ArrasActu n°274

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www.arras.fr Le magazine des Arrageois N°274 - Avril 2013 ArrasActu Triplex bold 90 pt/108 pt Triplex bold 75 pt/70 pt www.arras.fr Le magazine des Arrageois N°274 - Avril 2013 ArrasActu Les Boves redeviennent un jardin Arras dans 10 ans vue par les lycéens Dossier : Semaine du conservatoire Quels artistes, ces enfants !

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ArrasActu n°274

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Le magazine des Arrageois N°274 - Avril 2013

ArrasActu

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Le magazine des Arrageois N°274 - Avril 2013

ArrasActuLes Boves redeviennent

un jardin

Arras dans 10 ans vue par les lycéens

Dossier :

Semaine du conservatoire

Quels artistes,ces enfants !

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2 Puisqu’on vous le dit

Route du LouvreDans le cadre du projet de coo-pération décentralisée avec Haïti porté par Denise Bocquillet, la ville d’Arras tiendra un stand sur le village de la Route du Louvre. Tous les arrageois(es) qui sou-haitent joindre l’utile à l’agréable, en accordant leur soutien à cette

opération de solidarité, sont invités à participer à la randonnée pédestre au départ d’Arras (ou de Vimy) ou à la course de 10km. Inscriptions sur www.laroutedulouvre.fr.

L’ours, d’Arras à Berlin C’est grâce, en partie, au Festival du Film d’Arras que le réalisateur roumain Calin Peter Netzer a obtenu en février pour « Child’s Pose » l’Ours d’or du meilleur film au 63e festival de Berlin. Il avait présenté en novembre 2010 au Cinemovida « Médaille d’honneur », l’histoire d’un vieil homme qui re-trouvait l’estime des siens suite à l’attribution par erreur d’une décoration. Ce film avait été distingué par l’Atlas d’argent récompensant la meilleure mise en scène. La dotation de 5 000 euros avait alors permis au réalisateur d’entamer le financement d’un nouveau projet et ce prix de trouver une crédibilité auprès des producteurs. Arras figure ainsi au générique de fin de l’Ours d’or du Festival de Berlin 2013, remerciements d’un auteur à ceux qui ont été les premiers à le découvrir...

Catherine Trautmann, le 10 avril pour l’Europe La section locale du Mouvement Européen est décidément très active à Arras à la veille du renouvellement du parlement de Strasbourg en 2014. Pour ex-pliquer l’Europe, son développement et ses enjeux, après Jean-Paul Delevoye le 11 mars, le Mouvement invite Catherine Trautmann, députée européenne, ancienne ministre de la Culture et ancien maire de Strasbourg. Ce sera le mer-credi 10 avril, toujours dans la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville. Entrée libre.

Une opération grand nettoyage d’envergure Le succès de la semaine du grand nettoyage, au printemps dernier, a encouragé l’équipe municipale et les services concernés à renouveler l’opération, mais en lui donnant une plus grande envergure dans le temps, en différentes phases. Elle démar-rera la première semaine d’avril pour se terminer en octobre, et trois quartiers phares, Saint-Michel, Saint-Pol et Jean-Jaurès, montreront l’exemple. Il s’agit par cette action étalée sur cinq mois, avec une parenthèse en été, de faire prendre conscience au quotidien aux Arrageois que le petit geste de tous les jours en faveur de la propreté urbaine peut soutenir et souligner les interventions des services spéciali-sés. Plusieurs services municipaux sont mobilisés (Espaces verts, propreté-cadre de vie-voirie et poli-tique de la ville). Une déchèterie mobile, sous forme de bennes, sera installée par le SMAV (Syndicat Mixte Artois Valorisation) en certains points, pour des temps forts, avec des ambassadeurs du tri qui infor-meront les habitants sur les bons comportements. Mais c’est à tous les Arrageois que l’appel est lancé. A travers les comités d’habitants, les associations, les écoles qui serviront de relais, ils peuvent envisager différentes initiatives et les proposer au service pro-preté-cadre de vie (qui pourra prêter du matériel) en contactant Julien Mombelli au 03 21 59 69 48.

1 883 fans : le succès du site Facebook « Arras et Lille en pôle », titre dans l’une de ses ru-briques la newsletter « Daily Nord », en date du 5 mars, dans une édition posant la question : « Facebook : où en sont les villes de plus de 30 000 habitants ? ». Avec 1 600 fans consultant son site, Arras arrivait alors en deuxième position juste après Lille qui en comp-tait 1 800. Aujourd’hui, nous en sommes à près de 2 000 ! « Daily Nord » relève aussi le succès du site de la Ville d’Arras lorsqu’il a publié mi-février des photos de l’architecture sous la neige !

Michel Jonasz en ouverture La 9e « Faites de la chanson », du 14 au 23 juin, sera privée du Casino où auront commencé les travaux, mais elle se déploiera, en revanche, sur tout le quartier des Arts, avec des concerts plus nombreux dans différents lieux. Une escapade s’effectuera même vers le nouveau Pha-ros, alors fraîchement inauguré. L’affiche est en train de

se concocter et quelques noms sont déjà connus : Debout sur le zinc, Paris Combo, Pascal Mathieu, Volo, Fred Bobin et Michèle Bernard. Et l’annonce a fait grand bruit de la venue de Michel Jonasz pour le concert inaugural. Le « coup de chapeau » des amateurs sera donné cette année à Renaud et des contacts ont été pris avec le chanteur pour concrétiser l’espoir de le voir, peut-être, y assister.

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Avril 2013

3Edito

Arras Actu

Sommaire

ARRASACTUALITÉS

N° 274Avril

2013

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez- 62223 St-Nicolas-les-Arras - La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gé-rées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http://www.arras.fr • Courriel : [email protected]

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Des fouilles révélatrices à l’Abbaye Saint-Vaast

Le terrain du Gouverneur ouvert sur la ville

Yves Delrue, un élu arrageois au CESER

Des projets dans la vie commerciale

Le Badminton Club Artésien, champion de France de N3

Sens unique et zone 30 rue des Platanes

20 Une semaine du Conservatoire révélatrice de jeunes talents

17 Des façades arrageoises remarquables

Flashez-moi !

Retrouvez-noussur Arras.fr

Frédéric LETURQUEMaire d’Arras,

Vice-président de la CUA

Lorsqu’ils se sont réunis pour décider du thème qu’ils traiteraient à travers les pages que nous leur confions dans ce numéro d’Arras Actu, les lycéennes et lycéens de Baudimont se sont spontanément et unanimement arrêtés sur une enquête pertinente : que serait Arras dans dix ans ?Nous les félicitons bien sûr de ce choix qui montre déjà leur souci de citoyenneté là où ils auraient pu se préoccuper de questions plus futiles au goût du jour.Non, nos jeunes Arrageois sont attachés à leur ville et y projettent leur avenir. Ils souhaiteraient même pouvoir y étudier, y faire carrière, y fonder une famille, y vivre tout simplement heureux et épanouis. Mais ils ont aussi le sens des responsabilités et de l’engagement. Ils veu-lent participer à l’évolution collective de la cité, apporter l’avis d’une génération qui, dans dix ans, sera installée dans ses meubles et voit sa ville comme une capitale qui lui apportera toutes les satisfactions sociales et les plaisirs simples de la culture et des loisirs. Nos jeunes le disent dans ce dossier : Arras est en train de pro-gresser avec eux dans la modernité. Ils veulent en être les acteurs. Et cette volonté, d’ailleurs, n’attend pas le nombre des années ! Le hasard a voulu que l’opération « La presse à l’école » coïncide avec le renouvellement du Conseil des Jeunes et, là encore, chez des en-core plus jeunes, nous avons constaté qu’ils étaient prêts à s’investir, à apporter des idées, à construire des projets afin que notre ville de demain s’enrichisse aussi de leur action. Nos jeunes sont passionnés, faisons leur confiance. Ils seront le relais attendu, notamment dans le monde associatif où l’on se plaint si sou-vent de la carence du bénévolat. Ils répondront présent pour suc-céder à une génération qui ne compte pas son dévouement pour la solidarité et où des Arrageoises comme Thérèse Kabdani et Jeanne Pater, à qui nous rendront un constant hommage, ont fait figure d’exemple en marquant de leur empreinte la mémoire de la ville.

Des jeunes passionnés

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Avril 2013Arras Actu

ARRASEN IMAGESPHOTOS JULIEN MELLIN, PHILIPPE FRUTIER

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C’est un Harlem Shake ! C’est le phénomène du mo-ment sur internet. Le 1er mars, plusieurs centaines de jeunes se sont retrouvés Place des Héros pour un mo-ment de fête aux allures de carnaval. Impressionnant !

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Le salon Ravera des véhicules anciens a une nouvelle fois attiré la foule à Artois Expo le 17 mars. Pour cette 37ème édition, les Anglais notamment ont impres-sionné avec différents modèles de Jaguar. 3

L’ensemble de musique baroque Hémiolia était le 15 mars l’invité salle des Concerts du Rotary et de l’as-sociation de la Renaissance Française pour une soi-rée dédiée aux compositrices dans la musique. « Ainsi soient-elles ». Les musiciennes portaient des robes de la styliste arrageoise Sylvie Facon.

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Avril 2013Arras Actu

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Le nouveau Pharos se révéle en avant-première vu du ciel.

Un illusionniste enflammé : le séjour du cirque Arlette-Gruss esplanade du Val de Scarpe a encore été remarqué avec le spectacle « Symphonik ».

Les 150 ans de l’institut Saint-Joseph ont été fête par les élèves de toutes les classes le 19 mars place des Héros lors d’un impressionnant flash mob, un nouveau mode d’expression dansée qui ne dure que quelques ins-tants pour attirer l’attention du public sur un thème donné.

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6 Actualités

Parking gratuit de 500 places, cheminement doux, plantations

Le terrain du Gouverneur ouvert au passagereconnaissent les deux élus. Nous allons répondre ici à beaucoup d’attente ». « Cela correspond, ajoute Frédéric Leturque, à notre volonté de faire de la citadelle un quartier vivant avec des activités ».Le dégagement du terrain du Gouverneur va contribuer à une redécouverte d’un patrimoine caché de la ville. « Ce ne doit pas être un enjeu polémique, c’est un en-jeu d’avenir » affirme encore le Maire, en précisant : « ce qui a été engagé marque la phase des travaux, c’est toujours une phase de surprise. Il faut accepter de se projeter dans l’avenir. Nous ne voulons plus que la citadelle soit à l’écart. Il s’agit de raccrocher ce patrimoine à la ville et de poursuivre les objectifs de trame verte et bleue ».« Aujourd’hui, on est en train de redécouvrir les douves. On y trouve des poules d’eau, des colverts, des tritons, il y a de la vie. Nous devons être fiers de ce patrimoine », poursuivait Philippe Rapeneau, avant d’an-noncer une grande conférence ouverte à tous, le 16 mai prochain, sur les différents sites militaires. Histoire, classement, projets, devenir des lieux seront présentés.

A grands coups de masse, Philippe Rapeneau, président de la Commu-nauté Urbaine, et Frédéric Leturque,

maire d’Arras, ont symboliquement démoli le 20 mars, jour du printemps, l’une des plaques de béton formant un mur entre la citadelle et le terrain du Gouverneur, face au Mémorial britannique.Désormais, ces 4 hectares pourront être empruntés comme ils le souhaitent par les Arrageois. La palissade abattue, une halle du 18e se révèle, puis la perspective se dégage vers le lycée Robespierre, plus loin le cours de Verdun, le boulevard Crespel, la place Victor Hugo, la rue d’Amiens que l’on pourra maintenant gagner par ce chemin.Depuis un certain temps les hangars métalliques, remises militaires de la ca-serne Schramm, avaient été démontés. Un cheminement doux pour les piétons et les cyclistes va être créé sur les traces des Hautes-Fontaines. Mais le Maire et le pré-sident de la CUA ont aussi fait en ce grand jour une annonce forte : la création sur le site d’un parking gratuit de 500 places qui sera effectif dès le mois de mai. « Il exis-tait un manque dans cette partie de la ville,

La place d’Ipswich encore plus attachantefont débat, mais en définitive, le moins possible seront abattus, cer-tainement 2 « un qui est vraiment mal placé, un autre qui pousse de travers ». Le but des travaux est, rappelons-le, d’essayer de redonner de la lumière à la place d’Ipswich et de faire en sorte que sa fréquentation devienne plus agréable en retravaillant l’am-biance et réorganisant le lieu. Sept nouvelles places de stationnement seront matérialisées, de nouveaux bancs installés, la fontaine nettoyée

« Nous avons eu un débat constructif avec les riverains. Aucun choix n’était arrêté », a

reprécisé Frédéric Leturque lors de

sa conférence de presse de prin-temps le 20 mars. Sur les 19 arbres de cette attachante petite place ser-tie entre ses deux aînées, certains

La place d’Ipswich veut devenir un ilot de tranquillité au cœur de ville.

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Parking gratuit de 500 places, cheminement doux, plantations

Le terrain du Gouverneur ouvert au passage

Avril 2013

7Actualités

Arras Actu

Travaux, éducation, numérique

Le printemps de la villeFrédéric Leturque a institué depuis cette année la tradition de rendez-vous des quatre saisons où, à intervalles réguliers, les journalistes peuvent ainsi le ques-tionner sur les sujets les plus divers de l’évolution de la ville. Pour la conférence de presse de printemps, le 20 mars, il fut bien sûr question de la citadelle et de ses arbres, l’occasion pour le Maire de répéter « qu’il fallait redécouvrir la force du patrimoine dans son ensemble ». Il fut aussi question d’autres travaux. La place d’Ipswich (voir ci-contre), mais aussi la rue Emile-Breton dont la structure n’avait pas résisté aux racines des arbres affleurant la surface du bitume. Des rangées d’arbres seront plantées dans l’alignement entre la voie ferrée et la rue.Puisque tous les sujets étaient à l’ordre du jour, le Maire est revenu sur la se-maine des quatre jours et demi à l’école. « Cela aurait été dommage de ne pas profiter de cette réforme ministérielle de bon sens, d’autant plus que nous avions une antériorité d’expérience avec l’école Voltaire », remarquait Fré-déric Leturque. Arras sera, avec Rou-baix, l’une des deux seules grandes

villes de la région à appliquer la réforme dès 2013, « mais nous, nous faisons, dans la pause méridienne, de véritables ateliers éducatifs dont nous pouvons être fiers, pas de la simple garderie ». Démarrer dès 2013 offre aussi l’op-portunité d’une enveloppe financière de l’Etat : sur les 600 000 euros d’orga-nisation que coûtera cette réforme du temps scolaire à Arras, elle n’en déboursera que la moitié. Frédé-ric Leturque a aussi rappelé sa volonté

de changer les relations entre l’usager et l’administration en mettant à profit le numérique, mais sans pour autant déshumaniser. « Une ville moyenne, est convaincu le Maire, peut être une ville moderne. C’est cette moderni-sation et la qualité de la ville qui sont des éléments moteurs pour attirer de nouveaux habitants et développer de nouveaux services. ».

Une ville moyennequi s’engage

dans la modernité

La place d’Ipswich encore plus attachanteet la cabine téléphonique anglaise rapprochée de l’église où un chemi-nement piétonnier sera créé jusqu’à la rue de Justice.Ainsi, nous pourrons, disait le Maire, à certaines époques de l’année en-visager des animations, manèges ou kiosques d’artisanat. La place d’Ipswich va retrouver du cœur : « la vie d’un territoire se fait dans le cadre d’un débat, c’est la démocra-tie participative qui est notre marque de fabrique », concluait Frédéric Le-turque.

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Avril 2013Arras Actu

8 Actualités

Une conférence visionnaire de Jean-Paul Delevoye

L’Europe pour changer la vie

Internet à la fête

Les propos de Jean-Paul Delevoye ont été appréciés par un auditoire attentif.

à voir avec le monde d’aujourd’hui ». Jean-Paul Delevoye ne croit pas au retour de la croissance. L’argent public ne suffira plus à financer la santé, ni les retraites. Et lui trotte toujours dans la tête cette phrase de Winston Chur-chill : « L’homme politique pense aux prochaines élections. L’homme d’Etat pense à la prochaine génération ».

2014 sera l’année du renou-ve l lement

démocratique du parlement européen et, déjà, le Mouvement pour l’Eu-rope, organisation indépendante, se préoccupe de sensibiliser l’électorat. Il avait invité, le 11 mars à l’Hôtel de Ville, Jean-Paul Delevoye, président du Conseil Economique, Social et Environnemental, à traiter, au cours d’une conférence qui a rassemblé un encourageant public, ce sujet dont il a une approche quotidienne. Il faut, dit-il d’emblée, donner à l’Europe une autre dimension que cette garantie de la paix qu’elle représente pour les anciennes générations : elle doit être facteur de régulation de l’instabilité.Projetant force documents, sondages, analyses et chiffres à l’appui, l’orateur se montre convaincu que l’Europe doit être une réponse à nos problèmes de société. Constatant que « la baisse de l’intérêt général pour la chose publique fait émerger la défense des intérêts

particuliers » et que, restant dans la sé-duction et la dictature de l’urgence, en résumé le populisme, le discours des politiques n’a plus de crédibilité, il pré-conise une gouvernance économique européenne.Pour lui, il faut aussi miser sur la créa-tivité, l’innovation, la recherche, « car le monde de demain n’aura plus rien

A la pointe de la communication numérique avec les scores de fré-quentation de son site Facebook et les différentes innovations dans les rapports avec les habitants par l’entremise de l’ordinateur, Arras se devait d’être en première ligne de la Fête de l’internet. Du 25 au 30 mars différentes initiatives ont ainsi été menées et, tout d’abord, la Ville en a profité pour lancer cette fois son twitter (@VilleAr-ras). Une rubrique ouverte à la vie associative a été créée sur www.

arras.fr. Des ateliers d’initiation se sont tenus en divers points de la ville pour permettre à tous ceux, de tous âges, qui ne sont pas en-core familiarisés avec l’ordinateur d’acquérir les premiers rudiments qui leur apporteront du plaisir à s’en servir et l’envie d’aller plus loin. Enfin, une collecte de ma-tériel informatique usagé a été réalisée par le SMAV pour recy-clage et un jeu de piste flashcode s’est déroulé à travers la ville et son histoire.

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Avril 2013

9Actualités

Arras Actu

Défenseurs du droit

Ecouter pour agirDANS la valise à roulettes qu’ils traînent

avec eux partout où ils donnent rendez-vous s’entasse tout ce que prescrit la

loi. Jean Carnel et Alain Ramecourt sont, les deux intervenants sur le secteur d’Arras, sur les dix délégués du Défenseur des droits, dont trois femmes, nommés sur le département. « Cela fait 65 ans qu’on se connaît, dit le premier si on les force à parler un petit peu d’eux ! On vient du même village. On a un cv copie-collée ! On a débuté notre carrière le même jour dans le même bureau pour la même administration, c’était les impôts ! ». Mais les deux compères préfèrent parler de la passion qui anime leur retraite : « Quand je travaillais encore, explique Jean Carnel, j’ai vu arriver dans mon bureau un délégué du Média-teur de la République exigeant communication d’un dossier. J’ai demandé des explications ! ». Suffisamment pour être convaincu qu’il consa-crerait des heures de sa retraite à cette mis-sion, intervenir entre le particulier et les services publics pour régler à l’amiable problèmes et litiges. Alain a suivi. Les deux amis ont fait acte de candidature et renouvellent chaque année leur bénévolat.Entre temps, le Médiateur a fait place au Défen-seur des droits, Jean-Paul Delevoye cédé son fauteuil à Dominique Baudis, mais la nécessité est restée la même. 200 dossiers ouverts par an rien qu’à Arras. « Il s’agit essentiellement

Wellington : 200 000 visiteurs en 5 ansFermée deux mois pour des travaux de soutènement s’étant révélés nécessaires, la carrière Wellington a rouvert à la veille de la commémoration de la bataille d’Arras et l’heure était au bilan. Depuis leur ouverture au public en mars 2008 plus de 200 000 personnes sont descendues dans ces galeries du sous-sol arrageois que les tunneliers néo-zélandais avaient élargies et aménagées pour y pré-

parer l’intervention des troupes alliées en Artois, en avril 1917.51% des visiteurs sont des Français et on dénombre 43% d’anglo-saxons. Welling-ton prépare maintenant sa participation au centenaire de la Première Guerre Mondiale qui s’échelonnera à travers différents évé-nements de 2014 à 2018. Elle sera un lieu primordial d’hommage et de commémora-tion.

Un sEUL dossIER poUR LE LoGEMEnT soCIAL

Depuis le 1er janvier, la Ville rend

encore un service supplémentaire

aux Arrageois. Il s’agit, pour une

demande de logement social, de la

possibilité de s’inscrire au service

logement de la Mairie qui enregistre

le dossier et le met, sur une applica-

tion internet spécifique et confiden-

tielle, en communication à tous les

bailleurs sociaux du parc arrageois.

L’avantage, c’est que les familles en

recherche d’un logement n’ont plus à

se rendre, comme auparavant, chez

chaque bailleur qui avait individuelle-

ment ses propres dossiers. Une seule

démarche suffit. Une seule demande.

C’est le guichet unique du logement

et la Ville a tenu à jouer ce rôle

principal parce qu’il est naturel dans

la population de penser en premier

à la mairie lorsqu’il s’agit d’effectuer une démarche.

Les dossiers sont disponibles bureau

303, à la Mairie, place Guy-Mollet.

de questions de discrimination, à l’emploi, au logement. Nous avons le pouvoir d’interve-nir nous-mêmes, mais nous communiquons certains cas tout de suite à Paris ». Ecoute et confidentialité sont les maîtres mots pour inter-venir avec, toutefois, une mise en garde : « ve-nir nous voir ne peut en aucun cas remettre en cause une décision de justice, ni notre saisine interrompre des contentieux ou des actions ad-ministratives ou pénales ».

[email protected]@defenseursdesdroits.fr

Jean Carnel se relaie avec son ami Alain Ramecourtà l’écoute des problèmes qu’on peut leur confier.

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10 Actualités

2 500 plantes ont été dépotées et continueront à fleurir dans le Jardin des Boves.

blic en développement régulier. Quant aux groupes, ils sont eux aussi en augmentation, de 74%, avec 5 000 départs de visites. Ces chiffres font que l’Office de Tourisme a augmenté son chiffre d’affaires de 60% : il est le seul de la région à avoir une recette propre supérieure à ses subventions. Il fonctionne avec 19 salariés à temps plein et 40 vacataires et a embauché, la saison dernière, 1 CDI et 2 CDD.Cette activité a des retombées éco-nomiques : « nous pouvons dire que 9 000 touristes ont fréquenté hôtels et restaurants », affirme le directeur de l’Office. « L’impact économique, ajoute le conseiller municipal délégué au Tourisme, Marc Desramaut, c’est aussi une des missions de l’Office. Nous avons vécu une année intense et exceptionnelle ». Une exception qui, en répondant à de nouvelles attentes et de nouveaux besoins, est appelée à devenir la règle.

Claude Marneffe

ON ne reconnaît plus nos boves ! « On s’est aperçu que, finalement, en dix ans, on avait toujours laissé dans

leurs pots les centaines de plantes qu’on avait descendues », a constaté Luc Brévart à l’heure de concevoir la 11e édition du Jardin des Boves. Cette fois, on plante. Et ça va pousser ! Le printemps 2013 voit donc naître sous terre un véritable jardin alors que, re-connaît le concepteur de l’événement, « on donnait auparavant l’avantage à la création d’un décor ». Cette fois, on dépote ! « Le point de départ, dit Luc Brévart, c’est Le Clusius, un Arrageois que l’on peut considérer comme l’un des fondateurs de la botanique, qui a introduit en France la pomme de terre, mais aussi les tulipes ». Sous terre, dans les boves, on va pro-duire cette année des fraises et des tomates. Une expérience. On a créé un cycle lumineux et un système d’ar-rosage. En trois jours, un plan de rhu-barbe avait déjà donné quatre feuilles ! Les boves sont devenues une pro-menade bucolique dans un jardin de curé, « qui va devenir luxuriant et qu’il faudra tailler ». L’inauguration de cette nouvelle version a aussi été l’occasion pour Christophe Serieys, directeur de

l’Office de Tourisme, de faire le point sur la saison 2012 que, dit-il, « on peut qualifier d’historique ». 211 051 billets vendus représentent une aug-mentation de 55% par rapport aux années précédentes. Un plus de 39% pour les boves (51 885 visiteurs, et, en 2012, 10 000 de plus sur les trois mois des jardins), 28% de visiteurs de plus au Beffroi qui, avec 54 126 frise la saturation de fréquentation. La car-rière Wellington, avec 45 310 visiteurs ( +19%), gagne 7 000 entrées dont 3 000 identifiées chez les Anglais, pu-

Jardins des Boves

ça dépote !

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Avril 2013Arras Actu

Abbaye Saint-Vaast

La belle inconnue !

Cette galerie apparue lors des fouilles pourrait être une glacière où l’on conservait la neige.

ou réutilisés. Tout ce que l’on analyse habituellement en élévation est en creux. Même si la dalle appelée à ac-cueillir la déambulation du 21e siècle sera supportée par des pieux afin de ne pas l’attacher aux parois de l’Histoire, « on ne détruit rien, dit Alain Jacques, les Rohan l’avaient déjà fait ». Curiosité : on est en train de mettre à jour un petit souterrain de 6 m de long, « peut-être une glacière, envisage l’archéologue, en forme de cloche, où l’hiver on entassait la neige qui permettrait de servir des sorbets dont, sous Louis XIV, on était friand ».

Claude Marneffe

LE pôle culturel Saint-Vaast entend la création d’une verrière qui fera des 800 m2 de la cour du puits un véritable hall d’où partiront les entrées vers les diffé-

rents équipements. Ces travaux programmés ont offert au service archéologique de la Ville l’opportunité de nouvelles fouilles après celles qui, en 2007 lors de la réfection de la place de la Madeleine, avaient révélé les fondations de deux églises, l’une du 13e en dessous d’une autre du 16e.« L’abbaye, confesse Alain Jacques, le directeur des re-cherches archéologiques municipales, je l’appelle la belle inconnue. On ne sait pas ce que l’on va y trouver ». Les équipes cherchent néanmoins ce qui est antérieur à la démolition voulue à partir de 1740 par la famille de Rohan « qui ne souhaitait plus vivre dans une architecture médié-vale. Il leur fallait Versailles ! ». Mais ces travaux avaient un prix. Ce qui explique que dans les fouilles actuelles, parvenant quand-même à trois mètres de profondeur, on ne trouve plus que des murs fantômes : les anciens matériaux ont été revendus

Des plans superposésdes plans et de l’iconographie. « L’abbatiale a été fondée au 7e siècle. En dessous, il devrait y avoir plusieurs églises, des silos à céréales ». La reconstruction des Rohan, interrompue à la Révolu-tion, voulait édifier un monument où faire briller la cour plus qu’un lieu de culte. En 1793, les bâtiments existants sont dévolus à l’administration, à la justice, à l’armée avec la 2e cohorte de la Légion d’Honneur conduite par le maréchal Mortier. C’est à l’époque aussi que s’est opéré le glissement sémantique : l’Abbaye est devenue le Palais Saint-Vaast.

Pour organiser leurs recherches, les archéologues ont superposé deux plans dont ils disposent. Le premier, en fond rouge reprend l’état de l’abbaye au 13e siècle. Le deuxième, fond vert, est un cadastre napoléonien qui repré-sente en fait l’abbaye Saint-Vaast actuelle. Les deux églises ont les mêmes proportions et une orien-tation similaire, mais n’ont pas été construites sur le même em-placement. Des deux ne corres-pond que le cloître. La démolition de 1740, par les Rohan, a duré 40 ans ! C’est au 13e siècle que voudraient remonter nos cher-cheurs, une époque inconnue

Fouil

les

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Avril 2013Arras Actu

12 Clin d’œil

LA GénéALoGIE s’EnRACInE

En tenant son assemblée

générale annuelle salle

Robespierre, le 16 mars,

l’association généalogique du

Pas-de-Calais était revenue au

berceau. C’est à Arras où elle

est née en 1980 qu’elle est

basée. Elle rassemble

aujourd’hui 1 200 membres

répartis dans dix villes à travers

tout le département et, racon-

tait son président, François

Dedourge, « ça tombe bien

de se retrouver sous le buste

de Robespierre, nous avions

reconstitué son arbre généalo-

gique lors de notre congrès en

1989 ». Après leurs débats, les

participants à cette journée, à

laquelle assistait le président

national Michel Semetary, ont

visité le fonds ancien de la

Médiathèque et l’exposition

« Roulez carrosses ! ». En

dehors de leurs propres

recherches familiales, les

membres s’amusent aussi à

reconstituer la généalogie de

personnalités régionales et

leur prochain sujet s’appellera

d’ailleurs Frédéric Leturque !

Notons qu’il existe une

deuxième association se préoc-

cupant de généalogie à Arras,

Arpège, présidée par Henri

Desmaret et comptant une

cinquantaine de membres. Elle

avait été invitée aux travaux de cette assemblée.

ARRAs, Un noM CoMMUn En poLonAIs ! Avec trois professeurs spécialisés, pour une centaine d’élèves concernés de la seconde à la khâgne, les arts plastiques ont la belle vie à la cité scolaire Carnot-Gambetta. Cette vitalité artistique éclate désormais sur toute la ville à travers un lieu et une association, « L’être lieu » (voir Arras-Actu de mars) qui vient de présenter son second événement. Une vingtaine d’étudiants des classes préparatoires ont travaillé avec un artiste en ré-sidence, Janusz Stega, pour présenter une thématique sur la hantise et l’obsession. Le Polonais était venu avec les siennes : il peint, comme on le faisait dans les maisons de son pays, avec un rou-leau à tapisser des motifs répétitifs. « Je connaissais, dit-il, le mot arras avant de venir ici ! Chez nous, ça veut dire tapisserie ».

LE poInT InFos JEUnEs oUvERT à LA CITAdELLE Le forum Jobs d’été fêtera l’année prochaine ses dix ans. « Sa réussite est l’un des objectifs du Point Infos Jeunes », dit Youcef Bourail, son organisateur au sein de la Mission Locale. Sur 500 à 700 lycéens et étudiants qui viennent désormais chaque année y chercher un em-ploi saisonnier pour les vacances, un tiers, 200 jeunes environ, le trouve dans ce contexte. « Pôle Emploi » propose des annonces sélectionnées et une vingtaine de partenaires, en contact direct sur leur stand, re-cueille les candidatures. La neuvième édition du fo-rum, le 6 mars salle des Tisserands et des Orfèvres, à l’Atria, a aussi été l’occasion d’annoncer l’installa-tion permanente du Point Infos Jeunes à la Citadelle dans des locaux officiellement inaugurés le 15 mars.

pATRICk FAoRo REConnU pAR sTEvEn sEAGAL Président et principal animateur du club d’aïkido d’Arras, Patrick Faoro a été promu 5e dan de l’aïkikaï –discipline mère de l’aïkido au Japon– à la suite d’une semaine d’en-traînement intensif aux Etats-Unis avec Steven Seagal, le célèbre acteur américain également reconnu comme un maître incontesté en arts martiaux. L’Arrageois avait rencontré le maître pour la pre-mière fois en 1994 et il est deve-nu sa référence. L’enseignement de Patrick Faoro est d’ailleurs depuis lors officiellement re-connu par Steven Seagal.

Patrick Faoro et son épouse Isabelle aux côtés de Steven

Seagal aux Etats-Unisen février dernier.

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Avril 2013Avril 2013Arras Actu

Mise en place par le Ministère de l’Education Nationale, la semaine de la presse à l’école permet chaque année à des élèves volontaires dans les lycées de se transformer en véritables journalistes pour enquêter et rédiger des articles sur les sujets de leur choix. Chaque année Arras Actu confie son dossier central à une équipe constituée dans le cadre de cette opération. Il s’agit d’élèves de Baudimont-Saint-Charles sensibilisés à l’information puisqu’ils sui-vent déjà pour beaucoup une filière communication dans leur établissement. Ils sont huit cette fois et on voulu en savoir plus sur ce que serait leur ville dans dix ans. La plume est à eux.

Le dossier

La presse à l’école :Arras dans 10 ans

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Avril 2013Arras Actu

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Il y a une cinquantaine d’années, l’emplacement était déjà fort fréquenté : les Arrageois les plus anciens vous rappelleront que s’y trouvait – déjà ! – une piscine, ainsi que le marché aux bestiaux. Tombé peu à peu dans l’oubli, le Val de Scarpe était un lieu emblématique.Et le voici redevenu un lieu très apprécié des habitants de la Communauté Urbaine. Avec l’installation de Cité Nature, du centre balnéolu-dique, du bowling, d’une esplanade, de jardins et d’espaces de restauration, avec un peu plus loin l’existence d’un golf ou encore d’une base nautique, les abords de la Scarpe sont au-jourd’hui identifiés comme étant une véritable zone de loisirs. Dans les prochaines années, il s’agira de conti-nuer dans cette voie, tout en maintenant ce

Située au sud-ouest de la ville d’Arras, la Ci-tadelle – 14 hectares sur les 70 que repré-sentent les sites militaires – est au cœur des grands projets de la Communauté Urbaine. « Elle est aujourd’hui la seule de l’œuvre de Vauban, en France, disponible pour un projet de grande envergure », assure l’architecte Philippe Prost, choisi par les élus commu-nautaires pour imaginer le projet. L’objectif premier est d’en faire un quartier d’Arras. Philippe Rapeneau est précis : un quartier, c’est un espace avec des logements, des loisirs, des entreprises, une crèche, des acti-vités sportives. Bref, de la vie ! Des aména-gements sont déjà en cours, d’autres sont à venir dans les cinq ans. Depuis le départ

poumon vert. Il est d’ailleurs prévu que s’ implante, sur l’an-cienne friche Tricart, der-rière Cité Nature, un espace d’hébergement de plein air pour les vacanciers. Le Val de Scarpe continuera d’être aménagé au mieux pour créer un espace dédié aux cyclistes, mais aussi aux piétons, avec l’implantation de deux passerelles, permettant de relier les quartiers de part et d’autre de cette Scarpe.Le maître mot du développement de ce haut lieu de la CUA pour la nature et l’eau, c’est le respect de la biodiversité. Le Val de Scarpe

des militaires il y a trois ans, le défi a été de redynamiser le site. Cela évolue vite, mais les techniciens rencontrent des contraintes dues au patrimoine. « Pour moi, c’est un avantage », déclare Philippe Rapeneau . Il convient de respecter ces lieux dont l’excep-tionnelle beauté et l’histoire ont fait qu’ils ont été classés, en 2008, au patrimoine mon-dial de l’Unesco. On ne pourra pas mettre, par exemple, d’enseignes fluorescentes, ni de marquage blanc au sol. Désormais, les promeneurs peuvent passer par le terrain du Gouverneur et voir de près les douves. Le projet est de rendre le fil d’eau apparent, car l’eau, c’est la vie !

Elisabeth Pasquiet- Romain Richet

Val de Scarpe : l’avenir en vert

La Citadelle, joyau de pierre

Ville d’une grande diversité de sports de qualité, Arras veut le rester ! C’est ce que souhaite An-nie Lobbedez, adjointe aux Sports, en nous affirmant que toutes les disciplines seront de plus en plus représentées. Les salles sont mises à disposition des établissements scolaires et des clubs afin de per-mettre aux Arrageois de pratiquer leur sport dans les conditions op-timales. Les perspectives d’avenir ne se font pas attendre. La rénova-tion des installations est en cours selon une programmation bud-gétaire. Des terrains multisports continueront d’être créés dans tous les quartiers pour le déve-loppement du « sport loisir ». Sur les dix ans à venir, des projets of-friront aux habitants des activités plus modernes dans de nouvelles infrastructures. Il y a aussi une volonté de promouvoir le sport féminin. Les filles arrageoises sont « des exemples à suivre », affirme Annie Lobbedez. Cette saison aura par ailleurs été un moment phare pour le foot masculin avec un beau parcours en coupe de France. Le président Boulnois compte bien préserver cette dynamique « par une action éducative. Mais se pose la question de l’amateurisme et du bénévolat ». Arras a donc de belles ambitions qui se rassemblent au-tour de vraies valeurs sportives de respect et de solidarité, d’épa-nouissement personnel autour de la santé, l’hygiène de vie et du bien-être.

CôTé spoRT

retrouve la place qui fut la sienne autrefois en proposant aux habitants, dans un milieu naturel, services, loisirs et plaisirs.

Le dossier

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Avril 2013Arras Actu

Nous avons déjà tous entendu parler du pôle culturel Saint-Vaast. Mais en quoi consiste-t-il vraiment ?

Depuis 2008, l’équipe municipale déve-loppe un projet de réaménagement de l’Abbaye Saint-Vaast. En effet, d’ici 2019, ce bâtiment exceptionnel de 22 000 m² réunira le Musée des Beaux-Arts, mais aussi le Conservatoire d’Arras, l’Office Culturel qui accueillera le monde associatif et l’ac-tuelle médiathèque. En somme, un véritable « quartier des arts » nous dit Sébastien Re-nard, Conseiller aux études du Conservatoire d’Arras, qui imagine de nombreuses interac-tions entre les différentes structures.Mais quels seront précisément les travaux effectués ? Ce projet réunira deux parcours : les Beaux-Arts et l’Histoire de l’Artois. Si le cabinet de maîtrise d’œuvre Moatti et Rivière n’a pas encore finalisé la future organisation du bâtiment, nous pouvons déjà affirmer que le Conservatoire disposera d’un nouvel auditorium, et les salles de réserve du Mu-sée seront agrandies. Un accueil commun se fera dans la Cour du Puits, couverte d’une immense verrière. L’accès sera pratique-ment libre, outre certaines entrées pour le Musée. Il pourrait par exemple permettre à des scolaires disposant un peu de temps, de venir se promener dans le cloître.Ce projet, d’un coût de quarante millions

d’euros, est financé par l’Etat, la région Nord Pas-de-Calais, le Conseil Général, la Com-munauté Urbaine d’Arras et la ville d’Arras.Pour la municipalité, il s’agit véritablement d’optimiser l’espace de l’Abbaye Saint-Vaast afin de donner de la puissance de réso-nance à la ville d’Arras, mais aussi d’exercer un rayonnement tant au niveau régional que

national. Ce pôle culturel pourra aussi per-mettre d’attirer les touristes et visiteurs du Louvre-Lens, ouvert depuis peu.Selon Matthieu Lamoril, adjoint à la culture et membre du comité de pilotage, l’aména-gement du pôle Saint-Vaast est « le projet le plus important pour la ville dans les an-nées qui viennent ». Il se dit « enchanté » mais tient à rester « vigilant et prudent ». Une contrainte est par exemple de réus-sir à conserver le Musée ouvert durant les travaux… Sans assurer que ce nouveau pôle culturel sera rentable, notre interlocu-teur rappelle que l’exposition « Roulez Car-rosses ! » a accueilli pas moins de 200 000 visiteurs en un an !

Lucie Bonpain

« Pour moi Arras, dans 10 ans, sera une ville plus développée du point de vue culturel. Mais il y a déjà beaucoup de choses : le Musée, le festival du cinéma, ou bien sûr le Main Square » ( Marie Dalle).

« Dans 10 ans, Arras sera encore plus importante qu’à l’heure actuelle. La culture et les loisirs vont continuer à se développer de manière crois-sante. Le sport aussi prendra une plus grande importance dans la dy-namique de la ville » (Loïc L’Héno-ret).

« J’espère que dans 10 ans Arras aura su remonter la pente, car en ce moment beaucoup de magasins ferment et la ville n’est pas très at-tractive pour les étudiants. Mais on constate déjà des initiatives inté-ressantes comme au Val de Scarpe » (Guillemette Rouquet).

« Arras dans 10 ans ressemblera pour moi à l’Arras d’aujourd’hui, une ville attractive et historique, mais certai-nement avec davantage de zones industrielles et commerciales ré-centes, et davantage d’importance dans la région » (Marie Porte).

« Je ne pense pas qu’Arras évolue-ra énormément car elle est inscrite dans le patrimoine. Il faut néan-moins souhaiter des améliorations au niveau commercial pour la com-pétitivité de la ville » (Justine Ber-naerts).

« J’imagine que les possibilités de faire des études sur place seront plus nombreuses et que les liaisons avec l’extérieur vont se développer, ne serait-ce que par un réseau de bus élargi » (Lucie Bonpain).

« Les dix années à venir seront cru-ciales. Menacée par l’influence de ses voisines, notamment Lille, Arras va devoir se développer, surtout sur le plan de la culture et des loisirs, afin de quitter ce « second rôle » qui lui colle à la peau. La ville a des bases solides, notamment dans son action pour l’éducation dont elle peut être fière » (Hugo Deroullers).

ARRAs dAns dIx Ans vUE pAR LEs LyCéEns

Le Palais nous met l’eau à la bouche !

« Le projet le plusimportant pour les années à venir »

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Avril 2013Arras Actu

Mis en place pour améliorer l’habitat existant, ou faire des projets de construction neuve dans différents domaines, le PLH (Programme Local de l’Habitat) a été lancé en 2012 et s’étale de 2014 à 2020.Le PLH a donc été lancé pour améliorer l’habitat Arrageois. « Le projet initial était d’ac-cueillir des familles accompagnées de jeunes enfants, le but étant d’amener des jeunes sur Arras » nous confie Danielle Lamotte, pour leur offrir un cadre de vie plus agréable et faire d’Arras une ville jeune et dynamique. Ainsi, ces nouveaux logements pourront permettre aux familles de vivre à Arras et ses alentours et avoir accès aux commerces, au travail, et « faire le bonheur des citoyens, un logement, un travail pour être heureux » La création de nouveaux logements passe tout d’abord par la rénovation de bâtiments anciens, ces rénovations sont rendues pos-sibles grâce à des subventions accordées aux propriétaires. De plus, certains bâtiments pouvant poser des problèmes d’accès, des études de réhabilitation sont amorcées. Au-jourd’hui, différents projets sont en cours, des logements sociaux sont en construction, une accession aidée pour les personnes à faible revenu leur permet de devenir propriétaires. Sur le site Laridant, des logements pour per-sonnes âgées sont en cours d’habilitation,

ces logements sont « adaptés aux personnes âgées qui connaissent des difficultés mais, ces personnes seront avant tout autonomes » précise Danielle Lamotte. Mais également, plusieurs projets de logements privés comme sur le site Morel où 80 logements sont at-tendus et boulevard Carnot, la réhabilitation d’une ancienne station essence permettra la construction d’un site commercial et à l’étage, de nouveaux logements privés.

L’objectif global du projet est d’ici 2020 de construire 1 620 logements pour redynamiser la ville. Ces nouvelles constructions se feront « en respectant les conditions énergétique nouvelles » nous assure Danielle Lamotte. Par la construction d’espaces verts, mais aussi en veillant à la proximité des commerces et des transports en commun, ces nouveaux loge-ments se veulent dans l’air du temps qui est celui du respect de l’environnement.

Constance Becquart

ToUR dE TABLE

Huit élèves de Termi-nale L ont participé à ce dossier en travaillant par binôme sur les différents sujets, en prenant les rendez-vous pour les in-terviews, en rencontrant différents interlocuteurs pour finalement rédiger leur article dans la peau d’un journaliste d’un jour : • Hugo Deroullers

(terminale L)• Loïc L’Henoret

(terminale L)• Romain Richez

(terminale L) • Marie Porte

(terminale L)• Constance Becquart

(terminale L) • Soukeïna Ouaguef• Lucie Bonpain • Elisabeth Pasquiet

Le dossier

Logement : accueillir de nouvelles familles à Arras

1 620 logementsd’ici 2020

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L’ASSEMCA veille...

Façades historiques

La façade du 4 rue du Petit-Chaudron qui a obtenu cette année le prix de l’ASSEMCA.

cupant, Hervé Pavaux. Cette maison du XIXe siècle dans une ruelle proche de la rue Saint-Aubert et de la place du Théâtre correspond par sa réhabilitation à ce que souhaite encourager l’ASSEMCA afin de préserver à Arras son ca-chet patrimonial.L’association qui compte aujourd’hui près de 300 membres a aussi été la première, dès 1976, à former des guides pour emmener les touristes à la découverte des richesses discrètes de la ville. Son rôle primordial dé-sormais est d’ailleurs de veiller à ce que des projets ne menacent pas l’intégrité de l’Histoire et d’alerter, le cas échéant, les autorités qui peuvent sauver un site ou un immeuble par son classement.

L’URGENCE, en 1975, lui avait donné son nom d’As-sociation de Sauvegarde des Sites Et Monuments du Centre d’Arras. Il s’agissait alors, pour des passionnés

du patrimoine, de défendre de la démolition un hôtel parti-culier de l’îlot Jeanne d’Arc datant du XVIIIe siècle. Alors que les guerres l’avaient laissé intact, il allait être sacrifié pour relier, par la rue des Balances, la place des Héros à la rue Gambetta. On dit aujourd’hui tout simplement ASSEMCA.Et, trente-huit ans plus tard, l’association est toujours aussi sémillante. Animée aujourd’hui par Alain Nolibos, président, Frédéric Turner, secrétaire, et Micheline Gou-lois, secrétaire adjointe, elle met à l’honneur particuliers et institutions qui se préoccupent de sauvegarder les vieilles pierres. Lors de son assemblée générale du 21 mars, elle a ainsi décerné son prix au 4 de la rue du Petit-Chaudron, une distinction qui a surpris son nouveau propriétaire, Da-vid Anquez, avouant être entré dans les murs alors que la façade avait déjà été restaurée par le précédent oc-

La ville, musée de l’Art décoOrganisation chorale des offices de tourisme d’Arras, Béthune, Douai et Lens-Liévin, le Mois de l’Art Déco a permis de (re)dé-couvrir, à travers conférences et visites, les richesses locales de cette expression artis-tique. A Arras, c’est notamment à l’Hôtel de Ville, reconstruit entre 1924 et 1932, que s’exprime ce prolongement de l’art nou-veau, s’affirmant avant la première guerre dans des formes géométriques épurées. « La peinture est le parent pauvre de l’art déco », disait Nelly Dupré, guide-conféren-cière, saluant pourtant l’œuvre de Gustave Josne dont les « toiles printanières » néo-classiques que l’on trouve en la salle des Mariages ornent aussi nombre de grands hôtels et casinos en France. L’art déco a culminé lors de l’exposition internationale

(universelle?) de 1925. Il se caractérise principalement, comme son nom l’indique, dans les éléments de décoration : les grilles de fer forgé de l’Hôtel de Ville en sont un exemple, œuvre de Raymond Sube, auteur par ailleurs des lampadaires du pont du Car-rousel, près du Louvre. Le mobilier aussi a marqué l’époque comme le bureau du cabinet du maire. C’était, avec l’école des Arts décos, le dé-but de la fabrication de meubles en série. Se promener dans Arras, c’est par ailleurs ouvrir à l’air libre un catalogue de ce courant artistique en cherchant les façades des an-nées 30 aux volumes sophistiqués, inspirés parfois du gréco-romain, qui ont, à la même époque, donné les plus belles villas des sta-tions balnéaires.

Avril 2013Arras Actu

Une maison de style gréco-romain à laquelle on ne prête pas suffisamment attention rue des Portes-Cochères.

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Avril 2013Arras Actu

18 Portrait

L’élu arrageois consacre en général une journée par semaine à sa mission régionale.

consultatifs. « Nous ne sommes pas suffisamment entendus, et les poli-tiques restent toujours généralistes ».L’Arrageois planche dans la com-mission infra-structures, transports et politique de la ville. Un exemple : « le projet d’éco-taxe qui risque de mettre en péril le coût du transport des mar-chandises ». Opposé, le conseiller arrageois sera-t-il entendu alors qu’il s’agit d’une émanation du Grenelle de l’Environnement ! Le CESER s’arrête aussi au niveau régional sans qu’il y ait forcément de courroies de trans-mission avec le CESE, la haute institu-tion nationale présidée par Jean-Paul Delevoye.En fin de mandat, Yves Delrue pour-rait être confirmé. Mais il souhaite aussi se « reconcentrer » sur Arras. Tous ceux qui le côtoient dans les différentes assemblées connaissent la phrase qui revient le plus souvent à cet homme pétri de pragmatisme : « bon, et maintenant, concrètement on fait quoi ? »...

Claude Marneffe

il porte la voix du territoire arrageois. C’est la casquette que l’on connaît le moins à cet élu qui finalement a chaud au cœur d’entendre parfois dans les réunions: « on dirait un censier ! ». « Je suis d’origine paysanne », se ré-gale-t-il. Yves Delrue, surtout, est un indépen-dant, dans le travail comme dans les idées. Etabli à son compte dans l’agro-alimentaire pour conseiller les éleveurs sur l’équilibre nutritionnel et l’hygiène de la production laitière, c’est à travers le syndicalisme des travailleurs indé-pendants qu’il est arrivé au CESER. « Notre rôle, explique-t-il, est d’ap-porter l’éclairage réaliste du monde du travail sur des dossiers qui vont ensuite arriver au Conseil Régional ». Différentes catégories professionnelles sont représentées avec des membres élus par leur corporation. La Région consulte le CESER principalement sur des questions sociales et sur l’éla-boration du budget, sa consultation est obligatoire. Mais Yves Delrue re-grette que les avis soient uniquement

« A la fin de la mandature, il y aura 37 ans que je serai élu à Arras ! ». Actuellement conseiller municipal délégué

aux Affaires Patriotiques, Yves Delrue est venu à la politique à la fin des an-nées soixante-dix au travers du parti radical. « C’était l’époque des listes d’union de la gauche », se souvient-il amusé. Il aura ainsi effectué trois mandats sous Léon Fatous, puis trois autres avec Jean-Marie Vanlerenber-ghe qu’il sentait homme propice à bousculer Arras. Aujourd’hui, Yves Delrue est aussi vice-président de la Communauté Urbaine chargé des ressources humaines, une mission qu’il apprécie particulièrement « parce qu’elle touche à l’humain, dit-il. C’est plus intéressant que de tou-jours être dans les réglementations ! ». Pourtant, l’homme a été reconnu par le Préfet comme « personne quali-fiée » pour devenir, il y a deux ans, l’un des cinq membres nommés es-quali-tés au CESER, le Conseil Economique Social et Environnemental Régional où

Elu du Conseil Municipal et membre du CESER

yves delrue, le sens du concret

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Elu du Conseil Municipal et membre du CESER

yves delrue, le sens du concret

Avril 2013Arras Actu

Jusqu’au 14 avril à l’Hôtel de Guînes

vivre Berlin

Dans la première salle à l’entrée de l’Hôtel de Guînes, une fresque chatoyante qui exprime toute la créativité des graphistes berlinois.

au 31 mars. C’était à travers Luc Brévart la première locale d’une opération nationale appelée « La grande lessive ». Le photographe Gerrit Stievert a quant à lui exploré, à travers quelques clichés somme toute convenus, l’univers familial sur trois générations, du grand-père en uniforme aux er-rances de la jeunesse d’aujourd’hui en passant par l’occupa-tion américaine. « Ich bin ein Berliner » est le titre générique de cette incursion artistique allemande qui rappelle combien le mur, support d’expressions identitaires, fut à l’origine d’un foisonnement graphique. Enfin, vidéaste, Mary Ocher a animé le vernissage, le 15 mars, en produisant avec de beaux arrondis de bouche des cris fondamentaux. Berlin canalise le renouveau artistique et un deuxième événement complétera en septembre cette saison berlinoise au Quai de la Batterie.

DEUX spécialistes de la peinture murale en direct, une autre graphiste et un photographe animent jusqu’au 14 avril le premier volet d’une saison berlinoise du

Quai de la Batterie, à l’Hôtel de Guînes. Attila et Lars forment le duo « PeachBeach » pour improviser dans le monde en-tier des « live painting ». A Arras, ils ont réalisé en quelques jours et nuits dans une excitation festive une fresque sponta-née de couleurs et de mots. « Ils témoignent bien, constate Luc Brévart, l’animateur des lieux, de l’ambiance qui règne constamment à Berlin, la seule capitale européenne restée un paradis de bohème pour les jeunes générations d’artistes. On peut encore y trouver un atelier pour quelques euros ». Berlin attire et est cosmopolite : une jeune Arrageoise, Adeline, un temps en résidence au Quai de la Batterie, est d’ailleurs partie s’y installer et a donné l’impulsion à cet événement à l’Hôtel de Guînes. Dorothea Spiro a proposé des dessins qui ont été, pour des enfants des écoles arra-geoises en visite, le point de départ à leur création de 250 feuillets épinglés dans la cour sur des cordes à linge du 29

Dans les petits papiers des poètesa emmené, avec des anecdotes de l’historien Alain Nolibos et de la Rosati Rose-Marie Normand, des baladins du patrimoine dans une promenade inédite dans le quartier Méaulens où les estaminets fai-saient parfois rimer buveur et créa-teur. Une quinzaine de clowns de la Colombine montraient le chemin.Soirée Chat Noir à l’Office Culturel et création autour d’Apollinaire ont complété le programme, mais il faut se réjouir des émules : la cité scolaire Gambetta avait appelé les lycéens à remplir une « boîte à poèmes » qui ont été lus, en pré-sence d’auteurs publiés, grâce à l’intervention de Tony Nicole de la « Petite librairie du faubourg ».

Quand le Printemps des Poètes est arrivé, on aurait dit que les Rosati, cette ancestrale association qui célèbre les rimes et les vers, l’atten-dait. C’est elle donc qui s’amuse à organiser chaque année spectacles et manifestations autour de l’événe-ment. Les Rosati avaient invité pour la cuvée 2013 une trentaine de peintres d’ici et d’ailleurs à s’expri-mer, à l’Hôtel de Ville, sur un poème de Paul Verlaine dont l’âme flâne toujours sur Arras.D’autres poètes qui ont connu nos pierres et leurs chemins ont par ailleurs été choisis par Jean-Claude Vanfleteren afin qu’on les lise dans la galerie de l’Office Cultu-rel. C’est notre patoisant aussi qui

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20 Culture

Musiciens ou choristes, chacun a sa partition à jouer pour la réussite du spectacle.

Les enfants ont retracé sous forme de comédie musicale la vie et l’œuvre du compositeur Joseph Haydn.

Pendant une semaine, tous les âges ont reçu cette grâce, classes du conservatoire ou classes à horaires aménagés des écoles et collèges, avec des prestations de haute qua-lité leur faisant interpréter des pièces pédagogiques, avec des pétillements d’humour enfantin, dans l’univers des Schtroumpfs ou de Disney, un opéra pour enfants aussi bien que des pages intimidantes de Haydn. La Semaine du Conservatoire est aussi, pour les parents, et pour le pu-blic, une école du spectateur. Il y a six ans, le Conservatoire d’Arras a été le premier dans la région à lancer cette réjouissante fête de l’éducation mu-sicale. Sa satisfaction peut être au-jourd’hui d’être copié comme Lille a été le premier à le faire il y a trois ans.

PLUS de 600 élèves sur scène. 14 spectacles et concerts différents. Des salles souvent combles, de parents,

de familles, d’amis, oui, mais aussi d’un public curieux de cette Semaine du Conservatoire qui est devenue une référence régionale. « Elle est où la petite ? », entend-on dans les rangs. « Là-bas, tu la vois pas, regarde ! ». On est venu pour elle, mais c’est toute la scène qui vous captive, la perfection de ces rencontres avec le public, sou-vent préparées dès la rentrée, qui vous touche.Ces petits bonheurs d’enfants qui feront peut-être de grands chemins. « Ces petits bouts qui n’en sont qu’à leur deuxième année de violon, et qui ressortent en coulisses avec un sourire comme ça, c’est beau », dit Xavier Van Rechem, le directeur du Conservatoire. En faisant tout de suite connaissance avec les exigences de la scène, les enfants prennent conscience, dès les premières années, de l’importance de chacun dans l’ensemble. Ils s’aperçoi-vent que, si un seul n’est pas attentif, concentré sur ce qu’il doit faire, c’est

tout le spectacle qui déraille. Alors, deviendront-ils professionnels ou se satisferont-ils du simple plaisir de jouer en amateurs ? « C’est la même chose, dit le directeur du Conservatoire. Il faut passer par les bases dites classiques pour pouvoir jouer toutes les mu-siques. Il faut passer par les contraintes de l’apprentissage pour maîtriser son art. Le cadeau, c’est quand on est sur scène et que l’on est applaudi ».

Semaine du Conservatoire

Entrée des artistes

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Avril 2013Arras ActuArras ActuArras Actu

Les Martin Pinpin à l’inauguration du Pharos le 18 mai

Gardez la moustache !

Clément Denne, Martin Pinpin, a un souvenir inoubliable de la scène du Main Square.

CD, sont partis. Remplacés par Akim et Robin. « Gyôm et moi, on n’a pas fait le Main Square seulement pour le ra-conter à nos enfants, lâche le leader. On a envie de pousser le bouchon un peu plus loin ». A la fin de leur concert à la citadelle, ils ont couru voir Skip the Use sur l’autre scène. « C’est quand même grand ! ». Quelques mois plus tard, par-di, le groupe lillois obtenait une Victoire de la Musique...

Claude Marneffe

CLéMENT Denne fait chanter du Trust et du Deed Purple, Arno et Bashung à sa chorale des

« Papys et Mamies ». Quand il intervient auprès des petits, ses années de solfège lui remontent ! Et « La moustache de Martin Pinpin », c’est lui. Avec quelques rencontres. En 2009, faisant fi d’une licence en psychologie, le Tournant, ce fut le batteur du même nom, prénommé Guillaume, puis ce formidable coup de pouce, « coup de pied au derrière » du Pharos, avec l’Arras des Musikos, et l’accompagnement du CE2M pour une aisance aussi bien en live qu’en studio. « Sinon nous n’en serions pas là ! ». Clém’ sait être sérieux et reconnaissant bien que, musicalement tendance rock fun. de « grands professionnels » lui aient notifié que, pour une carrière, « rock et humour, ça n’allait pas ensemble ! ».Le besoin de chanter lui vient de la Bigarde, la chorale de Biache où l’em-menaient sa mère et sa sœur. Deux ans de formation au Campus des Musiques Actuelles de Valenciennes et on le re-trouve aussi bien dans « Bougez rock »

que dans « Juke Box » à Maubeuge. Lui, justement, affectionne « les ca-lembours qui dédramatisent ». Il écrit, il compose. Avec pour thème récur-rent les filles et le parti pris d’en rire. La moustache de Martin Pinpin doit traîner par là ! Les voici les Martin en train de faire leur Circus sur le green du Main Square en 2012. Le premier enregis-trement sort dans la foulée. Aujourd’hui, le groupe est en reconstruction. Rémi et François, le bassiste et le guitariste du

21Culture

A l’affiche du Main SquareLa programmation définitive du Main Square 2013, qui a baissé ses tarifs pour viser les 100 000 entrées, a été annoncée le 6 mars à la Maroquinerie à Paris. Huit groupes devraient encore étoffer l’affiche dont les trois noms qui sortiront du tremplin régional le 25 mai. Sur le site exceptionnel de la Citadelle, et non pas dans la gadoue d’un champ, dit Armel Campagna, le directeur du MSF, se produiront Vendredi 5 juillet : Biffy Clyro (des Ecossais présentés comme la révélation du festival), Thirty Seconds to Mars, Green Day, The Pro-digy, Balthazar, Modestep, Bloc Party, Enter Shikari, Netsky.

Samedi 6 juillet : Mike & The Mechanics, Saez, The Hives, Sting, C2C, Kodaline, Of Monsters & Men, Asaf Avidan, Alt-J, dEUS, Madeon (le Nantais de 18 ans, auteur de Pop Culture, qui doit assurer les premières parties de Lady Gaga aux USA). Dimanche 7 juillet : Charles Bradley & His Ex-traordinaires, Volbeat, Stereophonics, Archive, Indochine, Modest Mouse, Haïm, Lou Doillon, victoire de la musique 2013 de l’interprète fé-minine de l’année, Kendrick Lamar, Wax Tailor. Tarifs : Billets en vente à la journée 49 e ; pass 3 jours 115 e. Camping : 20 e les 3 jours, 8 e la journée.

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Avril 2013Arras Actu

22 Culture

Un polar à Saint-Vaast

Le code de l’abbaye

L’Arrageois Denis Barbe a créé l’inspecteur Dervé pour son premier polar.

l’inspecteur Dervé, qui enquête sur les trois meurtres mettant en émoi l’Arrageois avec dans son sillage une jolie étudiante qui l’aide à...retrouver son latin ! « L’énigme d’Arras » a toutes les qualités qui font que l’on s’attache à une intrigue : les rebon-dissements s’enchaînent et le puzzle se construit jusqu’à une étonnante apothéose elle non plus pas dépour-vue de véracité historique.

Claude Marneffe

LE conservateur du Musée ma-gnifiquement empalé sur la lance du Lion trônant dans le hall du

palais Saint-Vaast, l’adjoint à la Culture retrouvé carbonisé dans un caisson à ultra-violets au centre balnéo-ludique du Touquet, alors que le directeur de la médiathèque avait été la première vic-time, occis par un pistolet de la guerre 14 ! Quelle hécatombe ! Et tout cela parce qu’un citoyen britannique avait trouvé, à la mort de son père, glissé entre les pages d’un livre un message secret rédigé en latin affirmant qu’un trésor serait dissimulé dans l’abbaye Saint-Vaast.C’est le postulat de départ du premier roman policier d’un Arrageois, Denis Barbe, édité dans la réputée collec-tion des « Polars en nord » de Ravet-Anceau. Et la trame est historique : il est vrai que lorsque la bibliothèque a brûlé sous les bombardements tous les ouvrages n’ont pu être récupérés. Certains ont disparu dans des col-lections privées. Il en est même dont les soldats sur le champ de bataille

se servaient en guise de bouclier ! De là à imaginer qu’un combattant britannique ait conservé chez lui un livre précieux contenant un secret digne du Da Vinci code, c’est la part de fiction de ce polar haletant où le touriste en quête d’un trésor indéchif-frable se trouve confronté à bien des convoitises et des rivalités, trouvant notamment sur sa route des tontons flingueurs so british !Denis Barbe a créé son commissaire,

Camille entre chien et loup Venus de Lille, mes voisins de fauteuil me l’avaient bien dit : Camille, on aime ou on n’aime pas. Le théâtre à l’italienne s’em-plissait jusqu’au troisième balcon. Un re-portage à la télé avait donné envie entre confessions câlines et volontariat d’une carrière. Arras aussi était la dernière date d’une tournée bien remplie. Camille entre en scène. Chanter, dit-elle, est toujours le plus beau jour de sa vie. L’accompagne-ment est sobre, contrebasse, violon, gui-tare, piano, mais tient à la voix comme on dit d’un bon plat qu’il tient au corps. Ca-mille, c’est la voix. Effilée, tout en soubre-

saut, chevauchant les mots d’amour et les petites incartades de l’humour. Avec elle, les mots deviennent essentiellement des sons, et donc les paroles ne sont pas le fil essentiel du plaisir de pénétrer un univers créatif. Accessoire de scène : une lampe pendante dont elle joue à hauteur de vue comme pour n’éclairer qu’un des aspects du mystère. Le reste dans l’ombre, avec les paroles qui sont passées mine de rien. Ma voisine est montée sur scène faire choeur avec l’intrigante. Il est question de chats et chiens. Mon voisin le redit, on aime ou on aime pas...

Page 23: ArrasActu n°274

Créations, initiatives, animations

Une vie commerciale

nale. Sa signature a entraîné les partenaires à se réunir tous les trimestres. « Tout le monde est là et cela montre l’intérêt porté à cette innovation ». Marie-Françoise Le Berre, la présidente de la Fédération des Unions Commerciales de l’Artois qui re-groupe 56 associations dans le départe-ment, témoigne : « C’est la première fois que je vois une ville aussi proche de ses commerçants et prompte à les soutenir dans des projets ».Le stationnement a aussi sa place sur l’échiquier : les bornes de 15 mn gratuites sont plébiscitées. Après leur création autour de l’Hôtel de Ville, d’autres seront installées, rues Saint-Aubert, Gambetta, Paul-Dou-mer, « toujours en concertation pour une implantation proche des commerces à ro-tation rapide ». La solution pour le succès du commerce dans une ville, « c’est de trouver un rythme de stationnement qui lui soit profitable ».

L’AFFIRMATION de la ville dans la région passe aussi par le déve-loppement de la vie commerciale. « Nous vivons une mutation, dit

Nadine Giraudon, adjointe chargée de l’animation de la ville. Si des commerces ferment, d’autres ouvrent, correspondant à de nouvelles attentes, l’équilibre se fait ». On remarque aussi qu’à côté de nouvelles enseignes, d’autres ont choisi le transfert, révélatrices de l’attraction des quartiers.L’association des Hauts de Saint-Aubert qu’anime Audrey Bache fait un important travail, remarque l’adjointe, en constatant que ce secteur souffre d’une coupure à hauteur des tours Saint-Jean. « On a l’im-pression qu’il ne se passe plus rien après ». La solution proposée : un marché aux fleurs, et un autre bio, régulièrement, toutes les semaines, place du Wetz d’Amain, afin d’amener et faire revenir les Arrageois dans un quartier qui a aussi son cachet histo-rique. L’association du Quartier des Arts que préside Aldo Balestra programme pour sa part des événements de plein air qui vont réjouir le quartier du Théâtre . Et l’environ-

nement du quartier piéton du Petit Véziers déploie son dynamisme. La rue Delansorne est par ailleurs en train de trouver un regain d’attractivité.« Mais, dit Nadine Giraudon, l’association Arras Commerce cœur de ville qu’anime François Decloquemant avec 130 adhé-rents a sa part d’initiatives au fil de l’an-née ». Surtout, il existe à Arras une charte qui s’est révélée être une première régio-

UnE noUvELLE LIsTE dE CoMMERçAnTs LABELLIsés qUALITé• Zen la Vie• Bijouterie Stoven• Pince à linge pressing• Jolies fleurs• Inter caves• Orchidea sun• Biocoop• Boyaval• Pharmacie du Faubourg• Sarl Marché floral Arrageois• Boulangerie Caudron• Pharmacie du théâtre• Arras Beauté• Flandres Artois Tourisme SelectourCe label est décerné sur candida-ture par la CCI après la visite de clients « mystères » et selon une grille de critères très rigoureux.

Des projets pour le haut de la rue Saint-Aubert

23Commerces

Avril 2013Arras Actu

Page 24: ArrasActu n°274

24 Chronique

Ils ont fait les grandes titres de l’actua-lité en fin d’année 2012 et au début de l’année 2013. Leur match face au Pa-ris-Saint-Germain, quart de finaliste de la Ligue des Champions, n’est pas passé inaperçu et toute la ville en parle encore. La resdescente sur terre fut ensuite difficile avec deux défaites à Amiens et Calais, mais depuis les Arrageois de l’entraîneur Reynald Dabrowski enchaînent les succès et pointent désormais dans le top 4 du championnat de CFA2. Lors de la période à venir, les équipiers de Yannick Delépine joueront trois fois à domicile. Ils accueilleront d’abord Avion, le samedi 13 avril, à 18 h au stade Degouve, pour un derby toujours très prisé. Quinze jours plus tard, le samedi 27 avril, c’est Sedan qui sera en voyage d’études dans l’Artois (coup d’envoi 18 h). Une semaine plus tard, le samedi 4 mai, c’est un nouveau derby, face aux Nordistes de Wasquehal qui attend les hommes du président Jacques Boulnois. Entre temps, Arras ira défier le leader incontestable, Dieppe, une formation normande qui évolue devant plus de mille spectateurs à chaque match. Un chiffre qui fait rêver mais les Arrageois mériteraient aussi de jouer devant une belle affluence chaque week-end car leurs per-formances ont été de qualité ces dernières semaines. Alors tous à Degouve pour suivre une formation qui veut signer un dixième bail consécutif en CFA2 pour la saison prochaine.

C’est la dernière ligne droite pour les fémi-nines d’Arras football club en quête d’un maintien en première division, l’élite du foot-ball féminin français où évolue notamment Lyon, le champion du Monde et d’Europe des Clubs. Les Arrageoises du trio Devienne – Marrochini – Rioust (qui vient de rejoindre le staff technique début mars) joueront à Yzeure le dimanche 7 avril, avant justement de recevoir, au stade Degouve, le dimanche 21 avril à 15 h, l’Olympique Lyonnais et toutes ses stars. La saison dernière, en coupe de France, Arras avait affronté Lyon devant 2 500 spectateurs. Souhaitons qu’ils soient aussi nombreux le 21 avril poursoutenir les filles du présidentVerstaen face à cet immense défi. Même si la priorité reste le maintien où Arras a besoin de deux victoires dans cette fin de saison pour atteindre son objectif.

BAskET-BALLLa saison sportive d’Arras pays

d’Artois est désormais terminée.

Elle a été difficile, après une fin

de saison 2012 pourtant ponctuée

d’une victoire en coupe de France,

à Bercy, en mai dernier. Il faut dire

que les filles de Thibaut Petit n’ont

pas eu un calendrier favorable en

début de saison en affrontant, lors

des cinq premières journées, les

cinq équipes les mieux classées

lors de la saison 2011/2012. En

janvier, Jean-Louis Monneret, le

président d’Arras pays d’Artois, et

son comité directeur, ont tenté un

électrochoc en retirant l’équipe à

Thibaut Petit pour appeler Marc

Silvert à la rescousse. Les premiers

résultats furent concluants avec

deux victoires probantes en Euroli-

gue et un succès de prestige face

à Montpellier, le leader de la saison

régulière. Mais l’équipe ne sut pas

profiter de cet élan. Déjà privé de

Dabo, blessée, d’Akonga qui fut

longtemps absente pour cause de

maternité, elle a dû finir la saison

sans Johanne Halilovic, opérée

d’une fracture au poignet. Les

défaites contre le Hainaut, Toulouse

ou Aix ont laissé le club arrageois

à la treizième place au classement.

Les Arrageoises ont aussi été

éliminées de la coupe de France

en quarts de finale par Nantes,

après avoir pourtant mené pendant

une bonne partie de la rencontre.

Mais elles connurent un trou noir

lors du troisième quart temps, ce

mauvais passage scellant le score

de la rencontre. Il faudra désormais

attendre pour connaître l’avenir

de cette équipe qui a porté haut

les couleurs d’Arras pendant sept

années en Ligue, la division la plus

élevée. Avec au final une finale

d’Eurocoupe en 2011, une victoire

en coupe de France en 2012 et une

participation à l’Euroligue, la Cham-

pion’s Ligue féminine du basket,

lors de cette saison 2012/2013.

En rugby, le RCA termine sa saison le dimanche 7 avril contre Le Creusot à 15 h. Il aura besoin de tous ses supporters car ce match pourrait décider de son maintien en Fédérale 2.Du côté du handball, il reste cinq matches à jouer en cette fin de saison pour les Arrageois de Clément Rollet qui feront tout pour rester en Nationale 2. Les équipiers d’Evrard accueillent Saint-Michel (le samedi 13 avril à 20 h 45 salle Gambetta-Carnot) puis Oissel (le samedi 27 avril). Ils se déplaceront à La Thérouanne (sa-medi 6 avril), puis à Torcy (samedi 20 avril) et enfin à Vernouillet (samedi 4 mai).Enfin, en water-polo, où la situation du Racing en Nationale 1 ne permet plus de croire au maintien, les Arrageois joueront à la piscine Desbin, contre Saint-Jean-d’Angely (samedi 6 avril) puis contre Valenciennes (samedi 27 avril). Ils se déplaceront à Charenton (samedi 13 avril) puis Livry-Gargan (le samedi 4 mai).

RUGBy - hAndBALLwATER-poLo

FooTBALL FéMInIn

FooTBALL MAsCULIn

Page 25: ArrasActu n°274

Avril 2013

25Sport

Arras Actu

Le sport, loisir des « corpos » La tradition est bientôt vieille de 70 ans ! On les appelle communément les « corpos ». Ce sont ces clubs sportifs nés à l’intérieur d’entreprises ou d’administrations. La Ville d’Arras vient de reprendre en compte l’ani-mation et l’organisation de la Fédération des Championnats corporatifs pour Arras et la Communauté Urbaine. Une vingtaine d’équipes existent sur ce territoire, représen-tant vingt-et-une disciplines. En dehors des sports habituels, on y trouve aussi bien la pêche en eau vive que le tir, la pétanque ou le billard. Vient de s’ajouter à la liste le futsal qui est très demandé. « Cela s’explique par l’esprit de cette organisation qui est essen-

tiellement le sport loisir, explique Christophe Marx, secrétaire administratif. Evoluer en corpo, c’est surtout un moment de convi-vialité entre collègues, et cela créé aussi des passerelles entre les entreprises ». Les championnats ont commencé et se termine-ront en juin, mais toute nouvelle entreprise le souhaitant peut encore s’inscrire. La licence coûte 2 euros par an par personne, mais il faut obligatoirement un certificat médical d’aptitude, même pour le billard ! Le pro-chain championnat sera le cross, le 8 avril au stade Degouve. Contact : Christophe Marx 03 21 50 51 [email protected]

Les champions du badminton

5 g à 350 km/h

Le club a encore gagné 7.1 le 23 mars contre Boulogne-sur-Mer.

Le badminton est, après le hockey sur glace, le deuxième sport exigeant le plus de tonus cardiaque. Un smash peut faire 350 km/h ! Facile à pratiquer parce que s’hébergeant facilement en salle, le badminton est le sport qui connaît la plus forte progression actuel-lement en France. Et Stéphane Mon-chy oserait-il le dire : « Nous sommes le seul club arrageois à pouvoir monter cette saison de N3 en N2 »...

DANS les vestiaires de la salle de sport du collège Mitterrand, on se passe fébrilement quelques

exemplaires de « 100 pour 100 Bad », le magazine de la Fédération Nationale de badminton. C’est qu’Emilie Lefel fait la une. Cette 47e mondial de 23 ans, actuelle numéro 1 française en double et en mixte, qui est, avec l’équipe de France, de toutes les compétitions étrangères, vient de rentrer à la maison en rejoignant le Badminton Club Arté-sien. Avec aussi Xavier Engrand, 14e joueur français, finaliste en champion-nat de France, le club a soudain été pris d’un souffle irrésistible. « Grâce à eux qui nous entraînent et prodiguent leurs conseils, dit le jeune président Stéphane Monchy, Arras a terminé premier aux championnats de France en N3 ».En atteignant les 250 licenciés (60% de garçons, 40% de filles), le club a aussi augmenté d’une cinquantaine ses effectifs. Avec 10 équipes et 35 heures d’entraînement par semaine, il

est le deuxième du département et est labellisé 3 étoiles. Le plus jeune joueur a 5 ans, le vétéran 64, c’est l’ancien président Guy Gomel. « Le badminton, dit son successeur, est un sport facile d’initiation parce que, contrairement au tennis, la raquette et le volant sont légers, mais on s’aperçoit très vite que c’est de là que va venir la difficulté ! ». Taper dans cinq grammes demande de décupler la force et l’énergie.

Page 26: ArrasActu n°274

Avril 2013Arras Actu

Jeanne Pater jusqu’au bout ! et tant d’années, Jeanne Pater, tout en dé-plorant que personne ne vienne prendre le relais, connaissait des journées de bonheur lorsque sa braderie s’installait « avec de vrais bradeurs et non pas des marchands pro-fessionnels qui les courent toutes » et pour lesquels notre organisatrice n’avait aucune sollicitude ! Ah Jeanne Pater, sa silhouette, ses exigences enrobées de sourire, son dévouement pour le quartier resteront dans la mémoire de la ville comme un exemple d’efficacité au service de tous.

Quelques jours auparavant, elle était encore en nos bureaux pour préparer avec nous la communication, les tracts et les affiches pour les prochaines fêtes du quartier Saint-Sauveur dont l’organisation lui tenait telle-ment à cœur. Jeanne Pater nous a quittés subitement le 15 mars. Son dynamisme permanent, sa gouaille, sa détermination à mettre en place les choses telles qu’elle les voyaient ne laissaient pas penser qu’elle avait 84 ans. Présidente du comité des fêtes du quartier Saint-Sauveur depuis tant

QuartiersNos

Résidence Baudimont - pierre Bolle

Centre ville Boulevards - Centre ville places

Résidence de l’Europe - Goudemand - saint-Michel

hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès

Cheminots - Les Blancs Monts - Les hautes Fontaines

Résidence saint Fiacre - Les hochettes - Méaulens

Bd de la Liberté - Mont saint vaast

Résidence saint-pol - Rietz saint-sauveur

Ronville/Reaumur/Griffiths/devillers - saint-Gery.

QuartiersNos

Résidence Baudimont - pierre Bolle

Centre ville Boulevards - Centre ville places

Résidence de l’Europe - Goudemand - saint-Michel

hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès

Cheminots - Les Blancs Monts - Les hautes Fontaines

Résidence saint Fiacre - Les hochettes - Méaulens

Bd de la Liberté - Mont saint vaast

Résidence saint-pol - Rietz saint-sauveur

Ronville/Reaumur/Griffiths/devillers - saint-Gery.

Réunions de quartier

Aux hochettes, on participe !

Une assistance qui a été force de proposition pour l’évolution du quartier.

travaux de rénovation dans les écoles La Fontaine, Pasteur et Derome. Le square Picasso va lui aussi prendre un coup de neuf. Cette rencontre aura en tout cas prouvé que, contrairement à certaines réflexions, le quartier des Hochettes n’était pas délaissé : « C’est chez vous que se trouve le centre so-cial », rappelait d’ailleurs le Maire.

L’AMéNAGEMENT de la rue des Hochettes a été le sujet primordial d’animation des interventions lors

de la rencontre entre les élus et les ha-bitants du quartier, le 14 mars au centre social Léon-Blum. La voirie, effective-ment, a été repensée avec la création d’une piste cyclable et la réduction de la voie de circulation. Des places de stationnement supplémentaires ont été tracées, mais il apparaissait au cœur des débats que cette transformation de la rue était diversement ressentie : la piste cyclable est trop large et prend trop de place alors qu’elle n’est que très peu empruntée, entendait-on dire. On a toujours des difficultés à se garer.Pour Frédéric Leturque, ces réflexions témoignent du sens même des réu-nions de quartier et vont tout à fait dans le sens de la préoccupation municipale de recueillir les avis de tous pour pro-gresser : « Nous sommes au cœur de la démocratie participative », disait le

Maire. La rue des Hochettes servira donc d’exemple lorsqu’il s’agira d’étu-dier le réaménagement d’autres rues. Mais les habitants du quartier sont par ailleurs satisfaits de constater que les Hochettes sont en train d’évoluer dans le sens de la modernité : l’éclairage va être refait résidence Terline et d’impor-tants investissements permettront des

Page 27: ArrasActu n°274

Réunions de quartier

Aux hochettes, on participe !

Avril 2013

27Nos quartiers

Arras Actu

Les habitants sont d’accord

sens unique rue des platanes

La rue des Platanes bénéficiera également d’une zone 30.

vitesse que génère souvent un seul sens de circulation. La rue des Pla-tanes serait en outre placée en zone 30 pour faciliter en plus la circula-tion des vélos. Mais restait, lors de la réunion, la préoccupation du stationnement. Des emplacements pourront être rajoutés puisque le sens unique li-bérera des places des deux côtés.

DES relevés de vitesse effec-tués rue des Platanes ont confirmé que cette desserte

du quartier était aussi une voie de transit : 180 véhicules y passent en moyenne par jour. Ce trafic peut s’expliquer par le nombre de loge-ments, mais la configuration de la rue rend aussi dangereuse une vi-tesse, même légèrement, excessive.Le sujet a été étudié par les services techniques municipaux et, dictées par l’esprit de démocratie participa-tive auquel sont soumises les déci-sions municipales impliquant la vie quotidienne des quartiers, les solu-tions envisagées ont été présentées aux riverains par Thierry Spas, ad-joint au Domaine Public, lors d’une réunion de concertation le 26 février. Il s’agit avant tout de sécuriser le domaine public. D’autant plus qu’un stationnement anarchique s’est im-provisé sur les trottoirs contraignant les piétons au risque de marcher sur

la chaussée. Deux mesures ont été proposées. La première instaurait un stop à l’intersection avec la rue des Sapins pour dissuader d’emprunter la rue comme un axe de liaison. Mais c’est la seconde qui a reçu l’aval des habitants : la rue serait mise en sens unique avec le mar-quage au sol du stationnement, et effets de chicanes, pour réduire la

La maternelle Péguy danse pour le Pharosentre le Pharos et la médiathèque, et intitulée « Déam’bulles ». Les enfants, de quatre à six ans, répètent une fois par semaine depuis jan-vier cette création. « Ils inventent avec nous leur intégration dans ce parcours dansé », explique Jennifer, la chorégraphe qui les guide dans la gestuelle du concept. Pendant ce temps-là, l’atelier de couture du centre social, « A petits points » à la Maison Colucci, fabrique des mo-biles noirs et rouges qui apparaîtront dans le décor. « Ce rôle joué par la maternelle Péguy dans l’inauguration du Pharos est pour nous très important, ajoute Fabien Cousin, son direc-teur. Il exprime la forte volonté que nous aurons dans la programmation de nous adresser fré-quemment à la petite enfance ».

L’approche de l’inauguration du nouveau Pha-ros –les 17, 18 et 19 mai– donne actuelle-ment lieu, comme une montée en puissance dans l’attente de l’événement, à une program-mation hors-les-murs dans différents sites du quartier. Après le graphiste Lem intervenant avec plusieurs groupes de jeunes sur les murs du bâtiment Rabelais (voir Arras-Actu de mars), c’est au tour d’une chorégraphe venue de Lille, Nathalie Cornille, de préparer avec une cin-quantaine d’enfants de la maternelle Péguy, la voisine d’en face du Pharos, une intervention d’une quinzaine de minutes. Elle sera présen-tée le 17 mai à 17 h 30 en préambule à la première d’ « une déambulation poétique » organisée ce week-end là par la compagnie,

Page 28: ArrasActu n°274

61e Foire commerciale Tout pour la maison du sol au plafond ! Les nouvelles

tendances de la décoration, les innovations techno-logiques qui font que votre réfrigérateur peut vous réclamer à manger ou que la maison se réchauffe

quand elle sait que vous allez arriver !Que de surprises aujourd’hui dans l’aménagement intérieur. La Foire commerciale est aussi, traditionnellement, un rendez-vous des plaisirs de la bonne chère et

du bon vin. Et, cette année, l’entrée est gratuite ! Qui plus est un voyage de rêve est mis en jeu.

Artois Expo, du mercredi au lundi de 10 h 30 à 19 h. Nocturne le vendredi 5 jusque 20 h et fermeture à 17 h le lundi 8. Entrée gratuite.

souvenirde la bataille

d’Arras Une traditionnelle cérémonie

empreinte d’émotion et de re-cueillement pour célébrer, à l’heure

même où ils sont entrés sur le champ de bataille, le sacrifice des

soldats alliés qui, en effectuant une vaste attaque surprise, ont permis, avec la bataille d’Arras restée dans l’histoire,

la seule victoire française de 1917.

Mémorial de la Carrière Wellington, 6 h 30. La cérémonie est ouverte à tous

du 3 au 8 avril

Mardi 9 avril, 6 h 30

Jeudi 11 avril

Electric Blue kitchen Un hommage au Kind of Blue de Miles Davis, album mythique où pendant trois jours John Coltrane et Bill Evans, eux aussi, ont impro-

visé. L’album fut l’un des plus influents de son époque : il a ouvert la voie à une nouvelle époque

du jazz où la créativité prédominait. Avec quatre musiciens, l’ensemble musical Ars Nova, avec la soprano Geraldine Keller, recompose cet album de 1959 par un traitement électronique et une

réécriture inventive.

Théâtre, salle à l’italienne, 20 h. Entrée : 21 e (durée 50 mn).

Montre de carrosse et temps mesuré du voyage de Louis xI

à Emile Loubet Dans le contexte de l’exposition « Roulez

carrosses ! », l’horloger arrageois Bernard Sénéca a trouvé pertinent de mettre en lumière ces petites

mécaniques qui mesuraient alors le temps du voyage à une époque où avoir l’heure sur soi

n’était pas évident ! L’exposition présenteune grande variété d’horloges, montres et

pendules de voyage ou régulateurs de fiacre, tous issus de collections privées et exceptionnellement prêtés pour l’occasion. De rares et beaux objets,

souvenirs d’un luxe évanoui, et que l’on ne voit que très rarement dans les musées. On appelait alors

communément montres de carrosses les montres de voyage, c’est dire si cette exposition a toutesa place aux côtés des véhicules hippomobiles

venus de Versailles. Des pièces raresseront montrées pour la première fois au public

comme une horloge qui se trouvait toujourssur la table de travail de Louis XI.

du 17avril au 8 juillet

Les 5 et 6 avrilFin de partieDe Samuel Beckett, mise en scène de Bernard Levy.

Saison du Théâtre d’Arras, scène conventionnée musique et théâtre.

Salle à l’italienne, 20 h. Tarif : 21 e.

Lundi 8 avrilAnthony Joseph and the spasm Band1ère partie : Mélissa Laveaux

Un co-plateau dansant pour un voyage à travers la Black Music, des Caraïbes à l’Afrique.

Saison du Théâtre d’Arras, scène conventionnée musique et théâtre.

Salle à l’italienne, 20 h. Tarif : 21 e.

Mardi 9 avrilCréation d’entreprises Conférence proposée par l’association Projets en Action en partenariat avec l’Université de Cambrai.

Université d’Artois, amphithéâtre Jacques Sys, 18 h 30. Tarif : entrée gratuite.

du 21 au 27 avrilsemaine du BasketOrganisée par l’USAO section Basket

Salle Molière de 7 h à minuit. Savary de 8 h à 15 h.

dimanche 21 avrilTriathlon d’ArrasEpreuves jeunes et aods, épreuves de course à pied, natation et VTT.

Piscine Elie Desbin et complexe sportif Grimaldi, à partir de 9 h.

Sortirwww.arras.fr

Avril 2013Arras Actu

Page 29: ArrasActu n°274

Avril 2013Arras Actu

Mardi 1er Mai

12e salon du Livre d’expressionpopulaire et sociale

Un salon qui s’est fait une réputation parce qu’il sort des conventions de ce genre d’événements : les auteurs viennent avec leurs idées avant de vouloir

vendre leurs livres ! Ils sont ouvert au dialogue à travers conférences et rencontres dans le quartier des Arts entre la place de la Vacquerie et la place

du Théâtre, le Palais Saint-Vaast et l’Hôtel de Guînes. Ce salon du livre est une grande fête populaire.

De 10 h à 19 h .

Mardi 1er Mai

Marché aux Fleurs Le traditionnel marché aux fleurs de la place

Victor-Hugo où les Arrageois ont l’habitude de venir acheter les plantes qui renouvelleront leurs parterres ou la décoration de leurs balcons pour contribuer ainsi à la qualité de fleurissement qui vaut à leur ville la plus haute distinction nationale dans le domaine, la 4e Fleur.

Place Victor-Hugo, de 9 h à 18 h.

Jazz à Guînes Le nouvel événement jazzistique arrageois proposé par

quatre associations de passionnés, Jazz and Boves, Couleurs Jazz, Jazz en Nord et Golden Eyes. Toute une pro-grammation de concerts avec de grands noms. Et pendant ce festival, le 11 mai, se déroulera le tremplin Golden Jazz

Trophy qui fait venir à Arras des formations de la France entière. Le jury sera cette année placé sous la présidence

de Jacky Terrasson.

Hôtel de Guînes, Hôtel de l’Univers. 11 mai, Tremplin au Théâtre à 20 h 30 (entrée 8 e ). Renseignements : 09 72 16 58 06.

du 8 au 12 mai

Congrès nationalde la Fédération

photographique de France

Entre les Grandes Prairies et l’Atria, il s’agira d’un événement national : le 111e anniversaire de la

plus ancienne association de photographes qui a vu le jour

en 1892 et qui rassemble aujourd’hui près de 8 000

adhérents. On doit la tenue de ce congrès dans notre ville

à une Arrageoise qui préside l’Union régionale de la Fédéra-

tion, elle-même photographe reconnue, Danièle Pruvot.

Une exposition à l’Hôtel de Ville fera connaître au public les travaux de quelques-

uns des membres.

du 8 au 11 mai

du 8 au 26 mai

Les Arts de l’écoledans la ville

En partenariat avec l’Inspection Académique, une exposition qui fait sortir de l’école ces petits chefs d’oeuvre que sont parfois les dessins et travaux d’enfants et les considère au grand jour

comme d’authentiques créations.

Hall du centre hospitalier

vendredi 5 avrilLa Bretagne

Atria Hôtel Mercure, 14 h 30 et 20 h 30.Tarif : 8 e.

du 6 au 21 avrilFête foraine

Esplanade du val de Scarpe.

du 9 au 11 avrilA fond la gomme

Médiathèque Verlaine, mardi à 15 h et 18 h 30, mercredi à 10 h et 16 h,

jeudi 11 avril à 10 h et 15 h.

Mercredi 10 avrilveillée douce

Salle André Reybaz, 10 h et 16 h.Tarif : 8 e.

dimanche 28 avrilBrocante

Rues de Saint Quentin et Bocquet Flochel, de 7 h à 18 h.

dimanche 28 avrilCourses hippiques Hippodrome des Hauts Blancs Monts,

15 h. Tarif : 5 e.

dimanche 28 avrilJournée nationale

du souvenirdes victimes et des héros de la

déportation

vendredi 3 maiZoufris MaracasSalle à l’italienne, 20 h.Tarif : 8 e.

Mercredi 8 maiCommémoration de la victoire du

8 mai 1945

AGEndAMusique, théât re, concer t , débat, expos i t ion, danse, brocante… notre sé lect ion du mois d’avr i l . Pour de p lus amples in format ions www.arras.fr

Sortirwww.arras.fr

Page 30: ArrasActu n°274

Avril 2013Arras Actu

30 Permanences des élus

Jeannine [email protected] public et exécution budgétaireSur RDV le mardi matin et le jeudi toute la jour-

née en mairie. & 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected] associative et relations avec les associa-tions culturelles

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Denise [email protected] humaines, coopération décentra-lisée et relations internationales - Conseillère

Générale - Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h, les 10 avril à l’Hôtel de Ville ; 24 avril au local des aînés de l’Hippodrome et 15 mai au Foyer des Platanes. & 03 21 50 51 85.

Annie [email protected] et équipements sportifsSur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie

& 03 21 50 51 82.

Thierry [email protected] public, police municipaleSur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30

à 12 h & 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et cadre de vieSur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h

& 03 21 50 51 82. Alexandre [email protected] Jeunesse, coordination avec l’universitéSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Evelyne [email protected] Education, caisse des écoles, restauration scolaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

François-Xavier [email protected] Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Claude [email protected], renouvellement urbain, emploi, cohé-sion sociale, démocratie de proximité Vice-Prési-

dent de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanences les mercredi 3 avril et 15 mai de 9 h 30 à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nadine [email protected] Fêtes, commerces, gestion des sallesmunicipales, protocole et communication

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Philippe [email protected] Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier

Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Jacques [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion.Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports

Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Michaël [email protected] municipal aux musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes

Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le vendredi 12 avril à la Maison de Services Jean Jaurès. & 03 21 50 51 82.

Zohra OUAGUEF - [email protected] de proximité et politique de la villeSur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Marylène [email protected] réglementaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur RDV en mairie le mardi matin.

& 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Nathalie [email protected] étudiantePermanences les mercredi 10 avril et 15 mai

de 10 h à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Claire [email protected] EnfancePermanences les mercredi 10 avril et 15 mai

de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Marc [email protected] et animation « Cœur de Ville »Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nicole [email protected] sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé

Permanence les mercredi 3 avril et 15 mai de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

hugues [email protected] juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claudette [email protected]és des fêtes et comités d’habitantsSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Jean-Marie [email protected]énateurSur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

Philippe [email protected], développement économique, patrimoine, constructions durables

Président de la CUA - Conseiller RégionalPermanence le 10 avril de 10 h à 12 h à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.

AdJoInTsvICE-pRésIdEnTs dE LA CUA

Yves [email protected] municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA

Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

ConsEILLERs dE LA MAJoRITéhélène [email protected] Civil, élections, jumelage et relations européennes

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Permanences et coordonnées sur www.arras.fr

Jean-Marc MAURICEFront National [email protected] Permanence les lundis de 15 h à 18 h à

l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.

Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSkI L’échappée belle - é[email protected] RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

François DESMAZIè[email protected]

Véronique [email protected]

Pascale [email protected]

ConsEILLERs dE L’opposITIon

Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Ber-trand LOUChART, Jean-Pierre FERRI, Ber-trand ALEXANDRE, karine BOISSOUArras en Mieux - [email protected] / [email protected] / [email protected] / [email protected] / [email protected] à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

Martine [email protected] de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Matthieu [email protected] et Patrimoine CulturelSur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie.

& 03 21 50 51 82.

Frédéric LETURQUE [email protected] d’Arras,Vice-Président de la CUA Permanences de 9 h à 11 h 30, le jeudi 4 avril en Mairie et le

jeudi 2 mai à la Maison de services Marie-Thérèse Lenoir. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

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Avril 2013

31Tribune

Arras Actu

La jeunesse, richesse d’aujourd’hui et de demainLes élus du Conseil Municipal ont voté à l’unanimité en janvier dernier, sur proposition de Frédéric Leturque, le choix d’engager la ville d’Arras dès la prochaine rentrée. Ce vote confirme la place que tient la Réussite Educative parmi les priorités majeures des élus arrageois, et ce bien au-delà de tout clivage politique ou calcul électoraliste.

La concertation est donc engagée avec l’ensemble des acteurs locaux (enseignants, pa-rents d’élèves...). Elle peut s’appuyer sur l’expérience positive de l’école Voltaire (mater-nelle-élémentaire), restée depuis 2008 sur une organisation de 4,5 jours par semaine au bénéfice de l’équilibre et des résultats des enfants.

Les échanges s’orientent aujourd’hui vers une demi-journée supplémentaire d’école le mercredi matin, afin de préserver la cellule familiale le week-end, mais surtout vers l’orga-nisation d’ateliers de qualité (langues, sport, culture, sciences et nature...) dans les temps périscolaires, de manière à offrir aux enfants de réelles activités à vocation pédagogique, plutôt qu’une simple garderie comme le proposent d’autres villes.

Ce mois d’avril verra également l’installation du nouveau Conseil De Jeunes (CDJ) d’Arras. Il va permettre à 25 jeunes collégiens de comprendre la valeur de l’engagement citoyen et de mieux connaître et comprendre leur ville. En portant la voix de leurs camarades et plus largement de tous les jeunes, et en apprenant à communiquer avec la population, les jeunes élus accompliront pendant deux ans une multitude de projets citoyens, sportifs, solidaires ou culturels. Des expériences concrètes pour donner vie à leurs idées, pour apprendre, pour grandir.

Voir un jeune s’épanouir, lui permettre d’exprimer ses talents – dans quelque domaine que ce soit – et l’aider à réussir et à se construire : voilà qui donne du sens à notre action. La jeunesse est la raison prioritaire de notre engagement et de notre ambition pour Arras. Nous l’aimons, nous la portons, nous la formons, nous l’encourageons car elle est notre richesse d’aujourd’hui… et de demain..

La Majorité Municipale

Le droit à un lieu de vie décent pour tous ! Si l’hiver fut rigoureux pour tous, il a été franchement redoutable pour les sans abris et pour tous ceux qui habitent un lieu de vie insalubre, mal chauffé, mal isolé, mal équipé... Nous pensons particulièrement aux familles de gens du voyage stationnées sur l’aire de grand passage à Monchy-le-Preux. Ce terrain en pleins champs n’est pas conçu pour accueillir des séjours prolongés, et ce d’autant moins en hiver. Le sol n’est pas stabilisé, et malgré les efforts des familles pour se préserver de la boue, l’inconfort est notable (voir les photos sur http://artois.eelv.fr/gens-de-voyage/). Il n’y a ni sanitaire, ni eau potable, seuls 8 bran-chements électriques et de l’eau non potable. Par ailleurs, l’éloignement d’Arras représente une vraie difficulté pour accéder aux services, et a entrainé une déscolarisation des enfants.

Pourquoi des familles sont-elles contraintes à vivre dans des conditions aussi difficiles ? Il s’avère que les 76 places des aires d’accueil permanentes de la CUA sont toutes occupées. Des familles attachées au territoire arrageois, par l’ancienneté de leur résidence, leurs liens familiaux, un emploi etc. se retrouvent donc sans emplacement. La plupart de ces familles stationnaient à l’entrée Nord d’Arras, et lorsqu’elles en ont été expulsées elles ont cherché un lieu de vie sur le territoire. Elles n’ont trouvé que l’aire de grand passage de Monchy ou elles errent sur divers terrains non autorisés. Les 24 places de l’aire d’Achicourt-Dainville, qui doit ouvrir en 2013 sont une bonne chose, mais ne résoudront pas le problème car elles n’ont pas vocation à être occupées en permanence.

Nous demandons :- qu’une solution d’urgence soit trouvée pour que les familles vivant sur notre territoire puissent accéder à un ou plusieurs terrains décents (stabilisés, avec électricité, eau et blocs sanitaires), permettant la scolarisation des enfants ;- que la communauté urbaine et les communes de la CUA mettent en chantier, pour et avec les familles en voie de sédentarisation, des solutions adaptées, du type terrains familiaux.

Laure Olivier et Suzy LesniewskiEurope Ecologie - Les Verts

Pourquoi les socialistes n’ont pas voté le budget de la ville d’ArrasLe budget pour 2013 vient d’être adopté. Nous avons voté contre, pourquoi ? Non pas parce que nous sommes contre par principe. Mais parce que les impôts locaux sont élevés à Arras et que leur utilisation mériterait certainement d’être plus stratégique et en lien avec les besoins plus immédiats des habitants de notre ville.

Et pourtant il y a de l’argent disponible : ce budget démontre qu’un excédent aurait pu au moins servir à recruter des emplois d’avenir pour nos jeunes. Il y a tant de misère et d’attente désespérée chez les jeunes à Arras. 15 emplois, seulement 15 seront recrutés, nous espérions beaucoup plus. Comment ne pas y voir un comportement politique sectaire qui consiste à ne pas relayer davantage des mesures d’un gouvernement de gauche ? Alors que cette mesure, qui concerne plus particulièrement les jeunes des zones urbaines sensibles aurait pu avoir une toute autre ampleur à Arras. Question priorité…

Le budget consacre, enfin, des moyens plus importants pour les écoles, pour des travaux divers. Il est semble-t-il urgent avant les élections de répondre au mieux à tous les désagré-ments exprimés lors des réunions de quartiers. Le temps des rafistolages sur commande est à nouveau arrivé.

Rien pour l’emploi, rien pour le logement. On renvoie sur la Communauté Urbaine. Mais n’oublions pas qu’Arras a perdu 600 familles et les emplois correspondants par la liqui-dation des sites militaires occupés par l’armée. 90 familles sont partie avec la fin de la présence des gardes mobiles de la gendarmerie : combien d’emplois recréés pour com-penser ce désastre ?

C’est désespérant et ce budget n’a malheureusement aucune ambition pour répondre à ce problème crucial pour notre ville, à moins qu’il ne serve à répondre à des ambitions plus personnelles pour l’année prochaine…

Arras en mieux

Cette tribune ne nous est pas parvenuedans les délais impartis

pour l’impression du magazine.

LA MAJoRITé MUnICIpALE

LEs vERTs / L’éChAppéE BELLE

LE GRoUpE « ARRAs En MIEUx »

LE FRonT nATIonAL

Page 32: ArrasActu n°274

sdePrin temp

Du 6 au 21 avrilEsplanade du Val de Scarpe(à côté de l’Aquarena)Renseignements sur www.foire-arras.fr

www.arras.fr