A. AKOUCHE, OPÉRATION TOUCHERA LES … · d’avoir contribué à la victoire de mon club. Ce...

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 4 SEPTEMBRE 2018 - N°4963 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com CONGRÈS MONDIAL AMAZIGH C E SERA DU 26 AU 28 OCTOBRE A. AKOUCHE, SG DE LA CHAMBRE NATIONALE D AGRICULTURE «Nos produits agricoles sont sains» Page 2. MUSTAPHA BOUAROUR MAIRE DE D RAÂ B EN K HEDDA CHERIF MELLAL P RÉSIDENT DE LA JS K ABYLIE «Le nul face à l’AS Aïn M’Lila m’a fait mal» Page 4. ALGER A ÉROPORT H OUARI B OUMEDIENE Plus de 1,7 million d’euros saisis Page 5. OPGI DE BÉJAÏA La galère des acquéreurs en quête de régularisation BOUIRA L’ OPÉRATION TOUCHERA LES COMMUNES DU CHEF - LIEU , S OUR E L -G HOZLANE , A ÏN -B ESSEM ET M’C HEDALLAH ISSN 1112-3842 Page 5. Page 24. Les huitièmes assises à Tunis ! Des quotas d’aides à l’habitat rural seront également attribués à l’occasion. La wilaya avise, par ailleurs, qu’une autre opération de distribution de logements est projetée pour le 1er novembre. «On a hérité d’une situation catastrophique» Page 7. 688 LOGEMENTS DISTRIBUÉS LE 20 SEPTEMBRE Page 3.

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 4 SEPTEMBRE 2018 - N°4963 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

CONGRÈS MONDIAL AMAZIGH CE SERA DU 26 AU 28 OCTOBRE

A. AKOUCHE, SG DELA CHAMBRE NATIONALED’AGRICULTURE

«Nos produitsagricoles sontsains» Page 2.

MUSTAPHA BOUAROURMAIRE DE DRAÂ BEN KHEDDA

CHERIF MELLALPRÉSIDENT DE LA JS KABYLIE

«Le nul face à l’AS Aïn M’Lilam’a fait mal»

Page 4.

ALGER AÉROPORTHOUARI BOUMEDIENE

Plus de 1,7 milliond’euros saisis

Page 5.

OPGI DE BÉJAÏA

La galère des acquéreursen quête de régularisation

BOUIRA L’OPÉRATION TOUCHERA LES COMMUNES DU CHEF-LIEU,SOUR EL-GHOZLANE, AÏN-BESSEM ET M’CHEDALLAH

ISS

N 1

112-

3842

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Page 24.

Les huitièmes assises à Tunis !

Des quotas d’aides à l’habitat rural seront également attribués à l’occasion. La wilaya avise, parailleurs, qu’une autre opération de distribution de logements est projetée pour le 1er novembre.

«On a héritéd’une situationcatastrophique»

Page 7.

688 LOGEMENTS DISTRIBUÉS LE 20 SEPTEMBRE

Page 3.

Joint par nos soins hier avant-midi, le président a par lé deplusieur s points concer nant

son équipe, entre autres, le matchnul de samedi der nier face àl’ASAM. D’ailleur s, il n’a pascaché sa déception suite au scorefinal de la rencontre :«Honnêtement, ce match nul face àl’ASAM m’a fait vr aiment tr èsmal. La victoire était à notrepor tée, malheureusement on n’apas pu revenir avec l’intégralité despoints. On devait rempor ter le gaindu match. On ne doit pas rater despoints de cette manière à chaquefois», a déclaré Mellal. Ainsi, le pré-sident Mellal compte trouver dessolutions et le plus vite possible. Àcet effet, il dira: «On doit trouverles solutions pour que l’équipeenchaine les bons résultats. J ’auraiune discussion avec le coach et onver ra ce qu’il faut faire.»

«Certains ne veulent

pas du bien à la JSK»

Le président Mellal n’a pas digéréle compor tement de cer tains sup-por ters qui ont lancé des fumigèneslor s du match face à l’ASAM.D’ailleurs, il a dénoncé ce genre decompor tement qui pour rait coûterà l’équipe des sanctions de la com-mission de discipline. «Cer tains neveulent pas du bien à la JSK sinon,comment expliquer le jet de

fumigènes qui pour rait appor terdes sanctions à l’équipe. C’est desgens malintentionnés et leur objec-tif est de nuire à l’équipe», a souli-gné le chair man kabyle.Continuant son offensive contreceux qui sabotent, selon lui, Mellalaffirme que cer tains ne sont pascontents de voir la JSK revenircette saison : «Jusqu'à présent, desgens ne croient pas encore que laJSK commence à revenir en prati-quant du bon football. Ils ne croientpas encore que des jeunes commeTizi Bouali fournissent de très bonsmatchs. Ils doivent laisser le clubtranquille», a ajouté le présidentdes Jaune et Ver t.

«La victoire

est impérative

face au PAC»

Après ce faux pas, le présidentMellal exige les points de la victoireface au PAC, prochain adversairede la JSK en championnat. Pourlui, la JSK doit faire le plein à Tizi-Ouzou et ramener aussi des pointsde l’extér ieur. «On doit impérative-ment s’imposer face au PAC car ondoit gagner tous nos matchs à Tizi-Ouzou et aller chercher aussi despoints à l’extér ieur. La JSK doitjouer les premiers rôles, donc ilfaut faire le plein au 1er novembre

et réussir de résultat probants àl’extér ieur», a souligné l’interve-nant. Inter rogé sur l’attaquantnigér ian Uche qui n’est pas vrai-ment convainquant contrairementà Fiston, le pr ésident kabyle aaffirmé que le joueur aura encoreune chance : «Uche aura encoreune chance et on ver ra après. Jediscuterai avec le coach qui est ledécideur sur le plan technique», aajouté Mellal.

«Cosider et d’autres

sponsors arrivent»

À propos des pourpar lers sur lavenue de Cosider pour sponsor iser

la JSK, le président Cher if Mellal aconfirmé les négociations. Il affir -me que ce sponsor s et d’autressponsor iseront la JSK au cours del’exercice en cours : «J ’ai rencontréet je rencontrerai encore les res-ponsables de Cosider. Cette entre-pr ise et d’autres sponsors sponsor i-seront la JSK prochainement», adévoilé le président de la JSK.

«J’ai pardonné

à Hannachi»

En dépit de tous ce qui est ar r ivéentre Mellal et l’ex-pr ésidentHannachi, les deux hommes se sontréconciliés. C’est ce que nous aaffirmé hier Mellal qui a précisésur cette question : «Hannachi afauté et il a demandé des excusesdevant le juge d’instruction. Je luiai pardonné car je ne lui tiens pasr ancunes. Celui qui est capabled’appor ter un plus à la JSK est lebien venu et on ne fermera pas lapor te du club à chacun qui veutaider le club.» Pour clore, le prési-dent Mellal s’est montré confiantpour que la JSK réussisse sa saison.Il affirme une nouvelle fois que leclub kabyle jouera les premier srôles cette saison : «On a mis tousles moyens et l’équipe tr availlebeaucoup et je reste optimiste pourque la JSK joue les premiers rôlesau cours de la saison en cours», aconclu Mellal son intervention.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 33 Max : 34 Max : 37 Max : 34

Min : 22 Min : 19 Min : 20 Min : 24QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONMARDI 4 SEPTEMBRE 2018 N°4963

Le président de la JSK,

Cherif Mellal,fait de son mieux

pour que son club réalise une

belle saison.

JS KABYLIE Cherif Mellal, président du club

«LE NUL FACE À L’ASAM M’A FAIT MAL»

MO BÉJAÏA Merouane Dehar, attaquant

L’attaquant du MO Béjaïa, Merouane Dehar, auteur d’un

joli but de la tête lors dudernier match face au CSC,

parle dans cet entretien de son rendement et du parcours de

son club après quatre journées.

La Dépêche de Kabylie : Vous êtes l’auteur de l’unique but de la rencontrecontre le CSC. Un commentaire ?

Merouane Dehar : J e suis tr ès heureuxd’avoir contr ibué à la victoire de mon club.Ce succès est collectif, et c’est grâce à tout lemonde que la victoire s’est concrétisée surle ter rain. Personnellement, je n’ai fait quemon travail et je continuerai à travaillerencore plus pour être plus efficace lors desprochains rendez-vous.

Vous avez réalisé une prestationde haute facture. Est-ce que celaest dû au fait d’avoir affrontévotre ancien club (CSC) ?

Il y a un peu de cela même si honnêtement,je suis venu au MOB pour faire valoir mesqualités et mes aptitudes. Je suis venu à

Béjaïa pour donner une autre allure à macar r ière après une difficile saison passéeavec le CSC.

Après quatre matchs, vous occupezla première place avec huit pointsau compteur. Comment évaluez-vousle parcours du MOB ?

Notre parcours est plus que positif avec unemoyenne de deux points par match et aucu-ne défaite. Nous allons travailler encore

plus à l’avenir pour maintenir cette caden-ce de bons résultats et améliorer encore plusnotre rendement, sur tout que l’équipe estremaniée à 80% . La force de l’équipe cetteannée est le caractère ainsi que l’espr it dugroupe, deux paramètres qui peuvent nousamener encore plus loin si on ar r ive àmettre nos pieds sur ter re.

Le public était très heureux et vous achaleureusement applaudis à la fin du

match. Un message à lui adresser ?Le public du MOB est connaisseur et aimeson équipe, il l’a prouvé samedi dernièrecontre le CSC, qui reste une cor iace équipe.Nous allons travailler encore plus pour faireperdurer cette joie même si les matchs diffè-rent. En football, il faut se faire plaisir surle ter rain et essayer de produire de beauxspectacles, le reste viendra tout seul.

Propos recueillis par Z. H.

«Maintenir cette cadence de bons résultats»

Signataire d’un contrat de 5 ans avec le MOB

La situation administr ativedu jeune attaquant franco-

algér ien du MOB, MassinissaBarache, qui a été retenu par lecoach Alain Michel, n’est pasencore r églée. En effet, lejoueur, qui a signé un contrat de5 ans en catégor ie U21, n’esttoujour s pas qualifié malgr él’expiration du délai d’enregis-trement, à savoir le 31 août à

minuit. J oint avant-hier soirpour plus d’informations sur sasituation, Barache a avoué : «Jesuis moralement à plat aprèsavoir su que je ne suis pas qua-lifié encore. Les dir igeants duMOB m’ont avoué que le pro-blème réside au niveau de lafédération algér ienne et qu’euxont fait leur tr avail dans lesdélais en déposant mon dossier

au niveau de la LNF avant ladate limite, mais le CIT n’estpas encore ar r ivé.» Concernantson avenir, Massinissa a affirmé: «Je vais attendre cette semainepour voir plus claire et déciderquoi faire. On va essayer defaire un recours s’il faut carhonnêtement, j’ai envie dejouer au MOB. Si le destin m’é-loigne du MOB, je vais retour -

ner en France malgré que ce soitdifficile de trouver là-bas unclub en ce moment.» Espérantque la situation de Barache s’ar -r anger a le plus vite possiblepour l’intérêt du joueur et duMOB qui pour ra tirer profit deses services car d’après AlainMichel, Barache est pétr i dequalités et pour ra rendre beau-coup de services au club. Z. H.

Massinissa Barache toujours non-qualifié

L’ouvrage et l’insignifiance de l’œuvredu jourPointPar S. Ait Hamouda

L’œuvre reste, l’ouvrage de tant degénérations qui se sont suivies depuis

que le monde est monde. En mesure dumaçon qui prend le filament à l’aune dumur qu’il construit à vue. Mais il détruitla croissance à l’équilibre soudainementrédhibitoire et menacé. On se réduit à rendrel’illusion féconde quand elle tend ses bras,non pour embrasser, mais pour dénier aupremier venu sa fécondité négative. Elle seprend, au premier chef, pour résolution de

ses engagements à venir et passés, histoire de se démettre de ses promesses faites auxnocivités de leurs avenants. Qu’il en soitainsi pour le siècle des siècles et aussi pourla notion des leçons apprises sur les tablettesdes nomenclatures prises en considérationdans les moments de fulgurantes stratégies. Il arrive que l’on se voie grandiloquent etbien dans sa peau, pompeusementallégorique. Voir dans le miroir de sadéterminante volonté, l’aspect de ses réellespossibilités de faire ce qu’il faut faire dansson extrême ouvrage par delà les illusions,

par delà les croyances, par delà la foi en lesdéterminismes sublimes. On ne sera passatisfait pour autant des audiences accordéespar inadvertance aux opportunistes de toutpoil. Qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, ils seront de toute façon les premiers à serendre comme des soldats soumis au dernierdes conscrits. L’œuvre des constructeurs nesera pas inscrite au registre des bâtisseursdes lendemains qui chantent et déchantent.C’est à vouloir trop avoir de gains sans lesbénéfices inhérents à ce qu’on a investi quel’on remarque, trainant à l’arrière, les

résultats de leurs néfastes ouvrages. Qu’il en soit ainsi ! Le labeur se fait en dépit detout, vaillamment, pour ainsi dire au détourd’un chemin de croix, qui se concrétise dansl’impossible attrait de tout ce qui fait croire à un succès acquis ou non. Il y a des instantsoù l’impasse nous semble route carrossable,mais il n’en est rien, parce que celle-ci passeles sentiers de mulet et replace lesinterrogations à leurs justes place...S. A. H.

Mardi 4 septembre 2018L’ÉVÉNEMENT2

ABDELMALEK AKOUCHE, secrétaire général de la Chambre nationale d’agriculture

La Dépêche de Kabylie : Defolles rumeurs circulent quantà la contamination des fruits etlégumes pouvant être à l’originede l’apparition des cas de choléraen Algérie. Qu’en est-il ?

Abdelmalek Akouche : Avant d’êtresecrétaire général de la Chambred’Agr iculture, je suis d’abord ingé-nieur en agronomie. Mes études etmon expér ience en agr iculture mepermettent d’aborder ce sujet serei-nement pour démentir catégor ique-ment ces informations infondées,visant à déstabiliser l’économienationale et hypothéquer l’avenirde nos agr iculteurs. Les chercheurset universitaires de par le mondeont fait des analyses et desrecherches, sans qu’aucune n’aitprouvé que l’ir r igation à par tir deseaux usées, puisse dr ainer lesmétaux lourds ou les virus à l’inté-r ieur des fruits ou des légumes. Ilfaut savoir que l’arbre, ou la plante,est un être vivant qui respire et quis’alimente pour nourr ir ses fruitsou ses légumes. Ces plantes ouarbres protègent les fruits qu’ilspor tent. Ces végétaux disposent defiltres complexes leur permettant dene laisser aucun virus pénétrer àl’intér ieur de leur chair. Ceci d’unepar t, d’autre par t, il est possibleque cer taines eaux d’ir r igationpuissent être polluées, toutefois, lesrésidus ne se retrouvent pas à l’inté-r ieur du fruit ou du légume, mais àl’extér ieur. La par tie consommableest épargnée de ce virus et autrescontaminations possibles. Alors ilfaut juste soigneusement laver ouéplucher le fruit ou le légume avantsa consommation. Laver à grandeeau, car dans une bassine, les élé-ments de pollution stagnent et nesont pas évacués de la sur face dulégume ou du fruit, d’où la nécessitéd’utiliser de l’eau javellisée.

Pourtant, la plupart desconsommateurs pensent que

le virus est à l’intérieurdu fruit ou du légume…

C’est impossible, je le répète, aucunfruit ou légume ne contient de virusdans sa chair, c’est la sur face qu’ilfaut nettoyer à l’eau de javel avantla consommation. Des gens vousdiront que des membres d’unefamille ayant consommé de lapastèque ont été malades, possible,mais je doute for t que seule cettepastèque ait été ir r iguée à par tir deseaux usées. Ce sont des tonnes depastèques qui sont produites demanière identique sur une mêmeparcelle. La maladie peut parcontre provenir de la fraicheur dou-teuse de la pastèque, qui peut tour -ner avec la chaleur ou par mauvaisecondition de stockage. Le phénomè-ne se rappor tant à la vér ification, àl’achat au marché, de la qualité despastèques consistant à en extraireun car r é , peut pr ésenter desr isques quand on sait que le fruitn’est d’abord pas lavé, en plus ducouteau dont on se ser t, qui trainepar tout sans jamais être lavé, ouque cer tains plongent dans un réci-pient d’eau jamais renouvelée.Acheter de cette manière, c’estacheter une maladie. Nous produi-sons annuellement près de 111 mil-lions de quintaux de légumes et pasloin de 6 millions de quintaux defruits sans jamais avoir connu uneépidémie ou une quelconque mala-die.

Cependant, l’institut Pasteurévoque l’irrigation avec des eaux usées et possibilités de contamination…

Il doit cer tainement y avoir des genspeu scrupuleux qui ir r iguent leursparcelles avec des eaux usées, je nepeux pas affirmer le contraire, maispour nous, ce ne sont pas des agr i-culteurs et nous ne pouvons pas lesconsidérer comme tels. Ce sont descr iminels, des hors la loi et en géné-ral ce ne sont pas de grands exploi-

tants. Ce sont sur tout ceux qui dis-posent d’une petite parcelle dansdes endroits isolés. Je précise quechaque année, à travers le ter r itoirenational, les walis établissent desar rêtés pour interdire l’utilisationdes eaux usées dans l’ir r igation. Il ya sur tout les services de sécur ité,notamment les éléments des br i-gades de gendar mer ie qui sontchargés du suivi et de l’exécution decet ar rêté. Ces pratiques sont derares exceptions qui nuisent forcé-ment à la réputation de nos agr icul-teurs et de nos produits. Nous avons40% de notre production nationalequi provient des maraichages de lawilaya de Biskra. Une région quidispose d’un immense pér imètreir r igué avec des retenues colli-naires, des puits ou des bar rages etil n’y a aucun individu se réclamantagr iculteur qui ir r igue ses culturesavec des eaux usées.

Au niveau de la chambrenationale de l’agriculture, y a-t-il des rapports qui voussont adressés sur les agissementsde ces individus qui irriguentavec des eaux usées ?

Non, au niveau de la ChambreNationale de l’Agr iculture nous nerecevons pas de rappor ts dans cesens et je vous garantis que cesméthodes réprouvées et interditessont minimes et absolument pasrépandues à tr avers le ter r itoirenational. Ces personnes peu scru-puleuses profitent qu’un oued setrouvant à proximité de leurs par -celles et s’en servent pour l’ir r iga-tion, mais je souligne que ce sontdes actes isolés et insignifiants. Enaucun cas les grands exploitants

agr icoles n’agissent de cette maniè-re. Je vous réaffirme que tous lesproduits issus de notre agr iculturesont sains et propres à la consom-mation, ne représentant aucun dan-ger sur la santé humaine. Je sou-ligne juste qu’il faut les laver avantde les consommer et il ne s’agit làque de mesures d’hygiène censéesêtre adoptées au quotidien.

Comment comptez-vous regagner la confiance desconsommateurs aujourd’hui ?

Encore une fois, les rumeurs attr i-buant l’épidémie du choléra à laconsommation des fr uits etlégumes, ne sont que des allégationssans fondement. Les r éseauxsociaux ne sont pas des revues spé-cialisées, ni des laboratoires d’ana-lyses et de recherches, et les per -sonnes qui animent cer taines pagesne sont pas d’éminents spécialistesen la matière. Ces allégations péna-lisent les agr iculteurs consciencieuxet honnêtes qui se retrouventaujourd’hui cloué au pilor i à caused’une campagne mensongère.Émettre une hypothèse infondéed’une telle gravité est cr iminel, c’estun acte délibéré por tant atteinte àl’économie du pays, sans par ler desmilliers de familles qui vivent del’agr iculture. De ce fait, les auteursde tels cr imes devraient être sanc-tionnés. Je mets quiconque au défide me prouver par une analysescientifique ou un rappor t d’exper -tise que des fruits ou des légumessoient contaminés par un virus dansleurs chair s via une ir r igation àpar tir des eaux usées.

Ces spéculations ne sont

pas sans conséquences surl’économie nationale, neserait-ce pas l’Algérie qui estvisée du moment qu’elle com-mence à exporter les produitsde son agriculture ?

Des gens ont commencé à médire dela qualité des produits agr icolesalgér iens bien avant, en rappor tantque les produits de notre agr icultu-re ont été refoulés par tel ou telpays. Notre agr iculture est saine,aucun pays n’utilise autant de pro-duits phytosanitaires commel’Europe. L’Algér ie se passe del’abus de ces produits, car nous lesutilisons de manière rationnelle etnous n’avons pas de productionsd’envergure qui susciteraient l’uti-lisation intensive de ces adjuvants.Nos produits sont appréciés de parle monde et nous continuons l’ex-por tation. J ’espère qu’on ar rêteraces manœuvres cr iminelles et cespolémiques stér iles autour de sujetsqu’on ne maitr ise pas. Aux spécia-listes de se prononcer en toute âmeet conscience, et que le l’algér iensoit rassuré, il peut consommer entoute quiétude nos produits agr i-coles

Recevez- vous des plaintes des agriculteurs victimes decette propagande, notammentpour la pastèque et le melon ?

Oui nous recevons les doléances desagr iculteurs qui se disent pénaliséspar cette campagne de désinforma-tion et qui nous demandent d’inter -venir pour démentir ces rumeurs.Le consommateur doit savoir qu’auniveau des 48 chambres d’agr icul-ture au niveau national, nousmenons chaque année des cam-pagnes de sensibilisation pour inter -dire d’ir r iguer les cultures à par tirdes eaux usées. La récolte de lapastèque et du melon a été proli-fique cette saison et nous avonsenregistré des productions recordsde El Ménéa, Mostaganem El Oued.Tout le monde en a consommé àprofusion sans que l’on enregistreun quelconque problème d’ordresanitaire. Jusqu’à présent, aucuneépidémie ne s’est déclarée à causede la consommation de la pastèqueou du melon. Il peut y avoir detemps en temps des cas d’intoxica-tion, si le fruit est mal conservé ougâté par l’effet de la chaleur ou s’iln’est pas de première fr aicheur,mais aucune épidémie ne s’estdéclarée ou ne se déclarera suite à laconsommation de melon oupastèque et aucune étude ne l’ascientifiquement prouvé.

Entretien réalisé par Hafidh Bessaoudi

Le secrétaire général de la Chambrenationale d’agriculture, M. AbdelmalekAkouche, parle dans cet entretien des

rumeurs colportant que la consommationde fruits et légumes irrigués avec des

eaux usées soit à l’origine de l’épidémiede choléra apparue en Algérie. Le

responsable écarte, tout de go, toutdanger tout en appelant au respect des

normes d’hygiène qui s’imposent auquotidien.

«Nos produits agricoles sont sains»

Bouira

Mardi 4 septembre 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

688 logements distribuésle 20 septembre

Ces nouveaux logements,dont 200 de la formulesociale (LPL), 88 du type

LPA, en plus de 400 aides àl’habitat r ur al, seront distr i-bués simultanément dans les

communes de Bouira, Sour El-Ghozlane, Aïn-Bessem etM’Chedallah. Le communiquéde la wilaya ajoute que le walide Bouira a insisté pour la fina-lisation des tr avaux, notam-

ment les r accor dements auxr éseaux diver s et l’aménage-ment extér ieur : «Les listes desbénéficiaires ont été toutesvalidées et les bénéficiairesconnaissent déjà leurs emplace-ments. Par ailleurs, des com-missions de la wilaya veillerontà la réalisation des logements,financés par les aides de l’Etat àl’habitat r ur al», souligne lawilaya. Concernant les opéra-tions de relogement, la directionde l’éducation envisage de fairele nécessaire pour inscr ire lesélèves, dont les familles sontconcernées par cette opération :

«Au niveau de chaque nouveauquar tier, elle a prévu des placespédagogiques, afin de prendreen charge les élèves qui serontinscr its à la fin du mois de sep-tembre, donc après la fin de lapér iode réglementaire des ins-cr iptions», lit-on dans le mêmecommuniqué qui ajoute, enfin,qu’une autre ‘’impor tante’’opér ation de relogement estprévue dans la wilaya de Bouiraau 1er novembre prochain. Lenombre de logements qui serontattr ibués n’a, cependant, pasété communiqué.

O. K.

Pas moins de 688 nouveauxlogements seront distribués, le 20septembre prochain, au niveau de

plusieurs communes de la wilaya deBouira, a annoncé, hier, la cellule de

communication de la wilaya.

APC DE TIFRA Les élus de l’opposition montent au créneau

Dans une déclaration, rendue publique,les élus de l’opposition à l’APC de

Tifra se disent «Indignés du compor tementde l’équipe dir igeante de la commune deTifra». Au lieu de procéder à la pr ise encharge sér ieuse des difficultés et préoccupa-tions des citoyennes et citoyens, l’exécutifcommunal fait de «L’allégeance et du favo-r itisme» son cheval de bataille. Dans leurréquisitoire contre le maire, et son exécutif,ces élus condamnent le recours de ces der -niers, «A l’intimidation et la marginalisa-tion (…) de celles et ceux n’ayant pas affi-ché leur soutien en leur faveur», précisantque l’équipe du pr ésidant excelle dans«L’exercice de la politique de diversion à

l’effet d’accentuer davantage la détér iora-tion des relations entre villages, quar tiers,et individus et dans le harcèlement moraldes opérateurs économiques, des citoyens,des employés et même des élus». Pour lesélus de l’opposition, le maire de Tifra et sonstaff demeurent, depuis l’installation del’exécutif communal «Réticents» quant à la«La pr ise en charge des pr ior ités récur -rentes : eau potable, décharges non régle-mentées, routes et chemins endommagés»,tout en décrétant un no mans land cultureldans la région où toutes les activités cultu-relles et spor tives sont renvoyées sine die.«Le constat établi, nous le dirons avecamer tume : cette équipe n’a aucune vision

pragmatiquement politique, susceptible deservir la commune. Son objectif par contreest d’y sévir. Elle a du mal à se dégourdir»,écr ivent-ils dans leur document, dont descopies ont été adressées au P/APW deBejaia et au chef de daïra de Sidi Aïch. Plusloin, ils soutiennent : «Malgré ce décalageculturel car actér isant l’assemblée, Nousréitérons notre souhait d’œuvrer harmo-nieusement, à l’effet de trouver un mécanis-me r éconciliant la commune avec sescitoyens pour un nouveau dépar t émancipa-teur», promettant que leur «Démarche res-tera toujours digne et loyale». S’adressant àceux et celles qui ont voté pour eux, ces élusinvitent «Toute personne se sentant lésée ouayant subi de désagréments d’une façonarbitraire de nous en informer. Nous dénon-cerons haut et for t tout ce qui sor t du cardede la légalité», menaçant de hausser le ton,«Si cette politique continue d’étrangler lasituation». Les élus de l’opposition lancenten guise de conclusion «Un appel à l’en-semble des citoyennes et citoyens qui se sou-cient de l’avenir de notre commune à réagir,chacun à son niveau afin de contrer cettegestion boiteuse. Elle ne pourra que multi-plier le désordre dans lequel se débat dou-loureusement la commune. A cet effet, noustenons à témoigner notre soutien en faveurde toute personne victime injustement decet amateur isme gestionnaire. Avec discer -nement et tact, nous continuons d’œuvrerjusqu’à la réincarnation d’une atmosphèrepropice, pour le développement de la com-mune». F. A. B.

Le maire et son exécutif montrés du doigt

APN Bouhadjaà l’ouverture dela session ordinaire

«L'Algérie refuseque sa politique lui soit dictée»Le président de l'Assemblée populaire

nationale (APN), Said Bouhadja, a fer -mement condamné, hier à Alger, les cam-pagnes malveillantes menées par des organi-sations non-gouvernementales (ONG) contreles positions de l'Algér ie qui " refuse que sapolitique et ses choix lui soient dictés" ." Nous condamnons fermement ces cam-pagnes malveillantes menées contre les posi-tions de notre pays et affirmons haut et for tque nous n'avons de leçons à recevoir depersonne, sur tout pas de ceux qui s' ingèrentdans nos affaires internes et veulent nuire àl' image de l'Algér ie" , a déclaré M. Bouhadjaà l'ouver ture de la session ordinaire del'APN. Il a expliqué que " sous couver t de ladéfense des réfugiés afr icains, des ONG agis-sant pour la concrétisation de viséesinavouées en exploitant un drame humani-taire, tentent de s' ingérer dans les affairesinternes de notre pays sous couver t de slo-gans douteux" . L'Algér ie qui " refuse que sapolitique et ses choix lui soient dictés restera,face à ces campagnes hystér iques, sereine etfor te par son unité, la solidité de ses institu-tions et l'adhésion du peuple autour de sadirection légitime, totalement confiant en sacapacité à protéger la souveraineté nationaleet à préserver les intérêts suprêmes dupays" , a affirmé le président de l'APN.Soulignant que la consécration de la volontéet de la souveraineté nationales " a faussé lescalculs de ceux qui par iaient que l'Algér ieallait sombrer dans le chaos" , M. Bouhadjaa estimé que " c'est cette déception quiexplique la véhémence des campagnesmenées contre l'Algér ie" . Par ailleurs, M.Bouhadja a rappelé les instructions fermesdu président de la République de luttercontre la cor ruption et tous les autres fléaux,notamment la drogue, affirmant que cettepolitique est ancrée dans l'action de l'Etat, etce dans le cadre de la loi et de la transparen-ce. " Aucune tolérance ne sera manifestée àl'égard des auteurs de dilapidation desdeniers publics" , a-t-il conclu. À noter, parailleurs, que les députés du FFS ont boycottéla séance.

Sénat

Près de 20 sénateurs boycottentla session d'ouverture

Près de 20 membres du Conseil de lanation ont boycotté, lundi, les travaux

de la séance d'ouver ture de la session par le-mentaire ordinaire 2018/2019, présidée parle président de l' institution, AbdelkaderBensalah, et ce en " solidar ité" avec leurcollègue Boudjouher Malik, ar rêté dans uneaffaire de cor ruption, a constaté l'APS.Dans une déclaration à la presse, le séna-teur Mahmoud Kissar i a indiqué qu'un" nombre impor tant de sénateurs ont boy-cotté les travaux de la séance d'ouver ture,en solidar ité avec leur collègue de la wilayade Tipasa, Boudjouher Malik, ar rêté dansune affaire de cor ruption" , appelant, dansce sens, à " l'ouver ture d'une enquêteapprofondie et la présentation du dossier decondamnation au Conseil de la nation pourprendre les mesures nécessaires (levée del' immunité)" . Ahmed Ouyahia, secrétairegénéral du par ti du Rassemblement natio-nal démocratique (RND), par ti auquelappar tient le par lementaire BoudjouherMalik, avait décidé de radier définitivementdes rangs du par ti, M. Boudjouher Malikpour son implication dans une affaire decor ruption. Ouyahia s'est référé dans sadécision aux dispositions des statuts dupar ti adopté lors de son 5e Congrès, ainsiqu'au règlement intér ieur adopté par leConseil national du RND.

Aït Yahia Moussa

L’action se veut une pro-testation face aux «pro-blèmes que nous endu-

rons». «Nous souffrons du pro-blème de manque d' eaupotable. Dur ant l' été entier,nous ne recevons que quelqueslitres par quinzaine. Cela est dûà la vétusté du réseau», nous aappr is un protestataire quenous avons eu au téléphone. Etde poursuivre: «Il suffit pour -tant de quelques mètres pourr accor der notre village auréservoir». En sus de cela, lesprotestataires ont soulevé leproblème de leur école pr imai-re dont les travaux d’entretienn’ont pas été programmés entemps voulu. «On s'attendait àce que les r éfections soientfaites dur ant les vacances.Mais, à deux jours de la rentréescolaire, r ien n’est encore fait.Les responsables doivent faire

vite ou nous retiendrons nosenfants chez nous», menace unautre inter locuteur. Le mairequi a reçu les délégués descitoyens par rappor t aux pro-blèmes soulevés, dir a :«Concer nant le problèmed’eau, une entrepr ise estengagée pour r accor der leshabitations au réservoir. Quantaux établissements scolaires,des fiches techniques ont étéétablies, mais cela n'a pas enco-re été concrétisé. Nous essayonsde parer aux situationsur gentes avec nos propresmoyens», dit-il. Des engage-ments ont été pr is séance

tenante pour résoudre toutesces situations dans les meilleursdélais. Pour la rentrée scolaire,le P/APC dit que la mair ie aengagé tous ses moyens pourqu’elle se déroule dans desconditions acceptables. Suite àla directive se rappor tant auxdispositions imposant desréservoirs d’eau au niveau desécoles, le nettoyage et la javelli-sation, elles seront assur éesavant le mercredi, premier jourde la rentrée, dit-il. A noter quel'APC doit entretenir seizeécoles pr imaires éparpillées surtout le ter r itoire de la commu-ne, lesquelles sont toutes dotées

de cantines scolaires. Au termede la réunion, les protestatairesse sont dispersés dans le calmeen attendant que tout rentredans l’ordre pour ce village. Denombreux autres villages souf-frent encore de manque d'eaubien que des effor ts aient étéfaits par la direction de l'hy-draulique de la wilaya, en res-taur ant notamment lesconduites pr incipales qui ali-mentent la station de repr isesise au lieu-dit Ighil Mouhou àpar tir d’Oued Bougdoura deDraâ Ben Khedda.

Amar Ouramdane

Les habitantsd'Ivouhrane,

à une dizainede kilomètres

à l'ouest du chef-lieu

communal, ontfermé, hier, lesiège APC de

leur commune.

Mardi 4 septembre 2018ACTUALITÉ4

Ivouhrane ferment le siège de l’APC

ALGER AéroportHouari Boumediene

Lors de deux opérations de contrôle, leséléments de la deuxième br igade de poli-

ce des frontières au niveau de l’aéropor tinternational Houar i Boumediene, en colla-boration avec la douane algér ienne, ont saisiune somme d’argent en monnaie étrangèreestimée à un million quatre-vingt sept milleeuros (1 087 000 €). En effet, la premièreopération, lors de laquelle une somme de unmillion quarante-cinq mille euros (1 045 000€) a été saisie, a eu lieu lors du contrôle desbagages d’un passager qui s’apprêtait àquitter le ter r itoire national. La deuxièmes’est soldée par la saisie de 42 mille euros(42 000 €) sur une passagère.Fahem C.

Plus de 1,7 million d’euros saisis

Barbacha

Vive consternation à Barbacha. Larégion été secouée, samedi dernier, par

un double suicide. Deux hommes ont, eneffet, mis fin à leurs jours dans la mêmejournée, laissant toute la population de cettecommune en émoi. Le premier est un jeunede 30 ans, de la localité d’Amarat, retrouvépendu à un arbre dans la matinée de cettejournée. Le corps iner te du suicidé a étéévacué par la Protection civile à l’hôpitald’Amizour pour les besoins d’autopsie. Lesecond est un sexagénaire du villageTiazibine. Il a été évacué dans l’après-midivers l’hôpital après qu’il a ingurgité unequantité d’acide. Il finira, malheureuse-ment, par rendre l’âme, malgré les soins quilui ont été prodigués par l’équipe médicale.Selon des sources locales, les deux victimesne souffraient d’aucun handicap mental oupsychopathique. Pour rappel, le mondecélèbre chaque année la Journée de luttecontre le suicide, laquelle coïncide avec 10septembre de chaque année. C’est une haltelors de laquelle l’on se penche sur ce fléau,qui n’a pas fini d’endeuiller des famillesentières, afin de trouver des moyens quipourraient l’enrayer, en déterminant, entreautres, les signes annonciateurs.N. T.

Deux suicides en une journée !

Les assises nationales de l’agr iculture,tenues en avr il dernier, parviendront-

elles à insuffler des dynamiques locales,entrepreneur iales et paysannes de filière ?Il est trop tôt pour dire si un tel objectifsera atteint ou non. De toute manière, celaest le cas pour la filière lait sujet d’intérêtdans ce texte. De par le caractère straté-gique du secteur laitier, son organisation,de l’amont en aval, se heur te à une multi-tude d’obstacles structurels. Ainsi, la pro-blématique du lait en Algér ie est l’une desplus complexes au monde. Nous pouvonsmême la comparer à des pièces du puzzle

difficiles à ajuster. Dès l’indépendance,l’État a décidé d’encourager la consom-mation du lait, en réglementant son mar-ché, de par ses qualités nutr itionnelles et lamodicité de son pr ix comparativement àcelui des autres sources protéiques. Parconséquence, le lait, en tant qu’alimentindustr iel, s’est ancré dans les mœurs dela société algér ienne comme étant une«protéine refuge». Le ménage algér ien,avec une consommation moyenne de 114litres de lait/an, ar r ive en première posi-tion au niveau maghrébin. Faute d’uneproduction locale suffisante, l’Algér ie a

dépensé en moyenne, durant ces dix der -nières années, près de 1 Milliard deDollars/an, ce qui accentue le caractèrebudgétivore de la facture alimentaire etfait de notre pays l’un des plus grandsclients sur le marché mondial de la poudredu lait (3ème place en 2017). Les raisonsde l’extraversion de la filière lait algér ien-ne sont nombreuses et complexes. Le pre-mier registre d’arguments est lié à l’envi-ronnement institutionnel instable danslequel s’insère le secteur laitier. Passantd’une coordination socialiste à une écono-mie de marché, le cadre réglementaire etjur idique régissant les différents maillonsde la filière lait a connu plusieurs restruc-turations qui sont par fois radicales, depuisl’indépendance. A titre d’exemple, entreles années 2000 et aujourd’hui, près de 4formules ont été forgées afin de piloter cesecteur : Plan National de DéveloppementAgr icole, Plan National de DéveloppementAgr icole et Rur al, Renouveau Rur al,Filaha. De plus, l’environnement institu-tionnel n’a pas permis un jeu d’acteursefficace ; la logique sector ielle et centrali-satr ice pr ime sur celle d’un système d’ac-teurs décentralisés et coordonnés. A ceteffet, l’un des défis majeurs des assisesdevrait être la libération des initiativesstructurantes au niveau ter r itor ial pour

une bonne gouvernance élargie et consen-suelle. Le deuxième registre d’arguments,qui mér ite d’être signalé, est relatif aumonde des éleveurs producteurs de lait.Confrontés à plusieurs goulots d’étrangle-ment, ceux-ci constituent le maillon faiblede toute la filière. A commencer par laproblématique foncière où la petitesse dessur faces agr icoles utiles dédiées aux cul-tures four ragères, conjuguée à leur parcel-lisation, accentue la dépendance desexploitations laitières vis-à-vis du marchédes four rages et des aliments de bétails, etpar r icochet, les coûts de la conduite ali-mentaire restent élevés structurellement.Sachant que le pr ix de vente d’un litre delait cru ne peut dépasser un cer tain seuilde par son car actère r églementé. Parconséquent, le revenu laitier des éleveursest volatile. Ensuite, il y a lieu de souli-gner, entre autres, que le processus demodernisation de la conduite d’élevage estinachevé, cela s’explique à la fois par sanature onéreuse et par sa faible appro-pr iation dans la major ité des exploita-tions. Cela empêche l’émergence d’unefilière bovine intensive. Nous achevons cepoint en évoquant le faible appor t desmouvements associatifs, coopér atifs etmutualistes à la structuration de la filièrelait en Algér ie. Ahmed Kabene.

Entre gouvernance centralisatrice et goulots d’étranglements structurels CONTRIBUTION La filière lait algérienne

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

CONGRÈS MONDIAL AMAZIGH Ce sera du 26 au 28 octobre

S’expr imant lors d’un pointde presse, la présidente duCMA, Kamira Nait Sid, a

fait savoir que cet événement, quicoïncide cette année avec le 21eanniversaire de la création de l’or -ganisation, se tiendra conformé-ment aux statuts. Sont conviés à cecongrès tous les membres fonda-teurs du CMA, ainsi que des per -sonnalités amazighes qui se sontdistinguées, précise-t-on, par leursactes en faveur de la protection etde la promotion de l’amazighitédans tous les domaines. Sont enoutre, invités, des représentantsdes instances internationales, desreprésentants des peuples amis etdes peuples en lutte pour leurliber té et leurs droits, ainsi que desreprésentants d’ONG de défenseet de promotion des droits del’Homme et des peuples. Quant auchoix de la Tunisie, l’organisationl’a fait, notamment, pour appor terson soutien aux militants et asso-

ciations amazighs tunisiens, dansleur lutte pour la reconnaissanceofficielle de l’identité, la culture etla civilisation amazighes. L’on cite-ra parmi les 11 pays par ticipants àl’événement : les Iles Canar ies, laTunisie, l’Algér ie, le Maroc, laMaur itanie, l’Egypte, le Burkina-Faso et la Libye entre autres. Laprésidente du CMA a par ailleursexpr imé son regret de ne pouvoirorganiser ces assises en Algér ie,suite au refus des autor ités.

«La plainte contre Naïma Salhi a été rejetée»

Dans un autre registre, le CMA adénoncé «l’impunité» dont jouit la

députée Naima Salhi, qui a, selonl’organisation, por té atteinte auxlois de la République algér ienne ens’illustrant par des propos «dange-reux», notamment «l’incitation àla haine raciale, injures, appel à laviolence et menaces». Le CMA faitsavoir à ce propos qu’une plainte aété déposée auprès du tr ibunald’Amizour, pour demander lacondamnation de cette députée,conformément à la loi. La plainte aété «rejetée» sous prétexte que laconcernée bénéficie de l’immunitépar lementaire. La plainte a étéune autre fois rejetée, explique-t-on, par le tr ibunal de Béjaïa. Ausujet de l’évolution de la questionamazighe dans les pays duMaghreb, le CMA estime que«malgr é l’officialisation de

Tamazight, sa reconnaissance estrestée au stade formel, sans aucunprolongement concret notammentdans les domaines de l’enseigne-ment de la langue ou son introduc-tion dans les institutions». LeCMA a souligné que «la situationdes Amazighs à travers le mondereste délicate et subit toutes sor tesd’injustices et r épressions». Etdans ce sens, «le rôle du CongrèsMondial Amazigh est d’assurer ladéfense et la promotion des droitset des intérêts politiques, écono-miques sociaux, culturels, linguis-tiques et histor iques des Amazighs,en s’appuyant sur les instrumentsdu droit international,» plaidera-t-elle.

Kamela Haddoum.

Les assises du 8eCongrès Mondial

Amazigh (CMA) setiendront du 26 au

28 octobre à Tunis,sous le thème 20ans de lutte, quelles

perspectives pour les Amazighs. Onzepays y prendront

part.

Les 8es assises à Tunis !

Lancée en grande pompe, il y aun quinquennat de cela, l’opé-

ration de cession des logements del’OPGI est freinée dans la wilayade Béjaïa par des contraintes queseule l’administr ation pour r aitlever. Plusieurs sites de logements,constr uits depuis plus de deuxdécennies pour cer tains, ne dispo-sent même pas de per mis deconstruction. C’est l’une des rai-sons pour lesquelles les acquéreurssont présentement confrontés à desproblèmes d’obtention du livretfoncier ou de l’acte de propr iété.L’office de promotion et de gestionimmobilière doit, dit-on, recour ir à

la loi 08/15 pour r égular iser lasituation jur idique des ter rains surlesquels sont implantés ces loge-ments. Une décennie après sa pro-mulgation, cette loi semble ne pasavoir encore profité à cet organis-me étatique, alors que des par ticu-liers se sont empressés, au lende-main de son entrée en vigueur, der égular iser les ter r ains occupés,jusque-là, illégalement. Qu’est-cequi a empêché l’OPGI d’accélérerl’opération de régular isation admi-nistrative de ces logements sociauxpour permettre à ses anciens loca-taires de devenir, enfin, propr ié-taires de leur s logements ? Ce

«laxisme,» char gent cer tainsconcernés, a forcé ces derniers àfaire la navette entre les services decet office, de ceux des domaines oùils ont procédé au paiement dumontant d’acquisition, et ceux ducadastre pour s’informer sur lasuite donnée à leur s demandesd’actes de propr iété. « J ’ai entaméla procédure d’acquisition en 2013et, à ce jour, je n’ai aucun docu-ment justifiant que je suis propr ié-taire de mon logement que j’aipour tant payé rubis sur ongle»,avouera l’un des ces néo-acqué-reurs. Et d’ajouter que cela faitdeux années qu’il est balloté entre

les différents services sans obtenirson titre de propr iété ni, au moins,la promesse que la situation serarégular isée à une date donnée. Eneffet, les services de l’OPGI ne peu-vent avancer une date quelconque,du moment qu’ils doivent, toutd’abord, r égular iser la situationjur idique du ter rain avant de faireapprouver, à titre de régular isation,les permis de construction pourentrer en possession de ces loge-ments qu’ils peuvent, par consé-quent, enfin céder, officiellement, àleurs ex-locataires. Une procédurequi prendra, assurément, encore dutemps. A. Gana

Mardi 4 septembre 2018 ACTUALITÉ 5

La galère des acquéreurs en quête de régularisationOPGI de Béjaïa

Àl’occasion de la rentrée scolaire qui auralieu demain, la Direction Générale de la

Protection Civile a mis en place un dispositifspécial au niveau national. «En prévision de larentrée scolaire 2018-2019 et pour assurer unesécur ité optimale aux enfants, notamment surles axes routiers qui connaissent une grandeaffluence, un dispositif spécial sera mis en placepar la Direction Générale de la ProtectionCivile», lit-on dans le communiqué rendu publicpar les services de la Protection civile. Pour unretour de classes sans accidents de circulation,les mêmes services procèderont «au renforce-ment des équipes d’intervention pour répondreaux différentes sollicitations, par ticulièrementau niveau des zones urbaines, et les points noir s

où les r isques d’accidents de la circulation sontélevés». La prévention et la sensibilisation desparents, premiers éducateurs de la sécur ité rou-tière des enfants, sur les dangers liés aux acci-dents de la circulation «Demeurent une pr ior itépour la Protection civile», a précisé le mêmedocument. Et d’ajouter : «Les enfants sont peuconscients des dangers qui les menacent, car cer isque apparait à l’âge de trois ans à l’entrée del’enfant à la crèche, puis augmente au dépar tseul à l’école à l’âge de cinq ans et six ans, etatteint le pic entre 11 ans et 12 ans, le cyclemoyen qui nécessite un apprentissage desconnaissances pour les piétons en bas âge, afinde se protéger contre les différents r isques liés àla route». Dans ce contexte, la Direction

Générale de la Protection Civile rappelle auxparents les recommandations de base en matièrede sécur ité routière, à expliquer à leurs enfantspour les protéger contre les r isques des accidentsde la route. Il s’agit entre autres, de multiplierles déplacements à pied avec eux, pour éduquerl'enfant piéton à la sécur ité routière, notammentles routes desservant les établissements sco-laires, et lui expliquer la différence entre lesespaces de jeu et ceux réservés à la circulation, etapprendre aux enfants à emprunter le trottoirpour marcher, et à détecter les dangers poten-tiels, tels que les sor ties de garage, les travaux,les chutes de pluies et de neige.

Samira Saïdj

La Protection civile met en place un dispositif spécialRentrée scolaire 2018-2019

Blida

Les dernierscas de choléraquitterontl'hôpital danstrois jours

Les huit derniers cas atteintsdu choléra, admis au niveau

de l’hôpital des maladies infec-tieuses de Boufarik (Blida) quit-teront cet établissement dans lestrois prochains jours, après leurrétablissement définitif, a-t-onappris, lundi, du directeur de lasanté de la wilaya, MohamedDjemai. "Seuls huit cas d’at-teintes sont actuellement enprises en charge au niveau del’hôpital de Boufarik", a indiquéà l’APS M. Djemai, assurantqu’ils quitteront cet établisse-ment "dans les trois prochainsjours, après leur rétablissementdéfinitif", ajoutant que "deux casparmi eux ont quitté l’hôpitaldans la matinée d’aujourd’hui".Depuis l’apparition de cetteépidémie, l’hôpital de Boufarik aaccueilli 201 cas suspectés d’at-teintes dont les analyses en labo-ratoire ont confirmé 70 cas d’at-teintes par le choléra , ayant tousbénéficié du traitement nécessai-re, au niveau du dit établisse-ment hospitalier, a, pour sapart, révélé le wali de Blida,Mustapha Layadhi. Les quatrecas d’intoxication aigue signalés,dernièrement, dans la communede Bouinane (Est de Blida) sontdus à la consommation, par lespersonnes concernées, d’unrepas au niveau de l’un des res-taurants de cette ville , à proposduquel une décision de fermeturea été ordonnée, en plus de l’ou-verture d’une enquête, a faitsavoir le wali. Au titre desmesures entreprises pour endi-guer cette maladie, le chef del’exécutif a, par ailleurs, instruitde l’organisation d’une cam-pagne pour l’éradication deschiens et des chats errants,constituant selon lui, un "dangerpour la santé publique", outre lapoursuite des actions de nettoya-ge, notamment au niveau desétablissements éducatifs, auxfins de préserver la sante desélèves. Dans son allocution àl’occasion d’une rencontre ayantréuni, dimanche, les membresde la Commission nationale delutte contre les maladies à trans-mission hydrique (MTH), avecles autorités de la wilaya, desélus locaux et les bureaux d’hy-giène de Blida, le wali MustaphaLayadhi avait assuré que la"situation est stabilisée et mai-trisée", signalant une baisseconstante dans les cas d’atteinte,qui sont pris en charge, aumoment où les cas suspects sontlibérés immédiatement aprèsconfirmation de leur bon état desanté après analyses. Un constatconfirmé par le ministère de laSanté, de la Population et de laRéforme hospitalière, qui affir-me dans son dernier bilan surcette épidémie que "le nombrede cas de choléra suspects hospi-talisés a diminué sensiblementdurant ces derniers jours", et quel’épidémie est actuellement "cir-conscrite dans la seule wilaya deBlida", est-il ajouté.

du jour

MOHAMED MEBARKI, ministre de la Formation professionnelle

C’est ce qu’a affir mé leministre de la Formation etde l'Enseignement profes-

sionnels, Mohamed Mebar ki,dans une inter view à l'APS." Comme chaque année, le secteurde la formation et de l’enseigne-ment professionnels ne lésinedevant aucun effor t pour mobili-ser les moyens humains et maté-r iels nécessaires pour assurer unebonne année de formation profes-sionnelle" , a-t-il assuré, ajoutantque " nous sommes pr êts àaccueillir tous les demandeurs deformation dans de bonnes condi-tions et nous travaillons pour quela rentrée 2018 soit à la hauteurdu rôle, de plus en plus impor tant,que joue le secteur de la formationprofessionnelle" . Il a précisé, enoutre, que le ministère s’attelle à" prendre en charge les besoins enressources humaines nécessairesau fonctionnement de l’entrepr iseet du développement économiqueet à répondre à la demande socia-le de formation professionnelleaux cotés des autres segments dusystème éducatif national" . Ceci,d'autant que, a-t-il ajouté, près de" 450.000 jeunes quittent, annuel-lement, l’enseignement génér alclassique sans diplômes et sansqualifications" .

Former utile pour

faciliter l'insertion

professionnelle

des diplômés

Mebarki a précisé que les chiffresdonnés, cet été, par l’Office natio-nal des statistiques " montrent queplus de la moitié des chômeursn’ont aucune formation, ce quinous oblige à former en adéqua-tion avec les réalités économiqueset sociales" . Il a relevé que le sec-

teur " a toujours intégré dans cescursus, des formations dans l’en-treprenar iat, pour donner la pos-sibilité aux jeunes stagiaires etapprentis de bénéficier de compé-tences à monter ou réaliser leurpropre projet, avec l’aide desdifférents dispositifs mis en placepar l’Etat" . D’ailleurs, plus de63% des por teurs de projets béné-ficiant des aides et avantages del’A.N.S.E.J , sont issus de la for -mation professionnelle pourl’année 2017, a-t-il mentionné.Pour ce qui est des infrastructuresd’accueil, les établissements deformation et de l’enseignementprofessionnels publics fonction-nels pour cette session, sont aunombre de 1295, en augmentationde 67 établissements par rappor t àla même session de l’année 2017.En plus des établissements ouver tsen févr ier 2018, ce sont 40 établis-sements nouveaux qui ouvr irontleurs por tes, pour la première fois,à la rentrée prochaine. Il s’agit de13 instituts nationaux spécialisés(INSFP), 24 centres de formationprofessionnelle et d’apprentissage(CFPA) et 3 instituts de l’ensei-gnement professionnels (IEP).

S'agissant des moyens techniquesdans les ateliers, 213 équipementstechnico-pédagogiques sont encours de réception ou d’acquisi-tion, dont 88 sections d’équipe-ments qui seront fonctionnellesavant la fin de l’année. Pour leper sonnel enseignant-formateur,le nombre de postes d’encadre-ment technico-pédagogique per -manent dépasse les 28 000 sur untotal de plus de 67 700 postesbudgétaires, r epr ésentant l’en-semble des travailleurs du secteur.

Une campagne

d'information

pour aller au

contact des jeunes

Au sujet de la campagne d’infor -mation que le ministère a lancée àl’intention des jeunes et desparents sur toutes les possibilitésd’inscr iption aux différentsdiplômes et aux cer tificats de qua-lifications qu’il propose, M.Mebarki a fait remarquer que cesont de larges franges de jeunesqui peuvent en être concernés.C’est pourquoi, a-t-il dit, le

ministère associe à cette initiativeles organismes et ministères enrelation directe avec les jeunes et,bien entendu, les médias pourintéresser le maximum à la forma-tion aux métier s. Dur ant toutl’été, les directions de wilaya ontutilisé tous les moyens de sensibili-sation pour aller au contact desjeunes à tr aver s l’affichage debanderoles dans des endroits choi-sis, des interventions sur les radioslocales et l’organisation de cara-vanes. Cette campagne de com-munication va se poursuivre jus-qu’à la rentr ée, a affir mé leministre, et por te notamment surles conditions d’inscr iptions auxdifférents diplômes et cer tificats, àsavoir les filières et spécialitésouver tes et leur localisation, ainsique les possibilités d’internat. " Ceque nous pouvons dire, aujour -d’hui, à trois semaines de la ren-tr ée, et compar ativement àl’année dernière, est que l’intérêtdes jeunes à s’inscr ire à la forma-tion professionnelle va en grandis-sant, y compr is pour la pr ise enchar ge des candidats ayant leniveau scolaire de 3ème AS quisouhaitent s’inscr ire en technicien

supér ieur (TS)" , a-t-il pr écisé,ajoutant que " c’est à ce niveaud’inscr iption où se situe la plusfor te demande, en par ticulierpour cer taines spécialités tr èspr isées" . Le ministre a tenu à rap-peler que chaque année, ce sontplus de 300.000 candidats quiéchouent à l'examen du bacca-lauréat et préfèrent s'or ienter versdes instituts de formati on profes-sionnelle. De plus, de nombreuxbacheliers et même des licenciésde l’université s’inscr ivent en TSde cer taines spécialités.

Intérêt grandissant

pour les filières

de l'industrie et

du tourisme

L’intérêt aux filières de formationconsidér ées pr ior itaires a aug-menté de façon graduelle, ces der -nières années, notamment pour lesspécialités de l’industr ie quirepr ésentent 25,40% de l’offreglobale, alor s que celle-ci nedépassait pas 22,7% pour la ses-sion de septembre 2017, a indiquéle ministre. La filière hôteller ie,tour isme et ar tisanat représente,quant à elle, 15,69% de l’offre glo-bale contre 10.3% pour la mêmesession de l’année passée. Le BTPcontinue à intéresser, puisqu’ilreprésente 12,41% , alors que lesfilières de l’agr iculture et de l’in-dustr ie agroalimentaire progres-sent à 9.31% dans l’offre globale,comparativement à l’année der -nière, a-t-il détaillé. Sur un autreplan, les nouvelles règles sur l’ap-prentissage par ticiperont à la réa-lisation des objectifs fixés il y atrois ans pour atteindre, en 2019,la formation en apprentissage de60% des inscr its à un diplôme.Dans ce cadre, plus de 120.000postes d’apprentis sont déjà pro-grammés pour la rentrée de sep-tembre 2018 et ce chiffre peut êtrerevu à la hausse en cas de besoins,grâce au par tenar iat qui se ren-force avec le monde économique, aencore expliqué le ministre. Laqualité et la promotion du par te-nar iat avec l’environnementsocio-économique sontconsidérées comme un cr itère deper formance dans le managementdes établissements de la formationprofessionnelle, a fait savoir M.Mebarki, rappelant que plus de13.000 conventions de par tenar iatont été signées entre le secteur dela formation et de l’enseignementprofessionnels et le secteur écono-mique depuis 2008 et ont permisla for mation de 650 000 tr a-vailleurs. Selon le ministre, cettedémarche de par tenar iat " est ren-forcée par des organes de concer -tation, réorganisés et mis en placeau cour s de l’année 2018: auniveau national, un Conseil depar tenar iat de la formation et del’enseignement professionnels etau niveau local, des commissionsde par tenar iat de wilaya.

Tous les moyenshumains et

matériels ont étémobilisés pourassurer le bon

déroulement dela rentrée dela formation

professionnelle,prévue le 23

septembreprochain.

Mardi 4 septembre 2018ACTUALITÉ6

«Tous les moyens mobilisés pour la rentrée»

Ce sont 400 000 postes de formation qui sontprévus pour la session de septembre 2018,

en progression par rappor t à celle de l'annéeprécédente, un chiffre qui peut augmenter encas de nécessité en faisant appel aux possibi-lités qu’offre l’apprentissage, a indiqué leministre de la Formation et de l'Enseignementprofessionnels, Mohamed Mebarki, dans uneinterview à l'APS à la veille de la rentrée de laformation professionnelle prévue le 23 sep-tembre prochain. " Nous sommes pr êts àaccueillir tous les demandeurs de formationdans de bonnes conditions et nous travaillonspour que la rentrée 2018 soit à la hauteur durôle, de plus en plus impor tant, que joue le sec-teur de la formation professionnelle" , a-t-ilaffirmé. Il a précisé, en outre, que le ministères’attelle à " prendre en charge les besoins enressources humaines nécessaires au fonction-nement de l’entrepr ise et du développementéconomique et à répondre à la demande socia-

le de formation professionnelle aux cotés desautres segments du système éducatif national" .Ceci, d' autant que, a-t-il ajouté, pr ès de" 450 000 jeunes quittent, annuellement, l’en-seignement général classique sans diplômes etsans qualifications" . Il s’agit pour le ministrede " réor ienter le maximum de ces jeunes versla préparation de qualifications et diplômesprofessionnels" , considérant que " la vr aiedéperdition scolaire, c’est ceux qui quittentl’enseignement général et n’intègrent pas laformation ou l’enseignement professionnels" ." Comme chaque année, le secteur de la forma-tion et de l’enseignement professionnels ne lési-ne devant aucun effor t pour mobiliser lesmoyens humains et matér iels nécessaires, pourassurer une bonne année de formation profes-sionnelle" , a-t-il encore assuré.

400 000 postes prévus pour la session de septembre

La Dépêche de Kabylie : Quelétait l’état des lieux à votre installation à la tête de l’APC ?

Mustapha Bouarour : Disons-lehonnêtement, l’état des lieux quenous avions trouvé était catastro-phique. L’APC était à l’abandon.Il ne sera pas aisé de remonter lapente, mais nous y ar r iveronsgrâce à toutes les bonnes volontés.

Quelle a été votre première action ?

Notre première action était le net-toyage de la commune commenous l’avions dit et promis lors dela campagne élector ale. Nousreprenons progressivement leschoses en main concernant lesproblèmes des citoyens. Nous ten-tons de redresser la bar re, en dépitdu passif qui n’a r ien de reluisant.

Quel est votre programme d’action ?

Notre préoccupation première estl’environnement qu’il faut amélio-rer. Nous attendons la Trésorer iepour les concessions à des entre-pr ises, en favor isant nos jeunesqui ont acquis du matér iel car lasituation urge, en attendant decréer notre propre EPIC. Il faut

signaler que la flotte de la commu-ne n’est pas fameuse. Il y a unmanque flagrant d’agents et lerecrutement n’est malheureuse-ment pas de notre ressor t. Tout estgelé. La solution réside dans lesentrepr ises qui prendront en char -ge le nettoyage, l’éclairage public,l’état des chaussées entre autre.

Des tronçons entiers demandentréfection. Les travaux publicsles prendront-ils en charge ?

Oui, nous avons déjà élaboré desfiches techniques et nous atten-dons une suite favorable dans cesens. Dernièrement, nous avionsprocédé à l’asphaltage des routesdu village Mouldiouane. La popu-lation est satisfaite. Des contratssont signés pour le revêtement desroutes des 1 200 logements vers labretelle menant au boulevar dLarbaoui, et l’accès pr incipal surune distance de 600 m de la zoneindustr ielle dont l’état est vrai-ment dégradé.

Plusieurs lots pourtant attribuésdans la zone d’activité restent

non occupés. Pourquoi ?Nous tiendrons incessamment uneréunion d’envergure avec toutesles par ties concernées : wali, chefde daïra, société de gestion immo-bilière (Sogi)… pour tirer au clairdes solutions adéquates, car unetelle zone ne peut rester inex-ploitée. Notre souci est de la redy-namiser afin que la commune tireprofit en matière d’impôts. Dessolutions sont envisagées pour leslots non occupés, les bénéficiairessont tenus de les occuper, à défaut,ils seront récupérés et réattr ibués

à de vrais investisseurs.

Qu’en est-il aussi des locaux commerciauxd’Aïn Faci, abandonnés depuis leur attribution ?

Ce sont des locaux attr ibués parl’ancienne APC. Les quar antelocaux sont à l’abandon, dans unétat inqualifiable. Nous allons réu-nir les bénéficiaires et discuteravec eux, si nous trouvons un ter -rain d’entente, tant mieux pourque chacun commence son acti-vité, sinon, nous procéderons à un

changement de vocation, à untransfer t en concer tation avec lecomité du village, qui par tagenotre proposition pour un éven-tuel tr ansfer t au secteur de lasanté.

Qu’envisagez-vous comme programme en électrification,AEP et assainissement ?

Nous avons établi des fiches tech-niques dans ce sens. Il y a cellesqui sont accordées et d’autres eninstance. Un programme d’élec-tr ification rurale sera incessam-ment lancé. Des fiches techniquessont aussi établies avec l’APW.Pour l’AEP, des réseaux d’assai-nissement seront pr is en charge etdes canalisations seront refaites.Ces programmes et ces décisionscontr ibueront à améliorer le cadrede vie des citoyens.

Qu’en est-il des conflits qui ont surgi dernièrement entre vous et votre exécutif ?

A vrai dire, il ne s’agit pas deconflits. Ce sont des malentendusque nous avons dépassés, r iend’insoluble, et tout est rentré dansl’ordre. Nous travaillons dans lacomplémentar ité, et nousavançons dans le respect de nosengagements envers la populationqui nous a investis de sa confiance.

Entretien réalisépar M. A. Tadjer

Mardi 4 septembre 2018 KABYLIE 7La

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DRAÂ EL-MIZANKHERRATA CHORFA

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Les labours-semailleslancés

Le projet dumarché deproximité relancé

Une nouvelleunité de soinspour Ahamam

Page 08

À travers cetentretien, le

maire de Draâ Ben Khedda, M. Mustapha

Bouarour, fait un large tour

d’horizon de lasituation qui

prévaut dans sa commune.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 04:41 12:43 16:20 19:08 20:32FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:36 12:39 16:16 19:07 20:29Bouira 04:41 12:43 16:21 19:08 20:35

MUSTAPHA BOUAROUR, P/APC de Draâ Ben Khedda

«On a hérité d’une situation catastrophique !»

El-Hachimia

Un cur iste de 76 ans, répondant aux initialesM. B, a rendu l'âme dans la soirée d’avant-

hier dimanche, au niveau de la station thermaleHammam K’sana, relevant de la commune d’El-Hachimi, au Sud de la wilaya de Bouira. Selon unesource hospitalière, le malheureux, or iginaired’Alger, a été victime d’une cr ise cardiaque alors

qu’il prenait un bain dans une baignoire collecti-ve, au complexe thermal. Il a été, par la suite,tr ansféré ver s la morgue de l’hôpital d’Aïn-Bessem et une enquête a été ouver te par les ser -vices de sécur ité ter r itor ialement compétentepour déterminer les causes exactes de ce décès.

O. K.

Un vieux décède à la station thermale Hammam K’sana

Mardi 4 septembre 2018BÉJAÏA8

La rentrée scolaire appréhendée

Plusieurs établissements en chantiers

Ceci est une procédure deroutine dans le cadre detoute rentrée scolaire, sauf

que pour cette année, celle-ci a étéper turbée par le manque de cohé-sion entre les services de l’acadé-mie et ceux des mair ies. Alors queles APC avaient programmé destravaux d’aménagement, tel quel’installation de nouveauxtableaux, le r avalement desfaçades, la réparation des sani-taires et autres r afistolages,l’académie, elle, a accordé desautor isations aux différentes insti-tuions et mutuelles pour y organi-ser des séjours estivaux. Ce qui a

retardé les travaux et cela s’estrépercuté sur la rentrée qui seraper tur bée par la pr ésence dechantiers alors que les élèves sontsensés être en classe pour suivreleurs cours. «Cela nous a franche-ment per turbés», avouera un vice-président de l’APC d’Aokas. C’est

le même cas dans presque toutesles communes du littoral car leursécoles ont, major itairement, servide centres de vacances malgrél’inter diction des pouvoir spublics. Afin d’améliorer le cadreet les conditions de scolar ité desélèves et de tr avail des ensei-

gnants, l’APW de Béjaïa a dégagé,au début de l’année en cours, uneenveloppe financière de l’ordre de

74 milliards de centimes pour lar éhabilitation et l’entretien desétablissements scolaires. Les tra-vaux de réhabilitation por terontsur la boiser ie, la vitrer ie, la plom-ber ie, la peinture et la sécur isationdes accès des établissements sco-laires. Les façades de quelquesécoles seront aussi r éhabilitéespour offr ir un aspect agréable. Ànoter que des syndicats de l’édu-cation avaient déjà tiré la sonnetted’alarme sur l’état de délabre-ment de cer taines écoles, qui sontloin d’offr ir les conditions élémen-taires pour une scolar ité décente.Avec la mise à disposition des éta-blissements scolaires pour en fairedes centres de vacances durantl’été, la réhabilitation ne se feraque vers la fin de l’année en cours,c'est-à-dire durant les vacancesd’hiver.

A. Gana

Plus de 13 000enseignants ontrepris le chemin

de l’école, avant-hier,

à Béjaïa. Ils sesont réunis

en conseil declasse, dans

la matinée, pour débattre de

l’organisationpédagogique.

Kherrata

Vallée de la Soummam

Les oliviers menacés de sécheresse !Exception faite des oliviers qui bénéfi-

cient de l' ir r igation, le verger oléicolequi occupe de larges super ficies dans lavallée de la Soummam se trouve dans unétat peu reluisant. En effet, comme constatéde visu r écemment, des olivier s entier sprésentent un aspect pour le moins inquié-tant à cause du manque d'eau, aggravé parla chaleur accablante qui sévit depuis ledébut de la saison estivale. Dans les vergersoléifères de cette région charnière de lawilaya de Béjaïa, des milliers d'oliviers sontlaissés à l'abandon par leurs propr iétaires,la plupar t n’ayant pas les moyens de por ter

" secours" à ces arbres oléagineux, car illeur faudra des forages ou tout au moinsl'achat de l'eau des citernes. En revanche, àcette pér iode de l’année et contrairement àl'an précédent, il a été déjà constaté unebonne fr uctification des olivier s.Néanmoins, ces dernières présentent unaspect désolant avec un assèchement qui endit long sur ce manque d'eau. Les fruitsoléagineux ont perdu beaucoup d'eau avecla chaleur tor r ide qui sévit depuis dessemaines déjà. Seul espoir et réconfor t pourles propr iétaires: les pluies. Mais celles-cine sont pas encore près de tomber, même si

des ondées passagères ont été enregistrées àcer taines localités, comme Akbou et AthMellikèche. Les oliviers ont besoin de beau-coup d'eau pour compenser l'eau perduedurant la saison estivale. Un propr iétaired'une oliveraie, sise à Boudjellil, constateamèrement: «Je suis vraiment impuissantdevant la sécheresse qui frappe mes oli-viers. Les feuillages et les olives sont secs etj'ai bien peur que celles-ci ne tombent avantla récolte. Cela fait des mois que la pluien'est pas tombée, avec sur tout ce climat denotre région qui est semi-ar ide. La plu-viométr ie est à peine moyenne chez nous! Et

la nature calcaire et poreuse du sol ne per -met pas d'accumuler l'eau des pluies, étantdonné que celle-ci s' infiltre profondémentdans la couche ter restre sans profiter auxoliviers, et autres cultures dont les racinesne sont pas assez profondes pour chercherl’eau. Pour pouvoir ir r iguer mon vastechamps, je dois disposer d'un forage, ce quiest à la limite de l’impossible au vu de mesmaigres moyens financiers». Comme notrevis-à-vis, ils sont déjà des dizaines de pro-pr iétaires de vergers oléicoles à se plaindrede la sécheresse de leurs cultures.

S. Y.

Une nouvelle unité de soins pour Ahamam

Le village Ahamam, dans lacommune de Kher r ata, a

bénéficié d’un projet d’équipe-ment public relatif à la construc-tion d’une unité de soins de proxi-mité, a-t-on appr is auprès des res-ponsables de la municipalité. «Lanouvelle infrastructure sanitairesera ér igée en lieu et place de lavieille unité de soins, appelée àêtre rasée», a fait savoir notre

inter locuteur, informant que lestravaux de démolition ont déjà étéengagés par l’APC. «La vieillestructure sanitaire était dans unétat de dégr adation avancé.D’ailleurs, par mesure de sécur ité,elle était mise sous scellés depuisun bon bout de temps, car ellerepr ésentait un danger, autantpour le personnel de service quepour les patients», a encore expli-

qué notre inter locuteur. Une pro-vision budgétaire d’un milliard decentimes a été allouée à ce projet,apprend-on. Une premièretranche de 450 millions de cen-times a été engagée dans les tra-vaux. Pr ivée de couver ture sani-taire depuis si longtemps, la popu-lation du village Ahamam n’ad’autre choix que de rallier, àchaque fois que de besoin, la poly-clinique du chef-lieu communal.«Les déplacements pour les soinsde base nous causent tant de sou-cis. Nous mesurons à quel pointest vitale l’accessibilité à ces pres-tations de proximité», souligne unhabitant du village. «On a pr istrop de temps pour s’occuper dece problème. Maintenant que c’estpr is en charge, on devrait hâter laconcrétisation de la nouvelle unitéde soins, pour abréger notre cal-vaire», enchaîne un autre villa-geois.

N. M.

TAZMALT Rentrée sociale

L'état civil, les librairieset la poste pris d'assaut !La ville de Tazmalt, située à 85 km au Sud-ouest de la wilaya de

Béjaïa, a connu, dimanche dernier, un fourmillement par ticulier.Tous les établissements scolaires de la commune ont ouver t pour rece-voir des " contingents" d'élèves venus s’inscr ir. Ainsi donc, après prèsde trois mois de vacances scolaires, les élèves, tous paliers confondus,ont renoué avec l'ambiance scolaire. Le service de l'état civil de la villeenregistre, également, un rush par ticulier ces jours-ci, notammentd’élèves, appelés à former des dossiers pour les inscr iptions. Dimanchedernier donc, le stress se lisait sur les visages, d'autant que l'attenteétait longue pour cer tains d'entre eux. «Je tiens mon ticket depuis uneheure. La file n’avance pas vraiment», s’impatiente un scolar isé venuse faire établir un extrait d’acte de naissance. Les citoyens munis detickets attendaient chacun leur tour dans le brouhaha ambiant. Pourleur par t, les préposés aux guichets se démenaient comme ils pou-vaient pour satisfaire une demande qui va crescendo. Et c'est le mêmetopo à l'agence postale de la ville, où d' interminables files d'attente ont été enregistrées ces derniers. Là encore, des élèves s'agglutinentdevant les guichets pour l'achat des timbres à apposer sur les enve-loppes exigées pour les inscr iptions. Dans le même contexte, les librai-r ies de la ville ont connu également une grande affluence de la par tdes élèves accompagnés de leurs parents. Les commerces en questionse sont avérés exigus pour contenir la foule des chalands, venus effec-tuer l'achat des fournitures scolaires. Pour ce qui est des pr ix, ceux-cisont var iablement estimés par les pères de familles inter rogés à ceteffet. «Les pr ix des ar ticles scolaires ont enchér i un peu par rappor t àl'an dernier. Je pense sur tout aux car tables, dont les tar ifs ne descen-dent pas de 1 000 da l'unité, ce qui est vraiment décevant. Pour lereste des fournitures, les pr ix dépendent de la qualité», regrette unpère de famille.Syphax Y.

Mardi 4 septembre 2018 TIZI-OUZOU 9

Aghribs

Des jeunesferment la RN71

Ce qui a ir r ité les nombreuxautomobilistes empruntantcette route qui desser t les

villes côtières telles qu’Azeffounou Tigzir t. Des bar r icades et despneus enflammés ont dissuadé lesplus téméraires. Cette action nonconcer tée, faite par des jeunes dece village suite à l'ar restation d'undénommé A.L.F . La genèse del'affaire est l'affichage de la listedes bénéficiaires de l'aide à l'habi-tat rural. Ce jeune, estimant êtrelésé dans son droit, s'est dir igévers les élus de la commissionchargée de l'habitat rural pourréclamer des explications. Il y alieu de signaler, que la communed’Aghr ibs a bénéficié d'un quotade 160 aides à l'auto-construction,alors que les demandes avoisinentles 469. Non convaincu des expli-cations qui lui ont été données, etla façon dont il a été reçu, unealtercation verbale entre lui et unélu a failli dégénérer, et sontar r ivés à une bousculade avec lesmains. La gendarmer ie nationalealer tée par les responsables del'APC, a procédé à l' interpellationde ledit jeune. Dès que cette nou-velle a fait le tour de village, des

jeunes excités ont immédiatementprocédé à la fermeture de la route,en signe de soutien à ce jeune.Cette interpellation est appréciéecomme une hogra par ces jeunes,et le procédé injuste vis-à-vis d'uncitoyen qui vit avec sa famille dansune situation précaire, et qui n'afait que revendiquer un droit élé-mentaire, que les lois de la répu-

blique lui donnent. En effet, ilsestiment que «La façon dont on l'areçu, et le mépr is affiché enverslui sont la source du problème».Et ces derniers poursuivent que«Des gens plus aisés, et qui ontdéposé des dossier s ultér ieure-ment à lui, ont pu bénéficier, alorsque des nécessiteux n'ont pas eu àbénéficier de ce traitement». La

situation n' a commencé à sedénouer, que lorsque des sages dece village, ainsi que des membresde leur comité ont été mis au cou-rant. Avant que la situation nedégénère, ces derniers ont fait unemédiation qui a conduit à la libé-ration de ce jeune, qui par la suitea fait des excuses solennelles.L' intervention des membres decette commission, aupr ès desjeunes de ce village, a permis delever les bar r icades et la circula-tion est revenue à la normale dansl'après-midi. Reçue par le mairede l'APC d’ Aghr ibs, M.Amirouche Messis, la délégationde ledit village, en présence deledit jeune, ont eu des explicationssur les modalités de distr ibutionde ces aides, ainsi que les barèmesfixés pour chaque cas. Le mairequi a affiché toute sa disponibilité,et sa compréhension, a retracétout le processus et les cr itères desélection qui ont abouti à cetteliste. Pour autant, ce casse-têtechinois, qui est la distr ibution desaides à l'habitat rural, n'est pasrésolu, du fait de cer taines incom-préhensions et la manière de trai-ter les dossiers.

Mohand Ibersienne

La route nationaleN°71 a été fermée,

avant-hier, auniveau du

village Aghribs,pendant plus de

deux heures.

Draâ El-Mizan

Les labours-semailles lancés Àpeine la saison des moissons-battages eut-

elle été clôturée que la prochaine cam-pagne des labours-semailles est déjà entaméedans cer tains champs. En effet, comme l'au-tomne approche à grands pas, les céréalicul-teurs profitent de ces dernières semaines de lasaison estivale pour labourer leurs champs. «Ilne faut pas attendre l'ar r ivée des pluies autom-nales. Si nos champs sont gorgés d'eau, lestracteurs-chenilles ne pourront pas avancer.C'est pourquoi nous devons retourner la ter reavant», nous répondra un céréaliculteur. Pourla saison prochaine, sur tout le ter r itoire decette la daïra dont la vocation céréalière estincontestable eu égard aux quelques 60 000quintaux récoltés la saison écoulée, pas moinsde 2 500 hectares sont à emblaver dès le pre-mier octobre prochain avec le lancement offi-ciel de la campagne des labours-semailles. Les

moteurs des tracteurs ronronnent même denuit afin d'éviter les pics de chaleur de ce moisde septembre qui s'annonce encore chaud.«Nous devons louer ce matér iel chez d'autresagr iculteurs. Les tracteurs-chenilles manquentbeaucoup», soulignera le même inter locuteur.A rappeler que grâce aux facilités accordéespar les pouvoirs publics aux fellahs, la super fi-cie emblavée augmente d'année en année. «Leministre de l'Agr iculture et de la pêche a mêmeréitéré l'engagement de l'État à aider cettefilière agr icole», nous dira un agent communalde vulgar isation agr icole. En tout cas, ces agr i-culteurs sont soutenus durant toute l'année,quand on sait que des regroupements régulierssont organisés par la subdivision agr icole àleur intention, pour les or ienter et les guiderafin d’obtenir un meilleur rendement. Parailleurs, d’autres dispositifs sont à leur disposi-

tion, comme la mutualité agr icole, la banqueagr icole de développement rural, l'ANSEJ ,l'ANGEM et bien d' autres ser vices. M.Abdelkader Bouazgui a estimé que la récoltede quelques 60 millions de quintaux de cetteannée, à travers le ter r itoire national, est unrecord, et que tous les moyens seront mis à ladisposition des céréaliculteurs. A Draâ El-Mizan, les rendements obtenus ont été quali-fiés d'excellents dans cer tains champs, avec despics allant jusqu'à quarante quintaux à l'hec-tare. En définitive, le développement agr icoledans cette région peut compter sur cette filière,qui réussit beaucoup quand l' itinéraire agr ico-le, depuis les labour s-semailles jusqu' auxmoissons-battages, est bien suivi. Et on ne voitque rarement des champs en jachère.

Amar Ouramdane

L’antenne de l’ADE handicapée par le manque de moyens et d’agents

Les fuites d'eau innombrablesDepuis, que l’eau du bar rage

Koudiet Acerdoune (Bouira)est transférée vers toute la région,notamment en ville, il n'y a plusde manque, cependant, une gran-de par tie de ce liquide précieux, sejette dans les rues. En effet, on acompté pas moins de six énormesfuites. L’une d’elles est localisée àquelques mètres de la biblio-thèque communale, enregistr éedepuis déjà des mois, est unexemple en matière de per te. «Desréservoirs entiers pour ront êtreremplis à par tir de cette fuite quijette son eau dans l'avaloir sanscompter les dégâts causés au bitu-me», peste un passant. Et ajoute:«Combien de fois, avons-nous vu

des automobilistes se disputer lapar tie la plus praticable de cetteroute?».Effectivement, cet inter lo-cuteur a bel et bien raison, desquantités énormes coulent danscet endroit, sans qu'aucun servicene daigne lever le petit doigt. Aulotissement Mohamed Belaouche,une autre fuite laisse couler descentaines de mètres cubes parmois. «Le réseau de tout le quar -tier est défectueux. Pour tant, il n'ya pas longtemps, qu' il a été res-tauré en PEHD, mais c'est un tra-vail bâclé. Le nombre de fuitesqu'on signale chaque jour au ser -vice de l'ADE confirme ce que jedis. D'ailleurs, à cause d'une seulefuite, un tronçon entier a été entiè-

rement décapé, au point où on nevoit plus le bitume. Et j'ai beau-coup d'exemples à vous donner»,nous dit un membre du comitéTadukli. Il est vrai qu'en ville, ler éseau date de l' ère coloniale,mais les autres quar tiers souffrentégalement de ce problème, mal-grés que leurs réseaux ne sont pasaussi vieux. «En ville, il faudrarefaire tout le réseau. En 2018, lesconduites sont toujours en fonte.Elles sont toutes rouillées, et avecla pression de l'eau, de ces der -nières années, elles éclatent par -tout», nous explique un ex élu àl'APC. Selon une autre source dela mair ie, de nombreuses fichestechniques sont déposées sur les

bureaux des services concernés,en vain. Du côté de l'ADE, le pro-blème se poserait aussi bien pourles moyens humains que maté-r iels. «L'ADE de Draâ El-Mizanprend en charge six communes,impossible de parvenir à réparerles fuites signalées ici et là, avec lesmoyens matér iels et humains dontelle dispose. N'oubliez pas quepour réparer une seule fuite, ilfaudra mobiliser une case et aumoins trois à quatre ouvr ier s.C’est La vétusté des réseaux quiest à l'or igine de toutes ces fuites»,nous confie une source proche dece service.

A. O.

Aïn El Hammam

De nombreuxaccèsdangereuxLes routes parsemées de trous,

de boursouflures et autresdénivellations dangereuses sontdevenues monnaie courante cesdernières années, dans la commu-ne d’Aïn El Hammam. On nepeut parcour ir une centaine demètres, à pied ou en voiture sansse trouver face à des obstaclesdangereux. Le béton armé, utiliséà la place du goudron pourrecouvr ir les trottoir s et autrestronçons de route, commence àmontrer ses limites et peut por teratteinte à l’intégr ité physique despersonnes. Usé par le temps, ils’effr ite petit à petit, au point dedevenir un danger aux usagers dela route. Rentrée scolaire oblige,nous nous devons de signaler lechemin menant de la route natio-nale 71 au CEM Ouaghzen surune distance de plus de troiscents mètres. Une voie fréquentéeessentiellement par les quelquesdeux cents, voire plus, d’élèvesinscr its régulièrement dans cetétablissement de l’enseignementmoyen. Le chemin bétonné, il y aune dizaine d’années, a subi defor tes dégradations. Le cimentcraquelé et empor té par les eauxde ruissèlement, par ticulièrementviolentes, en cet endroit en pente,laisse apparaître le métal qui yétait enfoui. Les car rés du treillissoudé mis à nu, représentent unpiège à tous ceux qui, par mégar -de, y mettent le pied. On imagineles conséquences que peuventsubir les pauvres élèves quijouent et courent devant leurcollège. Les r iverains, les parentset les enseignants du CEM sontcontraints, pour cer tains, d’aban-donner leurs véhicules sur laroute nationale pour s’y rendre à pied, plutôt que de r isquer descrevaisons. Par ailleurs, le trot-toir de la traverse qui mène dela ville à l’hôpital de la région,bétonné, également il y a unedécennie, n’est pas mieux loti. La même menace qui pèse sur lespersonnes adeptes de la marchese répète en plusieurs endroits. Il faut dire que cet accotementsurélevé, censé protéger les pié-tons, est envahi par les ronces quine laissent de place que pour uneseule personne. Les autres pas-sants doivent descendre sur lachaussée au r isque de se faireécraser. Les habitués de ce che-min communal affirment qu’ «ilaurait mieux valu laisser les lieuxcomme ils étaient, recouver ts deter re seulement». Si le bétonsemble revenir moins cher que legoudron, sa durée de vie, commeen témoignent les chemins vici-naux ou encore l’entrée Est dumarché hebdomadaire, est loind’être celle qu’on en attend. Lebâclage du travail et le bétonsous dosé donnent maintenant les résultats que l’on sait. Pourremédier à toutes ces défaillancesaccumulées des années durant, lacommune a besoin d’un budgetconsistant et d’entrepr isesconfirmées qui garantiraient unedurée de vie de leur travail,conformément à la réglementa-tion. Pour le moment, il y a lieude remédier à toutes ces imper-fections selon les moyens dispo-nibles.A. O. T.

Mardi 4 septembre 2018BOUIRA10

Chorfa

Le projet du marché de proximité relancé

Et ce n'est que cette annéeque le chantier a été lancé.En effet, cet équipement

public, en cours de réalisation auchef-lieu communal, a été réclaméà cor et à cr i par la populationlocale de par son impor tance pourles tr ansactions commercialesdans les conditions requises. Cemarché est en train d’être ér igé enplace et lieu de l'ancien marchécouver t, démoli à cet effet. Cenouvel espace commercial en pleintravaux est donc situé juste der -r ière le CFPA de Chorfa. Le pro-jet a mobilisé une enveloppefinancière de 10 millions dedinars, indique-t-on à l'APC. Il aétrenné sa première phase, oupar ticulièrement sa premièretranche. Le chantier sera livré à lafaveur de la finalisation de ladeuxième tranche. À cet effet, les

autor ités communales de Chorfaont lancé dernièrement un avis deconsultation en direction des sou-missionnaires afin de postuler à laconstruction et l'achèvement de cemarché couver t. Il est for t à par ierque si tous les marchés sont attr i-bués, le projet sera réceptionnébien avant la fin de l'année encours, ce qui permettra aux habi-tants de cette localité de faire leursemplettes au niveau de cet espace

commercial, où des boucher ies,des commerces de l'alimentationgénérale, de électroménager, del’habillement, des fr uits etlégumes et bien d'autres créneauxseront disponibles, informe-t-on.Concernant, par ailleurs, les mar-chands qui squattent les accote-ments de la RN15, qui passe parcette localité, il est for t à par ierqu' ils ne seront pas délogés desitôt. «Nous sommes en train de

chercher un ter rain pour délocali-ser ces points de vente informelle.L'espace, une fois déniché, seraaménagé et doté de toutes les com-modités nécessaires pour la tenued'un marché des fruits et légumes,où il y aura des étals couver ts, del'éclairage, des toilettes publiqueset de l'eau courante», indique-t-on, toujours du côté de l'APC deChorfa.

Y. S.

Dans la communede Chorfa,

il y a des annéesqu’un projet de

construction d'un marchéde proximitéa été inscrit.

Les conditions de transport et de vente du pain décriéesC' est une pratique très préjudiciable à la

santé des consommateurs. Il s'agit de lalivraison du pain via des véhicules utili-taires non adaptés à ce genre de commerce.Cette situation est constatée malheureuse-ment dans plusieurs régions de la wilaya deBouira. Ainsi, dans la vallée du Sahel, voiredans toute la région de M’Chedallah, ceproduit de première nécessité est transpor tédans des véhicules inappropr iés, et subit, decette façon, de multiples " agressions" ,comme la pollution à la poussière, qui l’en-veloppe littéralement, et les gaz d'échappe-ment. Dans la plupar t des cas, le pain trans-por té, lequel a besoin d'être livré dans les

conditions idoines d'hygiène, est mis à l'ar -r ière de l'habitacle, là où il finit par êtreavar ié. Les baguettes de pain sont misesdans des paniers sans aucune couver ture.Une fois ar r ivées au commerce de l'alimen-tation générale, elles sont livrées et déposéesnégligemment pour être mises dans unendroit inappropr ié, comme l'entrée dumagasin, exposées au soleil, aux bestioles, àla poussière, donc aux micro-organismesnéfastes à la santé humaine, tels que lesmicrobes, les bactér ies, les germes, etc. Peude commerçants disposent de casiers plusou moins " cor rects" et vitrés pour le dépôtdu pain. A cela s'ajoute la mauvaise habitu-

de de quelques clients, qui n’hésitent pas àtâter toutes les baguettes du pain avant dedécider lesquelles acheter. Cela est constatéchaque jour au niveau de tous les com-merces de l'alimentation générale activantdans les différentes localités situées dans lavallée du Sahel. Cette pratique, qui fait" ulcérer" les ménages qui tiennent à l'hy-giène alimentaire, por te le coup fatal à unedenrée déjà " éprouvée" par tant de pollu-tion et de dégradations depuis son transpor tjusqu' à sa livr aison. Cette situation apoussé cer tains commerçants à accrocherdes pancar tes sur lesquelles il est notam-ment écr it : «Choisissez les baguettes de

pain avec les yeux avant de les prendre».«C'est vraiment regrettable que de consta-ter chaque matin la ruée des clients sur lepain vendu dans les commerces de l'alimen-tation générale, où ces derniers les tâtenttoutes. Cette fâcheuse habitude est très pré-judiciable», regrette un père de famille deM'Chedallah. Devant les conditions d’ache-minement et d’exposition de ce produit, lesservices du commerce doivent sont pr iés derappeler à l’ordre les intervenants danscette activité et exiger le respect des condi-tions d’hygiène.

Y. S.

M'Chedallah

Le stade communal pollué par la décharge publiqueCe qui se passe au niveau du stade communal

du chef-lieu de Sahar idj dépasse tout enten-dement. En effet, cette structure spor tive, unedes plus fréquentées par les jeunes à longueurd'année, est dans un état d’insalubr ité cr iant. Lar aison étant sa proximité avec la déchar gepublique communale, sur une distance de 50mètres à vol d'oiseau. A l'heure actuelle, cettedécharge reçoit la totalité des ordures ménagèresde la municipalité, qui frôle les 12 000 habitants.Il faut préciser que la décharge en question a étéaménagée au sommet d’une vallée, sur laquellesoufflent des vents dominants en permanence. Lestade, lui, a été réalisé sur la trajectoire desfumées émanant des non moins permanentesopérations d’incinération des tonnes de déchetsménagers, déversées quotidiennement sur leslieux. Des fumées hautement toxiques envahis-sent donc, et de façon discontinue, cet unique lieu

de rencontre de jeunes de cette commune et descommunes voisines, lesquels or ganisent descompétitions inter-villages et intercommunales.Réalisée au début des années 90, cette infrastruc-ture a été conjointement financée par l'APC, quia dégagé une enveloppe de 400 millions de cen-times destinée aux ter rassements et à la prépara-tion de l’assiette, et la DJS de Bouira, laquelle aattr ibué une cagnotte d'un milliard de centimespour le reste des travaux, consistant en la réali-sation des vestiaires, la pose d'une clôture et lerevêtement en tuf. Aussi, la voie d’accès au stadea été revêtue en bitume sur 1 000 mètres environ.Non seulement l'on procède à l' incinération desordures en pleine saison estivale, bravant l' inter -diction, mais une bonne par tie des déchets sontdéversés sur les accotements de la voie d’accès austade. Ainsi, les amoncellements des immondicesmêlent leurs odeurs fétides à celle de la fumée,

pour boucler la boucle. Du temps de l'occupationfrançaise, l'administration coloniale avait amé-nagé une décharge publique sur l'autre versantde la colline d'Achaïvou, au lieu-dit Tahemzets,en bordure de la RN30. C'est un ter rain surlequel se sont produit des glissements de ter raindégageant des sur faces nues sur lesquelles aucu-ne végétation n'a repoussé. Pour cette raison, eten sus de son accessibilité à par tir de la RN30, ila donc été choisi par les colons pour servir dedéchetter ie. Rappelons que l'actuelle déchargeest, en plus de sa proximité avec le stade commu-nal et de plusieurs cimetières, située à moins de150 mètres du lycée, du centre de formation pro-fessionnelle (CFPA) et de la bibliothèque com-munale.

Oulaid Soualah

Saharidj

La cueillettedes jujubes bat son pleinProfitant de ces dernières

journées de vacances scolaires,des enfants se ruent sur un fruitsauvage bien de chez nous, pouren cueillir de bonnes quantités.Il s’agit du jujube, appelé com-munément en kabyle Azugar ouAzuwar, lequel pousse à l'étatsauvage. De couleur brunâtre, cefruit, appelé aussi la datte chinoi-se, se trouve en abondance sur -tout dans la vallée du Sahel, oùles ronces qui produisent ce fruity poussent à profusion. Doté debranches effilées, épineuses etenchevêtrées, le jujubier est unarbr isseau endémique de larégion du Maghreb et même duProche-Or ient. Ainsi donc, des«contingents» d'enfants et autresadolescents bravent la chaleursuffocante et s'aventurent dans lesbois et les espaces sauvages de larégion en quête de ce fruit sucréau goût chocolaté. Arr ivé à matu-r ité, la couche comestible du juju-be, car il a un noyau, est crous-tillante quand elle mise sous ladent. Elle donne l' impression dedéguster des bouts de chocolat.En tout cas, les enfants et mêmeles adultes en raffolent, d'où l'em-pressement et le rush sur ce fruitavant que les pluies n’altérèrentsa qualité gustative. Faut-il noteraussi que cette année, et contrai-rement aux précédentes, le juju-be a mûr i tardivement, et ce pro-bablement à cause des journées" douces" ayant entrecoupé lesmois de juillet et août passés. Lefruit commençait il y a quelquesjours seulement de cela à brunir,ce qui a intr igué plus d'un.Cependant, comme tout arbr is-seau possédant des épines, le juju-be est difficile à récolter sur toutpour les jeunes enfants et adoles-cents lesquels finissent par avoirles mains toutes «écorchées» etmême le visage, ce qui dénote ladifficulté de la tâche. Néanmoins,une fois le sachet ou le bol sontremplis, les enfants jubilent et segavent de ce fruit qui possède plu-sieurs ver tus médicinales. Eneffet, le jujube et ses feuilles sontutilisés contre les maux d’esto-mac, les coliques et les hépatites,entre autres. Il est aussi r iche envitamines (A et C) et en sels miné-raux, tels que le fer, le magnésiumet le calcium. Par dessus tout, ilest sucré, et donc très énergisant.Par ailleurs, le miel du jujubierest considéré comme étant le pluscher au monde de par sa rareté etsa qualité indéniable.Y Samir.

Vallée du Sahel

Le moudjahid et homme delettres Hafnaoui Zaghez est

décédé à l'âge de 91 ans et aété inhumé, samedi après-midi,au cimetière de Garidi deKouba à Alger. Le regretté atravaillé dans le secteur del'enseignement commeconsultant en éducation etcomme enseignant. Il aégalement occupé plusieursresponsabilités au sein du corpsde la Sûreté nationale, avantqu'il ne soit désigné Secrétairegénéral adjoint au sein duConseil des ministres arabesde l'Intérieur (CMAI) à Tunis,de 1989 à 1992, puis au posted'expert au Secrétariat généraldu même conseil, de 1992 à1997, marquant ainsi la fin deson parcours professionnel.Dans le domaine de l'écritureet de la créativité, le défuntpossède à son actif, 12ouvrages, dont 4 nouvelles, 8 romans dont quelque unsfurent traduits vers plusieurslangues étrangères.

La date de son inaugurationa même été fixée au 14 de cemois de septembre, jour de

l’hommage qui sera rendu à l’ar -tiste. Tous les moyens humains,matér iels et financier s pour laréussite de cet hommage grandio-se sont réunis. A la place du villa-ge, appelée également Agouni, lespréparatifs vont bon train. Celafait plusieurs mois déjà que desjeunes de l’association s’affairentà finaliser la plate-forme et le pié-destal sur lequel trônera l’œuvresculptée par des jeunes ar tistes etqui sera dévoilée au grand public,le jour de l’hommage. De grands

noms de la chanson kabyle serontprésents. Les organisateurs pré-voient une grande fête au village,

pour marquer cette date d’anni-versaire de l’ar tiste. Pour l’occa-sion, des conférences seront au

programme, ainsi que des exposi-tions de photos et d’objets ar tis-tiques qui retracent la vie et leparcours de l’ar tiste. Un parcoursr iche de compositions et de chan-sons cultes. Arezki Oultache acôtoyé de grands noms de la chan-son kabyle et algér ienne. Son ar tet son caractère, comme ces pair s,ont été forgés par la misère quirégnait au village, puis la nostalgiedu pays et les pr ivations de l’émi-gr ation. Beaucoup d’ar tistesreconnaissent que le fait de l’avoircroisé est en soi un enr ichisse-ment. Arezki Oultache n’était pasun ar tiste avare, prodiguant sesconseils et des textes aux jeunestalents qui le sollicitaient.Plusieurs de ses œuvres ont étérepr ises par les jeunes générationset beaucoup de chansons ont étéinterprétées sans qu’il en réclamela paternité. Pour marquer cettedate du 14 septembre, les jeunesdu village Tar ihant comptent clô-turer la journée avec un grandgala. De grands noms de la chan-son kabyle seront présents, pourrendre un hommage à un maître.

Akli. N.

Mardi 4 septembre 2018 CULTURE 11

Un buste à l’effigie du grand

artiste ArezkiOultache a étéachevé et sera

bientôt installé auvillage Tarihant.

Alger

Décès dumoudjahid et homme de lettres Hafnaoui Zaghez

TARIHANT Le grand cérémonial fixé au 14 septembre

Hommage à Arezki Oultache

Dans lecadre de

la célébrationdu centenairede la naissan-ce de SlimaneAzem, M.Hend Saadi,ancien ani-

mateur dum o u v e m e n t

culturel berbère,a assur é une

con fér en ce,

samedi dernier, sur l’appor t de Slimane Azem àl’académie berbère. Devant l’assistance, Saadia fait remarquer que «rares sont les hommesqui aiment leur pays comme Slimane Azem.Dans l’une de ses chansons, il avait dit,«l’Algér ie habite mon cœur et moi j’habiteailleurs». Hend Saadi fera l’histor ique de larevendication de la dimension Amazigh, et deses pionniers, à l’image d’Ali Laïmeche etBoulifa. «La revendication Amazigh n’a pas eule dessus. Les Oulémas, le mouvement desArabo islamistes d’Ennahda, se sont imposés.Ben Badis et Bachir el Ibrahimi ont réussi àécar ter l’Amazighité». Hend Saadi rappela àl’assistance que «lorsque feu Hocine Ait Ahmedprénomma son fils Jugur tha, El Bachir ElIbrahimi l’interpella pour lui demander pour-quoi appeler son fils du nom d’un mécréant ?Pour eux, Jugur tha est un infidèle alors qu’ilétait une référence pour le reste du monde». Lacontr ibution de Mouloud Fer aoun et deMammer i, même ayant écr it en langueFrançaise, a éclairé les espr its, notamment enKabylie, sans pour autant atteindre l’objectifsuprême. A l’indépendance, le pouvoir militaire

de Ben Bella et de Boumediene par la suite, ontconsacré l’arabe langue nationale et officielleau détr iment de Tamazight dont, à l’époque, leseul usage était passible de pr ison. L’orateurfer a une r étrospective sur la cr éation del’académie berbère(Agraw Imazighen) depuisla première réunion tenue le 14 juin 1966, enprésence de Taous Amrouche, Mohand ArabBessaoud, Abdelkader Rahmani (premier pré-sident de cette association du bureau d’Août1966), de Mohamed Amokrane Khlifati et biend’autres au domicile de Taos Amrouche à Par is.M. Sadi indiquera quant à la contr ibution deSlimane Azem «qu’il avait appuyé ce mouve-ment en organisant un gala ar tistique le 8 juin1969 avec la par ticipation d’Akli Yahiatène,Oukil Amar, Salah Saâdaoui, Mohamed Saidjiet bien d’autres, un gala animé par HamidRadio-Par is. Ce fut un franc succès, la naissan-ce officielle de l’académie ber bère», a-t-ilestimé. Pour l’orateur, le deuxième gala orga-nisé par Slimane Azem en 1974 à la Mutualité,en dépit de l’Amicale des Algér iens qui avaittout fait pour l’empêcher, fut une autre victoirepour Agraw Imazighen. «Il fut d’un appor tfinancier à l’académie, du fait que l’argent étaitversé à l’association. Mais ce gala a sur tout faitdécouvr ir le mouvement aux nombreuxkabyles. Et c'est à par tir de là que l'adhésionfut massive», a-t-il relaté. Le conférencier aaussi souligné l’impact de la cr éation del’académie berbère en Algér ie, notamment enKabylie où deux événements ébranlèrent lerégime de Boumediene : la grande manifesta-tion de Larbaâ Nath Irathen en 1974, et la réac-tion du public spor tif en finale de la couped’Algér ie en 1977 entre la JSK et le NAHD, oùle président de la République fut hué. «La créa-tion du groupe d’études berbères de Vincennespar des étudiants en 1972 dont M. M’BarekRedjala, fut aussi d’un appor t considérablepour cette cause, dans le milieu estudiantindominé, dans les années 70, par les militantscommunistes», a-t-il ajouté. Ce sont, a-t-il rap-pelé, les mots d’ordre de ce mouvement qui ontété mis en avant en avr il 1980. Ces militants et

ar tistes comme Slimane Azem, Mohand ArabBessaoud et tant d’autres ont su réhabiliterTamazight, le socle de l’identité algér ienne enpar ticulier et maghrébine en général», a mar-telé Hend Saadi. A rappeler qu’en soirée, ungrand gala fut animé par de nombreux chan-teur s notamment Far id Fer r agui, AkliYahiatene, Amel Zen,...

Hocine T.

AGOUNI GUEGHRANE Conférence de Hend Sadi

L’apport de Slimane Azem à l’Académie berbère

Un nouveau pr ix littéraire du nom del' écr ivaine et psychiatre Yamina

Mechakr a (1949-2013), a été lancésamedi à Alger, par le ministre de laCulture Azzedine Mihoubi, à la faveurdes " Rencontres annuellesMéditer ranée Afr ique des jeunes écr i-vaines" inaugur é plus tôt dans lajournée. Le ministre, présent lors del' inaugur ation des rencontres à laBibliothèque nationale, AzzedineMihoubi a annoncé le lancement de cepr ix récompensant les œuvres littérairesd' écr ivaines algér iennes, en Ar abe,Tamazight, et en Français, et qui por tele nom de l' auteur de " La grotteéclatée" (1979) et de " Arr is" (1999),sera attr ibué d' ici la fin de l'année encours par un jury exclusivement fémininprésidé par Rabia Djelti pour la languear abe, Lynda Koudache pour leTamazight et Maïssa Bey pour la languefrançaise. Ce sont une quarantaine d'é-cr ivaines qui prennent par t à cette ren-contre pour évoquer leurs parcours res-pectifs et leurs points de vue sur des thé-matiques comme " La place de la littéra-ture de l'ailleurs dans le programmeuniver sitaire algér ien" ou encore" l'adaptation de romans algér iens aucinéma" . Une dizaine de profession-

nelles du livre, éditr ices et libr airesprendront par t à cette rencontre à l' ins-tar des éditions du Champs libre, ElKalima, Mim, Dalimen, Anep, El Ibr iz,Apic ou encore Enag pour évoquer lesfemmes dans l'édition. Cependant plu-sieurs par ticipantes à cette premièresédition, vivant major itairement à l'é-tranger, sont annoncées " absentes parles organisateurs pour des raisons delogistique" dont l' invité d'honneurannoncée Faïza Guène auteur du roman" Kiffe Kiffe demain" , Lynda-NawalTebbani, ou encore Selma Guettaf. Acette occasion une petite librair ie et desstands de vente dédicace ont été installéspour permettre aux écr ivaines d'aller àla rencontre de leur s lecteur s. Leministre de la Culture AzzedineMihoubi a salué " l' initiative de tenircette rencontre ainsi que la créationd'un nouveau pr ix littér aire" .Organisées sous l'égide du ministère dela Culture, ces rencontres ambitionnentde devenir une " plateforme de réflexionautour du féminin dans la littérature etles métiers qui lui sont consacrés" enplus de mettre en avant la littératurealgér ienne " produite par des écr ivainesvivant et travaillant en Algér ie ou s' illus-trant à l'étranger" .

Nouveau prix littéraire

Yamina Mechakra lancé samedi dernier

Histoires et légendes de chez nous

(22ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

Mardi 4 septembre 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (202ème partie)

Du haut de la lucarne où elle se tenait, Moitié-de-Poule répondit au lion :

- Lève ta majestueuse tête et tu me ver ras, ô mon ami.

Le lion leva la tête et vit Moitié-de-poule.- Oh ! mais je te reconnais ! C’est toi qui nous as aidésune fois à festoyer en nous indiquant les trois gros gibiersqui s’étaient cachés sur un arbre. Et en contrepar tie, tuas réclamé juste quelques-uns de nos poils. Quet’ar r ive-t-il, ô mon jeune ami ?- Ces vaches et ces taureaux m’ont pr is les poils que toiet tes jeunes frères m’avez donnés.- Et que veulent-ils faire avec ces poils ?- Ils veulent les brûler. Et dès qu’ils ont su que tu allaisvenir, ils les ont cachés pour qu’ils les br ulenttranquillement lorsque vous ne serez pas là.- Ah ! C’est comme ça! Ils vont bruler nos poils quandnous ne serons plus là ? Eh bien, je vais m’ar ranger pourqu’eux-mêmes ne soient pas là quand nous serons par tis.Le lion poussa un rugissement si for t que l’étable et le solse mirent à trembler. Par la suite, Moitié-de-poule sutque le sol tremblait à cause des nombreux lions quis’approchaient de la demeure du roi. En un éclair, desdizaines et des dizaines de lions avaient investi l’étable etavaient commencé à se sustenter. En moins de tempsqu’il ne faudrait pour le dire, tous les bovins qui étaientlà avaient fini leur existence dans l’estomac des grands

félins. Le roi et ses gardes savaient qu’il se passait quelquechose de grave dans l’étable mais n’osèrent pas s’enapprocher parce que les ter r ibles r ugissements etgrognements qu’ils avaient entendus étaient sanséquivoque : c’étaient des lions qui avaient investi ledomaine des vaches et des taureaux du palais. Quand ladernière bête eut été engloutie, le vieux lion s’adresse àMoitié-de-poule:- Voilà, c’est terminé. Nous avons puni toutes les vacheset tous les taureaux qui voulaient s’en prendre à nospoils. Ce travail achevé nous n’avons plus qu’à nous enaller.Les lions s’en allèrent et tout le monde les avait vus.Quand on jugea que les lions s’étaient suffisammentéloignés, le roi, ses conseillers et ses gardes sor tirent deleurs cachettes respectives pour se rendre à l’étable.C’est là qu’on constata qu’aucune bête n’avait survécuau passage des grands félins.Ils virent également la petite créature sautillant au-dessus des ossements tout en menaçant de faire perdre laraison au roi du pays.

N. N. S (à suivre…)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oran où

il participait à un Salonprofessionnel. À Chlef, l’un

des pneus de sa voitureéclate et il n’a pas de roue de

secours. Alors qu’il sedemandait ce qu’il y avait lieu

de faire pour poursuivre saroute vers Alger où il habite,

quelqu’un d’inattendu sepropose de l’aider : une jeune

et très belle automobiliste.Celle-ci lui offre un pneu avec

une jante neuve et luiapprend que son père vend

des pneus et des piècesdétachées automobiles. Elle

lui offre une roue neuvecomplète et en contrepartie,

elle compte sur lui pour luicommuniquer régulièrementl’état de son usure pour lesbesoins d’une étude qu’elle

mène sur les produits queson père commercialise.

Par la suite, Djamel découvreque Djamila est une voisinede sa sœur et que c’est son

beau-frère qui lui tient sacomptabilité. Comme il estloin d’être ignorant dans le

domaine des affaires,et à la faveur d’autres

rencontres, Djamila luidemande de l’aiderà gérer ses affaires

en contrepartied’un très gros salaire.

Résumé

Une mère meurt en laissant derrière elle unmari et deux petites filles. Avant de mourir,elle demande à son mari de ne se remarier

qu’avec une femme ayant du cœur pourqu’elle ne soit pas une méchante marâtre. Elle

laisse à ses fillettes une poule dont elle leurdemande de prendre soin. Après avoir bien

réfléchi, le père décida de ne se remarierqu’une fois ses deux filles mariées pour les

prémunir contre la méchanceté d’uneéventuelle marâtre. Les deux filles

grandissent. Comme leur amour pour la pouleque leur mère leur a laissée ne cesse de

grandir, elles ont fini par avoir l’habitude dese chamailler pour elle. Leur père, sur un

coup de colère, coupe la poule en deux. Maisquelques instants après, la poule ressuscite.

Résumé(Un conte des montagnes du Chénoua)Moitié-de-poule

Nacér a entr a dans lachambre de son père etlui lança d’une voix vin-

dicative :- Papa, il faut que nous discu-tions et cette fois, il faut quenous prenions une décisionferme et définitive.- Je suis d’accord avec toi mafille mais reviens dans 20minutes, quand ce documentai-re sera terminé.- O papa, c’est tr ès impor -tant…il s’agit de Djamel et deson état de santé mentale.- Et tu crois que ce que je regar -de n’est pas impor tant ? Unlion et un éléphant qui se fontface dans la jungle prêts à se

livrer un combat à mor t. Lesgens ne se rendent pas comptemais il s’agit d’un combat hau-tement symbolique : un herbi-vore et un carnivore sont sur lepoint de se battre. Il s’agit enfait d’un combat entre deuxsystèmes alimentaires. Si l’élé-phant l’empor te sur le lion, àpar tir d’aujour d’hui, jedeviens herbivore.- Père, tu éteins ce téléviseur ouc’est moi qui l’éteins.Le vieux pr it une canne et poin-ta un index vindicatif en direc-tion de sa fille :- Tu touches à ce téléviseur et jebr ise cette canne sur ton dos. Etsi cette canne se br ise, cela vou-

dra dire que je dois engagerune dépense inattendue pourl’achat d’une autre. Et au pr ixoù en est le bois en ce moment,les pr ix des cannes donnent letournis.La mère tente de calmer sa fille.- Allons-nous-en ; nous revien-drons dans une demi-heure…- Non, pas dans une demi-heure! hur la le père. Dans 20minutes. Parce que si vousrevenez dans une demi-heure,un autre documentaire auracommencé et vous ne réussirezpas à m’en éloigner.- D’accord, papa, rendez-vousdans 20 minutes.La mère et la fille s’en allèrent

à la cuisine. De sa chambre,Djamel avait entendu l’algara-de.Sa mère et sa sœur étaient entrain de livrer un combat inten-se contre le patr iarche. Uncombat auquel il préférait nepas être mêlé pour le moment.Ce n’était pas de la lâchetémais d’un petit calcul. Son pèreavait l’habitude de se disputeravec sa mère et sa sœur, cela ner isquerait pas d’affecter sa ten-sion ar tér ielle. Mais si lui sedisputait avec son père cela r is-quait d’être grave parce quejamais ils ne s’étaient disputés.

N. N. S (à suivre...)

Coin cuisine

Une vér itable injusticepour l' attaquant de laJuventus Tur in, qui n'a

toujours pas marqué en Italie, etqui vit une semaine compliquée.«Kar im Benzema 5 - Cr istianoRonaldo 0». Ce dimanche, le quo-tidien AS est sans pitié pour lePor tugais, qui vient de terminerun troisième match de Ser ie Asans marquer. Pendant que«KB9» s'éclate au Real Madr id.Toujour s aussi taquins, nosconfr ères espagnols font mined'oublier que le quintuple Ballond'Or a besoin d'un temps d'adap-tation à la Ser ie A. C'est effecti-vement l' avis de MassimilianoAllegr i sur un championnatréputé difficile pour les buteurs.

Allegri rassureson attaquant

«La Ser ie A est un championnatoù les équipes défendent avecbeaucoup de qualité. Je ne saispas si c'est le meilleur champion-nat européen dans ce domainemais je pense simplement que leséquipes sont très for tes défensive-

ment, et c' est pareil pour lesentraîneurs. Ils regardent chaquerencontre et analysent commentpr iver l'adversaire du moindreespace» , a expliqué l'entraîneurtur inois, conscient que sa staraura du mal à terminer avec 40réalisations. Revenu tardivement

de vacances après le Mondial,Cr istiano Ronaldo n'est pas nonplus au top de sa forme. La preu-ve en chiffres puisque CR7, avec23 tir s sans but en trois matchs,possède le pire ratio parmi les 5grands championnats européens,souligne BR Football.

Connaissant le personnage, cettestatistique doit for tement l'aga-cer, sur tout après la remise destrophées de l'UEFA.

Dalic démonteRonaldo !

En effet, malgré ses 15 buts enLigue des Champions la saisondernière, l'ancien Merengue a vuLuka Modr ic lui chiper le pr ix dujoueur de l' année dans cettecompétition. Cr istiano Ronaldo,lui, a seulement été élu meilleurattaquant. De quoi provoquer lacolère du Bianconero et de sonagent J or ge Mendes !L' international por tugais ne s'estmême pas rendu à la cérémoniejeudi à Monaco... Une attitudecr itiquée ces der nier s jour s,notamment par le sélectionneurcroate Zlatko Dalic, pas tendreavec l' ancien Red Devil.«Ronaldo est un égoïste, je nevoudrai jamais de lui dans monéquipe ! Il fait par tie de cesjoueurs qui pensent : " tant que jemarque, peu impor te si on perd"», a taclé le technicien dans lescolonnes de Spor tske Novosti. LaCroatie étant opposée auPor tugal jeudi en amical, CR7 abien fait de zapper ce rassemble-ment pour se concentrer sur laJuve. Une autre décision qui faitbeaucoup par ler…

ITALIE Muet avec la Juventus, mauvais perdant...

Ronaldo pointédu doigt

Malgré son statutde meilleur buteur

de la Ligue desChampions la

saison dernière,Cristiano Ronaldo

n'a pas remportéle trophée du

joueur de l'annéedécerné par

l'UEFA.

Mardi 4 septembre 2018 SPORT 21

Le FC Barcelone s'est baladédimanche soir face à Huesca. Le

club catalan s'impose 8 - 2 grâce à desdoublés de Messi (16e, 61e) et Suarez(39e, 90e+3), ainsi que des buts deDembélé (48e), auteur de 3 réalisationsen quatre matchs, Rakitic (52e), Alba(81e) et un csc de Pulido (24e). Avecce large succès, les Blaugrana revien-nent à hauteur du Real Madrid en têtedu classement avec 9 points pris entrois journées de Liga.

Espagne

Le Barça en passe 8à Huesca !

Jürgen Klopp va devoir se méfier deses propres paroles... Récemment,

l'entraîneur de Liverpool affirmait,plein de modestie, qu'il n'était pasun grand coach. Il n'en fallait pasplus pour que son homologue deManchester United, José Mourinho,confirme ses dires. "Je suis le managerde l’un des plus grands clubs dumonde, mais je suis également l’un desplus grands managers du monde. Kloppdit ça car il n’a jamais rien gagné auniveau international. C’est son problè-me. Je vous dis ce que je pense, je disce que je ressens. Jurgen vous dit cequ’il veut. Et je vous réponds à la ques-tion, c’est facile. Je répète qu’il y adeux ans, nous avons connu une saisonfantastique en remportant la LigueEuropa. Nous avons gagné la LigueEuropa parce que c’était notre niveau.Nous sommes la dernière équipe enAngleterre à avoir remporté un trophéeeuropéen", a indiqué le Portugaisdevant la presse.

Manchester United

Mourinho se paie Klopp

Expulsé en fin de match contreNîmes (4-2) pour avoir poussé Téji

Savanier, Kylian Mbappé (19 ans, 3matchs et 4 buts en L1 cette saison)avait expliqué après la rencontre qu'ilne regrettait pas son geste . Dimanche,l'attaquant parisien a tout de même pré-senté ses excuses aux supporters pari-siens. "Mes chers supporters parisiens.Je souhaiterai m’excuser auprès devous pour mon geste d’hier soir et maréaction qui gâche notre belle victoirecollective. Mais aussi remercier leCollectif Ultras Paris pour votre sou-tien encore hier c’était énorme", a écritle Parisien sur Twitter.

Paris Saint-Germian

Les excusesde Mbappéà ses fans

Victime d'une blessure à la cuissegauche et absent lors de la défaite

de Tottenham à Watford (2 - 1),dimanche, le gardien Hugo Lloris (31ans, 104 sélections) est forfait pour ledéplacement de l'équipe de France enAllemagne, jeudi (20h45), dans lecadre de la 1ère journée de la Liguedes Nations. Deuxième portier desBleus en l'absence de Steve Mandanda,qui ne figure pas dans le groupe trico-lore, Alphonse Areola (25 ans) devraitconnaître sa première sélection face àla Nationalmannschaft.

France

Lloris forfait contre l’Allemagne

Le Cheikh Mansour peut être satisfait: 10ans après avoir racheté Manchester City,

ses milliards ont transformé ce club éternelle-ment décevant en roi du football anglais.Avec le titre décroché la saison passée sous lahoulette de Pep Guardiola, les Citizens ver -sion émiratie semblent ainsi être entrés dansune nouvelle ère, culmination d’un plan d’in-vestissements qui a ébr anlé la PremierLeague jusque dans ses fondations. Cette der -nière décennie, Mansour a dépensé plus de 1,2milliard de livres (1,3 milliard d’euros) pourfaire de son équipe la championne de la ville,devant Manchester United, et la championned’Angleter re tout cour t, avec un joli bilan detrois titres, trois Coupes de la Ligue et uneCup depuis son ar r ivée. Et cette saison enco-re, City veut continuer à rempor ter des tro-phées, espérant devenir la première équipeanglaise à conserver son titre depuis Uniteden 2009 tout en lorgnant bien entendu sur laLigue des champions, qui manque encore àson palmarès. Depuis l’ar r ivée du CheikhMansour et de Khaldoon Al Mubar ak,nommé président du club, Manchester City aélargi son hor izon et ar rêté de penser seule-ment au marché local: “Toutes les équipes quiveulent vous faire signer ont les mêmes argu-ments: +Nous avons un grand projet, degrandes ambitions, on veut r éaliser ceci,cela+”, explique le défenseur belge VincentKompany, capitaine de longue date desCitizens. “J ’ai juste eu de la chance, City estle seul club qui n’ait pas menti”.

Complexe d’infériorité

Pour tant l’hor izon n’était pas tout bleuquand Mansour et son Abu Dhabi UnitedGroup ont racheté le club le 1er septembre2008, au Thaïlandais Thaksin Shinawatrapour 210 millions de livres (232 millions d’eu-ros). City vivotait alors dans l’ombre de sonvoisin United, qui avait terminé champion lasaison précédente, 32 points devant. Le com-plexe d’infér ior ité était bien ancré après desdécennies d’échecs, ponctués par des épisodescroquignolesques comme cette fin de saison1996-1997, quand l’entraîneur Alan Ball avaitdemandé à ses joueurs de défendre à la fin dela der nière rencontre du championnat,croyant, à tor t, qu’un match nul les sauve-rait… Le club fut relégué avant de tombermême au 3e niveau en 1998-1999. La situations’était stabilisée avant l’ar r ivée de Mansour,mais leur meilleur classement les six saisonsprécédentes en Premier League restait unepiètre 12e place. Et la composition de l’équipepour le premier match après l’ar r ivée duCheikh, une défaite 3-1 à domicile contreChelsea, montre le chemin parcouru depuis,quand City comptait parmi ses titulaires desjoueurs de seconde zone comme Michael Ball,Stephen Ireland, Richard Dunne, ou l’atta-quant br ésilien J o, dont le passage àManchester n’a pas laissé d’impér issablessouvenirs.

Passation de pouvoir

“Les gens oublient qu’il y a 10 ans il étaitimpensable que City s’élève ainsi”, a rappeléun ancien dir igeant du club au journal br i-tannique Daily Mail. “Construire l’équipe

que Guar diola a pr is en main signifiaitconstruire une équipe de classe mondiale. Al’époque les joueurs soit n’avaient jamaisentendu par ler de nous, soit on ne les intéres-sait pas.” Les nouveaux propr iétaires avaientmarqué leur ar r ivée en recrutant aussitôtl’attaquant brésilien Robinho, considéré alorscomme l’un des joueurs les plus prometteursdu monde. De quoi annoncer la couleur.Mansour poursuivait ensuite son shoppingjusqu’à ce que les premiers trophées tombent,avec la première FA Cup en 42 ans rempor téepar les Citizens en 2011. Et les changementsne sont pas intervenus que sur le ter rain, leclub se dotant d’un centre de formation depremier plan, tandis que le “City footballgroup” de Mansour possède aujourd’hui cinqautres clubs de par le monde. “Quand je suisar r ivé Khaldoon Al Mubarak m’a expliquéoù le club voulait aller, et comment il allait yar r iver. Et il ne s’est pas trompé une seulefois”, a témoigné l’ancien gar dien ShayGiven. Le titre de Premier League conquis en2012 par l’équipe alors dir igée par Rober toMancini a sonné comme une passation depouvoir, quand City a succédé à United.Depuis, le paysage du football à Manchester asér ieusement évolué, l’emblématique entraî-neur des Red Devils Alex Ferguson prenant saretraite peu après, signal d’un inexorabledéclin à Old Trafford, dont a largement pro-fité City. Et avec le génial Pep Guardiola à labar re de l’équipe et des ressources financièresmonumentales, la prochaine décennie pour-rait même être encore plus spectaculaire.

Dix ans d’une ascension “impensable”Manchester City

La Dépêche de Kabylie :Comment avez-vous atterri au MB Bouira ?

Akrour Djebbar : C’est le mana-ger général du MB Bouira que je

connais très bien qui m’a sollicitéet convaincu d’adhérer au projetdes dir igeants du club qui estl’accession. J ’ai accepté car lechallenge est intéressant. Je suisenthousiaste pour aller au bout

de ce projet inchallalh.

Comment avez-voustrouvé le groupe ?

J ’ai été très bien accueilli, j’airetrouvé des joueur s que je

connaissais. Tout le groupe estmotivé et déterminé à mener leclub à bon por t en réalisant sesambitions. C’est une bonnechose. L’équipe est entre debonnes mains, un bon espr it yrègne et j’aime ça.

Connaissiez-vousle club avant ?

J ’entendais dire que le MBBouir a disposait d’une bonneéquipe durant les années 2004,2005. Aujour d’hui, l’occasionm’a été donner pour non seule-ment connaitre le club, mais depar tager aussi un challenge pourla saison en cours, que j’espèresera fructueux.

Un mot au public quiattend beaucoup de vous ?

Mon souhait c’est d’être à lahauteur de ses attentes, on feratout pour faire plaisir aux sup-por ters. Avec mes coéquipiers,on donnera le maximum de nousmême pour par tager avec eux lajoie de l’accession du club enDNA.

Entretien réalisé par M’hena A

Mardi 4 septembre 2018SPORT22

AKROUR DJEBBAR, nouvel attaquant du MB Bouira

«Aider mon club à réaliser ses objectifs»

Akrour Djebbar,35 ans, ailier

gauche, a évoluépendant cinqsaisons avecle MO Béjaïa

2009/2014, avantde rejoindre

l’O Médéa lorsde la saison

2014/2015.Il vient de

s’engager avecle doyen des

clubs de Bouira,le MBB (inter

régions).

AHMED BOUDIAF, président de l'Olympique Tizi Rached

«Nous n’avons pas les moyens pour évoluer en Régionale 1»Le président de l'Olympique

Tizi Rached, AhmedBoudiaf, déplore la situation dif-ficile dans laquelle se trouve sonéquipe sur le plan financier, à laveille de la nouvelle saison, touten mettant en exergue la nouvel-le politique du club qui consiste àfaire appel aux jeunes de larégion afin de donner à l’OTRune nouvelle dimension. «Vu lesmoyens existants, l'OTR ne peutpas évoluer en Régionale 1. On abesoin de gros moyens financiers

pour faire face aux différentescharges», assure-t-il. Et d'ajou-ter : «Avec le peu d'argent dontdispose le club, l'Olympique TiziRached ne peut prétendre à unpalier supér ieur. On a besoin del'aide de tout le monde, pourgérer notre saison spor tive qui seprofile à l' hor izon». Boudiafconfiera également : «A ce jouron n'a pas encore engagé le club,mais on le fera dans les pro-chains jours en payant les fraisd'engagement. On remercie au

passage le P/APC pour son aideainsi que quelques bienfaiteurset amis qui nous aident pourdémarrer cette saison». Le pre-mier responsable de l'OTR nousa aussi par lé de la préparationd' intersaison qui vient juste dedémarrer : «On a débuté la pré-paration il y a une dizaine dejour s. On n'a pas recruté dejoueurs et on s'est contentés dece qu'on a sur place, en puisantdans le réservoir du club, en fai-sant appel aux jeunes. On va

essayer de faire de notre mieuxpour que l'OTR joue son main-tien en Régionale 1». La direc-tion de l'OTR, à sa tête AhmedBoudiaf, espère un geste desentrepreneurs de la région et desamoureux du club, pour que l'é-quipe puisse aller de l'avant etmarque de son empreinte la sai-son spor tive 2018-2019.

Massi Boufatis

US Oued Amizour

Rahmani Bouziane maintenu à la barre techniqueL’Union spor tive Olympique Amizour a

pour rappel entamé la préparation d’in-tersaison, il y’a de cela dix jours a vécu unesituation qui a failli dégénérer par un for fait,avec la cr ise financière ayant touché ce der -nier aux 71 ans d’existence. Il a repr is le che-min des entraînements, le dimanche de lasemaine passée, sous la houlette de l’enfantd’Ain-Sefra, Rahmani Bouziane qui est doncmaintenu à la bar re technique du club. Cedernier, et selon les informations recueillies,est secondé dans sa tâche par le capitaine duclub, Nassim Kherraz qui vient d’avoir sondiplôme. Il est encore joueur mais adjoint.L’objectif assigné au staff technique, c’est dejouer la car te de l’accession en division natio-nale amateur. Le club veut bien reprendre saplace perdue au terme de la saison spor tive2017/2018. Pour rappel, Bouziane a remplacél’ex-coach, Mokhtar Djouder qui a quitté leclub à peine quelques rencontres du début dela phase retour de l’exercice passé. Bouzianea dr ivé par le passé plusieurs clubs entreautres, la JSM Chérara, le MC Mekhadma,l’IRB Khemis El Khechna et la JS Hai-Djabal. Mais pour cette saison, l’objectif

avec lequel il s’est entendu avec la directiondu club est le retour en division nationaleamateur, et ce dans les plus brefs délais,pourquoi pas à la fin de la saison 2018/2019.

Le club évoluera dans le groupe Centre-Ouest Annoncé dans un premier temps, qu’il évo-luera dans le groupe Centre-Est, comme c’estde coutume pour les équipes rétrogradant dela DNA à l’inter-région et celles qui accèdentde la régionale 1 vers ce dernier palier cité,finalement le club unioniste évoluera finale-ment dans le groupe Centre-Ouest. Un grou-pe qui sera composé de 18 clubs, qui sont :IRB Aflou, MB Bouira, ES Sour Ghozlane,IRB Laghouat, MB Hassi-Messaoud, JSMCheraga, JS Azazga, Hydra AC, IRB BouMedefaa, DRB Baraki, RA Ain-Defla, IRBZaouia, SC Ain-Defla, ES Berrouaghia, OMRuisseau, MB Rouissat et ORB Oued Fodda.Un groupe qui n’est pas facile du tout, et oùles déplacements du club amizourois serontpér illeux. «Ce groupe sera difficile pournotre équipe, qui devra faire des sacr ifices

sur le plan financier du moment que lesdéplacements sont loin, en sus du fait que leséquipes se retrouvant dans le groupe Centre-Ouest ne seront pas faciles à manier», nousdit-on du coté des suppor ters des Rouge etNoir de l’USOA.

Les entraîneurs des jeunes catégories connusSur un autre registre, et en ce qui concerneles jeunes catégor ies, elles sont confiées res-pectivement à Redjdel Mourad pour les U19,Athmane Samir pour les U17, KhiredineMahfout pour les U15 et enfin MustaphaBouhadji pour les U13. Les deux premièrescatégor ies citées ont entamé la préparationd’intersaison, le mardi passé, alors que lesU15, c’était dimanche passé. Ceux quiconnaissent ces entraîneurs, affirment que cesont des coaches qui peuvent mener lesjeunes catégor ies à bon por t, et pourquoi pasformer des joueurs d’avenir, qui seront lespor te-flambeaux de l’équipe première.

M. R.

Olympique Akbou

Stage bloqué à AzeffounAprès avoir bouclé une semaine de

préparation au stade communal,sur les hauteurs de Béni Melikèche, lesOlympiens d’Akbou sont depuis mer-credi dernier à Azeffoun, plus précisé-ment à l’auberge des jeunes. Surplace, ils s’attellent à peaufiner leurpréparation d’avant-saison. Le stages’étalera sur 10 jours, a-t-on appr isdes dir igeants de cette formationd’Akbou, et est axé sur le volet tech-nique et physique, à raison de deuxséances par jour, voire trois (6h, 10het 16h). Ce regroupement permettraaussi aux joueurs de mieux seconnaître, sur tout les nouvellesrecrues, et de mieux travailler la cohé-sion à la faveur des rencontres ami-cales programmées pour bouclier lestage, dont celles face à l’ES Azeffounlocal et l’AC Yakouren. Le lieu choisisera, selon les responsables du club,d’un appor t bénéfique pour l’équipequi aura à entamer la phase pré-compétitive. Une satisfaction entièreest en tout cas expr imée par le stafftechnique, lequel indique que la prépa-ration se déroule en fonction du pro-gramme établi, avec des joueurs quimontrent de bonnes dispositions ets’appliquent assidûment lors desséances d’entraînement. Il ne resteraà l’équipe que les dernières retouchestechniques, avant d’attaquer le cham-pionnat avec la ferme intention de réa-liser l’accession en fin de saison. C’estdu moins ce que l’on assure du côtédes Bleu et Blanc. Samy H.

LFW Béjaïa

Séminairepour les arbitres En prévision de l'entame de la sai-

son spor tive 2018/2019, et dans lecadre du cycle de formation continue,la direction du développement et de laformation des arbitres de la Ligue defootball de la wilaya de Béjaïa organi-se un séminaire de deux jours (21 etle 22 septembre) au profit des arbitres,a-t-on appr is jeudi passé du présidentde la Ligue de football de la wilaya,Idir Amghar. Selon ce dernier, le lieude la rencontre sera communiquéultér ieurement. Ce séminaire va per -mettre aux chevaliers du sifflet de laLFWB de peaufiner leurs connais-sances se rappor tant aux lois du jeu.Ainsi, des cours théor iques et pra-tiques, por tant notamment sur les loisdu jeu, les règlements généraux, le travail administratif de l’arbitre etle travail de groupe, seront dispensésaux referees. Ce conclave sera encadrépar des spécialistes du sifflet etmembres de la CFA, à l’exemple duformateur d’El Hadj Youbi, et de laCWA, tels Mostefaoui et Idirène, etd’autres membres de la commissionFédérale d’arbitrage, toujours selonle premier responsable de la Ligue. À cet effet, la DTWA vient d’informerl’ensemble des arbitres qu’ils doiventaccomplir les formalités d’engagement(impr imé à remplir, dossiers médicalet administratif). Le dernier délai est fixé au 10 septembre avant16 heures. En outre, les arbitres apteset désireux de réintégrer la corpora-tion sont invités à se rapprocherdu secrétar iat de la Ligue. Enfin, les dossiers doivent être déposés auniveau du secrétar iat de la ligue dudimanche au jeudi, de 10h à 12h etde 13h30 à 16h.S. H.

Les vingt-cinq joueurs convo-qués par Belmadi, tous évo-luant à l’étr anger, sont

ar r ivés au fur et à mesure duranttoute la journée d’hier et le groupedevait être au complet lors de laséance prévue en début de soirée,au CTN de Sidi Moussa à Alger.Cer tains joueur s, à l’image deFeghouli, Boudebbouz, Hassani,Mandi, Tahar t, Bounedjah,Soudani et Guedioura, ont regagnél’aéropor t d’Alger dans la matinéed’hier avant de rejoindre directe-ment le lieu du stage. Un stage quisera marqué par les grands débutsde Djamel Belmadi et de son staff àla bar re technique des Ver ts pourpréparer cette sor tie cruciale en

Gambie. Arr ivé en août dernier enremplacement de Rabah Madjer,limogé le 24 juin dernier pour mau-vais r ésultats, Belmadi (42 ans)aura pour mission de remettre lesVer ts sur rails et renouer avec lesuccès, eux qui restaient sur une

sér ie de 4 défaites de rang en ami-cal, dont la dernière concédée le 7juin à Lisbonne face au Por tugal (3-0). «Malheureusement, je ne vaispas bénéficier d’assez de tempspour préparer le prochain matchface à la Gambie. Le stage débuterale 3 septembre avant de jouer cinqjours plus tard, c’est une missioncasse-cou, c’est difficile. Nous allonsvoir l’état et la forme de chaquejoueur, je ne pense pas qu’il y aitune équipe type qui s’est dégagéeces der nier s temps. Nous allonsfaire en sor te d’aller là-bas pourgagner le match, c’est notre pr inci-pal objectif», a confié Belmadi, aucours de son premier point de pres-se tenu le 18 août dernier au Centretechnique national de Sidi Moussa.En vue de cette première sor tie offi-cielle de l'équipe nationale en 2018,Belmadi (20 sélections/5 buts) adévoilé vendredi une liste de 25joueurs, tous évoluant à l'étranger,marquée par le retour notammentdu gardien de but Rais M'bolhi (Al-Ittifak/Ar abie saoudite), SofianeFeghouli (Galatasaray/Turquie), ouencore Rafik Halliche(Moreirense/Por tugal), dont la der -nière appar ition sous le maillotnational remonte à mars 2015. Deux

nouveaux joueurs vont honorer leurpremière convocation, il s'agit dessociétaires du FC Metz (Ligue2/France) le milieu offensif Far idBoulaya et le gar dien de butAlexandre Oukidja. Les 25 élé-ments poursuivront leur stage jus-qu'au 11 septembre. Les Ver ts s'en-voleront pour Banjul le 6 septembreà bord d'un vol spécial. Lors de lajournée inaugurale des qualifica-tions de la CAN-2019 disputée enjuin 2017, l'Algér ie s'était imposéeface au Togo au stade de Blida (1 -0) sous la conduite de l'ancien coachespagnol Lucas Alcaraz.

Bedrane pour remplacer AbdelaouiLe sélectionneur national DjamelBelmadi a fait appel hier au défen-seur axial de l’ES Sétif, AbdelkaderBedr ane pour remplacer AyoubAbdelaoui, for fait pour le prochainmatch face à la Gambie en raisond’une blessure contractée avec sonclub, FC Sion (Suisse). Bedranesera ainsi le seul joueur local figu-rant sur la liste retenue pour lematch face à la Gambie.

R. S.

CAN-2019 En prévision du match face à la Gambie

Début hier dustage des Verts

Les Verts ontentamé, hier, leur

premier stage sous la conduite

du nouveausélectionneur

Djamel Belmadi, envue du match en

déplacement faceà la Gambie, le8 septembre à

Banjul, comptantpour la 2e journéedes qualifications

de la CAN-2019.

Mardi 4 septembre 2018 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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Trois matchs de mise à jour de la 3e journée deLigue 1 Mobilis sont au programme aujour -

d’hui avec notamment un cer tain derby algéroisentre le CR Belouizad et le MC Alger, deuxéquipes en difficulté en ce début de saison, tandisque l'ES Sétif tentera de confirmer sa formeactuelle à l'occasion de la réception du ParadouAC. Le CRB, qui a attendu la quatr ième journéepour signer sa première victoire en championnaten dominant en remontée le DRB Tadjenanet (2-1), accueillera son r ival de toujours le MCA austade 20-Août avec la ferme détermination d'en-chaîner un second succès contre un adversairequi reste sur un double échec : une éliminationsurpr ise en phase de poules de Ligue des cham-pions d'Afr ique suivie d'une défaite en cham-pionnat face au même adversaire, l'ES Sétif. LesBelouizdadis, tout comme les Mouloudéens, fontface à une cr ise interne et un résultat positif lorsde ce derby fera beaucoup de bien au moral pouroublier un tant soit peu les problèmes financierpour l'un et administratif pour l'autre. De soncôté, l'ES Sétif, auréolée de sa qualification pourles quar ts de finale de la prestigieuse compétitionafr icaine et qui demeure sur un succès en dépla-cement en Ligue 1 contre le MCA (1-0), miserabeaucoup sur la réception de Paradou pour pas-ser en tête du championnat. Les hommes deRachid Taoussi, qui devraient enregistrer leretour de leur maître à jouer AbdelmoumenDjabou, devront toutefois se méfier du PAC quidemeure sur une lar ge victoire contrel'Olympique Médéa (3-0) et est invaincu en troismatchs. Le troisième match au programme met-tra aux pr ises l'USM Alger au promu CA BordjBou Ar r ér idj au stade Omar-Hamadi. LesUsmistes, qui ont perdu leur fauteuil de leader

après la cinglante défaite essuyée samedi àBéchar contre la JS Saoura (3-0), pour raientreprendre leur première place à condition debattre le CABBA qui est en quête de son premiersuccès cette saison. L'USM Alger, qui s' estbr illamment qualifiée pour les quar ts de finalede la Coupe de la Confédération, est condamnéeà se ressaisir après la dernière débâcle pouraborder avec un moral au beau fixe le matchretour de la Ligue des champions arabe contreles Irakiens des Forces aér iennes. Les coéqui-pier s de Mohamed-Lamine Zemmamouche

possèdent les ar guments nécessaires pourengranger les trois points de la victoire, mais lespar tenaires de Faouzi Chaouchi vont défendrebec et ongles leur peau avec l'ambition de reveniravec un bon résultat de la capitale.

Le programmeES Sétif - Paradou AC (17h45) CR Belouizdad - MC Alger (19h00)USM Alger - CABB Arrer idj (21h00)

LIGUE 1 MOBILIS Mise à jour de la 3e journée

CRB - MCA et ESS - PAC à l'affiche

Le latéral gauche de laJSMB, Oussama Khellaf,

estime que le mauvaisdépart en championnat

qu’enregistre sonéquipe ne prête

aucunement àl’inquiétude et quele groupe est bien

déterminé à se lancerdans la compétition.

La Dépêche de Kabylie :Un mot sur le dernier reversessuyé contre l’USMAn ?

Oussama Khellaf : C’est unedéfaite difficile à digérer cartout le monde sait qu’on n’a pas

mér ité de perdre. C’est l’arbitrequi nous a lésés au profit de l’é-quipe d’Annaba. Nous avonsmieux joué que notre adversai-re, notamment en premièrepér iode où l’on aur ait puprendre de l’avance au vu desoccasions qu’on s’est procuréesdevant. Le directeur de jeu apr is des décisions injustes quiont influé sur le résultat final.Quoi qu’il en soit, il va falloirmettre de côté cet échec et conti-nuer à croire en nos capacités àredresser la bar re dans lesmeilleurs délais, sachant que lechemin est encore long et par -semé d’obstacles. Ceci dit, jedemeure convaincu que lesrésultats techniques de l’équipe

finiront par s’améliorer avec letravail et la persévérance.

Vendredi, vous aurez l’occasion de vous ressaisiravec la réception du RCK…

Oui, notre objectif reste celui deprendre les trois points de cematch pour éviter que le doutene s’installe davantage au seindu groupe. Autrement dit, la vic-toire sera impérative pour nous,sur tout que nous tenons àrendre le sour ire à nos suppor-ters qui nous appor tent leur sou-tien indéfectible et nous aident àdépasser ce difficile début de sai-son.

Ce rendez-vous du RCK

sera-t-il alors celui du vrai départ ?

Pour l’heure, on fait de notremieux pour le préparer de lameilleure façon qui soit d’autantqu’on jouer a chez nous etdevant nos suppor ters. Cela dit,nous sommes aussi conscients dece qui nous attend contre cetteéquipe qui aura elle aussi à cœurde se r acheter apr ès le nulconcédé chez elle. On n’auraaucun droit à l’er reur sur notreter re et notre objectif premierest d’engranger le maximum depoints avant la fin de la phasealler.

Propos recueillis par B. Ouari

JSM BÉJAÏA Oussama Khellaf, défenseur

«Les résultats finiront par s’améliorer»

Le ministre de la Jeunesse et desSports, Mohamed Hattab, a

affirmé dimanche que la date delivraison des stades de Tizi Ouzou,d'Oran et de Barraki (Alger), auralieu en décembre 2018. Intervenanten marge de sa rencontre avec lesathlètes aux besoins spécifiques àAlger, M. Hattab a déclaré à l'APSque "le taux des travaux connait uneavancée considérable au niveau desstades de Tizi Ouzou, Oran etBarraki, dont la livraison est prévueau cours du mois de décembre pro-chain, ainsi qu'il a été convenu lorsd'une rencontre avec les respon-sables en charge de la réalisation deces projets, mais un long travail lesattend notamment en mobilisant deséquipes de travail à 8 heures/jour,d'autant que la main d'œuvre estrevue à la hausse à 488 la semainepassée et nous avons demandé lamobilisation de 500 travailleurspour parachever les travaux". "Cesprojets lancés par le président de laRépublique depuis 14 années nedoivent en aucun cas accuser desretards ou connaître des prolonga-tions des délais. Nous ne pouvonspas continuer sur le même rythmemême du côté financier", a-t-il dit."Nous n'acceptons aucun retard dansla livraison de ces nouveaux stadesd'autant que nous avons intensifiénos visites d'inspection au niveaudes sites de ces complexes sportifsen vue de contrôler et d'accompa-gner ainsi que de porter un messageclaire qu'il n'y aura aucune prolon-gation ou de report des délais delivraison", a ajouté le ministre. Parailleurs, le premier responsable dusecteur a mis l'accent sur l'importan-ce de ces complexes sportifs. "Nousavons grand besoin de ces stadesnotamment à Alger qui connait uneforte pression en ce qui concernel'organisation des matchs de footballet la difficulté de programmer desrencontres pour manque de cesstructures", a-t-il soutenu.

INFRASTRUCTURESStades deTizi-Ouzou, d’Oranet de Barraki

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