3 Prospective Contributions de la Semaine et du...

3 Prospective Contributions de la Semaine et du Forum

FDC 21 / SDGC 2014 - 2020 - 3 / Prospective - Contributions de la Semaine et du Forum Horizon21

SOMMAIRE3 Prospective

Contributions de la Semaine et du Forum

PARTIE I Les perspectives suite à la semaine et au Forum 1- PLAN D’ACTION PAR MASSIF .....................................................................................................................p. 4

2- LA SÉCURITÉ DES CHASSEURS ET DES NON CHASSEURS ...................................p. 5

3- LA SÉCURITÉ SANITAIRE ..................................................................................................................................p. 6

4- LA GESTION DE LA GRANDE FAUNE ET LE PROCESSUS D’AIDE A LA DÉCISION ...............................................................................p. 7

5- LA GESTION DE LA PETITE FAUNE ET LE PROCESSUS D’AIDE A LA DÉCISION ...............................................................................p. 8

6- LA BIODIVERSITÉ POINT D’APPUI À L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE .................................................................................................p. 9

7- LES ACTIVITÉS CYNÉGÉTIQUES COMME POINT D’APPUI AU DEVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL DU TERRITOIRE ..........................................................................................p. 10

8- AUTOUR D’UN CONTRAT DE PROGRÈS DES SOCIÉTÉS DE CHASSE ET DE LEUR LABELLISATION HORIZONS 21 ............................................................................ p. 12

PARTIE II Les projets labellisés Horizons 21PROJET 1 LA VENAISON ............................................................................................................................... p. 14

PROJET 2 L’AXE FORÊT / FAUNE SAUVAGE ...........................................................................p. 15

PROJET 3 LA CHASSE UNE NOUVELLE URBANISATION SOCIALE ............p. 16

PROJET 4 AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE .......................................................................... p. 17

PROJET 5 UNE APPLICATION MOBILE POUR UNE FÉDÉRATION CONNECTÉE ............................................................p. 18

AUTRES PROJETS… ......................................................................................................................................................p. 19

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SDGC 21Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la Côte-d’Or

2014 - 2020

PARTIE I Les perspectives suite à la Semaine et au Forum

La série des 8 réunions Semaine Horizons 21 et les échanges réalisés lors du Forum qui a suivi ont permis de mieux situer les évolutions à prendre en compte dans le SDGC 2

et les nouvelles règles à définir (cf. document 2).

Les éléments cités ci-après sont le résultat du niveau d’engagement de la fédération et de ses partenaires : ils sont autant de nouvelles pistes tracées pour faire évoluer le monde

de la chasse dans le XXIème siècle.

Prospective Contributions de la Semaine et du Forum

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I PLAN D’ACTION PAR MASSIFA- Rappel des enjeux- LA RÉFLEXION VERSUS SANGLIERLes études réalisées ont permis de définir l’aire de vie du sanglier soit 5 Km à partir de son lieu de naissance.L’approche « massifs sangliers » a deux fonctions :

- Responsabiliser les acteurs par une contribution financière adaptée à la réalité du massif,- Etre un outil de gestion.

Il s’agit, de porter à connaissance : des indicateurs (dégâts…), les prélèvements et au final, concrétiser par un coût sanglier.La limite :la prise en compte de l’indicateur « dégât payé » ; il est proposé plutôt de parler de surfaces détruites.

Le constat : On est sur une situation passée.La question posée : comment travailler en amont et comment être maître des conséquences de la gestion d’un massif pour en maîtriser entre autres les conséquences financières.

B- Propositions partagéesL’idée générale : LE PROJET PAR MASSIFDe manière générale et plus encore sur les zones critiques, donner la possibilité aux acteurs terrain de pouvoir penser leur projet par massif (cf. le GIC).Le processus :

- Construire un collectif représentant le massif (sociétés de chasse concernées, agriculteurs, forestiers dans d’autres cas, environnementalistes, usagers de la nature…),

- Réaliser des comptages et les valider,- Construire une représentation commune de la réalité,- A partir d’indicateurs (ceux cités et d’autres à produire), définir des objectifs partagés sur le massif et les actions qui

vont permettre de les atteindre (par exemple action de protection des cultures, modification des cultures ou culture à gibier à certains moments de l’année, agrainage, tir d’été…),

- Faire porter le projet formalisé par un référent auprès de la CTL.Les bénéfices :Donner de la légitimité aux acteurs qui représentent le collectif massif.Le cas du cerf :L’échelle est plus grande - l’idée est de réaliser des regroupements territoriaux à partir des massifs sangliers et de mettre en place le processus cité plus haut ; cette approche peut redonner de la portance aux GIC actuels ou futurs.Cette approche serait d’autant plus justifiée dans le cas de situation critique.Le cas du chevreuil :L’approche doit être plus fine, car le chevreuil vit sur un plus petit territoire.Au final, les actions à conduire :

- Prendre en compte la capacité d’accueil d’un massif comme base de l’approche par massif et comme réflexe d’une approche transverse de la nature,

- Distinguer les massifs à fort enjeu et les autres, - Définir des objectifs et une représentation par massif à fort enjeu,- Calibrer les plans de chasse individuels sur chacun des territoires constituant

les différents massifs.

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Voir orientation gestion du grand gibier thème 4

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2LA SÉCURITÉ DES CHASSEURS ET DES NON-CHASSEURS A- Les causes d’accidents au niveau national

- Environ 30 %, le tir dans la traque,- Environ 30 %, le non respect de l’angle des 30° + tir direct de postés à postés et/ou risque important de ricochet en

dessous de cet angle,- Environ 20 %, l’absence d’un gilet ou d’une casquette orange fluorescents dans le cas de la chasse en groupe au petit gibier,- Chasseurs postés avec une ligne de tir sur une voie d’accès ouverte à la circulation,- Egalement port (dont la bretelle) et manipulation de l’arme en action de chasse, ainsi que les déplacements à pied en

groupe arme chargée en dehors de l’action de chasse.

B- Les zones d’améliorations partagéesa- La problématique de la présence en formation sécurité des personnes qui en ont le plus besoin

- Mise en place d’un référent sécurité formé,- A partir de lui, mettre en place des sessions courtes délocalisées et pratiques (angle 30°, manipulation des armes…

dans la société de chasse).

b- De la sécurité à la gestion de l’accident- Associer à la formation sécurité une intervention du SDIS,- Mettre en place une fiche d’informations précisant le protocole d’appel des secours et les informations à donner pour

faciliter l’intervention.

c- Autour du partage des informations Ce qu’il faut savoir :

- Les circuits de découverte sont souvent de la compétence des communautés de communes,- Existence de parcours labellisés OVS («On Va Sortir») non portée par des organisations,- Le SIG (Système d’Informations Géographiques) mis à jour et suivi par les services de la DDT ne peut pas être le seul support

d’information pour porter à la connaissance des randonneurs les jours de chasse correspondant aux sociétés de chasse rencontrées sur son parcours.

Ce qu’il faut développer : - Le croisement des données SIG de la DDT et des données SIG du Conseil Général permettrait de porter à la

connaissance des présidents de sociétés de chasse les chemins de randonnée qui entrent en contact avec leur territoire de chasse.

- Les intercommunalités prennent en compte les contraintes de la chasse lors de l’élaboration des parcours. En revanche, il serait nécessaire de porter à la connaissance de la fédération et des sociétés de chasse les parcours retenus et qui seront promus.

- De manière systématique : faire partager sur le site « Côte-d’Or tourisme » le principe de l’organisation des activités de chasse (battue) - le sens des informations disponibles sur place - les règles de sécurité et de courtoisie appliquées par les chasseurs, ainsi que l’attitude qu’il est conseillé d’adopter pour les autres usagers de la nature s’ils croisent une action de chasse.

- Proposition complémentaire : définir au sein de la CDESI (Commission Départementale des Espaces Sites et Itinéraires) une procédure d’information des manifestations sportives, des sorties de club auprès des sociétés de chasse à l’instar de la procédure existante en Ardèche.

- Idem : rendre visibles les principaux tracés actualisés sur le territoire.Terrain d’expérimentation possible : le territoire du nouveau parc avec la mise en place de bornes tactiles présentant la localisation et / ou le tracé des différentes activités, les règles du jeu communes ou spécifiques à chaque activité.

Orientation : Sécurité des chasseurs et des non-chasseursEnjeux et objectifs Améliorer la sécurité, les pratiques de chasse et les relations et la compréhension entre les

différents usagersActions - Inclure dans le Guide fédéral de la Chasse en Côte-d’Or le n° d’appel d’urgence en cas d’accident

et les gestes de premier secours- Utiliser les plates-formes interactives existantes pour informer le grand public sur les lieux,

dates et modes de chasse pratiquésPartenaires logistiques SDIS, Conseil Général, ONCFS, FDC 21, DDT

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3LA SÉCURITÉ SANITAIRE A- Autour de la problématique de la collecte de viscèresLes points critiques :- L’animal mort tuberculeux à lésion ouverte est fortement contaminant,- Les viscères sont un facteur de risques pour la peste porcine,- La densité de déchets accroit le risque,- Une alternative pratiquée : l’enfouissement avec couverture de chaux en deçà de 40 Kg,- Aujourd’hui, il existe 2 circuits de collecte dont le coût va du simple au double ; il y a un réel intérêt à comprendre sur

quelles bases pouvoir mutualiser ce service avec celui qui est au service des éleveurs,- Au-delà, il pourrait être utile de dissocier la problématique des déchets de chasse de l’aspect sanitaire pour le rapprocher

de la problématique d’image de la chasse vis-à-vis de l’ensemble des usagers de la nature.

B- Autour de la qualité de l’information et de la communication sur le sujetL’expérience vécue nous apprend que la communication est un instrument stratégique en période de crise ; il est donc important d’apprendre à communiquer de manière précise (faits et contexte) tout en rendant accessibles des protocoles souvent techniques (recontamination, échantillon…).Apprendre à construire une communication commune portée par les différents acteurs est un gage de crédibilité, de professionnalisme sécurisant pour les « cibles » de la communication, porteur de mobilisation et réduisant les risques d’amalgame.

Orientation : Sécurité sanitaire Enjeux et objectifs Stratégie départementale de lutte contre les zoonoses.Actions Référent sécurité sanitaire à former, en priorité dans les zones à risquesPartenaires logistiques FDC 21, DDPP, ONCFS, GDSPR

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4LA GESTION DE LA GRANDE FAUNE ET LE PROCESSUS D’AIDE A LA DÉCISION

A- Les fondements pour faire évoluer les pratiquesPoint 1- La notion de biotope - C’est le référent qui permet de passer de la recherche d’un équilibre « factice » à un pilotage au service de « plus » de biodiversité.C’est une mise en ligne par rapport à un cadre supérieur à tous les acteurs : que fait-on ensemble et chacun dans nos activités dans ce sens (cf. atelier 6 Horizons 21 autour de la biodiversité).

Point 2 - La notion de management global - La gestion de la Faune Sauvage passe immanquablement par le management des acteurs au service d’objectifs qui vont au-delà de leur seul intérêt individuel ; ce management nécessite la mise en œuvre de 3 modalités différentes, mais qui peuvent être pensées de manière convergente :- L’imposition de règles avec contrôle et sanction (aspect normatif),- La contractualisation sur des modalités d’action (aspect contractuel cf. le contrat cynégétique),- Les projets collectifs proposés par les acteurs (aspect volontariste).

Point 3 - L’approche par massifs spécifiques par espèces comme échelle appropriée - Sangliers,- Grands cervidés,- Chevreuils.

B- Autour du processus de construction d’un plan d’action partagéeImportance de se donner les moyens :

- d’une évaluation,- d’une interprétation partagée de ses résultats,- de la définition d’un objectif à moyen terme (3 ans),- de suivre les évolutions tracées par les indicateurs,- De féliciter ou de réorienter en fonction de l’évolution des indicateurs.

Les bénéfices au final :- L’appropriation des solutions adoptées,- Redonne de la crédibilité.

L’enjeu :- Se donner les moyens de fonder des objectifs.

C- Autour de la notion d’indicateursIl existe différents types d’indicateurs :

- Les indicateurs théoriques : Coût du sanglier - Les bases de données attributions et prélèvements…- Les indicateurs techniques - ceux portés par les professionnels (les comptages par exemple) et ceux portés par les

chasseurs exemple : le poids des chevrillards,- Les bio-indicateurs qui mesurent l’impact sur le milieu et permettent de mesurer la densité réelle d’animaux.

D- Autour des développements des compétencesLa nécessité de développer les connaissances des chasseurs pour que certains participent à la maîtrise des populations renforce l’idée du rôle de la fédération en tant que pôle de transfert de compétences (notion en germe dans l’idée de former des référents dans différents domaines).Cette fonction pôle de compétences (biosécurité - sécurité des usagers - gestion cynégétique) devient aussi un élément d’attractivité pour de nouveaux profils de chasseur.

Orientation : Gestion du grand gibier

Enjeux et objectifs Maîtriser durablement les évolutions des effectifs en prenant en compte la spécificité des habitats et la réalité des activités économiques

Actions Référent sécurité sanitaire à former, en priorité dans les zones à risques

Partenaires logistiques FDC 21, DDPP, ONCFS, GDS

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A- Les facteurs à prendre en compte pour la réussite de projets de gestionNécessité d’ancrer le projet dans des contextes porteurs :

- Analyse du foncier pour situer la valeur favorisant le projet,- Construction de relations avec des publics différents sur des projets à bénéfices partagés (acteurs chercheurs,

acteurs agriculture raisonnée, chasseurs soucieux d’améliorer le milieu…),- Processus de gestion partagée (évaluation, indicateurs, objectifs et suivi) ,- Valorisation auprès du grand public.

Consacrer les efforts sur l’espèce la plus adaptable (type lièvre ou faisan) :- Renforce les chances de réussir,- Limite les contraintes actuelles du conventionnement.

Reste la problématique des moyens en termes :- De disponibilité des équipes de la fédération,- De l’accès à des souches satisfaisantes (solutions : créer des structures fédérales ou interfédérales ou se mettre en

réseau…).

5LA GESTION DE LA PETITE FAUNE ET LE PROCESSUS D’AIDE A LA DÉCISION

Orientation : Gestion des populations de petit gibierEnjeux et objectifs Maintenir les espèces en bon état de conservation et les développer.

Informer le grand public sur les actions des chasseurs.Actions Renforcer les mesures de gestion sur les espèces sédentaires (ex. : lièvre, faisan, perdrix.)

• Faire intervenir des scientifiques et/ou naturalistes dans la Commission Petit gibier• Mettre en place des projets collectifs avec des naturalistes et le milieu agricole • Informer rapidement les chasseurs – par voie de SMS – en cas de suspension de la chasse

(ex. : suite à gel prolongé)• Prendre mieux en compte la biologie de l’espèce pour l’ouverture de la chasse au Lièvre • Poursuivre les partenariats croisés Agriculture/Écologie/Chasse

(ex : Lycée Agricole de Quétigny)• Promouvoir et encourager les bonnes pratiques agricoles et environnementales en faveur

de la biodiversité• Mise en place de panneaux pédagogiques pour les jachères et les cultures à gibier

ainsi que pour les haiesPartenaires logistiques FDC 21, ONCFS, DDT, Chambre d’Agriculture

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6LA BIODIVERSITE POINT D’APPUI A L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

A- Les nouveaux enjeux autour de la notion de « biodiversité »

Les points d’appui :Les chasseurs ont un rôle à tenir dans l’aménagement du territoire en lien avec d’autres acteurs :

- La faune, sa régulation comme son développement dans d’autres, nécessite de prendre en compte l’environnement naturel comme les espaces couverts par les activités humaines

- Ces actions au service des habitats ont des bénéfices partagés avec d’autres acteurs du territoire.

L’historique vécu (autour de projets Natura 2000) rappelle la difficulté de dépasser les a priori et la nécessité de se projeter sur la vision des bénéfices partagés ; il est donc primordial que la fédération veille a bien prendre sa place ou éventuellement

à la revendiquer dans les différents projets ou organismes d’aménagement ou de gestion d’un territoire.La question de la légitimité des acteurs représentatifs reste posée quand la représentation se limite à une société de chasse.Les problématiques :

- Faire de l’activité des chasseurs un outil d’évaluation (mesure d’impact sur la biodiversité)- Dépasser les limites d’une gestion intégrée, mais localisée type Natura 2000- Construire un maillage des parties prenantes à une action d’aménagement du territoire ?

C- Un axe de contribution possibleL’objet : La trame verte et bleueLes enjeux : Développer des corridors permettant les relations entre des réservoirs.Le SRCE : sa principale visée - accompagner les politiques publiques à prendre en compte ces réalités - mise en place d’une carte permettant de distinguer les réservoirs et les

corridors.Première possibilité : l’enquête publique actuelle permet aux personnes des territoires concernés de faire évoluer cette carte pour qu’elle représente au mieux la réalité ; les chasseurs, du fait de leurs compétences, sont susceptibles d’agir dans ce sens.Autre possibilité : intégrer cette connaissance et ces préconisations Trame verte / Trame bleue pour enrichir ou fonder de nouveaux projets au service du développement de la biodiversité.

Les risques : - Voir dans les actions de protection de la biodiversité

la création de zones protégées excluant les usagers de la nature, entre autres les chasseurs, mais aussi un maquis où l’on se perd dans « l’empilement » des contraintes réglementaires.

- Faire du schéma une mise en conformité administrative et de ce fait renforcer la résistance.

Les manques :Une culture partagée par le plus grand nombre des

enjeux de la biodiversité et des moyens de la préserver… et surtout de la faciliter ou de la développer.L’opportunité : Exploiter les compétences acquises dans la gestion des populations (faune) et des habitats pour les valoriser au service du développement d’une biodiversité ordinaire- les « environnementalistes » sont des alliés objectifs des chasseurs ; les relations créées peuvent servir de passerelle avec les agriculteurs pour fonder de nouveaux projets de réhabilitation sur une base concertée.

B- Autour de la valeur contributive de l’activité chasse dans l’aménagement du territoire

En préalable :L’activité chasse représente près de 14 000 chasseurs adhérents à une ou plusieurs sociétés de chasse qui elles-mêmes ne représentent pas une entité territoriale en soi. L’expérience de régulation des populations (grande ou petite faune) a permis de comprendre que la gestion devait être appréhendée à la bonne échelle, celle de l’aire de vie des animaux ; ce qui a permis hier de créer des groupements de société de chasse (GIC) regroupant des sociétés de chasse autour de projet commun ; ce qui doit permettre demain d’aller au-delà et d’intégrer les acteurs du territoire pour évaluer à la fois la situation, les impacts, se fixer des objectifs et des actions, les suivre et les évaluer et ce par massif (exemple des 104 massifs sangliers).

Orientation : La biodiversitéEnjeux et objectifs Libre circulation des espèces Actions • Répertorier les engrillagements présents dans le département susceptibles d’altérer/modifier

les déplacements naturels du gibier (ex : autoroute, TGV)• Participer aux enquêtes publiques pour améliorer le zonage du SRCE-TVB

Partenaires logistiques FDC 21, Chambre d’Agriculture, DDT, DREAL

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A- Ce qu’apportent les activités de chasse à court et moyen termes

LES APPORTS À COURT TERME

LA RÉGULATION DE LA FAUNE SAUVAGE

Diminution ou développement+

Conservation du lien social dansle monde rural

LA VALEUR ÉCONOMIQUE

Revenu de location+

Hébergement - équipement…

LA VALEUR DE TRANSMISSION DE COMPÉTENCES

. Biosécurité. Connaissance de la dynamiquedes populations en relation avecles habitats et les autres activités

. Connaissances éthologiques et l’art de la chasse

LES APPORTS À MOYEN TERME

PARTICIPER L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Porteur de projet avec d’autres acteurs du territoire :

- Usagers de la nature- Naturalistes

- Agriculteurs…

PARTICIPER AU DÉVELOPPEMENTDE L’ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE

VIS-À-VIS DES CÔTE-D’ORIENS OU VIS-À-VISDES PUBLICS EXTÉRIEURS

Nouvelle offre de produits ouservices construite avec d’autres

- Agriculteurs…

PARTICIPER À L’ÉMERGENCE D’UNE RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE AU SERVICE DES

GÉNÉRATIONS FUTURES

Nouvelle coopération pour partager des actions de découverte de la nature et de nos

activités avec d’autres

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B- Les pré-projets potentiels- Faire découvrir la relation « ruralité - nature et chasse » par la proposition d’activités d’initiation (comptages, brames…)

ou de découvertes (recherche de traces et d’itinéraires de la Faune, modes de vie des espèces…).- Créer une filière Venaison en Bourgogne et développer de nouveaux réseaux de vente de proximité utiles aux

professionnels et au grand public (les valeurs à prendre en compte : circuits courts, santé et bien être, origine locale garantie…).

- Développer des offres mixtes de séjour (hébergement, découverte paysages - faune - flore mais aussi du patrimoine, activités de découverte de la Faune ou de chasse accompagnée…).

- Enrichir par des activités liées à la Faune sauvage des évènements locaux type fête de l’automne de la Maison de la Forêt.

- Rendre attractif auprès du grand public le futur Parc National en proposant des activités mixte (recherche scientifique, initiation et découverte de la Faune et de la Flore…) - définition d’un protocole de développement Parc en association la diversité des compétences.

7LES ACTIVITES CYNÉGÉTIQUES COMME POINT D’APPUI AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL DU TERRITOIRE

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Orientation : Venaison / Éducation à l’Environnement / Attractivité Touristique

Enjeux et objectifs Accroître la visibilité et le périmètre de l’activité cynégétique en Côte-d’Or

Actions • Mettre en place un programme d’accueil (site Internet, blog) pour les chasseurs du département ou d’ailleurs, mais également pour les non-chasseurs afin d’informer sur les journées « découverte » organisées dans le département, les hébergements possibles, les restaurateurs (valorisant la venaison), les circuits touristiques…

• Organisation de journées portes-ouvertes : la Fédération organisera, une à plusieurs fois par an, des journées portes ouvertes sur un site accessible et équipé avec un observatoire (ex. : la réserve des Mailly). Cette manifestation permettra, de toucher un large éventail des classes d’âges parmi les chasseurs et les non-chasseurs.

• Informer les Sociétés de chasse des nouveaux tracés de randonnées via le croisement des données SIG de la DDT et du CG

• Informer le grand public sur l’organisation et les pratiques de chasse via le site dédié de Côte-d’Or Tourisme et de la CDESI : organisation de la chasse, les pratiques de chasse, les règles de sécurité, journées…

• Valoriser la filière venaison ; participer à la mise en relation et à la création d’une marque à identité territoriale en circuit court : une filière qui fédère adhérents, Sociétés de chasse, artisans et restaurateurs autour d’une même capitalisation « chasse - art de vivre - santé ».

Partenaires logistiques Maison de la Forêt, ADT, FDC 21, …

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A- Les enjeux d’une démarche de progrès - Rendre fier en interne de son activité car au-delà d’apporter du plaisir à celui qui la réalise elle apporte de la valeur,- Donner envie à ceux qui ne pratiquent pas de le faire,- Faire mieux comprendre à tous les autres, surtout aux personnes qui ne vivent pas au quotidien dans le monde rural,

la plus value de l’activité chasse.

B- Les différents niveaux du management de la démarche de progrès - L’équipe de la société de chasse = le plan de progrès : « cette année notre priorité, c’est de….. » adossé par exemple

au Contrat cynégétique (Le contrat cynégétique en aidant à formaliser un plan d’action cynégétique, à le contrôler et à le suivre est une démarche à la fois de qualité et de progrès),

- La fédération = la mise en place d’un « système de valorisation »,- L’ensemble des acteurs du territoire = projets labellisables Horizons 21.

C- Les conditions de réussite d’une démarche de progrès collective- Elle doit être voulue et non imposée,- On doit valoriser ce qui fonctionne et non stigmatiser ce qui ne fonctionne pas,- Elle doit être rendue visible en interne et en externe (tout public).

D- Les éléments constitutifs d’une démarche de progrèsa- Une charte, des engagements, des valeurs, un descriptif d’action,b- Un appel à projets des équipes par rapport à des actions de progrès,c- Un jury composé de différents acteurs du territoire récompense des réalisations remarquables.

8AUTOUR D’UN CONTRAT DE PROGRES DES SOCIÉTÉS DE CHASSE ET DE LEUR LABELLISATION HORIZONS 21

Orientation : Contrat de progrèsEnjeux et objectifs Garantir une dynamique collective territorialeActions • Mettre en place de nouvelles commissions fédérales spécialisées et éventuellement adapter

la gouvernance• Mettre en place une Commission d’évaluation annuelle SDGC• Création d’un Label Horizon21 : objectif ; récompenser et valoriser des pratiques ou des projets

collectifs qui permettent de répondre à une gestion durable des espèces et des habitatsPartenaires logistiques FDC 21, Sociétés de chasse, Associations de chasse spécialisées

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PARTIE II Les projets labellisés

Dans les pages suivantes sont définis des cadres de projet qui doivent encore être affinés et pris en charge par un certain nombre d’acteurs du territoire.

Les étapes à réaliser sont les suivantes :• L’ingénierie de projet qui permet de définir la faisabilité technique, politique et financière du projet

et le planning prévisionnel au service des objectifs poursuivis ; il s’agit d’un véritable programme à valider par un comité de pilotage comprenant les différents acteurs et institutions au service du

développement du territoire• La conception de projet qui permet de définir les différents éléments,

contenus, processus et de produire les livrables nécessaires• La mise en œuvre et le suivi :

étape de lancement de la réalisation du projet comprenant sa communication et sa gestion.

REMARQUE IMPORTANTE : les projets cités ci-après ne sont pas exhaustifs. Nous pourrons au cours de nos futures relations identifier d’autres ambitions.

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Projet 1 : La venaison« Marketing territorial - Démarche filière »

Enjeu : Etre le 1er département français à valoriser l’offre venaison.

Atouts : • Un positionnement qui va dans le sens des marchés gourmands

(développement des produits de bouche) et des circuits courts,• Un nouveau levier de « commerce » pour les agriculteurs,• Une offre attractive et originale pour valoriser l’image de la Côte-d’Or,• Une démarche collaborative permettant de rapprocher les chasseurs des agriculteurs.

Au global : un axe de communication porteur pour faire évoluer l’image de la chasse

Limite marché : Manque de chiffres - de données pour valider le potentiel venaison et les attentes des différents circuits de distribution (Métro - restaurateurs…).

Limite culturelle : De la chasse loisir à la chasse business (le chasseur veut récupérer sa mise de fonds) - les sociétés de chasse tendent à devenir des centres de profit.

Ingénierie de projet : > Organiser et animer des collectifs

Interlocuteurs référents potentiels :José PERENIGUEZ - Lorraine VenaisonPascal MURE - Président de « Bienvenue à la ferme »Séverine GAUTHIER - Animatrice « Bienvenue à la Ferme »Amélie BAUFREY - Agricultrice référent Chambre d’AgricultureEric BRIONES - Président Restaurateurs de FranceFabien TROUBAT - Club hôtelier de Hte Côte-d’Or…


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Projet 2 : L’axe forêt / faune sauvage« Relation marché - Redécouvrir la nature »

Enjeu : Créer une interface entre le grand public et la fédération des chasseurs.

Atouts : • Montrer de nouvelles activités proposées par les sociétés de chasse

(découverte - initiation - compréhension d’un écosystème…),• Créer à partir de ce modèle d’activité de nouvelles relations (GIP Parc comme espace d’expérimentation

des activités découvertes) et de nouvelles vocations (« guide haute-nature »…),• Fonder un événement à l’échelle du territoire (journée de la faune et de la nature en Côte-d’Or)

permettant de démultiplier l’impact médiatique au bénéfice de la FDC 21 et de faire évoluer les représentations,• Développer une nouvelle attractivité vis-à-vis des professionnels du tourisme

et faciliter la promotion de notre offre,• Donner du sens au Centre de formation de la Maison de la Nature et de la Faune sauvage.

Au global : un axe innovant et structurant devant faciliter l’adhésion et l’accès à la fédération des chasseurs de Côte-d’Or

Limite : Le niveau d’acceptation et de motivation des sociétés de chasse à s’investir pour s’ouvrir à d’autres activités au bénéfice d’une chasse durable.

Ingénierie de projet : > Concevoir un pilote et modéliser le déploiement

Interlocuteurs référents potentiels : Pascale LAMBERT - Côte d’Or TourismeGuy DURANTET - Président du GIP du futur parcUne association de protection de l’environnementJean-Pierre CAUMONT - Parc naturel régionalL’ONF Raoul DUPARC de La maison de la forêt de Leuglay …

Projet 3 : La chasse, une nouvelle urbanisation sociale« Marketing de l’offre »

Enjeu : • Faire de la chasse une destination tendance pour la famille (création de packs pour tous publics)

et ouvrir un nouveau périmètre d’activités,• Packs Découverte thématique (individuels ou groupe) avec comme dénominateur dans chaque pack une activité proche

de la chasse (sur les pas de la Faune sauvage, découverte du brame, comptage, piégeage photos…).

Atouts : • Démocratiser la chasse et montrer son potentiel d’intégration sociale,• Décloisonner la chasse et faire valoir ses nouvelles activités,• Créer des relations avec de nouvelles organisations.

Au global : faire valoir l’attractivité de la chasse au-delà de son activité principale

Limite : Manque d’informations fiables - investir des études sociologiques pour savoir si il y a un public - étude marketing - identification des différentes typologies.

Ingénierie de projet : > Formaliser le cadre du projet et mettre en perspective l’appel d’offres

Interlocuteurs référents potentiels :Pascale LAMBERT - Côte d’Or TourismeAssociation tourisme de pleine natureHébergeurs…


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Projet 4 : Aménagement du territoire« Etre porteur d’une promesse environnementale »

Enjeu : Garantir la diversité Faune - Flore dans le département de la Côte-d’Or

Atouts : • Un réservoir de connaissance et de compétences avec l’Université de Bourgogne (Master)

et les doctorants-chercheurs, • Des conditions réussites : une vraie attente autour du développement du petit gibier,• Une démarche initiée par la FDC 21 pour un bien commun : la biodiversité dans toutes ses formes,• Une démarche qui va crédibiliser la nouvelle dynamique de la FDC 21 : partager des thématiques de réflexions

et d’actions communes, s’inscrire dans le schéma régional de cohérence environnementale.

Au global : un axe d’enrichissement qui va permettre à la FDC 21 d’être plus pertinente dans la mission de développement du petit gibier

Limite culturelle : La connotation règlementaire de la biodiversité.

Ingénierie de projet : > Formaliser le cadre du projet, ses objectifs et ses indicateurs d’évaluation et concevoir un pilote

Interlocuteurs référents potentiels : Loïc BOLLACHE - Professeur chercheur à l’Université

de BourgogneGeneviève CODOU - Responsable du développement

du Lycée agricole de QuétignyChristian MAYADE - Président LPOPhilippe PAGNIEZ - DREAL…

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Projet 5 : Une application mobile pour une fédération connectée« Les NTIC pour une information qualitative et instantanée »

Enjeu : Faciliter l’accès et le partage de l’information.

Atouts : • Avoir un accès permanent hors Internet accessible depuis un smart phone,• Etre pro actif en poussant de l’information sur des typologies de publics identifiées,• Faciliter la remontée d’information : prélèvements, collecte de viscères, carnets de battue, alertes dégâts…• Elever le niveau de sécurité : géolocalisation du périmètre de la chasse en cours,• Alertes avec liens utiles (N° d’urgences des acteurs concernés…).

Au global : Une valeur d’image et de proximité entre la fédération et ses adhérents

Limite d’usage : Temps d’acception pour l’exploitation des nouveaux services.

Ingénierie de projet : > Formaliser le cadre du projet et les fonctionnalités souhaitées

> Réaliser l’étude de faisabilité technique et le cahier des charges

Interlocuteurs référents potentiels : DDTChambre d’AgricultureSDISGendarmerie…


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Autres projets :

« Biosécurité » définir un processus de communication partagée entre

les différents acteurs de la biosécurité (DDPP, GDS et FDC 21)

« Biosécurité » construire un partenariat pour réaliser une collecte

partagée faune sauvage et faune domestique

« Régulation de la Faune Sauvage » Définition d’un plan d’action triennal par massif

et par espèces (objectifs partagés)

Trophées Horizons 21 : Pour des actions, comportementsexemplaires de société de chasse

ou de collectif au service de l’aménagement du territroire…

FDC 2128 A, rue des Perrières

CS 80576 - 21005 DIJON CedexTél: 03 80 53 00 75 Fax: 03 80 53 00 74

E-mail: [email protected]

fdc21.com

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3 Prospective Contributions de la Semaine et du...

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