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€*• Année. — iV“ 67. 0.15 0. le N°. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Le N“ 0,15 o. Dimanche W ÂoAt 1895. Prix de 1*Abonnement t M im SBNUSt Un an. ............................................. Ufr. Six mda .................................. 7 »» TioU mois.............................. i 91 JOURNAL Prix de PAbMnenMBtif noun LK DÉTAXnXBIlT • an ............................................ « ft. Y, Six mois..................................... $ 9» Trois mois............................... 4 59 A nn««««. Béetam e, et ituevliou, «.ncem anf P„, i, et lee Oépavtements ,o„f . «„ B„, ea„ du Jou, „at. i, . «e Sai„I.Pieére. à “rnli. C O U R H I E R D E L ^ O IS ! ------------- - - ________. 5’ PBIX DKS IKSBBT10N8 ▲nnenees : La ligne, 0.20 c. — L'annonce au-deasous de 5 lignea, 1 tr. Réclames : La ligne, 0,40 c. En faits divers, 0,50 c. AVIS AUX AUOXrVÊS L'abonnement est payable avance. .11 n'est jamais interrompu et est considère comme renouvelé SI a lexpiration on ne donne pas d'avis contraire. ---------- ------------------------------ '■ ' I’- ' "TX'" Il ........ ..... ON S'ABONNE A SENl.IS, au Bureau du Journal, 1, me Saint-Pierre, 1. et chez tous les Libraires du département. Elections Lég^islatives da 20 Aoat issa. CANDIDAT RÉPUBLICAIN Jules GAILLARD, Député «optant, Contoillop gènérâl du Canton de CpoII. Aux Electeurs DE L'ARRONDISSEMENT DE SENLIS La situation électorale de notre arron> dissem entestd’une rare netteté. D’niTcôté, il 7 a un eandidat, honorable, connu de tons ponr son dévouement aux intérêts de SOS eommettants ; de l’autre, des pe tites coteries radicales, qui, s’agitant dans le vide, n’ont même pu susciter une candidature adverse et conseillent de voter blanc. Un parti peut-il prouver d’une manière plus éclatante qu’il n’est pas en rapport d’idées avec l’immense majorité des électenrs d’une «irconscriptionî Remuer ciel et terre sans trouver de candidat et conseiller de voter blanc, même en couvrant les murs de placards an nom d’un vague comité, n’ayant ancune racine sérieuse dans le pays, ni aucun titre à parler an nom du parti républicain, n’est-ce pas reconnaître purement et simplement son impuissance f Les élesteurs de l’arrondissement de Senlis se trouvent donc en présence, d’une part, du néant : de quelques meneurs radicaux sans troupes, qui, n’osant même pas entamer la lutte, en sont réduits à desmanœuvresanonymes; et, d’autre part, en présence d’un homme honorable et profondément dévoué aux intérêts du pays. Dana une telle alternative est-il possible d’hésiter T Nous n’avons pas, an dernier moment, k réfuter de nouveau les accusations por tées contre M. Gaillard, —. elles sont marquées de la plus insigne mauvaise .foi, — ni & parer k l’avance k celles qui seront sans doute formulées contre lui dans les manœuvres de la dernière heure. Quoiqu’on en ait dit, les votes de M. Gaillard parlent assez en sa faveur. Ualgré la ridicule invention des 162 votes soi-disant réactionnaires, — on n’oublie qu’une chose, c’est que M. Gaillard a pris part à plus de 1.100 scrutins publics — nous défions qui que ce soit de relever t«n« SAule occasion où il ait voté contrai rement à son programme républicain et démocratique. L’honorable député sor tant n’a manqué à aucun de ses enga gements. Dans là discussion du tarif douanier, il a tenu tous ceux qu’il avait pris envers l’agriculture demandant à àtre protégée ; et si, dans les questions industrielles et commerciales, il a refusé de voter cer tains droits, c’était pour ne pas priver des industries nationales de matières premières qui leur sont indispensables et qu’elles tirent de l'étranger. Les électeurs de l’arrondissement ne se laisseront donc pas impressionner par des insinuations pleines de déloyauté et de mauvaise foi : se souvenant de l’intérêt que M. Gaillard n’a cessé de témoigner à tons ceux qui se sont adressés à lui, de son profond et entier dévouement à la dé mocratie, et de son loyal attachement à la République ; ils voudront tous voter pour lui au scrutin de dimanche. A la v e l dn ScrntiD. ] Les programipes sont exposés, les tUnations prises, il n'y a plus mainte nant qu’à attendre que le suffrage nni- T*rsel ait rendu son verdict. Rarement il aura été consulté à une henre aussi décisive et an sujet d’une situation qui ■a dessine avec une telle netteté. La ^publique sortie de l’ôre de la lutte pour l’exûtence, désormais incontestée, a>t arrivée à un carrefour où elle doit choisir la voie qu’elle suivra désormais. Les radicaux socialistes veulent l’en traîner dans celle des réformes hâtives et des expériences insensées \ nous ne vou lons pas, quoique la vérité soit toujours bonne à répéter, leur dire une fois de plus ici leur fait. La parole est maintenant aux électeurs, «gérons qu*U sauront profiter des expé- .passé, et distinguer les ml* *•••• ^éHTanls qi*k y » au fend de toutes ces belles promesses, d’après lesquelles le monde peut être réformé par coups de théâtre, comme sous la baguette des fées. Que dans un moment de folle, le pays s’abandonne au parti radical, et il faut s’attendre à voir l’initiative privée para lysée par une réglementation étouffante, l’argent des contribuables gaspillé, les impôts déjà si lourds accrus sans cesse, sans pouvoir combler les déficits toujours plus grands du budget. Un tel péril n’est heureusement pas à craindre, mais ce serait déjà trop que les élections de di manche donnassent un demi-succès aux radicaux-socialistes. Entre eux et leurs adversaires libé raux, les électeurs ne peuvent hésiter, si les libéraux ont des programmes moins alléchants, ~ sur le papier, — c’est qu’ils savent qu’il y a loin entre promettre et tenir. Si le suffrage universel tient compte des expériences du passé, s’il veut consa crer définitivement l’apaisement qui tend à s’établir dans le pays, c’est la Répu blique libérale qu’il fera sortir des urnes le 20 Août. R. C, M anœuvres . de la dernière heure. Nous nous attendons à voir encore surgir au dernier moment des insinua tions contre les votes do M. Gaillard : rien n’est plus facile que de relever un vote sur un amendement, sur le passage à la seconde lecture, etc., etc., et de dire aux personnes peu au courant de la procédure parlementaire — votre député a voté pour ou contre cette loi, alors, qu’en réalité, c’est exactement le con traire qui a eu lieu. Noue engageons vivement nos lecteurs à ne pas se laisser prendre à ce piège. Il est aisé, à la dernière heure, alors que le candidat n’a plus le temps de ré pondre, de prendre isolément un vote sur un détail et de lui donner effronté ment une signification toute autre que celle qu’il avait en réalité. Cette manœuvre finale ou la mauvaise foi a beau jeu, parce qu’elle n’a plus de discussion à craindre, ne mérite, partout où elle est employée, que le mépris le plus complet. LES E X P L O « Ü N COMITÉ Le manifeste qu’on nous annonçait a paru; il bariole tous les murs de l’arron- lement, et Invite, au nom d’un Comité, les < purs > à voter blanc. C’est ce manifeste qui est un bulletin blanc; la place des signatures y est imma culée, ce qui, il faut l’avouer, lui enlève toute espèce de portée. Qu’un comité sans mandat prétende di riger les votes d’un arrondissement, c’est assurément de l’audace ; une telle initiative se justifie cependant, lorsque ceux qui la prennent se mettent en avant et paient bravement de leur personne. Ce n’est pas le cas dans la circonstance présente. Les auteurs du manifeste se cachent sous l’anonyme, ils n’ont pas le courage de léur opinion : cela n’est guère fait pour disposer en leur faveur les élec teurs auxquels ils s’adresssent. INFORMATIONS INTÉRIEUR Manoeavpe élcotorale. Il 7 « au cours do cette période électorale d’asaes amusantes manœuvres. On en signale une, entre aulrée, qui est tout i fait curieuse. M. Ernest Brincard, le député sortant de Seine- et-OIse, dont la réélection semble d'aiilenra cer- tiûne, a pour concurrent M. Emile Aimond qui, pour lutter aveb moins d’inégalité contre le député de la droite républicaine, n'a rien trouvé de mieux que de mêler A cette lutte... M. Carnot. Il adresse à cet effet, & chaque électeur, non •enlement aa profession de foi, des bulletins de vote «t ta photographie .. ce qui est son droit absolu, mais encore an portrait-carte dn Président de la République, au bas duquel, rnppelant une déclaration présidentielle, M. Aimond a mis cAte A cête ta tignoture de M. Carnot et la signature de M. Aimond. Le second semble ainsi recom mandé per le premier aux éleeteure. R 7 a li une isdiecutable teotatlTe de eandidatore ofâeielle. <)b’ss pesés M. flarnett I-ttB troubles d’Aigiies-Mortes. Des IroubtoB qui s’étaient produits mardi soir à Aigues-Mortos, so sont reproduits jeudi et ont pris une véritabio gravité, malgré la présonco do plusieurs brigades do gondanuorio. Jeudi matin, de nouvelles biigarres ont eu lieu entre les ouvriers italiens et français, sur la roule dos Salins do Pangoux. Il y a ou dis morts et une ‘quarantaine de blessés, dont plusieurs grièvement. Les lits do l’hêpitat sont tous occupés par les blessés. Une vive agitation règuait dans Aiguos-Mortes, où tous les magasins étaient fermés. La foule des ouvriers parcourait les rues, armés de bùtons. Cette journée do troubles a été une vraie chasse à l'homme qui no s’cet arrêtée que giûce à l’arri vée des troupes. C’est sous la protection de cei dernières qu'on a pu faire sortir les ouvriers ita liens dos formes, dans lesquelles ils s’étalent bar ricadés. Ils ont été conduits à la gare sous bonne escorte. Une grande partie a pris le train do huit heures pour Marseille. Les autres, encore en 'grand nombre, errent dans la campagne voisii Le nombre des morts et des blessés ne sera guère exactement connu que domain. L'opinion géuôralo est que, on dehors dos dix morte et des quarante blessés qui sont à l'hospice Saint-Louis, il y a encoro dans les marais des morts et dos btossôs. Vers huit heures, le calme semblait renaître; la troupe, composée do cinquante artilleurs à cheval, de dix brigades do gendarmerie et de deux compagnies d'infanterie do Nîmes, a bivouaqué cotte nuit, on cas do nouvelle alerte. Le général Caze, le préfet, le commandant et le capitaine do gendarmerie restent en pormnnence. Los morts et les blessés sont tous des ouvriers italiens. L’auuivupsaii'c <lc In liafaiile (le Alai's-la-Toup. La cérémonie annuelle de Mars-la-Tour a attiré plus do 2U.000 personnes. L'autel avait été dressé on plein air; do nombreuses couronucs ont été apportées. Les Messins sont venus eu grand nombre. L’éveque de Nancy et le sous-prctct do Uriey ont prououcé dos discours do circonstance. £.a moi't (lu (loct(sm' Charcot. Un nouveau deuil vi'’iit de frapnor le monde médical fronçais. Le docteur Charcot, l’éininont directeur do l'hospice do la Salpétrièto à Paris, a été trouvé mort avant-hier dans son lit, dans un petit village du Morvaa où il passait ses vacances avec doux do scs élèves. On croit qu'il a auccoinhé à une angine do poilrinoi M. Jcan-Martin Charcot était né on 1825, A Paris. Dès 18(32 il fut attaché au survicu des aliénés à la Salpétriôro. C'est là qu'il lit ses cu rieuses ubsorvatious et qu’il so lit connaître par d'importants travaux sur les maladies du système nerveux. On a encoro dans lu mémoire le souvenir des attaques que soulevèrent ses théories lurdics et SOS expériences; mais la science du médecin était incontestable. Aussi fut il nommé membre de l'Académie de médecine, professeur titulaire d'anatomie et chevalier do la Légion d'honneur en IS'id. Ses leçons cliniques no tardèrent pas à devenir célèbres, et on lui doit la confirmation do la théo rie des localisations qu'il a développée dans un ouvrage : Leçons sur les localisations dans les localisations.dans les maladies du ccrccflu et Je la moèllc éjnnilrc. On lui doit aussi des travaux très autorisés sur les maladies du foie et dcsrciua. Le docteur Charcot avait épousé la fille do M. Laurent Richard dont il eu trois cufsnts, doux filles et un garçon. Celui-ci est devenu un méde cin remarqué. M‘°* Charcot a eu, d'un premier mariage, une fille qui a épousé M. Waldcck- Rousaeau, ancien ministre de l'intérieur. £X.T1<:U1BUR Allcmag:ne. Dernièroment, le soldat Schœ tor, du 1*' régi ment de la garde, so suicidait A Fostdam â la suite de mauvais traitements dont il avait été l’objet. Le Voruiœst publie aujourd'hui le texte d'une lettre qu'il dit avoir été adressée par Schrœdcr à  SOS parents adoptifs quelque temps avant sou suicide. Voici cette lettre : Chers parents. Noua avons maintenant un nouveau caporal, Stoimbrink, qui était traité chez vous comme un fila, me donne tous les jours des coups dans la figure, en sorte que je saigne souvent. Dimanche dernier, j’ai eu une bien triste journée. Mon lit n'étant pas on ordre, j ’ai dù, on guise de punition, et par une chaleur accablante, faire des lits do midi et demi A une heure et demie. Puis il ni'a fallu faire des exercices avec un fusil dans chaque main. Pour cela, on m’avait fait mettre non pas une simple blouse d’exercice, mais deux manteaux l'un par dessus l'autre, et avec le col relevé. J’ai transpiré au point que ma blouse était complé ment trompée. Puis on m'avait fait mettre mon casque on baissant ta jugulaire, do manière que je pouvais à peine respirer. Puis un tambour vint se placor derrière moi, et frappa eur mon dos avec ses bagueitns comme un cocher sur son cheval. Ensuite, l’on m’a fait passer dans une chambrée où l’on a recommencé à me battre. Je auis si affaibli que je sens dos doutours dans la poitrine. Je n'ai presque pas le temps do inangor. Souvent même, Je ne viens pas au dînor. Quant à boire du café, Je n'y songe plus. Je ne sais plus si Je suis un soldat prussien ou un esclave africain. Los propos qu’on nousadros<o sont des plus grossiers.On n'est traité que d'arsas- sin, de Bouloneur et de gredjn. On y perd son courage, on devient si bête et si peureux qu’on n’est plus mêW capabto de nettoyer ses effets. Mais, avee l’aide do DioU, ce tebps do tristosso so •haogem en Joie, car il est dit dans la Bible que tous ceux qui eont abaissés seront élevés. C'est toujours ce qu’il faut so dire. Donc.'chers pareiila, ne pimscz plus à tout cola, et ditos-voua que ce temps passera. Votre triste,' . F aui.. Itiissle, On sait que l’on a dnrniôrctuont exhumé, dans la petite ville dç Constantza, ou Crimée, les restes do plusieurs ofii.'icis et militaires français, tombés pondaul lu guerre do Criméo, Le Gouvernement français a, (laraît-il, l'intention de faire élever un moiiumoiit funéraire A la mémoiro do ces bravos. On cétéliroruit l’inauguration de ce monument en octobre prochaiu. Distribution des Prix ù Chuuil>Iy. ^I.a dis^uüiulion des prix îiu. v élèves des écoles comiiiiinalcs a eu lieu mardi,.à fitialre heures do raprés-miili, eu présenro d’une nombreuse assislaiico, sous lii présidence do M. le ducteiif llailly. Sur resii'iiilo ou remar(|uait M. lo .Malte et son Cunsel niuiiiciiial, .M.M. .Mercier, Foulairi, .MassotL-l’abbé .Marceau, le iioiaire Carillon eluiiires notubilitês. le.s daines patronesses : .M"‘“ Uouzé, .Mas- son, Uuillou, Ourry, Caclieux, Grilfé, Lé- ciiyer. La séance ouverte, M. le D'^ üaiily a pris la parole en ces termes : Musdanips et Messieurs, Mes clicrs KlIjiuIs, Je si'i';iis bien leiilê de cüniincnccr par une .aneciKile, si Je pensais qu'elle ne fût coiiiiiic do la pliiparl dViilre vous. Un jour de dislrilmtioa de lu'i.v, le (U'ésident jiroliiiiice une alluculioii inlci'iniintblo : les en fants juiieii! ; les assistants baillent; une douce soiiiiii'ieiief eagiii! les nolabies eu.v-mèiuus sur l'cslnuli; iinniicipale. La h'cliire lerniinée, un voisin du roraleur, que je 110 diiJiiKT.'d |);is coiiime un mu.lèli! de lliiesse cl d’iinuiinid, lu félicite ii'ouiqueineiU : « .Ah ! .Muiisieiir II' l’n'>ideiil, quel alioiidant et snperbo discuiiis î Gliiieiiue du vos paroles m’a lait pous<i'!' un soupir... de satisfadiiui. » Kt, coinuie ;1 que h’ , pointe do répigi'ainuiu n’a pas elé saisie, il poursuit avec niiu crnulle insis- lance : « Vous devez être bien fatigué; à la lin de cliacnne du \os pages, Je me disais : « Ce sera < i peut-être la dernière, » On ne racoiîtu pas ce qu'il .advint de celle im pertinence. Je 110 l’ai r.ippciée ipie pour l.a prendre inoi- mèmo coinino un aViTlissuineut et vous l'otfrir vous, mus cliers enfants, comme un conseil ; Si vous voulez vous faire écouler, évitez lus loiigitcurs. Aussi bien, pui.s qu'il est enlcndu que celle allocution doive être la dernière leçon de votre aniiéc scolaire, laissez-moi me substituer un ins- laiii à vos excellents maiires que Je n’ai pas d'ailleurs l.i prétenlion île remplacer ut, si vous me le permellez, caiHons nu [leii discours. Ils sont fréquents à notre époque ; c'est une mode qui n'est pas nouvelle, l'origine en reinoiiie fuit loin. Nos aucélres, les Gaulois, passaient pour en être très amateurs ; les Romains, qui l'ulaiüiit davantage, le leur reprocltaieiil liypocri- tenienl, eux qui avaient inslilué pour l'art du la li.nroio dos règles devenues tradilioiinelles. Dans lo nombre se trouvaient celles qu'on est convenu d’appeler les prucantioiis oratoires. \oulez-vous bicti, mes cliers eiifaiiis,que je vous en dise <[uelques mots ? Je soulmije qu'ils fiappeut votre esprit et que vous vous eu souveniez un jour, si tant est que, dans l’avenir, vous soyez appelés a vous pro duire vous-mêmes eu public. Autrefois, les orateurs, eu débutant, ne man- ipioient pas duivoquer à leur aide les dieux mpéricurs, mais c’élait il y a deux mille ans. Plus tard, on iu.s vit so mettre sous la protec tion des puissants du Jour ; cela se voit encoro on notre fin de siècle, et moins rarement que l'on ne pense. De touttcm|)s, ils clierclieut h so concilier la bienveillance de l'auditoire par qiu'Ii|ues tours iienrciix, à captiver ses bonnes gr.Aces par des allusions llatteusos. IVcnons un exemple quo vos jonnes esprits saisiront alsémeut cl quo nous n'irons pas citer- cher loin. EU bien I croycz-en mon expérience déj.'i miàro; commencez d'abord par remercier le premier magistraldu département, de riionneuriiu’il vous a rôscrVé, puis félicitez l’assistance d’étre venue nombreuse et sympathique celle fi'te de la jeu nesse. Tournez ensuite vers M. le Maire et vers Messieurs du Conseil, exprimez votre vive satis faction do voir avec quelle ardeur smitenno ils uo cessent de s’occuper dos choses qui concernent renseignement daiis notre commune. N'allez pas oublier les dames patronesses, elles seront toujours sensibles h uno attention délicate il l’adresse de leur gracieuseté ; no craignez pas du mettre eu relief leur amabilité ; la galantetio qui n’est qu'un rafiluement do la politesse vous y invite et vous lo commando. A Mesdames les Instltutrlcos, .'i Messieurs les Instilutours, aux bonnes Religieuses, no niar- l'handcz par les éloges dus è leur zôlo, h leur dévortment, à leur abnégation, ici vous aurez bien rarcincnl l'occa.^inn dô faire uu complimont (|ui ne soit pas cntièromcnt mérité. Cmilinuons, mes chois enfants ; Je suis certain que vous commencez h comprendre. Vous avez auprès do vous les élèves do la Société do gymnastiquo ; vos frères et vos amis, qui vous précédaient nnguèro sur co.s bancs, l'aitcs ressortir rinfliienco fortillnuto do leurs cxercicos corporels ; encourager le patriotisme naissant do ces apprentis soldats. Quant AMM. les Musiciens, qui donnent à celle cérémonie la nolo, paitlou du Jeu do mots, la nolo harmonlauso, vous (lourrcz sortir do la banalltd do» compliments accoutumés es les félh I citant d’avoir h leur tète un nouveau chef, jeiuie ; et tiabito, sorti de la grande écolo nrtisliquo de Paris ; en cela, vous rendrez hommage à la Fan fare do CUambty et à l’art français. Vous devez aussi exprimer vos remerciements aux personnes généreuses qui nous témoignent un intérêt bieuvuitUmt par i'uiivoi do beaux livres du prix; il est do stricto conveuauce do citer tout haut leurs noms et leurs titres. .Si parmi vo.s bienfaiteurs so trouve le repré sentant politique du votre arrondissement, nommez M. Gaillard, voti u dévoué député. Ce .<erait une grosse faute de passer sous si lence rencouragemeut annuel que vous recevez du .Ministère de l’Instruction publique ; do là à faire une allusion respuctucuso à .M. le Ministre iui-mùmo et au Gouverueinenl de la République, il n’y a qu’un pas, et si vous tcrmiuez par uu salut à son l’résidunt, M. Carnot, sur |o uomi duipiul ou a épuisé toutes les formules laudativcs, vous aurez pii.s sans omission, ce me seuibic, les précautions oratoires dont j'ai saisi, mes cliors enfants, l’occasioii de vous entretenir. El alors il vous sera loisible de vous arrêter là ; ce qui serait par lru|i coimnode, ou bien vous |iüiirrez continuer, comme Je vous demande la permission de lu faire |iendaul quelques inslants encore, une simple causerie duntjo vous prie de me |)ardunncr la forme familüru. J'estime en particulier qu’il n'est pas inutile de ramener un instant votre atlontion, Mesdames et l^ssieurs, sur ce remarquable mouvement d’en- trainumenl qui s'est luodiiit, depuis vingt ans, vers l'instruction du peuple. Vous n'avez pas oublié la vigourcuso impul sion donnée par le Goiivurnemeut do la Képii- bliiiue à la cause de l'Euscigncmcnt et du l'Ins truction a tous les degrés : Etablissement des lois scolaires, édillcation de bâtiments sur tout lo territoire, modilicalion des programmes, amélio ration des méthodes, institution du nouvel cn- suignument tecliiiiiiue, etc., etc... Jo n'eu finirais pas si Je voulais tout énumérer. Dans cette gi'andu croisade contre l'ignorance, l’obligaliim du fru.|ueiilur l'école est, .à mon sens, lo fait social capital de notre époque, gros de consequeiice.s aux yeux dus personnes rclléchics et prévoyantes. C’est pour vous, mes enfants, que tout cela a été fait ; c’est (lour vous ipie nous nous sommés donné tant de mal, que nous avons dépensé tant d'argent, que uous avons consenti à tous ces saci'iliccs. Giikc à eux, vous serez mieux instruits, mii'iix mo'-aUsés, vous vaudrez davantage. Voilà ce que votre génération doit à la ndtro b El maititenant qu’altendous-nous do vous eu reiniir'.'oli ! loiii simplement que vous sachiez VOU.S rendre digues ut proliler do tons ces bien faits, quo vous soyez de bous écoliers exacts et laboi'ieux. Voli e lâche quotidienne vous a été rendue sin gulièrement facile par l'introduction dans les mi'iluides d'cuseigiiement de moyens ingénieux, du puifectionnemeiits, de démonstrations par ia vue, do collections, d’instruments, etc, il n'y a pas jusqu'à la vulgaire montre moderne qui ne vous aide à mettre en pratique une des qualités osseuticllos chez l’écolicr : la régularité. Noii-sculemcnt l'application de vos programmes pendant le temps des classes, vous est imposé à la minute près, gràcc à cet instrument de pré cision ; mais l'Uorlogc ou ia pcudule de vos pa rents vous enseigne l’cx.ictitudo d.ans les habi tudes ordiuaires de la vio. Eu vous levant, en vous couchant, en prenant vos repas à des heures régulières, vous remplissez sans lesavolr la pre mière, la plus nécessaire des conditious d’uuc bonne hygiène physi(|uc. En arrivant à l’écolo à l'heure exacte, en don nant à vos leçons, à vos devoirs. Jusqu’à vos ré créations, un temps méthodiquement employé, vous lirenoz des habitudes d’ordre, do méthode indispensable à ceux qui veuteut tirer do leur existence le plus iulctligent profil. Ru cola commo en bien autres choses, vous avez plus de bonheur que les écoliers vos an cêtres des siècles passés. Cette rélluxion m’est iuspiréo clmque fois qu’en traversant la place do l'Eglise, là-bas, à l’entrée de la rue du Coinou, j’.apcrçois, dans la cour do l’ancionno Ecolo, l’horlogo vénérable cl miiotto de vos pères, vesiigo d'nno antique civillgalion, peinture murale sur la façade d’un premier étago : c’est lo vieux cadran solaire, avec sa tige de for dont vous suivez du rcgaid l'ombro portée et lisez sur ses rayons noircis l’heuro écrite en lettres romaines. Vous représentez-vous la mine du maître d'ikote d'alors, attendant l'apparitiou d’un soleil capricieux pour donner lo signal do la reutréo à d’espiègles écoliers plus prêts au jeu qu’à l’étude : a Monsieur lo Maltro, il u’esl pas encoro riicuro do rentrer, lo cadran ne marque pas. n « Mousicur, mou quart d'heure do punition osl terminé, im miago cacho lo soleil depuis long temps. » « Comment faire domain 7 il y aura éclipso do soleil. » Quel hou tetups o’élait pour los jeunes faulai- sislos et les Joyeuses réparties. Quo do bonnes oxcuscs pour los retardataires et les friauds do la paresse I La paresse I puisque j’al prononcé co vilain mot, u'esl-co pas, mes chers enfants, lo ms do vous répéter comment ou parlait, ilo'y a pas huit jours, uu inaitro littérateur à une distribution do prix do Paris ? Ecoutez ces ligues éloqucntos : n Faites effort pour résister à cotte propensiou, à la paresso qui existo au fond do nous tous et qui est uotro péché originel. « Dans uno société démocroliquo, lo travail est ntl devoir ; mais co n’est pas souicmeût oommo un devoir qu’il faut l’envisager. Il est lo sol sacré do In vio humaino ; il allège los heures pénibles; il rend l’homme indépendant, sain et Joyeux. En mémo temps qu’il accroît la richesse sodalo C| «agmenio la force do notre ftmo. « Dans lo domaino do l’esprit comme dans celui do la nature, il fait pousser los bjés magnifiques cl nourriciers. kLa paresse,elle,est une semeQeeé’i7rais;lM plantes qui germent dans ses plaines monotoosi ne portent que desftcursd’amertnmsstd’ennnl.» Mais, après cette digression, laissez-moi roto- nir à mon cadran solaire ; il renferme ua aitrs enseignement, par Icijuel je vais term'mer. Il u’invitait pas seulement au travail ou am repos les écoliers du temps passé. 11 leur de»- uait en même temps un conseil. Il porto en effet en exergue, voyez-la* en pas^ sant, une devise à laquelle vous n’avez pas pris garde, parce qu’ello est écrite en latin. Quatre mots seulement ; a Sis bonus mascuntur feîicet. w Ce qui veut dire eu français, mais sToo ttstoB de coDcisiou : « Soyez bons, et pour vous les heures qus Jo marquo s’ccouloront heureuses. » Pour être bons dans le sens latin du mot, Il faut, mes chers enfaots, que vous possédiei toutes les vertus qui doivent faire l'ornement des éeo- licrs modèles : exacts et studieux, deux qualités ([ui se complètent ; respectueux de vos parents, de vos ntaitrcs, do vos condisciples, de vous- mémes, et vous deviendrez ce quo nous attendww do vous dans Faveuir, de bons oitoyens, de bons serviteurs de la patrie. - ' ' La musique de Chambly, allernanl avec les chants ut les chœurs des élèves, garçons et filles, on a procédé à la distribalion des prix ; Des livrets de caisse d’épargne avaient été mis à la disposition de M. le Maire par M.M. Mallet, le prince Murât, Masson, De- leltrée, Rouzé et Bijard. De beaux livres de prix avalent été, comme de coutume, donnés par M. le prince Murât. La superbe histoire de France de Dnnij avail àté envoyée en double parM. iedénulé Gaillard. Parmi les élèves les plus souvent cités, nous signalerons : Moulon, cerlificat d’études. Irma Sillon, Jeanne Dubois, Virginie François. lit à l'école des garçons, les Jeunes Gillet, Tiièze et àlarais, cerlincats d’études; Hé- rouarl. Petit, Dufour, Frayer, Oudct. Rouié. TllOlliOl-. La cérémonie s’est terminée par les exer cices si goûtés do l'école maternelle, qui ont excité la curiosité et la.Joie de tout le monde, et surtout la leur. La rentrée des classes est fixée au lundi ' oblobre prochain. Distribution des Prix à Verberie* . La distribution des prix des écoles com munales vient d’avoir lieu au milieu d'une nombreuse assistance. Elle a été présidée par M. Corbon, qui a prononcé le discsurs suivant : Mesdames, Messieurs, Mes chers Enfants, M. le Préfet m’ayant désipé, sur la propoiitioa de M. l'Inspecteur d'Académie, pour présider cette cérémonie, Jo n’ai pas besoin de vous dire que j'ai accepté avec un bien vif plalsjr, sar j’arrive à me retrouver tous les ans à même époque au milieu de vous; j’en profiterai comme par le passé pour m’entretenir avec vos parents et avec vous et vous donner quelques conseils qui me seront dictés par l’amitid et l'intérêt qus Je porte à tous. Mes enfants, vous allez entrer en vacances pour quelque temps, et Je comprends la joie que voua devez éprouver en pensaut à ces deux mois da liberté; il no s’agit plus que de savoir comment vous allez passer ces vacances et ce temps nia- tivcmcnt long. Tout on ne voulant pas diriger votre conduite, co soin appartenant à vos parenls, permettex-mol cependant de vous donner quelques conseils qus vous suivrez, j’en suis convaincu. Ne négligez pas votre instruction tout A fait, vos maîtres vous donneront quelques devoirs, travaillez pour vous reposer de l’amusement. Lisez surtout de bons livres qui vous seront prêtés par vos maîtres ou par vos parents, vous avez du reste la bibliothèque scolaire à votrs disposition, la lecture fortifiera votre lostruetlon, vous apprendrez à corriger votre orthographe, vous prendrez du stylo et vous ne seres paa liNTés au désœuvrement, qui est le pire dw conseillers. Ceux qui sont assez forts pour travailler «t dont les parents ne sont pas fortunés ^devront aider ceux-ci dans leurs travaux, afin d’âpportar un peu d’aido dans le ménage, ou bien faire quelques petits travaux an dehors. Us' n’eu man queront pas, J’en promets du reste A tout cenx qui seront sérieux et qui montreront de bennes dispositions. La conséquence do ce travail sera da faire des piUites assurances, et d'apprendre le chunin da la caisse d’épargne. La caisse d’épargne, tout est là, pour l’enfant comme pour les grandes per sonnes, il n’est pas de petites économies qui ne soient bonnes A ftire; quelles qu'elles soient, d’ailleurs, elles font toi^ours boule de neige. Que de fols avez-vous roulé un petit morceau de netgs qui grossissait à vue d’cell et que vous ne pou viez plus remuer A un moment donné; il «n est do même do l’épargne, qui grossit toujours et qtd donne sinon la fortune, toqjours au moins nos cortaine aisance A ceux qui la pratiquent Jeunes. L’enfant laborieux, studieux et économe doit infailliblement devenir rhomme sérieux, travail- leur, persévérant, Aqui la fortuné ne tiendra pas toujours rigueur, surtout s'il a le bonheur de jouir d’une bonne santé. Or, puisque je vous parie de la santé, par- meitez-moi d’ojouler que celui qui travaille, au liuu de bambocher, Jouira certainetnent d'uns meilleure santé que le paresseqx, l« goumaqd ut l’ivrogne.'Le premier aui^ toi^ours, outre uns grande MlUfaotlMi de lui-mAai^ rssprtt «t la corp9 plus sain que le second, et somme Jq vsas Val tottloan dit, le travail élère si ng

Transcript of €*• Année. — iV“ . le N°. Dimanche W ÂoAt 1895....

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€*• Année. — iV“ 67. 0 .15 0. le N°. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Le N“ 0,15 o. Dimanche W ÂoAt 1895.

P r i x d e 1*A b o n n e m e n t t

M i m S B N U S t

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JOURNAL P r i x d e P A b M n e n M B tif

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Six mois..................................... $ 9»

Trois mois............................... 4 59

A n n « « « « . B é e t a m e , e t i t u e v l i o u , « . n c e m a n f P „ , i , e t l e e O é p a v t e m e n t s , o „ f . « „ B „ , e a „ d u J o u , „ a t . i , . « e S a i „ I . P i e é r e . à “ r n l i .

C O U R H I E R D E L ^ O I S !

— ------------- - - ________. 5’

P B IX DKS IKSBBT10N8 ▲nnenees : La ligne, 0.20 c. — L'annonce au-deasous de 5 lignea, 1 tr.

Réclames : La ligne, 0,40 c. En faits divers, 0,50 c.AVIS AUX AUOXrVÊS

L'abonnement est payable avance. .11 n'est jamais interrompu et est considère comme renouvelé SI a lexpiration on ne donne pas d'avis contraire.

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A SENl.IS, au Bureau du Journal, 1, m e Saint-Pierre, 1. et chez tous les Libraires du département.

Elections Lég^islativesd a 20 A o a t i s s a .

CANDIDAT RÉPU BLICA IN

J u l e s GAILLARD,Député «optant,

Contoillop gènérâl du Canton de CpoII.

Aux ElecteursDE L'ARRONDISSEMENT DE SENLIS

La situation électorale de notre arron> dissem entestd’une rare ne tte té . D’niTcôté, il 7 a un eandidat, honorable, connu de tons ponr son dévouement aux in térêts de SOS eom m ettants ; de l’au tre , des pe­tite s coteries radicales, qui, s’agitant dans le vide, n’ont même pu susciter une candidature adverse e t conseillent de voter blanc.

Un parti p eu t-il prouver d’une manière plus éclatante qu’il n’est pas en rapport d’idées avec l’immense m ajorité des électenrs d’une «irconscriptionî

Rem uer ciel e t te rre sans trouver de candidat e t conseiller de voter blanc, même en couvrant les m urs de placards an nom d’un vague com ité, n’ayant ancune racine sérieuse dans le pays, ni aucun t it re à p arler an nom du parti républicain, n’est-ce pas reconnaître purem ent e t simplement son impuissance f

Les élesteurs de l’arrondissem ent de Senlis se trouven t donc en présence, d’une p a rt, du néant : de quelques meneurs radicaux sans troupes, qui, n ’osant même pas entam er la lu tte , en sont réduits à desmanœuvresanonymes; e t, d’autre part, en présence d’un homme honorable et profondément dévoué aux intérêts du pays. Dana une telle alternative est-il possible d’hésiter T

Nous n ’avons pas, an dern ier moment, k réfu ter de nouveau les accusations por­tées contre M. Gaillard, —. elles sont marquées de la plus insigne mauvaise .foi,— ni & p arer k l’avance k celles qui seront sans doute formulées contre lui dans les manœuvres de la dernière heure.

Quoiqu’on en a it d it, les votes de M. Gaillard parlen t assez en sa faveur. U algré la ridicule invention des 162 votes soi-disant réactionnaires, — on n’oublie qu’une chose, c’est que M. Gaillard a pris part à plus de 1.100 scrutins publics— nous défions qui que ce soit de relever t«n« SAule o cc a s io n où il a it voté contrai­rem ent à son programme républicain e t démocratique. L’honorable député sor­tan t n’a manqué à aucun de ses enga­gements.

Dans là discussion du ta r if douanier, il a tenu tous ceux qu’il avait pris envers l ’agricu lture demandant à à tre protégée ; e t s i, dans les questions industrielles et commerciales, il a refusé de voter cer­tains droits, c’é ta it pour ne pas priver des industries nationales de matières prem ières qui leu r sont indispensables et qu’elles tire n t de l 'é tranger.

Les électeurs de l’arrondissem ent ne se laisseront donc pas impressionner par des insinuations pleines de déloyauté et de mauvaise foi : se souvenant de l’in térêt que M. Gaillard n’a cessé de tém oigner à tons ceux qui se sont adressés à lu i, de son profond e t en tie r dévouement à la dé­m ocratie, e t de son loyal a ttachem ent à la République ; ils voudront tous voter pour lu i au scru tin de dimanche.

A la v e l dn ScrntiD.] Les program ipes sont exposés, les

tUnations prises, il n 'y a plus m ainte­nant qu’à a ttendre que le suffrage nni- T*rsel a it rendu son verd ict. Rarement il aura été consulté à une henre aussi décisive e t an su jet d’une situation qui ■a dessine avec une telle nette té . La ^ p u b liq u e sortie de l’ôre de la lu tte pour l’exû tence , désormais incontestée, a>t arrivée à u n carrefour où elle doit choisir la voie qu’elle suivra désormais.

Les radicaux socialistes veulent l’en­tra îner dans celle des réformes hâtives et des expériences insensées \ nous ne vou­lons pas, quoique la vérité soit toujours bonne à répéter, leu r dire une fois de plus ici leu r fait.

La parole est maintenant aux électeurs, «géron s qu*U sauront profiter des expé-

. passé, et distinguer les ml* * •••• ^éHTanls qi*k y » au fend de toutes

ces belles promesses, d’après lesquelles le monde peut ê tre réformé par coups de théâtre , comme sous la baguette des fées.

Que dans un moment de folle, le pays s’abandonne au parti radical, e t il faut s’a ttendre à voir l’initiative privée para­lysée par une réglementation étouffante, l’argent des contribuables gaspillé, les impôts déjà si lourds accrus sans cesse, sans pouvoir combler les déficits toujours plus grands du budget. Un tel péril n ’est heureusem ent pas à c ra indre , mais ce serait déjà trop que les élections de di­manche donnassent un demi-succès aux radicaux-socialistes.

E n tre eux et leurs adversaires libé­raux , les électeurs ne peuvent h é s ite r, si les libéraux ont des programmes moins alléchants, ~ su r le papier, — c’est qu’ils savent qu’il y a loin entre prom ettre et ten ir.

Si le suffrage universel tien t compte des expériences du passé, s’il veut consa­crer définitivement l’apaisement qui tend à s’é tab lir dans le pays, c’est la Répu­blique libérale qu’il fera so rtir des urnes le 20 Août.

R . C,

M a n œ u v r e s .de la dernière heure.

Nous nous attendons à voir encore su rg ir au dernier moment des insinua­tions contre les votes do M. Gaillard : rien n’est plus facile que de relever un vote su r un amendement, sur le passage à la seconde lecture , e tc ., e tc ., e t de dire aux personnes peu au courant de la procédure parlem entaire — votre député a voté pour ou contre cette loi, alors, qu’en réalité , c’est exactement le con­tra ire qui a eu lieu.

Noue engageons vivem ent nos lecteurs à ne pas se laisser prendre à ce piège.

I l est aisé, à la dernière heure , alors que le candidat n’a plus le temps de ré ­pondre, de prendre isolément un vote su r un détail e t de lu i donner effronté­ment une signification toute au tre que celle qu’il avait en réalité.

Cette m anœuvre finale ou la mauvaise foi a beau je u , parce qu’elle n ’a plus de discussion à craindre, ne m érite, partout où elle est employée, que le mépris le plus complet.

LES E X P L O « Ü N COMITÉ

Le manifeste qu’on nous annonçait a p aru ; il bariole tous les m urs de l’arron-

lement, e t Invite, au nom d’un Comité, les < purs > à voter blanc.

C’est ce manifeste qui est un bulletin blanc; la place des signatures y est imma­culée, ce qui, il faut l’avouer, lui enlève toute espèce de portée.

Qu’un comité sans mandat prétende di­rig er les votes d’un arrondissem ent, c’est assurément de l’audace ; une telle initiative se justifie cependant, lorsque ceux qui la prennent se m ettent en avant e t paient bravement de leur personne.

Ce n’est pas le cas dans la circonstance présente. Les auteurs du manifeste se cachent sous l’anonyme, ils n’ont pas le courage de léu r opinion : cela n ’est guère fait pour disposer en leu r faveur les élec­teu rs auxquels ils s’adresssent.

I N F O R M A T I O N SI N T É R I E U R

M a n o ea v p e é lc o to ra le .Il 7 « au cours do cette période électorale

d’asaes amusantes manœuvres. On en signale une, entre aulrée, qui est tout i fait curieuse.

M. Ernest Brincard, le député sortant de Seine- et-OIse, dont la réélection semble d'aiilenra cer- tiûne, a pour concurrent M. Emile Aimond qui, pour lutter aveb moins d’inégalité contre le député de la droite républicaine, n'a rien trouvé de mieux que de mêler A cette lutte... M. Carnot.

Il adresse à cet effet, & chaque électeur, non •enlement aa profession de foi, des bulletins de vote «t ta photographie .. ce qui est son droit absolu, mais encore an portrait-carte dn Président de la République, au bas duquel, rnppelant une déclaration présidentielle, M. Aimond a mis cAte A cête ta tignoture de M. Carnot et la signature de M. Aimond. Le second semble ainsi recom­mandé per le premier aux éleeteure. R 7 a l i une isdiecutable teotatlTe de eandidatore ofâeielle.

<)b’ss pesés M. flarnett

I-ttB t r o u b l e s d ’A i g i i e s - M o r t e s .Des IroubtoB qui s’étaient produits mardi soir à

Aigues-Mortos, so sont reproduits jeudi et ont pris une véritabio gravité, malgré la présonco do plusieurs brigades do gondanuorio.

Jeudi matin, de nouvelles biigarres ont eu lieu entre les ouvriers italiens et français, sur la roule dos Salins do Pangoux. Il y a ou dis morts et une

‘quarantaine de blessés, dont plusieurs grièvement. Les lits do l’hêpitat sont tous occupés par les blessés.

Une vive agitation règuait dans Aiguos-Mortes, où tous les magasins étaient fermés. La foule des ouvriers parcourait les rues, armés de bùtons.

Cette journée do troubles a été une vraie chasse à l'homme qui no s’cet arrêtée que giûce à l’arri­vée des troupes. C’est sous la protection de cei dernières qu'on a pu faire sortir les ouvriers ita­liens dos formes, dans lesquelles ils s’étalent bar­ricadés. Ils ont été conduits à la gare sous bonne escorte. Une grande partie a pris le train do huit heures pour Marseille. Les autres, encore en

'grand nombre, errent dans la campagne voisii Le nombre des morts et des blessés ne sera guère exactement connu que domain.

L'opinion géuôralo est que, on dehors dos dix morte et des quarante blessés qui sont à l'hospice Saint-Louis, il y a encoro dans les marais des morts et dos btossôs.

Vers huit heures, le calme semblait renaître; la troupe, composée do cinquante artilleurs à cheval, de dix brigades do gendarmerie et de deux compagnies d'infanterie do Nîmes, a bivouaqué cotte nuit, on cas do nouvelle alerte. Le général Caze, le préfet, le commandant et le capitaine do gendarmerie restent en pormnnence.

Los morts et les blessés sont tous des ouvriers italiens.

L’auuivupsaii'c <lc In liafaiile

(le Alai's-la-Toup.

La cérémonie annuelle de Mars-la-Tour a attiré plus do 2U.000 personnes. L'autel avait été dressé on plein air; do nombreuses couronucs ont été apportées. Les Messins sont venus eu grand nombre. L’éveque de Nancy et le sous-prctct do Uriey ont prououcé dos discours do circonstance.

£ .a m o i 't ( lu ( lo c t( s m ' C h a r c o t .

Un nouveau deuil vi'’iit de frapnor le monde médical fronçais. Le docteur Charcot, l’éininont directeur do l'hospice do la Salpétrièto à Paris, a été trouvé mort avant-hier dans son lit, dans un petit village du Morvaa où il passait ses vacances avec doux do scs élèves. On croit qu'il a auccoinhé à une angine do poilrinoi

M. Jcan-Martin Charcot était né on 1825, A Paris. Dès 18(32 il fut attaché au survicu des aliénés à la Salpétriôro. C'est là qu'il lit ses cu­rieuses ubsorvatious et qu’il so lit connaître par d'importants travaux sur les maladies du système nerveux. On a encoro dans lu mémoire le souvenir des attaques que soulevèrent ses théories lurdics et SOS expériences; mais la science du médecin était incontestable. Aussi fut il nommé membre de l'Académie de médecine, professeur titulaire d'anatomie e t chevalier do la Légion d'honneur en IS'id.

Ses leçons cliniques no tardèrent pas à devenir célèbres, et on lui doit la confirmation do la théo­rie des localisations qu'il a développée dans un ouvrage : Leçons su r les localisations dans les localisations.dans les m aladies d u ccrccflu et Je la moèllc é jn n ilrc . On lui doit aussi des travaux très autorisés sur les maladies du foie et dcsrciua.

Le docteur Charcot avait épousé la fille do M. Laurent Richard dont il eu trois cufsnts, doux filles et un garçon. Celui-ci est devenu un méde­cin remarqué. M‘°* Charcot a eu, d'un premier mariage, une fille qui a épousé M. Waldcck- Rousaeau, ancien ministre de l'intérieur.

£ X .T 1 < :U 1 B U R

A llcm ag :n e .Dernièroment, le soldat Schœ tor, du 1*' régi­

ment de la garde, so suicidait A Fostdam â la suite de mauvais traitements dont il avait été l’objet.

Le Voruiœst publie aujourd'hui le texte d'une lettre qu'il dit avoir été adressée par Schrœdcr à Â SOS parents adoptifs quelque temps avant sou suicide.

Voici cette lettre :

Chers parents.Noua avons maintenant un nouveau caporal,

Stoimbrink, qui était traité chez vous comme un fila, me donne tous les jours des coups dans la figure, en sorte que je saigne souvent. Dimanche dernier, j ’ai eu une bien triste journée. Mon lit n'étant pas on ordre, j ’ai dù, on guise de punition, et par une chaleur accablante, faire des lits do midi et demi A une heure et demie. Puis il ni'a fallu faire des exercices avec un fusil dans chaque main. Pour cela, on m’avait fait mettre non pas une simple blouse d’exercice, mais deux manteaux l'un par dessus l'autre, et avec le col relevé. J ’ai transpiré au point que ma blouse était complé­ment trompée. Puis on m'avait fait mettre mon casque on baissant ta jugulaire, do manière que je pouvais à peine respirer. Puis un tambour vint se placor derrière moi, et frappa eur mon dos avec ses bagueitns comme un cocher sur son cheval. Ensuite, l’on m’a fait passer dans une chambrée où l’on a recommencé à me battre. Je auis si affaibli que je sens dos doutours dans la poitrine. Je n'ai presque pas le temps do inangor. Souvent même, Je ne viens pas au dînor. Quant à boire du café, Je n'y songe plus.

Je ne sais plus si Je suis un soldat prussien ou un esclave africain. Los propos qu’on nousadros<o sont des plus grossiers.On n'est traité que d'arsas- sin, de Bouloneur et de gredjn. On y perd son courage, on devient si bête et si peureux qu’on n’est plus mêW capabto de nettoyer ses effets. Mais, avee l’aide do DioU, ce tebps do tristosso so •haogem en Joie, car il est dit dans la Bible que

tous ceux qui eont abaissés seront élevés. C'est toujours ce qu’il faut so dire. Donc.'chers pareiila, ne pimscz plus à tout cola, et ditos-voua que ce temps passera.

Votre triste,' .F aui..

Itiissle,On sait que l’on a dnrniôrctuont exhumé, dans

la petite ville dç Constantza, ou Crimée, les restes do plusieurs ofii.'icis et militaires français, tombés pondaul lu guerre do Criméo, Le Gouvernement français a, (laraît-il, l'intention de faire élever un moiiumoiit funéraire A la mémoiro do ces bravos. On cétéliroruit l’inauguration de ce monument en octobre prochaiu.

Distribution des Prixù C h u u il> Iy .

^I.a dis^uüiulion des prix îiu .v élèves des écoles comiiiiinalcs a eu lieu m ardi,.à fitialre heures do raprés-m iili, eu présenro d ’une nombreuse assislaiico, sous lii présidence do M. le ducteiif llailly.

S ur resii'iiilo ou rem ar(|uait M. lo .Malte e t son Cunsel niuiiiciiial, .M.M. .Mercier, Foulairi, .MassotL-l’abbé .Marceau, le iioiaire Carillon elu iiires notubilitês.

le.s daines patronesses : .M"‘“ Uouzé, .Mas- son, Uuillou, Ourry, Caclieux, Grilfé, Lé- ciiyer.

La séance ouverte, M. le D' üaiily a pris la parole en ces termes :

Musdanips et Messieurs,Mes clicrs KlIjiuIs,

Je si'i';iis bien leiilê de cüniincnccr par une .aneciKile, si Je pensais qu'elle ne fût coiiiiiic do la pliiparl dViilre vous.

Un jour de dislrilmtioa de lu'i.v, le (U'ésident jiroliiiiice une alluculioii inlci'iniintblo : les en­fants juiieii! ; les assistants baillent; une douce soiiiiii'ieiief eagiii! les nolabies eu.v-mèiuus sur l'cslnuli; iinniicipale.

La h'cliire lerniinée, un voisin du roraleur, que je 110 diiJiiKT.'d |);is coiiime un mu.lèli! de lliiesse cl d’iinuiinid, lu félicite ii'ouiqueineiU : « .Ah ! .Muiisieiir II' l’n'>ideiil, quel alioiidant et snperbo discuiiis î Gliiieiiue du vos paroles m’a lait pous<i'!' un soupir... de satisfadiiui. » Kt, coinuie ;1 que h’, pointe do répigi'ainuiu n’a paselé saisie, il poursuit avec niiu crnulle insis- lance : « Vous devez être bien fatigué; à la lin de cliacnne du \os pages, Je me disais : « Ce sera <i peut-être la dernière, »

On ne racoiîtu pas ce qu'il .advint de celle im ­pertinence.

J e 110 l’ai r.ippciée ipie pour l.a p rendre inoi- mèmo coinino un aViTlissuineut e t vous l'o tfrir

vous, mus cliers enfants, comme un conseil ;Si vous voulez vous faire écouler, évitez lus

loiigitcurs.Aussi bien, pui.s qu'il est enlcndu que celle

allocution doive être la dernière leçon de votre aniiéc scolaire, laissez-moi me substituer un ins- laiii à vos excellents maiires que Je n’ai pas d'ailleurs l.i prétenlion île remplacer ut, si vous me le permellez, caiHons nu [leii discours.

Ils sont fréquents à notre époque ; c'est une mode qui n'est pas nouvelle, l'origine en reinoiiie fuit loin. Nos aucélres, les Gaulois, passaient pour en être très amateurs ; les Romains, qui l'ulaiüiit davantage, le leur reprocltaieiil liypocri- tenienl, eux qui avaient inslilué pour l'art du lali.nroio dos règles devenues tradilioiinelles.

Dans lo nombre se trouvaient celles qu'on est convenu d’appeler les prucantioiis oratoires. \oulez-vous bicti, mes cliers eiifaiiis,que je vous en dise <[uelques mots ?

Je soulmije qu'ils fiappeut votre esprit e t que vous vous eu souveniez un jour, si tant est que, dans l’avenir, vous soyez appelés a vous pro­duire vous-m êm es eu public.

Autrefois, les orateurs, eu débutant, ne man- ipioient pas duivoquer à leur aide les dieux mpéricurs, mais c’élait il y a deux mille ans.

Plus tard, on iu.s vit so mettre sous la protec­tion des puissants du Jour ; cela se voit encoro on notre fin de siècle, et moins rarement que l'on ne pense.

De touttcm|)s, ils clierclieut h so concilier la bienveillance de l'auditoire par qiu'Ii|ues tours iienrciix, à captiver ses bonnes gr.Aces par des allusions llatteusos.

IVcnons un exemple quo vos jonnes esprits saisiront alsémeut cl quo nous n'irons pas citer- cher loin.

EU bien I croycz-en mon expérience déj.'i miàro; commencez d'abord par remercier le premier magistraldu département, de riionneuriiu’il vous a rôscrVé, puis félicitez l’assistance d’étre venue nombreuse et sympathique celle fi'te de la jeu­nesse. Tournez ensuite vers M. le Maire et vers Messieurs du Conseil, exprimez votre vive satis­faction do voir avec quelle ardeur smitenno ils uo cessent de s’occuper dos choses qui concernent renseignement daiis notre commune.

N'allez pas oublier les dames patronesses, elles seront toujours sensibles h uno attention délicate il l’adresse de leur gracieuseté ; no craignez pas du mettre eu relief leur amabilité ; la galantetio qui n’est qu'un rafiluement do la politesse vous y invite et vous lo commando.

A Mesdames les Instltutrlcos, .'i Messieurs les Instilutours, aux bonnes Religieuses, no niar- l'handcz par les éloges dus è leur zôlo, h leur dévortment, à leur abnégation, ici vous aurez bien rarcincnl l'occa.^inn dô faire uu complimont (|ui ne soit pas cntièromcnt mérité.

Cmilinuons, mes chois enfants ; Je suis certain que vous commencez h comprendre.

Vous avez auprès do vous les élèves do la Société do gymnastiquo ; vos frères et vos amis, qui vous précédaient nnguèro sur co.s bancs, l'aitcs ressortir rinfliienco fortillnuto do leurs cxercicos corporels ; encourager le patriotisme naissant do ces apprentis soldats.

Quant A MM. les Musiciens, qui donnent à celle cérémonie la nolo, paitlou du Jeu do mots, la nolo harmonlauso, vous (lourrcz sortir do la banalltd do» compliments accoutumés es les félh

I citant d’avoir h leur tète un nouveau chef, jeiuie ; et tiabito, sorti de la grande écolo nrtisliquo de

Paris ; en cela, vous rendrez hommage à la Fan­fare do CUambty et à l’art français.

Vous devez aussi exprimer vos remerciements aux personnes généreuses qui nous témoignent un intérêt bieuvuitUmt par i'uiivoi do beaux livres du prix; il est do stricto conveuauce do citer tout haut leurs noms et leurs titres.

.Si parmi vo.s bienfaiteurs so trouve le repré­sentant politique du votre arrondissement, nommezM. Gaillard, voti u dévoué député.

Ce .<erait une grosse faute de passer sous si­lence rencouragemeut annuel que vous recevez du .Ministère de l’Instruction publique ; do là à faire une allusion respuctucuso à .M. le Ministre iui-mùmo et au Gouverueinenl de la République, il n’y a qu’un pas, et si vous tcrmiuez par uu salut à son l’résidunt, M. Carnot, sur |o uomi duipiul ou a épuisé toutes les formules laudativcs, vous aurez pii.s sans omission, ce me seuibic, les précautions oratoires dont j'ai saisi, mes cliors enfants, l’occasioii de vous entretenir.

El alors il vous sera loisible de vous arrêter là ; ce qui serait par lru|i coimnode, ou bien vous |iüiirrez continuer, comme Je vous demande la permission de lu faire |iendaul quelques inslants encore, une simple causerie duntjo vous prie de me |)ardunncr la forme familüru.

J'estim e en particulier qu’il n 'es t pas inutile de ram ener un instant votre atlontion, Mesdames et l^ s s ie u r s , su r ce rem arquable m ouvement d’en- trainumenl qui s 'est luodiiit, depuis vingt ans, vers l'instruction du peuple.

Vous n'avez pas oublié la vigourcuso impul­sion donnée par le Goiivurnemeut do la Képii- bliiiue à la cause de l'Euscigncmcnt et du l'Ins­truction a tous les degrés : Etablissement des lois scolaires, édillcation de bâtiments sur tout lo territoire, modilicalion des programmes, amélio­ration des méthodes, institution du nouvel cn- suignument tecliiiiiiue, etc., etc... Jo n'eu finirais pas si Je voulais tout énumérer.

Dans cette gi'andu croisade contre l'ignorance, l’obligaliim du fru.|ueiilur l'école e st, .à mon sens, lo fait social capital de notre époque, g ros de consequeiice.s aux yeux dus personnes rclléchics e t prévoyantes.

C’est pour vous, mes enfants, que tout cela a été fait ; c’est (lour vous ipie nous nous sommés donné tant de mal, que nous avons dépensé tant d'argent, que uous avons consenti à tous ces saci'iliccs.

Giikc à eux, vous serez mieux instruits, mii'iix mo'-aUsés, vous vaudrez davantage.

Voilà ce que votre génération doit à la ndtro b El maititenant qu’altendous-nous do vous eu

reiniir'.'oli ! loiii simplement que vous sachiez VOU.S rendre digues u t proliler do tons ces bien­faits, quo vous soyez de bous écoliers exacts et laboi'ieux.

Voli e lâche quotidienne vous a été rendue sin­gulièrement facile par l'introduction dans les mi'iluides d'cuseigiiement de moyens ingénieux, du puifectionnemeiits, de démonstrations par ia vue, do collections, d’instruments, etc,

il n'y a pas jusqu'à la vulgaire montre moderne qui ne vous aide à mettre en pratique une des qualités osseuticllos chez l’écolicr : la régularité.

Noii-sculemcnt l'application de vos programmes pendant le temps des classes, vous est imposé à la minute près, gràcc à cet instrument de pré­cision ; mais l'Uorlogc ou ia pcudule de vos pa­rents vous enseigne l’cx.ictitudo d.ans les habi­tudes ordiuaires de la vio. Eu vous levant, en vous couchant, en prenant vos repas à des heures régulières, vous remplissez sans lesavolr la pre­mière, la plus nécessaire des conditious d’uuc bonne hygiène physi(|uc.

En arrivant à l’écolo à l'heure exacte, en don­nant à vos leçons, à vos devoirs. Jusqu’à vos ré­créations, un temps méthodiquement employé, vous lirenoz des habitudes d’ordre, do méthode indispensable à ceux qui veuteut tirer do leur existence le plus iulctligent profil.

Ru cola commo en bien autres choses, vous avez plus de bonheur que les écoliers vos an­cêtres des siècles passés.

Cette rélluxion m’est iuspiréo clmque fois qu’en traversant la place do l'Eglise, là-bas, à l’entrée de la rue du Coinou, j ’.apcrçois, dans la cour do l’ancionno Ecolo, l’horlogo vénérable cl miiotto de vos pères, vesiigo d'nno antique civillgalion, peinture murale sur la façade d’un premier étago : c’est lo vieux cadran solaire, avec sa tige de for dont vous suivez du rcgaid l'ombro portée et lisez sur ses rayons noircis l’heuro écrite en lettres romaines.

Vous représentez-vous la mine du maître d'ikote d'alors, attendant l'apparitiou d’un soleil capricieux pour donner lo signal do la reutréo à d’espiègles écoliers plus prêts au jeu qu’à l’étude :

a Monsieur lo Maltro, il u’esl pas encoro riicuro do rentrer, lo cadran ne marque pas. n

« Mousicur, mou quart d'heure do punition osl terminé, im miago cacho lo soleil depuis long­temps. »

« Comment faire domain 7 il y aura éclipso do soleil. »

Quel hou tetups o’élait pour los jeunes faulai- sislos et les Joyeuses réparties.

Quo do bonnes oxcuscs pour los retardataires et les friauds do la paresse I

La paresse I puisque j ’al prononcé co vilain mot, u'esl-co pas, mes chers enfants, lo m s do vous répéter comment ou parlait, ilo 'y a pas huit jours, uu inaitro littérateur à une distribution do prix do Paris ?

Ecoutez ces ligues éloqucntos : n Faites effort pour résister à cotte propensiou,

à la paresso qui existo au fond do nous tous et qui est uotro péché originel.

« Dans uno société démocroliquo, lo travail est ntl devoir ; mais co n’est pas souicmeût oommo un devoir qu’il faut l’envisager. Il est lo sol sacré do In vio humaino ; il allège los heures pénibles; il rend l’homme indépendant, sain et Joyeux. En mémo temps qu’il accroît la richesse sodalo C| «agmenio la force do notre ftmo.

« Dans lo domaino do l’esprit comme dans celui do la nature, il fait pousser los bjés magnifiques cl nourriciers.

kLa paresse,elle,est une semeQeeé’i7ra is;lM

plantes qui germent dans ses plaines monotoosi ne portent que desftcursd’am ertnm sstd’ennnl.»

Mais, après cette digression, laissez-moi roto- nir à mon cadran solaire ; il renferme u a a itrs enseignement, par Icijuel je vais term'mer.

Il u’invitait pas seulement au travail ou am repos les écoliers du temps passé. 11 leur de»- uait en même temps un conseil.

Il porto en effet en exergue, voyez-la* en pas^ sant, une devise à laquelle vous n’avez pas pris garde, parce qu’ello est écrite en latin.

Quatre mots seulement ;a Sis bonus mascuntur feîicet. wCe qui veut dire eu français, mais sToo ttstoB

de coDcisiou :« Soyez bons, et pour vous les heures qus Jo

marquo s’ccouloront heureuses. »Pour être bons dans le sens latin du mot, Il

faut, mes chers enfaots, que vous possédiei toutes les vertus qui doivent faire l'ornement des éeo- licrs modèles : exacts et studieux, deux qualités ([ui se complètent ; respectueux de vos parents, de vos ntaitrcs, do vos condisciples, de vous- mémes, et vous deviendrez ce quo nous attendww do vous dans Faveuir, de bons oitoyens, de bons serviteurs de la patrie. - ' '

La m usique de Chambly, a lle rn an l avec les chants ut les chœ urs des élèves, garçons et filles, on a procédé à la distribalion des prix ;

Des livrets de caisse d ’épargne avaien t été mis à la disposition de M. le M aire par M.M. M allet, le prince M urât, Masson, De- leltrée, Rouzé e t B ijard.

De beaux livres de prix avalen t été , comme de coutum e, donnés p ar M. le prince Murât.

La superbe histoire de France de D n n ij avail àté envoyée en double parM . iedénu lé Gaillard.

Parm i les élèves les plus souvent cités, nous signalerons :

Moulon, cerlificat d ’études. Irm a Sillon, Jeanne Dubois, V irginie François.

li t à l'école des garçons, les Jeunes Gillet, Tiièze e t àlarais, cerlincats d ’é tu d es; H é- rouarl. Petit, Dufour, F rayer, Oudct. R ouié . TllOlliOl-.

La cérém onie s’est term inée p a r les exer­cices si goûtés do l'école m aternelle, qui ont excité la curiosité e t la.Joie de tout le m onde, e t surtout la leur.

La ren trée des classes est fixée au lund i 1®' oblobre prochain.

Distribution des Prixà Verberie*

. La distribution des p rix des écoles com­m unales vient d ’avoir lieu au m ilieu d 'une nombreuse assistance. E lle a été présidée par M. Corbon, qui a prononcé le d iscsurs suivant :

Mesdames,Messieurs,Mes chers Enfants,

M. le Préfet m’ayant désip é , sur la propoiitioa de M. l'Inspecteur d'Académie, pour présider cette cérémonie, Jo n’ai pas besoin de vous dire que j'ai accepté avec un bien vif plalsjr, sar j ’arrive à me retrouver tous les ans à même époque au milieu de vous; j ’en profiterai comme par le passé pour m’entretenir avec vos parents et avec vous et vous donner quelques conseils qui me seront dictés par l’amitid et l'intérêt qus Je porte à tous.

Mes enfants, vous allez entrer en vacances pour quelque temps, et Je comprends la joie que voua devez éprouver en pensaut à ces deux mois da liberté; il no s’agit plus que de savoir comment vous allez passer ces vacances et ce temps nia- tivcmcnt long.

Tout on ne voulant pas diriger votre conduite, co soin appartenant à vos parenls, permettex-mol cependant de vous donner quelques conseils qus vous suivrez, j ’en suis convaincu.

Ne négligez pas votre instruction tout A fait, vos maîtres vous donneront quelques devoirs, travaillez pour vous reposer de l’amusement.

Lisez surtout de bons livres qui vous seront prêtés par vos maîtres ou par vos parents, vous avez du reste la bibliothèque scolaire à votrs disposition, la lecture fortifiera votre lostruetlon, vous apprendrez à corriger votre orthographe, vous prendrez du stylo et vous ne seres paa liNTés au désœuvrement, qui est le pire dw conseillers.

Ceux qui sont assez forts pour travailler «t dont les parents ne sont pas fortunés devront aider ceux-ci dans leurs travaux, afin d ’âpportar un peu d’aido dans le ménage, ou bien faire quelques petits travaux an dehors. Us' n’eu man­queront pas, J’en promets du reste A tout cenx qui seront sérieux et qui montreront de bennes dispositions.

La conséquence do ce travail sera da faire des piUites assurances, et d'apprendre le chunin da la caisse d’épargne. La caisse d’épargne, tout est là, pour l’enfant comme pour les grandes per­sonnes, il n ’est pas de petites économies qui ne soient bonnes A ftire; quelles qu'elles soient, d’ailleurs, elles font toi^ours boule de neige. Que de fols avez-vous roulé un petit morceau de netgs qui grossissait à vue d’cell et que vous ne pou­viez plus remuer A un moment donné; il «n est do même do l’épargne, qui grossit toujours et qtd donne sinon la fortune, toqjours au moins nos cortaine aisance A ceux qui la pratiquent Jeunes.

L’enfant laborieux, studieux et économe doit infailliblement devenir rhomme sérieux, travail- leur, persévérant, A qui la fortuné ne tiendra pas toujours rigueur, surtout s'il a le bonheur de jouir d’une bonne santé.

Or, puisque je vous parie de la santé, par- meitez-moi d’ojouler que celui qui travaille, au liuu de bambocher, Jouira certainetnent d'uns meilleure santé que le paresseqx, l« goumaqd ut l’ivrogne.'Le premier aui^ toi^ours, outre uns grande MlUfaotlMi de lui-mAai rssp rtt «t la corp9 plus sain que le second, e t somme Jq vsas Val tottloan dit, le travail élère s i ng

Page 2: €*• Année. — iV“ . le N°. Dimanche W ÂoAt 1895. …bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_08_20_MRC.pdfde SOS eommettants ; de l’autre, des pe tites coteries radicales,

le rebaisse Jamais, le traraUleur conservera luo- jours la plus grande dignité dans tous les aéles de sa vie, tandis que le paresseux peut descendre i toutes les bassesses.

Possédant les qualités que je vous Indique, et H ne lient qu’à vous de les posséder ; en grandls-

TOUS acqnerrex de l’énergie, de la volonté, et VOUS saurez défendre vos intérêts dans la vie, où vous rencontrerez tant d’égoïstes, d’exploi­teurs même, qui abusent des naïfs et des gens sans volonté, surtout des imprévoyants.

La lutte pour la vie, mes Enfants, est pins grande qu’on ne le croit généralement, car la vie est parsemée d’embûches do toiites sortes. Beau­coup sont malheureux, bleu qu’étani d'Iioiuiùtes gens et.de bons travailleurs, tout simplement parce qu’ils manquent do volonté, d énergie, parce qu’ils manquent d’esprildesuite, de ténacité et de persévérance, et ne savent pas se tracer une vole.

L’homme fort ne désespère jamais, et quels que soient les obstacles qu’il rencontre, il sort presque toujours victorieux do la lutte.

Quoi que soyez bien jeunes, mes Enfants, je devoir faire allusion aux événements qui se pro duisent en ce moment dans celte commune, afin de vous démontrer non-seulement par des pa­roles, mais bien par des actes et des exemples, quels sont les bienfaits que l’on peut tirer d’une sage économie et d’une bonne administration intérieure. Supposons un ouvrier gagnant trois francs par jour et qui doit élever sa famille avec ce salaire; s’il n’a aucun moyen d’augmenter celui-ci par le fait do la concurrence étrangère ou pour tout autre cause, il lui reste le moyeu do de vivre à bon marché, car, en faisant de la coopération, il arrive à supprimer un et quelque­fois deux intermédiaires, et il peut économiser, sur sa consommation, soixante-quinze centimes par jour au bas mot ; cola lui permet, ou de vivre mieux ou bien de placer cet argent qui devient une réserve, en cas de maladie, de chômage; do là à faire de la coopération dans le travail, c’i-st- à-dire dans la production, il n’y a qu’un pas, il ne reste plus qu’à prélever une pclile part de cer économies et de la placer à la caisse des retraite;'Je ne doute pas que les pauons no s’àssocicüt ces efforts et no viennent eux-mômes eu prèle vaut une part sur leurs bénéfices, faire un sacri' flce en faveur des ouvriers Tahorieux. Je compte, du reste, tenter l’essai personnellemeut cette année.

Il ne faut pas oublier que l’Etat favorise beau­coup les caisses de relralte pour l’ouvrier cl qu’il augmente dans une certaine mesure les écono­mies des déposants. Par les lois sur i’instruciioii gratuite et obligatoire, le Gouvcmemeut do la République vous met à môme de profiter de tons CCS avantages et surtout de les comprendre. En travaillant bien, vous répondrez à ses vœux les plus chers.

Je crois, mes enfants, qu'il faut tout jeune! vous pénétrer de toutes ces Questions qui peuvent avoir tant d’influence sur voire avenir en général ; surtout appliquez-vous au calcûl, (jui vous est absolument indispensable.

Qu’il me soit permis d*cxprimer ici le vœu que je forme pour qu’une évolution salutaire se pro dulse dans la société aciuello.

Je voudrais que, au lieu d’un tas dé politiciens, d’utopistes, d’exploiteurs de la bonne foi pu blique, les classes fortunées ou dirigeantes coin prennent une bonne fois que la fortune leur impose des devoirs envers leurs semblables, qu’au lieu d’approfondir le fossé qui les' divi; avec les classes laborieuses, elles doivent lendr la main à ces derniers, non pour faire l'aumône au travailleur, ce qui serait le rabaisser et froisser sa dignité, mais jiour l’aider par de bons conseil; de Ifur aigeul même, quand il est üeoliuo à bon usage, et qu'elles lui procurciil eu iiièinu temps que du tiuvail les iiio\iiis do vivre a buii marché.

1-jj lai.-aiit c e la e t b ie n d 'a u l r e s cbosi'S e n co re q u 'i l s e ra it m op long d e im m e r e r ' i c i , le lo>se ue la d iv is io ti se c o ia b lc ra il d e liu - ii ie i iiu e t la puMe Sel a u ie ri iie e a jn . . .a u a u x e .v u u ile u r , ' é li g e u e i'a l. S . ce \0 !u | .o iu . .u •• iic>oiiipiii', e l j e Cl o is la e liu se t i r s 1.0 SiiJie, I .-il a lii .i i l .a il ..Il g .a iid pa^ ilaii>

tresses do tout io dévouement dont ils ont fait preuvopondaut i’anu(\o qui vient de s’écoulor dans

tâche si difficile do riiistructlon et do l’éduca­tion do nos enfants.

Je remercie égalentent toutes les personttes qui, en répondant à notre invitation, ont voulu prou­ver tottt l'inlérêi qu'elles portent à nos enfants et

la catiso du l’euseignentont. .

CHBOUIQUE L O C tL S

La m ort do M. I.egras a fait snpprltner les isliïbu tions solennelles dos prix dans toutes

les Ei'olos tmimnimales do la ville. I.o atnedi 11 muit, a trois lieures, dans clmtpte

Ecolo, les inaiiresses on t remis d irecletnenl à leurs é lû tes les récompenses qu ’elles avaien t mérilée.s.

En signe du deuil, celte disiribttlion s’est faile sans appaial, en doliors même de lu [irésenre des parenis.

l ' i c o l i ï ( l e F i l l e s ( l e I n r u e d e M c u u x .

TROISIÈME CLASSE D euxièm e division.

Prix d ’excellen.-e : Isabelle Fossiez, Louise Cottlon.

P rix d 'iio tinour : Louise V alluet, Louise Poncel.

Viennent ensuite : Eugénie F rère, Ju lie lle Roitvier, Itnpliaül Crafl, Anlonie Lericlie, Julitilte .Murlliô.

P rem ière dlKîs'on. — Deuxième section t " prix d ’excellence: Madeleine Legrand.

prix d'cxct'IbMice : Georglna llonllet.P rix d ’fionnour : llo riense Rapp, Marie

H érouin, Suzanne Lliam bcilan, Ituse LB' gendre, MargtuTile Desseatix.

Prem ière dioisioii. — Prem ière section. prix d ’excellence ex tiquo : Alice F la-

tnani, Cliarlotto Devaux. Gabrielle Manier.i ’ pi'ix d ’exlellonce : Isabelle P lessier,

Elise Degrelle.t '^ prix d ’honneur : Jeanne Leclercq

V alérie tlopean, G ertnaine Devaux, Marie G érar.i.

'i' prix d ’honneur : Yvonne Antoine, Uose Üilly. Claiie ilaqnin.

Viennent ensni.e : Ju lienne Ruha, Jeanne F leur, Ju lio llagois, Georgetle ilu e l.

DEUXIÈME CLASSE D euxième division.

Prix d ’excellence : Georgelle Legendrc, Fernande Manier. Aiplionsine Coqiïu.

Prix iriionneur : Fernande Page, Antoi­nette Vinieux.

Viennent ensuite Berllio Somnierenx, Alhortine Maille, Marie Legrand, Celénie Gottrean, Jeanne Lecomle, Marie Beaucerf, Jeanne llouvier, Louise Jouin , Marie Porron . Jeanne Leniaiire, B eilhe Dilly, S tiz tnne Bir.lieron. Hachel Angol, Renée Prévo.sl, C liarlulle Varlel, Ju lie Collereau.

Prem ière d ivision. — Deuxième section. Prix d'e.xcelleaco : Suzanne Page, t ’ prix d 'Iionnenr : Oclavie Lericlie, Al-

bertine Rigaull, Angusline Bambas, tJeor- gelte Lafoni, Jeanne T irlel, Kmilieiine Guizelin.

2» prix d ’iionneur : Lucie Jodarl.V iennent ensuite ; Angéle Legrand, Clé­

m entine Blavin, Georgina Lecas, Eugénie Porron.

P rem ière d ivision . — Prem ière section. l’rix d'excellence : Gabrielle Favret,

Jeanne D nig-on, llen iie tie llapp - l 'r p n x il'lMinnenr : F ioientine Trochon. 2 ' 1 lix d'iKUiiieui- : Tlierosa Lericlie,

Ci‘i .-t '! IVnn.iiiie.Vieni.eiu cnsiiiie : Mariiie M ention, .Mar-

giii'i iie i .iiie l, I èlici-' tdiœiqiiel, Alpliüii>ine Giaii, Ga’.iii!!! F ivre, Cioliiilo it.ilia, Angé- lina l.einaiie, -U argafiite Miigiiier.

3* prix , offert par .M. lli rvaux, tidjoinl : Marie Belloqne.

2 ' prix, offert par les parenis d ’tiné éléve : Alice Malingre.

2» p iix ex œquo, offert par les parents d 'une élève ; A lhédino Berge

2* prix ex (eqito, offert par M. Gagny, m aire : Palm yrt'W asse.

4*' prix, offert p ar les parenis d ’une é lè 'o : Louise Langignard.

4 " p t 'x , offert p ar les parenis d ’une élève: Marie t'horon .

prix, offm'l par les parenis d 'u n e élè \o : Marie W arinel.

2® prix d ’oxcelicnce. offert par les parents d ’nne élève : Vatentine Ganvei.

2" prix d'excellence ex <equo, o ffu l par M Bouclier, con.sfiik‘r inunnipal ; Tlièièse .Messager.

2* prix d’exccllence c j œ quo, offert |>ar les pa ien ls d’une élève : .Margtieriio Genlon.

t"" prix d'excnHi'Uce. oITerl par los'-poivnts d 'une élève : .Marie Descanchercux.

I " prix d ’exci'llrn.'o rxieffiio . offert par .M. Ilervaux, adjoint. Josépiiine H ardret.

S o c i é t é d e G y m n a s t i ( | u e e t d e ' l ' i r .

Grû'‘e aux. adhésions déjà reçues, l’orga­nisation de la fu ture Société va bientôt èire délinilive. Deux Sections de Pupilles et une d'Adultes seront formées, don t une pour la gym nastique; mais l’idée du tir , qui e - t io com plém ent indispensable de l’ia s- truclioh in ililaire , a égalem ent *les adepies sons l'inspiration d ’hommes com pétents en celte m aiière. Nous pensons (pi’ludépen- iam ent des deux Sections de g.vinnasli(|U0, une Section do tir , formée par les sous- olliciéi“s, caporaux e t soldaLs sortan t du régim ent et fnisanl partie des réserve.^, serait aussi favorablem ent accueillie; aussi, une réunion préparatoire à laquelle «eroni conviées toutes les personnes desirensos de participer ou d ’encourager cette émulation piilriolique, au ra lieu très pi'ochainemeiil et sera annoncée par voie d'alliches.

Nous ne douions pas du succès do colle noble en treprise e t enco rageons tons le.s hommes d e là réserve e t do i’arméo territo ­riale a en faciliter la réalisation.

. poci r.'..iücr cii-v-aitM.t».t i voo», Jl•uuc^ iiiic.', Liu>c4-v«jus tif pa.'aviin

uue gruuuc p jil a jjie.cUic uüUa ius cuiueii.-. que je Vieus. uo.uouuer aux garçoUa et que vous avuz écoute uliemiveinuül. Ju suis convaincu que votre perspicacilô vous a déjà indique votre lôle dans i’aveuir,quand vous serez dus lemmes, des murus de famille, C'est de vous que dépend, eu grande partie, le bien-être, la paix du ménagé. L’homme qui rentre souvent extenué après une journée de labeur, a besoin de trouver son intérieur pro[ire, d'avoir des visages souriants, de sentir te con­fortable dans toute la maison; vous pourrez lui procurer toutes les jouissances de la famille, et cela sans aucun effort, par la douceur dans le caractère, par l'économie et une sage adminis­tration de votre intérieur.

La coopération vous facilitera et vous procnrer.'i une source d'économie, ce que vous avez compris depuis longtemps; c’est pounpioi jo n'ai pas besoin d’insister. 11 vousfaut toutes bien apprendre à lire, calculer, écrire et travailler, et surtout être économes, tout est là.

Je termine en remerciant nos maîtres cl maU

l’IlEMlÊHE Cl.AS.SE ir^ — P* a né

. n u l -iKiK-

; l l . ‘I - ' ................................. Il' : l.u .>'C .M .iiiei.■p j . n \ : J h . i i i i i i ' V .ie li .t .

L 'ours m o y e n . — 2* ü im t'e .Prix d'excellence, offert par .M. Henri

T urqnet, chevalier de la Légion d 'h o n n eu r : Angèle Braquet.

Prix d'exceiience rj: Æ?MO, offert p ar les parenis d 'une élève : .feanne Messager.

4*f prix d ’h o nneur : A rm andine Dumou­lin .

2® prix d 'honneur ex œquo : B erlhe Bou- jo n n ie r, Clolilde Duionssoy.

Cours supérieur.4 " prix d 'excellence, offert par M. Cagnv,

m aire de Sentis, et M. Thirion , président de la Délégation can tonale: Madeletne Etienne.

2® prix , offert par M. Démelin e t M. T h i- -rion : M arguerite Saucier.

P rix d ’iionneur, offert p ar M, Démelin : Suzanne Quiot.

Vient ensuite Clolilde Villelte.Prix d ’honneur décernés aux douze élèves

qui on t subi avec succès l'examen pour le certificat d'études :

Cours d'économ ie dom estique.(Fondé par M. Paul Gagny, délégué cantonal,

OtllriiT il’Aiiidéinio.)

P iix offerts par M. Paul Cagny : Made­leine Etienne, Miirguerito Saucier, Suzanne Quiot, Clolilde Vilb. Ile.

Cours de dess'it.(Profe.sseur : M. Delapoite.)

I f® division. — 1 " secliou; l " prix : Glotilde Villelte, Madeleine

E tienne, .Margneriie S aucier, Joséphine lla rd re l.

2* pi'ix : S uzanne Quiot, Marie Descau- choreux, Margiu rilo Genlon, .Marie Choron; Alfrèdine Berge.

P ’ division. — 2® seclion.4*® pi'ix : Alice .Malingre, T hérèse Messa

ger, Clolilde Üiironssoy.2® jii'ix : Suzanne M alingre, Jean n e .Me.s-

sager.Acces.sll3^: Charlotte Soret, H élène Fla­

m ant. *D euxième division.

Prix : Gabrielle Favret, Jeanne Drugeon, G eorgelle Lafoni, Isabelle Fossiez, Claire llaquin .

L itre ls de caisse d'épdrgne.Fondation de M. Mesureur : un livret de

bO fr. à l'élève qui se sera le plus distinguée p ar le travail et lu conduite, alors nième qu’elle ne serait pas la prem ière de sa classe : José|ihlne lla rd re l.

Don deM . Paignion, propriétaire à Senlis, un livret tle 1b fr. : Alfrédine Berge.

Don de M. l’aignien : prix d ’histoire, un livre! de 10 fr. : Marie Do.^caiichereux.

Don de ,M. Démelin. adjoint au m aire et officier de rin siruciion publique (p tix de coinposilion frangaise), un livret de 40 fr. : Mnileleine Etienne.

Don de M. Ghandavoine, tréso rie r de la caisse d ’épargne, un livret de 40 fr. : Mar­guerite Saucier.

Don de M Paignien, un liv re t de o fr . Thérèse .Mes.sager.

Dan doM .B üurbonneux, u n liv re td e ô f r M arie W arinet.

Don de M. .Mouy. pharm acien de I®® classe : un liv ret de b fr. a l’enfant de l’Ilôpilal «pii s’es t le plus distinguée p ar sa conduite et son respect envers ses M aîtresses, tant à l'E colequ 'à l'H ôpital : A lbertine Bigault.

Don de M. Alfred Sagol, un livret d« ô fr à i'èli' ve la {ilus incrilanlô do l'IIôpiial M arguerite Dessaux.

Don de M. .Mouy, un liv ret de a fr , l’élève «lu Cours su'piirjeiir qui a ohlenu le plii.s de nom inalions : .Madeleine Eiienni).

Don (io .M. Lepolil, un livret de 3 fr. .Marguerite Genlon.

Don do .M. Démelin, un livret d e b f r . Alice -Malingre.

Don de M. D émelin, un livret de b fr. V.ib'iiline Gaiivel.

Don d 'une anonym e, un livret d e o f r . Loiiise Lingiguaid

|)oi< «h* i. I.ooIm*, un livi'fi de o fr. SiiZaiiU' Q.iiiii

Don lie M. Henri Tinquel. un livret de 5 fr : Mai le Choron.

Don «les parenis il unc elèu î, un livret île b fr. : .viai'ie Belluque.

( I odu 42 au 40 août 4893.

Naissances.(N éant).

Décès. ^Rocheforl (Lucie-M arie Jean n e), 2 ans

à m ois, rue Vieille-de-Paris.M“ ® Le.soif (E rnestine), épouse de M.

Dupoty, 39 ans , ru e aux Fromages.

Mariages.(N éant).

P tiblications de Mariages. Ghambeilanl (Lonis-Joseph), ja rd in ier ,

dem eurant à S enlis, e t M”* Rigaull (Isabello-I)ésirée), m anouvrière, d e ­m eurant à Orry-la-Ville.

*En verlti d ’un réquisitoire d 'incarcération décerné par M. le P rocureu r de la Répu­blique, le sieu r R égnier (A uguste), dem eu­ra n t faubourg de Villem élrie, condam né à v ing t'jou rs d 'em prisonnem ent pour délit de chasse, a élè arrê té le- 47 courant e t écroué i\ la m aison d 'a rré t.

Marché de Srnlis àn 14 ÂoAt 1893.

lança le contenu h la figure de Ju lie e t avec le pqt,vijio .l’en frappa A la fôte. i.o sang ja illit abun«laniment, selon la déposiiion de ta plaignante. IMucèÿ-verbal a élè diesst' su r ces faits qui n 'iinnoncent pas choz ces demoiselles des di.sposilions bien pacifiques.

O é |» v - e n - V n l o i H .P endant uno absence du sieu r G ilbert,

ouvrier d ’usine A Crépy, la fille D ..., qui se chargeait de lui p ré p iie rs e s repas, lui d é ­roba son jjoi te-innnnaie coulonant 5 francs, ronforuii' dans uno poche de pantalon nccro- ché nu pitnl «le son lit.

Procès verbal ;i éti di'esst'.

E ta l cio il d u iO au /7 A oâl /S 9 3 .^ÂI3a&^cBs

Gorçint.12. Rnllap.l. Albiirt lîuBÔna.

filles.10. Jutipn. LHcie-VictoriüO.14 A'ronilello, !.ucieane-Pa<iliiio.14. Bnloy, Louis.

DÉCKSl^. Letlous. LoiiiBB-R"9«-Hyarinthp, 73 ans,

vpuve Üumbrovi'ln, rue ilu Lion.16. Thiesoert, Gustave-Eugène, 1 »o, rue Jour-

dsio.PUBLICATIONS DE H.VRIAGES

(NésDl).UARIAOBS

14 Entre Pinot, Edmond-Alfred, Tonrnenr enr bois, et Hclèae-Joséphiiie Duboia, lingère, demeurnot tous deox à Gripy.

14. Entre Aveline. Albert, meouisior, e t Remy. Françoise Eogénie, brodeuse, demoursot tous deux à Gropy.

F l e u r i n e s .P a r a rrê té , en date du 4t août courant.

M. le Ministre du Commerce, de l’Iiu lnsirie et des Colonies a autorisé la création d ’nn bureau télégraphique dans celte commune,

G o u v i ( * u x .Le 45 courant, en tre six e t huit heu res.du

soir, un m alfaiteur a profité d 'une absence de M. Bèjot, ren tie r A Gouvleux, pour pi^nélrer dans une cham bre de son babilh- lion par une fenêtre laissée en tr’ouverle. 11 s ’e s t em paré d 'u n e paire de bottines, d ’une cravate forme p lastron , avec épingle, le tout estim é 24 fr. 50.

Le voleur est resté inconnu ; on le sup­pose é tranger au pays.

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l 'n . di) f’ain du I 16 au 21 août. 1

BIkqc. . . 0 ,33 le k . Sans var. Bi-.-blan -. 0 .28 — \ Id.

Dans le but de former les jeunes IIMps au travail et à l'économie, M. Paul Cagny a oflérl une somme de 30 fr. qui a élé l épartie en bons points monnaie, dont le m ontant do it être versé à la caisse d 'épargne.

Les élèves dont les noms suivent, ont m érité ces liv rets :

M arguerite Saucier, Madeleine E tienne, Joséphine H ard re t, Marie Descauchereux, Angéle Braquet, Thérèse Messager, Jeanne Messager, S uzanne Quiot, Palm yre Masse, V atentine Gauvel, M arguerite Geiiton, Marie ÂVarinei, Marie Choron, Berlhe Boujonnier, C lolilde Duronssoy, A rm andine Dumoulin, Alice Malingre, Alfrédlne Berge, Clolilde Villelte, Aiigèle Ragois, B erthe Leclercq, H élène Flam ant, JeanneD elachasse, Suzanne M alingre, Jean n e Ydelot, Louise Mahet, Sabine Guidon, Marie Belloque.

Farlao : les 157 kilog., 48 fr. — Sans variation.

é i r o n i i s s e m s a t d e S e n tis .H é t l i î s j ’- S a î n l - F î e r r e .

L’élève Hachette (Léon),- du collège de Pontoise (S -e t 0 . ) . dont la famille habite Bi‘lbi<y-.Saint-Pierre, v ien t d 'ê tre reçu au bacciilàuièat (enseignem ent m oderne, partie iftlie s ), devant la Faculté de P aris.

C'est un beau siiccé.s pour ce jeu n e homme qui n 'a pas encore seize uns.

La Fanfare do Bélhisy a rem porté, di- matiche derniei', auCoiii'ours de M ontataire, on 3® d i\ i ion t " seclion, le l®® prix d ’exé­cution, coiiroiine do verm eil, et le second pour la luciure a vue. m édaille de verm eil.

/X Itornn,M. Vielle, conilucleiir des ponts et chaus­

sées, ch:ir*i«‘ de la direction des travaux de la nouvelle écluse, xieiil d 'é ire oominé itigtMiieur ord inaire par déi'rel en date du 2 août 1893. re n d u su rle i 'h p p u rtd u m in is lre des Iravaiix publics.

Nous adressons nos m eilleurs compliments A ce fonctionnaire d 'élite ainsi qu 'à sa famille si sym pathique.

Le 9 août d ern ie r, la fille Cantenot, âgée de 36 ans, est allée trouver Sa tante, M“® Ll- ton, ren tière à Boran, pour passer quelque temps chez elle. Elle souffrait beaucoup de douleurs dans la lête e t ne quitta it guère sa cham bre. Pendan t la n u it du 42 au 43 août, elle sortit à pas de loup e t alIaAe Jeter dans l'Oise, où son cmlavre fut découvert le len­dem ain par un pêcheur.

C r e i l .La fille Ju lie Lamoureux passant p rès de

la dem oiselle Itréhnmel, toutes deux âgées de 20 ans, la traita fort peu civilem ent; celle-ci tenan t A la m ain un pot d 'eau , en

Un ouvrier cham pignonniste étranger, trava illan t depuis peu A la ferm e de Sainle- Anne, annexe de Gouvieux, e t se nom m ant Lereau (François), âgé de 32 ans, a voulu m ardi soir, é ta n t pris de boisson, p rendre un bain dans l’Oise, m algré l’avis opposé de son cam arade G arnier qui l’accompagnait.Il é ta it depuis quelques m inutes dans l’eau quand tout A coup il d isparu t en je ta n t un c r i. Aussitôt quatre bachots qui é ta ien t dans le voisinage a rriv ère n t au secours du maU heureux, mais ce ne fu t qu ’une dem i-heure après que le cadavre pu t ê tre retrouvé.

M o n l a t a i r e .On nous prie de rectifier le passage du

com pte-rendu re la tif A < la Fanfare de M onlataire, m agisiralem ent conduite par M. B iilluieau >, e t A, en faire rem onter i 'h o n n e u rà l '/ /a rm o « ie dé L iancourt, qui bien voulu prê te r son concours dévoué.

C’est fait.

Lo sieur Frisque, cha rre tie r, sons domicile, est albt dem ander, le 27 ju ille t d ern ie r, du li-avail chez M. Ilérouard , cu ltivateu r A M onlataire. Ce dern ie r l’em baucha pour le temps de la m oisson; mais il s 'en repentit, car i! s’aperçut bientôt que l’embauché é ta it un m auvais ouvrier, ne demiandant qu ’A se faire bien héberger. Le 43 août, refusa de sé re n d re aux champs pour re n tre r une voiluie d ’avoine .M. Hérotiard lui donna alors son compte. Mais l'individu se m il in ju rier grossièrem ent son patron, le m ena­çant de lui faire son affaire. Puis il alla passer une partie de la journée dans les auberges, se vantant d ’avoir refait son m aiire en lui em porlant des guides. En effet, on cousuila qu’il s’é ia il em paré d ’un paquet de guides évalué 8 flancs.

Ce m auvais domestique a été a rrê té .

Dans la soirée du 45 août de rn ie r, un concert a été tlonné sous une ten te a ttenant au débit du sieu r R ichard. Vers dix heures e t dem ie, la femme C atrin, m ontant su r une table, adm inistra une série de coups de poing au nommé P rov in ier. U ne bagarre s’ensuiv it parm i les consom m ateurs, e t b ien ­tôt verres, bouteilles, carafes dégringolèrent de toutes les tables. Il s’en brisa pour une quinzaine de francs. Le tum ulte cessa par Fexlinction des lampes e t l’évacuation d e la salle. M. R ichard a porté p lain te contre plusieurs des tapageurs e t casseurs de verre.

I V a n t e u i l .Nous recevons, au d e rn ie r m om ent, le

com pterendu de la d istribution des prix des Ecoles «le Nanteuil.

La nécessité de no tre l in g e e t l’abondance des m utiéres, nous obligent A rem ettre cette publication A notre prochain num éro.

p Q i i t - S u i n t r t r î l I a x e n c e .Le 9® régim ent de cuirassiers de S enlis,

l ’occasion des inanicuvres de garnison, se rendra dans noiro ville le m ardi 22 août.

2 oscadi'ons seron t logés à P ont, e t 2 esca- dronsA Ponipoint, du 22 au 23 août.

Les habitunls de co.s deux com m unes feront curtniiiumonl bon accueil A nos braves cuirassiers.

i.a Ville de P onis,Ta it beureusede voir le régim ent accompagné de sa fanfare, et nous espérons nue .M. le coluuel Dalannoy voudra b ien, si c 'est possible, accéder A ce désir.

Les deux enfants, com plètement a b a n ­donnés par leurs parents, dont nous avons parlé déjà e t dont les domiciles sont incon­nus, v iennent d 'êlro dirigés, après-avoré été soignes penilani qnelqiies Jours a l’hôpital, au di'ipôl de Clerm<)nt. jeu d i.d e rn ie r, par les soins de .M. le Maire d e Ponl-Ste-M axence.

Ces deux enfants apparfiennent m ain te­nan t au service des Enfants Assistés de l'O ise.

1.0 petit F rom entin, Agé de 7 a n s environ , avant d 'ê tre recueilli A l’hôpibil de Pont, éta it roslé hu it Jours dans le.s environs de l’écluse .d e S arro n , (ajuchant A la belle éioile e t v ivant des morceaux de pain que .ui donnaien t tes chem inots iravaillun l au canal.

S é p ^ '- l à f u g n e v a l .Nous avons annoncé que su r la plainte

des proprié taires, un vol de deux génisses avait élé comihis au préjudice de MM. Leli- m ann frères, de S én lis, dans un pâturage de Séry appartenant A .M. do Ghézelhw. Or, ces jours dern ie rs , le cadavre des deux génisses a élé re iiouvé dans fa riv ière l’Autom ne, qui longe le pâturage en question. Le vol supposé so transform erait donc en un pur accident. ^

'Vuiinioise..Le sieu r Fnillard. d e P ierrefond, Agé de

20 ans , a l la le 44 couran t pour en lever un cheval m ort chez M. GaiLardot, m archand dé chevaux A Vaumoise. Au mom ent de re­p a rtir avec sn voilure chargée de l’anim al m ort, le cheval de devant, que. que venait de p rê te r .M. G aillardoi pour aider-A sortir l’attelage, tança une ruiide q u ra lte ig n it Paillard en pleine poitrine. R am ené aussitôt' e t porté su r un lit, il expira au bout de 40 m inutes. Lorsque te m édecin m andé en toute hâte arriv a , H ne put que constater le décès du m alheureux je u n e homme.

"Vep.Un ch arre tie r de M. B ringaud, le nommé

M argotleau, âgé de 25 ans, dém eürant A Ver, se disposait, le 46 août vers 5 heures d u m utin A m onter su r son cheval de devant attelé à une voilAre, lorsque cet an im al se re to u rn an t brusquem ent, lui lança une ruade qui l’atteignit A la tête e t l’étend it su r te sol, ho rrib lem ent blessé. R am ené dans le plus pitoyable éta t, e t sans connaissance, le Jeune hom m e expira dans la journée .

'Villeps-Salnt-Paul*E n allan t, le 4 i courant, v isite r la maison

qu’il n ’habite pas l’été , M. àlArltn, proprié­ta ire à Villers-Suinl Paul fut bien su rp ris de de trouver les deux portes d ’en tré e ouvertes, la s e r ru re de l’une tombée A te rre p ar suite d ’u n e forte poussée. I l constata ensuite que tous les appartem ents étaient en désordre e t tous les m eubles fouillés. Un certain nom bre de m enus objets de valeur et d ’effois éta ien t dérobés; leu r valeur est d 'environ 225 fr. Le vol a dû ê tre commis pendant la n u it précédente ; quelques em prein tes ont été relevées, m ais elles n’ont pas encore abouti A la découverte dos hard is cam brio­leurs. ._______

lÜstpées-Sainï-Denis»Le prochain m arché-francd’Estrées-Saint*

Denis tom bera le 22 août courant, 4® m ardi du m ois.

CHROMQUËJ L a R é g su h ii f£ % te < fe i* O fa e

e t l a c n u d i d n t u z 'e C l i e v a l l i e p *

La République de l'Oise publie, pour com­b attre sa cand idatu re, des lettres privées qui son t adressées A M. C hevallier. Ces lettres on t été évidem m ent soustraites.

Nous apprenons que plusieurs de nos con* frères du départem ent pro testen t énergique­m en t contre cet inqualifiable procédé : nous n e pouvons que les en approuver.

PR^PECTUHB DE L’OISB A sris* .

MM. les M aires o n t été invités p a r l ’Admi­n istration p ré ^ c to ra le A prôndi'e les mesures nécessaires pour in terd ire , d ’une façon ab^ solue, l'exposition d ’aucune pièce de gibier^ su r les m archés des différentes localités, le jo u r de l’ouverture de la chasse, av a n t cinq heures d u soir.

Beauvais, ce 47 août 4893.

(33) FEU ILLETO N

L’AFFAIRE

C t A U L I O TPAR

. P«ol lABARRIÈRE

De la place, une longue clam eur ré p o n d ,| 'n n e c la m e g r prolongée ftUe de mille soupirs d’b o rnn ir, oppressée, bonteose d’elle-m ém e. G e iie c lam eu rd e la foule su moment où se .dëiache le couperet, H ector la connaît bien. Une fois déjà, à P aris, il l'a en tendue, lors

. d 'une exécution capitale A laquelle Jean Tres- l'avaii contra in t d 'assister.

‘Tout es t consommé. L’e r re u r d e la justice es t désorm ais irréparable.

D ehors, c’es t le tum ulte im pétueux du flelive bum aip qui a roimpu ses digues et s'dimûié de ,tous côtés. Les voitures arrêtées d if is ré^beinla de ronde se m etten t en m arche,

d 'a d grondem ent pesant les vitres

RsttvodtMden Mtorieie sas Joamsus aysnl u M. O d u U iq r, M l tm * r » i i .

qui grinceni, les speelDtcurs se bousculent et se dispnlenl dans la hâlc de celle lin de dram e, pressés de regagner, qui le logis, qui l alelier ou la place du Marché. Au milieu de ce brou- ha ba sans cesse renaissant, une voix sonne distinctem ent sons la lenétre.

Oui Monsieur, d it cette voix un peu avinée, les sabots que J’ai là aux pieds, Mon­sieur I c’est Gauliot la D ovee^Am our qui les a taillés, M onsieur.

Puis, peu A peu, le tum ulte sap a ise ; les groupes se sont dispersés; fl’échafaud, dé­m onté, a été chargé sur une c h a n e iie qui p a rt au grand tro t dans la direction de fa g a re ; le dern ier piquet quitte la place ; les sem piternelles dévotes de la confrérie, se hâtan t vers la cathédrale, où les appelle la cloche de huit heures, ont un petit frisson voluptueux en sc m ontrant l'endroit où s’élevait la guillotine. Bientôt il ne reste , contre la grille de la P réfecture, que quel­ques raisem blem ents sans im portance de paysans ou d’ouvriers, com m entant, cbacun à sa façon, l'évèoem enl tragiaue.

Le jo u r est venu tout A fati. Un joyeux rayon de soleil pénètre dans la cbariibre lugubre où m adame Lauzière prie A genoux, le front dans ses m ains, sans oser lever les yeux su r son fils, qui, dequis une heure, n’a pas bougé d e son fauteuil e t qui con­tem ple obstiném ent, dans une rêverie confuse e t vide, les fleurs rouges du tapis.

H s’am use, le msUcleux rayon, a caresser la surface polie de la glace, qui lui renvoie des lignes lum inenses où danse tout un corps de ballet de poussières fines | il liitlot le marbre de la cheminée, le bronxe doré de la pendule, U tourne en le jonani «utour do la chambra, éelàira nn lostant ] • ^ o d ül h

! eolouM qut B'h pM M ddW l pit» tt

s’attarile snr la fleur roiige du lapis, Juste à la place que fixe si éperdum ent Hector. Sous la clarté papillotante du rayon, la ffeur pourpre prend l’aspect d'une petite m are de sang .

H ector se lève, marche lentem ent vers la porte.

— Mon enfant, pardonue-moi I dit m adame Lauzière d’une voix hésitante.

E l, comme elle le voit tourner la tête , elle lui tènd les bras, avec un grand cri désolé :

— Pardonne-m oi ! pardonne-moi tIls pleurèrent longiemps, enlacés, haie*

tan ts , m êlant leurs larmes et leurs baisers douloureux.

Une douceur leur venait de ces larm es si­lencieuses. Dans une détente de leurs nerfs, ils cédaient à la lassitude de trop souffrir, ayant soif d’apaisem ent et de repos. Ils se sen taien t brisés, anéantis. En ce moment, sans qu'ils se fussent communiqué leur pen ­sée , la m ort leur apparaissait A tous deux com m e un refuge, la m ort berceuse des dou­leu rs hum aines, tendre e t clémeoie aux m alheureux. A quoi bon traîner plus long­tem ps l’écrasant fardeau de leurs deuils e t de leu rs rem ords? Pouvaient-ils jam ais oublier la chose fatale, goûter Jamais un instant de tranquillité?

La prem ière, m adame Lauzière rep rit un peu de sang froid. Elfe com prenait, au fré­m issem ent de tout son ê tre , tous les senti­m ents, toutes les pensées d 'H eciort elle le conduisit auprès d«i la fenêtre, e t tous deux restèren t eu face l’un de l'autre, sous la jaune clarté du aoleil, effrayé» de leur pâleur ré c l- ^ r o ^ e e t d a uam blem en t convulsif de Icure

yeux d'Hoctor, jurc-moi que tu ne te tueras pas.

Il ne répondit pas tout de su ite , stüpéfait de celte clairvoyance m aternelle, qui fouil­lait si sûrem ent les m oindres replis de son âm e. âladame Lauzière re p rit d’une voix plus ferme, où perçait une nuance d 'am er­tum e :

— Tu ne te tueras pas 1 Je mo resigne bieh à vivre, mol I

— Que ferais-je de la vie? m urm ura sour­dem ent Hector.

— âlais ne vois-tu pas, mon pauvre en ­fant, que c'est la seule consolation possible à m es souffrances, la seule chose _qui puisse m 'arrachcr au gouffre de désespoir où je me débats, d’espérer que des jo u rs meilleurs lu i­ront pour toi ! Tu parles de m ourir e t lu as A peine trente ans. Sais tu si la vie ne te ileu i p rs en réserve quelque suprêm e joie qui, plus tard , ferm era ta bU-ssure? Sals-tu ? ...

— Jam ais I— Hélas 1 même si tu croîs que l’oubli est

impossible, si tu refuses de vivre pour to l- m éme, vis pour ta vieille m ère qui te supplie A genoux. Durant ces longues nuits où tu gé­missait dans les affres du délire , où Je me penchais su r loi. Croyant à chaque Instant recueillir ton dernier souffle, j'ai souffert des tortures iifexprimubles. Eh bien, ceslo rlu res n’étaient rien â côté de celles que j’endure â ce tte heure. Alors, je luttais pour ton salut, pour te rendre â la vie ; je subissais une fata­lité dont Je n’étais pas complice. Tandis que m iiiitenau l, — songes y , — si tu m ourais, c’est moi, moi ta mère, qui t’aurris tué. Uue

I mère qui lue son enfant, est-ce que c’est I posMble, mou Dieu ? Ce serait mol, car mol I aeule suis coupable. Esi-oe ta faute al la ma*

Udlfi l’« «npkbd tfâccoapUr ira derolr jn*

qu’au bout? Pauvre ch e r enfant t j ’ai douté de loi, j ’ai douté de toi, et je suis pas morte. Je m e disais que je pouvais encore l’ê tre utile. Au fond du cœ ur, je te m éprisais. Cependant je t’aimais toujours ; toujours j ’étais p rê te à m e sacrifier pour toi. Ah l m éprlse-m oi I maudis-moi ! j y’ consens. Mais v is l <!“ « |® n 'em porte pas dans ma tom be l’épouvantable idée que je suis la cause de ta m ort.

Elle avait prit les deux m ains d Hector, qu 'elle baisait avec em portem ent, â genoux devant lui dans uue pose tragique. Ses clie- veuxblancsdénouésflo tta ien tsur ses épaules. T out son corps éta it secoué de brusques san­glots. H ector ne put y ten ir, il eu t la cons­cience rap ide de tout ce que cette m ère avait déjà souffert pour lui e t p ar lui. Son cœ ur se fundit.

— Mère, dit-il â voix basse comme s il eû t crain t d’ê tre en tendu, — et, la relevant, il la je ta su r sa poitrine, d’un élan coiivulBif, inère . J’essayerai de t’obéir.

’ ' (A suivre.)

Eolre sublimes, chez le marchand de vins:— Je te dis que je veux me périr, parcp

que je suis un lâche e t un feignant.— Tu répètes cela tout le temps. Pour­

quoi ^Oui, je suis un lâche parce que Je me suis battu avec une femme, et je suis-l-un feignant parre que c'est elle qui m’a rossé!

On demande à une veuve :_ Qu’est-ce qui vous a le plus frappée

diD i le cdnra de votre exlitenee r » K o» m ir i . r t p w t M h « a M oplr.

A l’hôpilal de X... gnivo et compassé :

~ Combien de morts, ce m atin? dit-il A l’infirmier.

— Neuf! Monsieur.— Diable I j ’avais ordonné dix potions,

hier, n ’est-ce pas?— Oui, Monsieur, mais H y en a un qui

n’a pas voulu prendre la s iennel...

Deux petites fille.s se promènent dans la campagne. |

Au milieu d’un pré paissent deux vachqe^ une blanche et une notre.

— Tiens,dlli’uaedespetitesftsacamaradd', Itlxvois ces deux vaches ?

— Oui. ' .— Eh bien, c’est la vache blanche qui

donne le loit et la vache boire qui donne lè café.

Au village de 0 ... le litre de vin se vend dix centimes de plus qu’au village d e L...

Deux buveurs de G.,, partent poqv.L—i entrent dans un cabaret et y engiQ'utisseqt 40 litres. 1 ...

Le soir, én rentrant, l’tin û » ivrognéi dit â l’autre : L .

— Camarade,J’aiuneidée:,uousavo.Mbtt 40 litres, o'eil donc a s sooq de bénéfice.

Page 3: €*• Année. — iV“ . le N°. Dimanche W ÂoAt 1895. …bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_08_20_MRC.pdfde SOS eommettants ; de l’autre, des pe tites coteries radicales,

JO U R N A L m S E N L IS

U. le géDéral, com m andant le 2* «orps» vient d 'apporte r une m odiücation notaoto dans lem oiidededistribu tioo des permissions acGorilâes à la troupe.

Doi(iiiavant, le dixièm e seulem ent de chaque compagnie obtiendra la licence de

(msser chaque sem aine 84 h eu res dans ses ore rs, e t celto autorisation sera non plus acquise de d ro it m ais donnée p v r fa veu r. De

ce lte façon, s i l'on considère q u 'u n e compa- g n ie s e com pose.de 180 & 130 hommes, il faudra pour cliacun d ’eux a tten d re près de tro is mois pour v isiter les siens.

On sait d ’au tre part que des ordres très rigoureux on t été tout récem m ent donnés è la gendarm erie pour em pêcher les soldats de quitte r leurs garnisons respectives sans Tau- lies com m andants de place, e t pour signaler à ces d ern ie rs tout m aiiquem enu è cet artic le du réglem em t.

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E x ig e r U ÿ o n

Le C dranf ; L a b a rd i .

Senlls, im prim erie P ayxn. Théophile N ouvuif, successenr.

A i i m m c e s J n d l c l a i r e a .Ahticlb l" .

Etude d<! H'Auguste 8AIMTE-BB0 VB,avoué à Senlis,

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NOGENT-LES-VIERGES,En 144 Lots,

Àeec faculté de réunion partielle ou totale.

L'adjudication aura lieu,Pour les soixaule-dix prorHcrs Lots, le Dimanche dix Septembre 1893,.

Et pour les soixante-quatorze derniers Lots,

d une heure précise de relevée,EN LA NAIRIE DE MONTATAIRK

l par le miulsièrc de M* Desabib, notaire à Creil,

commis û cet elTet.

Biet (Eugène), d’autre bout Biet (Jo seph).

Mise à prix : 8 fr.Sixième Lot.

Quinze ares trente centiares de bois & ta Cèle et Fond de Flageolle, tenant d'un cété Hidy, d’autre cété Biet loseph-Antoine), d’un bout Hidy, l'autre bout le Rideau.

Section A, numéros 622 et 623.Mise à p rix : 79 fr.

Septièm e Lot.Quatre ares dix centiares de bois _

la Céto de Flageolle, tenant d’un côté Faburel, d 'autre cété Etienne Ilé- rouart, d 'unbout Gérard, d’autre bout Martin de Barisseuse.

Mise à p rix : 10 fr.H uitièm e Lot.

Quatre ares soixauie-dix-neuf cen­tiares de terre, aux Grouelles, faisant hache, section A, numéros 833 et 834, tenant d’un cété Jeau-Louis Ge- dart, d’autre cété héritiers Paul Bensse, d’un bout le chemin, d’autre bout les héritiers Lcclcrc, de Corn- piègne,.

Mise à p rix : 15 fr.Neuvièm e lot.

Deux ares vingt-deux centiares do (erro, autrefois vigne, au môme lieu, section A , numéro 874, tenant d’un cété plusieurs, d'autre cété Binet, d’un bout PcaucellJer (Louis), d'autre bout le chemin.

Mise à p rix : 8 fr.D ixième Lot.

Quatre ares quarante-cinq cen­tiares de terre au même lieu, section A, numéros 878 et 888, tenant d'un cété Binet. d’autre cété Fasqiielle (Jean), Layot, d’un bout le chemin, 'd’autre bout plusieurs.

Mise à p rix : 30 fr.Onzième Lot.

Un are soixantc-onzo centiares de terre au môme lieu, section A, nu­méro 904, tenant d’un cété Roussillon (Joseph), d’autre côté Cavillon (Oné- sime), d un bout la succession Félix Grison, d’autre bout le représentant Delaitre.

Mise à p rix : 8 f r .Douzième Lot.

Six ares soixante-seize centiares de*terre, aux Murgers, faisant liache, tenant d’un côté Bonnard et autres, d’autre cété Seraino.

Mise à prix : 30 fr.T reizièm e Lot.

Dix ares vingt-six ceuliarcs de terre, au même lieu, faisant hache, section A, numéros 421 et 422, teuaut d’un côté Gobert, d’autre cété Ilobi- gant, d’un bout Péroche, d’autre bout plusieurs.

Mise à p rix : 60 fr.Q uatorzièm e Lot.

Six .ares quarante-six cenli.^res de terre, lieu dit les Murgers, faisant hache, section A, numéro 414 partie, teuaut d’un cété les héritiers Jean-

En exécution d’un jugement par défaut rendu par le Tribunal civil de première instance de Senlis, le cinq juillet mil huit cent quatre-vingt- treize, enregistré et signilié ;

Et à la requête de Madame Viivinie- Théodoriue Couleltc, cultivatrice, de­meurant à Honiataire, veuve ' M. Féhx-Zacharie Grison;

Demanderesse, AyantpouravouéconsiituéM’Sainte-

Beuve;^^En présence où elle dûment appelée

Madame Harie-Madeleine-Gabrielle Gnson, propriétaire, veuve de M. Fé- lix-Théodore Grison, demeurant à Hontataire :

Défenderesse;N ayant pas constitué avoué ;Il sera procédé, le Dimanche d ix

Septembremilhuitcentquatre-vingt- treize, pour les soixanle-dixpremieit lots, et le Dimanche dix-sept Sep­tembre m tlA utf cent quatre-cingt- treize, pourlessoixante-quatorze der­niers lots, d une heurepréeisederele- vée,eula Hairiedo Honiataire, et par le ministère do H* Desabie, notaire à Creil, commis à cet effet, a la vente sur licitation et aux enchères pu­bliques, des immeubles ci-après dé­signés et sur les mises à prix sui­vantes ;

B E S I G N A T I O NET

M I S E S A P R I Xterroip d« MGntatalpe.

P rem ier Lot. cinq arcs treize centiares de bois,

heu dit la Carrière à Poulet, tenant d’un côté Péroclio, d’autre côté Phili­bert Delahocho, d’un bout veuve Cou- lette, d'autre bout Alexandre Biet.

Mise à p r ix : 10 fr.Deuxième Lot.

Six arcs trente-un centiares de terre, lieu dit Derrière les Uurgers, sçcUon A, numéro 320, tenant d ’un coté Rigaul, d’autre côté les héritiers Hcnnessier, d’un bout Théodore Biet, d autre bout le chemiu des Longs Murgers.

H iso àp rix : 10 fr.Troisièmo Loi.

Vingt arescinquanto et un centiares de terre, aux Burlurons, section A, numéro 378, tenant d’un côté Louis- ^exandre Poilleux, d'aolrecéiéBra-

*“ lre^. d’un boutRocq, d’au- tfo bouf EujjèDe ^let et autres.

Mise à p rix : iiQfr.Qtiat^làme Lot.

..Cinq ares q’uatfe-vingtthuit cen- «sres de terre. Heu dit Derrière les Murger», section A, numéros 460 ot

ïenant d’pn côté Flap-Bensse,

Mise A prix : i o fr.Cinquième Lot.

ITols j ^ s quarante-un centiares de terre, au mèihô lleü, MCUon A, nu- g j o 488, trauii.a’un otUiMcaiu,

4'«nn 0414 dtlM. iW io U

Louis Godart, d’autre côté plusieurs, d’un bout le bois Naze, d’autre boutNaze, d’autre bout Jean-Louis Godart.

Mise à prix : 80 fr.Quinzième Lot.

Deux ares soixaule-onze cenliares de terre, aux Moines, tenant d'un cété Isidore Hidy, d’autre côté llourdel, d u n bout par hache, Eugène Ilé- rouart. d'autre bout Isidore Mid

Secilon A, numéros lQg4 et 103L. divisés eu deux parlios séparées par ^a^^uve Grison. (Section A, numéro

Mise à p r ix : 10 fr.Seizièm e Lot.

Trois ares sept cenliares de terre au même lieu, section A, numéros 1060. 1059, 1056, 1057, 1058, tenant d ’un cété Gallé, d’autre côté Hérouarl, dit Capote, d’un bout Eugène Seraine, d'autre bout plusieurs.

Mise à p r ix : 15 fr.Dix-septième Lot.

Deux arcs cinq centiares de terre, lieu dit les Logettes, section A, nu­méro 1201, tonaiit d’un côté Héron, d’autre côté Antoine Gérard,d’un bout héritiers Leclerc, de Compiègne, d’au­tre bout Roussillon, représentant Au­gustin Bensse.

Mise à p r ix : 10 fr.D ix-huitièm e Lot.

Huit ares cinquante-cinq centiares do terre, lien d it'sur le Moulin, sec­tion A, numéros 1260 et 1207, traver­sés par deux chemins, tenant d’un cété Grison, d’autre côté héritiers Trouvain, d’un bout Péroche, d’autfo bout héritiers Aucelin.

Mise à p rix : 50 fr.D ix-neuvième Lot.

Douze ares quatro-vingt-dix-sept centiares de terre, au-dessus des Larris do la Fortune, faisant hacho, section A, numéros 1400 et 1454, te­nant d’un cété veiivo Tantost, d’autre cété Séverin Martin, par hache veuve Henri Biet, d’un bout le chemin ferré, d’autre bout lo sentier, divisés en deux parties séparées par la veuve Grison (numéros 1457,1458,1459).

Mise û p rix : 50 fr.V ingtièm e Lot.

Trois ares quatre-vingt-deux cen­tiares do terre, au-dessus des Larris de la Fortune ou de Fourquovoye, section A, numéros 1510 et 1511, te­nant d’un cété la mineure Vibort, d’autre cété Leclero et Hérouart, d’un bout Vanisbeoq et ThutlUer, d’outre bput la sente.

Mise A p fix : S5 fr.V ingt-unièm e Loi.

Onze ares onxe cenliares de terre, lieu dit lo chemin ferré,'faisant hacho, section A, numéro 1516, tenant d’un cété Roqss{llon, cpmmp ferinicr, d’aù- ire céléplitslpufs, d ’un boul'Dolopofle et d’autre bout lo chemin.

M IseA p rlx : 100 fr.V ingl-jleuxième Lot.

Un are solxante-onte centiares de lerre. Ilèù dit lé Hallëi,' sëMioh A, Romwo 164S, teoant d'od 0ÔI4 HiUêi

d’un bout Justin Blet, d’autre bout Charles Desjardins.

Mise A prix : SO fr.V ingt-troisièm e Lot.

Viiigt-un ares quatorze cenliares de terre, lieu dit le Poti ou lo Mallet, section A, numéros 1915 et 1924, te­nant d'un cété Horaiiivillers et suc­cession Zachario Grison, d’autre c<hé Maxime Grison, d’un bout plusieurs, d'autre bout plusieurs.

Mise A p r ix : 500 fr.V iogt-quatrièm e Lot.

Neuf ares trente cenliares do terre, lieu, dit ie Mallet (compris partie de chemin cédée), section A, numéros 1917, 1918 et 1919, tenant d'un côté Pasquelle, d’autr«) cétéilcurtcur, d’un bout le chemin, d’autre bout la suc­cession Grison représentant Desjar- dius.

ilise A prix : 200 fr.V ingt-cinquièm e Lot.

Cinq ares treize centiares de terre, lieu dit le Paradis, section A, numéro 3137, tenant d'un cété Auguste Noël, d’autre côté Roussillon, d’un bout le représentant Rici|uebourg, d’autre bout le Rideau.

Mise A p r ix : 26 fr.Vingt-sixième Lot.

Deux ares 39 centiares de terre, lieu dit en Paradis, section A, numéro 3170, tenant d’un côté Devyuck-Pau- 'ueux , d’autre cété Louis-JoscpliBiot,

l’u n bout le représentant Moreau, d'autre bout un inurger.

Mise à prix : 10 fr.Vingt-septièm e Lot.

Six ares, quatre-vingt-quatre cen­tiares de terre, lieu dit sur le Moulin, section. A, uuméro 32*14, tenant d'un cété le sentier, d'autre cété Joseph Hérouart, d’uu bout Dcviiick-Fau- queux, d’autre bout Sene.

A lisoA prix : 26 fr.V ingt-huitième Lot.

Seize arcs, ouzo centiares environ de terre, lieu dit sur le Mouliu, section A, numéros 3284, 3285, 3 2 ^ , 3290 et 3291, tenant d’un côté Biet Alexan­dre, d'autre cété et par hache Les- ciirères. Godard et Devinck-Fauqueux.

Mise A p r ix : 60 fr.V ingt-neuvième Lot.

Un are quarante-quatre centiares de bois, au Marais de la Ville, pre­mière section, section A, numéro 2366, tenant d'un côté Aucelin tils, d’autre côté Nicolas Débats, d'un bout Jean-Louis Vuibert.

Miso à prix : 7 fr.Trentièm e Lot.

Quatre arcs dix centiares de bois, an Marais de la Ville, scctiou A, nu- inéro 2130, tenant d'un cété Biet De- buierne, d’autre cété Fasquelle et Hérouart, d’uii bout plusieurs, d’autre bout le fossé.

Mise A prix : 20 fr.Trente-ttnièm e Lot.

Cinq are.s soixante centiares de pré et bois au Marais de la Ville iireinière

Quarantièm e Lot.Six ares trente-six centiares do

terre, lien dit lo Peuple, section B, numéro 110 partie, tenant d’un cété Alexandre Biet, acquéreur Boichu, d’autre côté héritiers Zucliarie Gri­son, d’un bout Banso do Précy, d’autre bout le môme.

Mise A p r ix : 60 fr.Q uarante-unièm o Lot.

Dix ares vingt-neuf centiares de terre, lieu dit les Terties, section B, numéi-o 188, teuant d’uii côté Rocq- Bcnaul, d'autre cété Jiidy, comme fermier, d’uu bout héritiers Martin coq bleu, d’autre bout Péroche.

Miso A prix ; lüO fr.Quarante-deuxièm e Lot.

Dix ares vingt-six centiares de terre, lieu dit les Tertres plantés de jeunes pommiers, section B, numéro 224, tenant d’un cété Seraine, d'autre C4Îié Aucelin, d’un bout le môme d’autre bout M. de Bctimne.

Mise A prix : 80 fr.Quarante-troisièmo Lot.

Vingt-cinq arcs soixante-quatre centiares do terre, lieu dit le Clos Henneton, scctiou B, numéro 681, tenant d’un côté veuve Roussillon et autres, d’autre côté Fasquelle-üriinct et autres, d’un bout SI. de Bréda d autre bout les bé.itiers Théodore Coulctic.

Mise à prix : lOO fr.Q uaianle (|iialrièmeLot.

Cinq ares treize centiares, aux Martinets ou les Beaux Regards, section B, uuniéro 786, teiiunt d’un côté le représentant Delorniel. d’autre cote Seraine, d’uu bout .Seraine, d autre bout Flan.

.Mi.se A p r ix : 25 fr.Quarante-cinquième Lot,

Cinq arcs douze cenliares de terre, aux Beaux Regards on les Martinets,

côté 1^ .5’ Puits commun avec le.s repré- Narcisse Godart, des deux bouts plu- Kerii.-inin hi.Iki/. ..i sieurs.

tenant d'uii côté le représentant De- lormel, d’AnirA/.i'it nt h’,,., i.Ai,t c..

<lnlN}j d’«OtM oAM PtoloM4 HiUèi

section, scctiou A, numéro 2463, te­nant d’un côté Jeau-Charles Godard, d’aulro coté héritiers Miuguct, d'uu bout Jean-Louis Godard.

Mise à p rix : 29 fr.

Trente-deuxiètne Lot.Six aies quatre vingt-qnatre cen­

tiares de bois au Marais de la Ville deuxième section, tenant d’un côté Noël, d ’un bout héritiers Grébert, d’autre bout le fossé.

Mise A prix : 30 fr.

T renlo-lroisièm e Lot.Deux ares vingt-deux centiares de

bois, au Marais de la Ville, teuaut d’un bout le fossé, d’autre bout le représentant Delandres, d’uu cété Gé­rard, d’autre côté Baillot.

Mise A p rix : 10 fr.T rente-quatrièm e Lot.

Deux ares vingt-deux centiares de bois, au Marois de la Ville, tenant d’un côté Félix Grison, d’autre côté plusieurs, d’un bout Louis Gobert, d’autre bout plusieurs.

Mise A prix : 10 fr.

T rente-cinquièm e Lot.Deux arcs, cinquante-six cen­

tiares do bols, au Marais de la Ville, tenant d'un cété Jean-Louis Godait, d’autre cété Joseph Grison, d’im bout Célcstin Collier, d’autre bout le fossé du Marais.

Mise A p r ix : 10 fr.

T rente-sixièm e Lot.Treize arcs soixante-huit cenliares

de terre, lieii dit la Petite Solle, sec­tion B, numéro 71, tenant d’un côté Votrin, do Beauvais, d’autre cété veuve Théodore (houlette, d’un bout Augustin Rocq et autre, d ’autre bout le chemin de Mcllo à Creil.

Mise A p r ix : 200 fr.

Trente-septièm e Lot.Quarante-lrolsarés soixante-quinze

centiares de terre, lieu dit lo Sécher, section B, numéros 97 et 98 partm, d’Un cété les représentants Zacharie Grison, d ’autre côté' Seraine, d'un bout M. do BIcnville, d ’autre bout Madame Bourguignon, traversé par le chemin.

Mise A prix : 500 fr.

Trenle-huitièm e Lot. Vingt-un ares qualre-vingl-huii

centiares de terre, lieu dit lo Sécher, section B, numéro 97, tenant d’uu côté plusieurs, d’autre côté la succes­sion Félix Grison, d’un bout Madame Bourguignon, d'autre bou M. do Bien- ville.

Mise A prix : 260 fr,

‘Trento-ncuvièmo Iqt.Un jtecinru nuaran|u-huit arcs

soixanto-ônzo centiares do terre, lieu dit le Peuple ou lo chemin blanc, sec­tion B. numéros 112,113 ot 114, te­nant a ’un côté et d’un bout M. do Bienvillo» d’autre cété lo chemin do Rousseloy à Hontataire, d'autre bout par hadie H. de fiienvllle et suooei- ,siqR Félix Griion.

H l i t i f r i i t MOI) a ,

. d’aulro côté et d’uu bout Se- rame, d’autre bout Flan.

Mise A prix : 25 fr.Q uarante-sixième Lot.

Six ares quarante-sept contiàres de terre, lieu dit les Martinets, sec­tion B, numéro 823, tenant d'un côté Bin«l, d'autre côté Brachardct autres, diiii bout Seraine, d’autro bout plu­sieurs.

Mise A prix : -30 fr.Quarante-septièm e Lot.

Un are soixaiito-onze centiares de tcire, aux Beaux Regard*, section B, mmiéro 876, tiiiiaul d’un côté lo ro- proscutaiit Duboc, d'autre côté Isi dore liouricur, d'un bout Tantost d’autre bout le rideau.

Mise A p r ix ; s f r .Q uaranle-linlllèm e Lot

Deux arc.s cinq cuntiare.s do terre, aux Beaux Regards, proche la Ga- rciiue, seciinn U, numéro 874, tenant d un côté Isidoi e Hcurieiir, d’autro côte Joly, d'un bout Tantost, d’autre bout le rideau.

Mise A prix : 10 fi'.Quarante-neuvièm e Lot.

Dix ares vingt-cinq centiares de terre, aux Beaux Rcgai’ds, section B, numéro 937, tenant d’un côté les héritiers Zacharie Grisou, représen­tant Mignot, d'autre côté plusieurs, d’un bout Seraine, d’autro bout \n - cohn.

Mise A prix : 60 fr.C inquauticine Lot.

Neuf ares vingt-cinq cenliares de terre, lieu dit les Beaux Regards, section B, numéro 938, tenant d'un côté plusieure, d’autre côlé la suc­cession Félix Grison, d'uu bout An- Celin lils, d'autre bout plusieurs.

Mise A prix : 30 fr.C inquanle-unièm e Lot.

Deux ares soixanto-ireizo centiares de terre, lieu dit les Martinets ou les Beaux Regards, section B, numéro 832, tenant d’un côté Seraine, d’nu- iro côté Bruxello, comme fermier, d un bout uu rideau, d'autre bout Mennessier, dit JoHcmur.

Miso A prix : 12 fr.Ciftquanle-deuxiôme Lot.

Cinq arcs treize centiares de terre, lieu dit le ^ e a u x Regards, section B, numéro 887, tenant d'un côlé Ba- imaé| Gérard, d’autre côté Lemairo (Georges-Gaétan), d'un bout le rideau, d autre bout Fasquelle-Blot.

Mise A prix : 25 fr.Ciuquanle-lroisièm o Lot.

Un are trois centiares do terre, lieu tenant d'iin

côte Héron, d autre cété les ropré- seutants demoiselle Vnibcri, d'un bout Ancelin, d'autre bout Hi devcri Pinet.

Mise A p rix : 5 fr.

C inquante-qualriém o Lot.Sept ares soixante et un centiares

de terre, au môme Heu, tenant d'mi coté Joly, d’autre côté héritiers Vni- berl, d un bout le rideau, d’autre bout Duborseuil, représeutant José­phine Fasquelle.

Mise A p rix : 33 fr.Cinquante-cinquièm e Lot.

Six ares treize centiares environ de terre, môme lieu ou Proche lo Ga­renne Parguez, tenant d’un côté Tantost et Gaulot, d’autro cété Emile Lebclle, d'un bout Tantost, d'autre bout le rideau.

Mise A prix : 30 fr.

Cinquanle-sixièm e Lot.Deux ares quarante et u n . cen­

tiares, suivant bornage, do terre, lieu dit le Dieu do Pillé ou la Ran­gée, section B, nuiRéroa 908 cl 969, tonAnf d'un côté voiive Jonn-Baptisie Hérouart, d'autre oôlé ot d’un bout Antoine Biet. dit Dobuterno, d’autre bout Ancelin et autres.

Mise A prix : io fr.Cinqiianle-soptièmo Lot.

Deux ares douzo cenliares, sui­vant boroagè Judièièiré, dé terre, lleii

M iseù p ri.v : 10 fr.Cinquanle-huilièm e Lot.

Trois ares d ix-sept centiares, d'après bûi nage judiciaire, do terre, lieu dit les Folles Eutrejirises, icnaiil d’un côté Meum‘ss[rr(|;ii^féiie), d’au­tre côté Fiisrieii Noël, d’un iioiU le chemin.

Section B, niimcros 1071 et 1077. Mise à prix : 15 fr.

Cinqunnle-neuvièino Lot.Six ares soixante-neuf centiares,

suivant bornage judiciaire, de terre à Folle Emprise, tenant d’im wîté Louise Loiignet, feniine Anloy, d’au­tre côté Duliorseuil, <l’im bout veuve Débats, d'autre bout le rideau.

Section », imniéios 1099 et 1101, .séparés en deux pai ties jiar lu veuve Félix Grison-(nuini'ro llüü).

Miso .i.prix*; .30 fr.Soixanliùino Lot.

Un arc quatre-vingt-dix-sept cen­tiares, suivant bornage judiciaire, de lerro, à Folie Emprise, seciion B, nu­méro 1104, tenant d'un côlé Diilier- .seuil, d’auire oité veuve Débats, d'nu bout la Gavée d'Augy.d'aiilie bout le rideau.

Mise A p r ix : « fc.Soixanle-unièrne I.0I.

Trois ai es quaraiile r-t un centiares- de terre, lieu dit les Fo.sses Comptes, seciion B, imniëro 1209, tenant d'un côté Tliomas Gucriioié et Féiix Tau- pin, d'autre côié Eléonorc Gri.soii, d’un bout Aii.-'iisie .Vuloine, d'autre bout Célc.*lin Gai pemicr.

Miso .1 prix ; 1.5 fr,Soixante-doiixième Loi.

Quatre ares dix cenliares de terre, lieu dit les Foss's Comptes ou la rue d’Angy, section B, uuméro 1117 par­tie, tenant d'un ciîté Grison (Jeaa-

<>l niilrn U’niilrA r....:!!,...

sentants Duboc et Fasquelle.Le tout, lient d'un &)té M. Jo.scph

Bruxelles, d'autre côté M. Rrebaul, d un bout par devant la rue, d’antre bout .M. IV n.

l'orlé au cadastre section E, nu­méros 21 et 22.

M is e â ( ) r ix : 2.000 fr.Süixariio et onzième Lot.

Un are virigi-sppt centiares de terre, lieu dit les chères Vignes, section B, numéro 1358 tenant d'un côlé Jean- Fiiscieii Noël, d’autre côté Diirosl, d'uu bout Bei'Iaiii'ei'. d'.-iiih-«> Inoii t.Iii.

Qii.ilre-vjngt-hullièm e Lot.Treize ares soixante-un cenliares

de terre, au niéiiie lieu, section C, numéro 272, Icnaiit d’un cétéTaiitost, d’autre côté plusieurs, d’uu bout Tur(|uet, d’nutie bout Seraine.

Mise ù p rix : 130 fr.

dit lèa Folles'Entreprises, section B, nniiito)! lOM i t loeo, le n u l d'im

Louis) et aulre, d’autre côté Cavilluti et autres, d'un lioiit le rideau, d'autre bout le chemiu de l'Eglise.

Mise A p r ix : 20 fr.Süixunle-ti'olsième Lot.

Huit ares cinquante-quatre cen­tiares de terre, niénie lieu, .section B, numéros l l lü , l l l l , l \ u et 1113 tenant d'un côté Godarl-Coulette, là succession Félix Grisou, Duniondcl et autres, d'uutiv côté plnsii-urs, d’un bout la succession Félix Grison, d’au­tre bout lo cbeiniu de i'Egiiso.

è i i s e à p r ix : 40 fr.Soi.xanle-qimtrièmo Lot.

Cinq ares treize centiares do terre au mémo lieu, section B. numérô 1107 parlio, tenant d'un côlé God.u t- Coiilelte, d'autre côté Iiiiuiundel, d ’un bout la succession Félix Grisou d’autre bout la Cavée d'.Vngy.

Mise A prix : 2,5 fr.Soixante-cinquième Lot.

Dix ares vingt ci*ntiares de terre môme lieu, faisant bacbe. Sfctiou B, numéi'O 1107 partie, tenaiil il’iin côté Diunoüdel, d’autre côté Seraine cl la succession Féiix Grisou, d'un bout la succession Félix Grison, d’autt'i bout la Cavée d’Augy.

Mise A p r ix : .90 fr.Soixante-sixièm e Lot.

Dix ares huit centiares do terre, inéine lieu, faisant bncln-s, seciion B ’ tinméros 1213' 1215, 1216, 1221, te­nant d’un côté la succession Féii.x Grison, et Seraine par liacbc, d ’aulro côte veuve Maréchal, d'un bout veuve Üolisse ot .Seraino, d'autre bout la Cnvce d’Atigy,

Mise A prix : 00 fr.

Soixonle-seplicm e Lot.Un Corps do Forme, situé rue d'En-

Haul, numéro 38, ayant entrée par uno grande porte enchère et une porto charretière, consistant en une maisop d habitation composée d'une grande cuisine, chambre A côté, au­tre chambra A droite du vestibule, trois chambres au dessus, grenier sur toute la longueur du bâtiment ; cave dessous, grange.s. cellier, écu­rie, étable, laifeiio et autres dépeu- d.iiicos, cour et jardin ;lo tant, con- lenant quinze ares quatre centiares, noi té nu cadastre section E, numéros 3o et 36, tenant par devant à la rue, au fond à Durez, d’un côté Henri De­bout, daulro côté MM. Pèro et Tan- tost et la veuve Fasquelle.

Mise A p r ix : 5 .000 fr.

Soixante-huitièm e Lot.Uno Maison, située rue do la Ré­

publique, numéro 80, avant entivc par uno porto cliarreiière, conipOMio d’imo innisim d'bahilalion divisée ou deux pièces au rez-do-chaussco, une ècurio et diverses dépendances : cour cl jard in ; le tout, contenant suivant le cadastre deux ares quatorze cen­tiares, tenant d'un côté Edouard Nn- yellier, d’autro côté les héritiers Cnrqn, d ua bout la rue, d'autie bout plusieurs.

Section E, minioro 453.Mise A prix : 1.000 fj

i m x f \firdin des béri-

. cinq ares qun- ilinrea, secijon E, 46. louant d'un côté ', d’nutro côté veuve

. - ..------ Jeau-Bnpiisto Na-vellier, d’autre bout à un bras du Tbérain.

Mise A prix : 30Q fr.

Soljtqnte-dixièrao Lot. tJn? maison, située à Hontataire,

nio d En Haut, numéro 85, comiiosée ;1 D un bâtiment sur la rue, com­

prenant un logement au rez-de-chaus­sée et un togement nu premier étage, oouvort en ardoises, passage condui­sant dans là cour ;

2' Uno cour ;3’ Au fond do cotte cour, un b.A-

tinicnt couvert on tuiles composé d une cuisine et uno chambre nu rez- de-chaussée, deux chnmhre.a nu nrc- mler élago, grenier au-dessus ;

A d® c® bàtimeui, passage çondulsani a uuo deuxième cour. A droite de laquelle eat un Utiateni oeuTert en p a re il àuegede «Uiefe;

d'un bout IturiaiigcT, d’autre bout plu­sieurs.

Mise A prix : 25 fr.Soixante-douzièm e Lot.

Un are (|ualre-viirgis centiares do terre, aux Cbôi cs Vignes, section B numéip.s 1519 ot lô.'O. tenant d’un cote Hippol}te Navcilior, d’.nnlrc côté vciiyo Vailbinlj née Brun''t, d'im boni lîugeno Mennossior, d’autre bout le rideau.

Mise A |)rix : 20 fr.Soixante-treizièm e Lot.

Septarcs soixank-hiiit centiares de terio, aux Chères Vignes, section B, numéros 1526,1527,15:}7, teniiiil d’un côté Joly «t Masset, d'autre côlii Au­gustin Rocq, d’im bout lo lideuti, d antre bout Noël, Gallé et veuve ïlioillior.

SoixauloUn jardin.

licr.s Herse, coranto-quatrenuméros 445Donlroo clRi unol, d un

Mise A pi i.x : 75 fr.Soixante-i}iiiiiorzièmo Lot.

Deux ares vingt-deux centiares de terre, lien dit en Givie, section B, iiuraëro 16.35, tenant d'un côté Bcret, d'anire côté Jenu-Bapli»ie Hérouarl, d’un bilut Dabcrsciiii lils.

Mise A p r ix : 15 fr.Sûixaiile-(|uinzièm ô l.ot.

Cinq ares quarante centiares de terre, lieu dit le Haut de Bray ou Grêle, section B, luiniéro 1661 partie, tenant d'iin côlé lasucce.ssion Z.icbariü Grison, d'autre côlé Roeb, d'un bout Depnille do Mavsol, d’autre bout Go- bcri.

Mise ù prix : Cl) fr.Soixante-seizième Lot.

Cinq arcs vingt-sept centiares do terre. Heu dit ia Fosse du Bray, scc­tiou B, numéro in o i partie, leiiaiit d'un côté Seraine, d’nulre côte la suc­cession Félix Grison, d'on bout Au- giisliii Bensse. d’aiiiro bout Louis Go-bi'i't.

Mise A prix : 60 fr.Soixanle-dix-seplicme Lot.

Unaretrenie-six centiares de terre, lieu dii le Brav, seciion B, numéro 1911, Iciiîiiit d'un côié Ancelin. d'autre côté plusieurs, d'un bout Biet (Loiiis- Joscpb), d'autre bout Iribuuilbird.

Alise ii prix : 20 fr.Soixaule-dix huitièm e Lot.

Quatre arcs dix centiares «le terre, iieu dit le Bray, section B, uiintéros 1982 et 1983, l«'iiam d'un côté llonr- del, d'atiire côté Henri Biet. «11111 bout veuve Fiisquello, d’autre bout Jules Biet.

Mise à pri.x : 60 fr..Soixaiito-iii\-nim\ième Lot.

Trois arc-s ()iiaranic-un centiares de leiTc, lien dit le Bray. section B, numéro 2ÜU5. tenant d’un côté Rous- siliüii, d'iiuire côlé pinsienrs, d'un bout Isidore îlidy, d'autre bout plu­sieurs.

Mise A p r ix : 50 fr.Qualre-M iiglième Lot.

Cinq ares quatorze centiares de terre, lieu dit le Bray, section B, nu­méros 2027 et 2048, tenant d'uu côté liiisicnrs, d’autre c«M«) la sente, d’un iDiit Ruichu, d'autre bout Wadier

(Engëno).Miso A prix : SO fr.

Q uatre-v ingi-unièm s Lot. Quatre ares vingt-sept «x-ulinro.s do

terre, lieu dit le Brav, tenant d'un cété René (Anioiiie), d'autre côté héri­tiers Francis Coiilettc, d'un boutAlillct, pcintro, d'anire bout Midv(Isidore).

Seciiou B, uuméro 2082,Mise A p r ix : 50 fr.

Q uatre-vingl-ileuxièm e Lot.Cinq ares treize ceuliarcs de terre,

lieu dit le Chemiu des Passants, sec­tion B, uuméro 2268, tenant d'un côté ThiiuotUce Godari. d'autre ciii les héritiers Paul B«uisse, d'un bot Roussillon, d'autre bout Martiu,

Mise A prix ; 80 fr.Q ualre-vitigl-troisièm e iJ i .

Neuf ares quatro-vinuujftix cen­tiares de terre, lieu dipAu-Dessiis du Chemin des Passaiiisrtenant dos deux dites Nicolas Bréb.'mîî d'un bout les maisons, d'autre ^ t Jules Fasquelle.

Mise A prl.« : 10) fr.Quatie-viH gl/quatrièm e Lot.Cinq ares i r ^ centiares de lerro,

nu FosséMififimiü, section C, numéro 18, »rnmf d'un côté Joseph Bruxelles «l'autre côté lo représentant Bensse d'nu bout héritior.s Firmin (Martin), d'autre bout Seilliérc.

Mise A prix : 50 fr.(Juatro vtngl-cinquièm e Loi. Quaire-vingt-douzo arcs vingt-huit

corttiares do terre, lieu dit le Sécher ou Noyer do Clermont, tenant des deux dMés et d'uu houi Turquet, d’antre bout Hérouart, comme fer­mier.

Mise A prix : 1.000 fr.Q ualre-vingl-sixièm o Lot.

Onze ares quatre-vingt-dix-sopt centiares de bois, Hou dit fo Fond du Bosquet ou do Lalguevillc, section C, numéro 199, teuant d’un côté Séverin Martin, d’nutro côté Pelletier, d’un bout le chemin, d'autro bout Horaln- vlllors.

Miso A prix : 120 fr.Quatfe-vingl-soptième Lot.

Trente arcs soixante-dix-sept cen­tiares do terre, Au-Dessus du Bos-

auet, section B, numéro 261, lonnnt 'un côté Josonh-AitlolBe Bkü, d’autro côté Josçi){i Roussillon, d’im bout le

chemin, (Teulre bout Martin.Mile A prii I ■ 900 (r,

Qnalre-vingt-neuviém e Lot;. Treuil! ares soixaule-dix-.scpt cen­

tiares de terre, lieu dit lu Peuple, sec­tion B, iiiimib'o 298, tenant d ’un côté S>l>polyie Bellüt, d’aulru cété Martin «je Barisseiiso, d’un bout Ttirquct, d autre bout le chemin.

Jliro à |irix : 300 fr.

Quatre-vingt-dixième Lot, Douze are.s cinquaiiiü-un centiares

suivant mesurage, et dix arcs cin- «piaiilc-huii centiares suivant lu titre, do lerr.!, lieu dit la Fossellc, section C, numéro .3.34 partie, limant «l'un côté h'-niiers Leclerc, de Compièguc, «I autre coté Heiirlcur, d'uu bout Biet d’.'iutru bout Lcsdieviii. '

Alise à p r ix : 60 fr.

Qualre-vingt-onzièm e Lot.Onze ares onze centiares do terre

au niûine ii«-u, s«!ction C, numéro 334 partie, travei'si's par lu clicniin de Rousseloy, tenant d'un côlé Iluurteur, i autre cdié Joly. d'un bout Lescheviii. «1 autiTî bout Martin du Barisseuse.

Mi.se à p rix ; 50 fr.

Qunlie-vingl-douziémeLot.Six ares quatre-vingt-qiiaire cen-

tiare.s du terre, à la Fossetle, section C, iiiiméro 3:45, leiiaiil d’un côté Seraine, d autre côlé Godard (Narcisse), d'uu bout .Martin (Séverin), d'autre bout Slartiii de Barisseuse.

(Traversés [lar le chemin de Rous- suloy).

Mise A prix : 35 fr.

Ouîilre-\ ingt-treizième Lot. Trenteuluiix are.s treize cenliares

do tune «.u bois. Ii«'u dit la Gorge .Margot, faisanl puiiile ut haclic, scc- Iion C, uuméro 350 [lartie, tenant «i un coté veuve Cliarpeiitiur, d'autre cote Joly, d'un bout Jolv, d’autre bout Vatrin.

Mise A p rix ; 200 fr.Q im lre-vltigl-qnûlorzièmo Lot. Qualre-vingl-di ux ares qiialro cen-

li.ires de li'ire, aux Ruincettes, sec­tion C, numéro 420, teuant d'uu côlé .Alexandre Bi«4, d'autre côté plusieurs, d’un bout Vatrin, d’autre bout M. de Bienvillu,

M is e ù p tix : 700 fr.Qualie-vingl-quinzièmo Lot.

C'uiliru-vingt-iloiizc ares dix-nenr cenliares di- terre, lieu dit le Fond de iXogeni, .sectirjii C, num«û«is 5:42, 5.il «’t 5.45, lunniil «l'un côié la succe.ssion Zacharie tjrisoii, d'nuire c«)fé Caplin.I par hücltu Joly, d'un bout 'Grisou '

Etienne, et par liaclie Caplin, d’autre bout M. Scliulizo.

Miso à p r ix : 900 fr.Qnati'e-vingi-seixièmo Lot.

, Vingt-neuf ares suixanlo-dix cen- liarcsdo terre, lieu dit l«!s Foiuis du Nogent ou les Vaux do «'Aubier, sec­tion C, numéros .536, 537 et 5:)7 bis li'iiant d’un côté Baptiste l.aruier! d aiiire côlii la succession Félix Gri­son, d'un bout Hubert Grison, d’aulro bout lu iepré>eiilaut Fayolle.

•Mise à prix : 3u0 fr.Qiialro-vingi-tlix.scpti«Mne L o t . Onze ares soixante-quinze centiare.s

de teh-«!, au mémo lieu, seciiou C, numéro 512, tenant d’uu côté A!«;Xaii- drc et veuve B«‘gaiTl, «l’autre côté lerceval, de Venieuil, d'un bout Hu­bert Grison, d’aulro bout M. Schulize.

-Mise à prix : lüO fr.Q ualre-vingi-dix-liuitièm e Lot. Cinquaule-sept ar. s «juaranlo-six

cenliares de ti'nv, au nii'me lieu section C, imméro 582, tenant d’un c«)tu Lauoy, d’aulro côlé Delaimav (Justin), n'uu b«mt h!j^hemin des Fonds, d’autre bout Jiajlamo Félix Grisou et autres.

Mise A prix : feso fr.Q ualre-vingt-dix-neifcièm e I.ot,Vingt ari's cinquante rt un centia­

res de terre, au môjji&iuti, seciiou (î, nunii'n» 587. poiarfi ii’im côté Grisou «|"V0fa4itre c<)lé et d’un bout Co chçf, d autre bout le Chemin des

Ids de l'Aubier.Mise A prix : 200 fr.

(’ônlièmo Lot.Cinq ar«;s iroiz«’ centiares do

terre, lieu dit la Ca\ôo de AIcllo on l'roidmout. section C. numéro 572, tenant d'un côté Feaucellior, d’autro côté héi iiiers Gérard, d’un bout la Cavéu, d'autre bout lo chemin de cul­ture.

Miso A prix : 25 fr.Cent et iinièino Lot.

Quatre ares qnatro-vi»gt-cinq cen­times de terre, lieu dit lesGarIpenncs, tenant d'uu côlé Seraine. d'autre cété lo même, d'uu bout M. de Béthune,

Mise A prix : 20 fr.Coul «icnxième Lot.

Vingt ares cinquante-un centlaros do terre, lieu dit les Roinceiies, sec­tion C. numéro 750. tenant d’un cété nlusieurs, d’autre côté la veuve Théo­dore Conlette. d’un bout 1a vedvo Hidy, «l'autre bout le chemiu do Creil a Alello.

Mise A prix : 160 fr.Cent troisièm e Lot.

Un hectare quatro-vlngt-dix-neuf ares quatrc-vingt-douzo contiaros de terre, lieu dit le Chemin Vert, seotlon C,'numéros 789, 790 et 800, tenant d'un cété Péroche. d 'autre côté Ance- lin nis.d’uii bout IsidoreMldy,d’autre bout lo chebiin do Hollo.

Mise A p r ix : 1,300 fr.Cent quatrième Lot.

Huit ares vingt ciiiq cenliares de lerre, à la Croix Louis deux ou les Champarts, ptniiiés do itommlers, 8««R®n Ç, numéro 806, lonnnt d’un côté le chemin, d'autre côlé Frédéric Tantosi,d unboutdofiieDvilie,d’«ntre bout le ehomln.

H i i i i p r U t N f r .

Cent cinquièm e Lot.Dix ares vln^-slx cenliares do

erre, lieu dit Dessus la Garenne, te­nant d’un cété Joly et autres, d’autre cét«) plusieurs, d’un bout Gervàis Na- vellier, d’autro bout Péroche.

Mise A p r ix : 100 fr.Cent sixièm e Lot.

Soixante-quatre ares dix centiares de terre, au môme lieu, faisant haoh“ scctiou C, numéro 904, tenant d'nu tô té la succession Zacharie Grisou, ü autre côlé Grison Adolphe) et autres, d’un bout Tantost, d’aulro bout le chemin de la Cavée Jean Dcbcauvais.

Mise A p rix : i80 fr.Cent septièm e Lot.

Trente-deux arcs cinq centiares do terre, lieu dit Au-Dessus do la Ga­renne, section C, numéro 904 partie tenant d’uu cété la succession Félix’ Grison, d’autre côté Hubert-Elieniio Grisou, d'un bout Tantost aîné, d’autre bout le clicmin.

Mise A prix : 240 fr.,Cent huitièm e Lot.

, Cinquante ares quarante-oinq cen­tiares do terre. Derrière Mont ou l’Argilhëro, section C, numéro 908 teiiaiii d’un côté Adolphe Grisou’ d autre côté Vatrin et autres, d'uu bout par haclie Thimoihée Godart d aulre bout Hérouarl (Emile).

Mise A p rix ; 400 fr.Cent neuvièm e Lot.

Douze ares soixante-seize centiares «lu terre, heu dit Derrière Mont, sec­tion C, numéro 911 partie, tenant d uu côlé Aucelin, d'autre côté Tlii- mathée Godart, d'un bout Adolphe Grison, d’auu-e bout madame veuvu Copin.

Mise à prix : 120 fr.Cent dixièm e Lot.

Six ares quatorze ceutiares d«j tciT«!, heu du Saint-Nicolas, section C imiuôro 15;}{), teuaut d'uu cété plu­sieurs, d'autre côté les héritiers Théo­dore Conlette, d'un bout Adolphe Gnson,. d’autre bout le chemin.

Mise A p rix ; 30 fr.Cent onzième Lot.

. Vingt-cinq ares soixante-cinq cen­liares de terre, lieu dit Saint-Nicolas ou Derrière Mont, plantés de pom­miers, section C, numéro 1537, teuaut il’uu c«)ie madame Fortin, d ’autr«j coté la voirie, d’uu bout le chemin d’antre bout Grisou (Adolphe)..

Miso A prix : 125 fr.Cent douzième Lot.

Cituiuamc et uu arcs vingt-huit centiares de terre, Derrièro aïont. au- dessus de la rue d’Augy, section C, numéro J552, teuant d'un côté ma- danm Fortiu-Beusse, d'autre côté les lieritiers Hip|)oiyio JS'avellier, • d’un ,bout plusieurs, d'.autro bout lo '^ h e -niiu du Rousseloy ou do i’Egiiso.

Mise A prix : 300 fr.Cent treizièm e Lot.

Trois arcs treiite-qualro ceutiares (lo leiru, Ihni dit Derrière Mont ou baiiit-Nicohis, section C, numéros 1481 et 1482, tenant d’un côté plu­sieurs, d’îintre côté les héritiers Hippolyte Navelliur, d’uu bout Se- raïue, d’autro bout lo chemin do 1 Eglise.

Mise à p r ix : 15 fr.Cent quatorzièm e Lot.

Six ares quarante-huit centiares de teire, lion dit Dtjrrière Moiil, proche lu chemin du l ’Eglise, leuaul d’un côté de Béthune, ut par hachu veuvu Bouleau, d'autro côté Seraino et Dubois, d’un bout Jules üoiloy d'autro bout Gobert (Louis).

M ise à prix : 60 fr.Cent quinzièm e Lot.

Un are dix-neuf centiares do terre, heu du Derrière Mont, section C, uuniéro 1011, tenant d'uu côté veuvu Coulettc, d’autro côlé héritiers Jean- BapUsiü.Heurteur, d’un bout Joly (Eustacho), d’autro bout lo sentier.

Mise à prix : 6 fr.Cent seizième Lot.

Deux ares cinquante-six centiare» do terre, lieu dit Derrière Mont, tenant d'un côté Grisoii-Fleury et autres, d’autre côté Prudent Jmnol, d’un bout le .sentier.

Mise à prix : 20 fr.Cent dix-septièm e Lot.

Deux ares ircntc-ncuf centiares do lorru, au mémo lieu, tenant d’im côté Grisou, d'autre côté Jouard, d’uu bout Fuscien do Saüit-Jean, d’autre bout le soutier.

Mise A prix : 20 fr.CuDt dix-huitièm e Lot.

Un are deux centiares do terre, nu même lieu, tenant d ’un côté héri­tiers Clotiido Fasquelle, d’autre côté Joseph Hérouart, d’un bout Simon Grison, d'autro bout René Biet.

Mise A prix : 6 fr.Cent dix-neuvièm e Lot.

Onze ares qualro-viDgt-dix-sopt ceuliarcs do terre, au même lieu, section C, numéros 1168, 1179 et 1180, tenant d’un côté H. do Bionville, d'autro côié'veuVo Hérouart, d ’un bout héritiers Martin, dit COq Bteu, d’autre bout Antoine Alexandre, dit Colin.

Mise A p r ix : 100 fr.Cent vingtièm e Lot.

Cinq ares quarante-six centiare» ' de terre, nu même lieu, faisant hache, section C, numéros 943 et 945, (enaiu d’un côté Heurteur, d’anire côié Page, et par hache Debout, d ’un bout la sente du haut, d’autre bout Gi Isod (Adolphe).

Mise à p rix : 60 fr.Cent vingt et onième Lot.

Quatre ares dix contiarea de terre, au même lieu, tettant d’un côté veuve Denis Grison, d’autre côté Bruxelles, comme fermier, d’un bout le reméJ Bontaiit François DolonaM, d ’autiv bout le sentier.

M iM èp rix : 40 fr.

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Page 4: €*• Année. — iV“ . le N°. Dimanche W ÂoAt 1895. …bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_08_20_MRC.pdfde SOS eommettants ; de l’autre, des pe tites coteries radicales,

JOURNAL DE SBNUS

tiares de terre, an même lieu, tenant d ’un cdté le représentant Delandre, d'autre cété Henri Poilleux, d’un bout le sentier, d’autre bout le sentier.

Mise & prix : 60 fr.Cent vingt-troisième Lot.

Un are trente-sept centiares do terre, lieu dit Saint-Kicoias. section G. Diunéro 9 ^ , tenant d’un cété et d'un bout juiien Ilérouart. d’un bout Eu­gène Seraine, d ’autre bout ie ciiomin.

Mise à p rix : tO fr.Cent vingt-quatrième Lot.

Un are trente-sept ceuiiaros do terre, lieu dit Saint-Nicolas, section G, numéro 1522, tenant d’un côté veuve Débats, d'autre côté Fruitier, des deux bouts Jean Naveliier.

Mise à p rix : tO fr .Cent vingt-cinquièm e Lot.

Six ares quatre-vingt-quatre cen­tiares de terre et bois, au Uarais de Viiel, tenant d’un côté plusieurs, d’autre côté Tliéodore Hérouari et autres, d’un bout le chemin do Mon- lalaire à Creil, d’autre boni le clieniln.

Section D, numéro 275.Mise à prix : 70 fr.Cent vingt-sixièm e Loi.

Quatorze areS' quarante centiares de terre, lieu dit les Pourrurcs, sec­tion D, numéros 299, 300 et 300 bis. tenant d’un côté I.auoy, d’autro côté le représentant Delaunoy, d’un bout le chemin, d’autre bout le fossé.

Mise à p rix : 140 fr. 4Cent vingt-septièm e Lot.

Vingt-sept ares quatre-vingt-dix- sept centiares de terre, au môme lieu, section D, numéros 309, 310 et 311 partie, tenant d’un côté Joséphine Fasqueilo, d ’autre côté le représen­tant Mangot, d’un bout le chemin de culture, d’autre bout M. de Bélliuue.

Mise à p rix : 870 fr.Cent vingt-huitièm e Lot.

Neuf ares quatre-vingt-onze cen­tiares de terre, au môme lieu, sec­tion D, numéro 336 partie, d’un côté les représentants de lleurietle Mcn- nessier, d’autre côté les représentants Louis Grison, d ’un bout Geiîroy d’autre bout ie chemin.

400 fr.

Cent quarante-deuxième Lot.La nue propriété de six aro§, treize

centiares de bois, lieu dit le Grand Marais, seotiou D, numéro -130, tenant d’un côté Lavoisier, d'autre côté Julien Liroudello, d'un bout le fossé de Creii, d ’aulro bout Clément Blcquebourg.

Mise à p r ix : 40 fr.Cent quarante-troisièm e LotLa nue propriété' de dix-ucuf arcs

quinze centiares do tcrro, lieu dit la Justice, section A, numéros 05. et 66, tenaut d’un côté Hubert Michel, d’aulro côté Liroudello, d’un bout Pelletier, d’autre bout le cbemiiu

Mise à prix : 40 fr.Cent quaranle-quatrièm e Lot.La nue propriété de soixante-dix-

sept centiaros do pré et bois, lieu dit le Moulin Coquille, tenant d’un côté Pascal Michel, d’autre côté ie chemin, d’un bout Honoré Deiaunay, d’autre bout le fossé.

Mise à p r ix : 4 fr.

Total des mises h 2 S . 0 4 4 - f '

ditions de la première adjudication l’immeuble sus-désigno sera mis anx enchères sur la mise h prix portée parla surenchère à la 8 .575 fr.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,

ASeniis, ie 19 AoiU 1893..Signé : A. S.UNTE-BEUVE.

Et curegistré.S’adresser pour les renseignements :

y A M* S.AISTE-BEUVE. avoué à Scalis ;

2* A M* DKS.VBIE, notaire à Creil, dépositaire du cahier des charges.

3- Et à M* MERCIER, avoué Beauvais.

Pour insertion ; Signé : A. sAlNTE-BEUVE

P u r g e J L é g a l e .

Déclaration est ici faite, en ceiifor- mité de l’article 696 du Code do pro­cédure civile, que tous ceux du chef desquels il pourrait tMre pris iuscrip- tion d'hypothèque légale, ' devront requérir celte inscription avant la transcription du jugement d’adjudi­cation, a peiuo do déchéance.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné.

Seuils, le 19 Août 1893,Signé : .A. SAINTE-BEUVE.

Et enregistré.S’adresser pour les renseignements

1' A M* S.AINTE-BEUVE , avoué à Seniis;

2’ A M’ DENNEL, huissier à Crépy eu-Valois;

3’ A M’ .MORTREUX, notaire audit Crépy ;

Et au GrolTe du Tribunal civil de Seniis, où le cahier des charges est déposé.

Pour insertion Signé : A. S.UNTE-BEUVE

Mise à p rix :C ent v ingt-neuvièm e Lot.

Vingt ares quarante et un centiares de terre au ci-devant marais de Vilel ou les Fourrures, section D, numéro 318,' tenant d’un côté Fasqueilo, d’autre côté Thimothée Godai t, d’iiu bout héritiers Maxime Grison, d’autre bout Martin comme fermier.

Mise à p rix : 200 fr,Cent tren tièm e Lot.

Deux ares cinq centiares de terre, lieu dit sous les murs du parterre du château, section E, numéros 310 et 311, tenant d’un côté Chamiirelant, d’autre côté Prudent Jumel, d'un bout la rue, d’autre bout les murs de la terrasse du château.

Mise à p r ix ; 400 fr.Cent tren te-unièrae Lot.

Cinq ares treize centiares de bois, lieu dit les Bas prés, section E, numéro 1026, tenant d’un côté héri­tiers Hubert Blet, d’autre côté Du- mondel, d’un bout héritiers Trouvain, d ’autre bout ie fossé.

Mise à p rix : 25 fr.Cent trente-deuxièm e Lot.

Six ares quarante centiares de bois, même lieu, section E, numéros 1237. et 1238, tenant d’un côté succession Zacharie Grison, d’autro côté veuve Pierre Leclerc, d’un bout les héritiers Corbie.

Mise à p rix : 30 fr.Cent trente-troisièm e Lot.

Six ares soixante centiares de pré, lieu dit les Bas Prés, section E, numéro 1236, tenant d’un côté la succession Félix Grison, d'autre côté Véret comme fermier, d’un bout Martin, d’autre bout de Lentillac.

Mise à p r ix : 30 fr.C ent trente-quatrièm e Loi.

.Trois ares quaraute-uu centiares, dé pré, lieu dit ma lenterne, section E, numéro 1229. tenant d'im côte veuve Lanoy, des deux bouts les prés.

Mise à p r ix : 42 fr.Cent tren te-cinquièm e Lot.

Quatre ares treize centiares de pré. lieu dit les Clos, traversé par la nouvelle avenue du chemin de fer, section E, numéro 1269 partie, te­nant d’un côté héritiers Maxime Grison, d'autre côté Joly, d’un bout ie fossé, d’autre bout le représentant Delormol.

Mise à p r ix : 400 fr.

Terro ir de SaInt-Vaast-les-Mello.C ent trente-sixièm e Loi.

Cinq ares soixante-quatorze cen­tiares do bois, au Grand Coiircamp, tenant d'un côté le chemin, d'autre côté Antoine. Biel ou son représen­tant, des deux bouts Scillière.

Mise à prix : 35 fr.

Terro ir de Thiverny.Cent trente-septièm e Loi.

Quatorze ares treize centiares de pré, lieu dit les Madeleines, tenant d'un côté Valéry Lefèvre, d’autie côté M. do Biouville, d'un bout le fossé, d'autre bout le chemin de fer.

Mise à p r ix : 80 fr.

Terro ir de Creil.C ent tren te -hu itièm e Lot.

Seize arcs trente-trois centiares, suivant bornage, de terre, lieu dit le Marais do Montataire. section A, numéro 252, tenant d'un côté veuve Fasquelle, d’autro côté Seraine, Grisou (Félix) et autres, d’un bout Lcmaire, d’autre bout M"" Frohiich.

Mise à prix : 200 fr.Cent tren le-neuviëm e f.ot.

Doux ares cinq centiares do bois, au mémo lieu, section A, numéros 254 et 255, tenant d’un côté la pièce ci-dc98ii8, d’nutre côté Débats, d’un bout Grison (Maxime), d’autro bout M"" Frohiich.

Mise 4 prix : 20 fr.

Terro ir de Nogent-les-VIerges.Cent quoranlièm e Loi.

Quaranie-un ares huit centiares de terre, lien dit les Fonds de l’Aubier, soclioa A. numéro 9318, tenant d’un côté Harlel, d’autre côté Félix Poiréc, d ’un bout M. Schuitzo, d’autro bout Je chemin des Fonds de l’Aubier.

Mise à p r ix : 320 fr.C entquarante-unièm o Lot.

Dix-neuf arcs quatre-vlncl-six cen­tiare» do terre, lion dit lo Grand Marais, section D, numéro 254, vers la ferme des graiigos, tenant d’un côté Théodore Guiliot, d’autre côté Falluel do Honchy, d’un bout Pérocho, d ’autre bout venvo Gaplin.

I I ! » à pri t ; iOOfr.

A r t . 2 .Etude de M' A. SAINTE-BEUVE,

avoué à Seulis.

SUR SUnESCHÈRE DU SIXIEME

d ’u k e

GRANDE PROPRIÉTÉSituée à BONNEUIL-EN-YALOIS,

cantou de Crépy-eu-Vaiuis,rue des Cavc!

L’adjudic.atiou aura lieu le S a m e d i iieuC S e p te m b r e

à une heure et demie de l'après-midi, A l’audience des criées du tribunal

civil de première instance de Seulis, au Palais de Justice, rue de la République.

A r t . 3 .Elude dû M* Auguste SAINTE-BEUVE,

avoué â Sentis.

VENTE SUR LICITiVTiaNENTRE M.4JKURS ET MISEUllS

son, d'un bout au rideau, d'autro' bout Aucelin.

Section A, numéro 929.> Mise 4 prix : 20 fr.

Cinquième Lot.Quatre arcs quarante-trois cen­

tiares do terre, môme terroir, lieu dit la Casimotto, ou la Côte de la Dehors, tenant d’un côté’ Eugène Gallé, d’au­tre côté plusieurs, d'un bout au ri­deau, d’autre bout Charles Naze.

Section A, numéros 3126, 3127 et 3129.

Mise 4 p rix : 5 fr.S ixièm e Lot.

Deux arcs cinquante-six centiares de terre, même terroir, lieu dit les Moines, tenant d’un côté veuve Jean- Louis Grisou, d'autre côté le repré sentant Rigaut, d’un bout plusieurs.

Section A, numéro 1018.Mise i p r ix : i O f r . -

Septièm e Loi.Six ares quatre-viiigt-deux cen­

tiares de terre, môme terroir, lieu dit les Martinets, tenaut d’un côté Jean- Louis Fasqueilo, d’autre côté Jenii- Baptisto Biet, d’un bout le rideau, d’autie bout Henri Ilérouart.

Section B, numéro 739.Mise à prix : 20 fr.

Huitièm e Loi.Un are soixante et onze centiares

do terre, même terroir, lieu dit le Haut des Beaux Regards, ou les Mar tinets, tenant d’un côté Charles Thuillier, d’autre côté veuve Le- clerc, d’un bout Louis Leclerc, d’au­tre bout plusieurs.

Miso à prix : 5 fr.

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rue Saint-Ullaire, n* 1 0 ,Suo’ de M" Alluahd et Cbalmin.

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j v t A i t s o i s rAvec Bd» Dèpendanœt,

Sise à VERBERIE, rue Saint-Plerro, En l’Etude et par lo ministère

de M’Leframc, notaire à Verberie, commis à cet effet.

L’adjudication aura lieu le D im a n c h e l O S e p te m b r e

I S O S , à deitx Iteures de relevée.

S^adresser pour les rensetgnm ents : 1* A M* LEVIEUX, avoué à Seniis,

poursuivant la vente:2* A M' LEFBANC, notaire à Ver­

berie , dcpositairo du cahier des charges.

1,710 fr

M . 8 A U V A O E , c a lU v a - .teoF à A u g f e r -S a in t- V in ­c e n t , r é s e r v e s a C h a s s e s u r t o n te s l e s t e r r e s d e s o n e x p lo i ta t io n , s u r A ugfer e t D u v y s a n s ex cep tio n »

B e l le C h a s s e , à p r o x im ité d e C h a n t i l ly , & lo u e r p a r a c t i o n s d e BO f ran cs*

S’adresser à H. lo Maire de Saint- Leu-d’Esserent.

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GROS » DÉTAILBénéfices annuels justifiés : i0,0\

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S’adresser à M’ BAUDREZ, notaire Saint-Gobaiu.

Pour le cas de location en détail, les lots resteront composés comme iis le sont d’après le bail courant.

Pour le cas 00 leJudicataire prairie. ____

La location commencera le H j oembre 1895.

S 'adreetw pour les renseignements : 1- A I ■ ■ * ■ y El

M . C A I I X I E C X , co lU v a - t e u r é P e r o y - le s - G o m b r les , p r é v i e n t l e s C h a s s e n r s é tra n g ^ e rs q n i a c h è t e n t d e s p e rm is s io n s v e r b a l e s c h e z d i f f é r e n ts c u l t i v a t e n r s d e l a c o m m n n e q u o : s a c h o a s e l e n r e s t i n te r d i t e s ’i l s n e s o n t p r o p r i é t a i r e s d ’a n d r o i t d e c h a s s e , c o n fo r m é ­m e n t à l a loi»

M » P R É V O S T , c u l t i v a ­t e u r e t m a i r e d A u g e r - S a in t r V in c e n t , r é s e r v e s a c h a s s e s u r t o u te s l e s t e r r e s q u ’i l ex p lo ite»

L’adjudication aura lieu le D im a n c h e 1 T S e p te m b r e

1 S » 3 ,heure de midi,

En la Mairie de Montataire,Par ie miuisière de M’ Dk sa d ie ,

uolaire à Creil.

Total des mises à p rix ........................

Fait et rédigé par l’avoué poursul vaut soussigné,

A Seulis, ie 19 Août 1893.Signé : A'. SAINTE-BEUVE.

Et enregistré.S’adresser pour les renseignements :

1- A M" SAINTE-BEUVE et LE- VlEUl^, avoués à Seniis;

2* Et à M* DESABIE, notaire à Creii , dépositaire du cahier des charges.

Pour insertion : Signé : SAINTE-BEUVE.

A y e c M a té r ie l ,

A LA CHAPELLE-SERVAL S’adresser à M. CROUZÉ, maréchal

lU mémo lieu.

M . H E U R T B U X , ancien marchand do vins 4 Seniis, prévient lopublicqu’Il n e p a i e r a a u c u n e d e s d e t t e s q u e p o u r r a i t c o n ­t r a c t e r M a d a m e H e u r te u x ,

f e m m e , m a r c h a n d e d e v in s , à S e n i is .

Par suite de la suroucbère du sixième, faite nu Greffe du Tribunal civil do Seulis, le seize Août mil huit cent quaire-viugi-ireize, enregistrée et dénoncée;

Et aux requête, poursuite et dili­gence de :

M. Coudun, marcliaud de chaus­sures, demeurant à Compiègne;

Surenchérisseur ; ,-VyantM* Sainte-Beuve pour avoué

constitué:En présence, ou eux dûment

appelés, de : r M. Alfred-Louis-Eiigène Mor-

treiix, notaire, doniearant à Crépy- en-Valois,

Adjudica taire surencliéri ; Ayant M* Sainte-Beuve pour avoué

constitué:2‘ M. Henri-Louis Mercier, ancien

meunier, piVipriétaire, demeurant ci- devant .i Duvy elactuellemeut à Crépy- en-Valois,

Avant poursuivi la première vente: Ayant-M’Sainte-Beuve pour avoué

con.stitué ;3’ M. Malle, demeurant à Paris, 6,

rue du Punt-de Lodi,« Agissant au nom cl comme

« sviiilic provisoire de la fail- « liVe iliusieur Terrier ci-après n iiomnié, nommé à celte fuiic- <1 iion par jngi-meiii du Tribii- « liai de commerce de la Seine.« en date du vingt-trois Mai « mil iiuil cent quatre-vingt- « treize; »

4* Et M. Claiule-Ailolphe Terrier, :oiiier-harnaclu‘iir, demeurant à Pa­ris, ci-devant rue de i'Lniversité, numéro 17, et actuellement nie du Bac, numéro 40,

Parties saisies; N’ayant pas d'avoué roiislilué;Il sera procédé, le .Sumcdi neuf

Septembre milhuilcenliiuatre-ringt- treize, d une heure et demie de l'après-midi, à l'audience des criée; du Tribunal civil de Seulis, au Palni; de Justice, rue de la Républitiue, i 1 vente aux enchères pnitiiijuvs, de immeuble ci-après désigne.

D É S IfiiX .V T IO îVCommBne& tsrroir do Bonneuil-en-Valois

canton de Crépy-en-Vaiois, arrondissement de Seulis.

Etude de M’Auguste SADJTE-BEÜVE, avoué à Seniis.

V E I V I > I i . E ÂÎOO f r a n c s ,

PETITE ANESSETrès douce, habituée aux enfants,

S’adresser à M. SOU.ALLE, à Pout- Saiute-Maxeiice.

En exécution d'uu jugement con­tradictoire rendu par le Tribuiml civil de Seulis, le douze Juillet mil huit cent quatre-vingt-treize, enregistre;

El à la requête de :1* Madame Victoire-Virginie Biel:

épouse de M. François-Jose|)h Firon mauouvrior, avec lequel elle demeure à Saillevilie, commuuede Laigneville, et dudit sieur Firon pour assister et autoriser la dame sou épouse et vali­der la procédure;

2* Madame Joscphinc-Euphrasie Bi -t, épouse de M. Louis Brouard, ouvrier à la scierie, avec lequel elle demeure à Montataire, et dudit sienr Brou.nrd pour assister et autoriser la dame sou épouse et valider la procé­dure;

3’ Mademoiselle Anne-Elisabeth Biel, domestique, demeurant à Paris, rue Saint-llonoré, numéro 2;

4‘ Mademoi.selie Flore-Elisabeth Mallcl, domestique, demeurant à Pa­ris, boulevard des Capucines, nu­méro 21,

Demandeurs ; Ayaut .M' Sainte-Beuve pour avoué; En présence ou eux dûment appe­

lés do :1’ M. Louis-Célestiu Caullier.char-

penlier. ilemeuraut à Montataire,<' Agissant au nom et comnie

« tuteur datif de : rf.élestine « Mallot; 2' Beribe Mallet; 3'« Virginie Mallet ; f Adéodat- « Céle.'tin Mallot; 5“ et Nar- H cisso Mallet, ses pctits-eu- H funls mineurs; "

Défendeur; Ayant M’ I.evicux pour avoué;2’ Et M. Armand-Joan-Bapllsto

Biet, manouvrier, demenrani à Mon- tataire, rue Merlian, nmnéruT,

<1 Agissant .'lu nom et coinm<‘ « subrogé-tuteur des mineurs' <( Mallet süs-nommés

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cantou d’Eslrées-Saiiit-Denis, arroudissemeut de Compiègue,

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Une Pièce de PréSise terroir de RIVECOURT,

môme canton.E n s e iz e E o ts .

L’adjudication aura lieu l c D im a n c h e f O S e p te m b r e

1 S D 3 , d une heure de relevée.

En la Mairie do Grand-Fresnoy, Et par le ministère de M' Poissox-nieh,

notaire à Compiègne, commis à cet effet.

S’adresser pour les renseignements y A M’ S.AINTE-BEUVE, avoué

Seulis;2* A M’ POISSONNIER, notoire

Compiègne, dépositaire du rallier de; charges.

Four se re tirer des affaires,

BON FONDSd’Epicerle, Fruiterie et Buvette.

Bail à volonté.D o n n e o c c as io n »

S’adresser au bureau du journal.

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Un principal corps de bâtimonl'^. élevé sur caves d'un rez-de-chaussée et d'un premier étage avec grenier au dessus, le rez-ile-clinu<sée est di­visé en <ieus par le vestibule; .à droite du vestibule, aniichambri?, cuisine, salon, salle à manger; à gauche, graïul atelier avec petit cabinet;

Au premier étage : h <iroile du ves­tibule, antii’hambre, (rois chambres .â feu, cabinet de toilette; à gauche, aniiirhainbre, cuisine, salle à manger et chamiire à coucher;

Dans le grenier, trois mansardes dont une â t'eu;

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Grand jardin derrière tous les bâti­ments ci-dessus; ce 'jardin c.st tra­versé par un ruisseau d’eau vive qui y forme un lavoir;

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M I S E A P R I XOotrc les charges, danses cl con-

Il sera procédé, le Dimanche dix- sept .Septembre mii huit cent gualre- riu'il-treize, heure de midi, ou la Mairie de Moutatîiire, et par le minis­tère de M’ Desabie, notaire à Creil, ii la vente aux enchères publiques, dos inimeiilili's d-après d.lsigiiés, et sur le.s mises à prix suivantes :

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Etude de M' BAUDREZ, notaii’é Saiüt-Gobain.

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Dans la cour : poulailler, cabanes à lapins et toit à porcs couverts en tiiilc.s;

Jardin derrière le bâtiment princi­pal, avec porte do sortie sur la rue Derrière les .Murs;

Le tout, d'une contenance de dix ares vingt et un centiares, tenant d’un côté Madame veuve Giison-Godard, «l’autre c«‘dé M. Cagnard, d'un bout par devant la rue d’En Haut, d’autre bout la me Derrière les Murs,

Mise à p r ix ; 4,500 fr.

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Trois ares quarnnl'’ et un centiares de, J.ardiii, lieu dit FnunpievoyOj te­nant d'un côté Jacques Godai t, d au­tre côt«‘ héritiers Jean-Loiiis Godai t, d’un bout la rue, «l’autre bout la ri­vière (.sur ieipiel Imut est uu lavoir).

Section A, numéros 2184, 2185. Mise 4 prix : 400 fr.

Troisièm e Lot.Deux arcs cinquante-six centiares

do terre, môme terroir, lieu dit les Logottes, faisant hache, tenant d’un coté Célesliii Collier, d'autro côté François Naveliier, d’un bout Ancc- lin, «Pautre liout Antoine Gérard.

Section A, numéro 1107.Miso 4 p rix : 40 fr.

Quatrièm e Loi.Trois arcs soixante seize centiares

do terre, môme terroir, lieu dit les Beaux Regards, tenant d’un côté Bonnard, (Toulro côté Zacharie Gri-

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D im a n c h e A w ù t ’IS D S , à deux heures de relevée.

En l'tine des salles de la Mairie de Salnt-Pierre-de-Hearotz (Isère),

Par le ministère de M* G é r a r d , notaire à Corps (Isère),

commis à cet effet. ^adres.ser pour les renseignements

y A M’ DtÎMELIN, avoué à Seniis, poursuivant la vente;

2‘ A M’ LPIVtEüX, avoué au môme licu,co-licitant;

3* A M* TOl.'RTILLE , notaire Neuilly-eu-Tlidlc :

4- A M' VERNAT, notaire à Beau- moiil-sur-Oise (Seiue-et-Oise);

5’ A M’ VALLIEU, avoué, 1, ave­nue Alsace - Lorraine , à Grenoble (Isère);

•6’ t:t à M’ GIÎRARD, notaire Corps (Isère), déiiositairc du cahier des charges.Etude de M' Ge o r g es LEVIEUX. licencié en droit, avoué â Seniis,

rue.Saint-flilairc, d * 10,Suce' de M" A llu a rd et Ch a l m in .

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STadreMer pour Us renseignementê : y A M ■ LEVIF.UX et SAINTE-

BEUVE, avoués â Senli.s;2* A M’ MAGNIEIt, notaire a Ba­

ron, dépositaire ducahler des charges.

Etude de M PETIT, notaire à Seniis.

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