Académie de Grenoble

9
Académie de Grenoble Collège Henri Ageron de Vallon Pont d’Arc Emilie Brahic et Emmie Venture de 3°B CNRD 2012 Catégorie : Travaux collectif

description

Académie de Grenoble. CNRD 2012. Catégorie : Travaux collectif. Collège Henri Ageron de Vallon Pont d’Arc Emilie Brahic et Emmie Venture de 3°B. Sommaire. Page 2 et 3 : Les origines et fonctions du camp d'Auschwitz. Page 4 et 5 : Organisation du camp d'Auschwitz. - PowerPoint PPT Presentation

Transcript of Académie de Grenoble

Page 1: Académie de Grenoble

Académie de Grenoble

Collège Henri Ageron de Vallon Pont d’ArcEmilie Brahic et Emmie Venture de 3°B

CNRD 2012

Catégorie : Travaux collectif

Page 2: Académie de Grenoble

Sommaire

Page 2 et 3 : Les origines et fonctions du camp d'Auschwitz.

Page 4 et 5 : Organisation du camp d'Auschwitz.

Page 6 : Fonctionnement du camp qui devait décourager toutes formes de resistance.

Page 7 et 8 : Les différentes formes de résistance.

Page 3: Académie de Grenoble

Les origines et fonctions du camp d'Auschwitz.

Ce camp, installé en Pologne, est le plus grand camp de concentration et d'extermination du Troisième Reich, il était à l'origine une ancienne caserne polonaise qui fut occupée par les Allemands en 1939.

Page 4: Académie de Grenoble

Ce camp de concentration, dirigé par les SS, a été créé en mai 1940 et libéré par l'Armée Rouge le 27 janvier 1945. En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants, moururent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement à la sortie des trains qui les y transportaient. 90 % de ces personnes étaient juives, 10% du reste de ces personnes étaient en majorité des déportés politiques, résistants, tziganes … Ces victimes de la solution finale étaient tuées dans les chambres à gaz ou parfois par armes à feu, mais elles mouraient aussi de maladies , de malnutrition , de mauvais traitements ou d'experiences médicales.

Page 5: Académie de Grenoble

Organisation du camp d'Auschwitz.

Les différences entre le camp de concentration et le camps d'extermination.

Dans l'Allemagne hitlérienne, la fonction des camps de concentration était une fonction d'exclusion et de terreur. Ces camps étaient destinés à recevoir des individus pour y effectuer des travaux forcés.

Les camps d'extermination eux, ont été construits pour tuer les Juifs, les Tziganes, les homosexuels.

Page 6: Académie de Grenoble

Auschwitz est divisé en 3 différentes parties :

Auschwitz I (Stammlager) : les activités principales sont les travaux forcés, la torture, les expériences médicales.

Auschwitz II (Auschwitz-Birkenau) : ses activités principales sont l’extermination des Juifs et Tsiganes... les exécutions à la seringue.

Auschwitz III ( Monowitz ) : ses principales activités sont les travaux forcés dans les usines, l’expédition vers les chambres à gaz, …

Page 7: Académie de Grenoble

Fonctionnement du camp qui devait décourager toutes formes de resistance

Les déportés auraient pu être découragés d’essayer de résister car le camp était très organisé, il y avait des SS de part et d’autre qui les surveillaient jour et nuit. Le camp était entouré par des barbelés, tout était bien fermé et gardé, il était extrêmement difficile de s'échapper.

Les formes de résistance se portaient plus sur des chants visant à garder le moral des détenus ou tout simplement dans la désobéissance ou encore le sabotage des armes qu’ils fabriquaient pour le compte des Allemands.

Les déportés étaient cruellement forcés par les SS à dénoncer les autres ; on les appelle donc des mouchards..

Page 8: Académie de Grenoble

Dans les différents camps, les conditions de vie sont extrêmement difficiles, on y dort pas ou très peu, la nourriture est insuffisante... C'est pourquoi beaucoup d'entre eux veulent faire de la résistante mais les formes de résistante étaient diverses : confection d'objets, composition de chansons et de poèmes, sabotages, la volonté d'être maître de son destin en choisissant de vivre ou de mourir.

Survivre : Le simple fait d'essayer de survivre était déjà un acte de résistance mais pour y parvenir il fallait se doter de beaucoup de patiente et d'intelligence comme pouvoir se procurer de la nourriture ainsi que de l'eau clandestinement mais savoir aussi en faire partager particulièrement aux plus faibles.

Se révolter : La révolte est l'un des plus importants actes de résistance : on y fait des photos pour pouvoir prouver ou montrer les conditions de vie, chanter des chants de révolte, refuser d'aider ou de collaborer avec les SS, essayer de trouver des informations pour les faire parvenir à d'autre afin d’éviter certains actes sans doute. Comme dans le passage de Si c’est un homme, de Primo Levi. Pour lui résister, c'était de cirer ses chaussures, se laver le visage sans savon avec de l’eau sale mais ceci était pour lui signe de dignité.

Les différentes formes de résistance.

Exemple de chant :

Extrait du: CHANT DES MARAIS

Loin dans l' infini s'étendentLes grands prés marécageuxPas un seul oiseau ne chanteDans les arbres secs et creux

O terre de détresseOù nous devons sans cessePiocher, piocher!

Bruits de chaînes, bruits des armesSentinelles jour et nuitDes cris, des pleurs et des larmes, La mort pour celui qui fuit

Mais un jour, dans notre vie, Le printemps refleurira. Libre alors: tu es à moi

O terre d'allégresseOù nous pourrons sans cesseAimer, aimer!

Page 9: Académie de Grenoble

Réaliser des sabotages : Le sabotage d'armement était le plus priser et le plus efficaces. On pouvait donc éviter grâce à cela beaucoup de décès et de torture.

D'après le témoignage de Dow Paisikovic en octobre 1944, les prisonniers se seraient révoltés et auraient détruit plusieurs fours crématoires reculant ainsi l'échéance fatale de milliers de victimes.

Certains détenus affectés à la fabrication d'armement réalisaient des actes de sabotage. Pour empêcher ces sabotages, le numéro des détenus était gravé sur les pièces qu'ils avaient réalisées.

S'évader : Certains essayaient de s'évader mais très peu y arrivaient car il était très difficile d'y parvenir par rapport à l'encadrement des camps...

Aussi lors de certains sabotages d'armement, comme celui dont témoigne Dow Paisikovic , quand les fours brûlaient, sous l'emprise de la panique et du peu de SS présents alors, il était beaucoup plus facile de pourvoir s'évader . C'est de cette façon que certains y sont parvenus.