PRÉPARATOIRES - Académie de Grenoble

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CLASSES PRÉPARATOIRES aux GRANDES ÉCOLES Pour en finir avec les idées reçues Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé Albert Einstein LES CLASSES PRÉPAS NE CONCERNENT QUE LES PREMIERS DE LA CLASSE UN SYSTÈME PERFORMANT MAIS PAS POUR TOUS LES CLASSES PRÉPAS DEMANDENT BEAUCOUP DE TRAVAIL ET UN RÉEL INVESTISSEMENT PERSONNEL DE LA PART DES ÉLÈVES IL EXISTE UNE COMPÉTITION IMPORTANTE ENTRE LES ÉLÈVES LES CLASSES PRÉPAS NACCUEILLENT PAS DE BOURSIERS LES CLASSES PRÉPAS : UN MILIEU FERMÉ DES CONTRÔLES LONGS ET FRÉQUENTS DES CLASSEMENTS PERMANENTS LES ÉLÈVES DE CLASSES PREPAS SONT DES « BÊTES À CONCOURS » FORMATÉS DANS UN MOULE ACADÉMIQUE DES DÉBOUCHÉS QUASI ASSURÉS LES CLASSES PRÉPAS NEXISTENT QUEN FRANCE DES ÉLÈVES QUI BACHOTENT ET APPRENNENT SANS COMPRENDRE UN NIVEAU DE SÉLECTION QUI DESSERT LES CLASSES SOCIALES LES MOINS FAVORISÉESVRAI F AUX ou

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←C L A SS E S P R É PA R ATO I R E S

aux G R A N D E S ÉCO L E S

Pour en fi nir avec les

idées reçues

Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugéAlbert Einstein

• LES CLASSES PRÉPAS NE CONCERNENT QUE LES PREMIERS DE LA CLASSE • UN SYSTÈME PERFORMANT MAIS PAS POUR TOUS • LES CLASSES PRÉPAS DEMANDENT BEAUCOUP DE TRAVAIL ET UN RÉEL INVESTISSEMENT PERSONNEL DE LA PART DES ÉLÈVES • IL EXISTE UNE COMPÉTITION IMPORTANTE ENTRE LES ÉLÈVES • LES CLASSES PRÉPAS N’ACCUEILLENT PAS DE BOURSIERS • LES CLASSES PRÉPAS : UN MILIEU FERMÉ • DES CONTRÔLES LONGS ET FRÉQUENTS • DES CLASSEMENTS PERMANENTS • LES ÉLÈVES DE CLASSES PREPAS SONT DES « BÊTES À CONCOURS » FORMATÉS DANS UN MOULE ACADÉMIQUE • DES DÉBOUCHÉS QUASI ASSURÉS • LES CLASSES PRÉPAS N’EXISTENT QU’EN FRANCE • DES ÉLÈVES QUI BACHOTENT ET APPRENNENT SANS COMPRENDRE • UN NIVEAU DE SÉLECTION QUI DESSERT LES CLASSES SOCIALES LES MOINS FAVORISÉES…

VRAI FAUXou

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←Qu’est-ce qu’une classe préparatoire aux grandes écoles ?

Hormis quelques cas particuliers (CPGE ATS, post-DUT ou BTS), les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) s’effectuent pendant les 2 années qui suivent l’obtention du baccalauréat.

Dispensées dans les lycées, elles préparent aux concours d’entrée aux grandes écoles.

Aucun diplôme spécifi que n’est délivré au terme de ces 2 années, mais de nombreuses possibilités sont ouvertes à ceux qui ne voudraient ou ne pourraient pas poursuivre en école. L’intégration des CPGE dans le protocole de Bologne et la délivrance des attestations de parcours et créditations ECTS sécurisent les réorientations, peu nombreuses.

Les classes sont constituées de 36 élèves en moyenne. Ils suivent en-viron 30 heures de cours par semaine, auxquels s’ajoutent des devoirs surveillés réguliers, des concours blancs et des séances de « colles ou Khôlles » (interrogations orales dans les matières les plus importantes).

L’enseignement, théorique et généraliste, exige également des élèves une charge importante de travail personnel, mais, suivant les fi lières, des parties plus concrètes et applicatives sont présentes.

L’admission en deuxième année se fait sur contrôle continu.

Il existe trois grandes fi lières :

> Les prépas scientifi ques : en vue d’intégrer les écoles d’ingé-nieurs,ou militaires, ou les Ecoles normales supérieures … Il existe plusieurs fi lières : MPSI, PCSI, PCSI-SI, PTSI et BPCST en première année, qui se déclinent en MP, PC, PT, PSI et BCPST ouvertes aux bacheliers (de fait, essentiellement S) et TSI, TB, TPC première et seconde année destinées à accueillir les bacheliers technologiques, STI2D et STL, auxquelles on doit ajouter les classes d’adaptation pour BTS ou DUT nommées ATS.

> Les prépas économiques et commerciales : pour intégrer les écoles de commerce, Saint-Cyr ou l’ENS Cachan. Il existe trois fi lières : ECS destinée aux bacheliers généraux S, ECE destinée aux bacheliers généraux ES et L spécialité mathématiques et ECT destinée aux bacheliers technologiques tertiaires STMG.

> Les prépas littéraires : pour intégrer une Ecole normale supérieure,les écoles de commerce, les Instituts d’études politiques ou bien l’université. On recense trois sortes de prépas généralistes (privilégiant la littérature, la philosophie, les langues anciennes, les lettres et les sciences humaines …) ouvertes aux bacheliers ES, L et S. Deux prépas ont été créées sur mesure pour préparer aux concours de Saint-Cyr, section lettres, et de l’ENS Cachan, section droit. Il existe également des classes préparatoires artistiques (ouvertes aux bacheliers STD2A Arts appliqués).

Il existe au demeurant une grande variété de fi lières et de niveaux parmi les CPGE, et un élève sérieux trouvera toujours une classe disposée à l’accueillir.

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Qu’est-ce qu’une grande école ?

Une grande école est un établissement de formation supérieure qui délivre un diplôme conférant le grade de master, qui sélectionne ses étudiants sur des critères en cohérence avec les enseignements qu’ils recevront et les débouchés professionnels des disciplines enseignées.

Le fi nancement

Le fi nancement des études en classes prépas

> Le dossier d’inscription en CPGE est gratuit et il n’y avait pas de frais de scolarité jusqu’ici. Des frais universitaires vont être désormais demandés (en échange de l’inscription à l’université, les élèves de CPGE vont pouvoir découvrir celle-ci et donc s’ouvrir sur une autre dimension de l’enseignement supérieur).

> Les étudiants peuvent bénéfi cier, comme ailleurs, d’une bourse de l’enseignement supérieur (CROUS)

> Internats et Aide personnalisée au logement (APL) réduisent les trajets quotidiens

> Les frais d’inscription aux concours sont très réduits voire nuls pour tous les boursiers, y compris pour les boursiers dits à échelon zéro. Mais ils peuvent atteindre des sommes supérieures à 1 000 euros pour les non-boursiers qui souhaitent candidater à de nombreuses écoles.

Le fi nancement des études en grande école

> Bourse de l’enseignement supérieur

> APL, résidences d’élèves, ...

> Bourse des collectivités territoriales

> Bourse des établissements

> Bourse de fondations liées aux établissements

> Réduction ou exonération des frais de scolarité dans certaines écoles

> Formations en apprentissage proposées dans de plus en plus d’écoles

> Prêts divers dont l’obtention est facilitée grâce à la mise en place de partenariats entre les banques et les écoles.

> 83 520 élèves inscrits dans les classes prépas en 2013-2014 (contre 73 147 en 2003-2004, (source : RERS 2014).

> 39 % des étudiants ayant intégré une grande école à la rentrée 2014 (ingénieurs et management) sont issus d’une classe prépa (source CGE, enquête voies d’accès, 2015). Ce pourcentage est beaucoup plus élevé pour les écoles les plus sélectives (73 % pour les écoles en 3 ans).

> Les inscriptions se font via le site Admissions Post Bac (APB).

A SAVOIR↓

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←Les classes prépas ne concernent que les premiers de la classe

Indépendamment du lycée d’origine, un assez bon niveau et des bases solides sont nécessaires pour réussir en classe préparatoire, mais le potentiel est une dimension importante.

Il faut surtout :

> des appréciations encourageantes sur les bulletins scolaires, telles que « élève sérieux et motivé », « bon travail », « attitude construc-tive », « peut progresser ».

> des notes plutôt bonnes et aucune faiblesse dans toutes les ma-tières concernées par la classe prépa visée.

> une présence assidue aux cours.

FAUX

←Un système performant mais pas pour tous

Les CPGE peuvent ne pas convenir à tous les élèves. Les méthodes pé-dagogiques répondent aux attentes d’élèves qui ont besoin ou qui appré-cient les sollicitations pour avancer.

En revanche, ceux qui en ont la volonté doivent pouvoir intégrer une classe prépa s’ils le souhaitent et ne pas y renoncer par :

> manque d’information,

> manque de moyens fi nanciers,

> autocensure.

VRAI

←Pour réussir en classe prépa, il faut être bon élève au lycée, particulièrement en terminale

Le potentiel de l’élève est un facteur important dans l’évaluation de sa capacité à réussir en classes préparatoires.

30 % des inscrits en 1re année de CPGE sont des bacheliers n’ayant ob-tenu qu’une mention « assez bien ou passable ».

Il ne faut pas avoir utilisé toutes ses ressources en terminale et ne plus avoir de potentiel de progression.

TOUJOURSPAS

VRAI

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Les profi ls des élèves de classes prépa sont de plus en plus

complémentaires et diversifi és

Les créations de nouvelles fi lières en prépa au cours des dernières années, en particulier par le développement de classes réservées aux bacheliers technologiques, permettent à des profi ls variés de candidater aux meilleures écoles.

Les classes prépas : un milieu fermé

Les classes prépas sont publiques et gratuites dans la grande majorité des cas (90 % pour les prépas scientifi ques).

Tous les étudiants peuvent y postuler via le portail Admission post bac (APB).

Ce système, réputé très sélectif, l’est en réalité relativement peu :

> On recense 45 000 places en CPGE pour 85 000 demandeurs.

Ce ratio est à comparer aux taux de sélectivité en médecine, droit, sciences politiques ou IUT qui sont tous plus élevés ou beaucoup plus élevés.

Il est bien sûr plus diffi cile d’accéder à telle ou telle CPGE de grande métropole régionale, mais ce n’est pas nécessairement une bonne idée de s’éloigner du domicile familial ou de risquer de se trouver dans un environnement où le niveau est très différent du sien.

Le recrutement en CPGE suit une procédure nationale, défi nie et organi-sée par le ministère de l’Education nationale, et reposant sur les résul-tats de première et de terminale des candidats. Cette procédure assure une équité parfaite dans la sélection des élèves.

Mais il faut oser être candidat.

FAUX

VRAI

TOUJOURSPAS

VRAI

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Qui élabore les programmes des CPGE ?

Les programmes des CPGE sont nationaux. Ils sont conçus par des commissions réunissant, sous l’autorité de la Direction générale de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion professionnelle (DGESIP), des Inspecteurs généraux, des professeurs d’université ou d’écoles, des professeurs de classes préparatoires experts de la dis-cipline, avant d’être soumis au Conseil supérieur de l’Education, au Conseil national de l’Enseignement supérieur de la Recherche et au Conseil national des programmes.

L’ensemble des enseignements dispensés est très régulièrement contrôlé par l’Ins-pection générale de l’Education nationale (IGEN). Cette organisation des enseigne-ments assure une équité optimale dans la préparation des candidats aux concours d’entrée des grandes écoles. Il en est de même pour les concours nationaux d’entrée aux grandes écoles. Les épreuves sont conçues et organisées par des Inspecteurs généraux, des professeurs des écoles d’ingénieurs ou de management, des profes-seurs d’universités et des professeurs de classes préparatoires.

Les différentes Inspections générales valident les sujets afi n d’assurer une parfaite équité pour tous les étudiants de classes préparatoires. Ces concours ne sont d’ail-leurs pas uniquement réservés aux élèves des classes prépas puisque des candida-tures libres sont possibles (même si elles connaissent peu de succès).

←Des débouchés en fi n de prépa quasi assurés

Il y a de nombreuses places en écoles à l’issue des classes prépara-toires.

Le système des concours est davantage un système d’affectation que de sélection. Chaque année, près de deux mille places en écoles restent non pourvues.

Après deux années de CPGE, l’entrée des élèves de CPGE dans les écoles d’ingénieurs est de 78 % et l’intégration dans les écoles de management de 67 % (après une troisième année de préparation, l’intégration en école est quasi assurée).

Chacun, s’il travaille sérieusement, est donc assuré d’intégrer une école (à condition de ne pas se présenter uniquement aux concours des plus prestigieuses et d’être conscient de ses propres possibilités).

Des équivalences (validation de crédits ECTS) existent également pour permettre de poursuivre ses études dans d’autres établissements et notamment à l’université (avec les plus grandes chances de réussite) en cas d’échec en CPGE ou par choix.

VRAI

A SAVOIR↓

A RETENIR↓85 % des étudiants débutant une CPGE scientifi que intègrent une grande école et, au besoin via une réorientation, 99 % obtiennent un grade de master.

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Les classes prépas créent des inégalités

Les classes prépas ne créent pas d’inégalités, elles héritent de celles is-sues du système d’enseignement primaire et secondaire et réussissent même à les atténuer.

En effet, au niveau du baccalauréat, on constate une différence d’une mention entre les boursiers et non-boursiers (bourses du supérieur), soit deux points de moyenne. Au niveau des concours après CPGE, cette différence est réduite de deux tiers à trois quarts pour l’ensemble des matières. Elle est nulle pour les matières nouvelles dans le supérieur (non abordées au lycée).

Les classes prépas gomment les écarts de niveaux qui peuvent être constatés à la sortie du secondaire, entre boursiers et non-boursiers.

Les grandes écoles et les CPGE sont, depuis de nombreuses années déjà, convaincues de la nécessité de favoriser l’épanouissement de tous les profi ls. C’est pourquoi les fi lières technologiques ont été, et seront encore, développées.

Par ailleurs, elles sont parfaitement conscientes du rôle fondamental qu’elles doivent jouer pour faciliter l’accès des catégories socioprofes-sionnelles les plus modestes aux formations les plus prestigieuses.

Les classes prépas n’accueillent pas de boursiers

Aux concours 2014 des écoles d’ingénieurs, 30,6 % des inscrits sont des boursiers CROUS. En 2014, les CPGE publiques présentent un taux de boursiers CROUS de 29,6 %.

FAUX

FAUX

2001 2002

2003 2004

2004 2005

2005 2006

2006 2007

2007 2008

2008 2009

2009 2010

2010 2011

2011 2012

20122013

20132014

Ensemble des aides (1) 488 059 510 267 515 511 522 242 501 845 495 208 551 132 626 382 665 114 647 101 637 555 647 448

% d’étudiants concernés 29,5 29,9 30,0 30,2 29,4 29,3 32,7 35,8 37,5 36,1 35,1 34,8

dont universités (2) (3) 339 038 354 954 361 970 369 365 357 847 350 994 375 595 407 445 441 304 460 261 465 690 474 558

% d’étudiants concernés 27,4 27,8 28,2 28,8 28,4 28,4 31,0 32,5 33,8 35,0 35,1 34,8

dont CPGE et STS (3) 100 089 103 420 101 010 100 925 95 388 95 430 104 491 110 849 114 787 120 258 121 984 123 709

% d’étudiants concernés 36,6 37,7 36,9 36,5 34,2 33,9 36,5 37,8 39,2 41,2 40,6 40,8

CPGE (3) 13 120 12 949 13 273 13 685 13 490 14 185 17 125 19 813 20 016 20 916 21 984 22 375

% d’étudiants concernés 19,3 18,7 18,8 19,0 17,6 18,6 21,9 25,0 25,7 26,9 27,7 27,9

STS (3) 86 969 90 471 87 737 87 240 81 898 81 245 87 366 91 036 94 771 99 342 100 000 101 334

% d’étudiants concernés 42,4 44,1 43,1 42,8 40,4 39,6 42,0 42,6 44,1 46,3 45,2 45,3

(1) Champ : bourses sur critères sociaux, bourses sur critères universitaires (supprimées en 2008), bourses de mérite, allocations d’études (supprimées en 2008), prêts d’honneur (supprimés en 2009), fonds national d’aide d’urgence.(2) Université hors IUFM jusqu’en 2009-2010.(3) Hors allocations d’études, prêts d’honneurs, allocations d’IUFM, fonds national d’aide d’urgence.

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←Les classes prépas héritent des inégalités existantes à la fi n du secondaire

Source DGESIP / DGRI mars 2013 : Dans les grandes écoles,

> 47 % des étudiants sont issus d’un milieu « cadres et professions intellectuelles supérieures »,

> 10 % sont issus d’une famille de catégorie « artisan, commerçant ou chef d’entreprise »,

> 5 % sont issus d’un milieu ouvrier.

Comparaison de l’origine sociale des étudiants français en 2010 – 2011 :

> 30 % des étudiants sont issus d’un milieu « cadres et professions intellectuelles supérieures »,

> 11 % des étudiants sont issus d’un milieu ouvrier.

L’analyse des disparités dans le système scolaire montre que l’inégalité d’accès à la classe supérieure commence dès la sixième et se poursuit d’une manière comparable, année après année, sans différence notable à l’entrée en classe préparatoire. Ce n’est donc pas le fruit d’une volonté de la fi lière CPGE, mais plutôt la conséquence des comportements des catégories sociales en termes d’orientation.

Les proportions sont identiques dans la fi lière universitaire de méde-cine : 5,2 % des étudiants sont issus d’un milieu ouvrier, alors que près de la moitié sont issus d’un milieu cadre.

Dans les deux cas, la sélection à l’entrée est totalement équitable du point de vue de l’origine sociale.

Ce sont les candidatures qui sont inégalement réparties dans les ca-tégories sociales.

Si cette inégalité n’est pas propre à la fi lière CPGE, elle n’est pas propre au système français non plus. Une enquête PISA, réalisée sur un en-semble de jeunes de 15 ans de différents pays, montre que tous les systèmes éducatifs sont plus ou moins inégalitaires. La France présente un niveau moyen d’inégalités sociales comparée aux autres pays (les iné-galités sont beaucoup plus marquées en Allemagne).

VRAI

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Améliorer l’information et le recrutement : 4 leviers possibles

1/ Mieux informer les élèves et les conseillers d’orientation

Les grandes écoles et les CPGE doivent plus et mieux communiquer auprès des collégiens et des lycéens. D’autres actions doivent être envisagées avec les conseillers d’orientation, proviseurs d’établissements… afi n de faire connaître tout le panel de formation qui s’offre aux lycéens (universités, IAE, STS, IUT, CPGE, grandes écoles post bac…).

2/ Diversifi er le recrutement vers différents profi ls

Sans qu’il soit nécessaire de baisser le niveau

« Il ne faut pas agrandir les mailles du fi let, en revanche il faut agrandir la taille des fi lets ».

Pour rappel, la fi lière CPGE/GE fournit près de 40 % des diplômés français de niveau mas-ter, ce qui en fait un dispositif de formation de masse.

Détecter les éléments discriminants dans les processus de recrutement (par exemple, la culture générale …)

3/ Suivre et accompagner davantage les élèves préparationnaires

Ex : les diffi cultés de transport rencontrées par certains élèves qui doivent effectuer des trajets quotidiens, notamment en région parisienne.

4/ Plus de lisibilité sur les moyens de fi nancer ses études

Trop d’élèves ou de familles s’autocensurent et renoncent aux CPGE, faute de moyens fi nanciers. Ils ignorent que les études en prépa sont gratuites !

Des bourses aux livres ont été mises en place.

POUR MIEUX FAIRE↓

←Les classes prépas ont plus de moyens fi nanciers

que les universités

Vrai si on se limite au seul champ pédagogique, faux si on inclut la Re-cherche qui est réalisée à l’université mais dont ne profi tent pas les étudiants de L1 ou L2. En outre, avec plus du double d’heures de cours par an en CPGE qu’en université, le coût de la classe prépa à l’heure est inférieur à celui de l’université.

Pour comparer le prix de revient d’une formation, il faudrait non pas simplement faire la division du budget global par le nombre d’étudiants inscrits à la rentrée, mais s’attacher à calculer le coût pour la nation d’un diplômé de niveau M.

Cette approche démontre la plus grande effi cacité des deniers publics placés dans le dispositif CPGE/GE.

VRAIFAUX&

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←Les CPGE demandent beaucoup de travail et un réel investissement personnel de la part des élèves

Les cours représentent en moyenne 30 heures par semaine, auxquelles doivent s’ajouter environ 20 à 30 heures de travail personnel (soit 2 à 3 heures chaque soir et quelques heures le week-end). C’est ainsi que les classes préparatoires scientifi ques vont fournir le bagage de base pour la suite des études d’ingénieurs.

Au-delà des connaissances, la formation transmet des capacités de travail, de réfl exion, d’organisation, d’autonomie, d’effi cacité, de ri-gueur, de recherche scientifi que et de mise en œuvre des savoirs théoriques.

Travailler plus peut-être, travailler mieux sûrement.

Les méthodes de travail des CPGE sont l’une des raisons de leur succès.

Les méthodes pédagogiques employées sont multiples. Les étudiants sont invités à fournir un travail intensif de qualité, à travers les quelque

> 20 heures de cours

> 7 heures de TD par semaine

> 4 heures de TP

Mais aussi lors des 2 heures d’interrogation orale, des 3 heures de DS (« Devoirs Surveillés ») par semaine et des 2 à 3 heures de travail personnel chaque jour.

Plus qu’une préparation aux concours, les classes prépas s’engagent à former les futurs cadres dirigeants et chefs d’entreprises.

VRAI

}

A SAVOIR↓A la manière de l’entraînement d’un sportif de haut niveau, ce travail important leur permet de développer effi cacité et organisation et d’ac-quérir des méthodes et des compétences utiles tout au long de leur vie. Ayant appris à apprendre, un ancien étudiant de CPGE saura rebondir en cas de diffi culté professionnelle et pourra profi ter plus facilement d’avancements de carrière.

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Les CPGE permettent l’apprentissage d’une méthodologie

rigoureuse de travail

Si les CPGE s’inscrivent dans la continuité du secondaire en termes de pédagogie, d’effectifs et d’encadrement, elles préparent leurs étudiants à travailler en groupe, à s’exprimer à l’oral, à s’organiser (notamment à gérer leur temps de travail) : des qualités hautement appréciées dans une vie professionnelle.

Il existe une compétition importante entre les élèves

Pour un nombre très réduit d’écoles très sélectives, la performance au concours est essentielle, mais pour plus de 90 % des écoles les concours sont davantage un système d’affectation dans lequel une réus-site est quasi certaine.

Elle existera d’ailleurs encore sur le marché du travail.

Mais en classe prépa, scientifi que par exemple, les interrogations orales se font par trinômes, les travaux pratiques par binômes, les travaux d’initiative personnelle encadrés (TIPE) souvent par deux ou trois, les devoirs à la maison aussi. Autant d’occasions de travailler en équipe pour réussir ensemble.

Ces méthodes sont ainsi l’occasion pour les étudiants d’apprendre à tra-vailler en groupe, et à créer du lien social et à nouer des amitiés fortes.

Beaucoup d’élèves ont compris qu’ils seront plus performants dans l’en-traide que dans la concurrence.

La vie en internat renforce fortement les liens entre les élèves.

L’entraide naît de la proximité, notamment entre ceux qui étudient dans des classes à effectifs réduits et qui cohabitent à l’internat.

FAUX

VRAI

VRAI

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←Les méthodes pédagogiques des CPGE sont effi caces et rigoureuses

Elles ont fait leurs preuves. Avec une note quasiment tous les jours, l’étudiant de prépa est motivé pour travailler régulièrement et sait où il en est. Certains, dans d’autres formations ou structures, tombent de haut quand ils se décident trop tard à réviser l’examen semestriel et y échouent. De plus, avec des professeurs toujours disponibles (ils n’ont souvent qu’une classe) et compétents (tous agrégés et, souvent doc-teurs), les étudiants de CPGE trouvent toujours une écoute attentive à leurs problèmes, scolaires ou personnels.

Les CPGE savent aussi adopter des méthodes innovantes, modernes et être réactives par rapport aux enjeux actuels. Une approche par compétences et non pas uniquement par savoirs est mise en avant dans les nouveaux programmes. Des approches globales d’analyse d’un système sont utilisées en sciences de l’ingénieur.

←Des notes basses par rapport au lycée

Il n’y a pas de corrélation signifi cative entre le classement en CPGE et le dossier scolaire.

Les élèves de CPGE ont souvent été habitués au lycée à avoir de très bonnes notes depuis de nombreuses années. En prépa, les moyennes sont de 10 à l’écrit et de 12 à l’oral. Toute notation est relative. Les classements établis à la sortie du secondaire ne sont pas défi nitivement acquis. Ils ne sont pas fi gés. Au contraire, un brassage s’effectue au cours de l’année. C’est le refl et du travail des élèves.

Les principes de notation appliqués sont proches de l’excellence qui leur sera demandée au concours.

VRAI

←Des évaluations permanentes

Il est important de s’évaluer. Un élève premier dans une classe de faible niveau doit rester vigilant sous peine d’échouer aux meilleurs concours. L’élève possédant une moyenne moins bonne au sein d’une excellente classe réussira peut-être tout autant. L’évaluation est donc éclairante. Il ne faut pas pour autant que cela devienne une obsession, c’est pourquoi les classements sont souvent limités aux bulletins semestriels.

VRAI

VRAIFAUX&

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VRAI←Des contrôles longs

et fréquents

Les nombreuses interrogations orales et écrites sont l’une des clés du succès des CPGE.

Dès la rentrée, l’étudiant est évalué quotidiennement (devoirs en classe ou à la maison, TP, interrogations orales, TIPE ...). Cette notation régu-lière permet à l’élève d’identifi er ses points faibles et ses progrès et de bien répartir son travail dans la durée.

A la différence d’autres formations, dont les partiels semestriels sont les seuls examens notés, les classes prépa encouragent les élèves à travailler en continu et à ne pas se laisser déborder.

VRAI

←Des enseignants stricts

Les étudiants sont respectueux des règles, des consignes, des équipe-ments et du travail de leurs enseignants. Il ne s’agit plus d’élèves mais d’étudiants, souvent majeurs et traités en adultes. Cette formation est très exigeante et leur motivation ne peut être entretenue durant deux années qu’avec le soutien et le suivi personnalisé de l’équipe pédagogique.

Les professeurs de classe préparatoire sont des professeurs agrégés, généralement titulaires d’un DEA et/ou d’un diplôme d’ingénieur pour les prépas scientifi ques par exemple et même, pour la quasi totalité des jeunes enseignants, d’un doctorat.

Ils ont choisi d’être professeurs à plein temps par vocation. Nommés par une commission nationale qui valide leurs compétences scientifi ques et pédagogiques, ils assurent tous les enseignements (cours, TD, TP, DS, interrogations orales et suivi des TIPE) dans leur classe. Leur implication au sein de la classe leur permet de veiller au sérieux de la formation des étudiants et de les connaître tous très vite personnellement : présence aux cours (qui est obligatoire) et qualité des préparations personnelles et des travaux rendus.

VRAI

←Une approche essentiellement théorique

Les CPGE apportent une base théorique nécessaire à la formation des ingénieurs et des managers en cinq ans. L’approche expérimentale tient également une place privilégiée afi n de pouvoir justifi er les modèles et va-lider les résultats, tout particulièrement dans les fi lières PC, PSI, PT, TSI.

VRAIFAUX&

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Les élèves de CPGE sont des « bêtes à concours » formatés dans un moule académique

L’idée même d’un moule académique est contradictoire avec la pluralité des fi lières de CPGE, la multitude et l’extrême variété des écoles d’ingé-nieurs (plus de deux cents), qui ont des attentes différentes en termes de profi l de leurs élèves.

L’intelligence et l’esprit critique sont recherchés dans les épreuves de concours aux grandes écoles. La réfl exion est donc cultivée pendant les deux années de CPGE. Pour résoudre un exercice qui sera toujours nou-veau (pas de bachotage donc), il faut d’abord le comprendre, imaginer une solution possible, la tester (parfois expérimentalement) et, toujours, critiquer le modèle utilisé. La recherche du bon modèle, suffi samment simplifi é tout en restant adapté à une situation, voire généralisable à d’autres, fait partie des compétences essentielles que doit avoir un futur scientifi que.

Les TIPE sont l’occasion d’une confrontation aux méthodes de la re-cherche que peu d’élèves ont à ce niveau d’études supérieures. La re-cherche développe une capacité d’analyse critique indispensable à leurs futures études et fonctions.

Les élèves de CPGE bachotent et apprennent sans comprendre

Contrairement au bac où l’élève est noté sur un exercice auquel il a déjà répondu dans l’année, avec de légères variantes, les exercices du concours aux grandes écoles sont toujours des sujets originaux.

Les candidats doivent donc répondre à un sujet différent de ceux qu’ils ont vus auparavant.

Leur réussite dépendra de ce qu’ils ont assimilé en termes de réfl exion et des méthodes de travail et de synthèse, en complément bien évidem-ment des connaissances apprises.

Les connaissances sont essentielles mais leur mise en œuvre est le cœur de la créativité et de l’innovation.

Une seule solution pour réussir : avoir compris.

En sciences physiques ou industrielles, les épreuves de concours traitent souvent de problématiques modernes, dérivées de travaux de recherche récents ou issus des développements d’entreprises de haute technologie.

FAUX

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←Des élèves déprimés et broyés par le système

Les élèves travaillent dur mais ils savent que leur travail portera ses fruits et qu’ils réussiront. Peu de formations ont un tel taux de réussite. Il faut garder en mémoire qu’obtenir un master n’est pas chose aisée : dans quelque fi lière que ce soit, il faudra travailler sérieusement.

Il peut se produire des erreurs d’orientation, par exemple, le fait de choi-sir à tout prix un établissement pour sa notoriété et de ne pas y réussir, ou de se découvrir sur le tard une passion pour un cursus universitaire. Les crédits ECTS acquis en CPGE permettent le plus souvent des réo-rientations sans perdre d’année. Les étudiants de CPGE ont en tout cas l’avantage d’être encadrés par des professeurs qui n’ont souvent qu’une seule classe et qui les connaissent parfaitement, ce qui augmente consi-dérablement leurs chances de réussite.

Ces professeurs ont uniquement des préoccupations pédagogiques et pas d’autre fonction que d’assumer la formation, le suivi et l’accompagne-ment des élèves dans leurs choix. Ils sont inspectés régulièrement, ce qui est sans équivalent dans l’enseignement supérieur. Ces professeurs ont à cœur de faire réussir leurs étudiants et veillent à leur forme psycholo-gique.

Les élèves doivent s’organiser dans leur travail pour pouvoir se réserver du temps libre pour leurs activités extra-scolaires. À défaut de réellement progresser, tout sportif, artiste ou musicien peut espérer maintenir son niveau. Il pourra ensuite certainement aller de l’avant une fois dans une grande école.

←Les classes prépas n’existent qu’en France

Tous les pays ont leurs propres systèmes sélectifs, même s’ils ne sont pas organisés de la même façon.

Différents pays qui ont été associés à la culture française ont un dispositif de CPGE et on voit apparaître des demandes de création de CPGE dans de nouveaux pays (Luxembourg, Etats-Unis, Chine…).

Le Maroc s’inspire désormais entièrement de ce modèle pour la for-mation de ses ingénieurs ; des prépas existent en Tunisie, au Ga-bon, en Côte d’Ivoire, en Turquie, en Autriche et bientôt une à New-York.

Des enseignants de CPGE sont par ailleurs recrutés par des pays qui importent ce modèle sous une forme plus locale en Chine (Pékin, Canton et Shanghai où les cours sont dispensés en français) et au Vietnam où le PFIEV a diplômé plus de 1000 ingénieurs entre 1997 et 2010).

Bien que le système des CPGE soit peu connu à l’étranger, les grandes entreprises internationales connaissent la valeur d’un ingénieur français.

FAUX

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←Glossaire

Baccalauréat ES – Baccalauréat économique et social.

Baccalauréat L – Baccalauréat littéraire.

Baccalauréat S – Baccalauréat scientifi que.

Baccalauréat STG – Baccalauréat sciences et technologies de la ges-tion.

Baccalauréat STI2D – Baccalauréat sciences et technologies de l’indus-trie et du développement durable.

Baccalauréat STL – Baccalauréat sciences et technologies du labora-toire.

BPCST – Section biologie, physique, chimie et sciences de la terre en première année de classes préparatoires.

BTS – Brevet de technicien supérieur : diplôme national de l’enseigne-ment supérieur français, qui se prépare en deux années après l’obten-tion du baccalauréat.

CPGE ATS – Classe préparatoire aux grandes écoles Adaptation Techni-cien Supérieur : a été créée pour les techniciens supérieurs issus de STS ou d’IUT, souhaitant poursuivre leur formation pour devenir ingénieurs.

DEA – Le DEA était un diplôme national de l’enseignement supérieur français de troisième cycle délivré jusqu’en 2005.

DGESIP – Direction générale pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle.

DGRI – Direction générale pour la recherche et l’innovation.

DS – Devoir surveillé.

DUT – Diplôme universitaire de technologie : diplôme universitaire na-tional de l’enseignement supérieur français sanctionnant les deux pre-mières années d’études dans un IUT.

ECE – Classe préparatoire économique et commerciale, option Econo-mique.

ECS – Classe préparatoire économique et commerciale, option Scienti-fi que.

ECT – Classe préparatoire économique et commerciale, option Techno-logique.

IAE – Institut d’administration des entreprises qui forme au management et aux sciences de la gestion.

IUT – Institut universitaire de technologie : prépare aux fonctions d’enca-drement technique et professionnel dans certains secteurs de la produc-tion, de la recherche appliquée et des services.

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MP – Filière mathématiques et physique proposée en deuxième année de classes préparatoires.

MPSI – Section mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur en première année de classes préparatoires.

MS – Mastère Spécialisé : marque collective propriété de la Conférence des grandes écoles.

MSc – Mastère en sciences : marque collective propriété de la Confé-rence des grandes écoles.

PC – Filière physique et chimie proposée en deuxième année de classes préparatoires.

PCSI – Filière physique, chimie et sciences de l’ingénieur en première année de classes préparatoires.

PFIEV – Programme de formation d’ingénieurs d’excellence au Vietnam.

PISA – Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pro-gram for International Student Assessment) : ensemble d’études me-nées par l’OCDE et visant à la mesure des performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres.

PSI – Filière physique et sciences de l’ingénieur proposée en deuxième année de classes préparatoires.

PT – Filière physique et technologie proposée en deuxième année de classes préparatoires.

PTSI – Filière physique, technologie et sciences de l’ingénieur en pre-mière année de classes préparatoires.

STAPS – Sciences et techniques des activités physiques et sportives_: fi lière universitaire française qui forme les futurs professionnels du sec-teur des activités physiques et sportives.

TB – Filière technologie et biologie en première année de classes Prépa-ratoires.

TD – Travaux dirigés.

TIPE – Travail d’initiative personnelle encadré.

TP – Travaux pratiques.

TPC – Filière technologie, physique et chimie en première année de classes préparatoires.

TSI – Filière technologique et sciences industrielles en première et deu-xième année de classes préparatoires.

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← Les bonnes questions à se poser

> est-ce que je préfère être bon dans une classe moyenne ou moyen dans une bonne classe ?

> est-ce que je veux poursuivre des études longues ?

> ai-je besoin d’un suivi régulier ?

… mais aussi :

> plutôt près ou plutôt loin de chez moi ?

> internat ou demi-pension ?

> prépa publique ou prépa privée ?

> Ai-je envie de continuer à avoir une formation large ou suis-je déjà prêt à une certaine spécialisation ?

… et surtout pas d’autocensure !Il faut oser être candidat aux classes prépas.

Conférence des Grandes Écoles - 11, rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris Tél. 01 46 34 08 42 - www.cge.asso.fr