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254 LOGEMENTS A NANTERRE / SITE LE BATEAUDAUDRÉ-VIGNIER & ASSOCIÉS / GIAC ARCHITECTES

Dossier de presse septembre 2016

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SOMMAIREP 3 / HISTORIQUEP 5 / CONTEXTE P 6 / PROJETP 9 / GALERIE PHOTOSP 19 / PLANS

SOMMAIREP 21 / FICHE TECHNIQUE - ENTREPRISESP 22 / AGENCE DAUDRE-VIGNIER & ASSOCIESP 24 / GIAC ARCHITECTES P 25 / CONTACTS ET CREDITS

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HISTORIQUE

L’immeuble dit «le Bateau» était un grand ensemble de 184 logements construit en 1962. Sa démolition-reconstruction participe au changement opéré par Nanterre dans le paysage des cités de la ville. Le Bateau est l’opération la plus emblématique, une barre de 184 logements détruite entre fin mars et début avril 2013 par «grignotage».

L’ensemble du périmètre a été entièrement restructuré, avec la construction de maisons individuelles et de petits bâtiments de 1 à 4 étages. Le tout s’organise autour d’un mail planté prolongeant l’allée Jean Jaurès avec la réalisation d’une placette à l’angle de la rue Thomas Lemaître.

Le projet s’est déroulé en deux phases :

98 logements locatifs sociaux livrés en juillet 201195 logements sociaux et 58 logements en accession encadrée livrés en 2016

Le projet comprend la réalisation d’un parking de 350 places et des locaux commerciaux en rez-de-chaussée.

Bilan : 184 logements démolis, 250 logements reconstruits.

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LE CONTEXTEL’opération s’inscrit dans une politique de rénovation urbaine dont la démolition de l’immeuble « le Bateau » exprime la volonté de retrouver un urbanisme à l’échelle de l’environnement proche.

Les enjeux urbains et sociaux de cette opération s’inscrivent dans ce projet de recomposition d’un nouveau quartier : donner au lieu une identité forte appropriable par les habitants après la disparition de celle du « bateau ».

Compte tenu de l’analyse de l’environnement, l’agence Daudré-Vignier & associés a choisi de travailler dans l’esprit de la cité-jardin en reprenant les références et expression des préoccupations sociales de l’époque : qualité des espaces extérieurs largement plantés, épannelages et volumétries à l’échelle humaine, écriture architecturale novatrice et économique.

Les deux immeubles en bordure de la rue Henri Barbusse témoignent de l’évolution du logement social des années 30 et imposent une écriture architecturale dont la modernité se détache de toute connotation sociale.

L’assiette foncière est étendue et le projet porte un impact important sur le quartier. Par sa portée symbolique, il veut de redonner à ce lieu une qualité architecturale contemporaine et inscrite.

Cette opération est une opportunité de mettre à l’échelle de la rue un site dépourvu de tout repère urbain.

La qualité du traitement de l’ensemble immobilier apporte une réponse urbaine et fonctionnelle, cohérente et rigoureuse. L’importance apportée au traitement paysager du site permet de lui rendre le charme original des cités-jardins, poumon vert au cœur de ce quartier de Nanterre.

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LE PROJET

L’organisation en plan masseLe projet occupe l’emprise du site d’une superficie totale d’environ 22.000,00 m2. La rue Jean Jaurès est l’épine dorsale du projet sur lequel s’articule l’ensemble de la composition du plan de masse. Sa nature varie selon les nécessités du programme : liaison douce au Nord-Est et carrossable en liaison avec la rue jules Guesde. Ce parti organise le projet de la manière suivante :- Axe majeur assure la liaison entre la rue Henri Barbusse et Edmond Poincaré/ Jules Guesde- Fronts bâtis ordonnancés mais discontinus le long de la rue Jules Guesde à l’échelle de l’environnement- Perspectives visuelles traversantes offrant une lecture paysagère du site- Préservation des arbres remarquables existants sur le site qui sont traités en assiette verte en cœur de cet ensemble bâti- Affirmation de l’axe traversant par une présence végétale forte traitée en alignement- Place centrale assurant le lien avec l’ensemble du quartier et regroupant les surfaces commerciales demandées au programme

Le caractère architectural du projet résulte de l’analyse du quartier et du cahier des charges du maître d’ouvrage : des bâtiments aux volumes clairs et lisibles, un choix limité de matériaux et un ordonnancement rigoureux des façades. Les bâtiments s’inscrivent dans le gabarit fixé par le PLU, en harmonie avec ceux des bâtiments environnants. Cette écriture donne à cet ensemble immobilier une l’échelle maîtrisée de 4 niveaux maximum sur rez-de-chaussée; expression d’immeubles urbains aux canons connus sur la place rue Thomas Lemaître. Les immeubles en cœur d’îlot ont une hauteur variable entre R+1, R+2 et R+3.

Les espaces extérieurs Une analyse des flux et cheminements a travers le site actuel a conduit les architectes à définir et limiter un certain nombre de parcours en relation avec la vie du quartier et du fonctionnement des équipements :- La rue Jean Jaurès est bordée par une liaison douce sous couvert végétal- Création d’une vie secondaire piétonne reliant la rue du Vieux Pont à Jean Jaurés assurant une traversée d’îlot paysagée- Création d’une aire de jeux sécurisée au cœur du site pour les enfants- Résidentialisation du site par le clôturage des îlots (les espaces plantés intérieurs des immeubles ou groupe d’immeubles ne sont accessibles qu’aux riverains)- Fermeture du site et contrôles d’accès aux portails - Portillons fermant l’accès à la venelle traversante Est-Ouest- Création de terrasses privatives des jardins affectés aux logements à rez-de-chaussée- Plan de parking conçu de manière à préserver des zones de pleine terre pour plantation de sujet de haute tige

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La placeL’espace libre sur la rue Thomas Lemaître est traité en parvis avec un revêtement minéral spécifique et forme une généreuse esplanade, lieu de rencontre et de convivialité. La place est sécurisée et aménagée en zone 30 de la manière suivante :- Pose de plots métalliques anti-intrusion espacés de 1,50m- Implantation d’un portail motorisé pour laisser l’accès au site aux engins de secours, livraisons et véhicules de service - Portillons fermant l’accès à la venelle traversante Est-Ouest- Implantation de places de stationnement livraison- Implantation de mats et bornes d’éclairage public- Pose de petit mobilier urbain : bancs, poubelles signalétique etc…..

L’ organisation spatialeLes logements sont mono-orientés ou traversants, et disposent d’un espace jour séparé de l’espace nuit. Aucune pièce principale n’est commandée par une autre pièce. Les logements disposent d’au minimum d’un rangement par chambre en sus de celui de l’entrée. Ils bénéficient soit de balcon, soit de loggia.

Les surfaces minimales de 9 m2 pour les chambres et 20 m2 pour les séjours ont été prises en compte. De même, les largeurs minimales de 2,60 m pour les chambres et 3,60 m pour les séjours ont également été respectées.

Chaque logement dispose dès sa construction d’une chambre accessible aux personnes à mobilité réduite.

Le projet a été conçu de manière à atteindre les objectifs d’un classement Qualitel RT 2005, ref –20%.Les pièces nuit sont équipées d’occultations par volets roulants assurant à la fois l’occultation et le confort thermique par sa fonction de double-peau avec la façade.

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Les façadesL’écriture des façades est ordonnancée. Elles se divisent en trois parties distinctes :

Le soubassement, composé du rez-de-chaussée, sous le corps principal du bâtiment, est revêtu de briques de parement sombre à l’entretien aisé. Son état de surface a été travaillé de manière à offrir une texture répulsive aux tags. Le soubassement est surplombé par une corniche en béton clair à une hauteur de 2,5 m et 3,5 m pour les immeubles accueillant les commerces. Ce bandeau forme un attique propice à recevoir les futures enseignes commerciales. L’ensemble des bandeaux, corniches et éléments architectoniques des façades est réalisé en béton préfabriqué clair.

Le corps du bâtiment principal, composé des deux ou trois étages supérieurs pourvus de balcons, est réalisé en maçonnerie et revêtu d’un enduit monocouche et de parement de briquettes collées à la teinte claire, proche de celle des immeubles de la rue Henri Barbusse.

Et enfin l’attique, représenté par le troisième ou quatrième étage, est, marqué par un retrait dont la façade est revêtue de zinc.

Les angles nobles sont affirmés par une surélévation en volume couronnée d’une toiture zinc décollée du corps principal du bâtiment. Ces volumes regroupent les panneaux solaires qui assurent le complément de la production d’ECS dont les nuisances de vue sont cachées par les larges acrotères débordants.

Les toitures terrasses des immeubles tant au plancher bas du 1er étage qu’ailleurs sont réalisées avec une protection d’étanchéité en couverture végétale de type Sopranature.

Les menuiseries extérieures sont réalisées en acier laqué au rez-de-chaussée, compris porte d’entrée. Les baies en élévation sont réalisées en PVC. Les garde-corps en serrurerie sont en acier laqué au four.

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PLAN MASSE

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PLAN R+1

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FICHE TECHNIQUELieu : Nanterre (92)

Programme : Construction en deux phases de 195 logements locatifs et 58 logements en accession sociale

Surface : 22 000 m2

Budget : 44 M€

Mission : Complète

Certification : H&E Profil A

Calendrier : Livraison 2012 (phase 1) – 2016 (phase 2)

Maîtrise D’ouvrage : Hauts-de-Seine Habitat

AMO : Citae

Maîtrise D’œuvre : Daudré-Vignier & Associés Thierry Giac architecte associé

INTERVENANTSBET : Codibat Développement Immeuble le Quartz58/70 Chemin de la Justice92297 Chatenay Malabry cédex

Contrôleur technique : SocotecBâtiment le Dynasteur6/8 rue Andras Beck92366 Meudon-la-Forêt cédex

Coordinateur SPS : Msch coordination17 rue des Marguettes75012 Paris

Entreprise générale : Bouygues Batiment1 avenue Eugène Freyssinet78 061 Saint Quentin en Yvelines cédex

Co-traitant : Entreprise Poussier18 bis Voie de Mons 94290 Villeneuve-le-Roi

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Antoine Daudré-Vignier architecte fondateur & Jérôme Pétré architecte associé

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DAUDRÉ-VIGNIER & ASSOCIESDémarche

ANTOINE DAUDRÉ-VIGNIER : LA PASSION ET L’ENGAGEMENTDès son diplôme d’architecte en poche, (UP4 - 1984 / Atelier Brasilier), Antoine Daudré-Vignier part au Brésil. Auditeur à l’université d’Architecture de Sao Paulo, il collabore avec la société «Constructor Adolf Lindenberg». Il revient convaincu que la pratique architecturale n’est pas un simple acte commercial de «techniciens du bâtiment». Il cofonde la Société d’architecture Daudré-Vignier et Gardey de Soos (1990-94) puis fonde la société Daudré-Vignier Architecte à Soissons puis Paris. Par ailleurs, il s’investit et s’engage pour sa profession; Ancien membre du Conseil supérieur de l’enseignement de l’architecture (CSEA) au ministère de la Culture, du Comité consultatif national de règlement amiable des litiges relatifs aux marchés publics (CCRA), Membre de la Société française des architectes (SFA), Président de la commission juridique et Vice-président de l’Union nationale des syndicats français d’architectes (UNSFA), Quelques missions d’architecte-conseil auprès de l’Agence européenne de reconstruction (EAR) pour la Banque européenne d’investissement en Serbie, Actuellement président du GEPA.

JÉROME PÉTRÉ : UNE VISION PARTAGÉEL’agence privilégie la commande publique et participe à de nombreux concours. La pertinence de la réponse requiert une bonne intelligence de la question. La rencontre avec Jérôme Pétré P[L]AC Architectes, et le partage de cette conviction ont été l’occasion d’engager une collaboration commune. Jérôme est diplômé depuis 1999 et a travaillé dans de grandes agences parisiennes. En 2014, il mise sur leur partenariat; nait Daudré-Vignier & Associés, qui compte aujourd’hui 20 personnes. Ensemble, ils œuvrent dans l’exercice des équipements collectifs. Chaque rendu est l’expression de leur travail sur un programme dans un contexte et un environnement spécifique; c’est aussi un dialogue fructueux à chaque étape du projet entre l’équipe de concepteurs et le Maître d’Ouvrage.

LA DEMARCHE DAUDRÉ-VIGNIER & ASSOCIÉSPour l’agence; bâtir exige paradoxalement intuition et imagination, rigueur et méthode en conception, étude et exécution. Leur ambition est d’offrir, par leur travail, un cadre de vie propice à l’épanouissement et au bien être de chaque usager du bâti dans un environnement protégé.Parmi les réalisations de l’agence, on peut citer plus de 30 équipements publics dont un lycée, 7 collèges neufs et 15 collèges réhabilités, 5 groupes scolaires, 2700 logements neufs et 2675 logements réhabilités, 5 Zac industrielles et commerciales, plusieurs bâtiments tertiaires. À l’export, on compte le nouveau quartier Ivandry à Tananarive et le quartier Samy Frascheri à Tirana.

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THIERRY GIAC ARCHITECTE ASSOCIE MICHEL HUBAULT ARCHITECTE

L’architecture n’est pas un besoin mais une nécessité, elle interroge chacun de nous dans sa volonté d’habiter, de résider, de séjourner et d’occuper l’espace.

Partant du postulat qu’il reste encore et toujours à entrevoir, diplômés de l’école UP4 en 1986 et 1988 à l’atelier de Jean Brasilier, Thierry GIAC avec Michel HUBAULT amis de toujours et architectes s’attachent tout d’abord à com-prendre la pratique architecturale aux seins de grandes agences parisiennes.

Ils exercent leur sensibilité à travers le dessin et l’expression graphique et voient éclore de nombreux projets de tous horizons en phase concours. Ils réalisent la conception graphique de la mission Banlieues 89 et de l’exposition du Grand Paris à l’initiative de Roland Castro et Michel Cantal-Dupart.

Primé pour le concours international de la Maison du Japon à Paris, la pratique du dessin accomplie, ils s’engagent résolument dans la maîtrise d’œuvre. Au quotidien et au sein d’une équipe volontairement réduite de 4 personnes, Ils fabriquent, donnent à voir un exer-cice mesuré s’attachant à concevoir et suivre un nombre limité de projet par an offrant ainsi une meilleure écoute et une plus grande disponibilité à ses partenaires de l’acte de construire.

La diversité, la technicité et l’expérience développées aujourd’hui nous permettent de proposer des solutions sur mesure et innovantes.

Nous avons la conviction qu’il est de notre devoir d’offrir la réponse la plus adaptée à l‘exigence de nos clients.

Aussi notre agence regroupe, en interne et dans un partenariat éprouvé, de nombreuses compétences autour du métier d’architecte : urbanisme, paysage, développement durable, design d’espace, art maker et ingénierie.

Crédits photos © Isabel Tabellion

GIAC ARCHITECTES / MAITRE D’OEUVRE ASSOCIE A L’OPERATION DE NANTERRE

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CONTACTS ET CREDITS

RELATIONS PRESSEHOP HOP HOP CONSULTANTS21 rue des Plantes75014 PARIS T : +33 (0)6 61 56 05 69info@hhhcommunication.com

GIAC ARCHITECTES98 rue Georges Villette77250 EcuellesT : +33 (0)1 64 45 91 55contact-giac-architectes@orange.fr

CREDITS PHOTOS Charly Broyez

ESQUISSESAntoine Daudré-Vignier

DAUDRÉ-VIGNIER & ASSOCIES37 rue Domrémy75013 PARIST. : +33 (0)1 53 94 69 40E. : contact@daudre-vignier.com