01 COUV ILE ET VILAINE N1 - Essentiel Santé Magazine · 2016-12-22 · santé ESSENTIEL MAGAZINE...

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santé MAGAZINE ESSENTIEL PRÉVENTION Risque cardiaque : prendre son cœur en main Quel psy choisir ? SANTÉ Faut-il faire confiance aux médecines douces ? SOCIÉTÉ SEPT. 2007 - Nº1 PAGES SPÉCIALES ILLE-ET-VILAINE

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Risque cardiaque : prendre son cœur en main

Quel psy choisir ?

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Page 2: 01 COUV ILE ET VILAINE N1 - Essentiel Santé Magazine · 2016-12-22 · santé ESSENTIEL MAGAZINE PRÉVENTION Risque cardiaque: prendre son cœur en main Quel psy choisir? SANTÉ

13La préventionpasse parl’éducation desplus jeunes.

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CIÉT

É› 7

3 ‹ ACTUALITÉS

7Informer sonmédecin traitantet prendreconseil auprèsde lui.

10Aider les patients

à retrouver une bonne image

d’eux-mêmes.

20L’IRM est un

exameninoffensif et

indolore.

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7 MÉDECINES DOUCES : FAUT-IL LEUR FAIRECONFIANCE ?Médecines naturelles, parallèles,alternatives… comment s’y retrouver ?

10 SOINS ESTHÉTIQUES : DU BAUME AU CŒURDES MALADESUn véritable soutien physique etmoral pour mieux vivre la maladie.

12 MAISONS DU HANDICAP : LIEUX UNIQUESD’ÉCOUTE ET DE CONSEILUne belle innovation, malgré desdisparités de fonctionnement.

13 RISQUE CARDIAQUE : PRENDRE SON CŒUR EN MAINAdopter de meilleurs comportements,c’est diminuer sensiblement lesrisques de maladies cardiovasculaires.

18 MAÎTRISER SON STRESSAu quotidien, certaines techniquespermettent d’obtenir un bénéfice.

20 IMAGERIE MÉDICALE : LE CORPS EN 3DL’IRM permet d’affiner le diagnostic de nombreuses maladies liées à des lésions d’organes.

22 QUEL PSY CHOISIR ?Certaines souffrances nécessitent un psy. Comment faire le bon choix ?

25 VOTRE MUTUELLE, PAGES SPÉCIALESDe la page 25 à la page 32, pagesspéciales : actualités, conseilspratiques sur les garanties proposéespar votre mutuelle, les services mis à votre disposition…

Ce numéro comporte quatre encarts : trois titrés “Assembléeslocales” pour les destinataires des Côtes-d’Armor, de l’Ille-et-Vilaineet du Finistère, et un encart titré “Assemblée générale de la mutuelleReleya” pour les adhérents de Releya.

Contact lecteurs : [email protected] bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III du code de lamutualité). Siret: 479834012000 11. Centre Espace Performance, Bât. G, 35769 Saint-Grégoire Cedex. Tél.: 0223252400 › Directeurde la publication: Guy Herry › Directrice presse-rédactrice en chef: Anne-Marie Guimbretière › Assistante de direction: ArmelleCollouard › Rédactrices en chef adjointes pages spéciales: Marie-France Lacour, Brigitte Imber › “Essentiel Santé Magazine” estsous copyright › Tirage: 1 897 820 exemplaires › Le numéro: 0,49 € › L’abonnement: 2,45 € › Publication membre de l’ANPCM,du SPS et de la FNPS › Conception-réalisation: Paris › Photo de couverture: Getty Images/G. Doyle› Impression: Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné Cedex ›N° Commission paritaire: en cours› ISSN: en cours › Dépôt légal: à parution.

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La solidarité,seuleréponseLe gouvernement a révélé, le 4 juillet, les premièresmesures de redressement del’assurance maladie (article ci-contre). Les dispositions qui touchent directement lesassurés représentent déjà prèsd’un tiers de l’effort financierdemandé, et de nouvellesréformes, plus importantes,sont attendues pour l’automne.Une réflexion a ainsi étéengagée par les pouvoirspublics en vue de mettre enplace un “bouclier sanitaire”,l’objectif étant d’instaurer unmontant de dépenses restant à la charge des assurés, et quis’ajouterait aux frais qui nesont déjà pas pris en charge,tels que les dépassementsd’honoraires, par exemple. Ce montant pourrait êtreidentique pour tous ou calé sur les revenus.Les mutuelles refusentl’instauration d’une tellefranchise, car elle ouvrirait lavoie à un abandon progressifde la solidarité nationale, quiconstitue pourtant la seuleréponse aux problèmes del’assurance maladie, au niveaudu régime obligatoire comme au niveau de lacomplémentaire santé.Les mutuelles restent doncmobilisées pour défendre unsystème solidaire qu’ellesentendent aussi développer àtravers le parcours de santémutualiste – en cours de miseen place –, en continuant à défendre l’accès de tous à des soins de qualité.

Guy HerryPrésident d’Harmonie Mutuelles

ACTUALITÉ

Essentiel Santé Magazine - septembre 2007 3

Assurance maladie : un nouveau plan de redressement

Les patients qui consulteront un spé-cialiste sans passer par le médecintraitant ne seraient plus remboursésqu’à 50 % du tarif conventionnel parl’assurance maladie, contre 60 %auparavant. Par contre, ceux quirespecteraient le parcours de santéseraient pris en charge à 70 %.La participation forfaitaire journalièresur les actes médicaux devrait aug-menter. Jusqu’à maintenant elle étaitplafonnée à 1 euro par jour et par pra-ticien. Bientôt, son montant pourraitêtre défini à 4 euros par jour.Le tiers payant (absence d’avance defrais sur la partie remboursée) pourraitêtre réservé aux patients qui acceptentla délivrance de médicaments géné-riques. Enfin, le recours au transportsanitaire (ambulance par exemple)pourrait être restreint aux malades dontl’état nécessite un transport allongéou demi-assis.Dans les hôpitaux, la chirurgie ambu-latoire* sera encouragée afin de réduireau maximum la durée de séjour despatients.Si le calendrier et les modalités préci-ses de mise en œuvre de ces mesu-res ne sont pas connus à l’heure où

nous mettons sous presse, on saitnéanmoins que d’autres mesures– plus importantes – sont en gestation,et notamment la mise en place d’unefranchise médicale annuelle**, appe-lée « bouclier sanitaire » et instaurantun reste à charge minimum pour lesassurés.À suivre donc… ●

*La chirurgie ambulatoire est une chirurgie de jour(entrée le matin, sortie l’après-midi).**Une franchise médicale est un seuil plancher endessous duquel la Sécurité sociale ne rembourseplus les dépenses de santé.

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ÉDITO›

Le gouvernement a annoncé cet été une série de mesures visantà réduire les dépenses de l’assurance maladie. Une bonne partied’entre elles mettent les patients à contribution.

La position de la Mutualité FrançaisePar la voix de son président Jean-PierreDavant, la Mutualité Française désapprouveces mesures “qui n’améliorent en rien la qualité des soins au moment même où on lâche les vannes en augmentant laconsultation des généralistes (+ 1 euro au 1er juillet, ndlr)”. La franchise médicalene serait pas une bonne solution,car elle remettrait en cause le principed’universalité d’accès aux soins et elle mettrait en danger l’idée même de solidarité.

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EN BREFUn guide pour les victimesAccompagner les victimesdans leurs démarches, dela plainte à l’indemnisation.Tel est l’objectif du guideLes droits des victimesédité par le ministère de la Justice et diffuségratuitement à150 000 exemplaires dansles mairies, les tribunaux,les maisons de la justice etdu droit, les commissariats,ou encore les hôpitaux.Téléchargeable sur http://www.justice.gouv.fr/art_pix/1_guide_victimes20070206.pdfÀ noter aussi : 08 Victimesau 08 842 846 37, 7 jours sur 7, de 9 h à 21 h, prix d’un appel local.

Fil santé jeunesLe service Fil santé jeunestraite toutes les questionsque les jeunes peuvent seposer sur leur santé.35 spécialistes leurrépondent personnellementpar téléphone ou par mail.Parmi les principaux sujetsabordés : l’amour et lasexualité, la contraception,les drogues, ou toutsimplement le mal-être.Numéro vert (anonyme,et gratuit d’un poste fixe), de 8 heures à minuit :0 800 235 236.www.filsantejeunes.com

PrécisionLes stomatologistes etle parcours de soinsLe numéro de juin 2007d’Essentiel Santé Magazinefaisait le point sur le parcours de soinscoordonnés et le médecintraitant (pp. 22-23). Dansl’encadré « Des spécialistesen direct », une spécialitémédicale a été oubliée : lesmédecins stomatologues,qui sont consultables en direct sans passer par le médecin traitant.

millions d’euros. C’est l’économie réalisée l’andernier grâce à l’utilisation des médicamentsgénériques, soit une progression de 4,5 % parrapport à 2005. Source : Mémento médicament,

Mutualité Française, 2007.912

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à fumer le nar-guilé – également appelé chicha – dans les bars spécia-lisés ou chez eux. Ce mode de consommation du tabac,utilisant une pipe à eau, leur paraîtrait moins dangereuxque la cigarette. Faux, rétorquent l’Office français de pré-

vention du tabagisme (OFT) et l’Organisation mon-diale de la santé (OMS), pour lesquels le narguilé

est, au contraire, beaucoup plus nocif. En effet,le taux de monoxyde de carbone absorbé parle fumeur de narguilé est beaucoup plus élevéqu’avec une cigarette. De plus, il est trèstoxique, car il se fixe de façon durable sur l’hé-moglobine, et empêche le transport d’oxygèneaux tissus. Résultat : une heure de narguilééquivaut à un ou deux paquets de cigarettes.

Pour connaître la consultation de tabaco-logie la plus proche, ou se procurer la bro-chure Chicha, agréable à fumer…, se rendresur www.oft-asso.fr, ou contacter l’Officefrançais de prévention du tabagisme (OFT),66, boulevard Saint-Michel, 75006 Paris.Tél. : 01 43 25 19 65.

4 Essentiel Santé Magazine - septembre 2007

ACTUALITÉACTUALITÉ

Narguilé ou chicha, une mode dangereuse

Help-eu.com au secours des fumeursDans le cadre de sa campagneantitabac, la Commissioneuropéenne vient de lancer un service d’accompagnement,gratuit et personnalisé, sur Internet pour aider lespersonnes qui le souhaitent àarrêter de fumer. Disponible en22 langues, www.help-eu.comse transformeen véritablecoach enenvoyant chaquejour un petit conseilpar e-mail.

Manger équilibré sans se ruinerPeut-on bien manger pour moins de 1 ou2 euros par plat et par personne ? Oui,répondent la Croix-Rouge Française etTicket Restaurant® dans un petit ouvrage,plein d’idées pour manger équilibré sansse ruiner. En tout, 80 plats spécialementconcoctés par des grands chefs, et desbénévoles de la Croix-Rouge intervenant,en particulier, dans les épiceries sociales.L’un des objectifs de ce livre est de luttercontre la progression de l’obésité.

*Mangez équilibré. 80 recettes pour petits bud-gets, édité par Sélection du Reader’s Digest (1 euroreversé à la Croix-Rouge), 2007, 96 pages. 5,95 €.Disponible en librairie, en rayon ou sur commande.

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Aujourd’hui, en France, plus d’unepersonne sur trois, toutes tranchesd’âge confondues, présente une ano-malie de la vision. Beaucoup ne cor-rigent pas – ou mal – leur vue. C’estnotamment un problème pour la sécu-rité routière puisque huit millions deconducteurs sont concernés, dont unmillion a une vue inférieure aux 5/10requis par le code de la route.Pour favoriser la prévention et inciterles Français à se préoccuper de leursanté visuelle, l’Association nationalepour l’amélioration de la vue (Asnav)organise une campagne d’informa-tion et de contrôle des capacitésvisuelles, les Journées de la vision,du 8 au 13 octobre 2007. Un testsimple et gratuit sera proposé parles 6 500 opticiens adhérents de

l’Asnav, et notamment Les OpticiensMutualistes, dans toutes les régions.

Pour toute information complé-mentaire, deux sites Internet sont àla disposition du grand public :www.asnav.org et www.journeesde-lavision.info. Asnav, 185, rue de Bercy,75579 Paris Cedex 12.Tél. : 01 43 46 27 65.

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Pour bien utiliser un médicament, lirela notice est essentiel. Or, les patientsne le font pas systématiquement,notamment parce qu’ils jugent lesinformations peu compréhensibles,voire parfois inquiétantes. En vue d’en-courager sa lecture et de la faciliter,l’Agence française de sécurité sani-taire des produits de santé (Afssaps)publie un fascicule grand public dequatre pages Toujours lire la notice devotre médicament.

Élaboré avec des associations depatients et de consommateurs, il rap-pelle les “7 règles d’or” de l’utilisa-tion d’un médicament : 1. Respecterles indications. 2. Faire attention aux

contre-indications. 3. Être très atten-tif aux situations modifiant les condi-tions d’emploi. 4. Adapter son modede vie. 5. Respecter les modalitésde prise du médicament. 6. Adopterla bonne attitude en cas d’effetsindésirables. 7. Redoubler d’atten-tion s’il s’agit d’un médicament sansordonnance.

Téléchargeable à l’adresse sui-vante : http://agmed.sante.gouv.fr/pdf /1/fiche-presse-lire-notice.pdf ; oubien, à demander à votre pharmacien.Afssaps, 143/147, boulevard Anatole-France, 93285 Saint-Denis Cedex.Tél. : 01 55 87 30 00.www.afssaps.sante.fr

Toujours lire la notice d’un médicament

Mieux voir pour mieux conduire

des femmes ayant eu recours à l’interruption volontaire de grossesse en 2005, utilisaient un contraceptifthéoriquement efficace, selon un baromètre publié en juinpar l’Institut national de prévention et d’éducation pour

la santé (Inpes). Ces échecs surviendraient le plus souvent au cours de périodes detransition : changement de contraception, période suivant l’accouchement…

+ de 50 %

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6 Essentiel Santé Magazine - septembre 2007

ACTUALITÉACTUALITÉ

des Français se disent de mieux en mieux informés sur la santé, selon une enquête réalisée en 2006 pour le compte du ministère de la Santé.72%

L’Association française des polyarthritiques(AFP) lance une campagne nationaled’information sur les affections articulaires (du 1er au 30 octobre). L’occasion de rappelerque 300 000 personnes en France sontatteintes de polyarthrite, une maladie que l’onsoigne mais dont on ne guérit pas, et dont onne connaît pas encore bien les causes. Elle secaractérise par une inflammation, voire unedestruction des articulations (cartilage, os,tendons) qui s’accompagne souvent d’intensesdouleurs et d’une gêne fonctionnelle pouvantaller jusqu’à la perte d’autonomie. Un soutienactif à la recherche pourrait permettred’enrayer cette maladie, ou tout du moins enfreiner son évolution et neutraliser la douleur.

Une chimieplus sûre

Créé par Handicapzéro*, associa-tion d’aide aux personnes aveugleset malvoyantes, Braille postal est unservice Internet gratuit qui permet àtoute personne de correspondre enbraille. La procédure est simple :dans un formulaire à remplir en ligne,il suffit de rédiger son texte, et de lecompléter par les coordonnées ducorrespondant. Handicapzéro enassure gratuitement la transcription,son impression en braille, ainsi queson expédition par voie postale.Réservées aux particuliers pour unusage strictement privé, les lettrespeuvent être envoyées dans toutel’Union européenne.

*www.handicapzero.org.Tél. : 0 800 393 951 (appel gratuitdepuis un poste fixe).

Polyarthrite : la douleur n’est pas une fatalité

REACH, c’est la nouvelleréglementation européennesur les substances chimiques,entrée en vigueur en juin.Elle prévoit notammentd’identifier les substancesdangereuses pourl’organisme des êtres vivants(humains et animaux), et des’assurer qu’elles serontabandonnées et remplacéespar des produits alternatifsplus sûrs. Pour que la mesuresoit bien appliquée, ce sontdésormais les industriels eux-mêmes qui auront à prouverl’innocuité des substancesqu’ils utilisent, sous peine de se voir contraints de lesretirer du marché.P

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Correspondre en braille sur le Net

Pour en savoir plus : Association française des polyarthritiques (AFP), 53, rue Compans, 75019 Paris. www.polyarthrite.org.Numéro Entr’aide: 01 40 03 02 00.

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SOCIÉTÉ

Essentiel Santé Magazine - septembre 2007 7

Médecines douces

Faut-il leur faireconfiance?

Les médecines dites douces ne cessent de gagner en popularité. Si certaines sont étayées par leur histoire, il convient pourtant de restercritique et prudent. ›››

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Les organismes officiels n’ont pastous la même position. Ainsi, si lachiropractie, par exemple, n’est pasreconnue par l’ordre des médecins,elle l’est par les pouvoirs publics

depuis la loi de 2002relative au droit des

malades. Elle l’estaussi par l’OMS(Organisation

mondiale de lasanté).

SOCIÉTÉ

M édecines naturelles, parallèles,alternatives… Difficile pour legrand public de s’y retrouver.

“Toutes ces appellations recouvrent lamême chose, explique le Dr SergeRafal, responsable d’une consultationde médecine alternative à l’hôpitalTenon de Paris et auteur de nombreuxouvrages sur le sujet. Un opposantparlera plutôt de médecines parallèleset un défenseur, de médecines dou-ces, suggérant ainsi des rapports pri-vilégiés avec le malade, et le recoursà des moyens thérapeutiques non oupeu agressifs.”

Des techniquescomplémentaires…Ces termes recouvrent de multiplestechniques : celles utilisant la notiond’énergie comme l’acupuncture,recourant aux médicaments à faiblesdoses comme l’homéopathie, oubasées sur les plantes, telles la phyto-thérapie et l’aromathérapie ; d’autresliées à l’alimentation comme l’oligo-thérapie et la nutrithérapie, les métho-des de manipulations manuelles avecl’ostéopathie, ou encore basées surles éléments naturels comme la natu-rothérapie, ou sur la relaxation commela musicothérapie, l’hypnothérapie etla sophrologie…

… aux traitements classiques“Certaines de ces méthodes n’onttoujours pas de preuves tangiblesd’efficacité, poursuit le Dr Rafal, maisd’autres sont étayées par leur histoirecomme l’acupuncture ou l’homéopa-thie, et peuvent être utilisées quand ily a des excès de la part de la méde-cine classique. En particulier avec cer-taines prescriptions mentionnant troplargement des psychotropes, destranquillisants, des antidépresseurs,ou bien des antibiotiques pour desproblèmes infectieux.” Pas questionpour autant d’abandonner un suiviclassique, mais plutôt d’utiliser cestechniques de façon complémentaire.Comme le font les personnes attein-

tes d’un cancer qui ont recours àl’acupuncture en raison de ses effetscontre les nausées et vomissementsliés à la chimiothérapie. Des bienfaitsqui ne doivent pas faire oublier que lesmédecines douces ne sont pas tou-tes dénuées d’effets secondaires, nide risques d’interactions médica-menteuses. Dans tous les cas, il fautinformer son médecin traitant et pren-dre conseil auprès de lui. Le conseil del’ordre des médecins est d’ailleurs trèsferme : seules sont reconnues, autitre de “modes d’exercice parti-culiers”, l’homéopathie, l’acu-puncture, la mésothérapie etl’ostéopathie. Pour le reste, leterme de médecine douce nepeut être employé. ●

Catherine Janvier

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Essentiel Santé Magazine - septembre 2007

La priorité est toujours donnée à la recherche du bien-être.

Attention aux dérives sectairesLa popularité des médecines douces attiresectes et charlatans qui essaient deprofiter d’un cadre légal flou, voire absent.Il faut rester vigilant si le thérapeute :• demande de couper les liens avec le

médecin traitant ou de ne rien dire auxproches sur le traitement préconisé,

• énonce des concepts ésotériques ou destermes scientifiques incompréhensibles,

• prétend qu’il a un don et qu’il peut tout guérir,

• réclame des honoraires exorbitants.

Dr GérardZeiger,vice-président duconseil national de l’ordre desmédecins

TÉMOIGNAGE

Un médecin ne doit pas pratiquer une discipline alternativede façon exclusive

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“Plutôt que de médecinesdouces, nous préféronsparler de pratiquesmédicales non éprouvées,car elles ne sont pasévaluées et validéescomme l’est la médecinetraditionnelle. Et leursprescriptions non plus, àl’inverse des médicamentsallopathiques* quireçoivent une autorisationde mise sur le marché. Par ailleurs, avant touteprescription de médecinenon éprouvée, nousconsidérons qu’il estfondamental qu’undiagnostic ait été posé par un médecin de façonrigoureuse, en tenantcompte des connaissancesscientifiques. Il estégalement impératif,depuis la loi de 2002 sur le droit des malades, que le médecin informe sonpatient des inconvénientspossibles du traitement,car il y en a toujours.

Faire croire que cesthérapeutiques neprésentent que desavantages est uneaberration ! Enfin, nous considéronsqu’un médecin peutajouter un traitement nonvalidé à ses prescriptions,mais ne doit en aucun caspratiquer une disciplinealternative de façonexclusive. Il commettraitalors une fauteprofessionnelle puisqu’ilserait forcément amené àsubstituer un traitementcodifié par un autre non reconnu.”

*Selon la Haute autorité de santé(HAS), le terme “allopathique”désigne les thérapies nonhoméopathiques, du point de vuedes homéopathes. Cela englobeles traitements médicamenteuxhabituels, mais aussi lesmédecines dites parallèles telles que la phytothérapie,l’aromathérapie, ou encorel’oligothérapie.

Conseil national de l’ordre des médecins180, boulevard Haussmann,75008 Paris. Tél. : 01 53 89 32 00.www.conseil-national.medecin.fr :pour rechercher un médecin parspécialité et s’assurer, en cas dedoute, du statut de médecin d’unpraticien.

À lireLarousse des médecines douces,éd. Larousse, 384 pages. 29,90 €.Un guide pratique très complet pourconnaître les médecines douces etsavoir les utiliser à bon escient.

Pour en savoir plus

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L orsque l’on est affaibli par certai-nes maladies chroniques (sida,mucoviscidose, cancer, etc.) et

que les traitements qu’elles impliquentaltèrent fortement l’aspect physique enprovoquant la perte des cheveux oudes ongles, une sécheresse de la peauou un teint cireux, une prise en chargespécifique peut être nécessaire. Soinsdu visage, manucure, maquillage, posede vernis ou de prothèses capillaires…À l’hôpital, ces personnes maladespeuvent désormais bénéficier de soinsesthétiques dispensés dans leur cham-bre ou en cabine par des socio-esthé-ticiennes spécialement formées. Eneffet, comme l’a montré une étude*réalisée auprès de plus de 100 patien-tes atteintes d’un cancer du sein, “Lasocio-esthétique répond à un besoinfondamental : celui de se reconstruire etde retrouver une bonne image de soi”.Bientôt, il sera également possible de

faire appel à un “conseiller en image”pour “apprendre à mieux se mettre envaleur et retrouver confiance”.

Pour être en paix avec soi-mêmeL’approche sensorielle (parole,regard, toucher), spécifique à cetype de soins, procure aux patientsplaisir et apaisement. Une manièredouce de diminuer le stress, lesentiment d’isolement,et la dépersonna-lisation engen-drée par un séjourprolongéà l’hôpital.Mais passeulement :“En redon-nant aupatient sa

SOCIÉTÉ

Soins esthétiques : du baumeau cœur des maladesBien-être, réconfort, restauration de l’estime de soi… Les soins esthétiques apportent aux patients un soutien physique et moral pour mieux vivre la maladie.

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› Une formation unique en FranceLe Cours d’esthétique à option humanitaire (CODES), institut de

formation à la socio-esthétique, forme des professionnel(le)sdes soins esthétiques à intervenir auprès de populations

fragilisées par la maladie. Cette formation d’une dizaine demois, qui alterne cours théoriques et stages pratiques, est

proposée par l’hôpital Bretonneau de Tours. À ce jour, environ700 stagiaires ont suivi ce cours “d’esthétique à option

humanitaire”, et 400 postes ont été créés en France et enoutre-mer.

Contact : Secrétariat général du CODES - Hôpital Bretonneau2, bd Tonnellé, 37044 Tours Cedex. Tél. : 02 47 47 47 47,

poste 74030 - www.chu/tours.fr, rubrique “Formation”.

POUR VOUS AIDER

› Chute des cheveux : des solutions personnaliséesMême si elle est réversible dès la fin du traitement, la perte descheveux et des poils (alopécie) est l’un des effets secondaires de lachimiothérapie les plus difficiles à vivre. Marque de la maladie, perte de l’identité féminine…, l’absence de chevelure handicape la personnemalade dans ses relations avec autrui. Heureusement, des spécialistesproposent aujourd’hui des solutions sur mesure : foulards, chapeaux, et perruques.Pour protéger les personnes malades d’éventuels abus, l’Institutnational du cancer (INCa) a établi une charte. Les magasins qui y souscrivent s’engagent à respecter une démarche qualité, tant au niveau de l’accueil que de la présentation des produits et du service après-vente.

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www.laviedeplusbelle.orgAssociation qui organise des ateliers de soins et de maquillage gratuits en milieu hospitalier.La vie de plus belle, 33, av. des Champs-Élysées,75008 Paris. Tél. : 01 56 69 67 89.www.etincelle.asso.frEspace d’accueil et de bien-être pour les femmesatteintes d’un cancer spécifiquement féminin.Étincelle, 27 bis, bd. Victor-Cresson, 92130 Issy-les-Moulineaux. Tél. : 01 44 30 03 03.

À lireSoigner son image pour mieux vivre son cancer, par Marie-Laure Allouis, mars 2005,sur commande à Marie-Laure Allouis – APIMA,11, square Auguste-Renoir, 75014 Paris (17 €, frais de port inclus).

Pratique• La liste des vendeurs de perruques adhérents à la charte de l’INCa* est consultable sur Internetou par téléphone au 0 810 810 821 (prix d’unecommunication locale depuis un poste fixe).• Le document Traitement du cancer et chute descheveux, téléchargeable sur le site de l’INCa. Pourle recevoir gratuitement, le demander par courrier.

*Institut national du cancer, 52, avenue André-Morizet,92513 Boulogne-Billancourt Cedex. Tél. : 01 41 10 50 00.www.e-cancer.fr

Pour en savoir plus

POINT DE VUE

Prendre soin de soi est parfois un enjeu vitalL’introduction des soinsesthétiques en milieuhospitalier traduit-elleun vrai changement deregard sur la maladie ?De mon point de vue, ceregard différent porté sur la personne maladeremonte aux Étatsgénéraux organisés par la Ligue en 1998 où, pour la première fois, les personnes maladesont pris la parole pourexprimer leurs besoins.Pour beaucoup, grâce autravail des associations, la personne malade estconsidérée aujourd’huicomme un individu à partentière et les hôpitaux ont enfin compris l’intérêt des “soins de supports” (soinsesthétiques, soutienpsychologique, etc.).

Quelle est votre actionpour favoriser l’accèsaux soins esthétiques ?En plus des aidesfinancières accordées par nos 103 Comitésdépartementaux, il y a desinitiatives locales, comme

celles de la Ligue contre le cancer du Morbihan qui vient de financer lerecrutement d’une socio-esthéticienne prenant encharge 200 personnesmalades. D’autresComités ont fait le choixd’aménager des cabinesd’esthétique dans leurspropres locaux pour queles patients puissentrecevoir ces soins en villeet pas seulement àl’hôpital. Par ailleurs, septComités départementauxvont tester, en 2008, les “Escales bien-être”, un nouveau type de lieuxproposant des soinsesthétiques.

ChristineScaramozzino,déléguée auxactions pour lesmalades au sein dela Ligue nationalecontre le cancer

confiance et sa dignité, le travail surl’image corporelle est souvent un pasdécisif pour renouer le contact avecles autres”, insiste Delphine Sevelinge,directrice de “La vie de plus belle”,une association qui organise des ate-liers collectifs dans les hôpitaux.Petites astuces pour redessiner cils etsourcils clairsemés, pour camoufler lescernes ou pour réhydrater la peau, ony apprend à reproduire soi-même destechniques de soins et de maquillagepour rester joli(e) malgré la maladie.Bien loin de la frivolité souvent associéeau maquillage, ces lieux d’accueil etde bien-être fonctionnent aussi commedes groupes de paroles et d’échangesoù chacun(e) apprend à se réconcilieravec soi-même pour vivre la maladieautrement. ●

Olivier Sauvy*Étude rendue publique en février dernier parl’Institut Bergonié (Centre régional de lutte contrele cancer de Bordeaux et du Sud-Ouest).

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Aider les patients à retrouver une bonne image d’eux-mêmes.

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Créées il y a deux ans, lesMaisons départementales pour les personnes handicapéesdispensent conseils et informations. Une belle innovation, malgré des disparités de fonctionnement.

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Maisons pour les personnes handicapées

Des lieux uniques d’écoute et de conseil

O ffrir aux personnes handicapéeset à leur famille un accès à l’in-formation et à leurs droits, tel est

l’objectif des Maisons départementalesdes personnes handicapées (MDPH)ouvertes à partir de 2006. Lieux d’ac-cueil et d’accompagnement, les MDPHréunissent, sous un même toit, uneéquipe pluridisciplinaire (médecins,ergothérapeutes, psychologues, spé-cialistes du droit du travail, insertion pro-fessionnelle, etc.) et les commissionsremplaçant les CDES et les Cotorep1,qui attribuent, entre autres, la nouvelleprestation de compensation pour per-sonne handicapée.Un an et demi après leur lancement,Jean-Louis Loirat, le directeur délégué duréseau des MDPH à la CNSA2, fait unbilan plutôt positif : “C’est une avancéemajeure qui évite à la personne d’être bal-lottée entre les administrations. Elle ytrouve désormais un interlocuteur bienidentifié et, surtout, ses besoins sont éva-lués personnellement à partir de son« projet de vie ». C’est en prenant encompte tous les aspects de sa vie – loge-ment, emploi, famille, etc. – que le « planpersonnalisé de compensation» du han-dicap est élaboré, le montant des pres-tations étant ainsi individualisé. L’équipeassure ensuite le suivi de la personne.”Toutefois, le fonctionnement des MDPHapparaît encore inégal selon les dépar-tements. “Cette initiative a fait naître degrands espoirs pour les personnes han-

dicapées et leur famille, affirme RégisDevoldère, président de l’Unapei3. Maispour le moment, certaines maisonsgèrent avant tout l’administratif, alorsqu’elles devraient être surtout un lieud’accueil, d’écoute et d’orientation.” Ellessont placées sous la tutelle des conseilsgénéraux, qui “n’en ont pas tous fait leurpriorité dès 2006”, explique Ingrid Lauvray,conseiller technique du pôle handicap del’Uniopss4.“La mise en route est effectivement unpeu longue, reconnaît Jean-LouisLoirat. Mais grâce aux fonds prove-nant notamment de la Journée de soli-darité – le fameux lundi de Pentecôtetravaillé –, nous participons au finan-cement des MDPH et nous pouvonsaider les conseils généraux à créer denouveaux postes, essentiellementdédiés à l’accueil et à l’évaluation despersonnes.”En attendant, l’Uniopss se félicite déjàque “dans plusieurs départements, lesMDPH fonctionnent très bien, et quedes antennes locales aient même étécréées en plus”. ●

Sandra Mathorel

1. Cotorep : Commission technique d’orientationet de reclassement professionnel. 2. CNSA : Caisse nationale de solidarité pour l’au-tonomie. 3. Unapei : Union nationale des associations deparents, de personnes handicapées mentales etde leurs amis. 4. Uniopss : Union nationale interfédérale desœuvres et organismes privés sanitaires et sociaux.

Informations et liste des MDPH sur le site www.handicap.gouv.fr :sur la page d’accueil, un pavé vertvous dirige sur les MDPH.

Pour en savoir plus

Essentiel Santé Magazine - septembre 200712

Accueil, écouteet réponse“Il existe des inégalités dans lamise en place des MDPH. Mais leur création est marquée par un changement radical de culture,d’objectifs et de méthode. Lapremière grande innovation estl’écoute que doit apporter l’équipeà la personne handicapée et à son entourage. Jusqu’à présent,certains de ses membres n’avaientqu’un travail administratif. Ils doivent s’imprégner de cenouveau rôle. C’est une révolutioninstitutionnelle qui ne peut se faireen peu de temps. Les pouvoirspublics veillent à ce qu’ellesfonctionnent de manière complètele plus vite possible, en étantattentifs au dialogue et à l’accueil.”

Patrick Gohet, délégué interministériel aux personneshandicapées

TÉMOIGNAGE

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Prendre son cœuren main

Toutes les études montrent que le fait de ne pas fumer, de manger sainementet de faire de l’exercice physique contribue fortement à diminuer les risquesde maladie cardiovasculaire. ›››

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À SAVOIR

Bonne nouvelle. Le nombre dedécès liés à l’athérosclérose,qui touche les artères et qui està l’origine de la plupart des

maladies cardiovasculaires, est enbaisse de 2,7 % par an depuis dix ansen France. “Pour 60 %, cette baisseest le fruit de la prévention, se félicitele professeur Jacques Beaune, de laFédération française de cardiologie. Etla récente loi antitabac devrait encoreaméliorer ces chiffres.” Car c’estprouvé : en agissant sur son mode devie, on diminue fortement les risquesd’avoir une maladie cardiovasculaire,qu’il s’agisse d’un infarctus du myo-carde, d’une hypertension artérielle, ou

encore d’un accident vasculairecérébral. “Une étude interna-tionale récente (Interheart) amontré que l’on pouvait dimi-

nuer le risque d’accident artérielde 65 % simplement en arrêtant defumer, indique le docteur Arlette Favre,du centre de cardiologie préventivemutualiste de Bois-Gibert, en Indre-et-

Loire. C’est encore plus radical dès quel’on agit sur plusieurs facteurs en mêmetemps. En associant l’arrêt du tabacavec une alimentation moins grasse,plus riche en fruits et légumes, et un peud’exercice physique, on diminue lerisque de 75 %!”“Certes, il n’est pas facile d’obliger unepersonne d’un certain âge à équilibrerson alimentation ou à se mettre à fairedes exercices physiques si ce n’estpas dans ses habitudes”, remarque leprofesseur Laurent Degos, présidentde la Haute Autorité de Santé qui mèneactuellement une campagne de luttecontre l’infarctus du myocarde. “Celademande du temps et de l’expériencede la part des professionnels de santé.Aussi avons-nous lancé des réflexionsavec des psychologues et des anthro-pologues afin d’étudier les meilleursmoyens de convaincre.”

Surveiller son mode de vieDe plus en plus d’organismes de santémettent en place des actions de pré-vention sur le terrain. Précurseur enla matière, le centre de réadaptationcardiaque mutualiste de Bois-Gibertreçoit des patients en convalescenceaprès un accident cardiaque. “En lesinterrogeant, on découvre que, pourla plupart d’entre eux, l’accidentétait prévisible, tant leur mode de viecumulait les facteurs de risques, note

SANTÉ

Plus lecorps est actif, plus le cœurest préservé.

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Les cinq consignespour préserver son cœur1. Ne pas fumerLes fumeurs ont, en moyenne,trois fois plus de risques d’avoirune maladie cardiovasculaire queles non-fumeurs. La cigaretteaugmente la pression artérielle,irrite la paroi interne des artèreset favorise l’apparition deplaques. Elle peut égalementprovoquer des spasmes ou des caillots (thrombose).

La plupart de ces effetsdisparaissentquand onarrête defumer.

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TÉMOIGNAGE

Le systèmecardiovasculaireest une affairede tuyauterie“Le cœur est le moteur dusystème cardiovasculaire :c’est lui qui pompe le sang qu’il fait circuler dans tous lestissus de l’organisme via lesdifférents canaux que sont les artères et les veines. La plupart des maladiescardiovasculaires sont liées,non pas au cœur lui-même,mais à la dégénérescence de la paroi interne des artères,appelée l’endothélium. Il en résulte une mauvaisecirculation du sang, pouvantaller jusqu’à l’obstructioncomplète, exactement commedans une tuyauterie. Une bonne hygiène de vie agitdirectement sur le bon état del’endothélium. C’est donc lemeilleur moyen de prévenir lesmaladies cardiovasculaires.”

ProfesseurJacquesBeaune,cardiologue auCHU de Lyon

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physique passe par la pratique inten-sive d’un sport, alors qu’il suffit de fairetrois quarts d’heure de marche ou debicyclette, ou bien toute autre activitéd’endurance modérée régulière, deuxou trois fois dans la semaine.”Enfin, le meilleur moyen de prévenirles maladies cardiovasculaires restel’éducation des plus jeunes. Une récenteétude de l’Institut national de la santé etde la recherche médicale de Strasbourga montré que l’obésité des jeunes – quiest un facteur de risque important demaladies cardiovasculaires lorsqu’ils arri-vent à l’âge adulte – était principalementdue à l’inactivité physique, elle-mêmeliée à l’omniprésence de l’ordinateur, dela vidéo, et de la télévision à la maison.Or plus le corps est actif, plus le cœurest préservé. Un message de préven-tion que les parents, les enseignants etles médias se doivent de relayer auprèsdes nouvelles générations. ●

Yves Lusson

Catherine Monpère, médecin-chef ducentre. C’est pourquoi nous tentonsdésormais d’agir plus en amont enrecevant dans notre unité de cardiolo-gie préventive des personnes àrisques, mais qui sont encore en bonnesanté.” Outre les examens habituels,ces patients passent une bonne par-tie de leur journée à échanger avec lesprofessionnels du centre – cardiologue,infirmière tabacologue, angiologue etdiététicienne – qui leur donnent desconseils pratiques et personnalisés,allant parfois à l’encontre d’idées pré-conçues. “Certains découvrent parexemple qu’une alimentation sainepasse avant tout par la diversité alorsqu’ils pensaient devoir se mettre à ladiète, précise Arlette Favre. De même,ils imaginent souvent qu’une activité G

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2. Manger équilibréUne bonne hygiènealimentaire (moins de graisses d’origineanimale et de sucres,plus de fruits etlégumes) peutcontribuer à diminuer le taux de cholestérol et le taux de glycémiedans le sang, deuxfacteurs de risqueimportants dedégénérescenceartérielle.

3. Avoir une activitéphysique modérée et régulièreL’exercice physiquerégulier, même modéré,dilate les artères,améliore la circulationsanguine, et les protègecontre les obstructions(athérome). Il abaissefavorablement le pouls,la pression artérielle, et muscle le cœur, cequi lui permet de mieuxfaire circuler le sang.

4. Chasser le stressMoins de stress estsynonyme de rythmecardiaque plus régulier,et cela évite lasécrétion d’hormonesfavorisantl’accumulation desucres et de graissesdans le sang.

5. Vérifier sa tensionartérielleIl est important qu’ellereste inférieure à 14/9.Une trop grande tensionartérielle – pression du sang – a en effettendance à vieillirprématurément lesparois des artères. En cas d’hypertensionartérielle, il existedésormais desmédicaments efficacespour la faire baisser.

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À SAVOIR

L’infarctus du myocarde– entraînant souvent unarrêt cardiaque – est unecourse contre la montre, où chaque minute compte.

Ainsi, en cas de douleurprolongée au repos, il fautimmédiatement appeler le Samu(Service d’aide médicaled’urgence) en composant le 15.

En cas d’urgence, faites le 15

ticulièrement conseillé aux personnesâgées, aux diabétiques, ou aux per-sonnes qui ont un surpoids, de se fairesuivre régulièrement par leur médecintraitant. De même, il est indispensablede prévenir ce dernier en cas d’anté-cédent familial, car le facteur hérédi-taire aggrave le risque. Si le médecinle juge nécessaire, il oriente sonpatient vers un spécialiste qui lui ferafaire les examens adaptés : un élec-trocardiogramme au repos et pen-dant l’effort pour enregistrer l’activitédu cœur et détecter la plupart desanomalies, ou encore une échogra-phie susceptible de révéler destroubles du muscle cardiaque ou undysfonctionnement des valves.De nombreuses victimes d’accidentscardiaques sont sauvées chaqueannée par leur entourage qui a eu le“geste qui sauve”. En cas d’arrêtcardiaque, celui-ci doit intervenirimmédiatement lui-même, en donnantl’alerte (15) et en pratiquant un massage

SANTÉ

Q u’il s’agisse de la médicationdans le domaine de la vasodila-tation (augmentation du dia-

mètre des vaisseaux sanguins), dutraitement de l’hypertension, de la luttecontre le cholestérol, ou encore destechniques chirurgicales de pointe, lestraitements sont efficaces. Toutefois,avec 180000 décès en France chaqueannée, le taux de mortalité reste encorebien trop élevé. Le défi des profes-sionnels de santé est de détecter lesmaladies à temps. “Pas question tou-tefois de mettre en place un dépistagegénéralisé, remarque le professeurJacques Beaune, cardiologue au CHUde Lyon. Il convient plutôt de cibler lespopulations à risques.” Ainsi, il est par-

Des maladies de mieux en mieux traitées

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cardiaque. Pour se former à ce gested’urgence, la Croix-Rouge, les pom-piers ou la Protection civile organisentrégulièrement des stages. Enfin, undécret autorise désormais l’utilisationpar des non-spécialistes des “défibril-lateurs”, ces appareils qui envoientdes décharges pour faire redémarrerle cœur. Expérimentés avec succès enBourgogne depuis deux ans, ils sontpeu à peu mis à disposition dans leslieux publics. ●

Y. L.

Comme la prévention, la médecine a fait d’importants progrès ces dernièresannées en ce qui concerne le traitement des maladies cardiovasculaires.

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Fédération française de cardiologie5, rue des Colonnes du Trône75012 ParisTél. : 0 825 00 15 18 (numéro indigo,0,15 €/min)www.fedecardio.comLa FFC mène de nombreuses actions deprévention, grâce à ses 27 associationsrégionales, ses 183 clubs Cœur et Santéet ses 1 200 bénévoles.

Haute Autorité de Santé2, avenue du Stade de France93218 Saint-Denis-La Plaine CedexTél. : 01 55 93 70 00, www.has-sante.frLa HAS met à disposition du grandpublic des guides thématiques dont l’unest consacré à la lutte contre l’infarctus.À télécharger directement sur le site,ou à commander à l’HAS.

À lireMieux vivre avec une maladiecardiovasculaire, par le Dr NoëlleVignat, éd. Hachette, 2007. 10 €.Un guide pratique et très accessiblepour mieux connaître les maladies et savoir les éviter en adoptant une bonne hygiène de vie.

Micro Dico Cardio, éd. Larousse,2007. 12,90 €.Les 500 mots de la cardiologieexpliqués en termes simples pour mieuxdialoguer avec son spécialiste.

Ces ouvrages sont en vente en librairie,disponibles en rayon ou sur commande.

Pour en savoir plus

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L’information etl’éducation du publicsont des leviersessentiels pourdiminuer les risques de maladiecardiovasculaire. C’est pourquoi lesmutuelles redoublentd’efforts pourpermettre à chacun de mieux évaluer sesrisques et de mieux lescontrôler. C’est toute la philosophie dunouveau “Parcours de santé mutualiste”,dont les maladiescardiovasculairesconstituent l’une despremières thématiques.Les services Parcours de santé serontdisponibles dès la fin2007 pour lesadhérents de Bretagneet du Languedoc-Roussillon. Bientôt, les adhérents des

mutuelles, et leursproches, pourrontaccéder à un “centre de contact” quirépondra aux questionsqu’ils se posent enmatière de santé. S’ils ont besoin de soins hospitaliers, ils pourront l’appelerpour obtenir desinformations sur les différentsétablissementsauxquels ils sontsusceptibles des’adresser. “Nous agironségalement de façonconcertée sur la prévention etl’accompagnement des adhérents par tousles professionnels de santé, médecins, mais aussi infirmières,diététiciens,pharmaciens, etc.”,explique Géraldine

Merret de la MutualitéFrançaise.En attendant, lesmutuelles poursuiventleurs actionsrégionales. C’est ainsi, par exemple,qu’en Lorraine,2 500 personnesbénéficient cette annéed’une consultationapprofondie et d’un plande suivi personnaliségrâce à un partenariatentre quatre mutuelles – dont Prévadiès – et des médecinsgénéralistes. Les groupementsmutualistes restentainsi présents sur leterrain, aux côtés des médecins, en participant chaque année à degrandes actions de sensibilisation telles que les Parcours du cœur, par exemple.

Mutuelles à vos côtés

Aider le public à se prendre en charge

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Maîtriser son stressPour gérer son stress au quotidien, l’apprentissage de certaines techniquesde relaxation, voire de méditation, permet d’obtenir un bénéfice immédiat.

C hacun a sa propre réaction faceaux tensions du quotidien : cer-tains vivent bien le stress, alors

que d’autres se sentent rapidementdépassés. Pour autant, pour les unscomme pour les autres, il existe unelimite à ne pas franchir, au-delà delaquelle l’organisme finit par se fragi-liser. Gérer son stress consiste alors àanticiper et à trouver l’équilibre. Poury parvenir, une bonne organisation duplanning ainsi que des temps de reposet de loisirs sont indispensables, maisne sont pas toujours suffisants.

Apprendre à méditerMéditer, cela consiste à rester assissans bouger pendant plusieurs minu-tes ou plusieurs heures. L’objectif :immobiliser le mental en immobilisantle corps. Pour les Tibétains, le mentalest comparable à une bassine d’eauboueuse. Plus longtemps on la garde

immobile, plus la boue se dépose, etplus l’eau devient claire. Il se passe lamême chose lorsque l’on médite.Rester tranquille puis focaliser sonattention sur un objet de son choix(souvent une bougie allumée pourcommencer) et le mental se décante,s’apaise. Il n’y a aucun effort à faire, àpart ramener sans cesse son attentionsur l’objet de sa méditation.

Rester concentré sur le présentGuère envie de se lancer dans la médi-tation? C’est bien normal. D’autant qu’ilexiste de multiples manières d’évacuerson stress. Selon Isabelle Inchauspé,docteur en psychologie, “le stress estdéclenché uniquement par l’idée d’unévénement futur : il est impossible d’êtrestressé dans le présent. Comment sait-on que l’on est débordé? C’est toutsimplement l’image de tout ce qui reste

Créer un équilibreentre le corpset l’esprit !“La méditation est une façonde vivre, un espace ouvertpour soi. La pratiquer, c’estavoir rendez-vous avec soi-même. L’idéal est donc de le faire dans une pièce aucalme, et le plus souventpossible. La régularitécompte beaucoup car l’effetest cumulatif. Pour méditer, il faut être attentif auxsensations de son corps, tout en restant un simpleobservateur, sans cogiter ni en tirer des conclusions. Plus on la pratique, moins on est happé par le mental.La méditation crée ainsi unéquilibre entre le corps etl’esprit.”

Christine SarahCarstensen,psychothérapeute

POINT DE VUE

EXERCICE

Apprendre à penser de manière positive

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Qui ne s’est jamais demandépourquoi les problèmes seprésentent pour certains commedes défis, et pour d’autrescomme d’insurmontablesépreuves ? Ne s’agit-il pas, aufinal, que du regard que l’onporte sur les événements ? S’iln’existe pas de recettes toutesfaites pour devenir optimiste,

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à faire qui effraie… En revanche, ense concentrant sur l’action du moment,sur ce que l’on est en train de faire, lestress gênant est impossible, seule latension générée par l’action est pré-sente et stimulante”. Cette techniqueconsiste en fait à reprendre les com-mandes du cerveau : puisque c’estl’image du futur qui est le déclencheur,il suffit de revenir mentalement dans leprésent, en se concentrant sur son envi-ronnement.

Respirer pour pouvoir soufflerParce qu’elle constitue aussi une excel-lente manière de réinvestir le présent,l’attention à la respiration est incontour-nable lorsque l’on se sent débordé.Fabrizio Medail, professeur de QiGong*, recommande dans un premiertemps de se concentrer sur l’air qui

entre et l’air qui sort au niveau du nez.Il faut fermer les yeux. Pour faciliter cetexercice, poser une main sur sonventre et le sentir se gonfler (sans for-cer) en fonction de la respiration.Désireux d’aller plus loin ? Fermer sanarine droite avec un doigt et respirerpar la narine gauche, fermer les deuxnarines en retenant son souffle deuxsecondes, puis souffler par la narinedroite en fermant la gauche. Puis inver-ser. En favorisant l’équilibre entre lesdeux hémisphères cérébraux, cet exer-cice contribue à apaiser stress et éner-vement en quelques minutes. ●

Odile Chabriac

*Qi Gong : “travail du souffle”, discipline d’originechinoise qui associe respiration et concentrationde l’esprit.

S’interroger sur les causesSi le stress résiste à tout, malgré unebonne volonté, c’est qu’il est probablementtemps de chercher à en identifier la cause afin de sortir d’un tel état de tension permanente. Il ne faut pas hésiter à solliciter de l’aide, savoir se confier à des amis, à la famille ou à son médecin.Ce dernier écoutera, et proposera dessolutions. Un stress bien géré constitue un facteur d’équilibre qui permet de sesurpasser dans de nombreux domaines ou de réagir sainement à un événementinhabituel. Il faut quand même savoir ne pas trop abuser de ses capacités,de sa résistance aux tracas quotidiens,et apprendre à dire “stop” tant qu’il estencore temps.

il y a quelques règles quipermettent de faire évoluer notremanière de penser vers davantagede sérénité.• Considérer non seulement quel’on est apte à faire face à toutesles situations, mais aussi qu’ilexiste tout un éventail de choixpossibles pour résoudre ce quiconstitue un problème.• Chercher le positif, même dansles situations négatives, chaquefois que c’est possible.

tive • Se libérer du perfectionnismeet accepter parfois de ne trouverque des solutions partielles à sesinterrogations.• Prendre le temps de remercier,d’exprimer sa gratitude. Enversles autres comme envers la vie.Ne pas hésiter à dresser la listede tout ce que l’on apprécie dans la vie, même mentalement.Y penser régulièrement pour lacompléter.

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À lireZen en un clin d’œil, par ChristineSarah Carstensen, First Edition, 2007.13,90 €.

Éliminer le stress au quotidien,par Jonathan Hilton, Éditions Le Courrier du livre, 2006. 14,50 €.

La médit-action, par Carole Serratet Laurent Stopnicki, Robert Laffont,2004. 23 €.

Pour en savoir plus

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DÉPISTAGE

SANTÉ

Visualiser avec une grande pré-cision de nombreux organesdits “mous” du corps humain,

tels que le cerveau ou les ligaments,dans le but de détecter des tumeursou des lésions : telle est la prouessede l’IRM, une technologie apparue audébut des années 1980.L’IRM, contrairement au scanner, nefait pas appel aux rayons X. Cettetechnologie exploite la faculté decertaines molécules de l’organisme,principalement les molécules d’eau,à émettre un signal lorsqu’elles sontentourées d’un champ magnétique.L’IRM “voit” surtout les tissus riches

en eau, c’est-à-dire les partiesmolles. “Cette technique s’estd’abord développée en neurologiepour observer le cerveau et lamoelle épinière”, explique RodolpheGombergh, directeur du centre IRMMonceau, à Paris. Une autre indica-tion concerne le diagnostic desmaladies qui atteignent à la fois lesquelette et le système nerveux,comme la hernie discale à l’originede sciatiques.“Les problèmes l igamentaires àl’épaule et au genou sont égalementidentifiables par l’IRM”, poursuit leradiologue. Cette technique permetpar ailleurs le diagnostic de maladiesliées aux ovaires, à l’utérus et à laprostate. Et, depuis peu, un nouveautype d’examen existe : l’imageriefonctionnelle, qui permet de suivre,en temps réel, l’activité du cerveauen enregistrant le cheminement dusang qui l’irrigue.Si l’IRM est performante, elle neconstitue pas pour autant la techno-logie miracle et vient en général com-pléter d’autres approches. “Le scan-ner et l’IRM sont complémentaires,on ne voit pas la même chose”, sou-ligne Rodolphe Gombergh. L’examenclinique demeure donc incontour-nable et le scanner ou l’échographierestent dans certains cas suffisants,voire plus adaptés. ●

Stéphanie Delage

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen inoffensif etindolore qui, par la visualisation de l’intérieur des tissus, permet d’affinerle diagnostic de nombreuses maladies liées à des lésions d’organes.

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CHAMP MAGNÉTIQUE

C’est une ondeélectromagnétique qui, dansle cas de l’IRM, est généréepar un aimant de 50 à 60 centimètres de diamètre sur deux mètres de long.

HYDROGÈNE

De symbole chimique H,l’hydrogène est l’un deséléments les plus abondantssur notre planète. Deuxatomes d’hydrogènecombinés à un atomed’oxygène forment lamolécule d’eau (H2O),présente en grande quantitédans le corps humain.

Explorer le corps en 3D

La mammographie détrônéepar l’IRM ?Des études récentes, présentées en juin dernier au Congrès de la société américaine d’oncologie clinique (Asco), sontunanimes : l’IRM est la technique la plus performante pour détecterun cancer du sein. Car si la mammographie, qui est l’examen deréférence actuel, détecte des signes indirects du développementd’un cancer (microcalcifications), l’IRM donne, grâce à 720 imagesen coupe qui reconstituent le tissu mammaire, une image directede la tumeur. Elle évalue aussi son degré de malignité ! Ledépistage par mammographie sera-t-il pour autant mis au placard ?Pas sur le court terme en tout cas. Cet examen de référence estfiable et coûte dix fois moins cher que son concurrent. Mais l’IRMpourrait être proposée aux femmes présentant des dispositionsgénétiques à la maladie.

Imagerie médicale

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UN PRODUIT DE CONTRASTEpermet, dans certains cas,d’améliorer la qualité del’examen, de le rendre pluslisible pour le médecin. Sansdanger, il est introduit dansl’organisme par simple piqûreintraveineuse.

L’EXAMEN DURE DE 20 À 30 MINUTES,est indolore, et nenécessite pas d’être à jeun. Les résultats sont immédiats.

IL EST NÉCESSAIRE DE SE DÉFAIRE DE TOUTOBJET MÉTALLIQUE :bijoux, lunettes… et designaler au médecin le portd’une prothèse ou d’un implantoculaire. Certains types demétaux pourraient se déplacerà cause de l’aimant.

LE PASSAGE DANS LE TUBEpermet de capturer des imagesen coupe sur différents plans et de reconstituer des imagesen deux ou trois dimensions. En cas de problème, enparticulier si le patient est sujet à la claustrophobie, une sonnette est à sadisposition pour prévenir le personnel médical.

LES PORTEURS D’UN STIMULATEURCARDIAQUE ne peuventpas passer d’IRM. La pilepourrait être altérée parle champ magnétique etentraîner des troublescardiaques.

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À SAVOIR

› Comment se prémunir des charlatans ?

Comme le rappelle Sylvie Angel,psychiatre à Paris, “il fautimpérativement vérifier que lapersonne à laquelle on s’adresseest compétente : elle doitposséder un diplôme universitaireet une expérience clinique auprèsd’enfants ou d’adultes. Seule une connaissance approfondie du corps et de l’esprit humainspermet d’évaluer la fragilité du patient et d’éviter de passer à côté d’un état grave, commeune dépression mélancolique ou des bouffées délirantes, par exemple. L’annuaire neconstitue pas une bonne sourcepour choisir son psy. Mieux vauts’adresser à son médecin traitantet ne pas hésiter à rencontrerplusieurs psy avant de sedécider”.

SANTÉ

P as de doute, le mot “psy” faitpartie du vocabulaire quotidien.Il désigne pourtant des profes-

sions très différentes. Les psychiatres,les psychologues, les psychanalysteset les psychothérapeutes n’ont abso-lument pas les mêmes qualifications.Alors comment frapper à la bonneporte en fonction de ses attentes et deses besoins ?

Votre médecin, uninterlocuteur incontournableUn passage difficile ? Un mal-êtrerécurrent ? Lorsque l’on se sent maldans sa tête, le premier interlocuteurvers lequel se tourner est sansconteste le médecin traitant. Il est apteà orienter ses patients vers un spécia-liste compétent, en particulier un psy-chiatre, professionnel dont la consul-tation reste cependant possible enaccès direct pour les moins de 26 ansdans le parcours de soins.

Le psychiatre, le véritableprofessionnel de la psychéAprès dix ans d’études, le psychiatredétient un doctorat en psychiatrie. Il estdonc hautement spécialisé dans le dia-gnostic, le traitement et la préventiondes maladies dites “mentales”. Il peutexercer dans le secteur public ou privé,ou encore dans des structures asso-ciatives. Son statut de médecin lui per-met de prescrire des examens com-plémentaires (IRM, radiographie…),

22 Essentiel Santé Magazine - septembre 2007

mais aussi des médicaments et/oudes hospitalisations. Il ne se contentepas de ce rôle très médical et suit leplus souvent ses patients en thérapieplus ou moins longue pour les ame-ner à un véritable mieux-être. Sesconsultations sont, dans le cadre duparcours de soins coordonnés, et enfonction du secteur dans lequel lemédecin est conventionné, rembour-sées par l’assurance maladie.

Le psychologue, un allié du quotidienLe psychologue suit, pour sa part,cinq années d’études, qui sont vali-dées par un DESS ou un DEA. Il inter-vient efficacement sur des problèmespsychologiques passagers, d’ordrepersonnel ou relationnel. Il est égale-ment susceptible de recourir à destests afin d’évaluer un niveau intellec-tuel ou différentes aptitudes. Sesséances ne sont pas prises en chargepar l’assurance maladie (sauf si on leconsulte dans un centre médico-psychologique, cf. l’encadré “Pour ensavoir plus”). Tout psychologue doitposséder un numéro de fichier Adeli(répertoire des professionnels de

Quel psy choisir?Des difficultés de l’existence aux troublespsychotiques, certaines souffrances nécessitentl’intervention d’un psy. Psychiatre, psychologue,psychanalyste… Comment faire le bon choix ?

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POINT DE VUE

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santé) qui garantit qu’il possède bienle titre de psychologue et donc le droitd’exercer sa profession. La vérificationest possible auprès de la Directiondépartementale des affaires sanitai-res et sociales.

Et les autres ?Les psychanalystes, comme les psy-chothérapeutes, exercent des profes-sions qui, actuellement, ne sont pasréglementées. Ils ne bénéficient d’au-cune formation universitaire, ni d’aucundiplôme reconnu par l’État. Ainsi, il suf-fit que l’analyste ait lui-même suivi unepsychanalyse pour accéder au titre depsychanalyste et, même si la législa-tion est en cours d’évolution, n’importequi peut, aujourd’hui encore, se décla-rer psychothérapeute. Une loi votée le 30 juillet 2004 prévoitque, pour porter le titre de psychothé-rapeute, il faut désormais avoir suivicertaines formations et s’inscrire à unregistre national, mais les décrets d’ap-plication détaillant ces informations nesont toujours pas parus. ●

Odile Chabriac

Trouver un psy dans le public :Auprès des centres médicauxpsychologiques (CMP), des dispensaireset consultations des hôpitaux, ouencore des centres de santé mentale.Le médecin, l’infirmière scolaire,voire la mairie peuvent communiquerles coordonnées de ces centres.

Dans le privé :• Fédération française de psychiatrie,Hôpital Sainte-Anne, 1, rue Cabanis,75014 Paris. Tél. : 01 48 04 73 41.http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/• Fédération française depsychothérapie et psychanalyse2 bis, rue Scheffer, 75116 Paris.Tél. : 01 44 05 95 50 – www.ff2p.fr

À lirePsychothérapie : 100 réponses pouren finir avec les idées reçues, parSerge Ginger, éd. Dunod, 2006. 19,50 €.

Le Guide Vidal de la santé psy,éd. Vidal, 2004. 21 €.

Comment bien choisir son psy,par Sylvie Angel et Pierre Angel,éd. Robert Laffont, 1999. 18 €.

Disponibles en librairie, en rayon ou sur commande.

Pour en savoir plus

Et quand on ne sait plus à quis’adresser ?Il existe plusieurspossibilités. Les centresmédico-psychologiques(CMP) regroupent desprofessionnels de la santémentale (psychiatres,psychologues, assistantessociales). Ils sont gratuitset organisés sur le principede la sectorisationpsychiatrique : toutepersonne, en fonction de son lieu d’habitation,dépend d’un CMP. Il suffitde s’adresser à sa mairiepour en connaître l’adresse.S’il s’agit de trouver uneréponse rapide pour faireface à une souffrance aiguë,il est nécessaire decontacter les services de police, les pompiers, le Samu ou, bien sûr, desstructures de type SOSPsychiatrie, qui regroupedes psychiatres libéraux.

Gabriela Lazar,psychiatre au centre hospitalier de Ville-Évrard.

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Essentiel Santé Magazine - septembre 2007

QUIZ

Vrai Faux

SI VOUS AVEZ5 bonnes réponses ou plus, vous connaissez bien les rouages de la professionde psy et les modalités de sa pratique. Face à une difficulté psychologique, voussaurez trouver le psy qui correspond le mieux à vos besoins.moins de 5 bonnes réponses, les psy restent un mystère pour vous. Nous vousencourageons à relire cet article.

Vrai: 2. Sauf en ce qui concerne les jeunes adultes de moins de 26 ans. 3. Il est mêmele professionnel à consulter. 4.À condition qu’il ait été lui-même analysé. 7.En accordnéanmoins avec son médecin s’il a plus de 26 ans et souhaite être remboursé desconsultations de psychiatrie. 8. Dans le cadre des centres médico-psychologiques (àcondition d’être patient, car les listes d’attente peuvent être importantes). 9.Ou le Samu,ou la police, lesquels sauront orienter vers les services compétents si nécessaire.Faux: 1.Il existe plusieurs familles de psy. 5.Son champ d’action est plus étendu quecela. 6.Cette personne doit consulter un psychiatre.

1 )) IL N’EXISTE QU’UN SEUL TYPE DE PSY.

2)) JE DOIS OBLIGATOIREMENT PASSER PAR MONMÉDECIN TRAITANT SI JE SOUHAITE QUE MACONSULTATION CHEZ LE PSYCHIATRE SOITREMBOURSÉE.

3)) UN PSYCHIATRE EST APTE À TRAITER UNE DÉPRESSION.

4)) IL EST POSSIBLE DE POURSUIVRE UNEPSYCHANALYSE AVEC UN PSYCHIATRE.

5)) UN PSYCHOLOGUE SERT PRINCIPALEMENT ÀFAIRE PASSER DES TESTS D’INTELLIGENCE.

6)) UN PSYCHOLOGUE PEUT PRENDRE EN CHARGEUNE PERSONNE ATTEINTE DE TROUBLESPSYCHOTIQUES.

7)) UN PATIENT PEUT CHANGER DE PSY DÈS QU’IL EN RESSENT LE BESOIN.

8)) TOUT LE MONDE PEUT BÉNÉFICIER D’UNE PRISEEN CHARGE PSYCHOLOGIQUE GRATUITE SINÉCESSAIRE.

9)) EN CAS D’URGENCE, IL EST NÉCESSAIRED’APPELER LES POMPIERS.

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Psy?

A lors, psychiatre ou psychologue,psychanalyste ou

psychothérapeute ? Il n’est pasfacile de s’y retrouver dans undomaine encore insuffisammentconnu. À vous de voir si vous en avez quand même saisi les distinctions essentielles ! Et n’oubliez pas : le premierinterlocuteur vers qui voustourner est votre médecintraitant.

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Des services en plusPrévadiès

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Près de trois cents délégués ont participé à l’assemblée générale de Prévadiès,le 22 juin, à Paris. L’occasion pour tous de prendre connaissance du bilan d’une année très dense, mais aussi de réaffirmer la volonté de développerl’offre de services aux adhérents. ›››

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VOTRE MUTUELLE

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LES RÉSOLUTIONS ADOPTÉES

VOTRE MUTUELLE

Développer l’offre de services

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“P révadiès est devenue lapremière mutuelle interpro-fessionnelle de France”,

a rappelé Daniel Thiriet, son président,en soulignant, dans son introduction,qu’elle est aujourd’hui une entité

économique puissante, “mieux arméepour faire face aux nombreux défis quiattendent le mouvement mutualiste,qu’ils soient financiers, techniques,juridiques, technologiques, ou concur-rentiels”.

La mutuelle en actionPrévadiès s’associe au projet de laMutualité Française, qui a décidé des’attaquer à deux inégalités persistan-tes – la difficulté d’accès aux soins pourles revenus modestes, et la probléma-tique des soins de qualité – en créant

le parcours de santé mutualiste.L’objectif : proposer aux adhérents unensemble de services d’information,d’orientation et d’accompagnementdéveloppé, dans un premier temps,autour du cancer, des maladies

cardiovasculaires, de la dépendance etdes addictions. La mutuelle a choisi deuxrégions dont la Bretagne, pour effectuerdes tests dès cet automne. “Nos adhé-rents pourront bénéficier d’un accès àdes informations fiables, fondées surl’avis des autorités compétentes, etd’une orientation vers des établisse-ments de qualité”, a commenté RobertWeidmann, secrétaire général.

Un vrai partenaire santéL’évolution de l’offre de services auxadhérents se traduit par le développe-

Reconduction, pour l’année 2008, des garantiesobsèques prévues dans le règlement mutualiste“Garantie Obsèques Préviade-Mutouest” et dans le règlement mutualiste “Allocation Obsèques ex-Imadiès”, du montant des forfaits allocationsobsèques, ainsi que du montant des cotisations en vigueur en 2007.Dans un souci d’uniformisation de ces deuxrèglements mutualistes, modification, à compter du 1er janvier 2008, du contenu de l’article 3.5 du

règlement mutualiste “Garantie Obsèques Préviade-Mutouest” de la manière suivante :“La garantie vient à échéance au 31 décembre. Elle se renouvelle pour une nouvelle période dedouze mois, par tacite reconduction, sauf résiliationeffectuée selon les modalités définies à l’article 9.Chaque année, l’assemblée générale se prononce sur la poursuite de la garantie, sur le montant de lacotisation ainsi que sur le montant de l’allocationObsèques offerte pour l’année suivante.”

Prévadiès en 2006

1 807 000personnes protégées628 millions d’euros deprestations

5 millions de courriers aux adhérents

1 million d’appelstéléphoniques

500 000visites dans les agences

93 agences dans21 départements

› GARANTIES OBSÈQUES

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Robert Weidmann “Informer, accompagner, orienter” And

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DEUX QUESTIONS À

Daniel Thiriet, président de PrévadièsRéélu à la présidence de Prévadiès à la suite de l’assembléegénérale, Daniel Thiriet fait le point sur les enjeux à venir.

Vous venez d’être réélu,quelles missions vous donnez-vous pour cette nouvellegouvernance ?Prévadiès, née de la fusion des ex-mutuelles Préviade-Mutouest et Imadiès, a tout juste une année d’existence. Mon premier souci est donc deconforter notre jeune mutuelle,de veiller à son bon fonctionnement et à sonefficacité, afin qu’elle réponde aumieux à l’attente de nosadhérents. Nous avons mis en place 18 sectionsdépartementales et une section“régime indépendants“. Ellessont animées par des élus locaux pour être au contact direct denos adhérents, les informer etrecueillir leurs suggestions envue d’améliorer sans cesse nos prestations. Les valeursd’humanisme, de solidarité, de transparence et de viedémocratique, déjà fortementancrées dans nos ex-mutuelles,constituent l’assise sur laquellenous allons nous appuyer pour affirmer notre volonté de développer nos actions de proximité et de promotion de la santé.

Quels sont vos projets au seind’Harmonie Mutuelles ?La mise en commun de moyensavec nos partenaires de l’UnionHarmonie Mutuelles nous permet de gagner en efficienceet d’être un acteur majeur encomplémentaire santé. Le vastesecteur géographique querecouvre cette union facilitenotre développement réciproque en prévoyance, mais également en santé, à partir d’une nouvelle offre de garantiescommunes que nous allonsproposer pour lescontratsindividuelsdès l’annéeprochaine.

› GARANTIES EN INCLUSIONRéaffirmation de la décision de maintenir les garantiesen inclusion (Assistance, Protection Juridique, RC Matmut) souscrites par la mutuelle dans le

périmètre ex-Imadiès au cours des exercicesprécédents, conformément à l’article L.221-3

du code de la Mutualité, au bénéfice de tout oupartie de ses adhérents, selon la garantie souscrite.

› FORFAITJOURNALIERUniformisation des garanties frais de soins

de santé individuelles et collectives ex-Imadiès et “Préviade-Mutouest” : le

forfait journalier hospitalier sera, à partir du 1er janvier 2008, remboursé conformément

au montant fixé par arrêté ministériel et en vigueur à la date de l’hospitalisation.

ment des garanties d’assurance (acci-dents, maladie, décès, assistance, pro-tection juridique…), des accords de tierspayants et de la télétransmission. Autresdomaines d’intervention de la mutuelle :la prévention, la prestation de services(orientation, conseil, intermédiation,accompagnement…), et la Fondationd’Entreprise. Avec, toujours à l’esprit, aprécisé André Geffard, délégué géné-ral, “le respect des critères de solidarité,en particulier par la gestion de la CMUcomplémentaire”.

Autant d’actions qui répondent à uneattente des adhérents, qui, au-delà dusimple remboursement des frais desoins, demandent à leur mutuelle d’êtreun vrai partenaire santé.Lucie Le Port, trésorière générale, apour sa part présenté le bilan financierde la mutuelle. Celui-ci traduit une situa-tion saine qui a permis, jusqu’ici, deréduire l’impact des transferts de chargecroissants de l’assurance maladie obli-gatoire vers les adhérents. ●

Brigitte Imber et Anne-Marie Guimbretière

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André Geffard Lucie Le Port

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ASSEMBLÉES LOCALESDès à présent, à noter dans vosagendas !Vos prochaines assemblées localesauront lieu à :• Fougères, le mardi 16 octobre à 18 h au Couvent des Urbanistes, rue de la Caserne.• Rennes, le mardi 23 octobre à 18 hau Ponant à Pacé.• St-Malo, le mercredi 24 octobre à18 h à la Maison des associations,35, rue Ernest-Renan.Pour participer à ces réunions,retournez le document joint à votrejournal ou inscrivez-vous sur le site :www.prevadies.fr.

AIDER UN PARENT“Les ateliers fil mauve”“Les ateliers fil mauve*”, leprogramme de soutien aux aidantsconfrontés à la maladie d’Alzheimerd’un parent proche, mis en place parPrévadiès, se poursuit. Un atelier estprogrammé en novembre 2007. Il estproposé gratuitement aux aidantsfamiliaux s’ils sont adhérents à la mutuelle ou si le malade estadhérent. Les personnes intéresséespar cette formation sont invitées àprendre contact au 0821 080 070(0,12 € TTC/min depuis un poste fixe).*Cette initiative nationale est pilotée par laMutualité Française en partenariat avec plusieursmutuelles dont Prévadiès.

ENSEIGNEMENT PRIVÉRéunion des adhérentsL’assemblée générale del’Association pour la promotion de la santé dans l’enseignementprivé (Apsep) aura lieu le samedi10 novembre* dans le Morbihan.Approbation du procès-verbal de la dernière assemblée générale,rapport d’activités, et rapportfinancier seront au programme,suivis d’une intervention d’unreprésentant de Prévadiès sur ladépendance, et ses conséquencesfinancières et humaines.*Le lieu sera précisé ultérieurement.

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VOTRE MUTUELLE

Pour que votre dossier soit toujours à jour et qu’il n’y aitpas de retard dans le versement de vos prestations,n’oubliez pas de faire part de tous vos changements desituation à la mutuelle (adresse, coordonnées bancaires,naissance, décès…) :• Pour éviter tout retard dans le traitement de vosremboursements, envoyez votre nouveau relevéd’identité bancaire.

• Quand vous signalez votre changement d’adresse,indiquez toujours l’ancienne et la nouvelle adresse.• Lors de l’inscription d’un nouveau-né, pensez à précisersous quel dossier vous souhaitez l’inscrire, en précisant lenuméro de Sécurité sociale auquel l’enfant est rattaché.• Lors de vos contacts avec la mutuelle, n’oubliez pas dementionner votre numéro d’adhérent et votre numérode Sécurité sociale.

Changements : informez votre mutuelle

Une offre optique départementale

Pour connaître les coordonnées dumagasin d’optique le plus proche de chez vous, appelez votre mutuelleau 0 821 080 070 (0,12 € TTC/mindepuis un poste fixe).

Contact

Aujourd’hui, l’accès à une pairede lunettes est encore trop sou-vent dépendant de son coût

financier. Pour privilégier la qualité devotre vue par une prestation optiqueadaptée, votre mutuelle Prévadiès anégocié pour vous deux offres attrac-tives : Opalance, auprès des 9 maga-sins Les Opticiens Mutualistes, et uneoffre conventionnelle auprès de 33 opti-ciens libéraux.

L’offre Opalance desOpticiens MutualistesOpalance, une offre exclusive avec unreste à charge nul ou maîtrisé selon votregarantie et votre correction visuelle, vousest proposée lors de l’achat d’un équi-pement optique complet qui comporte :une monture Opalia, avec un large choixcouvrant tous les besoins de la famille,

deux verres correcteurs dehaute qualité quel que soitvotre défaut visuel, y comprisles plus fortes corrections, unlarge choix de technologiesde verres (unifocaux, multifo-caux, progressifs…) et d’options(verres anti-rayures, anti-reflets,amincis…) et le tiers payant.

L’offre conventionnelle des opticiens libérauxUn tarif attractif négocié par votremutuelle, avec un reste à charge nulou maîtrisé, une transparence des prixavec la présentation systématique dedeux devis, la qualité des verres et desmontures grâce à l’engagement del’opticien à respecter une charte qua-lité, un grand choix de montures detoutes marques et le tiers payant. ●

Magasins d’optique conventionnés.

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Forte des valeurs partagées desolidarité et de responsabilitéavec les associations sportives,

la section départementale d’Ille-et-Vilaine de Prévadiès continue de s’in-vestir dans le domaine de la préven-tion. Dans le cadre de la commissionmécénat-partenariats, la mutuellematérialise plus que jamais les liensqui existent entre prévention santé etpratique d’un sport, et renforce ainsises engagements de proximité et devaleurs humaines.

Le vélo à FougèresLe partenariat privilégié entre le Clubolympique cycliste fougerais (COCF) et

Prévadiès existe depuis de nombreu-ses années. Très présent sur Fougères,le COCF s’implique aussi très forte-ment auprès des jeunes. Dans le cadred’une des plus importantes manifes-tations sur la ville, “Les Angevines”, leclub organise chaque année au moisde septembre une importante coursecycliste “Le Grand Prix de la Ville deFougères”.

Sandballez à Rennes

Depuis deux ans déjà, Prévadiès estpartenaire de la manifestation “Sand-ballez” organisée, chaque année aumois de mai, par l’association sportive“Le Cercle Paul-Bert de Rennes”, laville et les écoles de Rennes. Cette

manifestation, gratuite, permet d’offrirune journée sportive à près de2 000 enfants des écoles primaires dela ville. Débutants, sportifs confirmés,jeunes et salariés d’entreprises peu-vent ainsi, dans un esprit convivial,s’initier au handball sur sable, au cœurde Rennes.

Surf School à Saint-MaloL’association Surf School, tournée vers“les plaisirs de la glisse” (planches àvoile, chars à voile…), en partenariatavec Prévadiès depuis de nombreusesannées, a adapté ces activités nau-tiques pour en faciliter la pratique auxhandicapés. La Fondation d’EntreprisePrévadiès a ainsi permis l’acquisitiond’un char à voile pour handicapés. ●

Brigitte Imber

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DR

La prévention santé par la pratique du sport

Surf School à Saint-Malo.

• www.cocfougeres.com

• www.sandballez-a-rennes.org

• www.surfschool.org

Pour en savoir plus

L’équipe du Club olympiquecycliste fougerais.

S’initier au handball sur sable.

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VOTRE MUTUELLE

Prix Solidarité :concours “marque-page”

En pratique“Qu’est-ce que la solidarité ?” Adressezvotre proposition avant le 15 novembre 2007 par courrier à Prix Solidarité 2008, jeu-concours “marque-page Solidarité”, servicecommunication interne, 28, rue de Rennes,BP 21, 49010 Angers Cedex 01; ou par courrielà [email protected]’oubliez pas de préciser vos coordonnéescomplètes (nom, prénom, adresse,téléphone, courriel). Le règlement duconcours est disponible sur demande.

L e prix littéraire Prix Solidaritérécompense chaque année unroman français mettant en valeur

la solidarité, la dignité, la générosité,la tolérance, et le respect de la per-sonne humaine. Le jury, composéd’adhérents, choisit l’ouvrage lauréatparmi une sélection de titres.Cette année, les adhérents desmutuelles d’Harmonie Mutuelles– qui parraine ce prix – sont invitésà formuler, en une courte phrase(250 caractères maximum), leurpropre définition de la solidarité, ouà choisir une expression, une cita-tion, un proverbe… qui l’illustre au

mieux. Les quatre meilleures propo-sitions figureront sur le marque-pageofficiel du prix 2008, et leurs auteursrecevront le roman primé. ●

Palmarès du prix

2007Le cri, par Hervé Baslé,éd. Jean-Claude Lattès.

2006La petite fille de MonsieurLinh, par PhilippeClaudel, éd. Stock.

2005L’enfant de Noé,par Éric-EmmanuelSchmitt, éd. Albin Michel.

2004Fati, par Jean-MichelDefromont, éd. Le Rouergue.

CONTACT › Prévadiès - Centre Espace Performance - Bât. V - 35769 Saint-Grégoire Cedex. Tél. : 0 821 080 070 (0,12 €TTC/min depuis un poste fixe) ou consultez le site Internet : www.prevadies.fr.

Rédactrice en chef adjointe des pages spéciales Côtes-d’Armor, Est, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Normandie, Ouest et Releya : Brigitte Imber. Tél. : 0383932606. Courriel :[email protected]. Comité de rédaction : P.Bordes, R.Boucher, F.Colnot, A.Derché, G.Desbrousses, Ph.Desouches, G. Ducrot, A.Gillot, D.Guerling, M.Guilmin, P.Hervé,F.Hervo, A. Ily, B. Jourdan, M.Kerjean, F.Kriner, S. Lang, S. Liotet, B. Lorent, C. LeBalc’h, C. Le Fournis, F. LeJeune, L. LePort, J.-C. LeRoux, D.Medjebeur, B.Michaud, C.Prévot, C.Rannou,O.Reno, J.-M.Tabareau, A.Viol.

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