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Pages 8-9-10 Aïd al Fitr 1432 Le sens d’une célébration Hommage Jack Layton, l’amour, l’espoir et l’optimisme 7 ÈME IFTAR DU GROUPE ATLAS MEDIA Citoyenneté et vivre-ensemble Page 12 Ph. Hubert Molaire nº 163 du 1 au 14 septembre 2011 Page 19

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Atlas.Mtl 163 du 14 septembre 2011

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Aïd al Fitr 1432Le sens

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Hommage

Jack Layton, l’amour, l’espoir et l’optimisme

7 ÈME IFTAR DU GROUPE ATLAS MEDIA Dialogue sur la citoyenneté et du vivre-ensemble

Religions

Aïd al Fitr à travers le monde

Coopération : Signature d'une entente de coo-pérationAmitiés parle-mentaires Maroc-Québec

Sommaire

Ne voyez dans ce titre aucune allusion à une célèbre émission de télévision existante ou ayant existé. Car le sujet dont tout le monde parle et dont il sera question ici, c’est l’immigration et la consultation sur le plan triennal d’accueil de nouveaux arrivants. Et, per-sonne ne pourra prétendre le contraire, dans le microcosme politique comme dans les média, tout le monde en parle…

Un constat cependant : ce débat renou-velé intervient dans un climat général moins tendu que ce n’a jamais été le cas depuis 2001. Aucune outrance ou excès ne sont en effet à relever à ce jour. Il est vrai que les tensions, sur fond de méfi-ance et de fracture confessionnelle qui agitait la société québécoise, semblent s’apaiser; suffisamment à tout le moins pour que l’on puisse enfin aborder la question sous son angle le plus objectif : une chance pour le Québec et un levier pour son avenir démographique au pre-mier rang et, partant, économique.

Ce constat ne signifie pas que nous soyons parvenus, dans ce débat, au ton juste et à l’approche parfaite. La ques-tion reste en effet entachée, chaque fois qu’elle est abordée, de prises de posi-tions politique politicienne (sinon idéologique) ou d’attitudes dictées par la défense de lignes (ou d’intérêts) bud-gétaires et financières alors que, de bon sens, la question ne peut se prêter à d’autres calculs que ceux des intérêts biens compris du Québec, des québé-cois toutes origines confondues et de leurs intérêts communs et partagés.

En ce sens, il est certain que la question de l’intégration socio-économique des nouveaux (et de plus anciens) arrivants, mériterait plus de place dans les dizaines de déclarations portées sur la place publique comme elle devrait être

au centre des contributions que les acteurs politiques et économique s’apprête à apporter au travaux du groupe de travail chargé de piloter la consultation triennale.

Il nous semble aussi que, ne serait-ce que sur la fois des idéaux socio-démocrates qui nous arriment au Québec et à la citoyenneté qui est la notre, que dans ce débat, on n’avancera pas tant que les critères quantitatifs dict-eront nos attitudes sur la question de l’immigration alors que cette dimension de la vie de la Nation relève bien plus du qualitatif. On n’avancera pas tant qu’on ne se sera pas doté, en toute bonne gouvernance d’outil d’évaluation du succès (ou de l’échec0 des politiques destiné à la recherche de l’équité sociale et face à l’emploi, des québécois de la XVII ème ou de la 1ère génération. On n’avancera pas enfin, tant que les poli-tiques, fussent-elles triennales par souci de souplesse, n’émaneront pas d’une stratégie décennale ou pluri décennale, dépassant en tous cas le mandat d’un gouvernement ou d’une majorité parle-mentaire, élaborée sur la base de la recherche, constante et résolue.

Autrement, à chaque triennat, on sera en à se (re)poser les mêmes questions : pourquoi les taux de chômage dans telle ou telle communauté culturelle ne con-nait-il aucune amélioration significative et remarquable? Pourquoi l’immigration continue-t-elle d’appauvrir les pays d’origine sans enrichir le Québec? Pourquoi les taux de rétention des nou-veaux arrivants sont-ils «au rouge»? pourquoi d’autres pays d’immigration traditionnels réussissent-ils mieux que nous alors même qu’ils ne disposent pas des mêmes atouts que nous?

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Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Jalal Bouzrara, Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi

Publicité : Amine Benjelloun, Rachid Najahi.

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal

et du site web: www.atlasmedias.comwww.atlasmdia.cawww.atlasmedias.ca

Tél. : (514) 962-8527(514) 994-9582Courriel: [email protected]

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Tout le monde en parle…

Éditorial

Communications & technologiesAtlasmedias.com fait peau neuve

Soccer- CAN 2112Maroc-Centrafrique«Nous som-mes prêts!»

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Coopération

Signature d'une entente de coopération entre la Chambre des représentants du Maroc et l'Assemblée Nationale du QuébecAmitiés parlementaires

Rabat, 29-08-11- Une entente de coopération entre la Chambre des représentants et l'Assemblée nationale du Québec a été signée, lundi 29 août 2011 à Rabat, prévoyant notamment la création d'un Groupe d'amitié parlementaire entre le Maroc et le Québec.

Signé par le président de la Chambre des représen-tants, M. Abdelwahed Radi, et le président de l'Assemblée nationale du Québec, M. Jacques Chagnon, cette entente porte également sur le ren-forcement de la coopération et l'approfondissement des relations entre les deux institutions.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de signature, M. Chagnon a mis en exergue la vision du Maroc et ses efforts pour la consécration de l'État de droit et de démocratie.

Il a également exprimé sa disposition à partager avec le Maroc l'expérience québécoise, saluant à cet égard les progrès réalisés par le Royaume dans divers domaines.

M. Chagnon s'est dit en outre intéressé par l'expérience parlementaire du Royaume qui est un

pays de tolérance et d'ouverture.

Auparavant, M. Chagnon a visité le mausolée Mohammed V où il s'est recueilli sur les tombes de feu SM Mohammed V et de feu SM Hassan II, avant de signer le livre d'or du Mausolée.

La visite du responsable québécois au Maroc (du 28 au 31 août) s'inscrit dans le cadre d'une mission par-lementaire qui vise à raffermir et à développer la coopération entre le Royaume et le Québec.

Source : Maghreb Arabe presse

M. Jacques Chagnon M. Abdelwahed Radi

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À la Une

7 ÈME IFTAR DU GROUPE ATLAS MEDIA Dialogue autour de l’amitié, de la citoyenneté et du vivre-ensembleÀ l'occasion du mois de ramadan 1432, le Groupe Atlas Media organisait, le dimanche 21 août 2011, pour la septième année consécutive, son «Iftar du Dialogue».

Cette activité, réunit traditionnellement des représen-tants de différentes communautés culturelles et con-fessionnelles; elle s’assigne pour objectif de démon-trer que la coexistence dans un même espace peut se transformer en cohabitation et permettre l'avènement d'un vivre - ensemble harmonieux dans une société canadienne et québécoise où la fracture religieuse et ethnoculturelle semble prendre une importance démesurée.

Dans cette septième édition, le Groupe Atlas media a considéré qu’il était temps de passer du Dialogue sur les fractures et notamment la fracture confessionnelle qui séparent les différentes composantes démographiques de la population canadienne, québé-coise et montréalaise, au débat sur l’amitié, la soli-darité et la coopération qui doivent les rapprocher et favoriser un vivre-ensemble fertile auquel chacun doit œuvrer.

Saisissant l’occasion de la célébration, durant le prochain printemps, du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques Maroc-Canada, les organisateurs ont choisi pour thème «Les amitiés canada-marocaines». Ce thème est d’autant plus opportun que les canadiens originaires du Maroc, dont l’intégration s’avère quelque peu perturbée con-sidèrent que l’amitié entre le pays d’origine et le pays de vie est un élément constitutif de leur canadiannité.

Distinctions…

Pour célébrer cette amitié cinquantenaire et inciter à son renforcement, l’Iftar du Dialogue 2011 honorera les personnalités qui se sont signalées par leur(s) action(s) au service de l’amitié et de la coopération maroco-canadienne à travers leur soutien citoyen au segment marocain de la grande communauté cana-dienne, québécoise et montréalaise. Au cours de cette cérémonie, placée sous la présidence de Mme Kathleen Weil, ministre de l’immigration et des Communautés culturelles du Québec, cinq personnali-tés, des milieux politiques fédéral, provincial, munici-pal, des milieux associatif et des médias seront ainsi distinguées. Il s’agit de

- M. Jason Kenney, ministre canadien de l’Immigration et de la Citoyenneté (représenté par M. Tim Uppal, ministre d'État à la réforme démocra-tique),

- M. Raymond Bachand, député d’Outremont, Ministre des Finances, ministre du revenu, ministre responsable de la région de Montréal ,

- Mme Anie Samson, Maire de Saint Michel-Villeray-Parc Extension,

- Mme Hélène Parent, directrice Radio Canada International ,

- M. Dominique Larson, président du Rotary Club Rive Sud Montréal . Ces cinq personnalités se sont vu remettre les Trophées symbolisant leur distinction par, respec-tivement - Mme Helen Fotopoulos ,Conseillère de vile de Côte des Neiges, Membre du CE de la Ville de Montréal, responsable de la culture, du patrimoine et de la condition féminine, - M. Denis Coderre, député de Bourassa , ancien ministre fédéral,

- M. Gilles Deguire, Maire de l’arrondissement de Montréal-Nord,

- Mme Louise Harel, cheffe du Parti Vision Montréal, ancienne ministre québécoise,

-Mme Fatima Houda-Pépin, députée de Lapinière, 1ere Vice-présidente de l’Assemblée Nationale du Québec.

… et dialogue

Dans ce côté cérémoniel, comme dans la salle et autour des tables, se retrouvaient ainsi en présence des personnalités de différentes sensibilités politiques, unis dans le dialogue et illustrant le vivre-ensemble.Le tout dans une ambiance festive relevée par un Iftar respectant les traditions gastronomiques ramadani-ennes marocaines et poursuivie par un programme d’animation artistique illustrant la richesse des apports culturels maghrébins et marocains à la société dans laquelle les canadiens originaires de ces pays et région ont choisis de vivre.

La présidente de l’événement, Mme Kathleen Weil, députée de Notre-Dame-de-Grace, Ministre de l’Immigration et des communautés culturelles, présidente de l’événement.

Les cinq personnalités distinguées

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À la Une

7 ÈME IFTAR DU GROUPE ATLAS MEDIA Hommage à cinq personnalitésPour leur engagement citoyen

Les rapports particuliers entre les individus de deux pays ou de deux communautés ne déterminent pas, hélas, les rapports que peuvent entretenir ces deux pays ou ces deux communautés. Mais elles peuvent leur servir d’exemples d’illustration et constituer un microcosme de ce que pourraient être, être, idéalement, ces rapports.

Le 7 ème Iftar organisé par le groupe Atlas Médias, sous le signe «Amitié, citoyenneté et vivre-ensemble», a permis de réunir des représentants des différentes communautés culturelles et confessionnelles. Cette manifestation visait à démontrer que la coexistence dans le même espace peut se transformer en cohabitation et permettre l’avènement d’un vivre-ensemble harmonieux dans une société canadienne et québécoise où le la fracture religieuse et ethno culturelle semble prendre une importance démesurée.

Cette manifestation a offert l’occasion d’honorer cinq personnalités cinq personnalités pour «leurs actions au service de l’amitié et de la coopération maroco-canadienne, québécoise et montréalaise».

Page réalisée par Radouane Bnou-Nouçaïr

Originaire de Calgary où il continue d’habiter, M. Kenney a fait ses études aux États-Unis avant d’être élu à la Cham-bre des communes en 1997(il sera réélu en 2000, 2004, 2006, 2008 et 2011) puis nommé ministre de la Citoyen-neté, de l’immigration et du Multiculturalisme. En parallèle à ses fonctions «Étatiques», M. Kenney a présidé des comités œuvrant pour les droits internationaux de la personne ou pour l’accès à l’information, la protec-tion des renseignements personnels et l’éthique.

M. Jason Kenney, Ministre canadien de l’immigration,représenté par M. Tim Uppal, ministre d’État à la réforme démocratique

M. Tim Uppal et Mme Helen Fotopoulos

Le CV de M. Bachand est impressionnant et il faudrait plusieurs pages pour décrire tout son cheminement qui s’est déroulé en quatre axes : Une formation solide en droit : licence en droit à Montréal, MBA et Doctorat aux États-Unis (Harvard Graduate School of Business Administration). Une riche expérience profes-sionnelle où se mêlent des activités d’enseignement (à l’école des HEC), de hau-tes responsabilités au sein d’importantes organisations (métro Richelieu, Groupe Secor, FTQ). Un engagement communautaire qui le mènera à travailler pour Oxfam Québec, Garderie Fleur de papier, FTQ, Gaz Métropolitain, Défi sportif, SSQ-vie, Fonds de la culture et des communication, Usine Carbone 14, Fondation de la tolérance, Fondation Charles-Bruneau, l’Académie québécoise du théâtre, la chambre de com-merce France-Canada, etc.). De nombreuses fonctions poli-tiques, parlementaires et ministéri-elles : Ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’exportation, Ministre responsable

de la région de Montréal, Ministre du Tourisme, Ministre des finances et Ministre du Revenu. Quelques extraits de son discours « Je suis porteur de multiples identités : Canadien-québécois, ca-nadien internationaliste, québécois d’origine française, etc.»; «Le Canada vous offre la possibil-ité d’avoir de nouvelles racines»; «Soyez fier de votre citoyenneté marocaine!»; «Le Maroc est un pays que je porte dans mon imaginaire et dans mon cœur».

M. Raymond Bachand député d’Outremont, Ministre des finances, Ministre du Revenu et Ministre respon-sable de la région de Montréal

Mme Anie Samson, Maire de l’arrondissement Villeray-St Michel-Parc extension

Tit-

ulaire d’un baccalauréat en sciences politique et d’une maîtrise en communication, Mme Anie Samson a voué sa carrière à l’amélioration de la qualité de vie de ses concitoyens. Native de St-Michel, politicienne chevronnée, membre fondatrice de Vision Montréal, elle est, en 17 ans de carrière, à l’origine de plus-ieurs réalisations : * Mise en place d’un comité de circulation pour la sécurité aux abords des écoles, avec de gros investissements;

* Dégagement d’importants fonds dédiés à la sécurité alimentaire «ça ne sert à rien d’avoir de belles routes ou de beaux parcs si des enfants ne mangent pas trois repas par jour!»; * Création du Petit Maghreb, projet auquel croit fortement Mme Samson et qu’elle promouvoit avec passion et acharnement; * Implantation du programme Éco-quartier; * Fondation du Comité consultatif d’Urbanisme; * Création d’un fond dédié à la sécurité ali-mentaire. Quelques extraits de son discours «Citoyenneté, c’est un grand mot car nous som-mes tous des citoyens du monde»; « La culture, c’est l’âme du peuple!»; «Sur les 113 communautés qui coexistent à Montréal, la communauté maghrébine est une des plus dynamiques»; «Depuis que j’ai présenté le projet Éco-quartier à la famille royale, j’ai le Maroc dans mon cœur!»; «C’est un honneur d’avoir le Petit-Maghreb dans mon arrondissement».

Mme Hélène Parent, Directrice de Radio-Canada International

À Radio Canada, Mme Parent a acquis une solide réputation de leadership. En plus de ses nouvelles responsabilités, elle conserve la direction du bureau d’accès à l’information pour les services français qu’elle a mis en place en 2007. En emploi à Radio canada depuis 1997, elle a dirigé les stations régionales de Rimouski, Sherrebroke, Trois-Rivières, Toronto et Wind-sor. Elle a eu aussi la responsabilité de la program-mation à la première chaîne et a été directrice de la diversité à l’antenne. Quelques extraits de son discours « Pour moi, le plus beau pays du monde, c’est le Maroc, pays des contrastes, un peuple et une culture extraordinaires avec un niveau d’éducation inattendu»; «C’est au Maroc que mon conjoint et moi

avons décidé d’avoir notre premier enfant»; «Nous sommes tous ici des canadiens, d’origines diverses».

Chef d’entreprise pendant 20 ans en France, PDG dans la promotion immobilière depuis 3 ans au Québec et président de l’ONG «Elora» qui a fourni du matériel médical et scolaire à la Guinée, en Chine, au Togo, en Ukraine et au Maroc. Il a été aussi président du Foyer des jeunes travailleurs à Mantes La Jolie et membre de la LICRA (Ligue contre le Racisme et l’Antisémitisme). Son cheminement de M. Larsen est original, riche et axé sur le social et l’associatif. Sa passion pour le Maroc l’a poussé à réaliser de nombreuses actions dans ce pays : agrandis-sement et rénovation de l’Hôpital Sidi Othmane et l’hôpital psy-chiatrique de Berrechid avec un cheminement de matériel médical. Quelques extraits de son discours «Il faut vaincre les extrêmes!»;

« Les actions caritatives permettent de combler une carence humaine dans le développement des conditions de vie des populations défavorisées»; «Remerciements aux rotariens pour toute leur contribution au rap-prochement des peuples».

Dominique Larson président du Rotary International Rive Sud de Montréal

Mme Anie Samson et M. Gilles Deguire

M. Raymond Bachand

Mme Hélène Parent

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Hommage à un grand maroco-canadien disparu

Le 7eme a également été le cadre d’un hommage rendu à un grand maroco-canadien récemment disparu le 11 août dernier, le professeur Mohamed Berdouzi. Un hommage que nous réité-rons ici à travers un texte écrit par M. Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger et président du Conseil National (Marocain) des Droits de l’Homme.

Sous le titre «Mohamed Berdouzi,bâtisseur de l'ombre», M. El Yazami écrit :

«Moins d'un mois avant son décès à Rabat, le jeudi 11 août, Mohamed

Berdouzi était encore sur la brèche. Membre de la commission consultative de révision de la Constitution (CCRC), cet universitaire - il était docteur en droit et en sciences politiques- ne ratait presque jamais une séance malgré la maladie. Ses collègues de la commis-sion Mennouni savent tout ce que le texte fondamental marocain, adopté par référendum le 1er juillet, lui doit. Tout comme ses ami(e)s de la commission Azziman, chargée auparavant de réfléchir sur la régionalisation avancée.

Emprisonné au début des années 1970 - il était l'un des fondateurs de l'extrême gauche -, il rompt très vite avec le dogmatisme de cette première

école politique sans renoncer pour autant à son idéal démocratique.

Deux passions: la défense des droits humains et la réforme de l'éducation.C'est ainsi qu'il poursuit le combat pour le respect des droits humains au sein du Conseil consultatif des droits de l'homme (CCDH), puis comme mem-bre de l'Instance Équité et Réconciliation (IER).Il y tient un rôle essentiel, notamment dans l'élaboration des recommandations de réformes institutionnelles garantissant la non-répétition des violations, recommanda-tions reprises quasi intégralement dans la nouvelle Constitution. En même temps, il occupe une place centrale dans la rédaction du rapport sur le cinquantenaire, piloté par le conseiller royal feu Meziane Belfkih et qui dresse un bilan sans concession de cinquante ans d'indépendance. Cinq ans après, il reste d'une brûlante actualité.

L'autre passion - on pourrait dire han-tise - du défunt était la réforme de l'enseignement. Il fut à ce titre l'un des principaux contributeurs à la rédaction de la Charte nationale d'éducation et de formation, et siégea au Conseil supérieur de l'enseignement. Deux de ses ouvrages publiés en arabe et en français en 2000 témoignent de cette obsession pour la réforme du secteur de l'éducation, inséparable à ses yeux de l'idéal de justice sociale et de la quête du développement.

Un maître Feu Berdouzi fut ainsi l'un des princi-paux artisans de l'ombre des grands chantiers de réforme de la dernière décennie. Cette contribution était assu-rée avec efficacité et discrétion, grâce à

une capacité de travail rare et un appé-tit pour le savoir dont témoignent ses divers travaux.

Traducteur de Piaget, il s'intéressa à l'anthropologie et à la sociologie colo-niales, au droit constitutionnel comme aux sciences politiques.

Ce n'est qu'en 2004 que je découvris pour ma part Mohamed Berdouzi, d'abord à l'1ER. Nous travaillâmes ensuite ensemble au CCDH, au Conseil de la communauté marocaine de l'étranger, puis, enfin, à la CCRC. Ce réformiste à la fois pondéré et radical- à l'image d'un autre grand disparu, Driss Benzekri - devint un maître, et surtout un ami qui nous manque déjà

À la Une

7 ÈME IFTAR DU GROUPE ATLAS MEDIADialogue, amitié, solidarité, tolérancePartout, en ce mois sacré de Ramadan, comme le fait aujourd’hui le groupe Atlas-Media pour son 7eme Iftar, des personnes et des groupes, à Montréal, à Toronto, au Maroc, en France, en Belgique comme en Norvège, appellent au dialogue, à l’amitié, à la tolérance et à la solidarité.

En effet, si dans toute société, la préservation et la trans-mission de ces valeurs est un acte essentiel pour favoris-er le vivre ensemble, la paix et la sécurité, il y a lieu de souligner la spécificité de la société multiculturelle cana-dienne et Québécoise et le travail de tous les jours qui y est entrepris par les responsables politiques fédéral, pro-vincial et municipal, et par les acteurs associatifs et médiatiques, en vue de la réalisation des ces objectifs et ce grâce à la mise en œuvre de programmes d’intégration, la promotion de la situation juridique, sociale et humaine des communautés culturelles qui la composent.

Aussi, au nom de l’Ambassade du Maroc à Ottawa et du Consulat Général à Montréal, je voudrais saisir cette occasion et m’associer aux organisateurs de cette 7eme édition de « l’Iftar du Dialogue » pour féliciter les hon-orables dignitaires et les représentants des organismes et des médias qui se sont distingués pour leurs actions en faveur notamment de l’intégration de la communauté marocaine.

Très bon Iftar et Aïd Moubarak».*Vice-Consul général du Royaume du Maroc à Montréal

Par Abdallah Ouhi*

M Mohamed Berdouzi

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Politique canadienne

Il aura eu l'optimisme rivé au cœur jusqu'à la fin. Émacié, la voix défor-mée par la maladie, Jack Layton affir-mait un mois avant son décès, qu'il serait de retour à la Chambre des com-munes pour la rentrée du 19 septembre, cancer ou pas. Mais il y a des combats inégaux, même pour les plus durs bat-tants: le chef du NPD s'est éteint à l'âge de 61 ans, plongeant le pays dans le deuil et déclenchant une immense vague de sympathie qui a déferlé sur le Canada de l’Atlantique au Pacifique.

«S'il y a une chose que j'ai tenté d'amener en politique fédérale, c'est cette idée que l'espoir et l'optimisme devraient être au cœur de notre engage-ment», avait-il dit d'une voix fragile en juillet. Ce message, M. Layton le réitère dans une lettre-testament dont les dernières lignes frappent l’esprit et remue la conscience; Jack Layton con-clut son témoignage en disant que «l'amour est cent fois meilleur que la haine. L'espoir est meilleur que la peur. L'optimisme est meilleur que le dése-spoir».

Ces mots expliquent pourquoi et com-ment cet homme avait réussi à gagner le cœur des canadiens, québécois com-pris et pourquoi il avait (presque) réus-si à réconcilier les citoyens, la chose publique et la classe politique.

Dans son ensemble, la lettre-testament de Feu jack Layton est assurément un document qui ne tardera pas à faire son entrée dans les manuels universitaires et les livre d’Histoire. En voici la teneur :

Jack Layton, l’amour, l’espoir et l’optimisme

« Chers amis, Des dizaines de milliers de Cana-diens m'ont fait parvenir des mots d'encouragement au cours des dernières semaines. Je tiens à remercier chacun d'entre vous pour vos cartes, vos notes et vos cadeaux si magnifiques, si inspirants, si attentionnés. Vos bons sentiments et votre amour ont éclairé mon foyer et ont renforcé mon courage et ma détermina-tion. Malheureusement, mes traitements n'ont pas eu les effets escomptés. Je remets donc cette lettre à Olivia afin qu'elle la partage avec vous dans l'éventualité où je ne pourrais continuer. Je recommande que Nycole Turmel, députée de Hull-Aylmer, continue son travail à titre de chef intérimaire jusqu'à ce qu'une ou un successeur(e) soit élu(e). Je recommande au parti de tenir un vote quant au leadership du parti le plus tôt possible dans la nouvelle année, en s'inspirant de l'échéancier de 2003, afin que notre nouveau ou nouvelle chef ait amplement le temps de reconsolider notre équipe, de renouveler notre parti et notre programme, et puisse aller de l'avant et se préparer pour la prochaine élection. Quelques mots additionnels : Aux Canadiens qui se battent contre le cancer pour continuer à profiter pleine-ment de la vie, je vous dis ceci : ne soyez pas découragés du fait que ma bataille n'ait pas eu le résultat espéré. Ne perdez pas votre propre espoir, car les thérapies et les traitements pour vaincre cette maladie n'ont jamais été aussi évolués. Vous avez raison d'être optimistes, déter-minés et convaincus face à la maladie. Mon seul autre conseil est de chérir tous les moments passés auprès de ceux qui

vous sont chers, comme j'ai eu la chance de le faire cet été. Aux membres de mon parti : nous avons obtenu des résultats remarquables en tra-vaillant ensemble au cours des huit dern-ières années. Ce fut un privilège d'être le chef du Nouveau Parti démocratique et je suis très reconnaissant pour votre confiance, votre appui et vos innombra-bles heures consacrées à notre cause. Il y a des gens qui vont essayer de vous convaincre d'abandonner notre cause. Mais cette dernière est bien plus grande qu'un chef. Répondez-leur en travaillant encore plus fort, avec une énergie et une détermination sans précédent. Rappelez-vous de notre fière tradition de justice sociale, de soins de santé universels, de régime de pensions publiques, et des ef-forts que nous faisons pour nous assurer que personne ne soit laissé pour compte. Continuons d'aller de l'avant. Démon-trons dans tout ce que nous faisons au cours des quatre prochaines années que nous sommes prêts à servir les Canadiens en formant le prochain gouvernement. Aux membres de notre caucus : j'ai eu le privilège de travailler avec chacun d'entre vous. Nos rencontres du caucus ont toujours été le moment fort de ma semaine. Cela a été mon rôle d'exiger le plus possible de votre part. Et maintenant je le fais à nouveau. Les Canadiens vous porteront une attention toute spéciale dans les mois à venir. Chers collègues, je sais que vous rendrez les dizaines de milliers de membres du NPD fiers en démontrant la même éthique de travail et la solidarité qui nous ont mérité la confi-ance de millions de Canadiens lors de la dernière élection. À mes concitoyens québécois : le 2 mai dernier, vous avez pris une décision historique. Vous avez décidé qu'afin

de remplacer le gouvernement fédéral conservateur du Canada par quelque chose de mieux, il fallait travailler ensemble, en collaboration avec les Canadiens progressistes de l'ensemble du pays. Vous avez pris la bonne décision à ce moment-là. C'est encore la bonne décision aujourd'hui et restera la bonne décision au cours des prochaines élec-tions, lorsque nous réussirons, ensemble. Vous avez élu une superbe équipe de députés du NPD qui vous représenteront au Parlement. Ils vont réaliser des choses remarquables dans les années à venir afin de faire du Canada un meilleur pays pour nous tous. Aux jeunes Canadiens : toute ma vie j'ai travaillé pour améliorer l'état des choses. L'espoir et l'optimisme ont caractérisé ma carrière politique, et je continue à être plein d'espoir et d'optimisme quant à l'avenir du Canada. Les jeunes Canadiens ont été une grande source d'inspiration pour moi. J'ai rencontré plusieurs d'entre vous et discuté avec vous de vos rêves, de vos frustrations, et de vos idées de changement. De plus en plus d'entre vous être impliqués en politique parce que vous voulez changer les choses pour le mieux. Plusieurs d'entre vous avez choisi de faire confiance à notre parti. Alors que ma carrière politique s'achève, j'aimerais vous transmettre toute ma conviction que vous avez le pouvoir de changer ce pays et le monde. Plusieurs défis vous attendent, de l'accablante nature des changements climatiques à l'injustice d'une économie qui laisse tant d'entre vous exclus de la richesse collective, en passant par les changements qui seront nécessaires pour bâtir un Canada plus solidaire et généreux. Votre énergie, votre vision et votre passion pour la justice sont exactement ce dont ce pays à aujourd'hui besoin. Vous devez être au

coeur de notre économie, de notre vie politique, et de nos plans pour le présent et pour l'avenir. Et finalement, j'aimerais rappeler à tous les Canadiens que le Canada est un magnifique pays, un pays qui représente les espoirs du monde entier. Mais nous pouvons bâtir un meilleur pays, un pays où l'égalité, la justice et les opportunités sont plus grandes. Nous pouvons bâtir une économie prospère et partager les avantages de notre société plus équita-blement. Nous pouvons prendre mieux soin de nos aînés. Nous pouvons offrir à nos enfants de meilleures perspec-tives d'avenir. Nous pouvons faire notre part pour sauver l'environnement et la planète. Nous pouvons réhabiliter notre nom aux yeux du monde. Nous pouvons faire tout ça parce que nous avons enfin un système de partis politiques fédéraux qui nous offre de vrais choix; où notre vote compte; où en travaillant pour le changement on peut effectivement provoquer le changement. Dans les mois et les années à venir, le NPD vous proposera une nouvelle et captivante al-ternative. Mes collègues du parti forment une équipe impressionnante et dévouée. Écoutez-les bien, considérez les alterna-tives qu'ils proposent, et gardez en tête qu'en travaillant ensemble, nous pouvons avoir un meilleur pays, un pays plus juste et équitable. Ne laissez personne vous dire que ce n'est pas possible. Mes amis, l'amour est cent fois meilleur que la haine. L'espoir est meilleur que la peur. L'optimisme est meilleur que le désespoir. Alors, aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde. Chaleureusement, Jack Layton ».

L'ultime messageJack Layton •

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Politique québécoise

Le relatif succès du Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), qui a rassemblé le 21 août dernier quelque 450 personnes à Montréal, pourrait inspirer la tenue d'états généraux du mouvement souverainiste. «Je ne suis pas du tout contre cette idée», a déclaré l'instigateur du NMQ Jocelyn Desjardins, dans un point de presse au terme de la journée. Dans son discours de clôture, M. Desjardins a lancé un appel aux partis politiques indépendantistes, soit le Parti québécois, Québec solidaire et le Parti indépendantiste: «Élevez-vous au-dessus de vos divergences. Parlez-vous, bon sang! Concluez des ententes stratégiques, peu importe la forme qu'elles vont pren-dre, parlez-vous, réunissez-vous.»

Plusieurs figures connues du mouvement souverainiste présentes ont soutenu que cette unité pourrait se faire lors d'un exercice d'états généraux. Le député indépendant de Borduas, Pierre Curzi, a qualifié l'idée de très «intéressante». Emballé par les mouvements citoyens actuels, il a lancé: «Il y a quand même cette volonté qu'il y ait un automne qué-bécois après le printemps arabe.» L'ancien ministre péquiste et candidat à la direction du PQ en 2005, Gilbert Paquette, a rappelé qu'il avait proposé l'idée des états généraux du mouvement souverainiste dès 2007: «Ça a pris de l'ampleur et je vois que ça prend de l'ampleur aujourd'hui. Et je crois qu'il faut le faire rapidement.»

Le secrétaire du club politique SPQ Libre, Pierre Dubuc, a soutenu que des états généraux sont «la seule façon de

réduire la division qui existe aujourd'hui entre différents regroupements». Toujours membre du PQ et de l'exécutif de Marguerite-D'Youville (malgré l'éviction du SPQ Libre des instances du PQ), Pierre Dubuc a soutenu que les états généraux constitueraient un endroit idéal pour le mouvement souverainiste pour débattre des différentes options présentes.Des États généraux au PQ?

Grand critique de Pauline Marois, il sou-tient qu'elle devrait elle-même convoquer d'éventuels états généraux. La députée de Crémazie Lisette Lapointe ne partage pas cette opinion: «Ce ne doit pas se retrou-ver dans les mains d'un seul parti poli-tique.

Ça, ce serait de la récupération.» La cré-ation d'un nouveau parti souverainiste n'est pour l'instant pas nécessaire, croient M. Curzi et Mme Lapointe, mais cette dernière a soutenu qu'au moment des élections, les souverainistes devraient se regrouper «sous un parapluie souverain-iste».

Au dire de Jocelyn Desjardins, la publi-cation du manifeste du NMQ Brisons l'impasse et l'annonce de la tenue de cette assemblée avaient contraint les autres forces politiques à se rapprocher des cit-oyens. Pauline Marois a annoncé une tournée de consultations citoyennes (la première se tiendra demain à Trois-Rivières). D'autres forces politiques ont dû sortir de leurs «salons cossus d'Outremont», a ajouté M. Desjardins en référence à l'ex-ministre François

Legault, dont la Coalition pour l'avenir du Québec entamera une consultation panquébécoise prochainement.

«Éteigneur de rêve»Critique à l'endroit du PQ de Pauline Marois, M. Desjardins a toutefois réservé ses flèches les plus acérées à M. Legault qu'il a qualifié d'«éteigneur de rêve». C'est un sondage indiquant la forte popu-larité de M. Legault qui a convaincu M. Desjardins de lancer son mouvement, a-t-il raconté. Cette décision a d'ailleurs déjà eu une conséquence bien concrète dans sa vie puisqu'il a perdu vendredi son emploi comme directeur des commu-nications et du marketing pour le Conseil québécois du commerce de détail. Dans une intervention en fin de journée, Lisette Lapointe s'est dite «scandalisée» qu'au Québec en 2011, on puisse perdre son emploi «parce qu'on s'implique dans une démarche citoyenne».

Toute la journée, des intervenants se sont succédé au micro. Un des premiers, le militant péquiste Jean-Louis Pérez, a sus-cité la réprobation de plusieurs dans la salle en défendant la chef péquiste et son projet de «gouvernance souverainiste» adopté «massivement» par les militants du PQ lors du congrès d'avril. L'idée qui revenait le plus souvent était toutefois celle du retour à «l'élection référendaire» abandonnée par le PQ en 1974. Le dépu-té de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin Aussant, a fait savoir en début d'été que le retour à cette voie d'accès à l'indépendance ne devait pas être écarté.

L'ancien député de la circonscription de

l'Assomption, Jean-Claude St-André, en brouille avec le PQ depuis son éviction comme candidat en 2008, a soutenu, en marge de l'assemblée, qu'il croyait lui aussi que c'était la voie à suivre.

En après-midi, deux personnalités non signataires du manifeste ont joué le dou-ble rôle de conférencier et d'animateur. Le premier, l'humoriste François Parenteau, a plaidé pour une réforme du mode de scrutin qui permettrait d'inclure des éléments de proportionnelle. L'environnementaliste Daniel Breton, de l'organisme Maîtres chez nous XXIe siè-cle, a par la suite plaidé pour une indépendance énergétique du Québec qui mènerait à l'indépendance politique.

Plusieurs «citoyens» ont souligné leur affiliation à des mouvements existants, notamment quelques représentants de Québec solidaire. Au moins deux per-sonnes ont revendiqué leur appartenance au Réseau de résistance du Québécois.

L'ex-felquiste Pierre Schneider, après avoir rappelé ses années au Rassemblement pour l'indépendance nationale des années 60, a lancé un «appel pacifique à la subversion» et a incité à «renverser l'ordre établi» et à débarrasser le Québec de «la monarchie constitutionnelle» actuelle. Un autre ex-felquiste, Rhéal Mathieu, était présent, mais en tant que caméraman pour un site Internet. Il a précisé qu'il ne travaillait pas pour le NMQ.

Après le printemps arabe «Un automne québécois» dans l’opposition ?

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Religions

La communauté musulmane en Amérique du Nord a célébré Aïd al Fitr mardi 30 août. Cette célébration avait été précédée par la diffusion d’un communiqué du Conseil du Fiqh d’Amérique du Nord (FNCA) annonçant le premier jous du mois lunaire de Chaoual, soit le jour l’Aïd El Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan 1432. Un communiqué diffusé lundi 29 août par ce conseil reconnait les calculs astronomiques conformes aux pré-ceptes de l’Islam pour déterminer la fin du Ramadan et le début du mois de Chaoual.

Selon ce communiqué, le croissant de lune annonçant le mois de Chaoual est apparu à New York, dimanche à 11h 4 mn du matin, à 20h4 mn heure locale en Californie et 5h4 mn à Hawaï. Le Conseil du Fiqh d’Amérique du Nord affirme aussi que le croissant de lune apparaitra lundi pendant 13 minutes après le coucher du soleil à San Diego et durant 28 min-utes à Honolulu et Hawaï.

L’Arabie Saoudite avait également annoncé l’observation du croissant lunaire lundi 29 août pour une célébration le len-demain, comme dans l’ensemble des pays de la péninsule arabique qui avaient tous entamé le jeûne avec le royaume abritant les Lieux Saints de l’Islam.

La même date a été observée en Europe, notamment en Belgique où elle a été offi-cialisée par l’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), organe représentatif du culte musulman dans le pays; et en France où la Commission regroupant les différ-entes instances musulmanes s'était réunie la veille à la Grande Mosquée de Paris.

Au Maroc, où le Ramadan avait été enta-mé un jour après la majorité des pays musulmans, l’Aïd devrait être célébré ce mercredi 31 août. La première observa-tion du croissant lunaire est prévue ce mardi 30 août, annonce un communiqué du ministère des Habbous et des Affaires islamiques.

Aïd al Fitr à travers le monde

Notre collaborateur Wahid Megherbi a célébré Aïd al Fitr à Paris où il séjourne pour des vacances assurément bien méritées. Il a ainsi pu accomplir la prière rituelle à la Grande Mosquée de Paris.

VœuxÀ l’occasion de la célébration

de

Aïd Al FitrLe groupe Atlas Media

Présente tous ses vœux de santé, de prospérité et de réussite à tous ses amis et partenaires,

ainsi qu’à l’ensemble de la communauté musulmane du Canada.

Dans le cadre de ses activités d’animation du mois de Ramadan 1432, la fédération des Marocains Musulmans a organisé le 28 Août dernier un concours de psalmodie du saint coran avec participation de toutes ses associations membres: Mosquées Nour Al Islam, Al- Jisr, Assalam, Ach-Choura et Badr. Le concours s’adressait aux enfants et aux jeunes de 9 à 17 ans (garçons et filles). Les participantes et participants, issus des concours organisés dans leurs associations, avaient à psalmodier Sourate Al Wakiâ devant un comité de sélection présidé parle Dr Zinelabidine Balafrej en présence des (choyoukhs) venus du Maroc pour l’occasion cheikh Ahmed Kajjou Laâroussi, cheikh Ahmed Abbaz, Cheikh

Abdelilah Kassou et cheikh Ahmed Idrissi ainsi que l’Imam de la mosquée Badr cheikh Mujeeb Al Rahman. La fédération a réservé des prix très inci-tatifs aux trois gagnants des deux groupes dont un ordinateur portable avec imprim-ante comme premier prix. Le premier prix du groupe de filles a été gagné par Myriam Chiguina représentant la mosquée Nour Al Islam tandis que le deuxième et troisième prix a été respec-tivement gagné par Noura Ajawid et Asmaâ Lahlou représentant la mosquée Assalam. Et pour le groupe des garçons, les trois premiers prix ont été remportés respectivement par Othman Ben Arouss, Farouk Aârab et Souhaib Jallab représen-tant la mosquée Nour Al Islam.

Ramadan 1432Concours de psalmodiedu Coran à la FMMC

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Communications &technologies

Atlas.Mtl

Atlasmedias.com fait peau neuveUn site de dernière génération au service de nos lecteurs-inter-nautes

La compagnie EBR Informatique Inc. Équipera 80% des établissements scolaires du Québec en outils informatiques s'octroie dernier cri, rapporte l'Agence de presse Médiamosaïque."On n'a pas eu d'exclusivité, mais on obtient 80% du marché", a précisé l'homme d'affaires maroc-canadien, Mohamed El Khayat, grand patron d’EBR selon qui, une proportion élevée d'établissements scolaires au Québec qui n’avaient pas encore effectué le grand virage des NTIC (Nouvelles technologies de l'information et de la communication) vont ainsi se mettre à niveau.

À un moment où la société québécoise s'informatise à un rythme effréné, les sup-ports informatiques et les réseaux de com-munication sont en voie de devenir des passages obligés de la culture et surtout du savoir, d’où l’intérêt de cette "bonne nou-velle que le gouvernement vient d'annoncer : qu'il va équiper toutes les écoles", s'est félicité l'entrepreneur qui déclare concernant son entreprise qu’elle "va avoir de l'ouvrage pour les cinq prochaines années".

Portrait d’une réussiteMohamed El Khayat, un exemple de réus-site socioprofessionnelle a, par ailleurs, partagé son expérience d'intégration dans le cadre de la campagne "Toutes nos origi-nes valorisent le Québec" lancée il y a quelques mois par le ministère de l'Immigration et des Communautés cuturel-les (MICC).

Aux immigrants qui veulent, comme lui, réussir au Québec, l'entrepreneur million-naire pense qu'"il y a de l'espoir". En entre-

vue à nos confrères de MTélé, le pendant Web du journal "M Magazine", le no 1 de EBR Informatique Inc. presse les membres de la communauté maghrébine, en particu-lier, de «s'approprier les trucs et astuces et d'épouser les valeurs de la culture nord-américaine» au lieu de conserver des réflexes culturels venus d’ailleurs :"les Maghrébins veulent souvent faire trop, et trop c'est comme si ce n'est pas assez, alors qu'ici c'est tellement simple, c'est tellement direct, il faut être direct...", a-t-il suggéré.

Parti de rien, ne parlant même pas français (natif de Tanger, il est hispanisant) à son arrivée au Canada, pour se faire accepter et pour se doter de l'expérience du milieu, a stratégiquement proposé à son premier employeur québécois, réticent, de l'embaucher sans salaire, a-t-il raconté.

Le voilà aujourd'hui à la tête d'une entre-prise prospère. À titre d'illustration, EBR Informatique Inc., pour laquelle bossent une soixantaine d'employés, a connu des bonds spectaculaires de l'ordre de plus de 20 millions de dollars CAN comme chiffre d'affaires.

Source: Agence de presse Médiamosaïque

Depuis le 1er septembre, ceux qui nous lisent sur la toile ont eu, après trois jours d’interruption, la surprise de découvrir un site atlasmedias.com totalement refondu, mis à jour en exploitant toutes les res-sources offertes par les technol-ogies de l’information et de la communication, abondamment illustré et surtout, actualisé au jour le jour.

Cette innovation ne doit rien au hasard. Nous y pensions en effet depuis quelques temps déjà, en fait depuis le changement de périodicité du journal format papier, Atlas.Mtl, passé de men-suel à bimensuel.

Ce premier changement, qui pourtant doublait le volume d’informations transmises à nos lecteurs, ne nous permettait pas d’accompagner la réalité mou-vante et la vitesse de l’actualité;

il nous obligeait à des choix, parfois difficiles, en matière de nouvelles à diffuser. L’outil technologique paraissait alors dans toute sa splendeur et com-modité : l’Outil à mettre au ser-vice de nos lecteurs et particu-lièrement parmi eux les inter-nautes. Il a fallu cependant attendre de consolider le dével-oppement du format papier. C’est aujourd’hui chose faite grâce à la collaboration de mHosting Technologies Inc. En plus de ce vous découvrirait lors de votre prochaine visite, d’autres innovations et nouveau-tés seront progressivement introduites.

Mais d’ores et déjà, notre l’adresse dans vos petits car-nets : atlasmedias.com, un ren-dez-vous quotidiens avec les informations du jour et nos com-mentaires et analyses.

L’Informatique à l’écoleLe grand virage des tableaux interactifsEBR Informatique Inc. équipera 80% des établissements scolaires du Québec M Mohamed El Khayat

Steve Jobs, qui a cofondé et dirigé Apple pendant 35 ans pour en démissionner le 24 août dernier, est une des figures emblématiques de la Silicon Valley, à l'origine de quatre produits phares de la société contemporaine, mais c'est aussi un homme aux nombreux ennuis de santé. Âgé de 56 ans, ce visionnaire derrière les succès des ordinateurs personnels Macintosh, des baladeurs iPod, des télé-phones iPhone et dernièrement des tablettes numériques iPad, a démissionné de la tête de l'entreprise qu'il avait cofon-dée dans un garage en 1976.En annonçant la nouvelle, Apple n'a donné aucune explication, mais Steve Jobs, dont l'habituelle tenue jean et pull noir est aussi emblématique que le logo en forme de pomme croquée, a eu de nombreux ennuis de santé ces dernières années.Né à San Francisco le 24 février 1955, d'une mère célibataire, Steve Jobs a été adopté quand il avait à peine une semaine, selon sa biographie officielle.Il a été accueilli par un couple de

Mountain View, au sud de San Francisco, et a grandi en jouant au milieu des abric-otiers de ce qui est devenu la Silicon Valley (vallée du silicium), la pépinière informatique californienne.Pendant ses études secondaires, il suit des conférences au siège du groupe Hewlett-Packard, et pour un emploi d'été travaille avec Steve Wozniak, qui fondera avec lui Apple quelques années plus tard.Il entre à l'université mais la quitte après un semestre, tout en continuant de suivre des cours. À 20 ans, il fait un voyage ini-tiatique en Inde.

Une image d'ascètePlus de trente ans plus tard, il cultive encore une image d'ascète et on lui prête un régime alimentaire végétalien.À son retour d'Inde, Steve Jobs entre comme technicien chez le fabricant de jeux vidéo Atari et fréquente un club informatique avec Steve Wozniak.Il a 21 ans et Wozniak — alors ingénieur chez Hewlett-Packard — 26 quand ils créent ensemble Apple Computer dans le garage de la famille du premier.

Suit le succès des ordinateurs personnels Macintosh. Mais au terme d'une lutte de pouvoir interne, M. Jobs quitte Apple en 1985 et prend la tête des studios Pixar.En son absence, le groupe à la pomme périclite. M. Jobs est rappelé aux com-mandes en 1997 et le relève, d'abord en lançant l'iMac, qui fait de l'ordinateur un objet de design.Viennent ensuite les succès planétaires de l'iPod (lancé en 2001), baladeur numérique le plus vendu au monde, et de l'iPhone, qui marie les fonctions d'un téléphone, d'un baladeur, d'un assistant personnel et d'une console de jeux, jusqu'au récent succès de l'iPad.«J'ai grandi dans la classe moyenne et je ne me suis jamais beaucoup intéressé à l'argent,» a déclaré un jour M. Jobs. «Apple était un tel succès, si tôt, que j'ai eu la chance de ne plus avoir de souci d'argent. J'ai donc pu me consacrer à mon travail, puis à ma famille», ajoutait-il. Il ne se verse qu'un salaire d'un dollar, étant essentiellement payé en options sur titres, et laisse sa fortune dépendre de l'action Apple.

Longtemps célibataire en vue, il a eu une aventure avec la chanteuse Joan Baez. Marié depuis 1991, il a quatre enfants, dont une fille née avant son mariage.Opéré pour un cancer du pancréas en 2004, M. Jobs avait pris un congé de six mois en 2009 pendant lequel il avait subi une greffe du foie. Il était en congé de maladie depuis janvier pour une raison et une durée indéterminées.Sa santé inquiète régulièrement les inves-tisseurs, tant le succès d'Apple apparaît indissociable de son patron.Ses détracteurs le dépeignent comme un dirigeant autoritaire se mêlant de tout, mais ce qui inquiète les investisseurs c'est ce que deviendra Apple sans lui.Pour l'analyste Robert Enderle, quand il n'est pas là, il manque à Apple «ce petit quelque chose» qui fait tout. Source : Presse canadienne

PortraitSteve Jobs ne croquera plus la pomme…

Steve Jobs

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Arts & culture

À l’afficheLes tortues ne meurent pas de vieillesse De la maroco-canadienne Hind Benchekroun

Sa sortie récente n’a pas empêché le film de la canado-marocaine Hind Benchekroun d’être plus qu’apprécié. Qu’on en juge : il a reçu le Grand prix du Festival International du Film médi-terranéen de Tétouan, il a figuré en sélection officielle aux Rencontres Internationales du documentaire de Montréal et a été en compétition aux Vues d’Afrique (dans le cycle Regards d’ici) et au Dok Fest de Munich.

Le film est aujourd’hui rendu au public puisqu’il est en salle depuis le 26 août écoulé au Cinéma Parallèle (Excentris; 3536 boul. Saint-Laurent, Montréal).

Trois hommes, trois destinsLes tortues ne meurent pas de vieillesse

porte un regard sur une génération qui disparaît. Ce film nous fait partager la vie de trois vieux hommes dans la région du nord du Maroc. Âgés d’environ quatre-vingts ans, Chehma, un ancien maître pêcheur, Erradi un aubergiste solitaire et Abdesslam, un musicien ambulant, travaillent toujours pour gagner leur vie.

Chehma a 75 ans, il est un maître-pêch-eur, fils et petit fils de pêcheur. Il a appris le métier à l’âge de 10 ans. C’est le dernier pêcheur qui exerce la pêche traditionnelle au filet avec sa vie-ille barque Khayata.

Abdesslam, 76 ans, vit dans un petit village niché dans les montagnes du

Rif. Musicien ambulant, il joue la flûte et le bendir avec le souffle et l’énergie d’un jeune de 18 ans. Le plus grand souhait d’Abdesslam est de marier son fils, Mustafa, avant de mourir.

Erradi est un aubergiste. Il a un bâti-ment de quatre étages qu’il loue à des touristes. Il vit des revenus de cette auberge ainsi que d’une petite retraite de son ancien travail au chemin de fer.

Tous trois, regardés avec tendresse et sensibilité par Hind Benchekroun, nous font vivre un grand moment de cinéma-vérité, ce qui fait de «Les tortues ne meurent pas de vieillesse» un film à voir et à recommander.

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Par Radouane Bnou-nouçair

Arts & culture

Vu pour vous : «Les invasions barbares» de Denys ArcandLa société québécoise vue par un cinéaste du terroirDans ce film, Denys Arcand réussit, grâce à son grand talent, une fine description de la société québécoise sur laquelle, il porte un regard sans complai-sance et le tout enrobé dans une histoire fictive et simple.

Un scénario tout simple Rémy, un professeur d’histoire à la retraite, est atteint d’un cancer incurable. Il n’a plus que quelques jours à vivre et c’est l’occasion de réunir autour de lui, son ex-femme, son fils Sébastien et ses amis qui l’accompagneront jusqu’à son dernier soupir. Mais, au-delà de ce récit, Denys Arcand promène un regard sans complaisance sur la société à laquelle il appartient. Il commence par un des sujets les plus sensibles : le système de santé.

Le système de santé québécois Ce système est montré comme étant encombré, insécure et désorganisé à partir de scènes dont le réalisme est plus efficace que de longs discours. Arcand promène sa caméra dans les corridors de l’Hôpital où se bousculent, en toute insé-curité, toute une population hétéroclite : * Des malades, en manque de lits, végé-tant dans des civières ; * Des techniciens réparant, dans le pla-

fond, d’énormes câbles pendants jusqu’à atteindre des malades affolés mais impuissants ; * Du personnel assurant le nettoyage laissant trainer de gros balais; * Du personnel para médical déplaçant des chariots de médicaments ; * Des visiteurs.

Un matériel médical obsolète Tout au long du film, Denys Arcand va alterner la fiction et les critiques acerbes envers sa société. C’est ainsi que pour effectuer une radio thérapie complexe, Rémy est obligé de se déplacer en ambulance aux États-Unis car le matériel des hôpitaux québécois est soit obsolète soit rare (longue liste d’attente).

Le conflit des générations Sébastien, le fils du malade, ne s’entend pas avec son père qui voit en lui le sym-bole du capitalisme décadent. Sébastien est un riche banquier vivant à Londres mais qui, malgré les blessures du passé, revient pour assister son père. La corruption La première de ses préoccupations est de trouver une chambre convenable pour son père car, à l’hôpital, les chambres sont doubles ou triples et occupées par

des individus dont le seul point commun, c’est d’être malade. Pour aménager une chambre confortable, Sébastien va cor-rompre la responsable de l’Hôpital comme «dans les pays du tiers monde» et les membres du syndicat qui, plus tard, lui remettront son ordinateur volé dans la chambre de son père.

Le génocide des indiens en Amérique Les événements du récit se déroulent pendant la période des attentats du 11 septembre 2001, l’auteur en profite pour rappeler que l’histoire de l’humanité est une histoire d’horreurs. Les espagnols et les portugais, au 16 ème siècle, ont fait disparaitre 150 millions d’indiens en Amérique Latine tandis que les anglais, les français et, éventuellement les américains, avec l’appui de l’église, ont éliminé 50 millions d’indiens en Amérique du Nord.

La libre circulation de la drogue Pour atténuer la souffrance de son père, Sébastien décide de lui faire consommer de l’héroïne. Pour s’en procurer, il s’adresse à … la police qui connait bien les points de vente. Pour l’initier, il fait appel à une toxicomane, amie de la famille qui va aussi l’aider à s’en pro-curer. La police ne s’attaque plus aux

dealers car sinon, il faudrait arrêter trop de monde ; de toutes façons, tout dealer arrêté est vite remplacé. Le problème, c’est qu’il « y a trop de monde qui veu-lent trop de drogue… c’est une invasion !».

Le déclin de la religion La religion n’est pas ménagée par l’auteur. Accusée d’avoir donné son appui à l’extermination des indiens, elle n’a jamais rien fait pour empêcher les grands crimes de l’humanité. Aujourd’hui, la religion est abandonnée de tous comme tout un attirail (statuts, babioles, argenterie, etc.) ayant servi jadis à la glorifier mais qui, malgré son utilité pour la mémoire collective, n’a plus aucune valeur marchande.

Éloge à la vie En plus de donner une description réal-iste de certaines des tares de la société québécoise, cet excellent film, à partir d’un thème sur la mort, fait l’éloge à la vie. Il magnifie l’amour, la famille et l’amitié. La vie est un grand bien que, parfois l’entêtement et l’orgueil empêchent les hommes et les femmes d’en profiter pleinement.

Surnommé la perle noire dans sa jeunesse, Larbi Ben Barek avait fait le beau temps du football français entre 1930 et 1950. C’est l’histoire de ce grand sportif qu’a essayé de reproduire au grand écran le réalisateur Marocain Driss Mrini.

Intitulé "Larbi ou le destin d’un grand footballeur", le film est sortie en avant première cette semaine dans les salles de Rabat, Marrakech et Casablanca.

Le célèbre footballeur qui avait tapé ses premiers ballons dans son quartier natal de Casablanca "Cuba", où il est né en 1914, a joué pour plusieurs clubs maro-cains avant de porter le maillot de l’équipe de France et puis celui de l’Olympique de Marseille et de l’Athlético de Madrid.

Qualifié par la presse marocaine comme étant le "premier génie du football nation-al", Larbi Ben Barek avait terminé sa vie dans la douleur et la solitude après la mort successive de sa femme et de trois de ses enfants.

Aujourd’hui, des voix s’élèvent à Casablanca pour que le futur grand stade de la ville porte son nom, en commémora-tion à cette légende du foot.

La Légende Ben Barek à l’écran"Larbi ou le destin d’un grand footballeur" en salle au Maroc

«Place à la relève 2011» s’est terminé dans la fête le 19 août écoulé à Montréal, clôturant de belle manière un été valori-sant pour des centaines de jeunes de toutes origines. À l’appel de la ministre de l’Immigration et des Communautés cul-turelles, Mme Kathleen Weil, et la respon-sable des communautés, d’origines divers-es au comité exécutif de la Ville de Montréal, Mme Mary Deros, une grande partie des 600 filles et garçons de toutes origines, provenant d’une vingtaine d’écoles secondaires de Montréal qui ont bénéficié d’une première expérience de

travail valorisante et formatrice se sont ainsi réuni à l’issue de leur dernière journée de travail pour souligner leur réussite et l’engagement des milieux de travail qui les ont accueillis. Rappelons que Place à la relève vise à encourager la persévérance scolaire en donnant aux jeunes la possibilité d’occuper un emploi d’été correspondant à leurs intérêts. Le rendez-vous festif était animé par Marième NDiaye, chanteuse du groupe de hip-hop québécois CEA. L’humoriste Eddy King à également offert une presta-tion.

Place à la RelèveUne fête pour la clôture de l’édition 2011

Larbi Ben Barek

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Société

Du vendredi 2 septembre au 8 octobre 2011, l’Association Pour Un Maroc Meilleur organ-ise la 6ème édition de son tournoi de soccer en salle (Futsal). Ce dernier verra la participation de 8 équipes réparties en deux groupes, A et B. Chaque équipe est assurée de disputer un total de 8 matchs quels que soient ses résultats.

Les matchs auront lieu au Gymnase AB du Collége Brébeuf situé à proximité du métro Côte-Des-Neiges et se tiendront principalement les vendredis en soirée entre 20 h et 22 h, samedi et dimanche entre 13h et 17h à moins d’avis contraire. Ils seront d’une durée d’une heure et se jouerons à 6 contre 6.

Tous les fonds réunis lors de cet évènement serviront à financer des projets de lutte contre l'analphabétisme et le décrochage scolaire

auprès d’enfants issus de familles nécessiteuses dans des régions rurales. Chaque équipe désirant s’inscrire doit désigner un capitaine qui entrera en contact avec les organisateurs pour réserver et effectuer le paie-ment. Une fois les équipes participantes identi-fiées, les capitaines seront conviés à une réunion qui sera organisée afin de répartir les équipes par tirage au sort sur les deux groupes. À noter que la date de réunion sera aussi la date butoir pour effectuer le paiement final.

Pour inscrire votre équipe, veuillez envoyer les coordonnées du responsable d’équipe (nom, prénom, numéro de téléphone et courriel) à l’adresse suivante : [email protected]

PMM : Tournoi de football en salle

Vendredi 23 septembre 2011, • l'association Pour un Maroc Meil-leur organise son gala annuel pour clôturer ses activités de l'année 2010-2011 sous le thème ''Les nu-its d'Al-Andalous'', à partir de 20h à la Salle de réception Le Carlton (8860 Boulevard Langelier, Mon-tréal, Québec).

Une soirée où les convives sont • invités à revêtir leurs plus beaux habits traditionnels pour le plaisir des yeux. Dans une atmosphère digne des milles et une nuits, et à la demande générale, l’ambiance sera de nouveau assurée par l'orchestre Berrada qui revisitera les grands classiques de la musique arabo-andalouse. Vos papilles gustatives seront charmées par le menu délicatement concocté de fine cuisine marocaine gracieuse-ment préparé par notre traiteur maison.

Tous les fonds réunis lors de • cet évènement serviront à fi-nancer des projets de lutte contre l'analphabétisme et le décrochage scolaire auprès d’enfants issus de familles nécessiteuses dans des régions rurales du Maroc.

Vous êtes invités à venir nom-• breux supporter cette noble cause par votre présence, en profitant d'une soirée haute en couleurs où les maîtres-mots sont l’échange culturel, la générosité et le partage. Détente assurée dans un cadre agréable et chaleureux !

Informations et réservations :• - Par téléphone: (514)578-9969 / •

(514)836-7720 / (514)651-4337- Ou en ligne : http://pourun-•

marocmeilleur.com/activities/gala2011

Gala Bénéfice Les nuits d'Al-Andalous 2011de l'association Pour un Maroc Meilleur

Au Québec, en vertu de nouvelles directives du directeur de l'état civil, il faut désormais fournir une preuve venant d'un médecin ou d'une sage-femme reconnue pour obtenir le certificat de naissance de son enfant. Dans ce contexte, accoucher à la maison peut s'avérer le début d'un long casse-tête juridique.

C'est le cas de Nathalie Beaulieu, mère de Zach, né à Terrebonne il y a deux mois. Mme Beaulieu a décidé d'accoucher à la maison en compagnie d'une sage-femme, mais qui n'est pas reconnue par les autorités parce qu'elle n'est pas associée à une maison des naissances. Par conséquent, le nouveau-né n'a toujours pas de certificat de naissance.

Mme Beaulieu veut pouvoir fournir des preuves autres que médicales pour faire recon-naître son fils Zach, pour prouver qu'il est bel et bien son fils. « Moi, ça ne sera pas dans le blanc des yeux qu'on va voir si j'ai accouché ou pas. Je comprends que, veut, veut pas, il va y avoir un attouchement, il y avoir quelque chose d'intrusif qui va se faire mais je sais que le père de mon enfant, lui, n'a qu'à signer le formulaire pour être [reconnu comme] le père », fait-elle valoir.

« Moi, ce que je souhaite, c'est que mon enfant puisse obtenir ses droits, avoir la reconnais-sance civile avec des démarches, quitte à don-ner des preuves de type civil et non médical. Et je souhaite que cette reconnaissance-là se fasse dans le respect de mes droits », plaide-t-elle.

La coordonnatrice Naissance-Renaissance, Loraine Fontaine, estime elle aussi que les nou-velles règles du directeur de l'état civil ne respectent pas le choix des femmes. « Nous, ce qu'on voudrait, c'est que ça soit réglé pour toutes les femmes qui veulent accoucher et qu'une personne qui a pris une décision qui est en lien avec sa santé mentale, son corps, son choix [ne soit pas punie].

Il y a au Québec près de 90 000 naissances par année.

Selon le directeur de l'état civil, qui a refusé d'accorder une entrevue à Radio-Canada, il y a chaque année une quinzaine de cas comme celui de Zach Beaulieu. L'organisme gouverne-mental affirme que ces exceptions sont réglées au cas par cas et que cette situation n'a rien d'inquiétant.

Source : Presse canadienne

Une jeune fille, SARA BENSLIMANE est à l'hôpital Santa Cabrini (5655, rue St-Zotique est, Montréal, H1T 1P7, 514 252-6000) chambre 279, suite à un accident très grave.Étudiante, 22 ans et sans famille à Montréal. Son souhait est que des gens lui rendent visite en attendant l'arrivé de sa mère du MarocMerci de votre solidarité.

L’auteur du meurtre sauvage d’une chanteuse canadienne d’origine marocaine à Londres en 1999 n’est autre que Youssef Ahmed Wahid, un libanais de 42 ans, avec qui elle partageait le même apparte-ment. Le suspect, extradé l’année dernière de Bahreïn vers la Grande bretagne, a été jugé coupable par la justice anglaise et risque au moins 30 ans de prison. La décision finale sur la peine est attendue le 3 octo-bre prochain.Youssef Ahmed Wahid, filmé par les caméras de surveillance, en train de transporter la valise noire contenant Douze ans après les faits, la justice anglaise vient de juger Youssef Ahmed Wahid coupable du meurtre de Fatima Kama. Cette chanteuse canadienne d’origine marocaine de 28 ans avait été sauvagement tuée en 1999 à Londres. Le meurtrier qui l’aurait poignardée à plus de dix reprises, avant de la décapiter et de jeter son corps dans un parking de l’aéroport londonien d’Heathrow, n’est autre que son ami libanais, Youssef Ahmed Wahid aujourd’hui âgé de 42 ans. Cet ancien agent de bord de Kuwait Airlines risque au moins 30 ans de réclusion. Le tribunal se prononcera sur la peine le 3 octo-

bre prochain.Youssef Ahmed Wahid avait été extradé vers la Grande Bretagne en août 2010, après son arresta-tion au Bahreïn. Il avait aupara-vant été arrêté chez lui, au Liban, mais faute de preuves, la justice anglaise avait décidé d’abandonner les poursuites. Le suspect s’était alors évadé dans la nature, avant d’atterrir, en novembre 2008 au Bahreïn, sous une fausse identité. Mais c’était sans compter avec la détermination des enquêteurs de Scotland Yard qui ont mis la police bahreïnie sur les traces de celui qui s’appelait désormais Ibrahim Faw-zi Hadid. Extradé vers la Grande Bretagne l’année dernière, le sus-pect avait été inculpé du meurtre de Fatima Kama par la cour de Westminster (centre Londres).Sa victime, Fatima Kama, née au Maroc, s’était installée à Montréal en compagnie de sa famille en 1991. Elle se rendait souvent en Grande Bretagne, où elle partageait le même appartement avec Youssef Ahmed Wahid, dans l'ouest de Londres. Selon la police, le meur-tre de cette chanteuse Maroco-canadienne serait lié au vol de son argent et de ses bijoux, jamais retrouvés par les enquêteurs.

Administration Des petits Québécois… sans papiers

Fait divers Londres : Le meurtrier d'une chanteuse Maroco-canadienne jugé coupable

Solidarité Rompre la solitude

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nº 163 du 1 au 14 septembre 201127 Atlas.Mtl

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nº 163 du 1 au 14 septembre 201128 Atlas.Mtl

Sports

L'entraîneur de la sélection marocaine de football, le Belge Éric Gerets a affir-mé que ses joueurs sont prêts tant phy-siquement que moralement pour le match contre la Centrafrique, le 4 sep-tembre à Bangui, comptant pour la 5è et avant-dernière journée des éliminatoires de la CAN-2012 (groupe D).

Le coach national, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a fait observer que l'absence de quelques joueurs n'affectera en rien le moral et le rendement du groupe, auréolé par ses récents bons résultats.

Il a signalé que les Lions de l'Atlas iront à Bangui pour chercher la victoire et non pour jouer la défense, émettant toutefois certaines appréhensions con-cernant notamment l'état du stade de Bangui et la chaleur.

Il s'est également dit "très satisfait" du niveau de ses poulains et de leur ferme volonté à remporter le rendez-vous cen-trafricain.

Pour leur part, Mehdi Benatia et Mohamed Benrabeh ont relevé que leurs coéquipiers sont très motivés pour ce rendez-vous important et déterminés à faire une bonne impression contre

leurs adversaires du jour.Le Maroc est actuellement en tête du groupe D avec 7 points, devançant au goal-average la Centrafrique, alors que l'Algérie et la Tanzanie sont derniers avec 4 points chacun.

Les 29 préséléctionnésLe coach national Eric Gerets avait dévoilé quelques jours auparavant la liste des 29 joueurs présélectionnés pour le match.Mehdi Carcela marquera son retour avec les Lions de l’Atlas depuis à sa blessure qui l’avait empêché de partici-per au match Maroc-Algérie. Marouane Chamakh a lui été suspendu et Adil Hermach, milieu défensif du club saou-dien Al Hilal est déclaré forfait suite à une blessure aux ligaments collatéraux.Les Lions de l’Atlas qui devraient partir au Centrafrique le 2 septembre prochain, où ils effectueront une seule séance d’entrainement le 3 septembre, à la veille du match retransmis en direct par Medi 1 TV, ont effectué un stage de concentration à Marrakech du 29 août au 2 septembre.Ont été appelés :

* Nadir Lamyaghri (WAC Casablanca/Maroc) * Ahmed Mohammadina (OC Khouribga/Maroc)

* Issam Badda (FUS Rabat/Maroc) * Mickaël Basser (Nancy/France) * Mohamed Oulhaj (Raja Casablanca/Maroc) * Rachid Soulaimani (Raja Casablanca/Maroc) * Ayoub El Khaliqui (WAC Casablanca/Maroc) * Mehdi Benatia (Udinese/Italie) * Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier HSC/France) * Jamal Alioui (Al-Kharaitiyat/Qatar) * Mustapha Mrani (MAS Fès/Maroc) * Badr El Kaddouri (Dinamo Kiev/Ukraine) * Mehdi Karnas (DH El Jadida/Maroc) * Houssine Kharja (Fiorentina/Italie) * Younes Belhanda (Montpellier/France) * Mohamed Berrabeh (WAC Casablanca/Maroc) * Mohamed Chihani (Al-Arabi/Qatar) * Karim Bellarabi (Bayer Leverkusen/Allemagne) * Ismail Aissati (Ajax Amsterdam/Pays-Bas) * Ahmed Ajeddou (WAC Casablanca/Maroc) * Mbark Boussoufa (Anzhi Makhachkala/Russie) * Oussama Assaidi (SC Heerenveen/Pays-Bas) * Mehdi Carcela (Standard Liège/

Belgique) * Nacer Barazite (Austria Vienne/Autriche) * Youssef El Arabi (Al-Hilal/Qatar) * Mounir El Hamdaoui (Ajax Amsterdam/Pays-Bas) * Youssef Hadji (Nancy/France) * Yassine Salhi (Raja Casablanca/Maroc) * Adil Chihi (FC Cologne/Allemagne)

CAN 2012 : Maroc-Centrafrique sommet de la journée dans le Groupe D

«Nous sommes prêts!» affirme Éric Gerets

Éric Gerets

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Sports

Le Mercato (ou période de trans-fert) offre l’occasion aux meilleurs joueurs, et, particulièrement, ceux des sélections maghrébines, de changer de club pour passer un autre palier dans le cheminement de leur carrière. Ce qui est une très bonne chose pour les sélections du Maghreb qui sont les premières à tirer profit de cette situation car leurs joueurs s’aguerrissent et acquièrent plus d’expériences.

Malheureusement, le dernier Mercato d’été qui s’est achevé le 31 aout a mis en évidence l’esprit mer-cantile d’un grand nombre de nos joueurs qui préfèrent le gain rapide à une saine gestion de carrière. Ce phénomène est mis en évidence par les nombreux départs vers les équipes des pays du golfe où l’argent coule à flot mais où les compétitions sont d’un bas niveau.

Tant que ce type de départ ne tou-chait que les joueurs ayant dépassé la trentaine, le phénomène n’avait rien d’inquiétant mais aujourd’hui, l’hémorragie touche des joueurs jeunes et pleins d’avenir.

Le Maroc fait partie des pays les plus touchés par ce phénomène puisque pas moins de quatre titulai-res (Hermach, 25 ans, El Arabi, 23 ans, Allioui, 29 ans et Chihani).

C’est ainsi que le Maroc, à moins d’une semaine du match capital con-tre la RCA se retrouve sans avant centre titulaire puisque Chammakh chauffe les bancs à Arsenal, ElHamdaoui, laché par Ajax, est toujours sans club et El Arabi fait du n’importe quoi avec Al Hilal.

Heureusement que Hajji est encore là pour pallier au poste; lui qui, avec ses 31 ans, aurait mérité une retraite dorée dans les pays du Golfe. Non, le courageux Youssef a encore de l’ambition et il risque de se retrou-ver à … Lyon.

Les principaux transferts maghré-bins (Respectivement : Pays, joueur, Club de départ, club d’arrivée)

Algérie Mehdi Lacen Santander(Espagne) Getafe(Espagne) Karim Matmour

Moenchengladbach(All.) Francfort(All.) Karim Ziani Kayserisport(Turquie) Al Jaish(Qatar) Mourad Meghni Lazio Rome (Italie) Um Salal(Qatar) Antar Yahia Bochum (All.) Anasr(Ar. Saoudite) Mehdi Mostefa Nimes (France) Ajaccio(France) Bouguerra Rangers(Ecosse) Lekhwyia(Qatar) Hassan Yebda (Benfica -Portugal) Grenade(Espagne)

Maroc Youssef El Arabi Caen(France) Al Hilal (Ar. Saoudite) Adil Hermach Lens (France) Al Hilal (Ar. Saoudite) Mostapha El Kabir Mjalby(Suède) Cagliari(Italie) Jamal Allioui Wydad Casablanca Al Kharitiyath(Qatar) Karim Bellarabi Braunshweig(All.) Leverkusen(All.) Mohamed Chihani MAS de Fès Al Arabi(Qatar) Karim Fagrouch Wydad de Casablanca Giannina (Grèce) Jawad Zairi Olympiakos(Grèce) Giannina (Grèce)

Yassine Qasmi PSG(France) Rennes(France) Issam Al Adoua Al Qadyssia(Koweit) Guimarrès(Portugal) Fayçal Fajr Fréjus(national) France Caen(France) Mouncef Zerka Salonique(grèce) New England (MLS) Houcine Kharja Génoa(Italie) Fiorentina(Italie) Karim Ahmadi Al Ahly(EAU) Feyenord(Hollande)

Tunisie Ali Mathlouti Strasbourg(France) RC Lens(France) Ali Nafkha Zurich(Suisse) ES Sahel(Tunisie) Karim Saidi FC Tours(France) Lierse(Belgique) Issam Jemaa RC Lens(France) AJ Auxerre(France) Ayman Abdennour ES Sahel(Tunisie) FC Toulouse(France) Wissem Ben Yahia Club Africain(Tunisie) Idman Yurds(Turquie) Chaouki Bensaada Nice(France) RC Lens(France)

SoccerLe Mercato aux couleurs du MaghrebPar Radouane Bnou-nouçair

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