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L’UFC met les pieds dans le plat, le RPT retient son souffle B i- h e bd o mad aire T ogo l ai s d I n f o r mat i o n s e t d An al y s e s N ° 404 du 1 7 Juin 20 11 Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro ----- Abonnement: Contacter 261 35 29 / 905 94 28 Proposition de modification de la Constitution L'entreprise Midnight Sun finit en six mois les travaux d'un an La BADEA satisfaite de l'exécution du projet PARTAM Encore des mises en demeure en vue pour des entreprises de TP Visite de chantiers du ministre Andjo dans le septentrion Un document de stratégie en préparation pour l’horizon 2015 Hygiène et Assainissement au Togo Esso Solitoki (RPT) et Gilchrist Olympio (UFC) Respect des engagements en matière de droits de l’homme Les ‘‘vérités’’ de l’Exécutif devant les Nations Unies le 6 octobre prochain Hillary Clinton s'est rendue récemment à Adis Abeba au siège de l'Union africaine pour tenter de persuader les Etats africains de renoncer à leur soutien au Guide de Tripoli. Mais, pour l'heure, elle n'a pas convaincu les dirigeants africains de se rallier à la position de l'Otan. Une crise sévère oppose les Africains et les Occidentaux. Les Africains reprochent à la coalition de les ignorer alors qu'ils sont les premiers concernés par les conséquences de la guerre en Libye. Des milliers d'émigrés africains perdent leur emploi et sont menacés dans leur vie. Les armes se répandent et favorisent le banditisme. Ces dangers ont été exposés devant le conseil de sécurité par le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi Ould Hamadi. "La prolongation des opérations militaires en Libye pose chaque jour de nouveaux défis. Notre inquiétude est d'autant plus grande, que la crise libyenne a des dimensions régionales évidentes, et que les pays voisins de la Libye en Afrique du Nord et dans la base Sahélo-saharienne, sont ceux- là mêmes qui paieront le plus lourd tribut à la poursuite et à l'aggravation du conflit. " C'est pourquoi l'Union africaine a proposé une feuille de route qui demande un cessez-le-feu immédiat et une négociation entre les parties. Le président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping tire la sonnette d'alarme et attire l'attention des occidentaux sur les conséquences de LE CONFLIT LIBYEN ET L'AFRIQUE E d i t o r i a l Par Koffi SOUZA (suite à la page 2) * Environ 200 milliards de francs Cfa nécessaires à l’exécution du programme. Photo: L’Union Photo: L’Union * Le tronçon Bassar-Kabou exécuté à 76%, 3 mois après la prolongation

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L’UFC met les piedsdans le plat, le RPTretient son souffle

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°404 du 17 Juin 2011

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro ----- Abonnement: Contacter 261 35 29 / 905 94 28

Proposition de modification de la Constitution

L'entreprise MidnightSun finit en six moisles travaux d'un an

La BADEA satisfaite de l'exécution du projet PARTAM

Encore desmises en demeureen vue pour des

entreprises de TP

Visite de chantiers du ministreAndjo dans le septentrion

Un documentde stratégie en

préparation pourl’horizon 2015

Hygiène et Assainissementau Togo

Esso Solitoki (RPT) et Gilchrist Olympio (UFC)

Respect des engagements en matière de droits de l’homme

Les ‘‘vérités’’ de l’Exécutifdevant les Nations Unies

le 6 octobre prochain

Hillary Clinton s'est rendue récemment à Adis Abeba au siège de l'Unionafricaine pour tenter de persuader les Etats africains de renoncer à leursoutien au Guide de Tripoli. Mais, pour l'heure, elle n'a pas convaincu lesdirigeants africains de se rallier à la position de l'Otan.

Une crise sévère oppose les Africains et les Occidentaux. Les Africainsreprochent à la coalition de les ignorer alors qu'ils sont les premiers concernéspar les conséquences de la guerre en Libye. Des milliers d'émigrés africainsperdent leur emploi et sont menacés dans leur vie. Les armes se répandent etfavorisent le banditisme. Ces dangers ont été exposés devant le conseil desécurité par le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi OuldHamadi. "La prolongation des opérations militaires en Libye pose chaquejour de nouveaux défis. Notre inquiétude est d'autant plus grande, que lacrise libyenne a des dimensions régionales évidentes, et que les pays voisinsde la Libye en Afrique du Nord et dans la base Sahélo-saharienne, sont ceux-là mêmes qui paieront le plus lourd tribut à la poursuite et à l'aggravation duconflit. "

C'est pourquoi l'Union africaine a proposé une feuille de route qui demandeun cessez-le-feu immédiat et une négociation entre les parties.

Le président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping tire lasonnette d'alarme et attire l'attention des occidentaux sur les conséquences de

LE CONFLIT LIBYEN ET L'AFRIQUEEditorial Par Koffi

SOUZA

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* Environ 200 milliards de francsCfa nécessaires à l’exécution duprogramme.

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nion* Le tronçon Bassar-Kabou

exécuté à 76%, 3 mois après laprolongation

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L’UNION N°404 du 17 Juin 2011

CultureLes racines du yucca, Koulsy Lamko

Vient de paraître

récits des villageois qui s'imposent àl'écrivain dans la légèreté de la viequotidienne. Principalement celui écritpar Teresa sur un cahier d'écolier,qui raconte ses errances et lesmeurtrissures subies par son corpsd'adolescente lors de son exode.Celui implicite de Monica et Marcello,les confidences de Maria, lessouvenirs sans regrets de José Luis.Et puis il y a tous les fantômes del'écrivain surgis de son "pays demerde qu'il adore". La langue de samère, le souvenir pesant de Léa,les zombies des champs deconcombre, les spectres de Lune etJel.

Les mots et les non-ditss'entrecroisent mais le dictaphonerefuse d'enregistrer les parolesenfouies. Comme si certaines choses

LE CONFLIT LIBYENET L'AFRIQUE

Editorial

Repères

M.A./ATOP

Repères

M.A./ATOP

L'accès au financement desPME en Afrique de l'OuestLa quatrième réunion du comité de

pilotage du projet "Fonds Européende Développement" (FED-2010)s'est tenue les 9 et 10 juin à Lomésous le thème "Faciliter et améliorerl'accès au financement des Petites etMoyennes Entreprises (PME) enAfrique de l'Ouest". Cette rencontrequi a réuni des entrepreneurs desPME du Bénin, du Burkina- Faso,de la Côte d'Ivoire et du Togo a étéorganisée par la Chambre duCommerce et de l'Industries du Togo(CCIT) avec l'appui financier ettechnique de l'Agence pour laCoopération et le Développement(ABPCD), de l'Union Européenne(UE) et du programme"PROEIVEST". Elle a pour objectifde renforcer les compétences desorganisations intermédiaires dessecteurs privés telles que leschambres de commerce, desfinanciers et des entrepreneurs afind'améliorer l'investissement et l'accèsau crédit des PME dans la sous-région ouest africaine. Au cours destravaux, les participants ont étéédifiés sur le projet FED-2010 et ontplanché sur le renforcement de laconnaissance des problématiqueset besoins des PME à l'attention descollaborateurs des institutionsfinancières, sur l 'étude dedéveloppement des financements àmoyen et long terme et sur l'analysedes processus crédits dans lesinstitutions pilotes. Ils ont égalementétudié la création d'une société decaution et de garanties à moindrecoût et la mise en place entre autresde service de formation, appui etassistance technique au sein de cesorganisations professionnelles.

Le courant électrique peutêtre moins cher

L'Association Togolaise desConsommateurs (ATC) a organisé lemercredi 8 juin à Lomé dans le cadre deses activités, une table ronde sur leproblème d'accès et de fourniture del'énergie électrique au Togo. Placée sousle thème "Quelles dispositions despouvoirs publics pour l'accès desconsommateurs ou usagers à l'énergieélectrique", cette rencontre d'échange etde partage a réuni des représentants desadministrations publiques et privées de lasociété civile, des syndicats et unreprésentant de la Compagnie EnergieElectrique au Togo (CEET). Développantcette thématique, le chargé des affaireséconomiques à l'ATC, Pr. AkpakaToulassi a relevé le rôle important quejoue l'énergie électrique dans ledéveloppement économique du pays. Ila ensuite fait la genèse du secteurélectrique et présenté les préoccupationsactuelles des consommateurs. Il a faitremarquer que de 1960 à 2010, laconsommation d'énergie électrique auTogo a connu une forte augmentation dueà la croissance démographique. SelonPr. Akpaka, malgré les efforts desautorités, la grande majorité des Togolaisn'a pas accès à cette énergie car lenombre de demande à la CEET estestimé de nos jours à 180. 918 clientsparticuliers qui ont souscrit à la basetension et 494 clients professionnels à lamoyenne tension, donnent un taux decouverture électrique de 23%. S'agissantdes préoccupations des consommateurs,le chargé des affaires économiques àl'ATC demande à la CEET et auxautorités impliquées, la revue à la baissedu prix du kilowatt heure, la suppressiondes frais d'entretien et de location ducompteur de même que certaines taxes,compte tenu du pouvoir d'achat desTogolais.

AVIS A LA CLIENTELELa Direction Générale de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) informe son aimableclientèle qu’en raison des travaux de changement de Cellules Modulaires dans le Poste deTransformation Moyenne Tension et Basse Tension de Château d’Eau, la fourniture du courantélectrique sera interrompue dans les zones et quartiers suivants selon le programme ci-après:

Samedi 18 juin 201108h 30 à 16h 00: Souza Nétimé, Château d’Eau de Bè, Direction de la Limusco, Centre deFormation des Soeurs de la Mission, Pharmacie Château d’eau, Avenue Augustino de Souza,Rues des Mimosas, des Canaries, Statice, Litimé, Topli et Tsiviépé.

A cet effet, la CEET recommande toujours que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupureintervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité.

La Direction Générale présente ses excuses à sa clientèle et la remercie pour sa compréhension.

LA DIRECTION GÉNÉRALE

il averti.La divergence occident-Afrique

porte essentiellement sur le sort ducolonel Khaddafi. Les occidentauxexigent avant tout le départ duguide libyen du pouvoir. Lesafricains souhaitent que son sort nesoit réglé qu'au terme de lanégociation.

La prolongation du conflit libyenest en tout état de causedangereuse et elle risque dedéstabiliser nombre de paysafricains.

ce qui se passe en Libye sur le solafricain, en Mauritanie, au Niger,au Mali, au Tchad, au Soudan etjusqu'en Somalie. "Les armes quisont distribuées, soit par Tripoli,soit par Benghazi se retrouveronttôt ou tard dans le désert, desarmes parfois sophistiquées entreles mains d'Al Qaida, deterroristes, de coupeurs de route,de trafiquants de drogue, detrafiquants en tout en genre.", a-t-

(suite de la page 1)

ne devaient jamais être dites, à moinsqu'il soit ici question de l'impuissancede la parole, du texte, du langage àdire l'horreur, à exprimer le coeurde l'être, les racines obscures de touthumain...

Les racines du Yucca, KoulsyLamko, Editions Philippe Rey, 2011

africaines et les cauchemars de ceuxqui ont vécu l'horreur.

On croit d'abord à l'un de ces récitssemblables à des serpents qui semordent la queue, ces romans dontl'auteur est le héros de l'histoire qu'ilécrit. Auto-interrogation, auto-questionnement, auto-écriture, auto-littérature, etc.

Mais ici, l'introspection se mêle aux

C'est l'histoire d'un arrachementde mots et de racines aussi tenaceset ancrées que les racines du yucca,sur fond d'exils. Au Mexique, unécrivain devenu allergique aupapier quitte la grande ville sur lesconseils de son étiothérapeute. Il serend dans un village de rescapésde la guerre du Guatemala, où vontse croiser les démons de ses origines

Y a bon musique reggae auCentre Mytronunya ce soir

Musique

Le Centre culturel Mytronunyaamorce une quinzaine musicale cevendredi 17 juin par la productionen live de Naty, vedette locale de lachanson reggae. Le Live ReggaeNight a pour concept de donner auxamateurs du reggae, musiquerévolutionnaire et de transformationsociale par essence, une place dechoix où ils pourront écouter du "bon reggae ". Il est vrai que lescentres culturels pour le genre sonttrès peu disponibles, malgré unespace musical qui abonded'auteurs reggae plus ou moins dequalité. Un ancien fonctionnaire duCCF, grand amateur de reggaeavait entrepris ce genre d'initiativetombé à l'eau après son départ.

Le Centre culturel Mytronunya,dont la philosophie est l'informationalternative, l'éveil à la curiosité,l'apprentissage de la liberté parl'exercice de la réflexion,l'expression organisée de laréflexion et du jugement, la publicité

du débat, la nécessité de la lecture,laissera pour un temps les diffusionsdocumentaires sur le Tiers-Mondeet les rapports Nord-Sud, pours'égayer quelque peu, le temps deretrouver les esprits.

Dirigé par le Français ZOUL à latête d'une dizaine d'associationstogolaises, le centre Mytronunya,situé à Adidogomé, non loin del'Eglise des Frères Franciscains, faitun savant dosage de l'agro-écologie, l'art et la culture, lasolidarité internationale etl'information alternative. Tout unprogramme.

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L’UNION N°404 du 17 Juin 2011

NATIONALES

Sylvestre D.

Un bilan fait en 2010 établit quele Togo n’a que 14% de routes enbon état et 16% en passable. Lepouvoir de Lomé en est conscient.Et, dans les prévisions desdépenses publiques, les Travauxpublics viennent en tête desinvestissements de 2011 avec plusde 120,359 milliards de francs Cfa,dont 35,462 mill iards pour laconstruction et le bitumage desroutes et 10,375 milliards pourl’entretien routier. Le temps presse,vu l’ impact économique d’unebonne route. Mais les entreprisesen charge des travaux nesemblent pas rythmer au mêmeson. En dépit des dernièressanctions dissuasives. La récentevisite de chantiers, ouverts dansla partie Nord du pays, du ministredes Travaux publics le confirme.Du 6 au 11 juin 2011, AndjoTchamdja est allé dans lesSavanes, la Kara et la Centralepour évaluer l’état d’exécution destravaux, les difficultés liées à leuravancement et surtout exhorter lesentreprises et les bureaux decontrôle à y mettre du sérieux pourrester dans le calendrier. Au finish,il faut compter avec les retards.C’est la conclusion en parcourantles observations etrecommandations dressées ici etlà. La visite ayant englobé lestravaux de bitumage et laréhabilitation des 30 km de pistesrurales par préfecture.

Dans le grand Bassar,l’entreprise ECOAT aura traîné àdémarrer les travaux de pistesrurales sur les axes Bassar-Dikpakparé (16 km), Bangéli-limiteDankpen (4,4 km) et Sanda

Koudjoukada-Agbalossi, CEB-Landa Kpenzindè et Tcharè-Soumdina haut-Soumdina bas. Letout pour 402,458 millions de francsCfa. Pour des travaux dedégagement et de constructiond’ouvrages, l’avancement était de2,5% à quatre jours du même délaidu 12 juin. Probablement à causedu retard important dans ledémarrage des travaux. Sur lechantier, ECN devra mettre despanneaux d’identification et designalisation dans les meilleursdélais, aménager des déviationsen état de circulation permanenteau niveau des ouvrages enconstruction et mettre en place lapolice d’assurance comme leprécise le contrat. Pour sa part, lebureau de contrôle BERECA doitfournir le rapport d’actualisationdans les meilleurs délais. Etl’administration exige uneprésence permanente desbureaux de contrôle, dulaboratoire et du topographe surle chantier.

Sur les tronçons Kpaha-Tchitchidè-Kounantchéré (15,7km), Pouda-Kawa haut (4,3 km),Baga-Koka + bretelle Préfecture-Lycée (4,2 km) et Léon-Misséouta(7,7 km), dans la préfecture deDoufelgou, l’entreprise ECOBA-Kencourt également une mise endemeure au-delà du 12 juin, pourn’avoir fait que 10% au momentde la visite du ministre Andjo, contrela tranche ferme de 37% à réaliseren deux mois. Ici aussi, lesdéviations sont impraticables auniveau des ouvrages en coursd’exécution et les panneauxd’identification de chantier ne sontpas mis en place. Ce qui constitueun danger pour les usagers et

l’entreprise », indique-t-on. A ladate du 8 juin dernier, les travauxde dégagement, de constructiond’ouvrages et de reprofilage lourdsur les axes Bafilo-Soudou-Frontière Bénin, Gandè-carrefourSomgaou et Efolo-Daoudè ontatteint 35%, soit à deux points des37% de la tranche ferme. Lerechargement a même commencésur certains tronçons.

Au total, ce sont près de 243,70km de pistes rurales qui sont visitésdans les sept préfectures. L’Etat ya injecté une bagatelle de2.898.846.748 francs Cfa pour laréalisation des travaux par lesentreprises, et 125.890.000 francsCfa pour les bureaux de contrôle.

Après les pistes ruralesDans la région des Savanes, le

ministre Andjo s’est rendu sur lesponts de 30 mètres à Bouadé, 40mètres à Dontougou et 80 mètresà Tanloaga. Pour constater destaux d’avancement respectifs de72,71%, 61,83% et 69,53%. Pourle pont mixte de Bouadé, lestravaux de bétonnage sontterminés ; i l ne reste que le

lancement de la structuremétallique. Idem pour le pont deDontougou. Quant à celui deTanloaga, c’est un pont en bétonarmé ; le tablier est coulé et il faut

maintenant construire le mur enretour. Au budget 2011, l’Etat aprévu de consacrer 1,335 milliardde francs Cfa à la construction desponts de Tanloaga et deDontougou.

Sur Dapaong-Ponio,l’entreprise burkinabé EBOMAFest à 34,38% d’avancement. Lestravaux ont commencé le 1er

septembre 2010. Il faut donc y voirun léger retard par rapport autiming, selon la Direction desTravaux publics. Dans lesprévisions budgétaires, l’Autorité yinscrivait 6,464 milliards de francsCfa pour l’aménagement et lebitumage de la route Dapaong-Ponio-Frontière Burkina.

Sur l’axe Kara-Kpenzindè, longde 40 km, l’entreprise GER aavancé de 60% pour des travauxprévus du 18 novembre 2010 au18 juin 2011. Les TP relèvent unelenteur et un arrêt des travaux deremblai d’accès à l’ouvrage pourcause de manque de latérite depuisle début juin. D’où l’appel àaccroître le rythme et à prendredes dispositions pour foisonner lalatérite. Il lui est aussi demandé de« prendre des dispositions pourreprendre les travaux de remblai

Visite de chantiers du ministre Andjo dans le septentrion

Encore des mises en demeureen vue pour des entreprises de TP

d’accès à l’ouvrage dans lesmeil leurs délais ». La mêmeentreprise, sur Bassar-Kabou (23km), est à 76,51% depuis ledémarrage des travaux en janvier2010 jusqu’au 8 juin dernier, soit 3mois d’extra-t ime après laprolongation de 2 mois quis’achevait le 31 mars 2011. Elledevrait déposer les outils de travailen janvier 2011. Aujourd’hui, lesTP fixent la fin des travaux au 30juin prochain, peut-être parce que« les dernières recommandationspour le bon avancement destravaux sont en train d’êtresuivies ». Le terrassement et lescouches de fondation et de basesont terminés sur les 23 km, lesbordures arasées et laconstruction des dalots sur lecontournement en coursd’exécution, le revêtement de labicouche exécuté sur 14 km, etc.Néanmoins, on note desproblèmes de talus érodé, derizière (le bitume a couvert unchamp), et de carr ières dontl’environnementaliste demande laremise en l’état. Bassar-Kaboucoûte plus de 6,8 milliards de francsCfa au pays.

Enfin, les 8,7 km reliant la RouteNationale 1 (N’Tienta) à Womalosont reconstruits à 70% parl’entreprise CB Génie civil. Endétails, le terrassement de la pisteet de l’ouvrage terminé à 100%,le rechargement à 50%, le coulagedu béton pour chevêtres à 100%,la préfabrication des poutres et pré-dalles à 100%, la construction des3 dalots à 100%, etc. Autreproblème : récurrence de rupture

de stock de matériaux (ciment, fer,…). Aussi est-il demandé à CBGénie civi l d’approvisionnersuff isamment le chantier enmatériaux afin d’éviter lesfréquents arrêts. A la mêmeentreprise, il est demandéd’accélérer les travaux entreKantè-Ataloté-M’Bortchika (61 km)pour combler les 46% restants etne pas tomber dans les pénalités.

Quant au contournementd’Alédjo et de Défalé (29,369 km),la chinoise SNCTPC a aujourd’huiavancé de 4,02% et 10,59%.

Il faut remarquer que desentreprises, déjà sanctionnéesdans un passé récent, seretrouvent dans le viseur duministère des TP. Aussi, forcément,faudra-t-il changer le disque rayédes entreprises défaillantes quigagnent à chaque coup desmarchés.

Le corps médical est allé, pour la deuxième semaine consécutive,à une grève générale sur appel de leur principal syndicat, le Synphot(Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo). Les hommesen blouse des hôpitaux publics réclament de l’Exécutif l’adoption deleur statut particulier, la dotation sans délai des trois Centres Hospitalierset Universitaires d’une connexion Internet, un audit financier desCentres Hospitaliers, le versement de l’appoint annuel 2010 relatif auxprimes de risques et le relèvement desdites primes à 50.000 FCfa.

Au premier round, des discussions ont été engagées avec legouvernement pour trouver un terrain d’entente. Sur la majorité desrevendications, les points concernant le statut particulier et le montantmensuel des primes de risques divisaient les deux parties. Pour lesyndicat, qui pense avoir fait beaucoup de concessions, legouvernement doit fléchir pour que les choses rentrent dans l’ordre.Malheureusement, cela n’a pas été le cas, après cinq jours denégociations. Et, ils sont retournés à la charge. Cette fois-ci l’additiona été corsée : grève générale avec service minimum sec.

Certes, l’on peut comprendre la légitimité des revendications. Maislorsqu’il n’existe pas de soins pour des cas urgents, cela cause unproblème délicat de santé. A propos de ce durcissement dumouvement, certains le justifient par l’indifférence du gouvernementface aux revendications du corps médical. Cela n’est pas toujoursvrai. D’autant plus que les autorités ont engagé des discussions avecles grévistes. Ce n’est pas l’échec des négociations qui peut expliquerle désintéressement du gouvernement. Pour preuve, le syndicat arevu le montant des primes à 20 000 FCfa et le gouvernement propose18 000 FCfa. Aux dernières nouvelles, le gouvernement et le Synphot

seraient sur le point de s’accorder sur les 19.000F CFA proposés parle premier. En tout état de cause, dans de pareilles situations, chaquepartie met la pression, avec les moyens dont elle dispose, pour obtenirde l’autre plus de souplesses dans les revendications et d’effortsdans les solutions. Mais ici, l’abandon des malades en situation critiquependant quatre jours est une fatalité.

A l’heure actuelle, l’on ne peut décompter avec exactitude le nombrede morts parmi ces cas. Qu’est-ce qui peut faire encore plus mallorsqu’on regarde une femme enceinte en train de s’écrouler avecson bébé ? Ou un accidenté dont le crâne est fracassé criant ausecours ? Ou encore un malade programmé pour subir une opération

rendant l’âme? Franchement ça dérange !

Revendications légitimesdérangeantes

VERBATIM Par Eric J.

Table ronde des bailleurs de fonds arabes

L’Etat va gagner 28,35 milliardsCfa pour les 80 km entre

Kpalimé-AtakpaméC’est le fruit du besoin exprimé

ce 15 juin par l’Etat togolais entenant à Lomé une table rondedes bailleurs de fonds arabes quesont la Banque africaine pour ledéveloppement économiquearabe (BADEA), le Fondskoweitien, le Fonds saoudien, leFonds de l’OFID (ex OPEP) et leFonds d’Abou Dhabi.L’engagement est prisd’accompagner le Togo à hauteurde 28,35 milliards de francs Cfa,sur les 30 milliards de francs Cfanécessaires pour réhabiliter etrenforcer les 80 km de la routeKpalimé-Atakpamé, longue de 102km. L’Etat togolais devra, lui-même, se trouver les 1,65 milliardde francs Cfa restants. Il fautrappeler que depuis 2009, lasociété Yamen traîne toujours àréhabil iter les 22 km, entreKpalimé-entrée Adagali. Sur unfinancement de l’Etat togolais.

Le financement devra permettrede construire une nouvelle routesuivant les normes de l’UEMOA,notamment une chausséebidirectionnelle de 7 m de large,

deux accotements de 1,5 m delarge chacun, une chaussée de 9m de large, 2 trottoirs de 2 m delarge. Et des caniveaux à cielouvert, des fossés pour assurerle drainage des eaux pluviales,de part et d’autre de la voie. Lachaussée sera structurée en unecouche de fondation de 18 cmd’épaisseur en graveleux naturel,stabilisée à 3% de ciment, unecouche de base de 15 cm engrave concassée et une couchede roulement de 5 cm en bétonbitumeux. Les travaux devrontdurer 18 mois.

Construite en 1970, la routeKpalimé-Atakpamé (Nationale 5)est déjà amortie. Ayant servi dedéviation du trafic de la Nationale1, en jui l let 2008, lors del ’ef fondrement du pontd’Amakpapé, sa dégradationavancée rend la circulationquasiment impossible . Lachaussée, actuellement large de6 m, a subi depuis 1999 plusieursréparat ions avec de l ’enduitsuperficiel bicouche par endroits.

* Le tronçon Bassar-Kabou exécuté à 76%, 3 mois après la prolongation.

Kagbanda-Tchaboua (10 km).Prévus pour commencer le 12 avril2011, lesdits travaux ne l’ont étéque le 13 mai suivant. Mais ilsdevraient s’achever le 12 juindernier pour la tranche ferme de37%. Il fallait donc un miracle pourrespecter la recommandation duministère d’« exécuter les travauxà hauteur de 37% avant le 12 juinsous peine d’être mise endemeure ». Surtout qu’à la datedu 8 juin, le taux d’avancementn’était que de 5,10%. Unavertissement a été adressé àl’entreprise pour le retard destravaux par rapport au délaicontractuel.

La même menace touchel’entreprise ECN dans la Kozah oùun total de 44,9 km de pistesrurales doit être construit, entreA t c h a n g b a d è - B é b é d a -

riverains.Pour le reste, les entreprises

GER, MAYI CONSTRUCTION etEZA-KAO n’ont pas trop avancédans les 29,2 km, 34,7 km et 33km à construire, respectivementdans la Binah (5,60%), dans laKéran (6,41%) et dans le Dankpen(12,45%). Une source duministère des TP nous confiait, hier,que rien n’exclut que lesdispositions sont d’ores et déjàprises pour sanctionner cesentreprises.

La seule bonne note vient del’Assoli où l’entreprise ECOB a étéencouragée, bien qu’ayantdémarré les travaux le 2 mai, aulieu du 12 avril contractuel, à causedu retard dans le paiement del’avance de démarrage. « Lestravaux évoluent normalement etun encouragement a été faite à

Revêtement de la route Kabou-Bassar par gravier concassé

Une phase des travaux actuels dans le contournement d’Alédjo

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NATIONALES 4

Par Maurille AfériSANTE

Production cotonnière

Le Togo pourrait doubler saproduction de la campagne passée

Ousmane Oumate, président de laConfédérat ion nationale desproducteurs de coton du Cameroun(Cnpcc), la solution est de miser surla qualité: «C’est notre seul atoutface à nos concurrents qui ont desrendements plus importants que lesnôtres», justifie le président de laCnpcc.

D’autres, comme le Burkina,choisissent la quantité. Ce pays,premier producteur africain, a optépour les organismes génétiquementmodifiés. Le professeur Boly,scientifique à l’université du cotonafricain, engage les autres pays à«ut i l iser les sciences et

Le Rhumepeuvent compl iquer cettepathologie. Les cellules de l’intérieurdu nez produisent un liquidevisqueux, le mucus, pleind’anticorps qui empoisonnent lesmicrobes. Alors il vaut mieux semoucher que renifler car lesmicrobes empoisonnés montentalors jusqu’aux oreilles et sereproduisent ce qui peut parfoiscauser des otites.

TraitementDans la forme la plus courante le

traitement est symptomatique etconsiste en une bonne hydratationde l’enfant, et une désobstructiondu rhinopharynx régul ière(mouchage et lavage nasal). Une

fièvre élevée peut nécessiterl’administration d’antipyrétique. Encas de surinfection bactérienne, onutilisera des antibiotiques. Laprévention des récidives de la formechronique peut se faire avec desimmunostimulants, une oligothérapieou des cures thermales. Unesupplémentat ion en zincimmédiatement avant et durant lapériode hivernale peut avoir un effetbénéf ique. Dans ce cas,l’association avec d’autres vitamineset oligoéléments (cuivre, fer) estrecommandée afin de ne pasinduire une déplétion de ceséléments traces. Dans la formechronique, l’ablation des végétationspeut être indiquée.

Jean Afolabi

Cette année, les payscultivateurs, regroupés depuis2004 au sein de l’Association desproducteurs de coton africains(Aproca), enregistrent une haussede la production, rapportait lasemaine dernière le quotidiensénégalais «Le Soleil ». De 230.000tonnes en 2008, la productionmalienne est passée l’annéesuivante à 300.000 tonnes au Mali.Le Togo pourra presque doublersa production pour atteindre 50.000tonnes de coton cette année —sanspour autant retrouver son niveaude 1996/1997 (200.000 tonnes).

Réunis à Dakar, les producteursde coton africains ont réfléchi àl’avenir de la filière avec le sourire.D’après le quotidien sénégalais,certains n’hésitent pas à parler derenaissance de l’économiecotonnière africaine. La filière avait,en effet, connu une dégradationdans les années 2000, qui a duré7 ans. Le secteur avait dû faire faceà une chute des cours et à ladésorganisation provoquée par saprivatisation.

Cette embellie ne doit pas faireoublier l’enjeu pour les producteursafricains: se positionner sur lemarché internat ional. Pour

La rhinopharyngite del’enfantLa maladie

Il s’agit d’une maladie trèscourante provoquée parl’adaptation du système immunitaireà l’environnement rempli de germeset virus. Transmise par voieaérienne, on ne la trouve pas dansles premiers mois car les anticorpsmaternels défendent encore l’enfantaprès sa naissance. Écoulementsnasaux, fièvre, inflammation destympans marquent la crise typiquede cette pathologie qui guéritspontanément en moins d’unesemaine. Une laryngite striduleuseapparaît parfois. Des formeschroniques ou une surinfection

D'après une récente mission duFonds monétaire international(Fmi) en Mauritanie, les résultatsmacroéconomiques enregistrés en2010 ont été dans l'ensemblesatisfaisants. Le taux de croissancedu produit intérieur brut (PIB) réels'est chiffré à 5,2% grâce àl'affermissement de la demandeextérieure et à la reprise de l'activitédans les secteurs non extractifs. Letaux d'inflation a été contenu à 6,1%en glissement annuel, malgré lahausse des cours des matièrespremières. En outre, la bonnetenue des exportations du secteurminier (fer, or, et cuivre) a contribuéà l'amélioration du solde courant dela balance des paiements et àconsolider le stock des réserves dechange qui a atteint 287 millions dedollars E.U, soit l'équivalent de 2,1mois d'importations. Cependant, lechômage reste élevé et l'économiefait face depuis quelques mois audéfi que pose l'envolée des coursinternationaux des denrées de

Mauritanie

La croissance du PIBchiffrée à 5,2% en 2010

Afrique

La riziculture pourraitconnaître un boom

expliqué M. Zeigler à Madrid où ilétait venu recevoir un prix de lafondation espagnole BBVA. "D'ici dixans nous allons nous allonscommencer à voir des évolutions desstatistiques nationales de production,je n'ai aucun doute la dessus", aaffirmé le chercheur.

L'Institut international de recherchesur le riz (IRRI) prévoit une "révolutionverte" en Afrique à partir de semencesaméliorées, de meilleuresinfrastructures, de mécanisationsimple des outils agricoles et de

première nécessité (blé, riz) et desproduits pétroliers.

A court terme, les dépensesadditionnelles engagées par legouvernement dans le cadre duprogramme de solidarité 2011peuvent être justifiées dans lecontexte actuel pour atténuerl'impact de la hausse des prix desproduits alimentaires eténergétiques sur les couchespauvres et vulnérables. Lesautorités et la mission se sontaccordées sur les objectifs àatteindre en 2011 au titre de la FECet qui restent en ligne avec leprogramme adopté pour la période2010-2012. Ces objectifs consistentà atteindre un taux de croissancede 5,3% du PIB réel hors pétrole,de contenir l' inflat ion à 7,5% ,d'accroître les réserves de changeà 2,7 mois d'importations et deconsolider l'amélioration du soldebudgétaire et du compte courantextérieur

L'Afrique subsaharienne pourraitdoubler voire tripler ses rendementsde riz et même un jour en exportervers l'Asie où l'expansion urbaine etla montée du niveau des océansmenacent les rizières, explique unchercheur. Une grande part del'Afrique subsaharienne, le Soudanpar exemple, a de grands espacesdisponibles pour la culture du riz, adéclaré à l'AFP Robert Zeigler,directeur général de l'Institutinternational de recherches sur le rizde Manille. Mais ces terres doivent

Brèves SantéBrèves SantéAccepter les émotions

ou rechuterLa façon dont le cerveau réagit à la

tristesse permet de prédire une rechutepossible pour les personnes ayant déjàsouffert de dépression.

C'est ce qu'indique une étude menéepar des chercheurs de l'Université deToronto, dont les résultats sont rapportéspar le site PsychCentral. "Ce qui fait dela dépression une maladie si dévastatrice,ce sont les taux de rechute", expliqueNorman Farb, auteur principal de cetterecherche. Pour les besoins de l'étude,les chercheurs ont observé l'activitécérébrale de 16 participants ayant déjàsouffert de dépression, grâce à l'imageriepar résonance magnétique, alors qu'ilsvisionnaient un film triste. Seize mois plustard, neuf des 16 patients avaient sombréà nouveau dans la dépression. Lesimages de leur activité cérébraledémontraient que face à la tristesse, lesparticipants en rechute présentaient plusd'activité dans une région frontale ducerveau, le gyrus préfrontal médian. Cesréponses étaient également liées àdavantage de rumination, c'est-à-dire latendance à repenser de façonobsessionnelle aux événements négatifs.Ceux qui n'avaient pas rechuté affichaientquant à eux plus d'activité dans la partiearrière du cerveau, qui est relié à uneplus grande acceptation des émotions.

Nos alimentsnous tuent-ils ?

Environ 20% de l'ensemble des can-cers serait causé par l'alimentation, con-tre 30% qui serait associé à des hormo-nes déjà présentes dans l'organisme et30% au tabac, a affirmé David Khayat,chef du service de cancérologie à la Pi-tié-Salpêtrière, au micro d'Europe 1. Lespécialiste a également indiqué qu'unemeilleure alimentation pouvait avoir unimpact positif sur le développement descancers, même s'il n'existe "pas d'ali-ments qui traitent le cancer". Auteur dulivre Le vrai régime anticancer, le cancé-rologue David Khayat estime que le thévert, le jus de grenade, le gingembre, lepain et la viande rouge sont des alimentsanticancers, contrairement au saumon etau thon rouge qui seraient cancérigènes.L'Agence nationale de sécurité sanitairede l'alimentation, de l'environnement, etdu travail (Anses) a rendu un rapport d'ex-pertise, le 27 mai dernier, suggérant qu'iln'existe aujourd'hui aucun aliment, nutri-ment ou complément alimentaire en soicapable de prévenir le cancer. Toutefois,l'agence sanitaire a précisé qu'une ali-mentation équilibrée et diversifiée asso-ciée à une activité physique régulièrepouvait aider à prévenir le risque de cer-tains cancers, préconisant notamment delimiter la consommation d'aliments à fortedensité énergétique, l'absorption de bois-sons alcoolisées, et la consommation deviandes rouges, de charcuteries, de selet d'aliments salés.

Les farines animales denouveau en France

Les farines animales, interdites depuisla crise de la vache folle, seront-elles deretour dans nos assiettes ?

Le Conseil national de l'alimentation(CNA) envisage leur réintroduction enFrance, limitée dans un premier tempsau secteur de l'aquaculture, puis étendueà l'alimentation des porcs et des volailles.Une décision attendue impatiemment parles équarisseurs et les éleveurs, beau-coup moins par les consommateurs.Actuellement, les farines animales sontutilisées pour la fabrication des engrais etpour l'alimentation des animaux de com-pagnie. Les poissons sont nourris, eux,de farine de poissons, mais d'espècesdifférentes, tandis que les porcs et vo-lailles le sont par des céréales jugéeshors de prix par les producteurs d'ani-maux d'élevage.

technologies au profit de la filière».Reste que les semencesgénétiquement modifiées cultivéessur 400 000 hectares au BurkinaFaso sont décriées, y compris parles cultivateurs eux-mêmes.

Pour le moment, la priorité pourla Communauté économique desÉtats de l’Afrique de l ’Ouest(Cédéao) est de promouvoir le«développement des coopérationstransfrontalières entre lesdifférentes sociétés cotonnièresnationales, de façon à [...] réduireles coûts d’approvisionnement enintrants [...], de collecte, d’égrenageet d’acheminement aux ports».

importante » vers le rétablissementdes services de base dans tout lepays. «Le projet aura un impactréel sur les hommes et les femmesdans le pays », a-t-il déclaré. Il aégalement souligné qu’il estnécessaire que son gouvernementœuvre à l’apurement des arriérésdu pays comme une étapeimportante pour accélérer leprocessus de la relance del’économie.

Améliorer les services d’eau et assainissementLe Zimbabwe touche

30 millions de dollars de la BADpour le Zimbabwe (le Zim-Fonds).

Une fois mis en œuvre, le projetpermettra d’améliorer l’état del’infrastructure de l’eau et del’assainissement à Harare,Masvingo, Mutare, Chegutu,Kwekwe et Chitungwiza, aubénéfice de plus de 4,15 millionsde personnes vivant dans ces villes.Le ministre zimbabwéen desFinances, Tendai Biti, a reconnudans le projet « une étapesupplémentaire essentielle et

La Banque africaine dedéveloppement (BAD) et legouvernement du Zimbabwe ontsigné, le 10 juin dernier à Lisbonne,au Portugal, un accord de 30 millionsde dollars, environ 15 milliards defrancs Cfa, en appui au projetd’urgence de réhabilitation del’approvisionnement en services etde l’assainissement (UWSSRP)dans le pays. Le projet UWSSRPest financé sur les ressources duFonds fiduciaire multi-donateurs

encore être exploitées.Pour l'instant l'Afrique importe 40%

de ses besoins d'Asie. En 2009 laproduction de riz en Afrique s'estaccrue de 3,44% atteignant 24,43millions de tonnes, selon lesstatistiques de l'Organisation pourl'alimentation et l'agriculture (FAO).Mais la demande s'est accrue de4,2% la même année obligeant lecontinent à importer 10 millions detonnes pour une valeur de 4 milliardsde dollars, a relevé le rapport annueldu Centre du riz pour l'Afrique(Adrao).

"Nous cherchons à doubler ou àtripler les rendements en Afrique, ilssont très bas actuellement", a

recherche agronomique. A longterme, explique son directeur général,la demande de riz va continuer des'accroître en Asie mais les terresdisponibles pour les rizières sont déjàsaturées et leur surface pourrait seréduire. Les mégapoles asiatiquesgagnent du terrain sur les cultures etdes deltas sont submergés par lamontée des eaux ainsi que par lestornades dues au changementclimatique, décrit M. Zeigler. "Si vousregardez l'Afrique subsaharienne, ily a des zones, de très grandes zonesqui ont beaucoup de terres, de trèsbonnes terres, qui ont beaucoupd'eau et il y a peu de gens qui y vivent",dit-il.

Des femmes récoltent du riz au Burkina Faso

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L’UNION N°404 du 17 Juin 2011

5SPORTS

Les premiers tours préliminairessont organisés en ce mois de juin eten juillet en Amérique du Nord, cen-trale et Caraïbes, ainsi qu'en Asie. Àl'issue de ce premier écrémage, les180 formations encore en courseparticiperont au Tirage au sort pré-liminaire, programmé le 30 juillet (15heures, heure locale / 20 heuresCET) à Rio de Janeiro. Cette céré-monie concernera cinq confédéra-tions : l'AFC, la CAF, la CONCACAF,l'OFC et l'UEFA.

L'Amérique du Sud ne sera pasconcernée, dans la mesure où laqualification se jouera sous la formed'un championnat, selon le calen-drier prévu par la CONMEBOL.Pour en savoir plus sur les diffé-rents formats de compétition, mercide consulter le site FIFA.com (liendans la colonne de droite)

L'édition du 27 juillet 2011 du Clas-sement mondial FIFA/Coca-Colaservira de référence pour les diffé-rents tirages au sort. Seule laCONCACAF fera exception à cetterègle, puisqu'elle a déjà utilisé le clas-sement de mars 2011 pour organi-ser le premier tour préliminaire.

Les quotas de places alloués aux

différentes confédérations resterontinchangés en 2014. Comme le Co-mité Exécutif de la FIFA l'a confirméau début du mois de mars, l'Eu-rope comptera 13 représentants,l'Afrique 5, l'Amérique du Sud 4,5,l'Asie 4,5, l'Amérique du Nord, cen-trale et Caraïbes 3,5 et l'Océanie0,5. En revanche, la compositiondes matches de barrage interconti-nentaux est appelée à changer. Lesaffiches seront désormais dési-

gnées à l'issue d'un tirage au sort,qui aura lieu à l'issue de la réuniondu Comité organisateur de laCoupe du Monde de la FIFA, Bré-sil 2014™, le 29 juillet 2011.

La compétition préliminaire pourla Coupe du Monde de la FIFA2010™ avait réuni près de 20 mil-lions de supporters dans les sta-des, soit une moyenne de presque23 000 spectateurs par match. Ils'agit là d'un nouveau record dans

Deux cent trois équipes seront présentes sur la ligne de départ, pour tenter de gagner le droit deremporter le trophée le plus convoité de la planète football. Elles ne seront cependant que 31 à prendrepart à la phase finale aux côtés du Brésil, pays hôte de la compétition, en juin et juillet 2014. LeBhutan, Guam, la Mauritanie et Brunei ont choisi de ne pas participer au tournoi.

Coupe du Monde de la FIFA 2014,le tirage au sort prévu le 30 juillet prochain

l'histoire des préliminaires de la com-pétition reine. Le Mexique s'imposecomme l'équipe la plus populaire,avec une affluence de près de 82000 personnes par match. Au total,735 000 fans ont suivi le parcour dela Tricolor. L'Angleterre a quant elleattiré 80 000 spectateurs à chacunede ses sorties. Dans l'ensemble, lesqualifications ont concerné 5 602joueurs, 310 arbitres et 650 assis-tants.

FOOTBALL/

Real Madrid/ CristianoRonaldo vote pour

une signature d’AdébayorDans une interview accordée à nos confrères de radio Cadena Cope,

l’attaquant portugais du Real Madrid, Cristiano Ronaldo, est revenu surle marché des transferts du côté du Real Madrid. Il se dit très contentd’évoluer sous la direction de José Mourinho. Par rapport au club, ilsouhaiterait voir Luis Figo prendre la place laissée vacante par JorgeValdano au poste de directeur sportif.

Quant aux joueurs qu’il aimerait avoir comme coéquipiers pour lasaison à venir, Ronaldo trouve que Fabio Coentrao, le latéral portugaisdu Benfica de Lisbonne «serait une grande recrue», fait constater aupassage que Kun Aguero et Neymar sont pétris de talent mais poursuiten apportant un soutien, sans faille à l’attaquant togolais, EmmanuelAdebayor. Selon Cristiano Ronaldo, Adébayor «est un bon footballeuret il est très important dans le vestiaire. Il … transmet une énergiepositive».

Des propos qui tombent au lendemain de l’expiration du délai de lalevée d’option accompagnant le prêt du joueur, de Manchester City et quidisent tout sur la préférence du meilleur buteur en titre de la Liga espa-gnole.

Pour sa propre personne, il dit ne pas être prêt à quitter ce mercato leReal Madrid où il dit vouloir évoluer pendant encore plus de dix ansavec les noms précités. Voilà qui est bien clair sur les pieds et les mainsque faisait Manchester City pour son recrutement.

Sixième Roland Garros, dixième titre en Grand Chelem, dix-septièmevictoire sur Roger Federer. Rafael Nadal cumule des statistiques impres-sionnantes après sa victoire sur le Suisse en finale de Roland Garros le5 juin dernier.

Grâce à cette victoire, le Majorquin conserve sa place de N.1 mondialqu'il aurait perdue au profit de Novak Djokovic en cas de défaite face àRoger Federer. "Ce tournoi est vraiment quelque chose de très spécial etd'exceptionnel pour moi", a déclaré Rafael Nadal après s'être écroulé àla balle de match. C'est, à 25 ans, son dixième titre en Grand Chelem.

Contre Federer, il a décroché sa 17e victoire en 25 rencontres contreson rival, la sixième en huit finales du Grand Chelem. Avec ce sixièmesacre en seulement sept participations, Nadal rejoint Bjorn Borg, le seuljoueur de l'histoire qui lui arrive à la cheville sur terre battue mais qui avaiteu besoin de huit tentatives entre 1974 et 1981 pour atteindre ce total.Nadal y est parvenu à l'âge de 25 ans et deux jours, soit un jour plus tardque Borg, qui reste aussi devant l'Espagnol le plus jeune champion del'histoire à avoir atteint la barre des dix victoires en Grand Chelem.

Premier joueur à défendre un titre majeur depuis Federer à l'US Open2008, Nadal a réussi la passe de six au bout d'un parcours parfoischaotique et globalement moins brillant que par le passé. Mais il ne fautpas oublier que, depuis qu'il a été mené deux sets à un au premier tourpar l'Américain John Isner, l'Espagnol n'a plus perdu qu'un seul set, faceà Federer, témoin de la marge dont il bénéficie sur ses adversaires.Nadal aura l'occasion de mettre tout le monde d'accord avec un septièmesacre en 2012, un exploit qu'il a réussi en avril à Monte-Carlo, son autretournoi fétiche.

A Wimbledon, où il aura aussi un titre à défendre, il aura l'occcasiond'égaler Borg aussi au nombre de succès et se rapprocher un peu plusdu record de seize trophées de Federer.

Tennis/Nadal, des chiffresqui donnent le vertige

XSports

C'est en substance ce qu'on peutretenir d'une conférence de pressetenue au siège de l'instance par lesresponsables de la FTBB. " Au dé-part, nous avons prévu une prépa-ration d'un mois. Mais compte tenudes difficultés financières auxquel-les nous faisons face, nous avonsjugé bon de ne retenir que 20 jours.Maintenant le ministère des Sportsnous demande de réduire jusqu'à10 jours pour couvrir les frais", aindiqué Nadouvi Lawson-Body, laprésidente de la FTBB. C'est clair,l'épineux problème du financementdes fédérations sportives à l'appro-che de compétitions se pose unenouvelle fois.

Un financement déficitaireA en croire Mme Lawson-Body,

le ministère des Sports s'est dit inca-pable de couvrir les frais de la pré-paration de l'équipe nationale pourle tournoi à Madagascar. Selon lesprévisions de la fédération, unesomme totale de 40 millions de fcfaserait nécessaire pour une bonneet sereine préparation des athlètes.Une somme que le ministère desSports n'est visiblement pas prêt àverser. Néanmoins, aux dernièresnouvelles, le ministère des Finan-ces aurait mandaté ChristopheTchao de récupérer une somme de19 millions de fcfa pour la FTBB.

Alors que le Togo connaît depuis plusieurs jours ses adversaires pour le championnat d'Afriquedes nations de basket-ball, la FTBB (Fédération togolaise de basket-ball) ne sait pas à quel saint sevouer pour la préparation de ses joueurs. Problème d'argent…

La Fédération togolaise cherche argentBASKETBALL/

Lawson-Body Nadouvi, présidente de la FTBB

Alors que Nadouvi Lawson Bodyattend l'apport de cinq joueurs ex-patriés pour étoffer son équipe envue de la compétition, nul doute queles choses ne s'annoncent pas trèsrose. Déjà en décembre dernier, laFTBB a dû faire face seule aux énor-mes dépenses qu'a engendré l'or-ganisation des éliminatoires de lazone 3 à Lomé. Un tournoi au termeduquel les Eperviers du Togo ver-sion basket-ball ont décroché leurticket qualificatif pour l'Afrobasket2011. Depuis, les primes promisespar le ministère des Sports n'ont pas

encore été versées.Un tirage pas très clément

pour le TogoLe Togo a pris connaissance de

ses futurs adversaires à l'Afrobasketmessieurs qui se dispute du 17 au 8août prochain à Madagascar. Le ti-rage au sort, effectué le 04 juin der-nier, loge le Togo dans la poule Daux côtés de la Tunisie, du Rwandaet de la Centrafrique.

Pour sa première depuis 1978,le Togo n'a pas été verni. Les Eper-viers qui ont obtenu leur qualifica-tion à l'issue du tournoi de la zone 3

devant le Nigeria, la Côte d'Ivoire,n'ont pas été désignés tête de pouleen raison de leur mauvais rang surl'échiquier continental. Le Togo ferases débuts face à la Tunisie le 18août avant de retrouver la Centra-frique le 20 août, avec l'objectif dedécrocher sa qualification pour laseconde phase de la compétition.

C'est Madagascar qui a été re-tenu pour organiser l'Afrobasketmasculin 2011, en remplacement dela Côte d'Ivoire, en raison de la crisepolitique dans laquelle elle se trouvedepuis novembre dernier.

Le Président de l’Amicale des Ressortissants duCanton de Ténéga à Lomé (ARCATEL) informe lesmembres et sympathisants de ladite amicale qu’enraison de la grande pluie qui s’est abattue sur la ville deLomé ce dimanche 12 juin 2011, l’Assemblée GénéraleOrdinaire prévue ce jour est reportée au dimanche 19juin 2011 à O9 heures au CEG Agoè-Centre, lieu habituel.

En conséquence et vu l’importance de l’ordre du jour,il invite tous les filles et fils de Ténéga résidant à Loméet ses environs à prendre massivement part à cetteAssemblée Générale.

Pour le Bureau ExécutifLe Président

Achille SOUNTOUMA

Avis de réu n ion

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L’UNION N°404 du 17 Juin 2011

NATIONALE

méthode ne faisait pas l’unanimité desmagistrats membres. Dans lesdémonstrations, on racontequ’actuellement, l’article 116 fait naîtredes difficultés au moment durenouvellement des magistrats descours d’appel et tribunaux : on sedéchire entre faire un collègeélectoral pour les cours d’appel, faireun autre pour les tribunaux ougarder un seul collège devant élireles quatre magistrats. Pour simplifier,il faut donc distinguer. Les magistratseux-mêmes estiment que, dans lapratique, la présidence du CSM parle président de la Cour suprême amontré ses limites. L’indépendancedes magistrats est influencée par latendance à faire allégeance auprésident de la Cour suprême quipeut également présider la chambreadministrative devant laquelle,constitutionnellement, des recourscontre les décisions des organismesstatuant en matière disciplinaire sontdéposés. De plus, il s’agit depréserver l’impartialité du présidentde la Cour suprême et des présidentsde chambres dans les affairesdisciplinaires.

Dans cet imbroglio, il faut croireque des choses se passent encoulisse. Et le Parlement et son partimajoritaire n’ont d’autre choix quede retarder le vote d’une propositioncritiquable et critiquée.

Proposition de modification de la Constitution

L’UFC met les pieds dans le plat,le RPT retient son souffle

président de l’Assemblée nationalepour demander de surseoir au votefinal. Ridicule ! On ne peut pascomprendre qu’une telle aventurene soit pas bien réfléchie en apartéentre les deux partis avant d’êtreenvoyée en public. Au point d’offrirun spectacle de désistement quin’honore point le t ravailparlementaire. Visiblement, le RPTdoit regretter son co-auteur du texte.Le parti présidentiel pensait l’affairepliée dans la pure intimité. Il doit êtreseul si le texte doit forcer le passagedes critiques.

Il faut dire que, au-delà descritiques pour une obligationd’unanimité avant toute modificationqui peuvent être balayées s’il s’agitseulement des amendementstechniques des articles 13, 21, 125,la crainte sérieuse vient de l’article116 nouveau qui prévoit que leConseil supérieur de la magistrature(CSM) va dorénavant être présidépar le Président de la Républiqueen lieu et place du président de laCour suprême. Dans uncommuniqué du 8 juin, le Front desOrganisations pour la Sauvegardedes Acquis Démocratiques et uneGouvernance Efficiente (FRONT-SAGE) parle d’une « graveintrusion de l’Exécutif dans lepouvoir judiciaire » avec l’installationdu Chef de l’Etat à la tête de cetteinstitution capitale et du ministre dela Justice comme son vice-président.« Dans un pays où la dictature etses pratiques ont la vie dure, et oùl’Etat de droit tarde à naître, unetelle situation est absolumentinadmissible (…) dans le cas de laFrance que nous voulons ainsicopier, cette situation a faitdernièrement l’objet de vivescritiques et discussions et des voixse sont élevées pour demanderdes changements dans la mesureoù lorsque le chef de l’Etat,président du Conseil Supérieur dela Magistrature, agit en justicecontre un citoyen ou pour quelqueautre cause que ce soit, il seretrouve de facto en situation dejuge et partie, ce qui peut violer lesgarant ies fondamentalesd’indépendance et d’impartialité dela justice », écrivait-il.

A l’opposé, dans le partiprésidentiel, il est plus question deformaliser une pratique non écrite.Des magistrats du Conseil onttoujours transporté, jusque-là, leursdifférends devant le Chef de l’Etatpour règlement. Même si cette

Tout ça fait désordre. D’aucunspréféreront le terme d’anarchie. Ondira d’entrée qu’ils sont avares enproposition de loi, mais l’une desfois qu’ils veulent jouer leur rôle, ilsoffrent finalement un spectacleconfus. En début d’année, nousécrivions que l’Exécutif devrasolliciter une révision de la loifondamentale pour répondre à unimpératif de la modernisation de lalégislation nationale, après laréécriture de nombreux avant-projets de textes. Au finish, ce sontdes députés issus duRassemblement du peuple togolais(RPT, au pouvoir) et de l’Union desforces de changement (UFC,opposition) qui en font uneproposition de loi portant modificationdes articles 13, 21, 116, 117 et 125.Et le 1er juin, le texte était étudié encommission où la commission desdroits de l’homme donnait un avisfavorable, pendant que lacommission des lois l’adoptait aufond. On s’attendait donc à uneséance plénière paisible, au nomde la majorité mécanique. Commeune lettre à la poste. Sur lecalendrier du mois de juin del’Assemblée nationale, ladite séanceétait prévue pour le 10 juin, c’est-à-dire vendredi dernier. Mais il n’en arien été.

Aux dernières nouvelles, il estrépondu, de façon laconique, quele calendrier des séancespubliquement affiché dans le hall duParlement est à titre indicatif. Et donc,rien n’oblige à tenir les séances auxdates prévues. Seulement, jusqu’àhier, il n’était pas possible àL’UNION d’obtenir la nouvelle date.Ce qui ne surprend guère auregard du tollé de condamnationsqu’a suscité la proposition de loi. Etle comble aura été cette interviewdu 3ème vice-président de l’UFC,avant-hier, sur les antennes de laradio privée Kanal FM. Djimon Oréa clairement indiqué que son partine s’associera pas au RPT pourl’adoption de la proposition de loi.« Cette position est celle de monparti », devait-il marteler. Pour direque ce revirement à 180° de sonparti est une décision unanime detout le bureau national. La raisonest toute simple : le parti est prêtpour une révision globale de laConstitution, c’est-à-dire dans sonensemble et en même temps, et nonune retouche partielle qui obligeraà remettre le texte sur la table aumoment de parler des réformesconstitutionnelles et institutionnelles,notamment le mandat présidentiel etsa limitation, le mode de scrutin, etc.« Les discussions sont pourtant trèsavancées entre le RPT et l’UFCsur la question », ajoutait-il. Avantde refuser d’y entrevoir un coup depied dans l’entente de cohabitationentre les deux part is, jadisméprisants l’un envers l’autre.

Cette position brusque de GilchristOlympio et les siens doit surprendre,quand on sait que le parti aactivement participé aux travaux encommission parlementaire. Et ceavant d’introduire une lettre au

l’homme, la Haute autorité del ’audiovisuel et de lacommunication, la Cour descomptes, le Barreau, le Patronat,les syndicats, la société civile et lesagences du système des NationsUnies.

Fondé sur les engagementsinternationaux de l’Etat partie, l’EPUse veut une entreprise decoopération basée sur le dialogueauquel le pays concerné estpleinement associé et qui tientcompte des besoins de ce dernieren termes de renforcement descapacités. L’EPU permetd’examiner tous les quatre anscomment chaque Etat del’Organisation des Nations Uniess’acquitte de ses obligations etengagements en matière de droitsde l’homme. Sa valeur ajoutéerelève de l’universalité de sonaction et du principe d’égalité detraitement de tous les Etats, quellesque soient leur tai l le, leurimportance géopolitique ou leurpuissance économique. Chaqueséance de l’EPU dure trois heures.Après l’examen, un rapport est établi,qui se compose desrecommandations acceptées et desrecommandations rejetées par l’Etatexaminé. Les 192 pays membresdoivent subir cet examen avant la fin2011, terme de ce premier cycle.

Respect des engagements en matière de droits de l’homme

Les ‘‘vérités’’ de l’Exécutif devant lesNations Unies le 6 octobre prochain

le processus a été participatif etinclusif. Plus est, « l’attachement àla promotion et à la protection desdroits de l’homme ne souffred’aucune ambiguïté » , pourreprendre les mots introductifs duDirecteur de cabinet du ministredes droits de l’homme, LaréYempabou. Autrement dit, le Togoaura fait des efforts e matière derespect des droits de l’homme, detous les citoyens, de toute personnese trouvant sur son territoire. « Laratification de la plupart desinstruments internationaux relatifsaux droits de l’homme est unepreuve éloquente del’attachement », selon M. Laréyempabou. Mais, on atténuerapour reconnaître qu’il y a eu certesdes difficultés de parcours. C’est-à-dire qu’il y a encore des efforts àfaire et qu’un accompagnement estsollicité pour en arriver à bout. Cesera l’heure des «vérités» pour lepouvoir de Lomé, quand on saitque la société civile se prépare,de son côté, à projeter sa lecturede l’évolution des droits de l’hommeau pays de Faure Gnassingbé. Ontété concernés par cet exercice, laPrésidence de la République, laPrimature, l’Assemblée nationale,les di f férents départementsministériels à travers la commissioninterministérielle de rédaction desrapports initiaux et périodiques, laCommission nationale des droits de

Le Togo finalise son avant-projetde rapport national ce jour, au titrede l’Examen périodique universel(EPU), avec un atelier de validationde deux jours. Suivant le calendrieradopté par le Conseil des droits del’homme des Nations Unies, ledocument du Togo doit être soumisle 4 juillet 2011 et présenté le 6octobre suivant, lors de la 12ème

session du mécanisme d’Examenpériodique universel adopté enmars 2006 par l ’Assembléegénérale des Nations Unies pourle respect par tout pays de sesobligations et engagements enmatière de droits de l’homme. Il nedoit occuper que 20 pages, en10.700 mots, pour répondre auxexigences en matière d’élaborationdes rapports au titre de l’EPU. Laséance aura rompu avec lestiraillements des ateliers précédents.Il s’est agi d’intégrer les derniersamendements au documentnational.

Le parcours a été long. LeGouvernement togolais ayant initiéune série d’act ivi tés depuisdécembre 2010 en direction deplusieurs couchessocioprofessionnel les pourinformer, sensibiliser, former,recueillir les informations, lesobservations et les propositions envue de l’élaboration de cet avant-projet de rapport. Il ne faut doncpas s’étonner d’entendre dire que

Sylvestre D.

terrain et les besoins de lapopulation. Il s’agit notamment : del’Assainissement autonome deseaux usées et excrétas en milieurural et en milieu urbain (AEUE),de l’hygiène dans les établissementshumains et les milieux connexesainsi que dans les établissementsde santé ; de l’Assainissementcollectif des eaux usées et desexcréta en milieu urbain (ACEU) etl’assainissement pluvial (AP) ; de lagestion des déchets solides urbains(GDSU) ; ou encore de

l ’Assainissement dans lesétablissements classés autres queles établissements de santé (AEC).

Pour l’accès à l’assainissementautonome des eaux usées etexcréta – latrines et puisards –, onenvisage le renforcement, enconformité au programme desOMD, de leur accès à environ554 000 ménages supplémentaires

d’ici à l’horizon 2015. A la mêmeéchéance, un minimum de 1960écoles supplémentaires, en ce quiconcerne l’assainissement deseaux usées et excréta dans lesécoles élémentaires, disposerontchacune d’au moins deux blocs delatrines pour filles et autant pour lesgarçons, et un bloc de deux cabinespour le corps enseignant et dedispositif de lave-mains pourl’hygiène. Par ailleurs, environ 200latrines publiques devront êtreréalisées, en tenant compte du genre(femme, homme et handicapé).

Pour ce qui est du renforcementde l’accès aux ouvragesd’assainissement collectif des eauxusées et des excréta, il sera prévuela réhabilitation et l’extension duréseau d’égout et des stations derelevage de Lomé à d’autresquartiers. Et au moins 10 stationsd’épuration des boues de vidangesdevront être disponibles dans lescapitales régionales du pays.

En vue de renforcer l’accès despopulations urbaines aux ouvragesd’assainissement des eauxpluviales, le réseau de caniveauxdevra être étendu dans les capitalesrégionales. Chacune de ces cinqcapitales devra disposer d’unSchéma global de gestion des eauxpluviales (SGEP).

On envisage, pour les déchetssolides, une stratégie de gestion des30 centres urbains les plus peuples.Avec la construction de 5 centresd’enfouissement technique parrégion, et d’un centred’enfouissement intercommunaltechnique par région.

Pour son opérationnalisation, ilsera défini des actions d’ordresjuridique et institutionnel àentreprendre pour l’effectivité desorientations et stratégies de laPolitique nationale de l’hygiène etde l’assainissement du Togo, ainsiqu’un plan de mise en œuvre àl’échéance 2015. Chaqueprogramme ou projet ayant un coût,il est susurré, officieusement, unmontant qui avoisine les 200 milliardsde francs Cfa.

Hygiène et Assainissement au TogoUn document de stratégie en

préparation pour l’horizon 2015* Le réseau de caniveaux à étendre dans les capitales régionales à l’horizon 2015.* Environ 200 milliards de francs Cfa nécessaires à l’exécution du programme.

personnes dont 3 décès. Parailleurs, plus de 14% de la mortalitéinfanto-juvénile en 2008 sont dusaux maladies diarrhéiques.

Pour renverser la tendance, etse doter d’un meilleur systèmed’hygiène et d’assainissement,l’autorité publique se propose, avecl’appui de l’Organisation des NationsUnies pour l’enfance (Unicef), demettre en place une nouvellepolit ique d’hygiène etd’assainissement et une stratégiepour son opérationnalisation. Celapourrait donner lieu à l’adoption,sous peu, par le gouvernementd’une Politique nationale d’hygièneet d’assainissement. Une Politiquenationale dont la confection aentièrement impliqué les ministèresclés, les organisations nongouvernementales, le secteur privé,les partenaires techniques etfinancières et les représentants descommunautés de base. El leconstituera le vivier où les acteursconcernés viendront puiserl’élaboration, l’exécution et le suivi-évaluation des programmes etprojets en matière d’hygiène etassainissement.

Des secteurs et sous-secteurssont évoqués selon les réalités du

Les quelques chiffres suivantsdes ministères chargés de la Santé,de l’Eau et de l’assainissement, etde l’Environnement expliquentassez bien le travail à accoucherpour le mieux-être de la population.Entre 1998 et 2006, le taux d’accèsaux ouvrages amél iorésd’évacuation des excréta est passéde 37,2% à 31,2 avec undéséquilibre entre milieu urbain etmilieu rural – 66,6% contre 10% –. Dans le domaine de la gestion deseaux pluviales, des eaux usées etdes déchets solides urbains, lasituation est pratiquement la même.La précarité des conditionsd’hygiène et d’assainissementaffecte négativement l’état de santédes populations, en particulier lesenfants.

En effet au Togo, précise-t-onofficiellement, les maladies les pluscourantes en relation avec l’eau,l’hygiène et l’assainissement sont lesdysenteries, la fièvre typhoïde, lesgastroentérites, les vers intestinauxet le cholera. Pour ce qui concernele choléra particulièrement, lesépidémies de 1998, 2001 et 2008ont touché respectivement 3 669personnes dont 239 décès, 2 740personnes dont 135 décès et 399

Djimon Oré,3è Vice-président de l’UFC

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Actu-Plus 7

L’UNION N°404 du 17 Juin 2011

Loterie Nationale Togolaise

Résultats du tirage N°1065 de LOTO BENZ du mercredi 15 Juin 2011Numéro de base

80 14 05 7345

LOTO BENZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1064DE LOTO BENZ DU 08 Juin 2011

Le tirage de Loto Benz de ce mercredi 15 juin 2011, porte le N°1065.

Le tirage précédent a permis à plusieurs parieurs de la LONATO de gagner à travers tout lepays, des gros lots et des lots intermédiaires.

A DAPAONG et à ATAKPAME, deux parieurs ont eu le bonheur de remporter chacun lasomme de 500.000 FCFA sur les points vente 1131 et 2040.

A LOME, nous avons dénombré deux lots de 525.000F CFA gagnés sur le point devente 7228, un lot de 750.000F CFA remporté sur le point de vente 8091, deux gros lotsde 1.000.000F CFA gagnés auprès des opérateurs 7427 et 6923, un gros lot de 1.250.000FCFA et deux gros lots de 1.350.000F CFA remportés respectivement par des parieurs surles points de vente 3030, 7723 et 7724.

Continuez à acheter vos tickets de la Tranche Commune Entente 2011! Avec 200F CFAachetez et grattez vos tickets à trois chances! Grattez et si découvrez trois fois un montant, vousgagnez une fois ce montant. Vous pouvez gagner jusqu’à 500.000F CFA!

Grattez et si vous découvrer trois fois une jarre tenue par des mains, vous gagnez:- 500.000F CFA- Un voyage par avion et un séjour à Abidjan en République de Côte d’Ivoire- Des supers gros lots allant de 1.000.000F CFA à 5.000.000F CFA.

La remise des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesAgences Régionales.

AVEC LA LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !!!

Etonam Sossou

La BADEA satisfaite de l'exécution du projet PARTAML'entreprise Midnight Sun finit en six mois les travaux d'un an

A travers la réhabilitation de 360hectares, ce projet permettra deproduire du riz et des fruits etlégumes même en saison sèchesur irrigation. La contre-valeur estestimée à plus de 2 milliards defrancs CFA, débloquée par leFonds Saoudien.

L’objectif global de ce projet estde contribuer à l’amélioration de lasécurité alimentaire et à la réductionde la pauvreté dans la vallée parle développement de périmètresirrigués et l’intensification de laproduction agricole. A terme, ildevrait accroître la productionagricole d’au moins 6 tonnes deriz, de maïs, de cultures fruitièreset légumières par paysan.

Ce projet d’aménagementhydro-agricole fait partie d’un projetplus vaste qui vise également une

La première partie du projetd’aménagement et de réhabilitationde terres agricoles dans la valléede Zio (PARTAM) est à sa phaseterminale. Prévue initialement pourune durée d’exécution de 12 moisà compter du 1er janvier 2011, cettepremière partie dénommée «laphase de réhabilitation» a étéplutôt réalisée en 6 mois parl’entreprise Midnight. «Nous avonsécourté la duré des travaux parceque les populations vivent de cesterres » a expliqué le Directeur de

Midnight, le Consul VictorSOSSOU. Avant de confirmerqu’après la récept ion desouvrages, i l revient àl ’administrat ion de faire larépartition des terres.

meilleure gestion des ressourcesnaturelles, l’accès des bénéficiairesaux intrants et aux équipementsagricoles, l’accès à l’eau potableainsi que la promotion des activitésgénératrices de revenus en faveurdes femmes et des jeunes.

L'UA prend conscience du poidsdes enfants de la rue

Au moment où cette catégoriesociale retient pour une premièrefois l’attention des dirigeantsafricains, une petite balade au cœurde Lomé la capitale togolaise nousa permis de confirmer nous aussil’ampleur du phénomène.

Ici, on entend par enfants de larue, ces jeunes enfants âgés entre10 et 20 ans qui n’ont ni famille nidomicile. Au quotidien, ils surviventgrâce à certaines activitésimprobables telles que le lavage desvéhicules, la mendicité, lesagressions et aussi, la récupérationdes morceaux de ferrailles, pourensuite les vendre à certainessociétés métallurgiques de la ville.Tard dans la nuit, après une journéede dur labeur, ces derniers secouchent sur des débris de cartonsur les vérandas de certainsgrands magasins de la ville, ouencore dans les jardins publics.Mais avant ce repos mérité, ces«délinquants» se positionnent dèsune certaine heure de la soiréedans certains coins obscurs ducentre ville ; malheur pour vous sivous passez par là. Car ils vousdépouilleront de tout. Et pour pire sivous êtes une femme, vous courezun grand risque d’être violée. Afinde garder un moral toujours au top,les enfants de la rue consommentrégulièrement de la drogue etbeaucoup d’alcool.

Le phénomène des enfants de larue reste un problème socialpréoccupant au Togo; une situationqui empire au jour le jour ; car leurnombre ne fait qu’augmenter, avecla misère ambiante que connaissentdes milliers de familles togolaises.Du côté du ministère togolais desaffaires sociales et des ONG dedéfense des droits des enfants, onsemble débordé par le phénomène.Grâce au projet de lutte contre lephénomène «des enfants de la

Journée de l’enfant africain 2011

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre DJOKEHHervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 261 35 29 / 905 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

L’expert analyste financier à laBanque arabe pour ledéveloppement économique enAfrique (BADEA), KarimCHOUROU, se dit « satisfait à90%» de l’état d’avancement destravaux (PARTAM) financés parson institution et dont il a visité lesinstallations ce jeudi 16 juin. «Ceque j’ai vu me réconforte dans l’idéeque c’est un véritable travail dequalité qui a été abattu» a indiquéM. CHOUROU à la fin de sa visite,soulignant que «le succès de cetteréalisation réside dans la façondont le gouvernement togolais etl’entreprise prestataire se sontappropriés le projet depuis le débutet continuent de le manifester enle gérant correctement pour le plusgrand intérêt des populations».

Toujours selon lui, les succèsenregistrés dans la mise en œuvrede ces périmètres agricoles vontavoir des impacts sur les autresprojets de même nature financéspar l’institution et qui sont en coursd’exécution.

Le projet d’aménagement desterres agricoles contribue nonseulement à lutter contre lapauvreté, mais il participe aussi à

stopper l’exode rural en permettantà de nombreux jeunes d’exploiterdes superf icies agricoles.L’implication des groupements defemmes est une des principalesraisons qui sous-tend ce fort soutiende la BADEA.

Le ministre délégué auprès duministère de l’agriculture, de lapêche et de l’élevage, chargé desinfrastructures, M. KOLANIGourdigou, a souligné que lesaménagements hydro agricolessont financièrement gourmands. Cequi demande donc une prise en

compte des réserves émit par lesbailleurs de fonds.

La seconde partie du projetintitulée «la phase d’extensioncouvre 300 hectares et est financéeà hauteur de 4 à 6 milliards deFCFA par la BADEA.

Le périmètre agricole de Kovié,qui a permis l’aménagement desterres, comprend entre autres, descanaux permettant d’écouler leseaux, un barrage et plusieursautres équipements. Les ouvragesseront livrés à la fin de ce mois.

Victor Sossou, Directeur de Midnight Sun

Un canal d’irrigation

«Ensemble pour des actions urgentes en faveur des enfants de la rue » : c’est sous cethème que se célèbre ce jeudi 16 juin 2011 la journée de l’enfant africain. Un thème qui exprimeclairement une volonté de la communauté africaine : celle de trouver enfin des solutionsurgentes et efficaces contre ce phénomène des enfants de la rue.

rue» et de la délinquance juvénile avec l’appui des initiatives de

l’allègement de la dette multilatéraledu Togo, le ministère des affairessociales tente depuis quelquesannées de replacer certains de cesenfants dans leur familles, ou encoredans les quelques rares structuresd’accueil du pays. Une opérationqui se solde le plus souvent toujourspar un échec, faute de suiviminutieux. Car lorsque ces derniersretournent en famille, ils sont trèsmal accueillis ; et ne se voyant pasaccepter par les siens, ils jugent

nécessaire de retourner vivre«librement» dans leur «jungle» dela rue.

Mieux vaut tard que jamais ! s’il afallu attendre 2011 pour que l’unionafricaine se rende à l’évidence del’ampleur de la situation de ces enfants qui pullulent les rues

africaines, il ne nous reste qu’àsouhaiter que cette bonne volontésortent des colloques, séminaires,conférences et autres, pour cettefois se manifester par des actionsconcrète et perceptibles sur leterrain !

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