comme une première dans la région.C’est Philippe Vasseur lui-même, ancien Ministre, président de la Chambre de Commerce régionale, qui a reconnu qu’avec cette initia-tive, « Arras était ville pionnière » et qu’il comptait bien voir d’autres villes suivre cette démarche. « Cette charte sera la base d’une concertation per-

manente de tous les acteurs de la vie commerçante locale. Elle va venir mettre de l’huile dans les rouages en permettant d’éviter par le dialogue les tensions qui peuvent survenir sur cer-tains sujets où les uns et les autres n’ont pas les mêmes intérêts », dé-clarait Edouard Magnaval, président de la Chambre de Commerce et

d’Industrie d’Artois. « « ll faut travailler avec les commerçants sur les réalités quotidiennes, les travaux, les projets, les manifestations », disait le Maire. Concertation et écoute sont les sé-sames de l’efficacité commerciale. Mais la relation avec le client est aussi primordiale. Il faut convaincre. L’exemple du stationnement est pro-

Les différents partenaires ont tous apposé leur paraphe sur la charte.

Des réunionsrégulières pour

s’entendre

bant : l’utilisation des parkings gratuits de proximité permet au promeneur de découvrir les rues du centre ville comme une galerie commerciale à ciel ouvert ! Nadine Giraudon, adjointe au Com-merce, a consacré des mois de son temps à convaincre et rassembler les signataires. « C’est, disait-elle, l’aboutissement d’un travail intense ». « C’est une reconnaissance de l’im-portance du commerce et de l’arti-sanat comme vecteurs de qualité de vie et de lien social », se satisfait Alain Griset, président de la Chambre de Métiers.Président national des Marchés de France, Yves-Marie Lusson, se réjouit quant à lui que, pour la première fois en France, les commerçants itinérants aient été associés au projet. Pour

Tous les commerçants avaient été invités pour visiter ensuite l’exposition « Roulez Carrosses ! »

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Une charte de développement signée avec la Ville

Les commerçants rassemblés

15Actualités

Grâce à Arras Commerce Cœur de ville

La place en fêteSamedi 16 juin après-midi. La place des Héros, cœur battant de la ville. Animée et festive. Le ma-riage d’un footballeur a amené des centaines de supporters. Des centaines d’Arrageois sont mas-sés dans l’attente du tirage au sort du concours Arras Commerce Cœur de ville. La foule se mé-lange dans un sympathique cocktail. La place des Héros a retrouvé sa nature : c’est ici que la vie passe !

C’EST bien dans cet esprit qu’ont été menés les tra-vaux de réfection de la place

historique. En rendant le pavé plus praticable au piéton, en limitant la présence de la voiture en sta-tionnement, c’est à la flânerie, aux rencontres et aux rassem-blements qu’ont été rendus ces lieux historiques.Les commerçants de l’asso-ciation Arras Commerce Cœur de Ville auront été parmi les premiers à mettre à profit cette ouverture. Le 16 juin, un groupe de jazz animait sur un podium le tirage au sort de leur grand concours de printemps. La place des Héros était une salle des Fêtes à ciel ouvert ! Plus de 6 000 bulletins avaient été rem-plis. Et le règlement stipulait que si le hasard vous faisait sortir de la boîte par la grâce de l’huissier, il fallait être présent pour bénéficier de son lot.

Heureusement, tous les concurrents n’avaient pas pris cette obligation au pied de la lettre ! Malheureusement, cela en aura fait perdre quelques-uns. Et même la première gagnante tirée

pour la voiture ! Absente ! C’est fi-nalement Jean-Guillaume Defrance qui a remporté la Citroën C1. M.et Mme Lambin ont gagné la moto BMW Floor et Xavier Denivri un séjour d’une semaine dans le Morbihan. Parmi tant d’autres lots ! Arras Commerce Cœur de ville a suscité, avec les accents de la fête, la joie et l’émotion place des Héros.

6000 bulletins remplis !Arras Commerce et Cœur de Ville,

François Descloquemant reconnaît qu’il était « nécessaire de s’organiser. Le commerce n’est pas une science exacte ! Il faut donner de l’ambition à nos moyens. Nous avons la chance, à Arras, d’avoir une clientèle qui se partage en deux flux, les touristes et le potentiel local ». La charte permet-tra le partage des informations et la collégialité des décisions. Elle associe les artisans et tous les commerçants, franchisés aussi bien qu’indépen-dants, et tous les secteurs représen-tés par leurs associations, Commerce et Cœur de Ville, l’aînée, mais aussi les Hauts de Saint-Aubert, présidée par Audrey Bache, Arras Arcades, qu’anime Hubert Trabouillet, et la toute récente association du Quartier des Arts, présidée par Philippe Morel. « Une démarche collective s’affirme, constatait avec satisfaction Frédéric Leturque. Avec ce rapprochement fé-dérateur, le dialogue en cœur de ville se renforce et c’est très heureux pour l’avenir d’Arras. »

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16 Social

Juillet -Août 2012Arras Actu

La création thérapeutique

Les personnels soignants et les patients qui ont participé au tournage ont présenté le DVD.

drez, infirmière en psychiatrie en hôpital de jour, a été réalisé avec les patients un documentaire sur la médiation ani-male en santé mentale. Le sujet, et la démarche, ont intéressé l’émission « Trente millions d’amis » qui est venue effectuer un reportage sur ce tournage amateur.

CHAQUE année se déroulent à La Villette les rencontres vidéo en santé mentale. Elles permettent

à toutes les structures spécialisées de venir présenter de petits films réalisés avec les patients comme une thérapie pour sortir de leur enfermement inté-rieur.C’est là que se sont rencontrés infir-miers et éducateurs du centre d’accueil thérapeutique temporaire Les Caria-tides de Paris et de l’hôpital de jour Tony Lainé, à Arras. Au fil des échanges, un projet commun a pris forme, essentiel-lement porté par deux infirmiers, Daniel Simonnet à Paris, et Gérald Godard à Arras, dont le sujet serait Robespierre, né à Arras et dont Paris se souvient !Tourné avec une dizaine de patients dont un acteur, Fabrice Pesle, le DVD de ce film, « Sur les pas de Robes-pierre », est édité. Il a été remis le 26 juin à Frédéric Leturque et Nicole

Canlers, conseillère municipale délé-guée, lors d’une réception à … la salle Robespierre ! Le Maire y a exprimé la reconnaissance de tous pour ce travail qui donne une dimension humaine et ouverte sur la ville aux soins psychia-triques. Depuis, avec Marie-Angélique Bour-

L’économie solidaire

L’argentautrement

Le maire et Claude Feret, adjoint à la Cohésion Sociale, sont venus à la rencontre des exposants.

plus que dans le Nord, révélait Frédéric Leturque lors de son discours inaugural où il insistait, par ailleurs, sur le besoin de travailler à la valorisation de l’économie sociale et solidaire en même temps en pays d’Artois et de Ternois.Cette gestion humaine des projets porte des valeurs. C’est, par exemple, pour un propriétaire privé, confier ses logements en gérance à un organisme qui les attribuera à des locataires modestes aidés par le Fonds de Solidarité Logement. C’est le Petit Square, Emergence, Aidera, pour les services à la personne, mais aussi le commerce équitable d’Artisans du Monde ou les ressourceries avec des ateliers qui réparent des appareils électroménagers jetés pour qu’ils puissent être réemployés. Quarante structures ont participé à ce premier salon qui a montré que l’économie sociale et solidaire restait à découvrir, car elle est pleine de richesses.

MIEUX que quiconque, Dominique Crepel peut dé-finir ce qu’est l’économie sociale et solidaire dont un premier salon s’est tenu le 26 juin au Dojo pour

faire mieux connaître ses possibilités au grand public. « C’est, dit le président de la Chambre Régionale, ne pas mettre la finance en premier, mais la personne ; ne pas faire de profits, mais remplir une mission sociale ; créer des emplois et rendre des services. C’est pour cela que nous voulons la mettre en avant ». Dans les allées de ce premier salon, organisé à Arras à l’initia-tive de l’AFP2I et de son directeur Maurice Monoki, différents stands se succédaient ainsi pour montrer aux visiteurs, par divers exemples de structures associatives, combien cette forme nouvelle de l’économie était dynamique dans le dépar-tement. Elle a créée, dans le Pas-de-Calais, 13% d’emplois,

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Juillet -Août 2012

17Social

Arras Actu

Quelle place pour le développement social ?

Au plus près des besoins

tions humaines, dans une génération de l’instantanéité et de la cruauté sociale dès le plus jeune âge. Le système fonctionne par le négatif. On en revient à l’usage plu-tôt qu’à la propriété, à la location plutôt qu’à l’acquisition ». D’où les réponses à apporter : redonner confiance et espé-rance en permettant la réussite. .La nouvelle méthodologie du projet social arrageois, considérée avec intérêt par des partenaires comme la CAF ou le Conseil Général par la dimension qu’elle prend pour lutter contre les solitudes, a donc été mise en place avec trois objectifs opéra-tionnels : le soin social (favoriser l’accès à la santé, au travail, au logement, à la réus-site scolaire et à la culture), le lien social

«Depuis 2008, nous faisons en sorte que notre politique sociale s’adapte de mieux en mieux aux attentes de la population », décla-

rait d’emblée Frédéric Leturque lors des « Rencontres de l’Arrageois » consacrées le 25 juin au Musée au projet de déve-loppement social de la Ville. C’est ainsi que le futur maire allait prendre en charge un poste d’adjoint chargé de cette pro-blématique. Aujourd’hui, c’est à Claude Féret, adjoint au Logement, à l’Emploi et à la Cohésion Sociale, et Fabrice Bailleul, directeur général adjoint, qu’il revient de s’occuper de « tout ce qui est humain ».Comme le veut la loi, une analyse des be-soins sociaux (ABS) a permis une remise à plat des réalités. Arras est une ville avec de grands écarts sociaux selon les quar-tiers.Invité comme grand témoin de ces ren-contres, Jean-Paul Delevoye, président du

Conseil Economique, Social et Environ-nemental, a trouvé à cette analyse locale une hauteur de vue qui correspond aux préoccupations de sa mission nationale. « Nous sommes, disait-il, dans une socié-té en métamorphose. Mais les réflexes de socialisation sont restés. Ce que veulent les gens, c’est un travail, une famille, une maison. Or on est de plus en plus dans une consommation utilitariste des rela-

Lors d’une des différentes tables rondes qui ont permis à l’ensemble des acteurs sociaux de l’Arrageois d’échanger leur expérience du terrain.

La méthode, c’est l’humain

(entraide et voisinage, bénévolat et enga-gement citoyen) et le progrès social (per-mettre l’épanouissement de chacun quel que soit son âge et sa position sociale).A travers des ateliers de paroles, no-tamment organisés avec les quartiers, le travail social institutionnel a été confronté aux besoins et, surtout, au ressenti des habitants. « Maintenant nous savons où nous devons aller, concluait Frédéric Leturque. Notre force, c’est d’y aller en-semble, habitants et acteurs sociaux. La cohésion d’une cité se fait par la main ten-due entre ceux qui sont en haut et ceux qui sont en bas. Le devoir d’une ville est d’y veiller continuellement pour le bien vivre ensemble ».

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18 Clin d’œil

MickAëLBeLLATRêche,

iRon MAn ! Ancien capitaine de l’Arras Football,

milieu de terrain emblématique,

Mickaël Bellatrêche a raccroché les

crampons en fin de saison dernière.

Mais le sport lui colle à la peau. Son

nouveau défi était l’Iron Man de Nice

le 24 juin, un triathlon renommé

qui a rassemblé 2 500 participants.

Mickaël a mis 1 h 13 pour parcourir

les 3,8 km de natation en

Méditerranée. 180 bornes à vélo

l’attendaient ensuite dans les

montées de l’arrière-pays.

Accomplies en 6 h 19. Après un

marathon de 42 km, dernière

épreuve, l’Arrageois s’est classé

à la 1 059e place, la 250e de la

catégorie masculine des 35-40 ans.

Beaucoup d’Arrageois ont félicité

sur les réseaux « Boulon », l’ancien

meneur de l’AFA.

FRAnck FeRRAnD en DiRecT DeS cARRoSSeS Un studio éphémère d’Europe 1 avait été installé le 13 juin au milieu de l’exposition « Roulez carrosses » au palais Saint-Vaast pour permettre à Franck Ferrand d’y présenter en direct entre 13 h 30 et 14 h son émission « Au cœur de l’Histoire ». « C’est comme si nous étions dans un salon de l’auto du XVIIIe siècle », a dit d’emblée l’animateur, qualifiant l’exposition de gigantesque. « Elle donne au musée d’Arras le rayonnement de celui d’une métropole ». Grâce à la souplesse technique des micros HF, Franck Ferrand a démarré son émission devant le plan relief et a partagé le temps d’antenne entre la table du studio et une déambulation parmi les carrosses en commentant les plus belles pièces avec Anne Hénault, la conservatrice du musée, et Hélène Delaleix, en charge du musée des carrosses à Versailles. Toujours prodige technique, un duplex a même été établi avec Jean-Louis Libourel, le grand spécialiste français des vé-hicules hippomobiles, qui se trouvait ce jour-là à Montpellier ! Frédéric Le-turque a été interviewé en conclusion de cette émission qui a contribué à faire connaître l’événement et la ville d’Arras aux millions d’auditeurs d’Eu-rope 1.

Ton VéLo VienT De LA BRoc’ ! « On se reconnaît maintenant en ville comme la grande famille de ceux qui ont trouvé leur bicyclette à la Broc’à vélos », sourit Olivier Jandeau, le responsable arrageois de l’association Droit au Vélo. La 4e édition, le 9 juin place du Théâtre, a permis la vente d’une centaine de machines. « Les gens savent que c’est le moment et l’endroit pour trouver un bon vélo d’occasion. Une dame est venue en acheter un à trente euros pour aller à son travail. C’est exactement ce que nous voulons obtenir », dit l’organisateur. Les vélos proposés proviennent de trois origines : ceux que l’association, en partenariat avec le SMAV, récupère dans les déchetteries et retape jusqu’à créer un nouvel engin avec les pièces détachées de plusieurs ; une cinquantaine vendue par des particuliers ; et ceux qu’amènent des brocanteurs dont un venu chaque année spécialement de Hollande ! L’asso-ciation espère un local plus accueillant que celui qu’elle oc-cupe actuellement en mezzanine de la salle « Match » rue de l’abbé Lemire. « Nous pourrions, dit Olivier Jandeau, y ouvrir un atelier d’aide à la réparation. Car beaucoup renoncent au vélo tout simplement parce qu’ils ne savent pas changer une chambre à air ou régler un dérailleur »...

FRèRe AnDRé BoUTon à LA MéDiAThèqUe eT à LA cAThéDRALe Il signait FRAB. Pour Frère André Bouton, aujourd’hui reconnu, notamment grâce à un Mystère du Rosaire sur bois datant de 1976, comme l’un des grands artistes liturgiques de son temps. Né en 1914, disparu en 1980, il a laissé entre les abbayes de Solesmes et de Wisques enluminures, évangéliaires, céramiques et images pieuses. Découvrant cette œuvre, Laurent Wiart, directeur de la médiathèque, l’a trouvée en résonance avec les collections de l’abbaye Saint-Vaast et, avec Michel Tillie, président de l’association Le Joyel pour la promotion patrimoniale de la cathédrale, a voulu or-ganiser une exposition. Des artistes régionaux lui rendent par ailleurs hommage dans des créations originales qu’ils exposent à la cathé-drale en contrepoint à cette rétrospective de la médiathèque. Une exposition en deux temps, deux lieux, jusqu’au 15 septembre.

AU RoTARyL’universitaire Jean-Pierre Arrignon

est devenu le nouveau président du

Rotary d’Arras lors d’une passation

de pouvoirs qui s’est déroulée le 18

juin à l’Hôtel de l’Univers. Il succède à

Dominique Leclercq.

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Juillet-Août 2012Arras Actu

« Peut-être quinze mètres de large sur qua-rante mètres de  long,  sans  rien »  ! Bruno Daniel, aujourd’hui directeur fondateur de l’Université des Compagnons d’Arras ave-nue  Michonneau,  parle  des  premiers  lo-caux qu’il a connus, inaugurés le 14 juillet 1994 dans d’anciens bâtiments des services techniques municipaux.  Les apprentis ont construit  eux-mêmes  au  fil  des  ans  l’ex-tension de cette base arrageoise du Com-pagnonnage  reconnue à  travers  la  France entière et qui va d’ailleurs connaître dans quelques mois de nouveaux travaux visant à lui donner pignon sur rue !« On a commencé avec un CAP charpentier. On  avait  dix  jeunes  »,  se  souvient  Bruno Daniel.  En  avril  2006,  réunies  à  Limoges, l’ensemble  des  sociétés  compagnon-niques  de  France  reconnaissait  l’Univer-sité des Compagnons d’Arras,  la première de  France,  l’unique.  Aujourd’hui,  avenue Michonneau,  480  jeunes  accomplissent leur  parcours  d’étudiant  du  bâtiment dans la discipline de leur choix, le bois et la  couverture,  la maçonnerie,  la peinture. « A  terme,  on  arrivera  à  600.  Il  va  falloir s’arrêter  !  ».  120  jeunes  par  semaine  sont présents, une semaine par mois, en alter-nance avec un travail dans l’une des 35 000 entreprises constituant en France le réseau qui soutient la formation des Compagnons. Tous, dès  le début,  sont  salariés au mini-mum à 40% du smic.Bruno  Daniel,  philosophe  pragmatique  s’acharne  chaque  jour  à  changer  l’image que l’on a encore trop des métiers de l’in-telligence de la main. Il a voulu pour cela que les apprentis deviennent des étudiants à part entière. Ah, ce qu’il faut de combats, de  ténacité  pour  ne  plus  entendre  :  «  si t’apprends  pas  à  l’école,  t’iras  faire  ma-çon ! » ou « avec  le niveau que tu as,  tu ne vas quand même pas faire plombier ! ».Le  directeur  de  l’Université  des  Compa-gnons a même un exemple consternant et affligeant  :  un  banquier  qui  ne  suppor-tait pas que son fils veuille entrer chez les Compagnons pour apprendre le métier de charpentier  l’a  contraint  à  aller  voir  un psychiatre. L’histoire ne dit pas s’ils y sont allés tous les deux ! Mais, petit à petit, les mentalités  changent  en  même  temps  que la vision sur ces métiers qui participent au ciment social. « Il n’y avait pas de diplômes supérieurs  dans  les  métiers  du  bâtiment, nous avons créé des BTS validés par l’Edu-cation Nationale ».  Boulevard  Michonneau,  nous  avons  ren-contré des apprentis heureux et fiers d’ap-prendre un métier qui débouchera sur un avenir  assuré  et  leur  apportera,  mainte-nant, reconnaissance et considération : ils seront, eux aussi, sortis de l’Université ! 

Compagnons, qui êtes-vous ?

Le dossier

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Juillet -Août 2012Arras Actu

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« J’aime le bois depuis tout petit ». Et travailler dehors était un rêve ! Tho-mas Lellignec, le Nantais, termine sa première année de licence de char-

penterie. En apprenant son choix, son père, ingénieur, lui a dit : « C’est la meilleure des formations ». Son grand-père était artisan : Cassandre Verhagge, en section peinture, s’oriente vers la décoration où la sensibilité féminine a son mot à dire. Feuille d’or, trompe l’oeil.Ce nouveau pôle Arts et Métiers trouvera sa place salle de l’Harmonie. Quelques jeunes manient la truelle avec dextérité et application. Chacun est en train de peaufi-ner un muret d’angle pour un portail, thème de l’examen de CAP. « Non, nous n’avons pas de section tailleur de pierre. Il en existe déjà beaucoup en France et la demande se restreint », explique Bruno Daniel. Tailleur de

pierre ! C’était pourtant l’essence même du compagnonnage. En revanche, on appren-dra, boulevard Michonneau, de nouvelles techniques de décoration de façades sur lesquelles s’ouvre le marché. Romain Bel-gueil, de Diéval, avait passé un bac de génie mécanique. Il a bifurqué sur la maçonnerie, comme papa. Justement pour le côté créatif qu’on peut y développer maintenant. Et puis, dit-il, « je prends plaisir à bien faire même s’il faut prendre plus de temps ».Certains sont déjà complètement attachés à une entreprise et viennent dans le cadre du droit individuel à la formation s’aguer-rir aux technologies modernes, entraînées notamment par les nouvelles modalités du développement durable. Valentin Hubert, le Berruyer, veut évoluer dans sa carrière. Il té-moigne d’un autre volet des Compagnons, soucieux aussi de formation continue. Pour

se perfectionner, il est venu préparer un BP charpente. « J’ai toujours aimé construire », dit ce fils d’agriculteurs que ses parents sont fiers d’avoir envoyé chez les Compagnons.Les Compagnons d’Arras peuvent inscrire à leur tableau d’honneur quelques meilleurs

apprentis de France. Rien que pour l’année 2012 un charpentier, un couvreur, un zin-gueur sont médaille d’or au concours régio-nal. Ils préparent l’épreuve nationale pour oc-tobre. Et Flavien Parent a terminé deuxième,

La passion et la fierté du métier

Le dossier

Une des premières étapes est de maîtriser le tracé.

Il a voulu devenir couvreur pour travailler dehors et voir les hommes et les villes d’en haut !

La formation des Compagnons a aussi un volet d’éducation humaine : chaque année, une compagnie théâtrale vient donner un spectacle qui permet aux étudiants de dialoguer sur des problèmes de société.

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Une universitédes métiers du bâtiment

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La passion et la fierté du métier

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Une noTe D’hiSToiReLes Compagnons sont nés du rejet par les ouvriers du corporatisme qui leur interdisait de s’installer libre-ment. Ils ne pouvaient pas quitter un patron sans son autorisation ! Ainsi se sont créés les Compagnons du Tour de France pour voyager li-brement et apprendre dans chaque province de nouvelles techniques locales du métier. Le mouvement s’est ensuite scindé : Union Com-pagnonnique des Devoirs, en 1889, Compagnons des Devoirs, en 1941. Le 25 novembre 1945, les Compagnons du Tour de France ont fédéré les dif-férentes sociétés. Les Compagnons sont reconnus au patrimoine mon-dial de l’Unesco.

Pendant l’épreuve du CAP de maçonnerie.

Bruno Daniel est le créateur en France, à Arras, de l’Université des Compagnons.

Des chefs d’œuvre de maîtrise du métier, devenu un art, sont conservés au Musée des Compagnons, avenue Jean-Jaurès, à Paris.

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représentant la France, aux Olympiades des Métiers à Londres. Pour autant, les Compa-gnons s’occupent aussi d’une vingtaine de demandeurs d’emploi. « On les teste pour essayer de les orienter vers un métier ». Et, effectivement, certains prennent le parcours étudiant. A quoi cela tient de choisir un métier ! « J’aime bien découvrir de là-haut toujours un nouvel environnement avec de nouveaux collègues ». Thomas Deligne, CAP première année, vient du côté de Fresnes-les-Mon-tauban. Depuis tout petit, il montait sur les toits avec son père, couvreur. « C’est lui qui m’a conseillé les Compagnons quand je lui ai dit que je voulais faire son métier ».Les valeurs sont là. Les Compagnons dé-tiennent une philosophie, toujours présente en filigrane. La formation s’affirme en pa-rallèle sur une construction humaine. « Dès

le début, on leur apprend à se prendre en charge, à arriver à l’heure et … à travailler pendant le travail ! » En même temps se des-sinent les qualités humaines, le courage, la patience et la persévérance. Bruno Daniel fait sa profession de foi : « Le métier, dit-il, c’est un tremplin pour un poste à responsabilité. Ils vont le faire une dizaine d’années, puis à la maturité, vont basculer chef de chantier, chef d’entreprise. Notre fierté, c’est d’être un maillon de la chaîne. C’est de voir un jeune de 16 ans arriver avec maman, et le revoir plus tard chef d’entreprise qui formera à son tour des apprentis ».

Claude Marneffe

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Contact : 23 avenue Paul Michonneau

Tél. 03 21 48 23 88email : [email protected]

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Juillet -Août 2012Arras Actu

EN même temps que commenceront début 2013 des travaux qui apporte-ront à l’Université des Compagnons, en

bordure de l’avenue Michonneau, une ouver-ture sur la ville, une autre vitrine d’excellence va s’aménager rue Saint-Aubert : les Compa-gnons vont s’installer salle de l’Harmonie.Leur connaissance supérieure de l’art du bâti faisait en effet de ces spécialistes les meilleurs partenaires à qui confier la réfection de la par-tie de cette salle historique laissée à l’abandon après que l’arrière a été englobé pour l’amé-nagement de locaux techniques lors de la rénovation du théâtre.Sur 200 m2, « nous comptons créer dans ce nouvel espace notre pôle d’enseignement supérieur arts et métiers », confie Bruno Da-niel, le directeur des Compagnons. Décora-tion, dorure, vitrail, sculpture sur bois seront quelques-unes des spécialités enseignées dans ces locaux et qui rendront ainsi à Arras une branche des métiers d’art que la ferme-ture de l’école de l’hospice Saint-Pierre avait fait disparaître Le premier étage sera voué à l’enseigne-ment théorique tandis qu’au rez-de-chaussée les étudiants se livreront à l’apprentissage des techniques avec, pourquoi pas, une possibilité pour le public de découvrir ainsi le savoir-faire

et la qualité de l’enseignement des Compa-gnons. Dans le souci de la promotion sociale, des cours du soir, ou de perfectionnement dans ces techniques très pointues, pourront aussi être donnés.Les Compagnons veulent ainsi continuer à mettre en valeur la partie universitaire de leur

enseignement (bac + 5) et continuer à ouvrir aux jeunes « le chemin de l’excellence ». Les diplômes de ce nouveau pôle seront certifiés par le CNAM, Conservatoire National des Arts et Métiers. Bien sûr, la façade du bâtiment qui date de 1853 restera « dans son jus ». Elle est d’ailleurs classée.Les Compagnons réaménageront l’intérieur et pouvait-on rêver meilleure main d’œuvre que celle de ces experts dans les métiers de la maçonnerie, de la menuiserie et de la pein-ture. La Ville demeure propriétaire des lieux. Les Compagnons procéderont à la restau-ration totale du bâtiment dans le respect du patrimoine architectural.

Un enSeigneMenT en 4 PhASeS

• Les journées découvertes A partir de 12 ans, 20 après-midi par an de 14 h à 19 h pour 4 métiers : charpente, couverture, maçonnerie, peinture (3 matières : pra-tique, dessin et technolo-gie). Le suivi des acquis et l’aide à l’orientation se font par des entretiens indivi-duels. C’est le pied à l’étrier.

• Le premier diplôme A partir de 15 ans, c’est l’apprentissage. En contrat en alternance en fin de 3e, étudiant sédentaire ou iti-nérant dans les différents centres des Compagnons. Ces études, en trois ans, dé-bouchent sur un CAP.

• Les études Après le CAP, c’est le « par-cours étudiant » mis au point par l’Université des Compagnons d’Arras, en cinq ans et toujours en contrat d’alternance, avec différentes options : BTS, BEP et BP, reconnus par l’Education Nationale (ni-veau bac ou bac +2) ; ou CPP et CCS du Ministère du Travail. Débouché : chef de chantier.

• Les métiers de l’encadre-ment Après le BP, la phase 4, c’est l’enseignement supérieur, le niveau « licence », des études de dix semaines avec des intervenants parte-naires, juristes, comptables, banquiers, architectes, entrepreneurs, pour deve-nir chef d’équipes ou chef d’entreprise.

On peut aussi entrer chez les Compagnons directe-ment en phase 3, toujours en contrat d’alternance avec le réseau d’entreprise, et la formation continue est ouverte aux demandeurs d’emploi.

Le dossier

Une vitrine en cœur de ville

Une nouvelle adresse salle de l’Harmonie

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23Environnement

Le cheval qui ramasse les cartons en ville était venu terrain Fénelon à la rencontre des enfants qui venaient de nettoyer leur quartier.

En venant donner le top départ de la semaine de la propreté, le Maire lui-même n’a pas hésité à revêtir la chasuble qui identifie les acteurs du grand nettoyage !

qu’en veillant à ne pas resalir les voiries et espaces verts derrière leur passage l’action des services se trouve valorisée. Plus que cela même : les Arrageois doi-vent participer par de petits gestes de tous les jours à la propreté de leur ville. C’est afin de les sensibiliser à cette dé-marche qu’encadrés par une opération massive de nettoyage de tous les quar-tiers, les comités d’habitants, les asso-ciations, les clubs sportifs, les scolaires et les particuliers de bonne volonté eux-mêmes ont été invités à multiplier les initiatives toute une semaine, dans les écoles, à Anatole France, Voltaire, La Fontaine, Péguy, au collège Curie, dans les quartiers, des Platanes à Jean-Jau-rès, de Balzac à Voltaire, de Saint-Mi-chel à Méaulens.Le Maire a par ailleurs invité les services à ne pas hésiter à dialoguer avec les Arrageois et à encourager les gestes citoyens.. Parce que la beauté et la pro-preté de notre ville sont l’affaire de tous.

« Ah, ça c’est bien !», s’exclame Thérèse Kabdani, présidente de l’Association des Comités d’Habitants. Terrain Fénelon,

un gamin s’est éloigné du groupe pour mettre dans une poubelle un papier qu’hier encore il aurait peut-être jeté devant lui. Pourvu qu’il garde ce ré-flexe ! C’était le but de la Semaine du Grand Nettoyage organisée du 18 au 23 juin par les services espaces verts et propreté de la Ville. Des enfants, par exemple, ont mené en ce mercredi, avec les familles, une grande opération sur les résidences Saint-Pol et Baudimont et un « goûter du petit nettoyeur » les a récompensés. Identifiable par une chasuble jaune où l’on peut lire « Semaine du grand net-toyage », une véritable brigade était re-groupée dans la cour du Centre Tech-nique Municipal pour donner le premier coup de balai ! « Nous voulons par cette action mettre en valeur votre travail, difficile, répétitif, souvent en horaires décalés », disait Thé-rèse Willot, adjointe au Cadre de vie, à la quarantaine d’agents du service propreté et aux soixante des espaces verts lors de ce lancement de l’opération, le 18 juin. 1 200 kg de déchets sont ramassés au quotidien, 700 tonnes par an.

Cette Semaine du Grand Nettoyage, une première appelée à être renouve-lée chaque année, visait donc à ce que les Arrageois deviennent plus attentifs à ce travail des services municipaux et le soutiennent par leur comportement. « Il faut mesurer la difficulté de votre travail à la hauteur des exigences des habi-tants, déclarait Frédéric Leturque, mais il faut aussi que les Arrageois respectent vos efforts et votre motivation pour que la ville reste belle ».Et c’était tout le sens de cette initiative : faire en sorte qu’au fur et à mesure cha-cun modifie son attitude au quotidien et

Semaine du grand nettoyage

L’esprit Arras ville propre

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24 A ne pas manquer !

14 et 15 juillet, la fête aux jouteurs

200 ans !

(Re) fête de la musique le 21 juillet

Le nouveau local des jouteurs a pris son aspect définitif au bout de la darseMéaulens.

Dimanche 15 juillet - À 10 h, défilé jusqu’au Beffroi avec la famille des géants de la région. Tous sont venus s’associer à la fête. N’ou-blions pas que l’association arrageoise est aussi la responsable de nos géants locaux ! - De 14 h 30 à 18 h, démonstration des cinq méthodes de joutes prati-quées en France. Et durant ces deux jours, orchestres, jeux et animations pour les enfants, manèges, et baptêmes gratuits de joutes sur les barques.

LES jouteurs participent chaque année à la fête du 14 juillet au quartier Méaulens, mais, cette

année, ils auront la vedette ! L’associa-tion célèbre son 200e anniversaire et on inaugure pour l’occasion la capitai-nerie que les multiples champions de France attendaient depuis longtemps.On devait bien cet équipement à ce club, créé en 1812, qui perpétue à Arras l’une des plus anciennes tra-ditions nautiques françaises et qui a même donné le nom de notre ville à sa méthode.Jusqu’à maintenant les jouteurs ne disposaient que d’un local de 20 m2. Les voici dans un bâtiment qui per-mettra aux embarcations d’hiberner dans un hangar du rez-de-chaussée. A l’étage se succèdent quelques salles de réunion ouvertes également au milieu associatif avec un belvédère permettant au public de suivre depuis l’extrémité de la darse les compétitions sur la Scarpe.L’inauguration du bâtiment, à l’occa-sion des fêtes de Méaulens, donnera lieu les 14 et 15 juillet à diverses ré-jouissances :

Samedi 14 juillet- À 10 h, critérium des jeunes jouteurs en méthode parisienne- À 12 h, réception officielle - De 14 h 30 à 18 h, opération « Tous à l’eau ! » : tous ceux qui le souhaitent peuvent monter sur une barque pour ex-périmenter la joute avec les champions ! - De 19 h à 22 h 30, démonstration de joutes lyonnaise, givordine et … arrageoise. - À 23 h, feu d’artifice et son et lu-mière commémorant 200 ans de joutes arrageoises.

au rendez-vous et toutes les ini-tiatives, notamment en terrasses des cafés sont les bienvenues. Les places seront animées dans le même esprit que celui qui avait été précédemment annoncé avec des « couleurs musicales » selon les secteurs. Pop, rock, reggae, country, chansons... L’Office culturel, Grand’Place, et le Casino seront également ou-verts à la fête.

Une alerte météorologique ayant entraîné l’annulation de la fête de la musique le 21 juin, la Ville a décidé de reporter l’événe-ment... au 21 juillet. Une bonne idée d’animation d’été d’autant plus que cette date tombe un samedi, en espérant que cette fois le ciel sera plus souriant aux organisateurs. Tous les podiums ne seront peut-être pas recon-duits, mais tous les styles seront

Page 25: Arrasactu N°267

Juillet-Août 2012Arras Actu

25

L’ensembledes participants réuni pour le final sous les applau-dissements du public. Editée en poster, la photo souvenir ornera les locaux de chacun des clubs.

Les coordonnées de tous les clubs participants sont disponibles sur www.arras.frrubrique Sport.

et le muay thaï. Avec Patrick Fa-oro, Arras possède aussi son école d’aïto self-défense. Sans parler des plus habituels karaté club, judo club Baudimont, taï jitsu, body karaté et karaté-do du RCA, wa-jutsu avec sabre, bâton et poignard, taï chi chuan, taekwondo...Décidément Arras est une petite planète des arts martiaux comme on n’imaginait pas ! C’est ce qu’à voulu faire découvrir cette soirée. Chaque club, en outre, disposait dans le hall d’un stand pour distribuer de la do-cumentation et répondre aux ques-tions.L’avenir nous dira si cette initiative municipale, dont le succès engage à sa reconduction, aura permis aux associations d’élargir leurs effectifs. Les vieilles pierres arrageoises n’ont qu’a bien se tenir ! Sinon, de la simple pression d’un doigt...

train et l’engouement d’un Gérard Holz perdu dans les paysages du Tour de France !Dans les gradins, les spectateurs retenaient leur souffle, mais jamais leurs applaudissements ! Bien sûr, certains de ces arts martiaux sont plus impressionnants que d’autres. Il faut bien admettre que, dans leurs impeccables kimonos noirs, les maîtres du kung fu nous font palpiter lorsqu’ils cassent des piles de tuiles de la simple pression d’un doigt ! Ah, les forces de l’esprit ! C’est toute la philosophie de ces disciplines qui se trouve là contenue, le contrôle des influx de l’énergie. Mais chacun de ces arts, issus de la sagesse et des traditions orientales, méritaient que l’on s’y attarde. L’USAO pro-pose pas moins de trois sections : l’harmonie de l’iaido, l’aïkido où les cours sont donnés par deux 4e dan

LES gradins de la salle Téte-lin combles de bas en haut ! Bien sûr, avec treize clubs participants, difficile de faire

la part des choses entre les familles des sportifs et le public venu pour la simple curiosité de découvrir les dis-ciplines, but de cette soirée. Mais on peut affirmer, en tout cas, que cette première Nuit des Arts Martiaux, voulue par Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, aura été un plein succès.Il faut dire que l’événement avait été préparé et même répété comme un véritable show télévisuel, avec jeux de lumières, mise en scène, et pré-sentateur. Michaël Mathon, le maître des ondes de Planète FM, a com-menté les prestations de chacun des clubs et ses fiches techniques composées pour donner envie aux spectateurs d’en savoir plus jusqu’à aller tâter de la pratique avaient l’en-

Les arts martiaux se défendent bien

Treize clubs en show

Sport

Page 26: Arrasactu N°267

Juillet-Août 2012Arras Actu

26 Portrait

Les cinq musiciens du groupe sur une photo mise en scène par leur chef de file, Dimitri.

Guichard -Cœur de Lion, bien sûr- qui a « appris la guitare sous la couette le matin très tôt ! » joue de la « guitare grave midi » (?!) aux influences hard qu’il a appris à épurer.Tout cela a donné Karavage « avec un K parce qu’on fait de la musique mo-derne, mais en raison d’une véritable passion pour le peintre des clairs obs-curs mort d’insolation qui a eu une vie de damné à la Robert Johnson, une vie de trop-plein ! ». « C’est un groupe d’une originalité incroyable, affirme Michaël Suligère, conseiller municipal nouvellement délégué aux musiques modernes et pratiques émergentes. Arras prend du sens dans sa volonté d’être la ville de toutes les musiques en permettant à de tels groupes lo-caux d’enregistrer leur premier al-bum ».

Claude Marneffe

rimental était né. Rencontrés, de stu-dios en répét’s, au hasard de groupes décomposés en familles recompo-sées, ils préfèrent aux noms patrony-miques les noms de scène. Parfois les deux se mélangent ! Dima, pour Dimitri, auteur-composi-teur en chef, accessoirement chauffeur du groupe, ouvrier agricole de profes-sion, et metteur en scène de la photo, soucieux de bien placer ses grandes mains et du regard des copains, joue de la guitare belge. Son « frère sup-posé », Brecht, comme Bertolt, grand lecteur et écrivain, inspirateur de Dima, flûtiste, guitariste, vient de la musique médiévale ! Francky, dit le génie de Minsk, expérimente aux percussions « tout ce qui lui tombe sous la main ». Marc Leglorieux -ouf, c’est son nom de famille !- est depuis cinq ans prof de batterie, formé au CEMM. Et enfin

NEUF titres. « Crieries d’Arts et tambours », c’est le premier album du groupe arrageois Karavage . « Un

album abouti, cohérent et particulière-ment original », préfèrent-ils dire eux mêmes. Et il y a de quoi ! En 2010, Karavage, repéré par le Pharos et ce qui est devenu l’Arras des Musikos, a été le premier groupe arrageois à se hisser sur la scène du Main Square. Ils seront aussi les premiers à être encouragés par un parcours de pro-fessionnalisation au Centre d’Etudes des Musiques Modernes de Pierre Mordacq. « Nous en avons profité, disent-ils, pour nous recentrer sur la création, renforcer la section rythmique, ajouter de nouveaux arrangements et don-ner de l’ampleur à des textes un peu baroques ». Un style de blues expé-

Premier album des cinq musiciens arrageois

karavage passe !

Page 27: Arrasactu N°267

27Education-Jeunesse

Jean-Marie Vanlerenberghe, Alexandre Malfait et FrédéricLeturque ont aidé un groupe d’enfants à planter l’arbre du renouveau.

Les enfants garderont en souvenir un bout du ruban tricolore inaugural.

écoles maternelles) de Céline Rouquié, Audrey Val, qui anime les ateliers des midi-loisirs, les enfants avaient aussi dé-coré les lieux avec des œuvres person-nelles comme ils ont par ailleurs réalisé un carrosse de carton et de matériaux de récupération que l’on peut voir au musée. « Faire s’exprimer les enfants, leur donner la parole,tout cela est vé-ritablement un exemple de ce que l’on souhaite voir se réaliser dans nos centres de loisirs », disait Frédéric Le-turque.Enfin, sur la place des « Droits des Enfants », ainsi nommée en référence au label accordé à Arras par l’Unicef de « Ville, amie des enfants », d’autres enfants encore ont symboliquement planté un arbre, un cognassier. Tandis que Pascale Lammens lisait un conte, les pelletées de terre faisaient se dres-ser cet arbre comme le signe du re-nouveau de l’accueil des tout-petits aux Grandes Prairies.

SUR 400 m2, c’est le premier bâtiment arrageois entière-ment conçu en ossature bois. Les enfants eux-mêmes ont

inauguré le 27 juin aux Grandes Prairies le nouveau centre de loisirs des tout-petits. Ces locaux accueilleront dès cet été cent vingt petits de deux à six ans, soit un effectif supérieur d’un tiers à la capacité de l’ancienne structure détruite par un incendie. Les enfants ont été le plus possible associés à cette réalisa-tion et ce sont eux aussi qui ont décidé du nouveau nom de l’endroit : ils ont voulu le baptiser « Maison des contes ».Bientôt, avec leurs animateurs, il leur faudra trouver pour chacune des pièces du bâtiment, ouvert comme une fleur en corolle sur le parc des Grandes Prairies, le nom d’un de leurs contes préférés de la littérature traditionnelle enfantine.Six salles au total sont à la disposi-tion des tout-petits dont trois essen-tiellement vouées aux jeux et activités d’éveil. Un dortoir et un espace lecture et vidéo se trouvent de l’autre côté de la cour centrale. Matériaux vivants et colorés, luminosité des espaces, confort et sécurité ont été les maîtres mots du projet que chacun, au jour de l’inaugu-

ration et notamment le président de la CAF qui a financé les travaux à 40%- reconnaissait comme une réussite du genre. « Les enfants ici ont l’impression d’entrer dans un rêve, disait Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse. Ils décou-vrent en effet exactement l’espace qu’ils avaient imaginé ».Pour fêter l’événement, le parcours de la visite était jalonné de dessins expri-mant justement la joie des enfants de s’installer dans leur univers. Avec une de leurs Atsems (assistantes dans les

Le nouvel accueil des tout-petits aux Grandes Prairies

Les enfants l'avaient rêvé

Page 28: Arrasactu N°267

Juillet-Août 2012Arras Actu

28 Education-Jeunesse

JeUne ciToyen MoBiLe

« On a vu un vrai juge ! » s’écrie

avec son copain ce gamin de

l’école Paul-Bert. Sauf que, non,

ce juge-là n’est pas un vrai ! C’est

un éducateur de la PJJ (Prévention

Judiciaire de la Jeunesse) qui, avec

d’autres collègues, a simulé une

audience au tribunal pour enfants.

Impressionnant pour des élèves à

qui on veut faire prendre conscience

que certains de leurs actes qui leur

paraissent anodins - « on a fait ça

pour s’amuser ! »- peuvent en fait

porter préjudice à la société et sont

répréhensibles. C’est chaque année

l’une des étapes de l’opération Cité

Mobile, initiée il y a treize ans par la

SNCF en prévention aux dégra-

dations portées dans les trains, et

qui, au fil du temps, avec différents

partenaires, a pris la dimension

d’une véritable journée d’éducation

civique. Le 12 juin, 450 élèves

du CM2 à la 5e de dix écoles et

collèges de la Communauté Urbaine

ont appris, avec Artis et Adateep 62

pour les transports, la Police, la Pré-

vention Routière et les médiateurs,

que se déplacer en ville répondait

à certaines règles du vivre en-

semble comme l’ont rappelé Claude

Féret et Jean-François Malbrancq,

respectivement vice-présidents

chargés de la Cohésion Sociale et

de la Sécurité et des Transports à la

CUA, devant une exposition intitulée

« Moi, jeune citoyen »...

LeS oLyMPiADeS DeS écoLeS De SPoRT Les écoles municipales de sport ont été créées pour permettre aux enfants du CP au CM2 de décou-vrir gratuitement chaque mercredi dans les structures de la ville plu-sieurs disciplines à la carte, avec la faculté d’en changer chaque tri-mestre. En fin d’année, les inscrits ont ainsi fait le tour des principaux sports et l’on espère les voir se tourner vers un club pour pour-suivre l’activité qui aura eu leur préférence. Cette saison scolaire achevée aura vu 160 élèves arrageois fréquenter ainsi stades, salles et piscines. Une fête de fin d’année a été organisée le 20 juin stade Grimaldi sous forme, actualité oblige, d’Olympiades. Différentes équipes de chaque tranche d’âge, défendant symboliquement un drapeau, se sont rencontrées en foot, rugby, athlétisme, et même parachutisme ! Les trois vainqueurs de chaque épreuve, dans chaque catégorie d’âge, sont montés sur le podium et ont reçu une médaille. Comme à Londres, on vous dit ! Sauf qu’An-nie Lobbedez, adjointe aux Sports, avait tenu à ce que chaque enfant reparte avec un diplôme souvenir.

DeS ATeLieRS De RéUSSiTe éDUcATiVe « La curiosité des enfants est un penchant de la nature » disait Fénelon repris par Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education, lors de la fête de clôture des actions du programme de réussite éducative au centre social Arras-Ouest, le 20 juin. C’est effectivement en partant de ce précepte qu’ont été imaginées et menées au fil de l’année différentes animations à desti-nation d’enfants qui ne parviennent pas toujours à exprimer leur curiosité dans le cadre scolaire et se désintéressent de l’école alors qu’ils ont d’autres centres d’attractivité ! Ils bé-néficient donc d’une approche de la lecture et des savoirs par le théâtre, la musique et les pratiques individuelles. Ce dispositif veut en effet accompagner chaque enfant selon sa nature et ses difficultés propres. Ce soutien évite le dé-crochage total et l’on en constate d’encourageants résul-tats. Ces ateliers d’éveil, appelés « Graines de culture », ont permis en 2011 à 283 enfants d’être suivis dont 74 avec un parcours adapté.

Je DéBUTe LA MUSiqUe Florent joue du tuba. Sa tête dépasse à peine du pu-pitre. C’est un enfant musicien que forme le Conser-vatoire d’Arras. Il interprète de façon prometteuse un french cancan et même un rock’and roll ! D’autres avant lui ont joué de la batterie, du saxophone, de la contrebasse, du hautbois, du violoncelle, du piano, de la flûte, de la guitare. Au choix des affinités de l’élève pour un instrument ou du goût et de la volonté des parents ! Pour la promotion des nouvelles inscriptions pour la saison prochaine, le Conservatoire a proposé cette année dans son auditorium, les 20, 21 et 23 juin, des concerts de débutants afin que petits et grands puissent prendre en considération la qualité de l’enseignement, l’esprit qui règne dans la maison, et peut-être susciter encore des vocations.

Page 29: Arrasactu N°267

Juillet-Août 2012Arras Actu

A la cathédrale

Styleécclectique

Michel Rossi, guide conférencierà l’Office de Tourisme, a confessé les pierres de la cathédrale.

thédrale, dit notre guide, c’est une église parisienne à Ar-ras ! ». Les plans sont en effet ceux qui avaient été refusés à l’architecte Quentin d’Ivry pour La Madeleine ! Avec son transept dilaté, le chœur aussi grand que la nef, c’est un chef d’œuvre religieux qui dépasse la ville d’Arras. Michel Rossi parle d’un style architectural dont on n’ose prononcer le nom : l’écclectisme. Un goût grec, un esprit médiéval, la détestation du baroque, une synthèse de références, « c’est le génie du 18e, curieux de tout ! ». Bombardée pendant la Grande Guerre, la cathédrale fut reconstruite à l’identique, et c’est alors que des toiles ma-jestueuses vinrent la décorer comme une Nativité et une Résurrection de Georges De Valières, peintre mondain qui avait fait vœu de dédier son art à Dieu s’il sortait vivant des tranchées. Pour sa renaissance, la cathédrale d’Arras allait cette fois consacrer le renouveau de l’art sacré.

PEU de vitraux à la cathédrale. Au 18e siècle, la Lu-mière de Dieu devait apporter directement sa lumi-nosité à l’église sans être obstruée par des couleurs !

Il en est pourtant un qui honore Saint-Vaast, au dessus du tombeau des évêques, sous une coupole peinte. Les restes de l’évangéliste sur qui s’est construite l’Eglise en Artois sont conservés dans un reliquaire, témoignage de l’influence du bénédictin qui apporta à l’abbaye un rayonnement au delà de notre province. Mais quel touriste, et même quel Arra-geois, savent cela en pénétrant aujourd’hui dans la cathé-drale ? D’où le bien fondé de la thématique cette année de « (Re)découvrez votre ville » qui a permis aux guides de l’Office de Tourisme, pour la meilleure édification des amateurs, de fouiller l’histoire de nos édifices religieux, de Saint-Jean-Baptiste à Saint-Nicolas-en-Cité. La dévotion à Saint-Vaast était telle, révélait par exemple à la cathédrale l’historien Mi-chel Rossi, que les pèlerins de Compostelle déviaient de leur itinéraire naturel pour s’extasier sur ses ossements !L’Eglise, à l’époque, était riche en terres, et c’est autour de la communauté monastique qu’est née la ville. « La ca-

Tête de Turk ! des planches originales étaient révélées dans des vi-trines à la vue des amateurs. La première page du premier album de Turk, « Léonard est un génie », a pu ainsi en-fiévrer les collectionneurs, surtout lorsque l’on sait qu’à l’époque -l’auteur avait 16 ans !- elle fut refusée « pour mauvaise qualité du des-sin » par Greg, le rédacteur en chef d’Achille Talon, le fanzine auquel l’histoire était destinée !

Arras possède, rue des Ba-lances, une antre de la BD des plus alléchantes dans la région, Cap Nord ! Le calife des lieux, Frédéric Beauvi-sage, a organisé les 9 et 10 juin à Anzin-Saint-Aubin un premier salon de la BD et les prolongations se sont jouées à la Médiathèque Saint-Vaast avec l’un des auteurs invités les plus connus, Turk, l’auteur de Léonard. Des panneaux expliquaient la carrière du dessinateur, mais, surtout,

Page 30: Arrasactu N°267

QuartiersNos

Résidence Baudimont - Pierre Bolle

centre Ville Boulevards - centre Ville Places

Résidence de l’europe - goudemand - Saint-Michel

hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès

cheminots - Les Blancs Monts - Les hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre - Les hochettes - Méaulens

Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast

Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur

Ronville/Reaumur/griffiths/Devillers - Saint-gery.

QuartiersNos

Résidence Baudimont - Pierre Bolle

centre Ville Boulevards - centre Ville Places

Résidence de l’europe - goudemand - Saint-Michel

hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès

cheminots - Les Blancs Monts - Les hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre - Les hochettes - Méaulens

Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast

Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur

Ronville/Reaumur/griffiths/Devillers - Saint-gery.

Musiques nouvelles et création

Le Pharostival, un régal !

IL fallait trouver le nom qui désormais résonnera à l’oreille comme un ren-dez-vous annuel attendu. Pour sa première fois, le « Pharostival » s’est

déroulé les 8, 9 et 10 juin sous un cha-piteau blanc ouvert à tous les souffles de la création, place Verlaine. Une pre-mière annonciatrice de bien des plaisirs à venir quand le Pharos, en pleine res-tructuration architecturale, aura retrouvé ses murs, et une scène qui permettra de jouer les professionnels.Musique, arts plastiques, théâtre, ces pratiques amateurs prennent, ne serait-ce que par la simple présence du public et la volonté de lui apporter un plaisir de haut niveau, une dimension profes-sionnelle. Le Pharos a montré ce qu’il est en train de devenir pour les cultures de proximité dans la vie du quartier et l’animation de la ville.Zindoun et Sankara, venus de F2M, ont présenté « Caze départ », le premier album révélé par l’Arras des Musikos, cet autre tremplin qui, pour son ac-tuelle session, permet à trois nouveaux groupes, Lions of Pangeas, Maelström et Groove Station d’entrer en scène.

Rap et hip hop sont une expression musicale très en vogue dansle quartier.

Le Pharos a suscité la naissance de nombreux groupes de rock.

On a aussi découvert, côté rap et hip hop, LSK et Bad Science, deux groupes soutenus par une association qui elle aussi veut que les musiques nouvelles conquièrent leur territoire, « Echos d’en bas ».Mais il reste de la place pour les pra-tiques plus traditionnelles : en mode cabaret, l’atelier chant de Dorothée

Wronka a fait le Big Bisou à Madame la Marquise, et, avec du Goldman et la Grande Sophie, tout allait très bien pour la chanson française. Avec Corine Matyjasik et son groupe, la danse est tendance.Enfin on apprécie toujours les ateliers terre céramique de Jean-François Ro-biquet qui présentait une rétrospective de trois années de travail. Les élèves de CE2 de l’école Voltaire avaient revisité en road-movie les contes de Grimm et l’atelier théâtre du lycée Guy-Mollet était présent comme celui du Pharos. Un festival qui, sur trois jours, a permis à plus de 500 personnes du quartier et d’ailleurs de se rencontrer différem-ment et leur a donné des envies. Dé-bordantes !

Page 31: Arrasactu N°267

Juillet-Août 2012

31Nos quartiers

Arras Actu

DeUx SeRViceS !« On aime bien venir se retrouver

ici, on apprend des choses pour

notre famille ». Chaque vendredi

de 9 h à 11 h 30, une quinzaine

d’adhérentes du centre social Arras

Ouest - un seul homme - fréquen-

tent l’atelier cuisine où Fouzia El

Jarraï mériterait d’être étoilée !

Ateliers libres où l’on cuisine selon

ses goûts et ses envies, ou dirigés,

avec une recette affichée à Léon-

Blum une semaine à l’avance. Dans

les deux cas, nos cuisinières, en

constant progrès, amènent leurs

ingrédients et repartent avec leur

réalisation. « C’est moi qui l’ait

fait ! ». Pâtisserie comme ce matin,

viandes, poissons, entrées, tout est

possible ! « Nous leur apprenons

les techniques culinaires basiques

et cherchons à faire gagner à ces

mères de famille leur autonomie en

cuisine. Qu’elles aient des idées et

se les échangent ». La connotation

diététique, bien sûr, est de mise !

L’atelier apporte aussi au quartier

ses services. Des tartes, des buffets

sont vendus pour l’autofinancement

de séjours familiaux avec le centre

social. Fouzia El Jarraï, responsable

du secteur loisirs adultes du centre

social, anime d’autres ateliers et no-

tamment, le jeudi, « Bien dans ses

baskets, bien dans son assiette »

qui permet de renouveler, l’année

suivante, l’effectif de la cuisine.

« L’important, dit encore l’animatrice,

qui organise aussi des sorties à

la découverte des produits et du

savoir-faire, c’est l’implication de

chacun dans un projet collectif ».

LA BRocAnTe DeS MARRonnieRS « Une vraie braderie, comme on en voit de moins en moins », pouvait-on entendre au fil des allées dans la bouche de fins connaisseurs ! En évitant les marchands du temple qui font de ces manifestations de vul-gaires marchés, Jeanne Pater préserve la marque d’authenticité qui fait venir à la brocante du comité des fêtes Saint-Sauveur à la fois des exposants intéressants et un vrai public d’amateurs. La brade-rie-brocante de Saint-Sauveur est aussi une fête du quartier, avec ses animations foraines, son concours de pétanque, ses fanfares et majorettes. Et c’est au final qu’il faut être pour par-ticiper à la chaude ambiance sous les marronniers du Rietz avec les Gilles -cette année les Aulnes de Berlaimont- qui jettent des oranges et font sonner crécelles !

LeS ARTiSTeS De L’AgAeM Les ateliers artistiques de l’Agaem, dessin, peinture et tapisse-rie, qui préservent dans les locaux de l’hospice Saint-Eloi, place du Rivage, l’esprit de l’association de Méaulens, ont proposé comme chaque année une exposition de leurs travaux à l’Hôtel de Ville. Pour les artistes amateurs, ce rendez-vous salle Robes-pierre est un événement qui leur permet de sortir du quartier pour montrer à tous la qualité de leur passion. Et pas besoin d’être un amateur éclairé pour constater que les progrès et l’ori-ginalité de leur production – cette fois sur le thème de l’auto-portrait- vont en se confirmant d’une année sur l’autre.

noUVeAU PRéSiDenT, noUVeAU DiRecTeUR à L’AqS Pierre Oblin est devenu le nouveau président de l’AQS élu par les membres du bureau après l’As-semblée générale du 31 mai dernier. Nicole Canlers qui avait souhaité quitter cette fonction pour se consacrer à sa tache municipale a été nommée présidente d’honneur. C’est elle qui avait une dernière fois animé l’assemblée devant un grand nombre d’adhérents. « Nous avons retrouvé l’équilibre finan-cier », disait-elle en remerciant la CAF et la Fédération des centres sociaux pour leur aide. Elle devait aussi pré-senter le nouveau directeur de l’AQS, Emmanuel Rivaux. La mutualisation des centres sociaux d’Arras avance, mais l’AQS conservera toujours ses activités autonomes, comme l’espace parentalité qui accueille 45 familles, l’accompagnement à la scolarité, les accueils de loisirs pour les enfants ou seniors en santé où se retrouvent 117 personnes.

Page 32: Arrasactu N°267

Arras on the beach Structures gonflables, mini pédalos, jeux sur sable … des acti-

vités pour les enfants et pour les plus grands sur les installations sportives ou l’espace détente.

Le 14 juillet, pique-nique républicain..

Grand’Place, de 17 h à 19 h en semaine et de 14 h à 19 h le week-end pour les activités beach ; de 14 h à 19 h le week-

end pour les structures gonflables pour les enfants ; de 10 h à 19 h en semaine et de 14 h à 19 h le week-end pour l’espace

tout-petits.

Fête des grandes Prairies Animations artistiques, spectacles déambu-latoires, art de la rue, musique autour du thème de l’eau… Toute la journée, manèges, stands de restauration et buvette par les comités d’habi-tants de quartiers.

De 14 h à 18 h, animations avec le groupe Vivaldi, concerts de 18 h à 22 h, feu d’artifice à 22 h 30.

Base de loisirs des Grandes Prairies. Accès gratuit.

Du 13 juillet au 12 août

Mercredi 15 août

Dimanche 26 août

Fête de l’andouillette Marché de terroir à partir de 9 h, concours culinaire à partir de 9 h, apéritif concert avec l’Union Musicale des Cheminots à 12 h 30, présentation des confréries à partir de 14 h. Musique, théâtre, chant, danse sont également au programme de cette belle journée festive.

Centre ville, place des Héros.

Festival Les inouïes Vendredi 24, de 21 h à 23 h, au Musée : concert

Jean-Sébastien Bach autour de l« Roulez carrosses »

Samedi 25 août, à 20 h 30 dans les boves et à 21 h au

Musée, à 22 h et 23 h au Théâtre, Requiem

intime, de Michel Deneuve, avec des œuvres d’Eric Satie.

Dimanche 26 août, à 17 h au Théâtre, concert de jeunes

interprètes.

Mardi 28 août, à 12 h 30 au Théâtre, concert sand-wich ; à 20 h 30, de Bach à Escaich

Vendredi 31 août, à 20 h 30 au Théâtre, concert de clôture, de Bach au jazz.

Renseignements et réservations 03.21.15.32.40

Du 24 au 31 août

Jusqu’au 15 sept.Frère André BoutonLa Médiathèque et l’association le Joyel d’Arras présentent le travail du Frère André Bouton, moine bénédictin de l’Abbaye Saint Paul de Wisques. Peintre, céramiste, linogra-veur, scribe, enlumineur, il se pose dans la continuité des moines artistes qui ont fait la grandeur des scriptoria médiévaux.Médiathèque du Palais Saint-Vaast.

Du 13 au 15 juilletFête du quartier Méaulens Vendredi 13 : concert avec Père Mathieu et le groupe Lieder FeverSamedi14 : joutes nautiques et guinguette avec l’orchestre« Les Shadocks » (à partir de 13 h) ; brocante (de 18 h à 24 h), bal populaire avec le sosie de Mike Brant et l’orchestre Chris Berry et Lili White (21 h) ; feu d’artifice à 23 h.Dimanche 15 : apéritif concert à 12 h ; bal avec Viviane et Thierry (21 h).

Pendant l’été Roulez carrosses !Première exposition en France consacrée aux carrosses avec le prêt des berlines et carrosses royaux des collections versaillaises. Musée des Beaux-Arts d’Arras. Tarif : 7 e.

• Les costumes d’époque de Sylvie Facon

• Suivez le guide (du 11 juillet au 30 août) en compagnie d’un guide de l’Office de Tourisme.Mercredi et jeudi à 14 h 30, samedi et dimanche à 15 h 30.Renseignements Office de Tourisme (Tél. 03 21 51 26 95).• Ateliers Les Maîtres Doreurs (les 11 et 25 juillet et 8 et 29 août). Visite de l’exposition suivie d’un atelier d’initiation à la technique de la dorure.A 14 h 30. Tarif : 8 e.• Visites royales àArras (chaque ven-dredi à compter du 13 juillet jusqu’au 31 août). RDV l’Office de Tourisme à 15 h. Tarif : 6,40 e.

Sortirwww.arras.fr

Dimanche 2 sept.

embrasement du Beffroi Un embrasement 2012 qui sera dédié

à l’exposition « Roulez Carrosses ! ».

Place des Héros, 22 h.

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Juillet-Août 2012Arras Actu

Dimanche 19 aoûtPuces à Bidasse

Places d’Arras, de 8 h à 20 h.Réservation au 03 21 50 51 04.

Samedi 25 aoûtnuit européenne

de lachauve-sourisCitadelle, de 20 h 30 à 23 h.

Samedi 25 aoûtconcours de

pétanqueCitadelle, dès 10 h.

Droit d’inscription : 10 e.

Du 25 août au 2 sept.Foire

aux ManègesGrand’Place, vendredi et samedi

de 15 h à 23 h, jusque 22 h les autres jours.

Dimanche 26 aoûtcourses

pédestresOrganisées par le RCA Athlétisme.

Centre ville, à partir de 9 h 30.

Mercredi 29 août critérium

Proposé par l’Arras vélo Club.A 15 h, course de jeunes cadets,

à 17 h, course cyclo-sportive, à 18 h 30, compétition régionale senior.

Jardin du Gouverneur.

31 août, 1er, 7, 8, 14 et 15 sept.histoires et

Rêves d’ArtoisSon et lumière.

St-Laurent-Blangy, 21 h. Tarif : 16 e.

Dimanche 2 sept.Fête du Vélo et

de la RandoOrganisées par l’USAO

Départ salle Molière, 7 h 30.

AgenDAPour de p lus amples in for-mat ions www.arras.fr

Jusqu’au 16 septembrecarrière WellingtonCarrière Wellington, salle Thompson.

Accès gratuit.

Du 7 juillet au 31 aoûtnemetacumVisites guidées du site archéolo-gique. L’accès au belvédère est gratuit du mardi au dimanche de 14 h 30 à 17 h, pour une vue panoramique sur les vestiges.

RDV 77 rue Baudimont, samedi et dimanche à 15 h et 16 h (Renseignements : Office de tou-

risme Tél. 03 21 51 26 95).

Du 7 - 21 juillet 4 - 15 et 26 aoûtFouette cocher !Place du Théâtre à 14 h, puis circuit dans la ville.(Renseignements au Musée des Beaux-Arts Tél. 03 21 71 26 43).

Accès gratuit.

Du 8 juillet au 26 aoûtLa citadelleVisite guidée proposée par l’Office de Tourisme d’Arras.RDV Citadelle, dimanche à 10 h 30.

Tarif : 6,40 e.

Du 8 juillet au 31 aoûtVisite guidée Arras en calècheRenseignements : Office de Tou-risme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95.Samedi à 14 h 30, 16 h et 17 h 30, dimanche à 11 h, 14 h 30, 16h et

17h30. Tarif : 5 e.

Du 8 juillet au 31 aoûtLes salles de l’hôtel de VilleRenseignements : Office de Tou-risme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95. Du dimanche au vendredi, à 15 h.

Tarif : 4 e.

Du 9 juillet au 31 août

hôtel de guînesRenseignements : Office de Tou-risme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95. Hôtel de Guînes, tous les jours à

14 h et 17 h 30. Accès libre.

Du 10 juillet au 30 aoûtPromenade arrageoiseRenseignements : Office de Tou-risme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95. Office de Tourisme, mardi à 15 h,

jeudi à 10 h 30.Tarif : 6,40 e.

Du 11 au 13 et 18 au 20juillet - 1er au 3 aoûtJolis monstresStage vacances. Inscriptions à [email protected]ée des Beaux-Arts, de 10 h à 12 h pour les 6 à 9 ans et de 14 h à 16 h 30 pour les 10 à 13 ans.

Tarif : 15,30 e pour les arrageois,

25,50 e pour les extérieurs.

chaque vendredi 13 juillet - 31 aoûtL’hôtel de Ville de fond en combleRendez-vous à l’Office de Tourisme,

vendredi à 18 h 30. Tarif : 7 e.

chaque samedi 14 juillet - 18 aoûtArras en com-pagnie de Paul VerlaineRendez-vous à l’Office de Tourisme,

samedi à 15 h. Tarif : 7 e.Réservation préalable

au 03 21 50 26 95.

18 juillet - 1er et 22 aoûtLes archéologues en herbeAteliers pour les enfants.Site de Nemetacum (Réservation préalable au 03 21 50 26 95).

Tarif : 5,50 e.

19 juilletLe système bastionné de la citadelleCitadelle d’Arras, 14 h 30 et 16 h 30.

19 juilletDe rive en riveCette animation est proposée par la CUA en partenariat avec l’Office de Tourisme. Citadelle d’Arras, à

14 h 30 et 16 h 30.

5 aoûtArras, 2000 ans d’histoireVisite guidée proposée par l’Office de Tourisme. Office de Tourisme,

15 h. Tarif : 5 e.

9-10-16-17-23-24 aoûteugène & ger-maine, retour vers le futurRéservations (indispensable) : Office de Tourisme Tél. 03 21 51 26 95.Office de tourisme, Hôtel de Ville,

20 h 45. Tarif : 7,50 e.

Les 11-18 et 25 aoûtVisites apéri-tives en calècheOffice de Tourisme, Hôtel de Ville,

20 h. Tarif : 7,50 e.

Dimanche 12 aoûtAu fil de la ScarpeVisite à vélo proposée par l’Office de Tourisme. Office de tourisme, Hôtel

de Ville, 10 h. Gratuit.

Dimanche 19 aoûtDe la prise d’Arras à la construction de la citadelleVisite à vélo proposée par l’Office de Tourisme.Office de tourisme, Hôtel de Ville,

10 h. Tarif : 5,50 e.

Retrouvez les animations proposées par l’office de Tourisme et le Musée des Beaux-Arts d’Arras

Sortirwww.arras.fr

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Juillet-Août 2012Arras Actu

Bloc NotesJuillet-Août 2012

AViS AUx LecTeURS

Les pages blocs notes ne paraîs-sent plus qu’une fois tous les deux mois. Retrouvez toutes ces informations sur le site de la ville

www.arras.fr

> DoCTEURS VÉTÉRINAIRESMme Dupont 10 rue Abel Bergaigne ……03 21 51 68 68M. Dupont-Minne 78 avenue Lobbedez ……03 21 71 19 64M. Fabri-Simonis 78 avenue W. Churchill ……03 21 71 16 40M. Lemal - MM Rasir-Vandewyncke 10 boulevard de la Liberté ……03 21 71 08 21M. Coronas 25 cours de Verdun ……03 21 71 33 48Mme Charlet 133 avenue John Kennedy ……03 21 71 02 15

> CHENIL avenue Jules Catoire ……03 21 55 46 10 Du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h.

> SPA rue Laennet - ZI Est - Tilloy-les-Mofflaines ……03 21 60 09 74

> CINEMoVIDA Grand’Place ……08 92 68 75 14 http://www.cinemovida.comRetrouvez dès le mardi matin les programmes sur www.arras.fr

AniMAUxwww.arras. f r /v ie-munic ipa le/b loc-notes

cineMAwww.arras. f r /cu l ture

URgenceS

> SAMU ……15

> PoMPIERS ……18

> PoLICE ……17

> CENTRE ANTIPoISoN ……0 825 81 28 22

> MEDECIN DE GARDE ……03 21 71 33 33

> SERVICE SECURITÉ CUA ……06 07 10 90 82

> PoINT INFo STATIoNNEMENTHôtel de Ville, place des Héros ……03 21 71 94 63Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

> STATIoNNEMENT joURNALIERZone jaune (2 h maximum) 10 minutes : 0,20 euros - 2 heures : 2,40 euros.Zone verte (2 h maximum) montant minimum : 0,50 euros.

ciRcULeR à ARRASwww.arras. f r /c i rcu la t ion

> PARkING PALAIS SAINT-VAASTStationnement payant tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,30 euros. Abonnement mensuel : 44 euros.1 heure de parking offerte le samedi

> PARkING CENTRE EURoPÉEN ……03 21 71 57 38Ouvert du lundi au jeudi de 6 h à 0 h 15 ; le vendredi et le samedi de 6 h à 1 h, le dimanche et jours fériés de 6 h 45 à 0 h 15.

Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros.1 heure de parking offerte le samedi

> PARkING GRAND’PLACE SoUTERRAIN ……03 21 58 26 10 Ouvert du lundi au jeudi de 7 h à 20 h ; le ven dredi et le samedi de 7 h à 21 h, fermeture le dimanche et jours fériés.Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros.1 heure de parking offerte le samedi

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Juillet-Août 2012

35Bloc notes

Arras Actu

35

> MÉDIATHèQUE PALAIS SAINT-VAAST 20 rue Paul Doumer ……03 21 71 62 91 ……03 21 71 39 04 (Action culturelle) ……03 21 71 39 05 (Histoire locale fonds ancien)Section adultes et discothèqueMardi : 10 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h - 12 h* / 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h.*discothèque fermée le vendredi matin.Section jeunesseMardi : 14 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h.Bibliothèque de documentation localeMercredi : 10 h - 12 h / 14 h-18 h 15 - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 14 h - 17 h.

> MÉDIATHèQUE VERLAINEPôle Culturel - rue Charles Péguy ……03 21 23 43 03Mardi : 14 h - 18 h - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 h - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 h - Samedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h 30.

> MÉDIATHèQUE RoNVILLECentre Torchy - rue du Docteur Baude ……03 21 07 18 39Mardi : 14 h 30 - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h 30 - 18 h 15 - Vendredi : 14 h 30 - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 et 14 h à 17 h.

> MUSÉE DES bEAUx-ARTS22 rue Paul Doumer ……03 21 71 26 43Ouvert les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11 h à 18 h. Les samedi et dimanche et jours fériés de 930 à 18 h. Fermé le mardi et 1er janvier, 1er novembre et 25 décembre. Tarif : 7 euros tarif plein, 4 euros tarif réduit.

> CoNSERVAToIRE6, rue Beffara ……03 21 71 50 44Courriel : [email protected]étariat ouvert lundi, mardi et jeudi de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30 ; mercredi de 9 h à 18 h 30 et vendredi de 14 h à 18 h 30. Samedi de 9 h à 13 h.

cULTURewww.arras. f r /cu l ture

> THEÂTRE7, Place du Théâtre ……03 21 71 66 16 (Billetterie) ……03 21 71 76 30 (Administration)Courriel : [email protected]

> CITÉ NATURE25, boulevard Schuman ……03 21 21 59 59Ouvert du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le sa-medi et dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lundis et jours fériés.

> oFFICE CULTUREL61, Grand’Place ……03 21 15 09 19Courriel : [email protected]

> oFFICE DE ToURISMEHôtel de Ville, place des Héros ……03 21 51 26 95 ……03 21 48 39 63 (Réservations groupes)Courriel : [email protected] internet : http://www.ot-arras.fr Horaires d’été : du lundi au samedi de 9 h à 18 h 30. Dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30.Horaire d’hiver (du 15 septembre au 31 mars) : lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30.

> INSCRIPTIoNS RESTAURATIoN SCoLAIREMairie d’ArrasService éducation - Rez-de-chausséeDu lundi au mercredi de 8 h à 12h et de 13 h à 17 h, le vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h. Fermeture le jeudi et le dernier mercredi du mois.

Centre social Alfred Torchy Rue du Docteur Baude, cité GriffithsLe mardi de 9 h à 12 h, le mercredi de 8 h à 12 h et le jeudi de 9 h à 12 h et de 17 h à 18 h.

Maison de services Marie-Thérèse Lenoir Rue Charles PéguyLundi de 9 h à 12 h ; mercredi de 13 h 40 à 17 h et de vendredi de 13 h 30 à 17 h 30.Pour toute délivrance d’une carte personnalisée, se munir de la taxe d’habitation 2011.

> VENTE PAR CoRRESPoNDANCE DE CARTES DE RESTAURATIoNPour cela, il suffit d’adresser votre demande en Mairie d’Arras - Service éducation - BP 70 913 - 62022 Arras Cedex, en joignant un chèque bancaire ou postal libellé au nom du Trésor Public et en indi-quant nom, prénom de l’enfant, école fréquentée, nom, prénom, adresse des parents et nombre de cartes désirées.

eDUcATionJeUneSSe

www.arras. f r /educat ion

www.arras. f r / jeunesse

> SERVICE jEUNESSE ……03 21 50 51 56

> AQS ……03 21 07 71 31

> AGAEM ……03 21 55 96 92

> CSAo ……03 21 59 41 37

> CENTRE SoCIAL NoRD EST CENTRE ……03 21 58 15 00

> bASE DE LoISIRS DES GRANDES PRAIRIES ……03 21 51 52 05

> MAISoN DES jEUNES DU CoCLIPAS ……03 21 55 96 69 ou 06 68 86 87 63

> SoS VoIRIE - ECLAIRAGE PUbLIC ……03 21 50 50 23Courriel : [email protected]

> SERVICE DÉGRAFFITAGE ……03 21 50 50 65Courriel : [email protected]

> PoINT INFo DECHETS ……0 800 62 10 62 (N° gratuit depuis un poste fixe)Courriel : [email protected] Pour toutes questions relatives aux déchets et aux Dé-chets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI).

> ESPACE INFo ENERGIE DE L’ARRAGEoIS ……0 800 62 62 62 (n° vert)Courriel : [email protected] neutre, gratuit et objectif sur les économies d’énergie.

> DÉCHèTERIES - Zone des 3 Fontaines, rue Kastler à St-Laurent-Blangy - Avenue de l’Hippodrome à Dainville- Rue des Ateliers à Achicourt- Rue Curie à MarœuilHoraires d’hiver (soit du dernier dimanche d’oc-tobre au dernier samedi de mars) Du lundi au sa-medi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 h 30. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Horaires d’été (soit du dernier dimanche de mars au dernier samedi d’octobre) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 19 h. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Fermeture les jours fériés. Accès fourgons, unique-ment à la déchèterie de St-Laurent-Blangy.

> RECyCLERIE « LE CERCLE DES objETS »Rue Henri Becquerelle - zone des Trois Fontaines - Saint-Laurent-Blangy ……03 21 71 80 13Le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 et le samedi de 9 h à 12 h.

enViRonneMenTwww.arras. f r /env i ronnement

ARRAS ViLLe PRoPRe

> PLAN-SÉQUENCE jEUNE PUbLICGrand’Place ……03 21 15 54 39 http://www.arras.fr/jeunesse

Reprise de la programmationen septembre.

Page 36: Arrasactu N°267

Juillet-Août 2012Arras Actu

36 Bloc notes

> MÉDECIN DE GARDE ……03 21 71 33 33 En cas d’absence de votre médecin traitant (le soir, le week-end et les jours fériés), contactez le centre de réception et de régularisation des appels libéraux qui vous indiquera le médecin de garde de votre secteur géographique.

SAnTéwww.arras. f r /v ie-munic ipa le/b loc-notes

> PHARMACIE DE GARDE ……0 825 74 20 30 www.servigardes.fr

> CENTRE HoSPITALIER D’ARRASBoulevard Besnier ……03 21 21 10 10

> HôPITAL PRIVÉ ARRAS LES boNNETTESZAC des Bonnettes - 2 rue du Docteur Fourgeois ……03 21 60 20 20

> CENTRE DE DÉPISTAGE ANoNyME ET GRATUITSitué au niveau des Consultations Externes du CHABoulevard Besnier ……03 21 21 14 24 - Dépistage anonyme et gratuit (VIH-Hépatites)- Réponse aux demandes d’informations- Conseils en matière de préventionMercredi avec rendez-vous de de 15 h à 18 h 30 ; Vendredi sans et avec rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30.

> CENTRE DE SoINS SPÉCIALISÉ EN ToxICoMANIE Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 10 51

> PRÉVENTIoN ALCooLoGIE Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 19 96

> PAS-DE-CALAIS ALzHEIMERCHA - Boulevard Besnier ……03 21 71 35 28Permanence téléphonique : Tous les jours (répon-deur). Permanence accueil : 1er et 3e samedi du mois de 9 h 30 à 12 h, à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand.

> CENTRE DE PLANIFICATIoN ET D’ÉDUCATIoN FAMILIALE - 14, boulevard Carnot ……03 21 24 40 30- CHA, boulevard Besnier ……03 21 21 17 60Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h.

> PoINT ECoUTE HENRI DARRAS 40 boulevard de Strasbourg ……03 21 23 00 21

> EPILEPSIE-FRANCE Permanence le 2e mardi de chaque mois, de 14 h à 17 h 30, à la Maison des Sociétés.

> RÉTINA FRANCE Contact : Nadine Gingembre au 06 76 49 73 03Informations pratiques et juridiques afin d’aider les personnes atteintes de déficience visuelle à mieux vivre leur handicap.

> DoN SU SANG (EFS) Etablissement Français du Sang ……0820 802 222Site de prélèvement : rue du 19 mars 1962Dainville/Arras

> FÉDÉRATIoN NATIoNALE DES ACCIDENTÉSDU TRAVAIL, DE LA VIE ET HANDICAPÉS Mercredi de 8 h 30 à 12 h Maison de Services – 5, avenue Jean JaurèsTél. 03 21 71 24 41

> MAIRIE D’ARRAS6, place Guy Mollet ……03 21 50 50 50http : //www.arras.fr Courriel : [email protected] lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le service de l’état Civil vous accueille du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le samedi de 9 h à 12 h.Les demandes de passeport biométrique sont en-registrées à la Maison de services M.T. Lenoir (rue Charles-Péguy) du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 h 30, le mardi jusqu’à 19 h.

> CIMETIèRE D’ARRASOuvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h à 18 h.Du 1er avril au 30 septembre de 7 h 30 à 19 h.

> HALTE-GARDERIE LÉoN bLUMCentre social Léon Blum 39 avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 60 96Lundi, mercredi de 13 h 45 à 18 h 15. Mardi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> HALTE-GARDERIE MÉAULENSPrès de la Résidence Soleil ……03 21 71 07 75Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> HALTE-GARDERIE ALFRED ToRCHyCentre social Alfred Torchy 29 bis, rue du Docteur Baude ……03 21 23 64 79 Lundi, mardi de 13 h 45 à 18 h 15. Mercredi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> HALTE-GARDERIE VERLAINE9 rue Racine ……03 21 23 36 98 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 45 à 18 h 15.

> CRèCHE CoLLECTIVE MAURICE LERoyRue des Bleuets ……03 21 23 46 45

> CRèCHE FAMILIALE CENTRE LÉoN bLUMAvenue de l’Hippodrome ……03 21 71 44 08

> ATELIER PETITE ENFANCE ……03 21 23 64 79- Foyer Soleil, salle de gymnastique, le lundi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Torchy, le mardi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Blum, le lundi de 9 h 30 à 11 h.

> PETIT SQUARETour Cézanne les lundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h 30.

> PLACE DES HÉRoSMercredi matin

> PLACE MARC LANVINJeudi matin

> PLACE DES HÉRoS - GRAND’PLACE PLACE DE LA VACQUERIESamedi matin

> PLACE VERLAINEDimanche matin

> HôTEL DE PoLICE ……1718, boulevard de la Liberté B.P. 908Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24

> PoLICE MUNICIPALE ……03 21 23 70 70Palais Saint-Vaast

> SERVICE DES objETS TRoUVÉS6,Place Guy Mollet ……03 21 50 69 36 Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, 16 h le vendredi.

LA MAiRieà VoTRe SeRVice

www.arras. f r /v ie-munic ipa le/b loc-notes

PeTiTe enFAncewww.arras. f r /soc ia l

MARchéSwww.arras. f r /v ie-munic ipa le

PoLicewww.arras. f r /v ie-munic ipa le

> CoNSULTATIoNS D’ENFANTS PMILundi, de 8 h 30 à 11 h, à l’Espace Petite Enfance, Maison de Services M.T. Lenoir ; Mardi, de 13 h 30 à 16 h, à la Résidence Soleil, Grande Rue du Rivage ; Mercredi, les 1er et 3e du mois, de 8 h 30 à 11 h, à l’école Pierre Baudel, rue du Vercors ; Ven-dredi, de 8 h 30 à 11 h, au centre social Léon Blum, avenue de l’Hippodrome et les 1er et 3e du mois, de 13 h 30 à 15 h au centre social Jean Jaurès, avenue Jean Jaurès.

> RELAIS ASSISTANTES MATERNELLESRésidence Soleil, 4 rue du Rivage ……03 21 50 27 92Courriel : [email protected] sans RDV le vendredi de 9 h à 14 h au Foyer Soleil ; mardi semaine paire au centre social Léon Blum de 14 h à 17 h ; mardi semaine impaire à la Maison Pour Tous MT Lenoir de 14 h à 17 h ; jeudi semaine impaire à la Maison Pour Tous Jean Jaurès de 9 h à 12 h. Accueil sur RDV à tout autre moment.

Page 37: Arrasactu N°267

Juillet-Août 2012

37Bloc notes

Arras Actu

> CENTRE CoMMUNAL D’ACTIoN SoCIALEMairie, 6 place Guy Mollet ……03 21 50 50 50

> ANNExES CCAS- Maison de services Jean Jaurès avenue Jean Jaurès ……03 21 55 27 63 Les mardis et jeudis de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h 45 et le vendredi de 8 h 15 à 11 h 45.- Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir rue Charles Péguy ……03 21 59 55 29Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 45 (accueil public). Toute personne peut se présenter dans l’annexe de son quartier pour toutes demandes d’aide sociale lé-gale (RSA, APA, placement en maison de retraite…) et facultative (réduction cartes de cantine, cartes de bus, réductions pour les centres de loisirs…).

> PoRTAGE DE REPAS à DoMICILEPour les personnes de plus de 60 ans : 7,65 euros.En s’inscrivant au 03 21 50 50 12.

> SERVICE DE MÉDIATIoN FAMILIALE UDAF6216 boulevard Carnot ……03 21 71 21 55Courriel : [email protected] lundi au vendredi.

> ENTRAIDE ET RESPoNSAbILITÉ1/2 rue Hoffbaüer, de 16 h à 17 h.Le 1er mercredi du mois pour les questions sociales ; le 2e mercredi du mois pour les problèmes relatifs aux aides à la santé et à la prévention ; le 3e mercredi du mois pour les problèmes de logement et le 4e

mercredi du mois, un « écrivain public » vous aide à rédiger vos courriers aux administrations, notamment en matière juridique.

> SoS AMITIÉBP 50511 - 62008 Arras Cedex ……03 21 71 01 [email protected]

> PIG HAbITAT INDIGNE ET PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUEPermanences de 14 h à 17 h en mairie d’Arras le troisième mardi de chaque mois.

SociALwww.arras. f r /soc ia l

SPoRTwww.arras. f r /spor t

> CENTRE MÉDICo-SPoRTIF2 boulevard du Général de Gaulle ……03 21 23 35 86

> PISCINE ELIE DESbINRue Bocquet Flochel ……03 21 58 00 33 Ouverte du 1er août au 2 septembre inclus

> PISCINE GEoRGES DAULLÉ4 rue Rouault ……03 21 07 16 67 Ouverte du 6 au 31 juillet inclus.

Avec l’ouverture d’Aquarena, les piscines Desbin et Daullé sont ouvertes en alternance.Horaires d’étéLundi, mercredi, jeudi de 14 h à 18 h30Mardi, vendredi de 12 h à 18 h 30 Dimanche de 9 h 30 à 12 h 30.

A compter du 3 septembrePiscine DaulléFermeture hebdomadaire les mardi, samediet dimanche.Lundi de 12 h à 14 h et de 17 h 30 à 19 h 30Mercredi de 9 h 30 à 12 h

> DÉLÉGUÉ DU DÉFENSEUR DES DRoITSAlain RAMECoURT [email protected] PAD sur RDV au 03 21 73 85 62 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundi 16 et 30 juillet ; 13 août ; 10 et 24 septembre ; 8 octobre. - Hôtel de Ville, place des Héros sur RDV au 03 21 50 50 50 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les 23 juillet, 6 août, 3 et 17 septembre, 1er et 15 octobre.jean CARNEL- Préfecture du Pas-de-Calais, rue Ferdinand Buisson Tél : 03 21 21 21 39. Courriel : [email protected]. Les16 et 30 juillet ; 13 et 27 août ; 24 septembre et 8 octobre de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h - Maison de Services M.T. Lenoir, quartier Saint-Pol sur RDV au 03 21 59 55 29 les 9 et 23 juillet ; 6 et 20 août ; 17 septembre et 1er octobre de 9 h à 12 h.

> MÉDIATIoNS FAMILIALES UDAFUnion Départementale des Associations FamilialesTrois journées par mois pour faits de violence in-tra-familiale auteur-victime et le 2e jeudi de chaque mois au matin. Prise de RDV au PAD ou au 03 21 71 21 55.

> CIDFF D’ARRASCentre d’information sur les Droits des Femmes et des FamillesPermancences tous les mardis et jeudis de 13 h 30 à 16 h 30 et les 2e et 4e vendredis du mois de 13 h 30 à 16 h 30 avec prise de rendez-vous au PAD.

> A.V.I.j.62Aide aux Victimes et Information judiciaire ……03 21 71 62 00http : //www.avij-62.fr [email protected] Accueil gratuit du lundi au vendredi au PAD.- Les 1er et 3e lundis de 14 h à 17 h au sein de la Maison des habitants les Platanes - Le 2e lundi de 14 h à 17 h au sein du CCAS Léon Blum - Le 4e lundi de 14 h à 17 h au sein de la Maison des Services Thérèse Lenoir.Ces permanences sont sur RDV au 03 21 71 62 00.

……03 21 73 85 62 Place des Écrins à Saint-Nicolas-lez-Arras (ligne bus n° 3)Vous pourrez être accueilli, écouté, informé et orienté gratuitement vers des interlocuteurs privilégiés

que sont les avocats, notaires, huissiers, conciliateurs de justice, l’Aide aux Victimes (AVIJ 62) …

> LA HALDEHaute Autorité de Lutte contre les Discrimina-tions et pour l’Egalité1er, 3e et 4e vendredi de chaque mois (14 h - 17 h), avec prise de RDV au PAD.

> UNPIUnion de la Propriété ImmobilièrePermanences les 12 septembre et 10 octobre de 14 h 30 à 16 h 30.

> ADIL Agence Départementale pour l’Information sur le LogementUniquement sur rendez-vous avec prise de RDV au PADLes 8 et 17 août, 7, 12 et 21 septembre, 5, 10 et 19 octobre de 9 h à 12 h.

> ADFIAssociation pour la Défense des Familles et de l’Individu (Sectes)Permanence 1er lundi de chaque mois de 14 h à 15 h 30. Sauf mois de juillet et août

> CHAMbRE DÉPARTEMENTALE DES HUISSIERS …… 03 21 71 32 01 Permanence au 1 rue du Collège à Arras, le mardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h.

> CHAMbRE DÉPARTEMENTALE DES NoTAIRES …… N° vert 0800 33 56 87 (appel gratuit). Permanence téléphonique le mardi de 14 h à 18 h.Permanences les jeudi 20 septembre et 18 octobre de 13 h 30 à 17 h au PAD.

> oRDRE DES AVoCATS Permanences gratuites des avocats au PAD les 3 et 17 septembre, les 1er et 15 octobre de 9 h à 12 h. Le nombre de consultations étant limité à 15, les numéros d’ordre sont à retirer à partir de 8 h.

> CoNCILIATEURS DE jUSTICE - Au PAD, Michel GRENIER, tous les mercredis à partir de 17 h, sur RDV ; Pierre VALLIN et Virginie HUBAU sur RDV. - A l’Hôtel de Ville, place des Héros, de 14 h à 16 h. Pierre VALLIN, mercredi 18 juillet 19 septembre.

PoinT D’AccèS AU DRoiT (PAD)

Jeudi de 17 h 30 à 19 h 30Vendredi de 12 h à 14 h.Piscine DesbinFermeture hebdomadaire le lundi.Mardi de 12 h à 14 h et de 17 h 30 à 19 h 30Mercredi de 14 h 30 à 18 hJeudi de 12 h à 14 hVendredi de 17 h 30 à 19 h 30Samedi de 8 h 30 à 12 hDimanche de 9 h 30 à 12 h 30.

> TENNISBase de Loisirs des Grandes Prairies ……03 21 23 28 68

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Juillet-Août 2012Arras Actu

38 Permanences des élus

Jeannine [email protected] public et exécution budgétaireSur RDV le mardi matin et le jeudi toute la jour-

née en mairie. & 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected] associative et relations avec les associa-tions culturelles

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Denise [email protected] humaines, coopération décentra-lisée et relations internationales - Conseillère

Générale - Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h, les 29 août à la Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir ; 5 septembre à la Résidence Soleil et 12 septembre au centre social Léon Blum. & 03 21 50 51 85.

Annie [email protected] et équipements sportifsSur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie

& 03 21 50 51 82.

Thierry [email protected] public, police municipaleSur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30

à 12 h & 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et cadre de vieSur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h

& 03 21 50 51 82. Alexandre [email protected] Jeunesse, coordination avec l’universitéSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Evelyne [email protected] Education, caisse des écoles, restauration scolaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

François-Xavier [email protected] Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Claude [email protected], renouvellement urbain, emploi, cohé-sion sociale, démocratie de proximité Vice-Prési-

dent de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Pas de permanence. Reprise en septembre. & 03 21 50 51 82.

Nadine [email protected] Fêtes, commerces, gestion des sallesmunicipales, protocole et communication

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Philippe [email protected] Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier

Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Jacques [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion.Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports

Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Mickaël [email protected] municipal au Pharos et aux mu-siques actuelles

Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le vendredi 31 août à la Maison de Services Jean Jaurès. & 03 21 50 51 82.

Zohra OUAGUEF - [email protected] de proximité et politique de la villeSur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Marylène [email protected] réglementaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur RDV en mairie le mardi matin.

& 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Nathalie [email protected] étudiantePermanence le mercredi 12 septembre de

10 h à 12 h en mairie. Sur RDV en juillet. & 03 21 50 51 85.

Claire [email protected] EnfancePas de permanence. Reprise en septembre.

& 03 21 50 51 82. Marc [email protected] et animation « Cœur de Ville »Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Véronique [email protected] publiquePermanences le mardi 10 juillet et 11 sep-

tembre de 10 h à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Nicole [email protected] sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé

Permanence le mercredi 12 septembre de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Hugues [email protected] juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claudette [email protected]és des fêtes et comités d’habitantsSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Jean-Marie [email protected]énateurSur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

Philippe [email protected], développement économique, patrimoine, constructions durables

Président de la CUA - Conseiller RégionalPermanence le 29 août, de 10 h 30 à 12 h à la CUA. & 03 21 21 87 36.

Frédéric LETURQUE [email protected] d’Arras,Vice-Président de la CUA Permanence de 9 h à 11 h 30, les 12 juillet et 30 août en mairie.

Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

ADJoinTS

Vice-PRéSiDenTS De LA cUA

Yves [email protected] municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA

Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en mairie. Pas de permanence du 12 juillet au 25 août. & 03 21 50 51 85.

conSeiLLeRS De LA MAJoRiTéHélène [email protected] Civil, élections, jumelage et relations européennes

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.François DESMAZIèREwww.desmaziere.com

Permanences et coordonnées sur www.arras.fr

Jean-Marc MAURICE Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.

Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI é[email protected] RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

conSeiLLeRS De L’oPPoSiTion

Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Pascale CATTEAU, Bertrand LOUCHART, Jean-Pierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOUArras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

Martine [email protected] de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Matthieu [email protected] RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie.

& 03 21 50 51 82.

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Juillet-Août 2012

39Tribune

Arras Actu

Arras bouge, Arras vibre, Arras vit !Même si la météo ne le laisse pas franchement penser, cette fois ça y est : l’été a com-mencé ! Après un mois de juin placé sous le signe de la musique, de toutes les musiques, place désormais aux mois de juillet et août et leurs traditionnels rendez-vous festifs qui raviront petits et grands : feu d’artifice du 14 juillet, Arras on the Beach, fête des Grandes Prairies, fête de l’Andouillette, Puces à bidasse, foire aux manèges, festival « Les Inouïes », courses pédestres, embrasement du Beffroi... Traditionnels ? Pas seulement ! Cet été 2012 est aussi marqué par des évènements inédits : 200e anniversaire des jouteurs d’Arras, (re)fête de la musique le 21 juillet, visites guidées de l’exposition « Roulez Carrosses ! » et de la Citadelle… L’ouverture du centre balnéo-ludique Aquarena et des jardins Val de Scarpe sont la cerise qui vient compléter ce gâteau estival. Désormais l’été à Arras ne se vivra plus uniquement sur les pavés des places, mais aussi dans l’herbe et les pieds dans l’eau.Arras bouge, Arras vibre, Arras vit !Il est bien loin le temps où notre Cité n’était vue par ses voisines que comme une ville belle mais immobile. Sans rien avoir perdu de sa beauté, Arras est devenue aujourd’hui une ville attractive, vivante, enthousiasmante, rayonnante. Une évolution qui ne doit rien au hasard, résultat du travail inlassable de la majorité municipale depuis 1995. Un travail de tous les jours, accompli avec conviction et passion.

Bonnes vacances et bel été à tous.

La Majorité Municipale

Retrouvons les beautés des nuits étoiléesL’éclairage public, les illuminations et la signalisation représentent plus de 17% de la consommation énergétique de notre commune – tous types d’énergie confondus, et 50% de sa consommation électrique. La ville agit, en particulier en installant des lampes basse consommation, et ces efforts ont permis de baisser la consommation de l’éclairage public de 15% depuis 2006 ; celle-ci représente aujourd’hui 6000 Mwh/an. Nous soutenons cette action, car la sobriété énergétique est indispensable pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et sortir de la dépendance au nucléaire. Au delà du gaspillage énergétique, éviter les excès d’éclairage artificiel est également es-sentiel pour préserver les écosystèmes et la santé humaine. Le ciel nocturne est en voie de disparition. Briser l’alternance naturelle du jour et de la nuit perturbe considérablement la faune et la flore. La pollution lumineuse affecte la migration, la reproduction, la chasse ou encore la pollinisation de nombreuses espèces - à l’instar de certains papillons de nuit qui meurent d’épuisement autour des « pièges de lumière ». De surcroît, l’homme ne serait pas épargné par cette exposition prolongée à la lumière artificielle. Particuliers, entreprises, collectivités : nous sommes tous concernés. Ainsi, depuis le 1er juillet les publicités lumineuses doivent être éteintes la nuit, entre une heure et six heures du matin, en application d’un décret ministériel. Nous appelons de nos vœux une action très volontariste de la ville pour préserver et res-taurer l’environnement nocturne. Il s’agit d’éclairer mieux, tout en répondant aux exigences de notre société moderne en termes de sécurité et de confort : agir sur la puissance, les horaires d’utilisation (ne pas éclairer les bâtiments publics en pleine nuit), les implantations et l’orientation de l’éclairage public.Agissons, pour retrouver le plaisir de s’émerveiller du spectacle des étoiles !

Arras, ville de gaucheLes 57% obtenus par François Hollande le soir du 6 mai 2012 ont été confirmés le 17 juin dernier. Jacqueline Maquet, candidate de la majorité présidentielle a été réélue députée de la 2e circonscription du Pas-de-Calais. Grâce à vous, elle portera la voix des arrageoises et des arrageois à l’Assemblée Nationale et aura à cœur de mettre en œuvre le programme de notre nouveau Président de la République, avec un objectif clair, celui du redressement de notre pays dans la justice. Avec près de 62% des suffrages exprimés, score inédit à gauche pour le second tour d’une élection législative dans notre cité, les arrageoises et les arrageois ont témoigné d’une confiance très forte envers la gauche. Nous vous en remercions.Il nous faudra plus que jamais être à la hauteur. Le maire d’Arras est isolé politiquement, sans leader ni relai au niveau national. Bien entendu les socialistes arrageois continueront à essayer d’obtenir le meilleur pour notre ville et ses habitants. Mais il est clair qu’à avec un Département à gauche, une région à gauche, un gouvernement de gauche, Arras a tout à gagner à être dirigée par une majorité progressiste, porteuse d’un projet de justice et de développement à la hauteur de ce que tous ses habitants sont légitimement en droit d’attendre.Ce projet pour notre ville, pour tous ses habitants, pour ses associations suscitera une né-cessaire alternative a une équipe qui essaye probablement de faire de son mieux, mais qui a sérieusement besoin de renouveau. Il existe des cycles dans la gestion d’une commune et après 20 ans, une alternance ne pourra qu’être profitableEn vous souhaitant de bonnes vacances, nous vous donnons donc rendez-vous en sep-tembre pour une rentrée sous le signe du progrès.

La casse des services publicsAu cours de mes différents articles, je vous ai régulièrement fait part de mon attachement au service public et aux valeurs qu’il porte. Au train où vont les choses, je me demande ce qu’il va en rester. Dernièrement, les douaniers manifestaient devant la préfecture du Pas-de-Calais, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et leurs inquié-tudes suite à la fermeture de certains bureaux. En février, c’était l’annonce de la fermeture d’un tiers des Chambres Régionales des Comptes notamment celle de Picardie devant avoir une répercussion sur celle d’Arras. Il faut rappeler, qu’elles réalisent des contrôles sur les établissements et les institutions locales pour s’assurer de la bonne utilisation de l’argent public. Beaucoup d’affaires sont sortis grâce au travail de ses magistrats. Suite à cette réorganisation, il y a un risque évident d’affaiblissement de ces organismes et d’une plus grande impunité pour nos élus de l’UMPS. Dans notre commune, l’enseignement est également touché, avec la suppression de postes au lycée Carnot et à l’école maternelle Oscar Cléret.Ainsi, c’est une véritable transformation en profondeur des principes de solidarité et d’éga-lité portés jusqu’ici par notre société qui est en marche. Les économies envisagées remet-tent profondément en cause la notion même d’accès au service public et à la fonction de cohésion sociale qui lui était jusqu’à ce jour dévolu.Les réformes engagées remettent de fait en cause tout ceci et donc par contre coup la cohésion de la nation. A très court terme, nous aboutirions à l’instauration d’une société à deux vitesses.Voilà pourquoi, à mon sens, il est important, de soutenir tous ceux qui aujourd’hui se mobilisent pour sauver le service public partout ou il est remis en cause dans tous les secteurs d’activité.Le service public a besoin de rénovation, j’en suis le premier convaincu, mais ce n’est pas en le coupant de ses moyens, en le restreignant à une seule partie de la population que l’on y arrivera.

Jean-Marc Maurice

LA MAJoRiTé MUniciPALe

LeS VeRTS / L’échAPPée BeLLe

Le gRoUPe « ARRAS en MieUx »

Le FRonT nATionAL

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