184 L’ostéolyse claviculaire distale idiopathique : série de 8 cas

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2S114 79 e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T. groupe arthrodèse (4,5 kg versus 2,5 kg). L’ensemble de ces dif- férences de résultats est d’autant plus marqué qu’il s’agit de paralysies totales du plexus brachial. CONCLUSION. La légitimité de l’arthrodèse scapulo-humé- rale n’est pas à rechercher dans les seuls échecs de la chirurgie nerveuse directe. Parfois en complément de celle-ci, elle peut également être discutée en première intention dans la réhabilita- tion de l’épaule paralytique des lésions supra claviculaires du plexus brachial, notamment dans les paralysies totales. Par ailleurs, ce choix permet de reporter la réinnervation vers d’autres territoires cibles fonctionnellement utiles tout en amé- liorant la force de flexion du coude. 183 Athrodèse scapulo-humérale pour séquelles de paralysie du plexus brachial Amaury VANDEBROUCK*, Renaud DEGEORGES, Marc SOUBEYRAND, Frédéric T EBOUL, Christophe OBERLIN INTRODUCTION. L’arthrodèse scapulo-humérale reste un procédé de sauvetage qui vit des échecs des autres interventions (arthroplasties, stabilisations itératives, larges ruptures de coiffe, sepsis, pathologie tumorale…). Dans les atteintes plexi- ques, l’arthrodèse permet un travail du coude dans un secteur utile, sous une articulation stable et indolore. Le but de cette étude est d’évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques de cette intervention, avec recherche de facteurs de moins bon pro- nostic. MATÉRIEL ET MÉTHODES. Il s’agit d’une étude rétros- pective concernant 31 patients opérés d’une arthrodèse scapu- lohumérale entre 1992 et 2003 dans le cadre de séquelles de paralysie du plexus brachial. Tous les patients étaient des hom- mes, d’âge moyen 33 ans (22-55 ans). Le côté atteint était droit dans 14 cas. L’atteinte plexique était complète dans 15 cas. La cause de l’accident était un accident de la voie publique (n = 22), une chute d’un lieu élevé (n = 3), un traumatisme balistique (n = 1), réception d’un objet sur l’épaule (n = 1). Le délai moyen entre la chirurgie nerveuse de réanimation et l’arthrodèse était de 3 ans. La technique d’arthrodèse était une ostéosynthèse par pla- que (29 cas) ou par vissage en compression (2 cas). L’immobili- sation postopératoire était systématique durant 6 à 8 semaines. Au dernier recul, l’examen clinique étudiait les mobilités de l’épaule, la force musculaire, les douleurs résiduelles, l’autono- mie du patient et son degré de satisfaction. Le bilan radiologique analysait la position de l’arthrodèse (mesure de l’angle scapu- lohuméral et de l’angulation de la plaque d’arthrodèse) et la con- solidation radiologique. La force musculaire de l’épaule était mesurée en abduction ainsi que la pince thoracobrachiale. RÉSULTATS. Le recul moyen était de 5 ans (12 ans-1 an). Les mobilités actives postopératoires de l’épaule étaient de 35° (70-0°) en abduction, 27° (70-0°) en flexion, 39° (70-0°) en rota- tion médiale, 0° en rotation latérale. La force de flexion du coude était de 3 kg en postopératoire en moyenne. Vingt-deux patients étaient satisfaits du résultat global de l’intervention. Les compli- cations étaient les suivantes : infection (n = 2), fractures de l’humérus (n = 3), non consolidation (n = 4), mauvais réglage de l’arthrodèse (n = 1). Les douleurs étaient fréquentes : déafféren- tation (5 cas), douleurs péri-scapulaires (3 cas), douleur sur matériel (4 cas). DISCUSSION. L’arthrodèse de l’épaule est une chirurgie dif- ficile nécessitant la fusion de surfaces articulaires non congruen- tes sur un os porotique, avec des forces de cisaillement et de décoaptation s’opposant à la consolidation. Dans notre expé- rience, l’arthrodèse d’épaule n’apporte pas toujours une indo- lence et n’est pas dénuée de complications. Cependant, elle garde une indication dans les cas où la flexion du coude est forte et l’articulation scapulo-thoracique est souple et mobile avec des muscles péri-scapulaires intègres, et permet chez ces malades une meilleure utilisation du membre supérieur dans l’espace. 184 L’ostéolyse claviculaire distale idiopathique : série de 8 cas Marius SCARLAT* INTRODUCTION. Le diagnostic des pathologies atraumati- ques de l’articulation acromio-claviculaire est parfois difficile. Le but de cette étude était de définir le devenir de cette maladie sur une série de 8 cas opérées. MATÉRIEL ET MÉTHODE. Une série continue de 22 patients opérés pour pathologies diverses de l’articulation acromio-clavi- culaires a fait l’objet d’une étude épidémiologique prospective. Ont été écartés de l’étude les dossiers des patients avec maladies métaboliques ou avec des lésions traumatiques dans les antécé- dents. Ont été étudies la morphologie de l’articulation sur les incidences acromio-claviculaires de face (Zanca), profil axillaire et l’écart articulaire par rapport à l’épaule controlatérale, ainsi que le temps d’évolution, l’activité responsable de la gêne majeure, les traitements effectués. Tous les sujets ont été évalués par échographie afin d’éliminer une atteinte de la coiffe des rota- teurs. Le bilan fonctionnel a été effectué par le score de Cons- tant, le score simple de l’épaule (SST) et un score de santé avant l’opération, à six et à douze mois post-opératoires. Tous les patients ont été opérés « à ciel ouvert » suivant la même techni- que qui consistait dans une excision du dernier centimètre de la clavicule distale, ablation du ménisque intra-articulaire et répara- tion capsulo ligamentaire et du raphé trapézo-deltoïdien, techni- que dite de Mumford. RÉSULTATS. Sept hommes et 1 femme avec une moyenne d’âge de 43 ans (extrêmes de 28 et 52 ans) ont fait l’objet de cette étude. Tous les patients pratiquaient un travail ou une acti- vité sportive qui demandait la mobilisation d’objets lourds au dessus de la tête. La durée moyenne des symptômes avant dia- gnostic était de 17,3 mois. L’angle moyen d’inclinaison acro- *Fabien Lacombe, Service d’Orthopédie 2, Hôpital Lapeyronie, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier Cedex 5. *Amaury Vandebrouck, Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Hôpital Bichat, 46, rue Henri-Huchard, 75877 Paris Cedex 18.

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2S114 79e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.

groupe arthrodèse (4,5 kg versus 2,5 kg). L’ensemble de ces dif-férences de résultats est d’autant plus marqué qu’il s’agit deparalysies totales du plexus brachial.

CONCLUSION. La légitimité de l’arthrodèse scapulo-humé-rale n’est pas à rechercher dans les seuls échecs de la chirurgienerveuse directe. Parfois en complément de celle-ci, elle peutégalement être discutée en première intention dans la réhabilita-tion de l’épaule paralytique des lésions supra claviculaires duplexus brachial, notamment dans les paralysies totales. Parailleurs, ce choix permet de reporter la réinnervation versd’autres territoires cibles fonctionnellement utiles tout en amé-liorant la force de flexion du coude.

183 Athrodèse scapulo-humérale pourséquelles de paralysie du plexusbrachial

Amaury VANDEBROUCK*, Renaud DEGEORGES,Marc SOUBEYRAND, Frédéric TEBOUL,Christophe OBERLIN

INTRODUCTION. L’arthrodèse scapulo-humérale reste unprocédé de sauvetage qui vit des échecs des autres interventions(arthroplasties, stabilisations itératives, larges ruptures decoiffe, sepsis, pathologie tumorale…). Dans les atteintes plexi-ques, l’arthrodèse permet un travail du coude dans un secteurutile, sous une articulation stable et indolore. Le but de cetteétude est d’évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques decette intervention, avec recherche de facteurs de moins bon pro-nostic.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Il s’agit d’une étude rétros-pective concernant 31 patients opérés d’une arthrodèse scapu-lohumérale entre 1992 et 2003 dans le cadre de séquelles deparalysie du plexus brachial. Tous les patients étaient des hom-mes, d’âge moyen 33 ans (22-55 ans). Le côté atteint était droitdans 14 cas. L’atteinte plexique était complète dans 15 cas. Lacause de l’accident était un accident de la voie publique (n = 22),une chute d’un lieu élevé (n = 3), un traumatisme balistique(n = 1), réception d’un objet sur l’épaule (n = 1). Le délai moyenentre la chirurgie nerveuse de réanimation et l’arthrodèse était de3 ans. La technique d’arthrodèse était une ostéosynthèse par pla-que (29 cas) ou par vissage en compression (2 cas). L’immobili-sation postopératoire était systématique durant 6 à 8 semaines.Au dernier recul, l’examen clinique étudiait les mobilités del’épaule, la force musculaire, les douleurs résiduelles, l’autono-mie du patient et son degré de satisfaction. Le bilan radiologiqueanalysait la position de l’arthrodèse (mesure de l’angle scapu-lohuméral et de l’angulation de la plaque d’arthrodèse) et la con-solidation radiologique. La force musculaire de l’épaule étaitmesurée en abduction ainsi que la pince thoracobrachiale.

RÉSULTATS. Le recul moyen était de 5 ans (12 ans-1 an).Les mobilités actives postopératoires de l’épaule étaient de 35°(70-0°) en abduction, 27° (70-0°) en flexion, 39° (70-0°) en rota-

tion médiale, 0° en rotation latérale. La force de flexion du coudeétait de 3 kg en postopératoire en moyenne. Vingt-deux patientsétaient satisfaits du résultat global de l’intervention. Les compli-cations étaient les suivantes : infection (n = 2), fractures del’humérus (n = 3), non consolidation (n = 4), mauvais réglage del’arthrodèse (n = 1). Les douleurs étaient fréquentes : déafféren-tation (5 cas), douleurs péri-scapulaires (3 cas), douleur surmatériel (4 cas).

DISCUSSION. L’arthrodèse de l’épaule est une chirurgie dif-ficile nécessitant la fusion de surfaces articulaires non congruen-tes sur un os porotique, avec des forces de cisaillement et dedécoaptation s’opposant à la consolidation. Dans notre expé-rience, l’arthrodèse d’épaule n’apporte pas toujours une indo-lence et n’est pas dénuée de complications. Cependant, ellegarde une indication dans les cas où la flexion du coude est forteet l’articulation scapulo-thoracique est souple et mobile avec desmuscles péri-scapulaires intègres, et permet chez ces maladesune meilleure utilisation du membre supérieur dans l’espace.

184 L’ostéolyse claviculaire distaleidiopathique : série de 8 cas

Marius SCARLAT*

INTRODUCTION. Le diagnostic des pathologies atraumati-ques de l’articulation acromio-claviculaire est parfois difficile.Le but de cette étude était de définir le devenir de cette maladiesur une série de 8 cas opérées.

MATÉRIEL ET MÉTHODE. Une série continue de 22 patientsopérés pour pathologies diverses de l’articulation acromio-clavi-culaires a fait l’objet d’une étude épidémiologique prospective.Ont été écartés de l’étude les dossiers des patients avec maladiesmétaboliques ou avec des lésions traumatiques dans les antécé-dents. Ont été étudies la morphologie de l’articulation sur lesincidences acromio-claviculaires de face (Zanca), profil axillaireet l’écart articulaire par rapport à l’épaule controlatérale, ainsique le temps d’évolution, l’activité responsable de la gênemajeure, les traitements effectués. Tous les sujets ont été évaluéspar échographie afin d’éliminer une atteinte de la coiffe des rota-teurs. Le bilan fonctionnel a été effectué par le score de Cons-tant, le score simple de l’épaule (SST) et un score de santé avantl’opération, à six et à douze mois post-opératoires. Tous lespatients ont été opérés « à ciel ouvert » suivant la même techni-que qui consistait dans une excision du dernier centimètre de laclavicule distale, ablation du ménisque intra-articulaire et répara-tion capsulo ligamentaire et du raphé trapézo-deltoïdien, techni-que dite de Mumford.

RÉSULTATS. Sept hommes et 1 femme avec une moyenned’âge de 43 ans (extrêmes de 28 et 52 ans) ont fait l’objet decette étude. Tous les patients pratiquaient un travail ou une acti-vité sportive qui demandait la mobilisation d’objets lourds audessus de la tête. La durée moyenne des symptômes avant dia-gnostic était de 17,3 mois. L’angle moyen d’inclinaison acro-

*Fabien Lacombe, Service d’Orthopédie 2, Hôpital Lapeyronie,371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud,

34295 Montpellier Cedex 5.

*Amaury Vandebrouck, Service de Chirurgie Orthopédique etTraumatologique, Hôpital Bichat, 46, rue Henri-Huchard,

75877 Paris Cedex 18.

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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 2S115

mio-claviculaire était de 32° et en 3 cas il n’a pas été calculé carl’ostéolyse était trop importante. Le score de Constant avant trai-tement était de 68,7/100 et le SST moyen de 7,8/12. La reprisedu travail a été faite en moyenne après 5 semaines. La reprise desactivités sportives a été faite à environ 12 semaines postopératoi-res. Les huit patients ont été améliorés par la chirurgie. Le scorede Constant à six mois était de 86,2 ° 10,2 et le SST moyen étaitde 10,9 ° 1,1.

CONCLUSION. Avec les chiffres à notre disposition l’ostéo-lyse atraumatique de la clavicule distale répond bien à l’inter-vention d’excision claviculaire distale (Mumford). Les résultatssont stables dans le temps. La reprise du sport est possible à par-tir de 3 mois.

185 Réparation méniscale : résultatscliniques et radiologiques à moyenterme. À propos de 203 cas

Xavier CASSARD*, Philippe BEAUFILS,Olivier CHARROIS, Christophe HULET ET LA SFA

INTRODUCTION. Le but était d’évaluer les résultats àmoyen terme de la réparation méniscale pour mesurer la morbi-dité, le taux de méniscectomie, la préservation cartilagineuse.

MATÉRIEL. 203 réparations méniscales (âge moyen 28 ans)ont été revues rétrospectivement dans une étude multicentrique(17 centres). Taux de méniscectomie secondaire, résultats clini-ques (IKDC 1999), et résultats radiologiques pour apprécierl’état du cartilage ont été les objectifs principaux. 87 % étaientdes ménisques médiaux et 13 % des latéraux. La lésion étaitverticale longitudinale en zone vascularisée dans 84 %. Elleétait en clivage horizontal chez un sujet jeune et sportif dans8 %. L’étendue moyenne était de 18 mm. Une lésion du LCAétait présente dans 52 %, le plus souvent reconstruite simultané-ment. 9 % des réparations étaient effectuées à ciel ouvert, 33 %sous endoscopie de dedans en dehors, et 58 % par techniquetout en dedans. Le recul moyen est de 45 mois (12-214 mois).

RÉSULTATS. Quinze complications opératoires ont été rele-vées, dont 8 absences de tenue du matériel. Les complicationsnerveuses (nerf saphène interne : 4, nerf fibulaire commun : 1)ont été l’apanage des techniques à ciel ouvert ou avec contrinci-sion. Il n’y a pas eu d’infection. 23 % des genoux ont subi uneméniscectomie secondaire (25 % dans le groupe genou laxe,24 % dans le groupe genou stable avec lésion verticale, 6 % dansle groupe clivage horizontal). Age, stabilité du genou, distanceau mur (à condition de rester en zone vascularisée) étaient sansinfluence. Longueur de la lésion côté médial, délai > 12 semai-nes, mauvaise tenue primaire influaient péjorativement sur lerésultat. La courbe de survie montrait que l’essentiel des ménis-cectomies secondaires étaient effectuées dans les deux ans (sur-vie à 2 ans 79 %). Au recul de 45 mois, sur 100 ménisquesréparés, 23 étaient méniscectomisés, 20 présentaient une douleur

modérée résiduelle de l’interligne, 57 étaient asymptomatiques.Le taux de pincement radiologique (toujours modéré) pour lesménisques encore en place était de 11 %.

DISCUSSION. La réparation méniscale est efficace dans leslésions verticales longitudinales en zone vascularisée et sur cli-vage horizontal du sujet jeune, à condition d’une fixation primairesolide. Elle protège le cartilage. Elle doit être systématiquementmise en balance avec une méniscectomie nécessairement totalesur ce type de lésion qui entraînerait, surtout dans le cadre d’unelaxité, une dégradation cartilagineuse rapide.

186 Intérêt de l’IRM pour prédire lecaractère réparable d’une lésionméniscale verticale longitudinale

Geoffroy NOURISSAT*, Philippe BEAUFILS,Tarik AÏT SI SELMI, Patricia THOREUX,Bernard MOYEN, Xavier CASSARD ET LA SFA

INTRODUCTION. Le but de cette étude multicentrique étaitd’évaluer l’intérêt de l’IRM dans la prédiction du caractère répara-ble d’une lésion méniscale verticale longitudinale transfixiante, enconsidérant l’arthroscopie comme l’examen de référence.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Cent IRM préopératoires ontété revues rétrospectivement par un seul observateur qui ne con-naissait pas les constatations et gestes arthroscopiques (ménis-cectomies (42), réparation méniscale (58)). Le sexe (m = 77,f = 23), l’âge (28 ans en moyenne), l’atteinte médiale (78) oulatérale (22), le délai entre l’accident et l’IRM (18 sem), et entrel’IRM et l’arthroscopie (15 sem) ont été notés. Ont été réperto-riées à l’IRM et à l’arthroscopie la longueur de la lésion etl’épaisseur du mur restant. Ont été considérés comme suscepti-bles d’être réparés, les ménisques présentant à l’IRM une lésionse situant à moins de 4 mm de la jonction ménisco-synoviale etde plus de 10 mm de long. Le type de signal intra-méniscal dumur périphérique et du fragment axial a été noté.

RÉSULTATS. L’IRM a retrouvé une lésion de longueurmoyenne 17,6 mm et un mur de 3,4 mm d’épaisseur enmoyenne. Le signal du mur périphérique était hétérogène dans48 cas ; celui du fragment axial dans 11 cas, indépendamment del’ancienneté des lésions. Dans 90 cas, il n’y avait pas de diffé-rence entre les résultats IRM et arthroscopiques, concernant surles 2 critères de réparabilité. Dans 7 cas, la lésion était jugéeréparable en IRM mais pas en arthroscopie. La sensibilité étaitde 0,91 ; la spécificité de 0,87 ; la valeur prédictive positive de0,94 et la valeur prédictive négative de 0,82. Les lésions média-les avaient une sensibilité de 0,93 contre 0,77 pour le ménisquelatéral. L’exploration du ménisque médial est plus précise quecelle du ménisque latéral.

CONCLUSION. L’IRM est un excellent examen pour prédirele caractère réparable d’une lésion verticale longitudinale duménisque médial. La présence d’un mur de moins de 4 mmd’épaisseur et d’une lésion de plus de 10 mm de long sur l’IRM

*Marius Scarlat, Département de Chirurgie Orthopédique,Clinique Saint Michel, avenue d’Orient, place du 4-Septembre,

83100 Toulon.

*Xavier Cassard, Clinique des Cèdres, 31700 Cornebarrieu.