6. A. BuLTEAU. Dans la paix du soir. -...
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6. A. BuLTEAU. Dans la paix du soir.Prix 18 fr.
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8. G Chenevière. Œuvres poétiques.Prix 12fr
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Il n'est question, dans ce livre, ni de la Rosé de l'Infante, ni des trop
simples dramatisations de Schiller et de Verhaeren, mais de l'Espagne, ou,
en tous cas, d'une certaine Espagne à .l'invention de laquelle Jean Cassou
consacre ses efforts. Or jamais cette Espagne ne s'est révélée avec plus d'éclatque dans ce Siècle d'Or, pendant lequel elle règne sur le monde, et dans cette
figure de Philippe II, son roi national. Siècle et figure que l'on s'est ordinai-
rement permis de critiquer pour leur fanatisme, leur énigmatique et incohé-
rente complexité, leur violence sanguinaire, alors qu'il est bien entendu que
nous voyons l'Univers s'accommoder aujourd'hui de moeurs douces, paisibles,
désintéressées, généreuses et raisonnables.
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COLLECTION VIES DES HOMMES ILLUSTRES", N° 29
JEAN CASSOU
LA VIE DE
PHtUPPE MUN VOLUME IN-8" COURONNE t2 FR.
EXTRAITS DE PRESSE
Je conseille aux pessimistes de lire non pas tant la vie que la mort dePhilippe II, que nous raconte Jean Cassou C'était, en somme, ce fils de CharlesQuint, le premier prince de la chrétienté. Or, sa dernière maladie,.qui duracinquante-trois jours, nous apparaît, de par la barbarie médicale de l'époque,comme un supplice horrible. Philippe II les passa, ces cinquante-trois jours, àpeu près sur du fumier.
Pauvres Espagnols du xvie siècle Nous plaignons les taureaux aujourd'hui,mais dans l'Espagne du xvie, je crois bien que j'aurais préféré être taureau.
PIERRE DoMMio.UE, Paris-Soir, 3 juin 1929.
M. Cassou, qui connaît bien l'Espagne, a voulu faire un Philippe II dans lestyle d'Antonio Moro ou de CceDo, vêtu de noir, raide dans son pourpoint sévère,et grand dans sa tragique simplicité.
LES TREIZE, /H~'<!K~M~, juin 1929.
M. Cassou, certes, a de la sympathie pour son héros. Surtout il admet sonpoint de vue, ses autodafés ne l'effrayent pas. S'il trouve bon que l'Espagne,grâce à son roi, soit demeurée étrangère à la Réforme, c'est pour des raisons quirelèvent davantage de l'esthétique que de la foi.
M. Cassou n'est ni un hagiographe, ni un faiseur de théorèmes c'est unconteur. Il nous livre des faits, ceux-ci parlent d'eux-mêmes.
GEORGES GiRARD, Les Nouvelles Littéraires, 1er juin 1929.
Voici une fort intéressante vie de Philippe II par M. Jean Cassou. Le succes-seur de Charles-Quint est une des figures les plus curieuses de l'histoire, une desplus controversées. Mais quoi, vous lirez cet ouvrage Philippe II est un de ceuxqu'un lettré ne néglige point.
CH. DE SAINT-CYR, La Semaine à Paris, 14 juin 1929.
C'est une terrible et magnifique histoire que celle de Philippe II, mais cellede l'Espagne sous son règne est encore bien plus terrible et plus magnifique. Etc'est celle-ci que nous raconte M. Jean Cassou, incapable qu'il est de ne pass'élever, presque aussitôt, à un point de vue général et lyrique.
FRANCIS DE MiOMANDRE, Europe Nouvelle, 6 juillet 1929.
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Ecuador Un départ pour la république de l'Equateur, un séjour de huit mois,un retour en pirogue par le Napo, et en bateau par l'Amazone.
La plupart des voyageurs béent d'admiration quand ils croient qu'il convientde béer. Et les plus froids se fouettent pour écrire quelques mots sur les spectacles« importants ».
L'auteur de ce livre n'a pas fait cela.
Il ne .dit pas un mot du canal de Panama, et il lui arrive de parler d'une
mouche. 11 ne s'est jamais préoccupé d'être juste et impartial envers les choses,il s'est seulement préoccupé de l'être envers ses impressions.
Et s'il y a des poèmes dans ce livre, ils veulent être aussi sincères. Ils ne se i
croient pas supérieurs. H. M. IIH. M.
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Né en 1899, dans les Ardennes.Préparait sa médecine quand tout d coup partit comme matelot. Depuis fit un peu de tout.
Se mil à écrire en 1922 à la suite d'un pari. Poèmes en ûroM. Ouvrages Fables desOrigines Qu) je fus
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1 Voici plusieurs années que nous étions privés d'une édition courante, bienprésentée, de prix peu élevé, du Voyage de Shakespeare. Il faut se féliciter de laréédition qui vient d'en être faite, car c'est là, certainement, une des œuvres les
plus curieuses, peut-être même la plus curieuse, qu'ait donné le talent si variéde M. Léon Daudet.
C'est un des premiers livres de l'auteur, qui avait vingt-huit ans à peine quandil parut en librairie. Mais, dès cette époque, et particulièrement dans le Voyage deShakespeare, M. Léon Daudet affirmait sa maîtrise, quelle langue magnifique,quelle vie intense, quelle lumière dans ces pages
Faire revivre Shakespeare avec son imagination ardente, ses projets, son génie,son tour de pensée profond et elliptique, c'était bien de l'audace. Pour M. Léon
Daudet, ce n'était pas de la témérité, car il nous a donné, à ving-huit ans, unchef-d'œuvre.
Nous ne vous retracerons pas ici les aventures de l'auteur d'Bamlet pendant
son voyage à travers les Flandres en rumeur, frémissantes encore de l'assassinatde Guillaume le Taciturne, et jusqu'à Elseneur, ni les figures de ses compagnons
quelques lignes ne peuvent le permettre, nous vous donnerons un simple conseil,
lisez, ou, faites comme nous, relisez le Voyage de Shakespeare, vous serez empoigné,et il vous restera ensuite, pour la vie, une juste image de Shakespeare vivant.
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PERSPECTIVESSUR LES
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Perspectives ? Oui, un diorama de la vie individuelle et sociale, une enquêtesur l'orientation de la pensée moderne, un plaidoyer pour l'esprit-moteur, unréquisitoire contre les cerveaux-freins.
Perspectives s'ouvrant sur de larges horizons, mais sous notre angle de bonsplanétaires. « Rien que la Terre » y compris le ciel où l'on respire cequi autorise les voyages en avion ce qui interdit toute excursion dans la lune.
t **•
Le lecteur qui s'aviserait d'ouvrir au hasard, de feuilleter distraitement, pour-rait confondre ce livre avec tel essai à la manière de, avec tel recueil de propos,réflexions, sentences ou maximes. Il y a de tout cela, mais en outre ce détailtout se tient, tout s'enchaîne. Les leitmotive reviennent obstinément, d'ailleurs
dans des tons différents. Ces motifs, nullement inspirés, sont d'ordre biologique.Les quelque soixante pages consacrées à leur genèse pourront paraître sévères.Elles forment barrage à l'entrée des perspectives. Mais pouvait-on se dispenser des'expliquer sur une méthode d'investigation avant d'en révéler les applicationsquasi universelles ? Pour se comprendre, il faut parler la même langue. C'est d'au-tant plus indispensable lorsqu'on aborde des problèmes très divers, relevant aussibien de la science ou de l'art que de la sociologie,
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Héritage des méconnaissances, étroite liaison entre les phénomènes physiques,biologiques, psychologiques; souveraineté de l'habitude dans le domaine duconscient et de l'inconscient problèmes touchant l'éducation, le sens de l'art,la. mort, l'amour; métaphysique sociale, progrès et civilisation; toutes ces idéesgénérales sont envisagées en fonction des vérités scientifiques et en accord avecl'accélération affolante du monde moderne, toujours dans le « Sens Unique Mcadran solaire de nos perspectives.
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Introduction par ANDRÉ CUISENIER et RENÉ MAUBLANC
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Accordée à la poésie du siècle nouveau, la voix de Chenneviére ne se confond avec aucuneautre. L'originalité de certains artistes est liée à l'étroitesse de leurs moyens. Ils ne savent fairequ'une chose, et la refont infatigablement. On les reconnaît comme on remarque le monsieurqui porte un chapeau de paille toute l'année. Parfois encore l'originalité tient aux premiersmouvements de la main, à la façon de prendre le départ du travail, et de le manquer, à l'alluredes tâtonnements. Elle ne résisterait pas a la perfection, elle s'évanouirait à son approche. Cesartistes-là, s'ils ne veulent pas devenir anonymes, doivent rester maladroits. Ils fuient l'achè-vement comme la peste. Leur méthode est d'avorter. On les voit préserver, comme un mendiantses ulcères, les trois ou quatre erreurs à peu près spontanées qu'ils se sont découvertes, ouqu'un imprésario leur signale. « Malheureux, n'y touchez pas x leur crieraient les personnesqui leur veulent du bien, s'ils s'avisaient de faire mieux. Cette comédie se joue surtout chezles peintres et avec de gros bénéfices. Les écrivains, dont le métier est plus ingrat, n'ont pas suencore en tirer les mêmes profits Ils y viennent.
L'originalité de Chennevière est d'une autre espèce. Il a cherché la variété et la perfection,sans se demander si elles -n'étaient pas aujourd'hui des imprudences. Je ne vois guère de tonqu'il n'ait essayé dans sa poésie. Il a fait de même pour l'appareil technique. Il s'est servi detous les mètres qui lui paraissaient viables il n'a cessé de renouveler ses jeux de sonorités.Quant à la perfection, il la considérait comme la raison même du travail, et comme l'étatnormal, de l'œuvre terminée. S'il eût fallu choisir, je crois qu'il eût mieux aimé laisser quelques
poèmes accomplis, détachés de sa personne .et de son nom, que de se perpétuer par la singularitéd'une erreur. C'est à cela que se reconnaissent les artistes de la plus grande race, et par là quel'esprit classique montre sa profonde humanité.
Mais Chennevière a pu, ce qui est le privilège des meilleurs, atteindre la perfection sans s'yperdre. Que retrouvons-nous de lui partout ? Une certaine chale".r et ampleur de la voix, unevibration dans les mots précis, une façon pathétique de bien dire. De même que les parfnmsles plus prenants tiennent a de très petites quantités de substances suffocantes, ou mêmemortelles, il se peut qu'il y ait eu, chez Chenneviére, des possibilités d'effusion sentimentale,ou même verbale, qui, sans une contrainte, eussent tout noyé. Mais l'artiste, chez lui, a mer-veilleusement servi le poète. Les traces de ce danger forment le timbre de sa voix et le bouquetde son vin.
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J'ai grande confiance dans la durée de l'oeuvre de Georges Chenneviére, et d'abord de sonoeuvre poétique. N'ayant rien cédé à la mode, n'en ayant jamais eu l'appui, elle n'a guère acraindre de ses retours. Plus d'une fois elle a dit, avec une perfection démontrable, des chosesqui jusque-là n'avaient pas été dites, ou n'avaient été que balbutiées; j'ajoute de ces chosesqui, dès qu'elles sont dites, vont s'incorporer aussitôt au fonds commun et éternel de l'homme.
Quand un poète a réussi cela, il passe pour avoir peu de chances de périr. C'est peut-être laseule règle artistique qui ait survécu aux révolutions des théories et du goût.
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édacteur en chef JEAN PAULHAN
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M. JEAN PAULHAN reçoit le vendredi deheures à 7 heures
• Adresser toute la correspondance concernant la rédactionà M. JEAN PAULHAN
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Quant à la prose, on a cherché à donner une idée aussi variée que possible dela production de Chennevière. On a joint à un long récit comme le To!tf de France,des contes, des articles, des essais. Le seul inédit auquel nous ayons fait une place,à cause de son importance, dans cette anthologie, est le fragment inachevé deLéonard. Les autres inédits seront publiés plus tard.
Chennevière, malgré les obligations de son métier de journaliste, n'aimait pasécrire à la hâte ni à la légère. Il avait la fierté du bon ouvrier qui ne livre qu'unouvrage loyal. On a reproduit ici celles de ses œuvres où ces qualités d'honnêtetéintellectuelle et technique étaient le plus éclatantes, le plus incontestables, cellesqui dès leur naissance apparaissent faites pour durer.
Jamais Chennevière ne s'est soucié d'un succès immédiat. Jamais il n'a sacrifié àune mode. Jamais il n'a mendié l'applaudissement par des artifices ni des concessions.Il a voulu être original, mais d'une originalité profonde et secrète qui éloignait delui le vulgaire sans attirer les snobs. Il a tracé sa voie, entre le pastiche banal quifait trop souvent les succès populaires et la nouveauté factice qui séduit lesdilettantes. Par là il est passé inaperçu de la plupart mais par là aussi il a méritéde survivre, lorsque déjà tant de fausses gloires s'effritent.
La mort a prématurément interrompu son œuvre mais cette œuvre était déjàun monument équilibré et harmonieux, par la sincérité honnête, la cordialitéfraternelle de l'inspiration et la pureté savante de la forme.
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Les admirateurs de M. Paul Claudel attendaient avec impatience la publi-cation de cette « action dramatique ». Des quatre parties qui la composent,une seule, en effet, a été révélée au public. Par l'ampleur des proportions etl'intensité lyrique Le Soulier de Satin prendra une place importante dansl'œuvre de l'auteur de L'Otage et de L'Annonce faite à Marie. En voicil'édition .originale,à l'ornement de laquelle a collaboré le peintre catalan[osé-Maria Sert, avec le plus juste sentiment. de l'atmosphère du drame. Sesquatre compositions exécutées en lithographie et tirées en noir sur fond bistre
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J& VIENT DE PARAITRECOLLECTION "LA RENAISSANCE" N° 3
VASARI
SEPT VtES
D'ARTISTESPLUS CELL.E DE L'AUTEUH
UN VOL. !N-8° couronne 13 fr.
;oex.surpurfi)Lafuma. 4&fr.
Toute l'histoire de la peinture, une bonne partie de l'histoire des mœurs de
la Renaissance, sont tirées de Vasari. Le public ne remonte guère à ce chroni-queur candide, inépuisable et savoureux. On ne consulte guère sous son nomque des abrégés réduits aux faits utiles à l'historien, mais secs. Et l'air du temps,l'esprit des hommes dont Vasari a écrit la vie, on va le chercher chez les bio-
graphes modernes. Au reste certains de ces modernes, surtout Romain Rollanddans son Michel Ange, ont ressuscité la naïveté et la ferveur de Vasari.
Restaient des peintres dont la vie n'a jamais été reprise par un homme degénie restaient aussi les artistes moins connus, dont la vie vaut mieux quel'oeuvre les grands hommes dépassent leurs époques parfois de moins grandsreprésentent mieux leur temps. Ainsi dans un choix des documents les plusvivants et les plus frais de la Renaissance, quelques biographies complètes deVasari pouvaient prendre une place d'honneur.
Dans le choix du présent volume, on a tenté de rappeler diverses époques,différents types d'artistes, mais on s'ejt soucié surtout de l'agrément du lecteur.
DANS LA MÊME COLLECTION
Agrippa ^d'Aubigné SA VIE A SES ENFANTS
AMBRosE PARÉ VOYAGES ET APOLOGIE
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CO~L~C~ON ~7~ DES HOMMES 7ZZ~r~ ? 34
LA VIE DE
VATELV ~BL .ELJË~J~LJ
par
JEAN MOURA et PAUL LOUVET
UN VOLUME IN-8° COURONNE t2 fr.
~oex.surpurStLafuma. S~fr.loex.surjaponimpërial. 90 fr.
Personne n'ignore la mort de Vatel. Nul ne connait sa vie, et le peu qu'onen sait le fait tenir pour ce qu'il n'était point.
Son nom évoque l'image d'un cuisinier en costume blanc et haut bonnet, quise transperce de sa lardoire
L'histoire est loin de la légende.Vatel ne fut point du tout le cuisinier que l'on imagine. Cet homme intègre
et merveilleusement organisé fut un administrateur de talent. Madame de Sévignél'estimait à sa juste valeur lorsqu'elle écrivait
« Vatel, le grand Vatel. cet homme d'une capacité distinguée de toutes les« autres, dont la bonne tête était capable de soutenir tout le soin d'un Etat, cet« homme donc, que je connaissais. »
Les documents, rassemblés avec patience, donnent à l'ouvrage une valeur his-torique indiscutable et étayent chacun des épisodes du récit. Les auteurs on), deplus, créé une atmosphère, et fait revivre l'homme dans son cadre et dans sontemps.
Ce livre est le premier qu'on ait écrit sur le confident du Surintendant Fouquetet le contrôleur général de M. le Prince de Condé.
Depuis plus de trois cents ans, la réputation de Vatel vit des quelques ligneséchappées à la p'ume de la marquise de Sévigné.
N'est-il point singulier que la curiosité publique n'ait point encore désiré ensavoir davantage sur cet homme que la neurasthénie a tué et peut-être aussil'amour ?
IVolice tt&<t«<~< M~t~t~Me t 1
JEAN MouRA LA MARIEE NOIRE (Prix Minirva 1927) (DuKOD, éditeur).jEANMoupA:LE MYSTÈRE DU CHEVALIER D'E'o* (en préparation
dans la collection LES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES", N. R. F.)
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{Ujf VIENT DE PARAITRE
COLLECTION VIES DES HOMMES ILLUSTRES N° 355
L4 VIE DES
SŒURS BRONTËPAR
GEORGES et EMILIE ROMIEU
UN VOLUME IN-8° COURONNE 1 2 fr.
300 ex. sur purfil. 35 fr.
5 ex. sur japon impérial 90 fr.
Trois jeunes filles enfermées dans un vieux presbytère, sur des hauteurs
dénudées, battues des vents. Trois jeunes filles farouches et pures, igno-
rantes du monde, livrées aux joies et aux angoisses de la nature sauvage,
toutes les trois marquées par un mal inexorable qui les fauche sans pitié.
Voilà, dira-t-on, un pathétique sujet de roman. Or, c'est l'histoire très
veridique de'trois romancières qui ont laissé des' chefs-d'œuvre à leur pays.L'histoire des sœurs Brontë ressemble à une légende, et nul doute que si
elles eussent vécu il y a dix siècles nous serions persuadés que cette histoire
est légendaire. Mais elle appartient à la chronique du dix-neuvième siècle.
Elle est contemporaine du grand essor industriel de l'Angleterre. Les faits
sont bien authentiques. Et le lecteur s'émerveillera de constater que ces
héroïnes ont pu enfanter des héroïnes encore plus dramatiques qu'elles-
mêmes, et plus touchantes.
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