analyse swot
-
Upload
medamin-ham -
Category
Documents
-
view
232 -
download
1
Transcript of analyse swot
Cours de management stratégique en M1
Cours F. Briquet
Chapitre 3 : Les modèles stratégiques
Section 1 : Le modèle LCAG [ou encore analyse SWOT]
Learned, Christensen, Andrews, et Guth (professeurs de la Harvard Business School): « Business Policy – Texts and Cases » (1965)
Et nommé: analyse SWOT (Strengths/Weaknesses, Opportunity/Threats)
SWOT :L’analyse SWOT
o Strengths(forces), o Weaknesses(faiblesses),o Opportunities(opportunités)o Threats(menaces),
FFOM : L'expression équivalente en langue française est « Forces Faiblesses Opportunités Menaces » ;.
Utile
pour atteindre l'objectif
Néfaste
pour atteindre l'objectif
Interne
(attributs du DAS)
Forces Faiblesses
Externe
(attributs de l'environnement)
Opportunités Menaces
Matrice SWOT
Exemple visuel du résultat d'une analyse SWOT orienté innovation
C + C -Forces Faiblesses
Vision stratégique à court-moyen-long terme
Forte culture du respect du délai
Bonne relation fournisseurs / fabricants
Politique de marque Cadres porteurs de l'innovation Des projets en attente, en cours
et réussis Un responsable veille et
innovation Existence d'une remontée
d'information clients
Stratégie pas connue de tous Pas de système de suggestion Problème de disponibilité de
certaines machines (pour les tests)
Peu ou pas d'ouverture à de nouveaux marchés
Seuls les cadres concernés par l'innovation
Pas mode multi projet / pas de responsable projet
Pas de brevet, pas de compétence PI
Pas de processus d'innovation de déterminé clairement.
Peu d'employés connaissant la stratégie générale
Pas de politique de communication/information sur l'innovation
Les seuls échecs, sont commerciaux
Opportunités Menaces
INTERNE
La demande d'innovation va en augmentant
Existence d'un responsable Veille
Ouvert à certaines opportunité marché, et bon suiveurs de tendances
Très bonne intégration des clients
Bonne connaissance des normes Fr + Euro / un responsable Norme
Bonne connaissances de la concurrence (commerciaux)
Pas de réelle organisation du SI Méconnaissance de certains
marchés Suiveurs, pas de recherche de
nouveaux marchés Peu (ou pas) de partenariats Pas d'intranet / extranet Réflexion sur la valorisation de
fin de vie Pas de connaissance des
normes et réglementation en Asie
Non connaissance des axes de R&D des concurrents
Section 2 : Le modèle SCP (structures comportements performances) [ou encore le modèle de Porter]
Structure du marché Comportement Performance
- Structure : offre, demande, barrière à l’entrée, normes
- Comportement : / prix, de R&D, de distribution, positionnement
- Performance : croissance, rentabilité, efficacité, progrès technique
1) Les forces concurrentielles :
Les cinq forces de Porter qui influent sur la performance :
l'intensité de la concurrence intrasectorielle. la menace d'entrants potentiels, nouveaux concurrents la menace des produits de substitution ; le pouvoir de négociation des fournisseurs concurrents (position
de force des fournisseurs) ; le pouvoir de négociation des clients (position de force des
clients) ;
Les manœuvres stratégiques :
La maximisation des profits :
Section 3 : L’approche fondée sur les ressources (ressources based view – RBV) (Birger Wernerfelt, « A Resource-Based View of the Firm » (1984),
p172; Rumelt, 1984, p557-558) et Barney (1991) La firme est conçue comme un ensemble de ressources et de compétences
La firme est définie à partir de ce qu’elle est capable de faire.
Le cadre théorique consiste en la distinction :- des ressources- des compétences organisationnelles- des capacités dynamiques
L’approche RBV repose sur trois hypothèses fondamentales :- l’efficience- l’hétérogénéité (des ressources des entreprises dans un
secteur)- la faible mobilité des ressources
Dans l’approche RBV, la construction d’un avantage concurrentiel n’est donc possible qu’en valorisant de façon supérieure les ressources possédées par l’entreprise.Pour cela il faut que la ressource ou la compétence possède 6 propriétés (critères de Barney) :
- la valeur- la rareté- la non-imitation
- la longévité- la non-substitution- l’appropriation
.
.
Les points clés de la théorie sont :- d’identifier les ressources clés, potentiel de la firme,- évaluer si ces ressources suivent les critères suivants :
valeur la rareté : la non-imitation la non-substitution
En critique on peut toutefois dire : que la méthode est tautologique différentes configurations de ressources peuvent générer la
même valeur pour la firme et cela sans avantage compétitif le rôle du marché est sous-estimé la théorie a des possibilités de recommandation limitée il est difficile de trouver une ressource qui satisfasse à tous les
critères de Barney
Section 4 : Le modèle de dépendance des ressources
Pfeffer et Salancik (1978) appartient à la théorie du contrôle externede l’organisation par l’environnement.
La pérennité de l’organisation dépend de son aptitude à acquérir les ressources nécessaires à sa survie.
Les organisations peuvent s’adapter à l’environnement ou changer l’environnement
L’environnement d’une organisation : le système composé d’individus et d’organisations liés les uns
aux autres et à l’organisation par des transactions le groupe d’individu avec lesquels l’organisation interagit
directement la représentation de l’environnement construit par l’organisation
L’interdépendance des organisations : l’interdépendance concurrentielle l’interdépendance symbiotique (client – fournisseur)
Le degré d’interdépendance correspond à la disponibilité des ressources et aux interconnexions des organisations.
plus ressources sont rares, plus il y a interdépendance plus il y a interdépendance, plus il y a risque de conflit plus il y a risque de conflit, plus il y a incertitude
La gestion de l’interdépendance peut se faire selon 3 voies : augmenter le contrôle de l’environnement négocier l’environnement créer un contexte plus favorable