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ENovembre 2019

CONSTRUCTION BOIS

POUR TOUS

A M I - B o i sCONSTRUCTION BOIS POUR TOUS

Comment construire avec les matériaux biosourcés à coût maitrisé ?

Ce document est destiné aux Collectivités locales et territoriales, Aménageurs, Promoteurs, Moe, Bureaux d’Etudes et Entreprises… qui souhaitent lutter contre le réchauffement climatique, par le stoc-kage carbone dans la construction en incorporant des matériaux biosourcés.

Il est le fruit des premiers retours d’expériences de l’Appel à Ma-nifestation d’Intérêt (AMI) pour la construction de logements bois lancé par Rennes Métropole en septembre 2017. Cet AMI a permis la programmation de plus de 370 logements bois sur 10 opérations représentatives de la production de la métropole.

Il contient :- Des propositions d’objectifs quantitatifs- Des outils de mise en œuvre- Des sources d’informations généralistes et techniques orien-tés biosourcés dans la construction

Il n’a pas d’autre ambition que de contribuer à la transition écolo-gique dans la construction.

A M I - B o i sCONSTRUCTION BOIS POUR TOUS

CONSTRUCTION BOIS

POUR TOUS

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SOMMAIRE

1. L’ACHETEUR PUBLIC PEUT-IL IMPOSER LE BIOSOURCÉ DANS SES MARCHÉS ? P5

2. 10 POINTS ESSENTIELS P7

3. RECOMMANDATIONS ET OUTILS POUR LES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION

- COLLECTIVITÉS P9

- MAITRISE D’OUVRAGE P11

- MAITRISE D’ŒUVRE P13

4. QUALIFICATION DES ENTREPRISES P15

5. SOLUTIONS CONSTRUCTIVES BOIS NEUF & REHABILITATION / CCTP P17

6. OBJECTIF QUANTITATIF DE BIOSOURCÉS P19

7. OUTIL DE CALCUL DE LA MASSE DE BIOSOURCÉS P21

8. OUTIL DE DÉCOMPOSITION DES COÛTS SPÉCIFIQUES P23

9. RAPPELS CONCERNANT LES « DOMAINE TRADITIONNEL » ET « DOMAINE NON TRADITIONNEL » P25

10. ALTERNATIVES AUX PARKINGS EN SOUS-SOL P27

11. ILLUSTRATIONS ALTERNATIVES PARKINGS EN SOUS-SOL P29

12. LA DIMENSION LOCALE DES RESSOURCES (MATÉRIAUX ET COMPÉTENCES) P31

13. DOCUMENTATION RESSOURCES P33

14. CARNET DE NOTES P35

CONSTRUCTION BOIS

POUR TOUS

L’ACHETEUR PUBLIC PEUT-IL IMPOSER LE BIOSOURCÉ DANS SES MARCHÉS ?

CONSTRUCTION BOIS

POUR TOUS

5

Le bâtiment est l’un des principaux secteurs contributeurs au réchauffement climatique. A lui seul, il représente notamment :- 45% de consommations énergétiques- 40% des déchets- 25 % des émissions de CO2L’utilisation de matériaux biosourcés est un moyen de limiter ces impacts.En tant que Collectivité (locale ou territoriale), aménageur, maître d’ouvrage, architecte, il est possible d’agir.Le contexte législatif a récemment évolué à cette fin :

24 mai 2013 : Le Décret Bois déclaré « inconstitutionnel »Le « Décret bois »1 de mars 2010 qui imposait un volume minimum de bois/m² a été annulé par le Conseil Constitutionnel2 le 24 mai 2013 suite à la Question Prioritaire de Constitutionnalité posée par le « Syndicat français de l’industrie cimentière » et la « Fédération de l’industrie du béton ». Il a été considéré que le décret était inconstitutionnel en ce sens qu’en l’absence de « motif d’intérêt général » (lié au matériau bois) il portait atteinte à la liberté [d’entreprise] telle que définie à l’Article 4 de la constitution de 1789.

13 octobre 2014 : La forêt et le bois déclarés « d’intérêt général »La Loi d’Avenir du 13 oct. 2014 a ensuite institué l’intérêt général de la forêt et du bois.Extrait de l’Art. 67 : « Sont reconnus d’intérêt général : […] La fixation du dioxyde de carbone par les bois et forêts et le stoc-kage de carbone dans les bois et forêts, le bois et les produits fabriqués à partir de bois, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. »

23 novembre 2018 : « La Commande Publique […] veille au recours à des matériaux issus des ressources renouvelables »Le Code de l’Environnement Art. L.228-4 (Loi N° 2028-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement de l’aména-gement et du numérique Art. 180) indique : « La commande publique tient compte notamment de la performance environ-nementale des produits, en particulier de leur caractère biosourcé. Dans le domaine de la construction ou de la rénovation de bâtiments, elle prend en compte les exigences de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et de stockage du carbone et veille au recours à des matériaux issus des ressources renouvelables. »

29 août 2019 : Un décret d’application de l’article L 228-4 du code de l’environnement est en préparationSuite à la question parlementaire n° 21802 du 27 août 2019, la Ministre de la Transition écologique et solidaire a indiqué que « l’élaboration du décret sur la prise en compte du caractère biosourcé des produits dans les marchés publics a été confiée au ministère de l’économie et des finances. Pour être opérationnel, ce décret devra pouvoir s’appuyer sur un arrêté ministé-riel définissant la teneur en carbone biogénique par famille de produits, également en cours d’élaboration en lien avec les fédérations professionnelles. En parallèle, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a publié en avril 2019 un guide de communication à destination des collectivités et des entreprises sur les produits biosourcés. Le pôle de com-pétitivité industries agro ressources travaille à la structuration d’une base recensant les produits biosourcés actuellement sur le marché. ».

(1) https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021979658&categorieLien=id (2) https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2013/2013317QPC.htm (3) https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/produits-biosources-pour-acheteurs-010768.pdf

L’acheteur public peut donc, en vertu de la Loi, imposer le recours à des matériaux biosourcés.

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POUR TOUS

10 POINTS ESSENTIELS

7

INCLURE UN OBJECTIF QUANTITATIF DE BIOSOURCÉS4 DANS LES RÉGLEMENTS D’URBANISMEPLU, PLH, PLUi (« Secteur de Performance » du PLUi), Règlement de ZAC (et contrat de concession)

Autoriser une hauteur supérieure pour les constructions bois (à nombre de niveaux équivalent

Cf. Loi TECV).

CONDITIONNER L’ATTRIBUTION DES FONCIERS └À LA MISE EN ŒUVRE DE BIOSOURCÉSInscrire un objectif quantitatif de biosourcé par m² de surface de plancher5 (SP) dans les documents de consultation (cahier des charges), contrat de vente…

Joindre un tableur de calcul de la masse de biosourcé6 aux règlements et documents de consultations et de marché.

ADAPTER LES OBJECTIFS QUANTITATIFS SELON LES FORMES URBAINES ET LE TYPE D’OPÉRATION Raisonner sur l’ensemble de l’opération en adaptant le ratio biosourcé par bâtiment.

Aucun système constructif particulier n’est imposé, la mixité avec d’autres matériaux n’est en rien exclue.

RENFORCER LE SOURÇAGE EN AMONT DE LA CONSULTATION« Conseil N°1 » de la Direction des Affaires Juridiques du Ministère de l’Economie : dialoguer avec des pres-tataires et fournisseurs en amont de la consultation.

Tirer profit des expériences précédentes (consulter Abibois et/ou Rennes Métropole – Direction de l’Ha-bitat).

SELECTIONNER DES COMPÉTENCES BOIS CONFIRMÉESContrôleur technique : Demander un «référent bois/biosourcé» désigné nominativement (et prévoir au contrat sa participation dès la phase APS).

Équipe de conception : Sélectionner des compétences bois confirmées en particulier un BE structure bois avec une bonne maîtrise des moyens de production des entreprises.

ÉTUDIER LES ALTERNATIVES AUX PARKINGS EN SOUS-SOLLimiter les parkings sous-sol couteux et impactant fortement les performances E+C-.

Etudier la faisabilité de parkings silos avec composante bois7 et la mutualisation de l’usage.

SENSIBILISER À LA LIMITATION DES TRANSPORTS LIÉS AUX APPROVISIONNEMENTSSensibiliser les fournisseurs en demandant l’origine et le parcours géographiques des produits (biosourcés notamment)8.

Il ne s’agit pas de faire de cette information un élément discriminatoire.

MA└îTRISER LES BESOINS DE CHAUFFAGE SANS OMETTRE LE CONFORT D’ÉTÉViser une conception d’enveloppe type Passivhaus9.

Optimiser le contrôle des apports solaires et les possibilités de ventilation nocturne « gros débit » en prévi-sion des épisodes caniculaires liés au réchauffement climatique.

CONTRIBUER À L’ANALYSE COLLECTIVE DES COÛTS DE CONSTRUCTION BIOSOURCÉEDemander une «décomposition des coûts spécifiques10» permettant de mieux identifier les coûts des lots biosourcés.

Alimenter la base de données collective sur les coûts de construction bois et accéder à son contenu11.

PARTAGER SON EXPERIENCE ET VALORISER SES RÉALISATIONS BIOSOURCÉES

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(4) Des valeurs guides sont disponibles plus loin dans le document / Plus d’information auprès d’Abibois(5) Des valeurs guides sont disponibles plus loin dans le document / Plus d’information auprès d’Abibois(6) Le tableau de calcul est disponible en version informatique (Excel) auprès de Abibois(7) https://www.linkedin.com/pulse/parking-silo-en-bois-herv%C3%A9-boivin/ (8) Le tableau de calcul de masse de biosourcé permet d’indiquer l’origine et le parcours géographiques des biosourcés(9) Murs Uparoi ≤ 0,15 W/(m².K), Menuiseries Uw mise en œuvre ≤0,85 W/(m².K), suppression des ponts thermiques, n50<0.6 vol/h(10) Le tableau de décomposition des coûts de la construction est disponible en annexes et en version informatique(11) Solliciter Abibois

10 POINTS ESSENTIELS POUR CONSTRUIRE AVEC LES MATÉRIAUX BIOSOURCÉS10

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CONSTRUCTION BOIS

POUR TOUS

RECOMMANDATIONS ET OUTILS POUR LES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION

Collectivités (locales ou territoriales) et aménageurs

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COLLECTIVITÉS (LOCALES OU TERRITORIALES) ET AMÉNAGEURS

Les collectivités disposent de plusieurs moyens pour amplifier l’usage des biosourcés dans les constructions.

Elles peuvent :

Règlements d’urbanisme :• Inclure un objectif quantitatif de biosourcés dans les PLU, PLH, PLUi (« Secteur de Performance » du PLUi), Règlement de ZAC (et contrat de concession)• Autoriser une hauteur supérieure pour les construction bois : Les planchers bois étant d’une épaisseur supérieure à celle des planchers béton, la hauteur du bâtiment à nombre de niveaux identique peut être supérieure à celle d’un équivalent béton.• Prévoir un « bonus de constructibilité » pour les projets se situant hors ZAC

Maîtrise du foncier : Conditionner la cession du terrain à la mise en œuvre d’un objectif quantitatif de biosourcés

Maîtrise d’ouvrage de leurs propres bâtiments : Imposer le recours aux matériaux biosourcés (cf. Art. L 228-4 du Code de l’Environnement)

Etudier les alternatives aux parkings en sous-sol, notamment les parkings silos mixte bois-béton dont l’impact carbone peut être divisé par deux au regard de silos tout béton.En effet, les parkings en sous-sol ont un coût situé entre 20 et 40k€ HT par place12. Celui-ci peut représenter rapidement plus de 25% du coût de la construction hors parking. Qui plus est, leur impact sur le score E+C- prochainement imposé par la RE2020 est considérable13. En considérant les prochaines transitions des modes de transport d’une part et la réalité économique de bâtiment nécessairement plus performants sur les plans énergétique et environnemental d’autre part, la moins-value d’un silos (~15k€/place) pourrait utilement être investie dans la qualité de l’enveloppe des bâtiments et la production d’énergie renouvelable.

Etudier les possibilités de « circuits courts » :Dans le cas d’une collectivité propriétaire de forêts, elle peut fournir les bois (nécessité de bien anticiper la planification !)Dans le cas d’une intercommunalité, celle-ci peut acheter du bois à une de ses communes membresSensibiliser ses fournisseurs à l’impact des transports => «L’outil de calcul de la masse de biosourcés» cité ci-dessous permets d’inscrire des informations sur l’origine et le parcours géographiques des produits bois

Contribuer à l’analyse collective des coûts de construction biosourcée :Demander une «décomposition des coûts spécifiques10» permettant de mieux identifier les coûts des lots biosourcésAlimenter la base de données collective sur les coûts de construction bois et accéder à son contenu11.

Partager son expérience et valoriser ses réalisations biosourcées :Permettre le partage d’expérience entre professionnelsValoriser le projet de manière pédagogique (conférences, témoignages, visites chantier…)Concourir au Prix National de la Construction Bois www.panoramabois.fr

(10) Le tableau de décomposition des coûts de la construction est disponible en annexes et en version informatique(11) Solliciter Abibois(12) Voir « la nouvelle économie du stationnement » https://www.revue-fonciere.com/RF01/RF1_Baraud.pdf (13) Voir page 26 de ce document http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/190520_restitution_obec_bzhv6.pdf 9

- Annexe IV de l’Arrêté du 19 décembre 2012 relatif au contenu et aux conditions d’attribution du label « bâtiment biosourcé ». Sans néces-sairement faire « certifier » le(s) bâti-ment(s), il est judicieux d’utiliser l’un des 3 « niveaux » proposés et le ta-bleau de calcul (simple) de l’annexe.

A l’usage, on se rend compte que les niveaux proposés peuvent ne pas être pertinents sur certains bâtiments, ou encore nécessiter des adaptations se-lon la nature des opérations. Il est pro-posé plus loin dans ce document des niveaux d’objectifs complémentaires.

«L’outil de calcul de la masse de biosourcés» peut être joint aux do-cuments de consultation (disponible en version informatique => s’adresser à Abibois)

- Pour les Collectivités territo-riales : « Appel à Manifestation d’In-térêt » (AMI)

La Collectivité territoriale propose aux collectivités de son territoire de désigner des fonciers dédiés à la construction bois/biosourcée sur les-quels un « cahier des charges » et un objectif quantitatif d’incorporation de biosourcés est imposé. Si besoin, la Collectivité territoriale propose une mission d’accompagnement.

Rennes Métropole a ainsi lancé un AMI Bois « Construction Bois Pour Tous » en septembre 2017, avec l’ob-jectif de construire des logements de toutes formes urbaines et typologies à coûts maîtrisés (pas de « réalisation d’exception » coûteuse ou non repro-ductible). 10 collectivités (/43) ont ré-

pondu favorablement pour 12 projets et plus de 370 logements

Chaque équipe a complété le «ta-bleau de calcul de la masse de bio-sourcés» pour justifier de l’atteinte de l’objectif. On sait ainsi que cet AMI doit conduire à la mise en œuvre de plus de 5000m3 de bois d’œuvre soit 13m3/logement.

- E+C- : Ce référentiel est en cours d’expérimentation et préfigure la réglementation RE 2020 (applicable au mieux à fin 2020). Il couple l’impact énergétique et l’impact carbone. Au moment de la rédaction de ce docu-ment, il semble encore difficile d’uti-liser ce référentiel comme outil d’in-corporation des biosourcés.

- Plusieurs références de par-kings silos incorporant le bois14.

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Outils à disposition :

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POUR TOUS

RECOMMANDATIONS POUR LES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION

Maîtrise d’ouvrage

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MAÎTRISE D’OUVRAGE

Conditionner l’attribution du marché à la mise en œuvre d’un objectif quantitatif de biosourcés (voir plus loin « taux d’incor-poration des biosourcés »). La loi autorise à imposer le recours aux matériaux biosourcés (Pour la maîtrise d’ouvrage publique Cf. Art. L228-4 du Code de l’Environnement).

Fournir le «tableau de calcul de la masse de biosourcés» (version électronique disponible auprès d’Abibois)

Sourcer jusqu’au lancement de l’appel d’offreIl est recommandé de suivre le « conseil N°1 » de la Direction des Affaires Juridiques du Ministère de l’Economie. Contraire-ment aux idées reçues, il ne faut pas hésiter en amont de la consultation à dialoguer avec des prestataires et fournisseurs « pour mieux appréhender le domaine concurrentiel et les capacités des opérateurs à répondre sans surcoûts à vos exi-gences… ». Vous pourrez ainsi « recueillir les renseignements qui pourront servir à bien rédiger votre DCE ». Ceci est particu-lièrement vrai pour la construction bois, moins répandue, moins connue et plus exigeante que la construction conventionnelle.

Etudier les alternatives aux parkings sous-sol

Prévoir des temps de consultation et d’étude plus importants qu’en construction conventionnelle. En effet les systèmes constructifs bois et les possibilités de préfabrication poussées (limitant les aléas et durées de chantier) exigent une concep-tion plus aboutie. Cette conception aboutie est également le moyen d’optimiser non seulement la fiabilité mais également l’économie du projet. A contrario, du fait du prix/m3 du matériau et de sa sensibilité (humidité, feu, acoustique…), des études précipitées peuvent conduire à des désordres et/ou à des coûts finaux au-delà de l’estimation.

Sélectionner des compétences bois confirmées Contrôleur technique : Demander un «référent bois/biosourcé» désigné nominativement (et prévoir au contrat sa participation dès la phase APS)

Équipe de conception : Sélectionner des compétences bois confirmées en particulier un BE structure bois avec une bonne maîtrise des moyens de production des entreprises

Attribuer une mission complète pour la MOE et rémunérer la phase consultation/concours

Prévoir (dès le départ) une mission de synthèse BIM assurée par la MOE (rémunérée)

Se doter d’un AMO bois si besoin

ParangonnageLe site www.panoramabois.fr référence et décrit plus de 3500 réalisations bois (dont 200 bâtiments de logements collectifs). Il permet grâce à son moteur de recherche :• d’identifier des réalisations similaires au projet• d’identifier les acteurs (MOa, MOe, entreprises, ...)

Contribuer à l’analyse collective des coûts de construction biosourcée :Demander une «décomposition des coûts spécifiques10» permettant de mieux identifier les coûts des lots biosourcésAlimenter la base de données collective sur les coûts de construction bois et accéder à son contenu11.

Partager son expérience et valoriser ses réalisations biosourcées :Permettre le partage d’expérience entre professionnelsValoriser le projet de manière pédagogique (conférences, témoignages, visites chantier…)Concourir au Prix National de la Construction Bois www.panoramabois.fr

(10) Le tableau de décomposition des coûts de la construction est disponible en annexes et en version informatique(11) Solliciter Abibois

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RECOMMANDATIONS POUR LES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION

Maîtrise d’œuvre

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MAÎTRISE D’ŒUVRE

Renforcer le sourçage en amont de la consultation (le cas échéant)

Choisir un BET structure Bois disposant des moyens et de l’expertise correspondants au projetLa qualification OPQIBI15 permet d’apprécier les compétences, et notamment de savoir la capacité du BET à réaliser des études « courantes » ou « complexes » (plancher collaborant bois béton, porte à faux, tridimensionnel, sismique…)L’association IBC16 (Ingénierie Bois Construction) rassemble des BET Bois qualifiés, indépendants et neutres.

Associer le BET structure bois et BET acoustique bois dès la phase APS : On parle souvent de « la boite dans la boite » comme principe permettant de bien gérer l’acoustique notamment en construction bois. Ce principe peut s’avérer insuffisant et/ou incompatible avec l’économie du projet ou encore avec le sou-hait de laisser le bois apparent (notamment avec l’emploi de panneaux CLT). Pour aller au-delà de ce principe, il est néces-saire d’envisager les possibilités de découplage élastique au niveau des nœuds structurels. Il est alors indispensable que BET structure et BET acoustique puissent travailler de concert. De même, afin d’optimiser les choix constructifs et d’éviter des surcoûts ou remises en cause tardive des choix, la consultation simultanée de ces 2 BE est recommandée dès les pre-mières phases de la conception.

Étudier les alternatives aux parkings sous-sol

Privilégier un macro-lot bois pour faciliter la gestion des interfaces structure-menuiserie-façade-étanchéité à l’air et les solutions préfabriquées

Prévoir un temps de préparation chantier plus important qu’en conventionnel et porter une attention aux interfaces lot sbois / autres lots (notamment fluides)Les possibilités de préfabrication des éléments bois supposent un calage précis de toutes les interfaces avec les autres lots. Aussi, il est recommandé que l’étude fluide puisse être réalisée le plus tôt possible afin que le lot charpente bois puisse gérer au mieux les interfaces. On constate souvent un temps de préparation chantier insuffisant aboutissant à des Travaux Supplé-mentaires, délais supplémentaires et autres aléas …

Utiliser «l’outil de calcul de la masse des biosourcés». Voir plus loin (fichier informatique disponible auprès d’Abibois).

Utiliser le format de présentation de la « décomposition des coûts spécifique » permettant de mieux identifier les lots biosourcés.

Contribuer à l’analyse collective des coûts de la construction biosourcéeAfin d’améliorer notre connaissance collective des coûts de la construction, il est souhaité que la répartition des coûts du projet puisse être présentée selon la grille de lecture en annexe. Les coûts d’autres projets pourront vous être communiqués (possibilité d’anonymat).

Contribuer au retour d’expérience et à la valorisation du projetAfin d’améliorer notre connaissance collective des solutions bois en logements collectifs, il est souhaité que le Maître d’ou-vrage accepte de partager son expérience. Ceci pourra prendre différentes formes, notamment la présentation du projet en séances collectives publiques ou privées (conférences, témoignages, retour d’expérience…) et par une (ou plusieurs) visite du chantier.

(15) http://www.opqibi.com/(16) http://www.i-b-c.fr/

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QUALIFICATION DES ENTREPRISES

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Il est essentiel de porter une attention sur les références les entreprises, leur situation financière et administrative, la pré-sence d’un bureau d’étude intégré, ses moyens de préfabrication, de levage….

La certification QUALIBAT17 apporte un certain nombre de gages sur ces différents points. Elle permet également de mieux identifier les compétences de l’entreprise.

Huit catégories couvrent la construction bois chacune précisant un degré d’expertise (courante, confirmée, supérieure ou exceptionnel) :

(17) https://www.qualibat.com/

QUALIFICATION DES ENTREPRISES

Degré d’expertise

Courante Confirmée Supérieure Exceptionnelle

230 Fourniture et pose de charpente traditionnelle et structure en bois, lamellé collé 2301 2302 2303

231 Fabrication et pose de charpente traditionnelle et structure en bois 2312 2313 2314

234 Fabrication et pose de charpentes en bois lamel-lé-collé et autres structures en bois collé 2342 2343 2344

235 Fourniture et pose de bâtiments à ossature bois 2351 MI, R+1

2352 R+2

236 Fabrication et pose de bâtiments à ossature bois 2361 MI, R+1

2362 R+2

2363 >R+2

237 Charpente et structures industrialisées en bois2371 2372

238 Bâtiments en panneaux bois massifs croisés 2381 MI, R+1

2382 >R+1

239 Réparation et restauration de charpente 2391 : Réparation et renforcement d’ouvrage 2392 : Restauration de charpente du patrimoine

2393 : Restauration de charpente de monuments historiques

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SOLUTIONS CONSTRUCTIVES BOIS NEUF & REHABILITATION / CCTP

• Le site «catalogue construction bois» (https://catalogue-construction-bois.fr/), réalisé par le FCBA avec le soutien de la filière bois et de l’Etat, est un site de référence. Il donne de nom-breuses informations pour la conception d’un ouvrage bois, avec entre autres :

• BoisREF : Guide des textes de références bois construction (prescriptions générales et parties d’ouvrages)

• Allotissement ossature bois : 3 niveaux de valeur ajoutée (S : Structure, SE : Structure et En-veloppe, SER : Structure Enveloppe Revêtement extérieur)

• CCTP : Aide à la rédaction des CCTP pour une construction à ossature bois

• Performances des parois : Incendie, Acoustique, Thermique (nombreuses combinaisons de parois)

• Détails techniques : parties courantes et points singuliers

• Fiches produits : 50 fiches constituant un recueil de données sur les caractéristiques tech-niques, les exigences normatives ou réglementaires (Panneaux, assemblages, étanchéité et isolation, menuiserie, bois de structure, revêtements extérieurs et intérieurs, préservation et finitions…)

• Données environnementales : FDES et DEP (Déclarations Environnementale Produits = nou-veau format européen)

17

(17) https://www.qualibat.com/(18) https://catalogue-construction-bois.fr/

Allotissement S : structure.

Ce lot correspond classiquement aux ouvrages de charpentes. Il est souvent associé à la pose d’un pare pluie et du litelage pour recevoir la vêture sur les murs extérieurs.

Allotissement SE : structure et enve-loppe

Ce lot associe les ouvrages de char-pente avec la pose de l’isolation dans le corps du mur, la fermeture du mur coté intérieur par le pare vapeur, et la pose des menuiseries extérieures.

L’intégration des menuiseries dans ce lot est souhaitable car il est difficile

d’obtenir des performances d’étanchéi-té à l’eau et à l’air satisfaisantes, en po-sant la menuiserie et l’ébrasement de la paroi après le bardage.

En préfabrication, ces opérations sont réalisées à plat pour ce qui est de l’iso-lation et le pare vapeur, tandis que les murs sont redressés verticalement pour la pose des menuiseries extérieures. Ces opérations sont réalisées en ate-lier pour garantir une mise en œuvre de qualité, dégagée des aléas du chantier.

Lors de la pose, l’entreprise assure la continuité de l’étanchéité à l’air ; un test intermédiaire d’étanchéité à l’air est réalisé pour vérifier la performance

de l’étanchéité avant la fermeture des murs coté intérieur.

Allotissement SER : structure, enve-loppe et revêtement extérieur.

Ce lot ajoute au lot SER le revêtement extérieur. Le choix entre un lot SE ou SER doit être étudié selon le type de vê-ture choisi et au traitement des embra-sures des menuiseries. En particulier, il faut bien regarder comment réaliser la continuité de l’étanchéité à l’eau.

Pour bénéficier des avantages de la préfabrication, qui est une spécificité de l’ossature bois, le maitre d’ouvrage peut dé-composer l’allotissement selon plusieurs formules : S, SE ou SER

Le site catalogue construction bois18 réalisé par la filière, donne toutes les informations Techniques nécessaires pour la conception d’un ouvrage en ossature bois, et décrit les allotissements S, SE et SER, à travers des CCTP

Allotissement complémentaire possible, spécifique au projetDans certains cas, il peut être souhaitable d’élargir le lot SER, selon l’architecture du projet.

Quelques exemples :

Lot étanchéité et couverture :

Ces lots peuvent être ajoutés pour maitriser la coordination d’intervention de l’étancheur/couvreur.

L’intervention en temps voulu de l’étancheur ou du couvreur est primordiale dans l’ossature bois, car en cas d’intempérie, les ouvrages peuvent être humidifiés, voir les isolants qui peuvent être mouillés.

La maîtrise de ces lots par le macro-lot est une garantie de qualité supplémentaire sur le chantier. En particulier lors de la réalisation de toitures terrasses bois.

Autre cas : si des terrasses/coursives bois comportant une étanchéité sont intégrées dans le lot charpente, l’association du lot étanchéité peut permettre à l’entreprise bois de gérer parfaitement leur préfabrication au sein de son atelier.

Meilleure garantie de protection des ouvrages Optimisation de la préfabrication pour la réalisation de coursives/terrasses bois étanchées

S SE SER lot d’ouvrage

Ouvrages de charpente, mur, planchers

Isolation dans le mur

Pare vapeur

Menuiserie extérieure

Vêture, bardage

ALLOTISSEMENT DES LOTS BOIS

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OBJECTIF QUANTITATIF DE BIOSOURCÉS

(19) Voir l’Arrêté https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026810976&categorieLien=id (20) Les ratios réels peuvent être intégré en lieu et place des ratios par défaut

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L’expérience de l’AMI Bois de Rennes Métropole a permis de valider le principe d’un objectif quantitatif intégré à tous les niveaux de décision. Ce principe s’inspire fortement du Label Bâtiment Biosourcé (Arrêté du 19 décembre 2012)19 dont il est repris à la fois l’Annexe IV qui fixe des ratios par défaut pour chaque partie d’ouvrage et différents niveaux d’objectifs selon le type d’opération et le type de forme urbaine. Les niveaux d’objectifs du label ont été adaptés en tenant compte du retour d’expérience de l’AMI Bois.

Il ressort également de l’AMI Bois que l’utilisation du «tableau de calcul de la masse de biosourcés» ne pose pas de difficulté particulière.

Cet objectif quantitatif constitue un point de référence partagé et intelligible par toutes les parties et à tous les stades d’avan-cement du projet.

Il peut être modulé en fonction (voir tableau ci-après) : De la forme urbaine De la famille incendie Du nombre de bâtiments

Les biosourcés pris en compte dans la base du calcul peuvent être :• Les éléments structurels (poteaux, poutre, dalle bois, charpente…),• Les menuiseries,• Les parements (bardages, lambris…),• Les revêtements de sol (parquet…),• Les éléments d’agencement (panneaux bois ou à base de bois…),• Les aménagements extérieurs (platelage, clôture…),

- Les ratios 36kg/m²SP (Collectif) et 84 kg/m² (Maisons individuelles) fonctionnent correctement et peuvent être conservés en base. Néanmoins, il peut s’avérer pertinent de les adapter en fonction des typologies de pro-jets et des ambitions du MOa.- Dans le cas d’opération mixant individuel/collectif et 1ière, 2ième 3ième famille ou plus, le principe est de privilégier la présence de masse biosourcée là où les contraintes incendie sont les plus faibles c’est-à-dire sur la 1ière et seconde famille. Bien sûr, le bois peut également être mis en œuvre en quantité pour les 3ième et 4ième famille mais l’impact économique y est plus fort.

Un « outil de calcul de la masse de biosourcés » est disponible en version électronique sur demande auprès d’Abibois. Il contient des ratios par défaut (ou réel)20 par partie d’ouvrage et permet assez simplement à partir des principaux « métrés » du projet de justifier sa situation par rapport à l’objectif.

(19) Voir l’Arrêté https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026810976&categorieLien=id (20) Les ratios réels peuvent être intégré en lieu et place des ratios par défaut 19

OBJECTIF QUANTITATIF DE BIOSOURCÉS

Masse biosourcée

Surface de Plancher

Opération avec uniquement des habitations individuelles isolées ≥ 84 kg/m2 SP

Opération avec 1 seul bâti-ment de logements collec-tifs

Niveau « base » ≥ 24 kg/m2 SP

Niveau « engagé » ≥ 36 kg/m2 SP

Niveau « 2 degrés compatible » ≥ 84 kg/m2 SP

Opération « mixte » habita-tions individuelles et collec-tives » ou « tout collectifs »

Niveau « base » Moyenne pour l’ensemble de l’opération

≥ 36 kg/m2 SP

Niveau « engagé »

Par bâtiment de 1ière et 2ième famille :

≥ 84 kg/m2 SP

Par bâtiment de la 3ième famille :

≥ 19 kg/m2 SP

Par bâtiment de la 4ième famille :

Pas d’exigence

Niveau « 2 degrés compa-tible »

Par bâtiment de 1ière et 2ième famille :

≥ 84 kg/m2 SP

Par bâtiment de la 3ième famille :

≥ 84 kg/m2 SP

Par bâtiment de la 4ième famille :

Pas d’exigence

Ce tableur est joint aux règlements et documents de consultations et de marché.

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OUTIL DE CALCUL DE LA MASSE DE BIOSOURCÉS (feuille de calcul Excel disponible auprès d’Abibois)

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Fonction Produit Description

«Origine et par-cours

géogra-phiques»

Caractéristique dimensionnelle

RatioPar

défaut

Quantité projet

Masse bio-

sour-cée

Aména-gements extérieurs

Aménage-ments exté-rieurs en bois

Lames de pla-telage extérieur en bois massif, clouées, vissées ou fixées par sys-tème invisible sur lambourdes ou solivage porteur bois. Terrasses extérieures en bois massif

Exprimée en sur-face nette

m² 10 kg/m²

m² 0 kg

Structure, maçonne-rie, gros œuvre, charpente

Charpente tra-ditionnelle en bois recons-titué

Charpentes en bois massif ou lamellé-collé en fermes, portiques, y compris pannes et chevrons, os-satures de noues, croupes et autres accidents de toiture

Exprimée en surface projetée au sol, y compris débords, quelle que soit la pente

m² 20 kg/m²

m² 0 kg

Charpente industrielle

Charpentes en fermettes ou poutres en i, y compris entre-toises, écharpes, ossatures de noues, croupes et autres accidents de toiture. En cas d'entraits porteurs (combles habi-tables), la surface des planchers est à compter en sus au titre des planchers bois

Exprimée en surface projetée au sol, y compris débords, quelle que soit la pente

m² 15 kg/m²

45632 m² 684 480 kg

Pan d'ossature bois porteur

Ossatures bois porteuses incluant semelles, mon-tants, traverses, écharpes, lisses et voile travaillant

Exprimée en sur-face nette après déduction des baies

m² 15 kg/m²

m² 0 kg

OUTIL DE CALCUL DE LA MASSE DE BIOSOURCÉS

extrait de la feuille de calcul

> document Excel disponible auprès d’Abibois

CONTACT : Hervé Boivin / 02 99 27 54 75 - 06 25 05 12 10 / hboivin.construction@abibois.com

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OUTIL DE DÉCOMPOSITION DES COÛTS SPÉCIFIQUES

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Montant HT Dimension Description

CLOS COUVERT

1) INFRASTRUCTURE

Sans sous-sol (soit: terrassement et fondations seules)

Surface de plancher rdc

Avec sous-sol (rampe d’accès sous-sol, dallage, réseaux sous dallage, voile de façade, refends, isolation sous plancher haut)

«Surface de dallage propriété»

Présence d’une contrainte de limite de propriété ? Oui/non, Préciser le cas échéant (ex. voiles par passes alternées,…)

2) SUPERSTRUCTURE

2-1) STRUCTURE HORIZONTALE

Plancher béton (y compris PH sous-sol, toiture terrasse, balcons, coursives)

Surface de plancher béton

Plancher bois (y compris PH sous-sol, toiture terrasse, balcons, coursives)

Surface de plancher bois

Planché solivé bois

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OUTIL DE DÉCOMPOSITION DES COÛTS SPÉCIFIQUES

extrait de la décomposition

des coûts > document

Excel disponible auprès d’Abibois

CONTACT : Hervé Boivin / 02 99 27 54 75 - 06 25 05 12 10 / hboivin.construction@abibois.com

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RAPPELS CONCERNANT LES « DOMAINE TRADITIONNEL » ET « DOMAINE NON TRADITIONNEL »

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y Aucun système constructif particulier n’est imposé. Le cas échéant la partie chargée de la mise en œuvre de tecniques non courantes devra obtenir de son assureur un accord écrit et précis sur la couverture des risques.

y La mixité avec d’autres matériaux tels que béton, acier ou autre est possible.

RAPPELS CONCERNANT LES « DOMAINE TRADITIONNEL » ET « DOMAINE NON TRADITIONNEL »

RAPPELS CONCERNANT LES « DOMAINE TRADITIONNEL » ET « DOMAINE NON TRADITIONNEL »

Extrait de l’outil BoisREF du FCBA (cf . : https://catalogue-construction-bois.fr/)

«DOMAINE TRADITIONNEL ET DOMAINE NON TRADITIONNEL ?»La traditionnalité est basée sur un retour d’expérience significatif pour des parties d’ouvrages maîtrisées par un grand nombre d’acteurs. Elle conduit à l’élaboration de référentiels techniques collectifs pour chacun des trois piliers fondateurs précités.

Exemple : la charpente industrielle est « traditionnelle » car elle dispose d’une norme produit (NF EN 14250), elle peut être justifiée par les Eurocodes, et sa mise en œuvre est décrite dans le DTU 31.3.

L’application de ces référentiels techniques conduit à la fiabilisation des parties d’ouvrages qui s’y rapportent.

Les parties d’ouvrages non traditionnelles sont fiabilisées par des évaluations individuelles (se rapportant donc à des marques commerciales). C’est le cas par exemple de l’Avis Technique (cas des produits non soumis au marquage CE) ou du DTA (Document Technique d’Application qui assure une complémentarité avec la partie « évaluation produit » basée sur un référentiel européen).

LE LIEN AVEC L’ASSURABILITE ?

Les assureurs abordent leur métier en différenciant les Techniques Courantes des Techniques non courantes. Lorsque la partie d’ouvrage dont vous avez la maîtrise est affectée en Technique Courante, son assurabilité est facilitée. De façon syn-thétique, les parties d’ouvrages traditionnelles (relevant d’un NF DTU, d’une Règle Professionnelle liste verte C2P, ou d’une Recommandation Professionnelle RAGE), ou celles faisant l’objet d’un Avis Technique ou d’un DTA, Document Technique d’Application (avis favorable), sont affectées en Techniques Courantes.

Toutes les techniques constructives disposant d’évaluations ou de justifications autres, sont du ressort de la Technique non Courante. Pour autant, elles peuvent être assurées, sur la base d’accords spécifiques avec son assureur.

TECHNIQUES COURANTES / NON COURANTES :

Les techniques traditionnelles dépendent du statut de leurs documents professionnels de référence. L’assurabilité des pro-duits dépend des techniques courantes et non courantes. Le schéma ci-après présente la correspondance entre les tech-niques traditionnelles / techniques non traditionnelles et les techniques courantes / techniques non courantes.

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ALTERNATIVES AUX PARKINGS EN SOUS-SOLALTERNATIVES AUX PARKINGS EN SOUS-SOL

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Les parkings en sous-sol présentent des avantages, mais également des inconvénients : déplacement de volumes de terre importants (pénalise sensiblement la valeur E+C- => voir graphique suivant) et coûts importants (20 à 40K€ la place en sous-sol, contre 15k€ en superstructure21 22).

Les dernières « rencontres du réseau national des aménageurs » en juillet 2019 avaient un atelier sur cette question intitulé « Parking en mutation et transition écologique »23.

Sur un parking à étages, l’entreprise ERNE en Suisse indique avoir divisé par 2 l’impact CO2 grâce au bois versus l’équi-valent sans bois.

(21) https://www.revue-fonciere.com/RF01/RF1_Baraud.pdf(22) http://www.villesdefrance.fr/upload/document/doc_201307030357190.pdf(23) Présentations : http://www.reseaunationalamenageurs.logement.gouv.fr/seance-4-du-4-juillet-2019-stationnement-a159.html

ALTERNATIVES AUX PARKINGS EN SOUS-SOLALTERNATIVES AUX PARKINGS EN SOUS-SOL

Extrait du colloque OBEC (Objectif Bâtiment Énergie Carbone)

LES LOTS LES PLUS IMPACTANTS

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ILLUSTRATIONS ALTERNATIVES PARKINGS EN SOUS-SOL

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Des solutions mixtes bois acier/béton existent pour la réalisation de parkings silos. Le système bois-acier-béton est compatible sous les logements et/ou en mitoyenneté des logements.

http://www.jourda-architectes.com/projet.php?code=bohrie

http://www.sem.fr/siege-de-la-caisse-depargne-de-bourgogne-franche-comte-avec-parking-bois-mutualise

ILLUSTRATIONS ALTERNATIVES PARKINGS EN SOUS-SOL

https://www.aix.se/projekt/kv-ekorren/

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LA DIMENSION LOCALE DES RESSOURCES (MATÉRIAUX ET COMPÉTENCES)

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On associe souvent la mise en œuvre de biosourcés à la volonté d’employer des « ressources locales ». Il est en effet important de veiller à limiter les transports de matériaux et à ne pas délocaliser outre mesure les impacts.

Il est donc important d’affirmer cette ambition et d’informer l’ensemble des acteurs de cette volonté de la collectivité et du maître d’ouvrage. A cet effet, nous proposons dans le tableau de justification de la masse de biosourcés embarquée dans la construction, d’indiquer l’origine et le parcours géographique des produits (depuis la forêt).

Néanmoins, selon la dimension et la technicité du projet, cette volonté n’est pas toujours la plus simple à réaliser. Les filières locales peuvent ne pas être les plus performantes dans l’immédiat et dans tous les cas. Un accompagnement de la montée en compétence et en volume de celles-ci est nécessaire. Les actions du type AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) y contribuent fortement.

Ainsi, il faut distinguer au cas par cas, les essences et produits bois pouvant raisonnablement être fournis en « hyper local », au niveau régional, au niveau national, ou en importation (ex. produit bois multiplis « LVL » non fabriqué en France…).

En conséquence de ces considérations, nous préconisons l’ordre de priorité suivant :

1Stocker le carbone : Construire en bois en le substituant à des matériaux non renouvelables Le bois peut provenir d’une autre région de France, voire d’un autre pays d’Europe. La bonne gestion forestière est garantie par une certification FSC ou PEFC.

Construire en bois avec des compétences locales Le développement des compétences locales est prioritaire à celui des approvisionnements locaux. En effet, il ne serait pas cohérent de transporter une ressource locale vers des lieux de transformation et d’assemblage éloi-gnés, puis de nouveau la transporter vers le lieu de mise en œuvre. Néanmoins, particulièrement en Bretagne (im-portation de bois via les ports), il est intéressant de noter qu’une « seconde transformation » de bois d’import peut être réalisée en local. La valeur ajoutée et l’emploi sont alors en partie régionaux (cf. groupe TANGUY, PROTAC, SILVERWOOD...). Il peut également être intéressant d’associer une compétence locale à une compétence confirmée plus lointaine.

Construire en bois français avec des compétences locales Si la filière bois française n’est pas toujours aussi industrialisée que dans certains pays européens, l’essentiel des produits bois dits « techniques » est néanmoins disponible sur le territoire national.

Construire en bois local avec des compétences locales

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DOCUMENTATION RESSOURCES

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RESSOURCES TECHNIQUES POUR LA CONSTRUCTIONSolutions constructives neuf et réhabilitation (Site de référence) : www.catalogue-construction-bois.frInformations techniques R&D, économiques, communication : www.codifab.fr/actions-collectives/bois Le catalogue des produits bois français http://www.fnbois.com/wp-content/uploads/2018/02/cataloguedesproduitsenbois-francais-min.pdfComprendre les caractéristiques du bois https://www.bois-de-france.org/comprendre-les-caracteristiques-du-bois/ L’environnement et le matériaux bois : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2019/03/FichesC13-LRDB_6pages.pdf Le retrait du bois : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2019/03/FichesC13-LRDB_6pages.pdf La durabilité naturelle ou conférée : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2018/02/Fiches-C14-LRSDLAC_4-pages.pdf Les différents classement des bois (aspect, mécanique) : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2018/02/fiches-C4-LCELOB_4-pages.pdf Références normatives (aspect, mécanique, durabilité) : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2018/02/Fiches-C7-LPDEF_2-pages.pdfLe classement d’aspect des résineux : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2018/02/Fiches-C8-LCASR_4-pages.pdfLe classement structure des résineux : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2019/03/FichesC9-LCSDR_6pages.pdfLes classes d’emploi et la longévité des ouvrages bois : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2018/02/fiches-C4-LCELOB_4-pages.pdfLes règles à suivre dans la construction : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2018/02/Fiches-C14-LRS-DLAC_4-pages.pdf Le bois et la sécurité incendie : https://www.bois-de-france.org/wp-content/uploads/2018/02/Fiches-C17-LBSI_8-pages.pdf

MIEUX CONNAITRE LES ENTREPRISESLe site de l’Association Bretonne Interprofessionnelle de la filière Bois www.abibois.comLes produits bois dans les scieries bretonnes http://www.boislocalbretagne.bzh/Union des métiers du bois, fédération française du bâtiment www.umb.ffbatiment.frConfédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment www.capeb.frFrance Bois Région www.franceboisregions.frSyndicat de la construction bois www.afcobois.frAsso. constructeurs de bâtiments agricoles en France (BAB) www.batimentsagricolesbois.orgFédération Nationale du Bois www.fnbois.com

LES COMPOSANTS DE STRUCTURELe catalogue des produits bois français http://www.fnbois.com/wp-content/uploads/2018/02/cataloguedesproduitsenbois-francais-min.pdfLe catalogue des produits bois français http://www.fnbois.com/wp-content/uploads/2018/02/cataloguedesproduitsenbois-francais-min.pdfUnion des industriels et constructeurs bois www.uicb.pro Poutres en I www.poutre-en-i.comCharpente industrielle et fermettes www.charpente-industrielle.comPanneaux contreplaqués www.lecontreplaque.comPanneaux à base de bois, panneaux de particules, de fibres et d’OSB www.uipp.frBois lamellé collé (BLC) www.glulam.orgBois lamellé croisé (CLT) www.clt-France.fr

LES COMPOSANTS DE MENUISERIE & ENVELOPPEAssociation des industriels de la construction bio-sourcée www.aimcc.org/union/asiv-isolants-vegetauxComposants bio-sourcés www.uicb.pro/aicbEscaliers www.escaliers-bois-français.frParquets www.parquetfrancais.orgFenêtres bois www.lesfenetresbois.frFenêtres www.ufme.fr

LES DIFFERENTES UTILISATIONS DU BOISPanorama national de réalisations françaises en bois www.prixnational-boisconstruction.orgPortail tout public qui apporte des réponses sur le bois www.bois.com Retours d’expériences de réhabilitations avec le bois www.solutions-rehabilitation.frAssociation pour le Développement des Immeubles à Vivre Bois www.adivbois.orgInstitut Technologique des entreprises de la filière bois, construction et ameublement www.fcba.frCentre de ressources pour ceux qui veulent développer la construction bois www.cndb.org

METIERS & FORMATIONSRessources techniques et professionnelles à destination des enseignants et formateurs www.biblio-bois.infoPrésentation de métiers de la forêt et du bois www.metiers-foret-bois.org

SUPPORTS PEDAGOGIQUESSupports pédagogiques http://www.biblio-bois.info

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CONTACT : ABIBOIS / Hervé Boivin02 99 27 54 75 / hboivin.construction@abibois.com