Construire les loyauté 163

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CONSTRUIRE LES LOYAUTE N° 163 Journal de la PROVINCE DES ILES LOYAUTE NOUVELLE-CALEDONIE

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Prévention de la délinquance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4

Les décisions de la Province . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 5

Le tri sélectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 7

Rentrée 2016 : redynamiser l’enseignement . p 9 et 10

La Coupe Yeiwene . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 12

Le plein d’ambiance pour Luecila 3000 . . . . . . . . . . p 15

Les jeunes de Lössi misent dans le panneau . . . . . .p 17

Gaïca : 33 ans de réussite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 19

Le Festawé à Xodre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 21

La Fête du taro et du cocotier . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24

Le tubercule en Fête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25

Le savoir-faire culinaire traditionnel . . . . . . . . . . . . p 27

Le code de la route à portée de tous . . . . . . . . . . . . p 29

Les Centres de Vacances et de Loisirs . . . . . . . . . . . p 31

La campagne annuelle de sécurité routière . . . . . . . p 29

Pompiers : des exercices grandeur nature . . . . . . . p 33

La certification “Biopacifika” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 37

Regard de femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 40

Le Foot en toute Loyauté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 45

Sport : handisport, formation, stage . . . . . . . . . . . . p 46

Sommaire

CONSTRUIRE LES LOYAUTE 10 rue Georges Clémenceau

B.P. 8591 - Nouméa Tél. : 41 15 45 / 77 47 10 - Fax : 41 15 45

Email : [email protected] - ISSN n° 1169-4998www.facebook.com/construire.lesloyaute

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Directeur de la publication : Jean-Luc Datim Rédacteur en chef : Jacques d’André

Réalisation : ADANIS Reportages : Maxou Granados - Ingrid Luepak

Henry Nemia - Céline Touet Marco Wanyano

Maquette PAO : Joël Boufenèche ADANISRégie Publicitaire : ACP (Tél. 24.35.20)

Impression : Artypo

L’année 2015, comparée aux précédentes, a connu son lot derebondissements, d’émotions, de surprises, de joie et même detristesse.Les crises violentes et les drames qui caractérisent certaines parties de la planèteépargnent notre Pays, et nous devons être conscients de la chance que nous avons devivre ce climat de paix et de progrès mais aussi de la manière dont cette situation a étépréservée tout au long de ces années. Quant à la province des Iles Loyauté, sans la mobilisation de ses énergies et lacombativité de sa population, son parcours serait plus anonyme. C’est pourquoi elleest toujours et doit rester accessible aux différentes sollicitations du développementéconomique, de la jeunesse, de l’éducation, de la formation, de la politique sociale oude l’identité et de la promotion culturelle.Une nouvelle année qui arrive est toujours synonyme d’espoir : nous souhaitons tousde tout cœur que le monde aille mieux, que les conflits entre pays ou entrecommunautés cessent, que les disputes entre familles s’estompent, que les maladiesincurables trouvent leur remède, que les enfants abandonnés ou maltraités soienthumainement considérés, que les infirmes disposent d’un réconfort, que les sans-domicile soient accueillis sous un toit, et enfin que les sans-emploi accèdent à untravail.Chacun comme chacune dans son espace d’intimité, sur son territoire, dans sonquartier, dans sa province, dans sa tribu, a le devoir de porter haut cette revendicationdu “vivre mieux”.Mais n’oublions pas que le respect de l’homme, c’est avant tout le respect desdifférences et le respect de l’environnement. Le respect des différences, c’est latolérance du voisin, de l’inconnu, du concurrent ou de l’adversaire qui n’a pas la mêmecouleur de peau, la même pensée ou la même morphologie. Le respect del’environnement, c’est refuser la pollution de la nature, de l’air, de la terre et de la merpour léguer aux générations futures un monde sain.Nous réalisons chaque jour que le bien matériel ne fait pas le bonheur de l'Homme,quand bien même celui-ci l’apprécie de manière éphémère. Parfois, un sourire suffit. Je forme donc le vœu que chacun et chacune puissent être exaucés dans leursaspirations les plus chères.Que cette année 2016 soit une année de prospérité, de bonne santé, de paix, degénérosité pour tous les âges dans cette Calédonie profonde qui a fondé son devenirdans la construction de la communauté de destin !

Bonne lecture à tous !

Néko HNEPEUNEPrésident de la Province des Iles Loyauté

EditorialMagazine n° 163Téléchargeable sur notre page Facebook

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Le Commissaire Délégué de la République pour les IlesLoyautés, Frédéric Eymard a ouvert les débats en remerciantle président Neko Hnepeune pour avoir mis à disposition lasalle de délibération à l’occasion de ce troisième CPPF puis asalué la présence de Yves Mathis, directeur de cabinet duHaut Commissaire à Nouméa et du Lieutenant ColonelEmmanuel Houz, commandant la compagnie de Gendarmeriede Nouméa et des Iles. Il a rappelé ensuite la création des trois groupes de travail,l’un sur la sécurité routière, un autre sur les violences faitesaux personnes et un troisième sur les addictions lors de laprécédente réunion en juillet. Il précise que le CPPD est une instance à l’échelon provincialet que les trois communes doivent être associées dès 2016afin que les travaux menés profitent à l’ensemble de laProvince des Iles Loyauté.

La sécurité routièreHeidi Henin, chargée de mission sécurité routière augouvernement de la Nouvelle-Calédonie a rappelé que desconsultations du plan quinquennal de sécurité routière(PQSR) 2014-2018 sont ressorties ; 64 actions ditesprioritaires pour permettre une véritable culture chez lesusagers de la route. Elle a précisé que les orientationsstratégiques ont été définies autour de trois grands objectifsprincipaux (Sauver des vies - Faire évoluer lescomportements - Augmenter l’efficacité du PQSR) et de troisgrands axes principaux (prévention, formation, éducation -repression - communication, coordination. Elle a clôturé sonintervention sur les statistiques des accidents de lacirculation routière de 2005 à 2014 et du coût estimé desaccidents de la circulation routière.

Le capitaine Patrick Fournier, officier de gendarmerie,détaché sur les îles et adjoint au commandant de compagniede Nouméa, a fait un retour sur la journée sécurité routièreorganisée à Lifou le 18 septembre. Il a abordé le projetd’organisation d’une journée sécurité routière sur Maré etOuvéa au cours du premier trimestre 2016 et a rappelé qu’enmatière de police judiciaire, 432 faits en délinquancegénérale ont été constatés en 2014 pour un taux derésolution de 80 %.

Pour 2015, la tendance sur les Iles Loyauté en cette find’année, sur le plan de la sécurité routière, le nombred'accidents, de tués et de blessés en est en légère baisse parrapport aux années précédentes, et dans le domaine de lapolice judiciaire, le nombre de faits de violences est en netteaugmentation.

Les violences faites aux femmesDrélane Xozane a présenté les trois objectifs que s’était fixéle groupe de travail. La prise en charge des victimes (soutien,écoute et acompagnement), faire connaître l’Associationd’Aide aux Victimes de Lifou (travail en réseau avecAssociation Case Juridique Kanak-ACJK, AAVIL, Service de lafemme et de la famille SFF et les coutumiers et ouvertured’une maison d’accueil avec hébergement), informer etsensibiliser la population de Lifou au travers lacommunication.

Thierry Xozane de l’Association de la Case Juridique Kanak(ACJK) de Nouméa a présenté son association et en a détailléles champs de compétence tel que l’accompagnementjuridique.

Les addictionsDelphine Richard, chef des services de renseignementsterritoriaux a présenté un point de situation sur l’évolutionde la production et de la consommation des produitsstupéfiants sur les Iles Loyauté laissant apparaître uneaugmentation par rapport à 2014.

Patrice Hoareau de l’Agence Sanitaire et Sociale de Nouvelle-Calédonie, a rappelé que les addictions prenaient de plusd’ampleur aux îles avec une augmentation desconsommateurs d’alcool et de cannabis et un rajeunissementdes consommateurs. Les perspectives de mise en œuvre du projet DECLIC surLifou, destiné aux jeunes de 12 à 25 ans en difficulté avec unproduit, leurs facilitant les rencontres, soutenir la parentalitéet informer la personne par une équipe de profesionnels dumilieu de la santé, ont été abordées.

Pour clôre cette 3ème session du CPPF, un projet dénommé“TABAKILL” a été présenté à l’auditoire. Il consiste à vaincreles addictions par le sport et à cet effet, une rencontresportive intitulée “nuit du sport” a eu lieu mi-décembre àSiloam.

Le Conseil Provincial de Prévention de la Délinquance

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Le Conseil provincial de prévention de la délinquance, d’aide aux victimes, et de lutte contre la drogue, les dérivessectaires et les violences faites aux femmes s’est réuni pour la 3ème et dernière fois de l’année, le jeudi 10 décembredans la salle de délibération de l’Assemblée de la Province des Iles Loyauté. Une vingtaine de représentants institutionnels, associatifs et des autorités coutumières était présente.

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Pour la dernière fois en 2015, les élus de la Province des IlesLoyauté se sont réunis le 22 décembre pour examinerune vingtaine de dossiers dont le plus important était leBudget Primitif 2016 qui a été arrêté à la somme de16.116.654.356 CFP répartie comme suit :

4 Investissement : 2.776.454.286 CFP,4 Fonctionnement : 13.340.200.070 CFP.

Avec une diminution annoncée de la Nouvelle-Calédonie deprès de 5 % sur les recettes de fonctionnement etd’investissement, la Province a dû réajuster les crédits.La situation de la Nouvelle-Calédonie est confrontée à unestagnation des transferts de l’Etat, à la fin des chantiersmétallurgiques et des infrastructures d’envergure. A celas’ajoute le défaut d’une réserve suffisante pour faire face àune conjoncture morose et une économie calédonienne quisubit le contrecoup d’une reprise timide de la croissanceinternationale.

Les dépenses sociales (aide au logement, minimum vieillesse,handicap et dépendance, santé…) constituent une barrière àl’équilibre budgétaire et il était hors de question d'y renoncerdans notre conception d’une politique du bien-être social. Lamaîtrise de cette évolution dépend en grande partie de sonfinancement, notamment, de la contribution calédoniennede solidarité qui doit avoir un effet escompté de 7 milliardspar an.

Pour 2016, l’objectif est donc la rigueur extrême et unevigilance accrue de nos engagements financiers.Le Président a souligné certains principes majeurs,notamment de préserver une intervention publique efficacedans les services de proximité tels que la santé,l’enseignement ou bien encore le domaine du bien-êtresocial, mais également que l’investissement puisse êtremaintenu à un niveau qui rejoint le plan pluriannueld’investissement adopté dernièrement.

Mais l’assemblée a également adopté la DécisionModificative n° 2 du Budget 2015 arrêtée en Recettes etDépenses à la somme de 268.233.322 CFP dont :

4 7.387.480 CFP en investissement,4 275.620.802 CFP en fonctionnement.

Les élus ont par ailleurs adopté un certain nombre dedélibérations dont voici l'essentiel :

- Mise en place de maisons de la Femme sur la Province desIles Loyauté pour un montant total de 250.000.000 CFP.Ces infrastructures seront implantées sur Lifou, Maré,Ouvéa ainsi qu'un point relais sur Tiga.

- Augmentation de 7 millions du programme de travaux surles internats publics de la Province des Iles (La Roche etTadine à Maré, Wé à Lifou et Lekine à Ouvéa).

Pour sa part, la réalisation d’un centre de recherche deméthodes et d’outils pédagogiques et didactiques en cultureet langues kanaks à Hnadro voit son budget augmenté de6 millions.

Des autorisations d’engagement ont été adoptées,concernant divers projets de la Province : la rénovation etl’extension de la cantine scolaire de Havila à Lifou, larénovation et la remise aux normes du Centre CulturelYeiwene Yeiwene à Maré, la réhabilitation du plateau sportifde Mouli à Ouvéa, la réalisation d’une Unité de Traitementdes Déchets de Poissons (U.T.D.P) à l’U.C.P.M de Wé,l’implantation du dépôt d’hydrocarbures de Tadine à Maré, lagestion de l’avitaillement en carburant des avions surWanaham dans le cadre de la desserte aérienne inter-îles.

Enfin, les élus ont voté la création de trois délégationsadministratives provinciales à Maré, Ouvéa et Nouméa,placées sous l’autorité du Secrétaire Général et dénomméesDGS (Direction Générale des Services) de Maré, DGS d’Ouvéaet DGS de Nouméa.

Le Budget Primitif 2016 : Rigueur et vigilance

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Un projet qui datait de 1986 a enfin vu le jour à Maré : laconstruction d’un dépôt de carburant à “Dua i Cocele” près deTadine. Une réunion s’était tenue en août dernier à la Mairie deTadine et l’acte coutumier autorisant la mise en route des travauxa été signé début novembre en présence du Président de laProvince des Iles Loyauté et des autorités coutumières.

Maré aura son dépôt de carburant

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Une délégation de l’ONU s’est rendue le 20 janvier à Lifou pour préparer lavenue des experts de l’ONU dans le cadre de la révision des listesélectorales spéciales consultation (LESC).Après une coutume d’accueil en Mairie, la délégation s’est entretenueavec le Maire de la commune et quelques élus présents, le SecrétaireGénéral de la Province des Iles Loyauté, ainsi que le représentant de l’Etatqui assistait également à cette réunion. A cette occasion, la Mairie et laProvince se sont félicitées de la prochaine venue d’experts de l'ONU, entant que garants de la neutralité et de l’impartialité des procédures. Lamission a quant à elle, précisé le rôle des observateurs de l’ONU, à savoirdonner un avis qui ne lie pas les membres de la commission administrativespéciale, dans la mesure où ils n’auront pas voix délibérative.

Lors de la visite officielle du Président du Sénat à Lifou le 25 février,Gérard Larcher a remis en présence du Haut Commissaire de laRépublique, Vincent Bouvier et de Frédéric Eymard, CommissaireDélégué de la République pour les Iles Loyauté, la “Médaille du Sénat”à Samuel Ihage alias Sammy. Cette distinction lui a été remise de façon inattendue au moment dela coutume d’accueil sur l’exploitation Bio D’Zil pour les servicesrendus alors qu’il était gendarme mais aussi pour l’engagementcoutumier influent dont il fait preuve pour maintenir la paix et lacohésion sociale à Lifou.Résident dans le district du Wetr, Chef de clan respecté à la tribu deLuecila, il est la représentation coutumière incontournable depassage d’un district à l’autre.

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Une mission de l’ONU à Lifou

Afin de préparer les visites officielles prévues cette année, une délégationdu Haussariat s’est rendue le 3 février à Lifou. Yves Mathis, Directeur de Cabinet du Haut Commissaire et son adjoint,Steven Joop, Chef des bureaux du Cabinet, accompagnés de FrédéricEymard, Commissaire Délégué pour la Province des Iles se sont rendus à lagrande chefferie de Hnathalo pour une coutume d’accueil. La mission s’est poursuivie sur les modalités administratives,techniques et sécuritaires dans le cadre de la venue à Lifou de Gérard Larcher, Président du Sénat fin février, et de Manuel Valls,1er Ministre du gouvernement Français en mai.

Pour préparer les voyages officiels

La médaille du Sénat remise à Samuel Ihage

A la veille de l’ouverture du sommet mondial sur le climat à Paris (COP 21), le collectif de Lifou a organisé une journée “Ensemblepour la planète” sur le site du centre nautique de Hnapole. A l’issue d’une collecte des déchets le long de la plage deChateaubriand, la cinquantaine de sympathisants a assisté à une conférence-débat, animée par Jacques Mermoud, Présidentd’honneur de l’association Ensemble Pour La Planète (EPLP) avec le concours de Mélissa Trivel, juriste de l’association.

En partenariat avec les membres de l’association EPLP et lesoutien du CCC (Collectif Calédonien Climat) de Nouvelle-Calédonie, l’association “Environnement ne Drehu Loyautépour la Planète” (EDLP) a été créée, ayant pour objectif, lapréservation de l’environnement, le développement durable, lalutte contre le réchauffement climatique. Cette associationregroupe trois collèges : les coutumiers et religieux, desparticuliers, les associations locales et entreprises. Particularitéde cette dernière, elle ne pourra être présidée que par un chefcoutumier. Pour Henry Luepack, élu Président de cette toute nouvelleassociation “une des priorités à Lifou est l’application stricte dutri sélectif mis en œuvre par la Province des Iles Loyauté et laMairie mais pas toujours respectée par les habitants. Les gensdoivent respecter le tri sélectif sinon que va devenir la terre denos ancêtres” ?

Mobilisation pour l’environnement

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En 2013, le Centre Provincial de Tri et de Transit des Déchets de Lifou(CPTTDL) ou déchèterie provinciale de Pihnyip a ouvert ses portes. Lesdéchets, classés en 16 catégories y sont stockés, contrôlés puis pesés avantd’être dispatchés vers les zones de stockage. Selon leur composition, ils sontcompactés sous forme de grosses briques et conditionnés en conteneurs quisont acheminés par bateau vers les centres de traitement et de valorisation,situés sur le grand Nouméa. Le site est soumis à la réglementation desInstallations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), ce quiimplique des contenants homologués pour stocker les produits dangereux.Depuis le 1er janvier 2016, date de la mise en place du tri sélectif sur Lifou, laMairie procède à la collecte des déchets, les sacs de cannettes et boîtes deconserves sont ramassés le lundi et acheminés au CPTTDL où ils sont triés lesmardis et mercredis par les agents de la déchèterie. Les sacs contenant les autres déchets sont collectés le vendredi et déposés au CET à Hnaman. La collecte des points répertoriés pour les batteries, les piles et les huiles usagées est assurée par la société TRECODEC via leCPTTDL, en convention avec la Province des Iles pour le traitement de ces types de déchets réglementés. La commune de Lifouentreprend des travaux de réhabilitation pour pallier à la saturation du CET et lance une étude pour la construction d’uneInstallation de Stockage des Déchets (ISD) à Luecila.

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Tri sélectif : un point sur les déchets

Fin octobre les élèves du collège public de Lekine ont pris soin denettoyer les environs et la plage toute proche de l’établissement,pour rendre ainsi leur lagon digne de son statut de patrimoine del’Humanité, selon l’UNESCO. L’opération “Nouvelle-Calédoniepropre” pilotée par l’Association de Sauvegarde de la Nature deNouvelle-Calédonie (ASNNC), a rencontré un vif succès auprèsdes élèves et a démontré que les jeunes gens d’aujourd’hui sonttout autant capables de respirer au rythme de la planète queleurs aînés.Au bout de deux heures, toute une camionnette de déchets a étéremplie par les 40 sacs. Un résultat inférieur à 2014 ce qui laisseespérer que les déchets sont moins laissés à l’abandon…

Le tri des cannettes

et boîtes de conserve.

Les coutumiers du Wetr ont misé sur cette visitepour relayer l’information et sensibiliser les gensdes tribus de leur district sur le tri sélectif.

Dans le cadre de l’opération “Nouvelle-Calédonie propre”proposée du 24 août au 31 octobre 2015, les collégiensauront ramassé 46 sacs de 100 litres sur 3 petits périmètresde la commune de La Roche : les abords du collège, ceux ducentre administratif (antenne de la mairie, OPT etdispensaire) et enfin, ceux de l’aéroport. De retour en classe, les élèves se sont exprimés sur cetteexpérience vécue avec enthousiasme et intérêt. S’ils étaientcontents d’avoir nettoyé leur environnement proche, ilsprenaient également conscience que ces nombreux déchetsprovenaient de l’homme et qu’ils polluaient la terre et l’eaugrâce auxquelles on cultive. A la question “que pouvons-nous faire” ?, ces jeunes élèvesont spontanément proposé des actions très concrètes qu’ilsvont très prochainement formuler dans une lettre àMonsieur le Maire de Maré... Affaire et éveil citoyen à suivre.

Le collège de Lekine s’est mis au vert

Opération “Nouvelle-Calédonie propre” à La Roche

Le compactage : le contenu d’une benne de 15 m3 tiendra dans un volume de 0,8 m3.

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Comme les années précédentes,la Direction de l’Education, de laFormation, de l’Insertion Professionnelleet de l’Emploi (DEFIPE) de la Provincedes Iles Loyauté poursuit les différentesactions engagées au sein des différentsétablissements scolaires primaires etsecondaires afin d’améliorer leurefficacité et surtout permettre ledéveloppement des possibilités desenfants. Le niveau de formation des personnelsd’encadrement (directeurs, instituteurset enseignants), le taux d’encadrementmoyen (16 élèves par classe), laresponsabilité annuelle d’une classepar du personnel confirmé, desétablissements scolaires adaptés etdisposant de tous les outils nécessaires àl’enseignement démontrent que toutesles conditions de travail et d’étude sontréunies pour parvenir à améliorer lesrésultats dans l’ensemble des secteursscolaires.

Avoir de l’ambition pour nosélèves de l’école primaire

Les élus du Congrès de Nouvelle-Calédonie ont adopté à l’unanimité,le 15 janvier dernier, la délibérationn° 106 relative à l’avenir de l’Ecolecalédonienne. La promotion d’unservice public de qualité, en matièred’enseignement, qui figure au rang despréconisations majeures. Par circulaire du 10 février, la DEFIPEinvite fermement les personnels ducorps enseignant à recentrer les efforts

sur les enseignements essentiels et àremobiliser l’ensemble des énergiessur les orientations pédagogiquesqui seront définies par la Directionde l’Enseignement de la Nouvelle-Calédonie (DENC).

Optimiser le fonctionnementdes écoles en renforçant leurefficacité

L’optimisation du fonctionnement desécoles en renforçant leur efficacités’inscrit dans la politique éducativeprovinciale à travers la mise en place dudispositif des directeurs de secteurd’écoles avec pour objectifl’accroissement des chances de réussitesans inégalités sociales, grâce à unrenforcement de l’action pédagogiqueet éducative dans un secteurgéographique donné. Outre leurs missions essentielles, lesdirecteurs d’écoles sont égalementtenus d’animer, coordonner, piloter

et imposer une certaine impulsionpédagogique sans porter préjudice auxcompétences dévolues à la Nouvelle-Calédonie. De même que l’assiduitérelâchée d’un élève (absence de 10jours) doit être impérativement signaléeaux parents et aux services de laDirection provinciale de l’ActionCommunautaire et de l’Action Sanitaire(DACAS) sous le couvert de la Directionde l’Enseignement de la Province desIles.

Les élèves n’ont que 146 jours effectifsd’école par an. Aussi il est indispensableque l’exploitation de façon optimale dutemps de travail ou de l’apprentissagesoit mise à profit pour renforcerl’efficacité et la réussite scolaire.Persuadée de l’intérêt qu’apportent lesdifférents projets d’actions éducativesaux élèves, tant en termes deconnaissances et de compétences àacquérir. Néanmoins, la Province desIles qui apporte un soutien financier àces projets scolaires souhaite que lesressources locales soient privilégiées.

Mieux encadrer les projetspédagogiques et éducatifs

En effet, de nombreuses actionséducatives amènent les jeunes surNouméa alors que la Province des Ilesdétient des richesses non négligeablesen matière d’enseignement comme ladéchèterie de Pinhyip, la savonneried’Ouvéa, la distillerie de santal à Maré,l’exploitation agricole Bio D’Zil, l’Unitéde Conditionnement et ProductionAgricole (UCPA), les sculpteurs et autresactivités économiques, industrielles ouartisanales.

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Une priorité : redynamiser l’enseignement de la culture et des langues Kanak

La rentrée scolaire 2016 s’est effectuée en douceur et sans incident, malgré l’épidémie de conjonctivite qui touche laNouvelle-Calédonie, pour les 4998 élèves des secteurs public et privé de la Province des Iles Loyauté. Les effectifs du 1er degrésont de 2883 élèves (1356 Lifou, 873 Maré et 654 Ouvéa) contre 2113 pour le second degré (1254 Lifou, 530 Maré et329 Ouvéa). Au titre des aides, les élèves boursiers de la Province des Iles sont au nombre de 4895 (2318 Lifou, 1640 Maré et 937 Ouvéa).A ces chiffres, il y a lieu de déduire quelques 342 élèves boursiers (237 Maré et 105 Ouvéa) qui sont scolarisés en ProvinceSud à l’issue de la classe de 3ème. Les différentes études menées depuis quelques années démontrent une baisse progressive des effectifs en Province des Iles.Le départ de certains élèves pour poursuivre leur enseignement en Province Sud mais également une diminution du taux denatalité expliquent cette diminution des effectifs.

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Redynamiser l’enseignement dela culture et des langues Kanak

Dans sa politique éducative, la Provincedes Iles Loyauté a fait de l’enseignementde la Culture et des Langues Kanak (CLK)sa priorité. A ce titre et en cohérenceavec les compétences qui lui sontdévolues, dans le cadre des adaptationsaux réalités culturelles, elle prônedésormais l’obligation de sonengagement à tous les niveaux del’école primaire provinciale. Pour cefaire, la DEFIPE demande que soit mis enœuvre cet enseignement dans le respectdes textes et garantir un équilibre desprogrammes scolaires en respectantles 7 heures et 5 heures dévoluesrespectivement à l’école maternelle et àl’école élémentaire.

L’objectif étant de permettre aux élèvesde mieux acquérir les savoirs scolaires etaux enseignants d’utiliser des méthodesd’apprentissage et des outils éducatifsinfluents avec la culture des élèves. Avec l’Accord de Nouméa, la culture etles langues kanak sont devenuesdes disciplines d’enseignement aumême titre que le français et lesmathématiques.

Depuis 2012, le centre de formation etde recherches “HNEXUJIA”, rattaché à laDEFIPE de la Province des Iles Loyauté,travaille sur les fondamentauxnécessaires à l’enseignement de laculture et de la langue kanak dans lesécoles primaires et maternelles. Après laprogrammation, les règles d’écriture etla formation des enseignants, quatrepôles principaux ont fait l’objetd’études, les mathématiques, lalinguistique, le culturel et l’handicap. Les différentes études ont démontréde façon catégorique qu’il étaitindispensable de repenser les méthodespédagogiques et utiliser les outilsappropriés pour l’enseignementdes élèves et la formation desenseignements. Fin 2015, l’abécédaire Drehu réalisé parle centre “HNEXUJIA” a été présenté et

validé par les coutumiers des troisdistricts de Lifou. Avec la rentrée 2016,la diffusion de cet abécédaire en milieuscolaire est effective.

Renforcer les liens avec l’équipede circonscription

Pour l’heure, le centre de formation etde recherches poursuit les différentesétudes en cours en s’impliquant dans lavie scolaire au moyen de la formationproprement dite des enseignants, desavis des enseignants testeurs et enfindes difficultés rencontrées par lesenseignants pour la mise en pratique del’enseignement de la Culture et desLangues Kanak (CLK). Un travailimportant de concertation et departenariat entre les différentsintervenants.

Le centre de formation et de recherchesest considéré comme le cœur du projet,

auquel l’entrée doit se faire par laculture, par la DEFIPE qui croitfortement en cet enseignement.

S’engager plus résolument dansle travail d’équipe

La Province des Iles Loyauté qui travailleen étroite collaboration avec l’équiped’inspecteurs académiques de la 7ème

circonscription de Nouvelle-Calédonieest régulièrement informée sur lesréussites et les difficultés rencontréesgrâce aux différents rapportsd’inspection qui lui sont transmis. Ce partenariat sera renforcé en 2016avec une évaluation pédagogiqueprécise de la situation des écoles deLifou, Maré et Ouvéa, dans tous lesdomaines disciplinaires, et plusparticulièrement dans l’enseignementde la culture et des langues kanak afinde faire évoluer positivement l’école enProvince des Iles.

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Le Drehu a son alphabetL’abécédaire Drehu a été présenté le 2 décembre, auxcoutumiers des trois districts, à la Province des Iles, à laMunicipalité, la Direction de l’Enseignement en Nouvelle-Calédonie (DENC), par Richard Waminya, responsable ducentre d’études de recherches “HNEXUJIA”, rattaché à laProvince des Iles dans les locaux de L’APAD à Waihmene.Un travail de grande envergure, entrepris depuis 2012 parles coutumiers, la PIL et des enseignants, est donc arrivé àterme. Le centre culturel de recherches de “HNEXUJIA”,avait centralisé, archivé l’ensemble des travaux, puis rédigéune synthèse finale de toutes les productions sous formed’alphabet drehu qui a été soumise aux coutumiers de l’îleet validée à l’unanimité, avant diffusion en milieu scolairepour la rentrée 2016.

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Le déroulement de cette 25ème édition de la Coupe Yeiwenerésulte d’une étroite collaboration entre les comités sports etloisirs loyaltiens et les services de la Province des Iles Loyauté.Mathias Waneux, pour la Province des Iles Loyauté, a rappeléque l’institution provinciale a alloué cette année un budget de16 millions CFP à cet événement et les délégations extérieuresont pris en charge leur propre transport. Les représentantsdes comités provinciaux ainsi que les référents des disciplinesinscrites au programme des épreuves contribuent égalementà la réussite de cet événement sportif et culturel. Mais cette édition est très particulière car tout a été mis enœuvre afin de réaliser le souhait de Hnadrune Yeiwene,marraine de l’événement, celui de décentraliser les finales.Comme le précise Etienne Sciendi, porte-parole du présidentde la Coupe Yeiwene, cette édition est l’occasion de vivre ledestin commun, avec en tête le slogan “Loyauté, le partageavant tout” !

L’organisation générale portée par l’association CoupeYeiwene est soutenue dans ses actions par les services de laDirection de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs de laProvince des Iles Loyauté qui a mis à disposition les différentséquipements provinciaux mais aussi son personnel qui aconsacré une grande partie de la période des vacances àl’organisation générale de cette rencontre.

Au programme : la pétanque, le football, le futsal, le volleyball, le cricket et le beach volley, qui cette année a remplacé letennis. A l’issue de ces phases qualificatives, les vainqueurssont allés représenter leur île aux phases finales à Canala pourles épreuves de football, futsal, pétanque, et à Ouvéa tribu deGossanah pour les épreuves de beach volley, volley ball,cricket.

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La Coupe Yeiwene : 25ème édition

Début janvier, près de 1800 jeunes âgés de 10 à 18 ans se sont retrouvés sur Lifou, Maré et Ouvéa pour participeraux différentes épreuves de qualification permettant d’accéder aux épreuves finales qui se sont déroulées à Ouvéaet Canala.

Les équipes filles de volley ball lors des qualifications.

La coutume d’ouverture.

La levée des drapeaux.

Le cricket filles et garçons, une épreuve inscrite au programme.Créd

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Lors de la remise des médailles, Hnadrune Yeiwene, marrainede l’événement, a été sollicitée afin de partager l’histoire de safamille auprès de la jeunesse. “Je voulais parler de Yé-Yé. Nousavons vécu 8 ans à Ouvéa dans les années 1970, nousconnaissions tout le monde et surtout ici à Gossanah ou 2 demes tantes sont mariées. Puis nous sommes rentrés à Nouméaquand mon mari a été élu à l’assemblée territoriale. L’accidentest arrivé pendant la levée de deuil des 19 et la vie est devenuedifficile, surtout pour les enfants, ils avaient tant dequestionnement. Au bout de 15 ans, le pasteur HnoithaWetewea et le père Rock Apikaoua ont engagé des démarchesauprès de moi et Marie-Claude Tjibaou en vue de laréconciliation. J’en ai parlé aux enfants, et grâce aux parolesde l’évangile, ils ont compris. La réconciliation a eu lieu, à latribu de Tiendanite dans le Nord, puis à Maré à la tribuNidenode, et enfin ici à Gossanah, et cela nous a libérés. Toutça pour vous dire les enfants, qu’à travers le sport on apprendà vivre ensemble. Les 3 papas (Yé-Yé, Jean-Marie et Djubelly)et d’autres sont morts pour vous, pour vous offrir la possibilitéde conduire le pays. Alors, je vous encourage à travailler dur àl’école, il faut vous instruire, nous sommes presqueindépendants, on nous donne les pouvoirs et on avance” a-t-elle conclut.

La remise des prix du cricket a consacré les équipes desDragons Noirs de Hulup à Ouvéa chez les filles et Jua-e-nawede Xodre de Lifou chez les garçons. En beach volley féminin,Isamus de Jokin à Lifou a remporté la médaille et pour lesgarçons, les Moustiques de Gossanah. En volley, dans lacatégorie féminine des plus de 15 ans, l’équipe de Wallis etFutuna remporte l’or et dans la catégorie 13-15 ans, c’estl’équipe de la Province Nord qui l’emporte. Enfin, chez lesgarçons, après un match qui a déchaîné le publicen fête,Zanue de Teouta à Ouvéa a battu Isamus.

Cette année, le beach volley a remplacé le tennis.

Le podiumdes fillesgagnantesau cricket.

Les gagnants :1- Zanue2- Isamus3- Inter Bunaca

Une foule nombreuse est venueacclamer les sportifs durant5 heures de matchs intenses.

Hnadrune Yeiwene a partagé l’histoire de sa famille.

Le défilé des délégations.

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Durant quatre jours, la tribu de Luecila a vécu au rythme de Luecila3000 anciennement connu sour le nom de “Lorena”. Pour cette17ème édition, l’ouverture a eu lieu en douceur dès jeudi 14 janvier.Un rendez-vous festif au cœur de la tribu, entre la chefferie, letemple et la plage toute proche. Cet événement a été l’occasion decélébrer les 16 ans de jumelage entre les communes de Lifou,Dumbéa et Port-Vila (Vanuatu). Tout au long de ce grand week-end de fête, des animationssportives, artistiques, artisanales et culturelles ont eu lieu enjournée et en soirée, le podium a accueilli les élections de Miss etMissette. Les concerts ont tenu le public en haleine jusque tarddans la nuit.Le Cemaid (Centre Municipal d’Animation et d’Information neDrehu) assurait les différentes inscriptions pour les randonnéespédestres, la visite de la grotte, les sessions d’apnée et concoursde pêche sous-marine ainsi que l’information des touristes sur lesdifférents sites de l’île à visiter. Les groupes de jeunes danseurs de Lifou, n’ont pas eu froid auxyeux, mimant des attitudes guerrières devant l’œil amusé desmilitaires du RIMAP et des personnes présentes. Un bougna géant a été confectionné et dégusté le samedi, tandisque le dimanche les visiteurs ont pu savourer une omelettegéante.

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Le plein d’ambiance pour Luecila 3000

Les enfants des écoles du dimanche des tribus de Nang, Traputet Luecila, regroupés en chorale “Rinevales” qui signifie “c’estl’avenir”, ont accueilli sous leurs voix, les différentes autoritésadministratives, coutumières et religieuses.

En journée comme tard dans la nuit, le podium a tourné à plein régimeavec des animations musicales et prestations de jeunes comme legroupe d’Allan.

Des initiations et démonstrations de tressage, confection et vente derobes missions ou encore de bijoux ou accessoires réalisés à base degraines locales ont fait la joie des visiteurs.

Les candidates au nombre de10, ont défilé en robe missionpuis en robe de soirée sur lepodium de la grande scène.Ayant retenu l’attention dujury et du public venu ennombre, Wauka Sanemani aété élue Miss Luecila 2016.

Comme chaque année, lesmilitaires ont apporté leursoutien pour la constructiondes stands avec durant leweek-end, des sauts enparachute sur le site.

Une cérémonie coutumière d’ouverture s’est tenue sous legrand faré de la tribu de Luecila entre le petit chef de la tribu,le comité organisateur, les représentants de l’Etat, de laProvince des Iles, la mairie et des représentants de la mairie deDumbéa accompagnés d’une délégation d’une quinzaine demembres de la Confrérie de l’omelette géante. Par la suite, lesautorités se sont livrées aux différents discours protocolaires.

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Les jeunes de Lössi misent dans le panneau

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La Chefferie d’Hunete a sa case

Inauguration du temple de MouLes autorités coutumières, religieuses et administratives de Lifou se sont retrouvéesle 19 décembre pour l’inauguration du temple de Mou financé en plus grande partiepar la Province des Iles Loyauté. La cérémonie a été présidée par le grand chef dudistrict de Lössi, Evanès Boula. L’édifice a retrouvé tout son lustre après une longuerénovation, la peinture neuve, aux couleurs vives, met en valeur le bâtiment remisà neuf, situé sur les hauteurs de Mou. Plus d’une centaine de personnes étaitprésente.

Durant plusieurs semaines, tous les clans de la tribu se sont mobilisés pour arracherla paille et réaliser les quelques 5000 bottes nécessaires à la construction. Pendantque ces dernières séchaient au soleil la structure de la case de la chefferie de la tribude Hunete se poursuivait. Comme l’explique, Bassier Ijezie, petit chef de la tribu d’Hunete, “depuis denombreuses années, nous n’avions plus de case à la chefferie. Les habitants de latribu ont décidé cette année de faire revivre la case qui symbolise la chefferied’Hunete mais également le regroupement des tribus de Easo, Siloam et Hunetedans la lignée de la grande chefferie de Nathalo”.

Le Grand Chef Evanès Boula a lancé un message fort de réconciliation et d’unité en direction de ses sujets, en les invitant à réactiver la parole du RarotongienFAO, missionnaire qui a introduit l’Evangile sur toute l’île. “Ce message a permis de garantir la pérennité de la Paix et de l’Unité dans le district de Lössi”. La remise des clefs du temple a été matérialisée par la rupture du ruban officiel par M. Hnaweo, descendant de l’ancêtre qui avait accueilli le Rarotongien FAOlors de son débarquement sur la plage de Mou en 1842. Le Grand Chef Evanès Boula tenait à informer tous les protestants de Nouvelle-Calédonie que le1er temple qui a vu arriver l’Evangile du Christ avec FAO a été rénové en sa mémoire. Un culte a été célébré par le Pasteur afin de bénir le Temple.

A l’initiative des coutumiers de Xodre et Mou, plusieurspanneaux d’informations culturelles sont en coursd’installation dans ces tribus mettant en valeur leurpatrimoine. La signalétique est le meilleur moyen de découvrirles lieux, les valeurs et histoires d’une tribu, et ainsi aider lestouristes, les habitants de l’île, notamment les jeunes, à élargirl’horizon de leurs connaissances. Ces panneaux d’informationprésentent l’avantage d’être instructifs, clairs, concis etapportent un plus car ils comportent des photographies et destextes explicatifs en Drehu, en Français et en Anglais. Les coutumiers des tribus de Xodre et Mou, en partenariatavec la Direction de la Culture et des Affaires Coutumières dela Province des Iles Loyauté et le Cabinet d’Ingénierieculturelle JK Ukeiwe, se sont mobilisés afin de mettre en placeau cours du 1er semestre 2016, des circuits touristiques etculturels intitulés “Les routes du patrimoine de Xodre etMou”. Ce programme de valorisation du patrimoine sembleporter fruits, car plusieurs coutumiers des autres districts s’yintéressent.

L’ancienne Chefferie Hnengodrai (le ciel) était pour le Lössi le haut lieu dupouvoir, choisi par les Atresi, des individus mi-homme mi-esprit qui sont lesgardiens du pouvoir des grands chefs. Il y avait la grande case de réunionsinter claniques, la case du grand chef, les cases des 23 concubines et le fourou on cuisait les victimes humaines des batailles avec le Wetr. L’ancienne chefferie a été dévastée en 1875 par un tsunami.

Après avoir pris la décision d’implanter la nouvelle chefferie sur les hauteurs,il faudra 15 années pour reconstruire la nouvelle case de Lössi. La polygamieayant été abolie, les cases des concubines ne sont pas reconstruites. La technique du four à chaux permettra de construire une maison àl’occidental pour le confort du Grand Chef. La généalogie des grands chefsdepuis l’arrivée de l’évangile est mentionnée sur les panneaux.

En charge de laréalisation despanneauxhistoriques,le bois dessupports estcoupé par lesjeunes de Xodreet travaillé parles sculpteursMarcel GopeFenepej etEdmond Hace dudistrict de Lössi.

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Wanaham : Aéro en fête

La kermesse annuellede Luengöni et de Joj

Début novembre, la fête annuelle du grand chef de Gaïca, PierreZeoula, s’est déroulée en présence des quatre tribus du district dansla bonne humeur et en toute convivialité. L’ouverture officielle de ce33ème anniversaire a été présidée par le fils du grand chef, Jean-LouisZeoula, non encore intronisé. Il est important de garder en mémoireque le district a été affecté par la disparition brutale du Dr Paul Qaezeet de Charlie Zongo. Mais ce temps de regroupement, de partage, d’échanges entrechaque génération et la venue de nombreux visiteurs, ont honoré ledistrict de Gaïca et son grand chef Pierre Zeoula.Cette manifestation avait pour mot d’ordre : “Tro eö a xen qa ngönela zinu i eö” (tu mangeras à la sueur de ton front).Les organisateurs ont réussi à allier les quatre tribus du district avec lemonde professionnel et les obligations coutumières, autour de quatrevaleurs fondamentales : l’unité (cas, en drehu), la solidarité et l’amourdu prochain (inhim), le respect (hmetrötr) et l’humilité (ipië).

L’Association des jeunes d’Aéro (aérodrome) a organisé sa kermesseannuelle fin décembre sur le site Ukeinesso à Wanaham : restauration,brochettes, buvette, tournois sportifs, concours de pétanque, bingo etanimations musicales discontinues avec des groupes locaux et invitéscomme Nodeak de Maré.

Des balançoires pour Luecila L’Association des Parents d’Elèves de Luecila avaient organisé en fin d’annéeune journée de fête sur le site de la paroisse afin de récolter des fondsdestinés à l’achat de balançoires et divers matériels de jeux pour les enfantsde l’école primaire publique. Le président de l’association, Edmond Guyette,tenait à rermercier tous les parents, les généreux donateurs mais égalementla Province des Iles pour leurs participations à ces actions.

C’est en janvier que la kermesse annuelle del’association des habitants de Luengöni et de Joj a eulieu. Une grande partie des habitants de l’île est venueparticiper aux animations sportives et culturelles, auxparties de bingo mais aussi assister au spectacle animépar de nombreux groupes musicaux locaux.

Wedrumel veut sa maison communeLa paroisse, les amicales et les associations de la tribu de Wedrumel ont organisé leurkermesse annuelle mi-janvier. Les fonds récoltés sont destinés à la réalisation d’unemaison commune qui servira notamment pour les mariages dans la tribu. Mais c’étaitaussi l’occasion pour les familles disséminées sur la Grande Terre et les Iles de seretrouver.

Le grand chef Pierre Zeoula, ici à gauche.

Le fils du grand chef, Jean-Louis Zeoula et son épouse.

La troupe de danses traditionnelles “Caajen”. Le groupe “Djamas” a séduit la foule.Cet événement était dédié à la promotion desproduits de la terre et du bien-manger.

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Gaïca : 33 ans de réussite

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En cette fin d’année 2015, le Festawé a tenu ses promesses,avec une programmation musicale de qualité dans uneambiance de partage, de découverte, d’échange et de fête.Cette fête événementielle s’est déroulée à Xodre à l’extrêmesud de l’île de Lifou. Bercés de danses traditionnelles, dechansons des chorales et de diverses animations musicales,les visiteurs et touristes ont pu se restaurer dans lesnombreux stands (crabes, langoustes, vivaneaux, et autresproduits de la mer, accompagnés de légumes de saison et jusde fruits frais).

A l’initiative du centre culturel de recherches et langue kanak“Hnexujia” du district de Gaïca, rattaché à la Direction del’Enseignement de la Province des Iles, la première édition dufestival des contes kanaks a eu lieu fin-novembre, sous le faré dela Province avec la participation d’environ 150 enfants. Durantl’année, 7 enseignantes de classes de maternelle des écoles deLifou ont suivi une formation sur la culture et la langue kanak,permettant ainsi de mettre en pratique avec les élèves, cetenseignement sous forme de contes pour enfants. Il était doncimportant de trouver un moyen de mettre à l’honneur le travailréalisé, d’où la création du premier festival de contes où lesenfants ont pu bénéfier d’un espace commun pour raconter leshistoires inventées collectivement au fil des mois. Leresponsable du centre de “Hnexujia” Richard Waminya, espèreque d’autres enseignants seront prêts à suivre en 2016 uneformation identique.

Le 1er festival des contes

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Xodre a vibré au son du Festawé

A l’initiative de l’Association “Mouvement des Jeunes de Drehu”(MJD), la première édition du “FEST Y JEUNES” (FEST pour festival - Ysymbolisant la flèche faîtière de la grande chefferie Ukeineso) s’estdéroulée mi-octobre avec pour thème “Evangile et culture, la place dela jeunesse”.Dans une ambiance conviviale et fraternelle, une centaine de jeunesoriginaires des trois districts, Lössi, Gaïca et Wetr étaient réunis sur lesite de la paroisse de la tribu de Ciole Kirinata. Le calme qui y règnaitétait propice à la réflexion et à la méditation. Pour le Président del’Association “MJD”, Wilfrid Melexone, cette première édition a été unréel succès, permettant l’imprégnation de la culture kanak avec cellede l’extérieur par le biais de discussions, de danses et autres activités.

Sur la route d’un destin commun

Lors de la cérémonie officielle d’ouverture avec la chefferie de Lössi, lesreprésentants du gouvernement, la Province des Iles Loyauté, la Mairie,les coutumiers et les responsables des associations Cap Wessel et Wénékuka.

Edmond Hace et Ozika Jacques, tous deux sculpteurs de la tribu de Traput, sesont livrés à des démonstrations de savoir-faire en matière de travail du bois.

Le petit chef de la tribu de Xodre, Georges Saihuliwa, a présenté au public,l’art et la manière de chasser le crabe de cocotier sur l’île de Lifou.

Le kaneka, le rock et le reggae ont fait vibrer les falaises. Il y en avait pour tous les goûts, avec des groupes reconnus, originaires de Lifou mais également deMaré, du Vanuatu et de la grande terre. La programmation musicale originale et variée a rassemblé plus de 3000 personnes.

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Les ateliers du tourisme 2016 en Province des Iles Loyauté sesont tenus du 1er au 2 février en présence des prestataires deLifou et des délégations d’Ouvéa et Maré. Autour de 9 thèmes présentés : la commercialisation et lapromotion, l’hébergement terrestre, les activités etanimations locales, la desserte aérienne, l’hébergementflottant, la formation et la sensibilisation, le transportdomestique maritime et routier, et enfin l’organisationinterne ou coordination des institutions, les participants ontété invités à réfléchir sur la stratégie à adopter et lesperspectives à envisager pour son développement. Cesateliers vont permettre de dresser un bilan du Plan deDéveloppement Touristique Concerté de la Nouvelle-Calédonie (PDTC NC) et proposer un nouveau plan d’actions.

Les assises du tourisme aux îles

La direction de la DIL et l’hôtel Paradis d’Ouvéa se sontrendus à Osaka et Tokyo fin octobre pour le workshop desagences nippones dans la continuité des actions menées. Cesont donc près de 160 agents de voyage qui ont été invitéspour cette occasion de manière à leur donner le maximumd’information sur les produits qu’offre la destinationNouvelle-Calédonie et les Iles Loyauté en particulier. Il fallaitoffrir des nouveautés et convaincre les professionnels dupotentiel en matière d’hébergement, de transports etd’activités. Lors de ce workshop, la DIL a pu rencontrer lesagences de voyage qui sont très intéressées par lesdestinations authentiques comme les Iles Loyauté.

Une vitrine des Loyauté au Japon

Le 11 décembre sur le site de Easo à Lifou, le Pacific Eden, nouveaubateau de la société d’armenent P&O Australia, fine fleur despaquebots avec 630 cabines, a effectué son escale inaugurale. Unéchange de coutume entre Mauro Uai, commandant en second dunavire et Hlacema Hlacema de la grande chefferie du Wetr, suivid’un spectacle avec des chants et des danses traditionnels. Des croisiéristes aux organisateurs, en passant par la population,chacun avait le sourire d’une journée très enrichissante quand lepaquebot a repris la mer.

Une escale du Pacific Eden

Le navire de croisière “Lengend of the seas” avec à son bord quelques 2076passagers et 802 personnels d’équipage, a fait sa première escale en terre Drehule 17 décembre. Surnommé “navire de lumière” avec plus de 800 mètres carrés de baies vitrées etd’ouvertures sur l’Océan, il a été fabriqué en 1995 par les chantiers de l’Atlantiqueà Saint Nazaire (Bretagne). Après la coutume d’accueil avec danses et chants traditionnels, des couronnestressées ont été remises par le personnel du secrétariat général de la Province desIles Loyauté. Dans son discours de bienvenue, le président de l’association detourisme du Wetr, petit chef de la tribu d’Easo, a précisé : “je ferai tout ce qui esten mon pouvoir pour que l’activité touristique se développe sur Lifou. Vous êtes icichez vous et nous sommes très content de vous recevoir pour la première fois” !

Un paquebot Américo-Norvégien

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Le taro et le cocotier à l’honneurLes associations Okûhwege et Basei iny hnu (taro et fleurs decocotier en langue d’Iaaï) ont organisé fin-novembre, sur lesite de la paroisse de Fayaoué à Ouvéa, la 6ème édition de lafête du taro et la 1ère du cocotier. Le début des cérémonies a été consacré à la signatureofficielle du jumelage des communes de Touho Cemuhi etd’Ouvéa. Le jumelage s’est déroulé en trois temps, le“serment de jumelage” signé par les Maires, un “accord departenariat culturel” entre les coutumiers et une conventionentre les communes et les associations qui mettront en œuvreles actions découlant de ce rapprochement. L’objectif était decréer ou consolider les échanges culturels et sociaux entre leshabitants, les associations et les établissements scolaires.Durant 3 jours, les festivités ont rassemblé jeunes et anciensen toute convivialité autour du taro et du cocotier mis àl’honneur.Le programme prévoyait de nombreuses animations : chantset danses traditionnelles, animations musicales, concours demenus préparés à base de taro et cocotier, concours de peséede taros, démonstrations de tressage des feuilles de cocotier,visite des champs, course cycliste, activités sportives (volley,foot et pétanque) et pour clôturer l’événement, l’élection deMiss taro et cocotier.

Lors de la signature officielle du jumelage des communes, Alphonse Poinine leMaire de Touho Cemuhi et Boniface Ounou le Maire d’Ouvéa (à gauche).Durant son discours, Alphonse Poinine a rappelé l’importance de cet accordoral et écrit visant à reconstruire ces liens que les “Vieux” avaient tissés ensuivant les étoiles et le vent sur des pirogues. Un histoire commune et forte en symboles.

Avec une grande dextérité, les participants au concours d’épluchage de taroont évolué sous l’oeil admiratif du public.

Au cours du dernier trimestre, Rose l’institutrice de la maternelle deHwadrilla et Virginie, une conteuse de l’île, ont travaillé ensemble autour ducocotier avec les enfants. Le résultat : des chants et un conte.

Malgré la chaleur, plus d’une vingtaine de coureurs répartis en 2 catégoriesVTT et course se sont affrontés sur un parcours de 40 km.

Les stands ont réalisé leur décoration en mettant en valeur le taro et lecocotier dans toutes leurs formes.

Le concours de la meilleure recette à base de cocotier. Crabe de cocotier, bonbons au coco, papaye et coco rapé, gâteau au coco...

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La 4ème édition de la fête du Hnasisa (tubercule endrehu) s’est déroulée fin novembre à la tribu deKejeny. Les danses traditionnelles, dégustationsde plats et le marché des produits du terroir ontrythmé une journée placée sous le signe de ladécouverte culturelle. A l’initiative de l’association “Hnasisa”,regroupant les habitants de la tribu de Kejeny, lafête annuelle du tubercule avait pour objectif defaire découvrir, mettre en valeur le travaileffectué, vendre les produits de la terre, et ainsiinciter les jeunes sans emploi, à se lancer dansl’agriculture. Le président de l’association,Jules Kauma satisfait de cette journée a précisé :“Dès le passage du jury chargé de désigner leplus beau et le plus garni des stands, les visiteursse sont rués sur les étals afin d’acheter designames, maniocs, taros, pommes de tere,patates douces et autres produits de la terre.C’est la preuve d’un grand succès”.

A l’initiative de l’association “L’en vert et blanc”, les couleurs de la tribu, toutes lesmamans de la tribu d’Hunoj - Ponoz, ont célébré la fête annuelle du tuberculeinstaurée en collaboration avec l’Amicale de Wiwatul et le comité paroissial. Cetteseconde édition s’est déroulée début novembre sous un temps radieux avec desdanses traditionnelles, des démonstrations diverses, des plats cuisinés à toutes lessauces, des concours de stands où le tubercule était à l'honneur. Après délibération du jury sur la présentation, la variété des tubercules et autresproduits du terroir, ont nommés 1er ex æquo, les clans Poj et Feneigotr devant leclan Asepalaheje. Les cuisinières ont rivalisé d’imagination pour proposer uneentrée, un plat ou un dessert à base de tubercule dans le cadre du secondconcours de la journée. “La fête du tubercule a constitué une journée mettant en valeur le travail de laterre effectué principalement par les femmes de la tribu. Les stands se sont vidésassez rapidement de leurs produits, c’est la preuve que cette seconde édition aremporté un beau succès” précise Alice Panue, présidente de l’association“L’en vert et blanc”.

Le Hnasisa en fête

Le tubercule à toutes les sauces

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Le jury après délibération a nommé 1er ex aequo lesclans de Poj et Feneigotr devant le clan Asepalaheje.

Le responsable de la société “Terre des Verts”,Gilles Nekonj s’est livré à des démonstrations avecexplications sur la réalisation de compost 100 %naturel à base de végétaux.

Des ignames, des patates douces “Kumala”... les tubercules étaient à l’honneur.

L’initiation de tressage de Trenge (panier tressé pour les tubercules) ainsi que l’attache des crabes decocotier ont remporté un vif succès auprès des jeunes et des visiteurs.

Les étals étaient bien remplis et très diversifiés. Des spécimens particuliers comme le manioc poulpemais aussi cette année, des stands proposant des produits de la mer comme cette superbe langouste.

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La 10ème édition de la fête du Vivaneau s’est déroulée mi-novembre à Roh dans une ambiance chaleureuse. Le présidentde l’Association des Pêcheurs de Maré, Duake Wamejonengo,était très satisfait des retombées économique que cetévénement a pu apporter. Des activités touristiques, baladesen mer, plongée nocturne, pêche au gros... des chants et desdanses traditionnelles ont rythmé cette fête mais aussi uneprogrammation musicale de grande qualité avec la présencedes groupes Guredjele et Groove Spirite. Parmi les nombreuxvisiteurs, des touristes venus de France, d’Italie ou encored’Argentine ont été charmés par l’accueil et l’authenticité deNengone.

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La fête du Wajuyu à Maré

Une exposition vente de 1,2 tonne de semences d’ignames a été présentée finoctobre, au lieu-dit “Maladeng” chez Wahnara Wahnara à Maré avec l’aide de laProvince des Iles et de l’Agence de Développement Economique Calédonien(ADECAL). Ces tubercules importés depuis l’Institut Agronomique de Port Laguerrecorrespondent à trois variétés demandées par les agriculteurs maréens (Wea,Wadrawa et Wakalikali). Avec les difficultés de transport connues, la quantité reçuen’a pu satisfaire à la demande qui était bien supérieure, tout au double à la quantitéproposée. Il a d’ailleurs été important de trouver une solution afin de contenter toutle monde sur la manière de se procurer ces précieuses semences. La volonté departage a été le mot d’ordre et l’ensemble du stock a été écoulé en toute équité.Cette opération sera renouvelée mais avec une communication plus spécifique à cesujet afin de pouvoir contenter les demandeurs.

L’Association “Drai Ne Xen”, qui signifie en Drehu “Un jour de Festin” aorganisé sa journée annuelle culturelle et culinaire “Slow Food” finoctobre sur le site de la base de voile de Qanono, baie de Châteaubriand.L’association “Drai Ne Xen” est née en 2007, à l'initiative du PasteurWasaumie Passa de la paroisse de Qanono qui s’est affilié au mouvementSlow Food, créé en Italie et qui était représenté dans plus de 150 payspour valoriser les produits du terroir, à un moment où les commerces derestauration rapide s’intensifiaient sur toute la planète et où de nouvellesmaladies voyaient le jour (obésité, diabète, hypertension et problèmescardio-vasculaires). L’adhésion au concept a été immédiate pour faire face à desproblématiques identiques concernant la santé et la préservation dessavoir-faire et des produits locaux. Des ateliers de tressage et de médecine traditionnelle, des stands deproduits bio et d’apicultures ainsi qu’un marché de produits agricoles duterroir étaient en place. Les associations des femmes de Thuihaik, du comité du marché de Gaïca,de Qanono, de Kejeny, de Hnathalo et le comité de fête de Luecila ontproposé une dégustation de plats traditionnels. La journée a été bercée de danses traditionnelles par des groupes locaux,de chansons des chorales de Luecila et Qanono ainsi que de diversesanimations musicales.

Le savoir-faire culinaire traditionnel

Des semences d’ignames partagées

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Depuis fin-novembre, l’île de Lifou compte 19 conducteurs deplus, aptes à travailler dans une entreprise de location devoitures avec chauffeurs ou à gérer une entreprise detransport de personnes. Après avoir subi une visite médicale d’aptitude, satisfait auxtests de vérification des connaissances en matière deréglementation des transports et après examen des dossierspar la commission des transports routiers de personnes, lescandidats se sont vus remettre, en mairie de Lifou, par laDirection des infrastructures, de la topographie et destransports terrestres (DITTT), un certificat ou autorisation detransport de catégorie VLC (Véhicules de location avecChauffeur). Cette réussite s’inscrit de plein droit dans ladémarche de développement des Iles Loyauté, entreprisedepuis plusieurs années.

Face à un constat d’une situation inquiétante en terme de recrutement de salariés, non titulaires du permis de conduire à Lifou,deux sociétés et une association se sont unies et offrent des formations gratuites au code de la route en accord avec les deuxsociétés d’auto-écoles de la place. La Sarl Mejine Wetr gèrant l’organisation, le travail d’accueil et les différents circuits de visite des croisiéristes à Easo rencontredes difficultés à trouver du personnel titulaire d’un permis de conduire. La Sarl Fenepaza, table d’hôte, gîte rural et location devoitures sans chauffeur, est confrontée aux mêmes difficultés notamment concernant les allers-retours à l’aérodrome deWanaham pour la partie location. Le CEMAID (CEntre Municipal d’Animation et d’Information ne Drehu) disposant d’un pointd’informations et de vente sur le site de Wanaham est contraint de transporter son personnel matin et soir. Soucieux du développement de leur île et de l’émancipationdes travailleurs, les 3 partenaires ont décidé début septembre2015 d’instaurer une préparation gratuite au code de la routeavec explications en français et en Drehu pour les difficultésrencontrées (aquaplaning) ou particularités du code de laroute n’existant pas à Lifou (chaussée verglacée, passage àniveau...). Le site retenu est celui du Fenepaza, disposantd’une grande salle de réunion qui se prête parfaitement à cetype de formation. A raison de 4 heures par semaine, ensoirée, une trentaine de jeunes suit la formation audiovisuelleavec tests et examens blancs, dispensée par GuillaumeWaminyia, petit chef de la tribu de Mucaweng.Aucune obligation, chaque personne suit les cours et quandelle se sent prête pour l’épreuve officielle du code de la route,elle se rapproche du service DEA de la Province des Iles pourune inscription en candidat libre et attend la venue desinspecteurs de la DITTT (Direction des Infrastructures, de laTopographie et des Transports Terrestres). Depuis la mise en place de ce dispositif, le nombre de réussiteau code de la route est en évolution constante.Une fois les épreuves du code en poche, les jeunesreprennent le cursus normal à savoir inscription dans les auto-écoles de la place et cours de conduite. Cette initiative trouveun écho favorable au sein des coutumiers de l’île etnotamment du comité du Wetr qui suit avec intérêt et grandeattention, le développement de son district.

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De nouveaux titulaires de la catégorie VLC

Originaire de la tribu de Saint-Paul à Ouvéa, Roland Ihmeling a créé sonentreprise Lakimu Transport dans le but de palier un manque dans cetteprofession. Avec le sourire et la gentillesse qui le caractérisent, Rolandeffectue des navettes sur toute l’île. Disponible pendant les fêtesévénementielles pour les transferts des touristes et visiteurs dans leslieux d’hébergement, c’est avec un grand plaisir qu’il vous fera découvrirà bord de son véhicule, les luxuriantes plages et la beauté de l’île d’Ouvéa“l’île la plus proche du paradis” ! Pour concrétiser son projet il a sollicité un prêt d’honneur sans intérêt nigaranties auprès d’Initiative NC pour l’aider à financer son bus encomplément d’une participation provinciale et d’un prêt bancaire.

Ca roule à Ouvéa !

Le code de la route à portée de tous

Contact : LAKIMU Transport - Roland Ihmeling - Ouvéa/Iaaï Tél : 91 29 16 - 76 54 27 Re

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La formation audiovisuelle avec tests et examens blancs est dispenséepar Guillaume Waminyia, petit chef de la tribu de Mucaweng etgérant de la Sarl Fenepaza.

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L’Association des Jeunes Animateurs Socio-Educatifs (AJASEL)de Lifou a organisé en janvier, un centre de loisirs regroupantchaque jour une vingtaine d’enfants âgés de 3 à 11 ans dansles locaux de l’école de Luecila. Le centre encadré d’une directrice et de trois animatrices dontune, titulaire du Brevet de Surveillant de Baignade (BSB), a faitl’objet d’une déclaration réglementaire auprès de la Directionde la Jeunesse, des Sports et Loisirs de la Province des Iles. Diverses activités physiques, manuelles et artistiques enrapport avec le thème de l’autonomie ont été proposées auxenfants afin que chacun s’y retrouve et s’épanouisse.Quelques journées “baignade à la mer” ont également étépratiquées par roulement de petits groupes.

Pour la 7ème année consécutive, un camp de vacances a été installé àla tribu de Wedrumel du 11 au 24 janvier sur la propriété d’EmileWagane. Avec le concours de la Direction de la Jeunesse, des Sportset Loisirs de la Province des Iles Loyauté, 21 adolescents, garçons etfilles en situation sociale difficile, âgés de 7 à 16 ans, originaires destrois districts de Lifou ont pu bénéficier de vacances mémorablessous le thème “Culture et Tribu”. Le programme principalementconstitué d’activités sportives et artisanales, de visites de l’île, debaignades à la mer, de randonnées pédestres et plantations delégumes correspondait exactement à la formation transmise par laDACAS aux enfants, sur le rôle de l’activité physique et les problèmesd’alimentation désiquilibrée.

Les vacances ont été l’occasion des retrouvailles avec les îliens vivant sur lagrande terre mais également pour certains enfants, la découverte des îlesloyauté à travers les Centres de Vacances et de Loisirs (CVL). Dans le cadre de lapréparation de la campagne d’été 2016, la Direction de la Jeunesse, des Sportset des loisirs (DJSL) de la Province des Iles a organisé plusieurs réunions de travaildans les Loyauté conjointement avec la Direction de la Jeunesse et des Sports dela Nouvelle-Calédonie (DJSNC), afin de former les animateurs socioculturels etarrêter la liste des divers Centres de Vacances et de Loisirs (CVL) sur les trois îles.Cette organisation a permis à beaucoup d’enfants de passer de véritablesvacances au sein des Centres de Vacances et de Loisirs.

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On s’éclate à Luecila

“Kol Jeunesse” à Wedrumel

Les Centres de Vacances et de Loisirs

Durant les vacances scolaires d’été, les enfantsont pu bénéficier d’un encadrement de grandequalité au sein des Centres de Vacances et deLoisirs. Afin d’obtenir d’aussi bons résultats, uneformation BAFA s’était tenue à la tribu deHnyimëhë à Ouvéa, mi-novembre, regroupantune vingtaine de jeunes des Iles Loyauté. Laformation organisée par l’EPEFIP sous l’impulsionde la Direction de la Jeunesse et des Loisirs (DJSL)de la Province des Iles répondait à un besoinurgent de former des jeunes pouvant encadrerles enfants au sein des centres de loisirs. Cetteformation n’avait pas été proposée à Ouvéadepuis plus de 10 ans. Or cette année, 10 jeunesd’Iaaï, 5 de Nengone et 5 de Drehu ont réponduprésents. La FOL (Fédération des OeuvresLaïques) a été choisie pour dispenser la partiethéorique où ont été abordées les notionsd’aménagement, d’appropriation des lieux, lestechniques d’animation, la réglementation et lamise en place des jeux de rôle visant à mettre lesstagiaires en situation.

Le Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur

Un bougna marmite et de la salade defruits ont été préparés par les enfants.

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La Direction de la Sécurité Civile (DSC) de Nouméa s’est rendue à Lifou mi-novembre afin de procéder à des exercices grandeur nature. Le début des opérations a commencé par la visite du PC avancé de secoursdans les locaux du SSLIA (Services de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendiedes Aéronefs) à l’aérodrome de Wanaham. Puis les sapeurs pompiers du CIS(Centre d’Incendie et de Secours) de Lifou ont procédé à un exercice desecours à personne, en collaboration avec la brigade de gendarmerie deXepenehe et le GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d'Intervention enMilieu Périlleux) de la Direction de la Sécurité Civile et de la Gestion desRisques. La mission : Intervention, Secours et Evacuation de la victime.Pour cette mise en situation, le CIS de Lifou a été avisé qu’une jeune filleavait effectué une chute d’une quinzaine de mètres depuis un rocher autrou d’eau de Luecila. L’équipe d’alerte des pompiers s’était aussitôt renduesur les lieux et avait procédé à un premier bilan. Afin de compliquer la tâcheil a été décidé que l’état de la jeune fille était critique. Le concours d’uneseconde équipe de secours, d’un médecin et du chef de corps des sapeurspompiers ainsi que la gendarmerie de Xepenehe ont alors été demandés surles lieux. Tandis que les premiers soins ont été prodigués par l’équipemédicale, le chef de corps du CIS a demandé le concours du GRIMP 988 deNouméa (unité opérationnelle formée pour intervenir là où les secouristesne peuvent pas accéder), en raison de la configuration du terrain, trèsescarpé et accidenté, rendant l’évacuation normale de la blesséeimpossible. Un hélicoptère s’est donc posé à Luecila et le GRIMP a pumettre en place un dispositif d’hélitreuillage manuel. La victime a étéévacuée au dispensaire de Wé. Un exercice réalisé avec succès.Une seconde mise en situation a été menée conjointement par les hommesdu SSLIA de Wanaham et du CIS de Lifou. La mission : Mise en place dudispositif de 1er secours pour les équipes médicales lors d’un crash aérien.Un ATR de la compagnie aérienne Air Calédonie s’est crashé à l’atterrissage,les équipes médicales ont été alertées. Les soldats du feu du SSLIA et du CISsont intervenus sur la piste de l’aérodrome de Wanaham et ont procédé àla mise en place, des tentes pour les équipes médicales et des diverséquipements de secours. Une opération rapide et efficace. A l’issue de ces deux opérations qui se sont déroulées dans d’excellentesconditions de collaboration inter-services, un compte rendu d’interventiona été établi avec une liste détaillée du matériel disponible en vue de lecompléter ou de remplacer les équipements défectueux.

Le Centre d’Incendie et de Secours (CIS) de Lifou encollaboration avec le médecin et une infirmière dudispensaire de Xepenehe, ont organisé mi-décembre,une information avec initiation en matière de premierssecours aux guides, surveillants et transporteurs de laSarl Mejine Wetr qui gère l’accueil des croisiéristes sur lesite touristique de Easo. L’objectif était de transmettrecertaines notions importantes comme l’alerte dessecours et le massage cardiaque. Diffuser l’alerte, protéger les lieux et la victime ou encorefaire un massage cardiaque ou un bouche-à-bouche,sont les modules sur lesquels la trentaine de salariés etprestataires ont planché lors de leur initiation qui s’estdéroulée sur une demie journée.

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Des exercices grandeur nature

Pour sauver des vies

Tout au long de l’année, le professeur de sport Benoît Devaux, du collègecatholique Guillaume Douarre à Ouvéa, s’est mobilisé afin que les jeunesétudiants puissent être en mesure d’apporter à leur entourage, en cas debesoin, les gestes de premier secours. Il a donc organisé sur une semaine,une Formation Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC1) avec leconcours de la Croix Rouge. Sur un financement de l’association sportive ducollège, un stage avec 64 enfants de 2 classes de 4ème et 2 classes de 3ème,deux formatrices de la Croix Rouge ont pu apprendre aux adolescents lesgestes qui peuvent sauver des vies. Une telle initiative ne peut qu’êtreencouragée afin d’être poursuivie dans l’établissement cette année encore,mais aussi être un exemple à suivre pour les autres.

Les gestes de premier secours à l’école

La mission : Intervention, Secours et Evacuation de la victime.

La mission : Mise en place d’un dispositif de 1er secours.

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Dans le cadre de sa nouvelle démarche commerciale, Air Calédonie met en place une nouvelle grille tarifaire sur les vols à compterdu 1er avril 2016. Ces nouveaux tarifs ont été pensés pour répondre aux besoins de la clientèle selon ses motifs de voyage, et ontété approuvés par le gouvernement. Les équipes commerciales de la compagnie sont à votre disposition pour vous guider et vousproposer une offre adaptée à votre projet de voyage.

Une offre uniformisée pour toutes les destinations

Quatre niveaux tarifaires sont mis en place sur l’ensemble des destinations : Plein tarif, Standard, Loisir et Super loisir. Ainsi, chacunpeut trouver un tarif correspondant à ses besoins : impératif horaire, souplesse pour modifier, budget limité… Ces tarifs sontdisponibles selon les remplissages des vols et les prévisions d’affluence, c’est un système basé sur l’offre et la demande.Un tarif aller-retour journée existait sur l’île des Pins et les îles Loyauté, celui-ci est étendu à Koné pour répondre à la demande desvoyageurs d’affaires.Enfin, le tarif permettant de voyager avec 20 kg de bagages est maintenu sur les destinations touristiques principales que sont l’île desPins et les îles Loyauté.

Une nouvelle politique en matière de frais

Afin d’améliorer l’offre commerciale, les frais et pénalitésassociés aux différents tarifs ont été entièrementmodifiés. Le principe est d’offrir un maximum desouplesse à ceux qui ont acheté les tarifs les plus élevés.Par exemple, le plein tarif devient modifiable sans fraisjusqu’à 48 h du départ et à l’inverse, le tarif super loisir estmodifiable moyennant 1000 F de frais jusqu’à 48 h avantle départ.

Le pass pour découvrir 2 destinationsau départ de Nouméa

Le Pass a été simplifié et s’il garde sa vocation touristique,il peut désormais être acheté par tout public respectantles conditions. C’est un tarif très attractif permettantde partir vers 2 destinations différentes au départ deNouméa.

Des tarifs Pays

Deux nouveaux tarifs ont été créés au départ des îlesLoyauté, de l’île des Pins et du Nord de la Grande Terreafin d’améliorer l’offre pour les résidents : les tarifs Pays.Ces tarifs sont disponibles sur présentation de justificatifset sur certains vols uniquement en fonction duremplissage prévisionnel. Afin de bénéficier plusfacilement de ces tarifs, il est conseillé d’anticiper saréservation au plus tôt.

D’autres nouveautés

Le poids des bagages cabine évolue de 3 à 5 kg pourpermettre une meilleure qualité de service. Les agentsd’enregistrement ne pourront accorder aucune toléranceet tout bagage supérieur à 5 kg sera enregistré en soute. Attention, pour des raisons opérationnelles, les bagagescabine ne sont pas acceptés sur les vols opérés en TwinOtter : Tiga, Touho, Koumac et Belep. Tous les bagagesdoivent être enregistrés.

Fret et excédents bagages

Une nouvelle politique a été mise en place pour orienter au maximum les colis et bagages vers le fret. Les tarifs détaillés sontdisponibles dans une brochure dédiée, au service fret, dans les points de vente et sur le site internet de la compagnie.

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Les nouveaux tarifs Air Calédonie

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A l’occasion de ses 60 ans, Air Calédonie a souhaité se doter d’un nouveau magazine debord. Après plusieurs années d’absence, celui-ci reprend donc son envol mais selon unenouvelle formule.

L’Inter-îles fait peau neuve et a été rebaptisé pour mieux répondre à l’image de lacompagnie. Origin’Air s’est rapidement imposé parmi tous les noms évoqués. Il résumeparfaitement le slogan “nos racines ont des ailes”, raconte l’histoire et les origines de lacompagnie tout en rappelant sa vocation : l’aérien.

C’est donc avec une grande émotion que nous annonçons la parution du premier numérod’Origin’Air, le nouveau magazine de bord de la compagnie Air Caledonie.

Origin’air vous propose un décollage immédiat sur toutes les destinations de lacompagnie : vue du ciel, découvrez ou redécouvrez les plus belles baies du monde surl’île Kunié, plongez dans le rêve bleu du lagon d’Ouvéa et enfin participez à une chasseau trésor au cœur des paysages de la province Nord en découvrant le géocaching.

Origin’air vous offre du rêve, de l’évasion mais aussi des rencontres avec une rubriquequi met à l’honneur des entrepreneurs innovants et audacieux.

Les passagers pourront découvrir avec plaisir plus en détail la compagnie et ses équipes.

Venez le découvrir sur nos lignes !

Du nouveau dans les airs !

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L’association Biocaledonia créée en2009, en charge de la certificationbiologique “Biopacifika” pour laNouvelle-Calédonie dans le cadredu cahier des charges NOAB“Norme Océanienne d’AgricultureBiologique”, a organisé débutdécembre à Ouvéa, un comitéterritorial de certification (CTC).La certification étant une étapeimportante, le comité composé d’unproducteur et d’un consommateurde tous les groupes locaux (systèmeparticipatif de gestion), se réunit tousles deux mois. Les animateurs deBiocaledonia aident alors lesproducteurs à monter leurs dossiersparfois complexes, et les présente aucomité. Ainsi, 70 producteurs sontcertifiés en Nouvelle-Calédonie dansbeaucoup de domaines comme lavanille, la production maraichère,mais encore l’apiculture, le pain, laviande, les œufs, les huilesessentielles…La délégation a été accueillie à laMairie d’Ouvéa, où la salle de Conseila été mise à leur disposition pourtraiter les 8 dossiers de reconduction,dont 7 ont été approuvés et 1 mis enattente. Deux nouvelles attributionssur des projets à Farino et Houailou,ont été approuvées. Ainsi, dans le cadre d’un projetpédagogique s’inscrivant dansune démarche de développementdurable, des élèves de 6ème du Collège

Shéa Tiaou, accompagnés de leurprofesseur de SVT, se sont rendus enfin d’année 2015, à Takedji, chezAnathase Hnaewongo, producteurcertifié bio, afin d’apprendre àréaliser des buttes permanentes.L'accueil réalisé par l’associationBiocaledonia, aura permis aux jeunesélèves de comprendre, à travers desateliers pratiques, le lien qui existeentre les contenus d’enseignementsscientifiques abordés en classe toutau long de l’année et la mise enœuvre, à des fins de productionagricole, d’éléments naturels quel’on trouve tout autour de chez soi :troncs, feuilles de cocotiers,branches... Cette activité sera cetteannée, développée par l’ensembledes classes du collège et de l’ALP. Ellepermettra d’entretenir et deprolonger le si précieux lien à laterre porteur de valeurs éducativesfortes : humilité, respect del’environnement, sens de l’effort…

Une formation sur la confection de buttes permanentes a été organisée par l’association “Biocaledonia” mi-décembre, enpartenariat avec la société Arbofruit sur le site de l’exploitation de Bio D’Zil à Waihmene, tribu de Luecila. Le grand chef du Wetr,Pascal Sihaze, des coutumiers, la Province des Iles, la municipalité, des producteurs mais aussi des particuliers étaient présents,soit une cinquantaine de personnes, pour découvrir le principe de la culture sur buttes. Le formateur Jean-Yves Luewadia,producteur de vanille à Hapetra et précurseur en matière de culture bio, précise l’importance d’observer en tout premier lieu,le terrain afin de déterminer de façon précise le projet et les objectifs à atteindre. La culture en butte permanente fait partiedes techniques innovantes de l’agriculture biologique qui permet aux producteurs et aux particuliers d’exploiter tous les typesde sol et de valoriser les matières organiques naturelles. L’idée est de créer un écosystème équilibré et divers dans la butte afinde favoriser le bon développement des plantes.

La création de la butte est le moment le plus important pour avoir de bons résultats. On dispose sur le fond une couche uniforme de feuilles de cocotier (richeen micro-organismes qui se décomposent rapidement), une fine couche de terre, du bois mort de petite taille (matière qui se décompose sur plusieurs annéeset favorise le développement de la vie dans le sol par apport de carbone), une tapis de vététaux verts (apport d’azote et autres minéraux), des brindilles oupaille (apport en carbone), une couche de terre de 4 à 5 cm, du compost ou lisier de porc en couche de 6 à 7 cm (fertilisant rapide) et enfin, une nouvellecouche de terre qui servira de support de culture. La gestion de l’eau est indispensable et un arrosage abondant doit être pratiqué entre chaque couche déposée.

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La certification “Biopacifika”

La culture sur buttes permanentes

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La salle de conseil de Mairie d’Ouvéa a été mise à ladisposition du Comité Territorial de Certification.

Des ateliers pratiques ont permis aux élèves d’apprendreà réaliser des buttes permanentes.

Les élèves du collège Shéa Tiaou, accompagnés des membre du CTC ont visité l’exploitation de AnathaseHnaewongo, producteur certifié bio.

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La fédération des femmes d’Ouvéa a organisé fin-novembre unemarche suivie d’une journée d’animation à l’occasion de la journéeinternationale de lutte contre toutes les formes de violence faites auxfemmes. Le cortège de plus d’une cinquantaire de femmes, a marchédu collège Eben Eza jusqu’à la maison commune de la paroisse.La présidente de la fédération des femmes d’Ouvéa, MarianneBeugue, avait invité toutes les associations de femmes des îles avecl’aide d’Adèle Laoumana du service de la femme de la Province desIles à Ouvéa.Christiane Honeme, élue provinciale en charge du secteur santé,handicap et membre de la commission condition féminine a rappeléque la législation protégeait les femmes battues maismalheureusement, ces femmes, sous l’emprise de la peur,n’entamaient pas la démarche de dénoncer les actes qu’ellessubissaient. Parallèlement, un travail avec les coutumiers était enmarche dans le but de condamner ces actes et d’aider les victimes.Cette marche a été l’occasion de marquer les esprits en faisant savoirque les actes de violence étaient punissables.

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Tous unis contre la violence faite aux femmes

L’Association d’Aide aux Victimes (AAVIL) de Lifou, rattachée à INAVEM(Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation) œuvre pourmettre en place un accompagnement aux victimes de violences etintervenir auprès de toute victime d’infraction pénale et d’événementsgraves (atteintes à la personne ou aux biens, hommes ou femmes) dansle respect des règles de déontologie que sont notamment la gratuité, laconfidentialité et le respect de la volonté de la victime.Comme l’indique Drelane Xozame, psychologue de l’association, unpremier entretien permet d’évaluer la situation et de hiérarchiserl’urgence. Personne n’impose une quelconque manière de voir leschoses et le rôle de l’association est d’apporter ses compétences afin desoutenir la victime dans ses choix au regard des différentes alternatives qui s’offrent à elle. Les mots d’ordre sont : accueillir,écouter et accompagner la victime.Compte tenu des spécificités de la culture kanak et de la vie en tribu, un gros travail de terrain doit être réalisé en collaborationavec la Direction de l’Action Communautaire et de l’Action Sanitaire (DACAS) de la Province des Iles Loyauté, les victimes seconfiant le plus souvent aux professionnels de santé. Il est important de développer un travail de réseau entre les structurespréexistences (coutumières et religieuses) et l’association, travail qui est en cours dans le but d’offrir un cadre sécurisant pourle suivi des victimes et la prise en charge des auteurs d’infractions, d’aider à la réinsertion et d’intégrer pleinement le processusde réconciliation.L’Association d’Aide aux Victimes fonctionnant depuis sa création en décembre 2013, sur le bénévolat, souhaite pouvoirbénéficier de moyens financiers pour poursuivre son action, et à terme, s’implanter sur Ouvéa et Maré. L’AAVIL qui intervient surtout dans les cas urgents, apaisement du conflit, reconnaissance de la victime et sortir les victimes dusilence et de l’isolement dispose d’un n° d’appel : 87.29.39

Soutien aux victimes

L’Association des Parents et Amis de Handicapés deLifou (APAHL) a inauguré, mi-novembre, un nouveaulocal à Maré. Déjà présente sur le terrain à Nengone,avec 46 auxiliaires de vie à domicile ou scolaire (AVD etAVS), la Présidente de l’association, Reine Hue aconvaincu le maire de la nécessité d’avoir un bureau deproximité afin de mieux répondre aux besoins desfamilles, de les soulager et de les accompagner dansleur quotidien. En présence des autorités coutumièreset administratives, la remise des clés du local mis àdisposition de l’APAHL par la commune de Maré, a étéun grand moment de joie mais aussi d’espoir pour tousles administrés. Si 70 dossiers de Maré ont été validéspar le Conseil du Handicap et de la Dépendance, il reste encore beaucoup de familles en situation de handicap ou dedépendance seules, sans accompagnement et ayant tout à charge.Pour les kanaks, le handicap a longtemps été un coup du mauvais sort, mais on sait aujourd’hui, qu’on doit se nourrir desdifférences. Les personnes en situation de handicap ont aussi le droit de rêver, a déclaré Emile Lakoredine, 1er adjoint au Maire.Les autorités coutumières ont confirmé leur soutien et leur volonté de faire sortir les personnes handicapées de leur maisonpour qu’elles aient le plaisir de se rencontrer, et de rencontrer les autres habitants de Maré. Le handicap ne devant plus êtreune affaire familiale, mais l’affaire de tous.

Handicapés : un nouveau local à Maré

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Le conseil des femmes de la Province des Iles en partenariat avec le Service Femme et Famille a organisé deux journées dessavoir-faire des femmes en octobre 2015. Lors de cet événement soutenu par l’institution provinciale et sa commission femme et famille présidée par HenriettePujapujane, les services de la Province (développement économie intégrée, l’enseignement et l’EPEFIP, la jeunesse et les sports,la DACAS) étaient présents pour répondre aux questions de la population. La première journée était consacrée aux démonstrations de savoir-faire en artisanat, art culinaire et techniques de fabricationde teinture naturelle. La seconde journée a été marquée sous le thème des situations des femmes dans leurs familles (violencessubies, manque de revenus permettant de subvenir aux besoins de leurs enfants, souhait de se former et d’obtenir desqualifications en terme d’accession à l’emploi etc). Lors de la seconde journée, deux démonstrations de Tai Chi, exercices desanté par les arts traditionnels chinois ont été présentées par son président, Henri Waminya. C’était une réussite et cet événement a réuni plus de 300 personnes. En 2016, les journées des savoir-faire seront remplacées par les rendez-vous trimestriels de la femme dans chaque Ile et lajournée provinciale de la famille au mois de mai qui aura lieu à Lifou.

Les journées des savoir-faire des femmes

Démonstration de Tai Chi présentée par Henri Waminya.

Lors de la coutume d’ouverture des journées des savoir-faire des femmes.

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Pour la préparation de la Journée Internationale de la Femme (JIF) quiaura lieu du 11 au 13 mars 2016 à Heo, tribu de Saint Joseph à Ouvéa,la commission femme et famille a souhaité mettre en place au niveaude la Province des Iles et la commune d’Ouvéa un comité de pilotagelocal afin de préparer en amont cet événement et proposer desthématiques spécifiques au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Lecomité de pilotage pays de la Journée Internationale de la Femmecomposé du gouvernement, des trois provinces, du sénat coutumier,des conseils d’aires, du conseil des femmes des 3 provinces... a proposéles thématiques suivantes :

- Le changement climatique et les répercussions au niveau des foyers.- La santé. - La parentalité et les liens de parentés.

La première réunion organisée par le cabinet de Dewe Gorodey,ministre en charge de la condition féminine s’est déroulée en décembre2015 aux archives de la Nouvelle-Calédonie.

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La journée internationale de lutte contre toutesles formes de violences faites aux femmes Le mercredi 25 novembre 2015, chaque fédération des femmes de Lifou, Maré et Ouvéa ont souhaité marquer à leur façon cettejournée internationale de lutte contre toutes les formes de violences et de discrimination faite à l’égard de la femme. Cetteaction a été soutenue par la commission femme et famille de la Province des Iles. Le Service Femme et Famille a accompagnél’organisation de cet événement. A Lifou, la fédération “Foe ne Drehu présidée par Pauline Uka avec l’association d’aide auxvictimes de Lifou présidée par Djelane Xozame-Thomas, ont organisé une marche silencieuse de l’église de Qanono jusqu’à lasalle des mariages de Wé où s’est tenue un après-midi débat sur les violences avec les coutumiers, la gendarmerie, les religieuxde l’île. A noter que les femmes de Tiga ont également été invitées à cet événement. Les questions posées ont été sur la priseen charge sociale de la femme et ses enfants dans les tribus. “Vers qui se tourner dans nos tribus lorsque la femme n’est pasentendue et ne pas partir à Nouméa”.A Maré, l’association “Gureatesa ni Hmomenewe si Nengone” a organisé une journée débat sur la santé de la femme.Claude Gambey, directeur de cabinet de Valentine Eurisouke, ministre de la santé au gouvernement de la Nouvelle-Calédoniea été invité pour l’occasion.

Des permanences de la case juridique kanak sur les conseils juridique aux femmes enProvince des Iles sont effectuées dans les centres médicaux de la Province des IlesLoyauté. Les numéros de téléphone à contacter si besoin sont les : 54.42.61 et le 87.29.39.

Coopération entre les Provinces Nord et Iles pour le développement de la condition féminineUn partenariat avec la province Nord en matière de promotion de la condition fémininesous la mandature 2014-2019 a été mis en place. Les objectifs sont de participer auxactions organisées par l’une ou l’autre partie et de mettre en place des plans deformations respectifs. Le but est de développer les compétences, de partager etd’échanger sur les pratiques, de valoriser et de sauvegarder les savoirs et les savoir-faireà la fois, pour les agents des 2 services province Nord et Iles, mais aussi, en direction desassociations de femmes dans les tribus.

Une convention de partenariat entre les deux collectivités sera signée au premiertrimestre 2016.

Lors de la préparation du Comité de Pilotage à la ChefferieJeula de Heo avec le COPIL JIF 2016.

La 4ème réunion du COPIL JIF 2016

Une visite de 2 jours à Koné où les services ont partagé et échangé leur savoir-faire.

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Début décembre, les membres de l’APAD(Association des Personnes Agées de Drehu) ontfêté Noël sur le site de Waihmene dans leurmaison d’activités. Une centaine de personnesétait présente pour l’événement. Les membre duBureau de l’APAD et le CEMAID ont tout mis enoeuvre pour que cette journée reste à jamaisgravée dans la mémoire des “Vieux”.

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Le noël de l’APAD

Roland et Danielle Sinyeue, les gérants du “SnackDanielle” situé à Wé, ont organisé le 24 décembre aumatin, dans leur commerce, un Noël au profit desenfants défavorisés. Cette matinée a permis à plusd’une centaine d’enfants de Lifou d’avoir des cadeauxgrâce à cette initiative menée en partenariat avec desgénéreux donateurs et entreprises de grandedistribution. Après un petit déjeuner gracieusementoffert, les enfants choisissaient un des cadeauxexposés en allant de la petite voiture ou poupée,jusqu’au VTT flambant neuf.

Des cadeaux du coeur

Sur le site de Easo, le 25 décembre dans l’après midi, le père Noël est arrivéen bateau, accueilli par les cris d’excitation et les applaudissements desenfants entassés sur le ponton. Invité par la Sarl Mejine Wetr qui a offert àtous, une collation avec des gâteaux, le père Noël a distribué des cadeauxaux enfants du personnel de la société et des différents prestataires.L’événement marquait la fête de la Nativité mais aussi les 20 ans d’accueildes croisiéristes.

Le père Noël à Easo

Le soir de Noël, les jeunes protestants de l’école du dimanche se sontrassemblés à la paroisse de la tribu de Jozip. Une messe commune, animéepar les jeunes, s’est déroulée de 18h30 à 20h30 avec des successions demessages de l’Evangile, de chants et danses traditionnelles, dont le thèmeprincipal était “la naissance du Christ”. La centaine de personnes présentes àcette messe, a été agréablement stupéfaite du travail réalisé par les enfantset du talent de leurs progénitures. Un feu d’artifice a clos la soirée.

Une messe de Noël animée

L’association culturelle “Uma Hmana” situéedans la tribu de Luecila a organisé le 15novembre, son premier marché de Noëldans ses locaux. Les amateurs d’objetstravaillés à la main ont trouvé leur bonheurdans les différents stands d’artisanat,d’artistes et d’art culinaires. Il y en avait pour tous les goûts : bijouxfantaisie, mobilier en bois, bougies,littérature, bambous peints, maquillage,couture, fleurs fraîches, cosmétiques,dessins sur sable ou bénitiers, sacs enchambre à air, des étuis, des peintures, fruitsde mer... Un signe de reconnaissance dutravail artisanal local pour cette premièreexposition vente qui a accueilli plus de 250personnes.

L’art de Noël

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Mi-décembre, une équipe de volleyeuses des îles Loyauté s’estrendue à Wallis afin de participer à un stage deperfectionnement. Accompagnées de leur coach, GrégoryArmiens de la DJSL (Direction de la Jeunesse, des Sports etLoisirs) de la Province des Iles Loyauté, 11 filles de Lifou et2 d’Ouvéa, ont participé à des matchs amicaux contre pasmoins de cinq équipes féminines. Outre le sport, les jeunes filles ont visité l’île ou encore dessites historiques d’Uvea.

Damien Seguin, médaillé d’or en 2004 aux jeux paralympiquesde voile d’Athènes a séjourné à Ouvéa début novembre, aprèsdes vacances en famille sur le caillou et dans l’attente dessélections pour les prochains jeux qui se dérouleront àMelbourne lors des championnats du monde.Bertrand Ledoux, responsable de la base de voile a organisé unmoment d’échange et de navigation avec la classe de 4ème

d’Eben Eza. “Comment faites-vous pour naviguer” ? ontdemandé sans détour les enfants. “Par quelques petitsaménagements”, leur a répondu le sportif, joignant les gestesà la parole, en préparant son hobbie cat pour une session queles enfants ne sont pas prêts d’oublier.

Deux championnes du monde de Windsurf, Lena championnede Turquie et Maria championne d’Espagne, ont posé leursbagages et leurs planches le temps d’un weekend en terreDrehu. Le voyage offert par la DIL et l’invitation de la famille Mole àleur domicile ont permis de rendre ce séjour unique etagréable. L’occasion pour elles de mêler vacances et remise enforme mais aussi photographies pour nourrir d’images desmagazines de sports mondiaux.

Dans le cadre de la mise en place et du développement dutennis sur l’île de Maré, une journée d’initiation et dedécouverte du tennis a eu lieu mi-novembre à l’école de Patho.Une vingtaine d’enfants des tribus de Tuo et de Necé, étaitaccompagnée d’encadrants techniques dont le Président duclub “Nengone Tennis Club”, Jean Jebez et d’un conseillertechnique de la Province des Iles Loyauté. A l’issue de ces deuxjournées sportives, il a été décidé de la reprise des cours detennis tous les mercredis après-midi pour les jeunes de 5 à17 ans et de la mise en place d’une section baby tennis pour lesenfants de 4 ans.

Les Centres Communaux d’Entraînement (CCE) sectionFootball des 3 îles (Lifou, Maré et Ouvéa) accompagnent toutau long de l’année les jeunes licenciés des catégories U12(benjamins 11/12 ans) et U14 (minimes 13/14 ans) dans leursuivi sportif à raison de 2 à 4 entraînements hebdomadaires.Lors des vacances scolaires, les meilleurs d’entre eux se sontretrouvés à Lifou dans le cadre du Centre Provincial Ilesd’Entraînement pour une semaine de stage deperfectionnement. Lors de ces rencontres sportives, portéespar la Direction de la Jeunesse, des Sports et Loisirs de laProvince des Iles et les CCE, des clubs locaux étaient invités.

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Nos volleyeuses à Wallis

Handi-voile : le dépassement de soi

Visite des windsurfers Lena Erdil et Maria Andres

Maré relance le tennis

Le Foot en toute Loyauté

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Le président de la fédération Française d’handisport GérardMasson et la vice-présidente, Maria Innaurato ont passéune journée à Lifou fin novembre, lors de leur visiteofficielle en Nouvelle-Calédonie. Accueilli par Thierry Cibone, originaire de la tribu de Mou,ils se sont rendus à la maison des sports située dans lecomplexe sportif de Hnassé ou ils se sont entretenus avecle Directeur de la Jeunesse, des Sports et Loisirs de laProvince des Iles Loyauté, Roland Monjo. La délégation avisité le complexe sportif de Hnassé et le centre d’animation nautique Hnaipolë avant de rejoindre Mou pour une visite du hallsportif. Comme l’a expliqué Gérard Masson, “cette visite à Lifou est la suite logique de ma tournée en Nouvelle-Calédonie. Je ne pouvaispas venir dans ce pays sans aller chez Thierry. Lifou est une découverte totale pour moi, j’apprécie l’accueil, l’hospitalité et lasincérité des gens de cette île magique. Mon mandat de président de la fédération arrive à échéance fin 2016 et mon derniervoyage sera pour les jeux paralympiques 2016 qui se dérouleront dans le mythique stade Maracana à Rio”.

Début octobre s’est déroulée dans les locaux du complexe sportif de Hnassé deLifou, une formation d’éducateur sportif CFF 2 (Certificat Fédéral de football -niveau 2). Le cursus d’éducateur comprend différents niveaux et commence parles Certificats Fédéraux, CFF1, CFF2, CFF3 et CFF4. Dominique Wacali, directeurtechnique fédéral de la Fédération Calédonienne de Football (FCF) a assuré laformation de huit stagiaires (6 de Lifou et 2 d’Ouvéa) dont le but est de permettreaux futurs éducateurs sportifs d’accueillir et d’encadrer des jeunes footballeurs dela catégorie U14, d’animer et conduire des séances en cohérence avec lescatégories concernées, et d’accompagner et diriger une équipe en compétition.

La jeunesse de “l’Assemblée de Dieu” de Maré,Lifou et Ouvéa s’est réunie dans un album musicalde plus d’une heure. Dix compositions qui louent etglorifient Dieu chantées en langue Nengone, Drehuet Iaiï.

Les recettes de cetenregistrementserviront àsoutenir les églisespersécutées àtavers le monde.

Ce CD est en venteà la somme de2.500 CFP.

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L’handisport à l’honneur

Entre formation et encadrement

La Ligue Calédonienne de volley ball en partenariat avec laDirection de la Jeunesse, des Sports et Loisirs de laProvince des Iles a organisé en octobre un stage deformation au Brevet d’Entraineur Fédéral de niveau 4(BEF4) sur 3 jours dans les locaux du complexe sportif deHnassé. Quinze cadres d’entraînement de volley ball desîles (Maré 3, Ouvéa 3, Lifou 9) ont suivi cette formationsous la houlette de Philippe Chevalet de la FédérationFrançaise de volley ball et formateur au sein de la LigueFrançaise de la région Nord Pas-de-Calais et secondé parMichel Nehoune du Comité Technique et Sportif de la LigueCalédonienne. Durant ces 3 jours, les deux tiers du tempsont été consacrés à la pratique et le reste à la théorie.

Volley ball : un stage de perfectionnement

Unis dans un CD

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