Pays de Loire 16 - Essentiel Santé Magazine...en place de garanties de prévoyance en cas...

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Essentiel magazine Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 16 - septembre 2010 Pages spéciales Pays de la Loire MA MUTUELLE Savoir-faire et service sur mesure MA SANTÉ Question santé : qui peut vous informer ? Parents, ados: que faire face à une addiction? NOTRE VIE Lutter contre les inégalités

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Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 16 - septembre 2010 Pages spéciales Pays de la Loire

MA MUTUELLE Savoir-faire et servicesur mesure

MA SANTÉQuestion santé:qui peut vous informer?

Parents, ados: que faire face à une addiction?

NOTRE VIE

Lutter contre les inégalités

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LE GOUVERNEMENT CHOISIT DE TAXER VOS GARANTIES !Le gouvernement vient d’annoncer que pour contribuer à couvrir la dette de laSécurité sociale, il instaure une taxe de 3,5 %sur vos garanties plutôt que d’augmenteréquitablement les recettes de l’assurancemaladie. Le milliard ainsi récolté pèseranaturellement d’autant plus lourd dans vos budgets que vos revenus sont modestes.Ceux d’entre vous qui ont choisi d’effectuerun effort financier supplémentaire pour avoirune meilleure couverture complémentaireseront également davantage mis àcontribution. Cette taxe est injuste etinéquitable. Elle est contraire au principe de1945 qui veut que chacun de nous contribueau financement de l’assurance maladie en fonction de ses moyens. Pour réduire le déficit de l’assurance maladie, le gouvernement aurait pu faire le choix pluséquitable d’augmenter les recettes en tenant compte des possibilités de chacun. Au lieu de cela, année après année, il réduit le déficit par des prélèvements et des taxesqui augmentent le coût de vos garanties et il accroît votre reste à charge en réduisantles remboursements de l’assurance maladie.Harmonie Mutuelles est opposée à cette taxequi n’est en rien solidaire et qui va renforcerles difficultés d’accès à une protectioncomplémentaire santé!

Guy Herry, Président d’Harmonie MutuellesLe 1er septembre 2010

Pour plus d’informations, voir le supplément jointà ce numéro.

Contact lecteurs: [email protected] bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre IIIdu code de la mutualité). Siret: 479834012000 11. 8, boulevard de Beaumont – CS 11241 – 35012 Rennes cedex.Directeur de publication: Guy Herry. Pages spéciales: Prévadiès, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Côtes-d’Armor,Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan, Normandie, Paysde la Loire, Harmonie Mutualité, Harmonie Anjou, Atlantique, Auvergne, Berry, Ile-de-France Régions, Indre, Limousin, Médi terranée, Touraine, Vendée, MNAM et Mutuelle Existence.«Essentiel Santé Magazine» est sous copyright. Tirage2255640 exemplaires. Le numéro: 0,51€ TTC. L’abonnement:2,55 €. Publication membre de l’APM, du SPS et de la FNPS.Conception-réalisation: Paris. Photo de la cou -verture: Birgid Allig/plainpicture. Impression: Presses deBretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné cedex. N° Commission paritaire: 0912 M 018162.ISSN: 1771-2718. Dépôt légal: à parution.

MA MUTUELLE PAGES SPÉCIALESDe la page 3 à la page 9, actualités, conseils pratiques sur les services mis à votre disposition par votre mutuelle.

MA SANTÉ10 QUESTION SANTÉ : OÙ S’INFORMER ?

Des questions sur des symptômes, des maladies ou un médicament? Suivez le guide.

14 PARENTS, ADOS : QUE FAIRE FACE À UNE ADDICTION ?

16 CHOISIR UN SPORT POUR SES ENFANTS18 ACTUALITÉ SANTÉ19 FICHES SANTÉ

Les traitements orthodontiques, les tarifs des professionnelsde santé

21 ACTUALITÉS

NOTRE VIE22 LUTTER CONTRE LES INÉGALITÉS

Zoom sur les associations qui aident les plus démunis au quotidien.

26 ÉPICERIES SOCIALES ET SOLIDAIRES27 ACTUALITÉS28 LA SMAR29 PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE

L’accompagnement des personnes dépendantes

30 FORUM

ÉditoVisitez notre

BLOG!.Retrouvez vos rubriques,

des infos, des forums

www.essentiel-sante-magazine.fr

Ce numéro comporte des encarts: «Participez à la vie de votre mutuelle» pour Harmonie Anjou; «Lesrencontres santé» pour Harmonie Indre (une partie des destinataires); «Assemblée générale de Prévadiès 24 juin 2010» pour toutes les éditions Prévadiès; «Vos assemblées locales 2010» pour Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan; «Statuts et règlements mutualistes», « MNAM et MNAMOM – Faits et chiffres 2010» et «Préserver leur vue et leur avenir – Morbihan et Normandie» pour laMNAM; «Le gouvernement choisit de taxer vos garanties plutôt que d’augmenter équitablement les recettes de l’assurance maladie» pour toutes les éditions.

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A. BERNARD

SAVOIR-FAIRE ETSERVICE SUR MESUREHarmonie Médical Service, uneréalisation du groupe HarmonieMutuelles, adapte sur mesure le matériel médical (fauteuilroulant, lit médicalisé…). Sesconseillers écoutent les patients etdéfinissent avec eux leurs besoinsen fonction de leur handicap, mais aussi de leurs habitudes devie, de leur environnement et de leurs problèmes particuliers. Ils imaginent les modifications que le technicien va devoir apporterau matériel standard – maintien de la tête, emplacement descommandes, pilotage à distancepour la télévision, la hi-fi, les portes… – pour fournir aupatient un matériel personnalisé. Pour en savoir plus : www.harmonie-medical-service.fr.Tél. : 05 49 00 55 45.

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Si vous êtes travailleur indépen-dant, votre mutuelle est votreinterlocuteur pour votre régimeobligatoire comme pour votre

protection sociale complémentaire. Dansvotre agence, par téléphone, ou à votredomicile, votre conseiller du régime socialdes indépendants (RSI) vous accompagnepour votre régime obligatoire (gestion,conseil et suivi). Il vous propose également

une étude personnaliséepour vous aider à définir

la garantie complémen-taire santé la mieuxadaptée à votre statut,à vos besoins et àvotre budget. Il vousapporte des solutions

pour votre prévoyance : arrêt de travail,invalidité, décès, dépendance et retraite.Vous bénéficiez des partenariats dévelop-pés par votre mutuelle : avec les chambresconsulaires, pour des formations (voirencadré) ; avec des organismes d’aide à lacréation d’entreprise, pour préparer lefinancement de vos projets ; avec des syn-dicats ou associations professionnelles…Votre mutuelle est ainsi à vos côtés pourvous accom pagner dans votre vie profes-sionnelle, comme dans votre vie privée.

Laurent, adhérentJ’étais déjà adhérent à la mutuellequand j’ai créé, il y a quatre ans,

mon entreprise d’électricité, plomberie,chauffage et énergies renouvelables. Je me suis appuyé sur ma mutuelle :stage de créateur à la chambre demétiers, adaptation de ma couverturecomplémentaire santé et, bien sûr, miseen place de garanties de prévoyance encas d’arrêt de travail et pour ma retraite.Puis je me suis agrandi et j’ai recruté cinqsalariés. Le conseiller de la mutuelle s’estdéplacé, à ma demande, pour venir faireun bilan de ma situation. J’ai maintenantun contrat collectif « complémentairesanté » pour mes salariés et pour moi.

“Un accompagnementpour mon activité”

PROFESSIONNEL INDÉPENDANT. Vous portez un projet d’entreprise ou vous êtes déjà installé ? Dans les deux cas, n’hésitez pas à solliciter

votre mutuelle et à bénéficier de son expérience.

Étant moi-même travailleurindépendant, je pense qu’il est important que je sois conseillé par unspécialiste de la protectionsociale qui connaît mes besoins. La mutuelle accompagneles professionnelsindépendants en s’appuyant sur une commission qui a des missions de représentation et d’écoute, et qui est aussicapable d’imaginer les réponsesadaptées à leur situation.

Michel Caillet, administrateurde la mutuelle

POINT DE VUE«L’importance duconseil d’expert»

DR

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Ma mutuelle PAYS DE LA LOIRE

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LES LIENS UTILES• www.apce.com : le site del’agence pour la créationd’entreprise. Tél. : 01 42 18 58 58.• www.service-public.fr :une rubrique très complète « Créer, entreprendre » dansl’espace « Professionnel ». Renseignement également au 39 39 (coût d’un appel local depuis un poste fixe).• www.gouvernement.fr : le portaildu gouvernement, dans l’onglet« Gouvernement », rubrique« Questions/réponses », Le statut de l’auto-entrepreneur.• www.essentiel-sante-magazine.fr : pour des informationssur l’entrepreneuriat social,« Travailler ou entreprendreautrement », dans la rubrique« Société ».

À lireLe guide Objectif entreprise 2010.À télécharger ou à commander surle site www.le-rsi.fr.

PARTENARIATSPour gérer votre activité, vouspouvez vous appuyer sur :• les chambres consulaires(chambres de métiers et del’artisanat, chambres de commerceet d’industrie) : centres deressources et d’information, ellesvous aident à lancer ou développervotre activité : formations (gestion,réglementation professionnelle…),rencontres pédagogiques,adresses et liens utiles.• les clubs de créateurs : ils vouspermettent de partager vosconnaissances avec d’autresentrepreneurs, de participer à desactions communes, de bénéficierdes compétences et de l’expériencedes autres membres.

Lorsque j’aurai remboursé mes premiersemprunts, j’aurai plus de disponibilitéfinancière. Je contacterai à nouveau mamutuelle pour augmenter mon capitalretraite. C’est une chance de pouvoircompter sur des professionnels, toujoursdisponibles pour nous conseiller.

Mickaël, adhérentTitulaire d’un CAP de boulanger-pâtissier, j’ai décidé, il y a huit mois,

de monter une boulangerie-pâtisserieavec ma femme, déjà adhérente à lamutuelle. Nous avons pris un rendez-vousavec un conseiller pour mettre en placenotre nouvelle couverture santé. Il nous a aidés à choisir le statut le plus adaptépour ma femme. Après avoir étudié leschiffres prévisionnels de notre activité, il nous a proposé une complémentairesanté ajustée à notre budget, complétéepar une garantie de prévoyance en cas d’accident et/ou de décès. C’estindispensable quand on est travailleurindépendant. Depuis, le conseiller nouscontacte régulièrement pour suivre notreactivité. C’est un accompagnement quinous rassure et nous permet d’exercernotre activité plus sereinement.

Propos recueillis par Brigitte Imber

La mutuelle est partenaire des professionnels indépendants.

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Complément d’info Suite à notre dossier sur l’aide à domicile parudans Essentiel Santé Magazine n° 15 (juin 2010),si vous voulez connaître les conditions détailléesde ce service, contactez votre mutuelle(coordonnées page 9).

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REMBOURSEMENT.Votre enfant a besoin d’un

appareil dentaire ? Vousdevez vous équiper d’une

prothèse auditive ourenouveler vos lunettes ?

Demandez un devis etenvoyez-le à votre mutuelle.

En savoir plusAppelez un conseiller de votre mutuelle (Coordonnées page 9).

Engager des frais de santé est unacte important et vous voulezconnaître le montant de votre rem-boursement. Il vous suffit d’en-

voyer à votre mutuelle un devis détaillé duprofessionnel de santé consulté. Elle pourraainsi calculer la prise en charge du régimeobligatoire, le remboursement de la partiecomplémentaire selon votre garantie et lesfrais restant éventuellement à votre charge.

Ce qu’il faut savoir• Traitements prothétiques ou orthodon-tiques : contrairement aux soins dentaires,les tarifs sont fixés librement, mais votrechirurgien-dentiste est tenu par la législa-tion de vous fournir un devis détaillé.• Audioprothésie : votre audioprothésistedoit vous remettre un devis avant l’achatd’un appareil auditif, en indiquant séparé-ment le prix de l’audioprothèse et le prix glo-bal des prestations d’adaptation.• Lunettes ou lentilles : votre opticien est

tenu d’établir un devis. Dans la plupart descas, il le transmettra lui-même à la mutuelle.• Hospitalisation : pour une interventionprévue à l’avance, demandez aussi l’éta-blissement d’un devis, notamment pourconnaître le montant des éventuels dépas-sements d’honoraires.• Cas particulier : sachez aussi que lesmédecins exerçant en secteur 2 doivent obli-gatoirement vous délivrer un devis lorsquele coût des actes est supérieur à 70 euros.Dans tous les cas, n’hésitez pas à deman-der plusieurs devis pour bénéficier du meil-leur rapport qualité prix.

Brigitte Imber

Pour le remboursement de vosprothèses, votre dentiste établit undevis détaillé (position de la dent,codification de l’assurance maladie,prothèse fixe ou amovible…) quiprécise les soins qui vous serontprodigués, les matériaux utilisés et le montant des honoraires. Leschirurgiens conseils de votre mutuellepeuvent, si besoin, contacter lechirurgien-dentiste pour connaître les motifs d’une cotation non prise en charge par l’assurance maladie etproposer une solution plus adaptée.L’objectif de ce service est, dans lamesure du possible, de réduire votrereste à charge. Avantage : desdépenses adaptées à vos besoins de santé afin de payer le juste prix.

LE SAVIEZ-VOUS ?« Le devis dentaire :comment ça marche »

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Ma mutuelle PAYS DE LA LOIRE GA

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Un devis=un remboursementsans surprise

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Personne n’est à l’abri d’une perte d’autonomie à la suite d’un accident, d’une maladie ou tout simplementdu fait du vieillissement. Pour y faire face et éviter à vos proches d’en assumer les conséquences financières,votre mutuelle vous propose les Solutions Vivalis. En cas de dépendance, vous percevrez à vie une rentemensuelle pouvant atteindre 1 500 euros, et si vous le souhaitez, vous disposerez d’un capital pour aménagervotre domicile (jusqu’à 7 500 euros).Vous pouvez souscrire entre 45 et 75 ans et opter pour une cotisation viagère mensuelle fixe oudégressive. Le « plus » mutualiste : une réduction de 10 % sur l’ensemble de vos cotisations pour les adhésions en couple. Les Solutions Vivalis ont reçu pour la quatrième année le label d’excellence du magazine indépendant Les Dossiers de l’Épargne,récompensant l’étendue et la qualité des prestations et services proposés pour destarifs très avantageux.Pour en savoir plus, contactez votre mutuelle(coordonnéespage 9).

PRÉVOYANCEFaire face à la dépendance

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Le 24 juin dernier, les élus réunisà l’assemblée générale de votremutuelle ont approuvé à l’unanimitéle rapport sur les orientationsstratégiques de l’union HarmonieMutuelles et ont décidé de poursuivreles travaux préparatoires à la futurefusion, à l’horizon 2012, entreHarmonie Mutualité, Prévadiès etMutuelle Existence (voir page 28).« Notre objectif, précise le président,

Daniel Thiriet, est d’apporter au plusgrand nombre de nos concitoyensune complémentaire santé quirépond à leurs attentes. » À l’issue de cette assemblée, le nouveauconseil d’administration a procédé à l’élection du comité mixte : DanielThiriet (président), Daniel Havis, GuyHerry, Michel Martin (vice-présidentsdélégués), Daniel Hannotin(secrétaire général), Jacques Garrec,

Jean-Pierre Prioul, François Rosso(secrétaires généraux adjoints),Robert Weidmann* (secrétairegénéral honoraire), Lucie Le Port(trésorière générale), Jack Dossot,Dominique Fermé et Raymond Gaudin (trésoriers générauxadjoints), rejoints par les membresde la direction générale.*Décédé le 24 juillet dernier. Retrouvez le mot du président dansle supplément sur l’assemblée générale joint à ce numéro.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE : DES MUTUELLES PLUS FORTES ENSEMBLE

À l’initiative de parentsd’enfants atteints de cancerset de leucémies, l’associationLa Luciole vient en aide auxjeunes malades de l’hôpitaldu Mans. Grâce aux dons et soutiens, dont celui de la mutuelle, elle amélioreles conditions de confort des enfants (ordinateursportables, consoles vidéo,livres), fournit du matérielmédical (pompesantidouleur) et soutientpsychologiquement lesenfants et les familles.Toujours à la recherche debénévoles, et notammentd’une secrétaire, La Luciolevous invite à la contacter au 06 77 05 83 18 [email protected].

LA LUCIOLE ABESOIN DE VOUS

Vous êtes adhérent à titreindividuel et votre situation a changé depuis que vousavez souscrit votre garantiecomplémentaire santé ?Votre famille s’est agrandie,vous n’avez plus d’enfants à charge, vos revenus ontdiminué, vous changez de profession… Quels quesoient les événements quijalonnent votre vie, vouspouvez à tout moment, aprèsun an d’adhésion à unegarantie, la modifier pourl’adapter à vos nouveauxbesoins ou à votre nouvellesituation. Pour en savoir plus, contactez un conseillermutualiste dans votreagence ou par téléphone(coordonnées page 9).

COMPLÉMENTAIRESANTÉDES GARANTIESADAPTÉES

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Ma mutuelle PAYS DE LA LOIRE

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FORMATIONSÊtre parent, ça s’apprendVotre enfant découvre le monde et sesdangers. Pour vous aider à le protégeret vous accompagner dans votre rôle deparents, votre mutuelle vous proposedes conseils pratiques, des formations,des rencontres :

• « Bien connaître et maîtriser lesgestes d’urgences pédiatriques », avec des formateurs de la Croix-Rougefrançaise (pour les parents d’un premier enfant, né après le 1er septembre 2009).Cette formation aura lieu les 9 et 23 octobre au Mans (72) et le 9 octobre à Laval (53).

• Votre enfant a moins de quatre ans et demi, venez vous joindre au rendez-vous des parents « Lui dire non, ça a aussi du bon », animé par unprofessionnel de la petite enfance del’École des parents et des éducateurs*.

Dates et inscriptions dans votre espaceadhérent, rubrique « La santé de votreenfant » sur www.prevadies.fr, ou partéléphone (coordonnées page 9).

*Si vous êtes intéressé par des sujets touchant à la famille, vous pouvez vous abonner à la revuebimestrielle L’École des parents au tarif préférentieladhérents Prévadiès. Renseignements surwww.ecoledesparents.org ou par téléphone au 01 44 84 80 22.

Entreprises : une nouvelle offre modulableVotre mutuelle propose une nouvelle complémentaire santé destinée aux entreprises :Harmonie Santé Entreprise. Cette offre modulable couvre l’hospitalisation, les frais médicauxet l’optique-dentaire. Elle permet, pour chacun de ces volets, de choisir entre six niveaux de protection. Elle inclut, par ailleurs, des prestations de médecines douces (ostéopathie,acupuncture…) et de prévention (équilibre alimentaire, sevrage tabagique, contraceptionnouvelle génération…), sans oublier l’assistance Prévadiès Santé Services et la protectionjuridique médicale. Pour en savoir plus, contactez un conseiller de votre mutuelle(coordonnées page 9).

Votre enfant a déjà trois ans et vousvous demandez quels aliments sontbons pour lui ? Pour vous conseiller,votre mutuelle met à votre dispositionun service téléphonique gratuit avecune diététicienne. À votre demande,elle vous contactera pour faire le point sur les habitudes alimentairesde votre enfant et répondre à vos questions. Elle vous proposera des menus adaptés et équilibrés en fonction de son âge, de ses besoinset de ses goûts. Comment prendrerendez-vous ? En remplissant le formulaire sur www.prevadies.fr,rubrique « La santé de votre enfant »dans votre espace adhérent, ou en appelant votre centre de contacts(coordonnées page 9).

QUELLEALIMENTATION POURMON ENFANT ?

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POUR CONTACTER VOTRE MUTUELLEPAR COURRIERÀ l’adresse indiquée sur votre carte d’adhérent

VOS CONSEILLERS EN AGENCEVos conseillers sont à votre disposition pourrépondre à vos questions et vous accompagner.

VOS CONSEILLERS AU TÉLÉPHONE0 980 98 98 98* pour la Bretagne et la Mayenne0 980 98 8000* pour la Normandie0 980 980 860* pour les autres régionsDu lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 8 h 30 à 12 h.*Appel non surtaxé.

SUR INTERNETwww.prevadies.frLes informations de la mutuelle, les coordonnéesdes agences, l’actualité, les services…et votreespace personnalisé.

POUR CONTACTER VOTRE MAGAZINEContact : [email protected], boulevard de Beaumont CS 11241 – 35012 Rennes cedex. Tél.: 0223252400Ou sur le blog: www.essentiel-sante-magazine.com

Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-MarieGuimbretière. Assistante de direction : Armelle Collouard.Rédactrices en chef adjointes : Brigitte Imber et Marie-France Lacour. Membres des comités de rédaction : MagalieArrivé, Thomas Blanchette, Robert Boucher, Christian Brillet,Pierre Brun, Sophie Carvounas-Augier, Claudette Celette,Florence Condamin, Frédéric Cotta, Aurélia Dessus, BernardFallaix, Évelyne Garlaschelli, Bertrand Garros, ChristopheGoupil, Didier Guerling, Nathalie Henry, Nadine Huvet, PatriceHervé, Bernard Jourdan, Jean-Yves Larour, Jean-ClaudeLhomme, Laurent Magnant, Arnaud Magnin, Michel Martin,Jean-Jacques Mérour, Philippe Morel, Florence Morgen,Aurélie Murat, Annie Noirault, Jacques Piot, Nicole Pitron,Colette Prévot, Pascal Renault, Josiane Rochoux, BernadetteRousseau-Sadon et Patrick Tirel.

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COTISATIONSDES SOLUTIONSEN CAS DEDIFFICULTÉVous êtes adhérent(e) à titre individuel et vous rencontrez des difficultés pourrégler votre cotisation ?N’attendez pas.Contactez un conseillerde votre mutuelle, en agence ou partéléphone. Il trouveraavec vous une solutionpour vous permettre de conserver votre couverturecomplémentaire, enéchelonnant, parexemple, vos paiementsou en vous proposantune garantie plusadaptée à votre budget.

400 concurrents ont participé au triathlon international de Laval en mai dernier. Un événement soutenu par votremutuelle, avec la participation des élus de la section, qui ontremis les récompenses aux gagnants. L’épreuve « sprint » aété remportée par Sébastien Grandvallet, du club de Cesson-Sévigné, et l’épreuve internationale « courte distance » parNicolas Tardieu, du club des Sables-d’Olonne Vendée Triathlon.

TRIATHLON DE LAVAL

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Dans le magasin Les Opticiens Mutualistesdu Mans, la personnemalvoyante bénéficie d’un accompagnementpersonnalisé. « Nous avonsaussi un espace dédié et confidentiel, expliqueChristine Detournay,opticienne directrice. Il estspécialement aménagé et équipé pour que lespersonnes malvoyantespuissent tester du matérieladapté* à leur handicap(téléagrandisseurs, filtresteintés, loupes…). » Vous êtes concerné ?N’hésitez pas à prendrerendez-vous en appelant le 02 43 72 33 80 oudirectement au centred’optique mutualiste, 107, rue Jean-Jaurès.*Matériel ne nécessitant pas de souscription médicale.

LE MANSUN ACCUEILBASSE VISION

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Le médecin reste la première sourced’informations santé.

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Ma santé

Question santé:

où s’informer?

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Dossier réalisé par Véronique VidalouIllustrations : Clément Perrotte/Comillus

La radio arrive en 7e position des sources d’informations santé.

Le pharmacien est en 4e position…

… tandis que la télé arrive à la 5e place.

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En avril 2010, une étude duconseil national de l’ordre desmédecins a révélé que le méde-cin reste la première source d’in-

formations santé pour 89 % des Français,devant internet (64 %), les proches (64 %),le pharmacien (63 %), la télé (55 %), les li-vres et magazines (33 %) et la radio(32 %). Et vous, savez-vous à qui accordervotre confiance ?

Jamais sans mon médecin!C’est ce que répondent en majorité les Fran-çais interrogés sur leur façon de s’informeren matière de santé… La loi du 4 mars2002 relative aux droits des malades a d’ail-leurs mis l’information au cœur de la relationmédecin-patient. L’essor des pages internetconsacrées à la santé bouleverse égale-ment la teneur des consultations. Parfoisagacés par des patients qui arrivent avec unautodiagnostic constitué sur la toile, les mé-decins admettent cependant que la qualitédu dialogue croît avec le niveau de connais-sance des patients. Fort de la confiancedont il bénéficie, le médecin est ainsi lemieux à même d’orienter le patient vers dessites fiables, ou toute autre source docu-mentaire, complémentaires des explicationsdonnées en face à face.

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Vous avez une question sur des symptômes, une maladie, ou encore un médicament ? Pour vous informer, de nombreuses sources,médicales ou non, sont à votre disposition… Suivez le guide.

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Pharmacie, un relais santéde proximitéLe docteur en pharmacie est un profession-nel de santé de proximité, à l’écoute des pa-

tients. Il s’est engagé, sousserment, à respecter un

code de déontologie,qui place au cœur

de ses missionsl’information, laprévention, leconseil et la for-mation des pa-tients au bon

usage du médica-ment. Ce code sti-

pule également quele pharmacien est tenu

d’actualiser ses connais-sances et de respecter le secret profession-nel. Les plus de 22 500 officines quimaillent le territoire sont donc autant d’es-paces de conseil vers lesquels se tourner.

Famille, amis, collègues:oui mais…Partager son expérience avec sonentourage ou avec d’autrespatients procure un soutienpsychologique d’autantplus essentiel que l’on est confronté à un souciimportant. Discuter santéavec ses proches permetégalement de s’informersur des antécédents fami-liaux, de s’ex primer sur le dond’organe, ou encore d’aborderdes sujets sensibles, tels qu’ad-dictions, dépression ou maladiessexuellement transmissibles, notammentavec des adolescents. Souvenons-nouscependant que chaque cas est unique etexige un diagnostic professionnel.

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Internet, avec précautionComment faire bonne pioche parmi des mil-liers de sites ? D’abord, en fuyant les pro-messes de remède miracle. Ensuite, enconsultant les sites de santé officiels, ceuxd’associations et d’institutions recon-nues… Enfin, en privilégiant les sites dotésdu logo HONcode. Ce label, reconnu par laHaute autorité de santé (HAS), garantit lerespect des règles de transparence quantau financement du site, ainsi que lesbonnes pratiques éditoriales (citer auteurset sources, dater les articles, séparercontenu éditorial et publicité). Mais atten-tion : cela ne veut pas dire que les informa-tions sont vérifiées et validées par la HAS.

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Ma santé

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En savoir plusMinistère de la Santé et des SportsUn service d’informations est disponible au0820033333 (0,12€ TTC/min), du lundi au samedi, de 9 h à 19 h. Ou sur internet :www.sante.gouv.fr (rubrique «Les dossiers de la santé») et www.sante.fr (rubrique «Annuaire et adresses utiles»).

Hon SelectUn moteur de recherche qui permet d’identifier les sources d’information, à partir de 3000 termes médicaux :www.hon.ch/HONselect/index_f.html.

www.essentiel-sante-magazine.frPlus d’infos : rubrique «Ma santé», puis«Prévention». Et partagez vos expériences dans«Mes forums», puis «Ma santé».

UN NUMÉRO DE TÉLÉPHONE :

le39 35Vous vous interrogez sur unemaladie et ses traitements, les facteurs de risque, la prévention, le dépistage, les démarches administratives ouvos droits en tant que patient…Appelez le 39 35* ! Du lundi au vendredi, de 9 h à 19 h, unconseiller Priorité Santé Mutualistevous écoute, vous répond et vousapporte des informations validéespar des experts. Sur demande, il vous adresse plus d’informationspar courrier ou mail et peut vous proposer de participer à unerencontre santé près de chez vous.

*Vous devrez ensuite communiquer le code de votremutuelle (voir fiche p. 29).

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QUESTIONS À…Étienne Caniard, membre du collège de la Haute autorité de santé (HAS) et en charge de l’information.

La loi du 4 mars 2002 rendobligatoire l’information des patients. Pourquoi ?Il y a quelques années, on entendaitparfois des médecins dire : « Je préfère un patient non informé,que mal informé. » Ce n’est plus le cas. Chacun sait qu’un patientinformé est plus observant,comprend mieux les messages de prévention, est davantage acteurde sa santé. C’est d’autant plusimportant que le malade chroniquevit des années avec sa pathologie.

Quels conseils pouvez-vousdonner aux patients ?Exercer son esprit critique, c’est-à-dire multiplier les sourcesd’information, comparer les avis et

se rappeler qu’il n’existe pasune vérité absolue. Sur internet, il faut penser àreplacer l’information dans soncontexte : qui est l’auteur du site, la date de mise à jour… Parfois, certaines informations sont inexactes ou ne sont pasappropriées, car nous ne cherchonspas tous la même chose.Enfin, parler de ce qu’on a lu ou entendu avec son médecin, lui demander conseil…

Retrouver l’interview complète surwww.essentiel-sante-magazine.fr,rubrique « Ma santé »,« Prévention ».

DR

Télé, radio, livres et magazinesLe sérieux de l’information audiovisuellese mesure d’abord à la qualité des inter-venants. Sont-ils reconnus dans leur domaine ? Cherche-t-on à expliquer, àtransmettre un message de santé pu-blique ou à tirer vers le sensationnel, viala présentation de cas extrêmes ?De même, les auteurs de l’article ou de l’ou-vrage de santé citent-ils leurs sources et ré-férences bibliographiques ? L’éditeur est-ilclairement identifié ? La publication est-ellevalidée par un collège scientifique ou mé-dico-social ? En l’occurrence, la caution desagences sanitaires gouvernementales, quipublient par ailleurs leurs propres docu-ments, est un gage de fiabilité.

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Parents, adosQue faire face

à une addiction?DEVENIR DÉPENDANT n’est pas une question d’âge. Un adolescent peut être

alcoolique, comme un parent peut être accro au cannabis. Quels sont les signauxd’alarme ? Comment la famille doit-elle réagir ? Témoignages.

Mon fils s’est enfermé dans sa bulle

Arthur a toujours joué aux jeuxvidéo, se souvient Marianne*. Mais

les vrais problèmes sont apparus à 13 ans.Au collège, les relations sont devenues dif-ficiles avec ses camarades. Et puis il adécouvert les jeux en réseau. Ses per -

formances virtuelles lui donnaientconfiance en lui. Quand les résultats

scolaires ont commencé à chuter,que les autres activités (sport, sor-ties…) ne l’ont plus intéressé,nous nous sommes inquiétés. Ilrestait enfermé dans sa chambre

comme dans une bulle. Nous avonsabordé la question un soir. Nous lui

avons dit que nous nous faisions dusouci. Nous avons conclu un marché :une heure d’écran contre une heure desport ou de lecture. Il a choisi de se met-

tre à l’aïkido. Peu à peu, il a passé moinsde temps devant ses jeux. »

Je me suis inscrite à un groupe de soutienfamilial

Mon père est alcooliquedepuis longtemps, témoigne

Marine*, 20 ans. En grandissant, j’aicompris qu’il se passait quelque

chose. Avec ma mère, nous ne parlionsjamais de ces sautes d’humeur. J’aisouffert de ce silence. J’avais hontemême avec mes copines. Un jour, jesuis allée voir l’infirmière scolaire etj’ai tout déballé. Elle m’a donné desadresses de groupes de soutien pourles proches. En rentrant, j’en ai parlé àma mère, qui s’est inscrite à uneséance. Et moi j’ai suivi une réunion dejeunes. Cela nous a fait un bien fou. J’airepris confiance en moi. Ma mère aconvaincu mon père d’entreprendre unsevrage alcoolique. »

Je ne l’ai pas jugéUn après-midi, je suis rentré tôt demon travail, raconte Pascal*. J’ai

trouvé Jérémy, mon fils de 16 ans, allongésur son lit, les yeux rouges. L’odeur ne laissait aucun doute : il venait de fumerun joint. J’ai eu envie de l’engueuler !Pourtant, je l’ai laissé reprendre sesesprits. Je l’ai prévenu sur les risques.Mais je ne l’ai pas jugé. Malgré notre dis-cussion, j’ai vu qu’il continuait de fumer encachette. Comme je ne savais pas à quime confier, j’en ai parlé à mon médecingénéraliste. Il m’a conseillé les consulta-tions jeunes consommateurs. Là-bas, lapersonne qui nous a reçus a cherché àBU

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Ma santé

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Les groupes desoutien procurent

de l’écoute et du partage

aux proches des personnes

dépendantes.

VOIS

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comprendre pourquoi il fumait. Aujour -d’hui, Jérémy n’est pas totalement guéri,mais il est sur la voie. »

Propos recueillis par Claudine Colozzi

*Les témoins ayant souhaité rester anonymes,tous les prénoms ont été changés. Pour cesmêmes raisons, les photos de ce dossier ne sontpas celles des personnes interviewées.

POINT DE VUE« Ni diabolisation, ni banalisation »

Les parents ont un rôle essentiel à jouer dans la prévention desconsommations de substancespsychoactives (cannabis, alcool,drogues de synthèse, cocaïne…)par leurs adolescents. Toutefois, ilsdoivent ajuster leur réaction selonla fréquence de la consommation(occasionnelle, répétée ourégulière). Un adolescent qui rentreivre d’une soirée ne sombre pasforcément dans l’alcoolisme. Il est important de lui expliquer les risques liés à telle ou telleconsommation et de lui exprimerson inquiétude. Il faut surtout éviterla diabolisation ou la banalisation

en privilégiant l’écoute et ledialogue. En cas de consommationrégulière, il est préférable de sefaire aider. Des centres de soins,d’accompagnement et deprévention en addictologie(CSAPA)* existent partout en France. Ils proposent des consultations gratuites et anonymes. »

Dr Alain Rigaud, psychiatre, président de l’Association nationale de prévention en alcoologie etaddictologie (ANPAA)*Liste disponible surhttp://internet.anpaa.asso.fr.

DR

En savoir plus

À lireLes addictions, mieux les connaître, réagir ets’en libérer, François Hervé, éd. Dangles, 2010,23 euros.

Ces dépendances qui nous gouvernent.Comment s’en libérer? Dr William Lowenstein,éd. Le Livre de Poche, 2007, 6 euros.

Sur internet• Drogues Info Service : www.drogues-info-service.fr

• Drogues & dépendance :www.drogues-dependance.fr

• Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) :www.drogues.gouv.fr

• Portail européen (alcool, drogues, addictions) :www.addictionsinfo.eu

• www.essentiel-sante-magazine.fr rubrique «Ma santé», puis «Prévention». Et partagez vos expériences dans «Mes forums», «Ma santé».

QU’EST-CE QU’UNE ADDICTION ?On parle d’addiction quand unepersonne ne peut plus se passerd’un produit (tabac, alcool, drogues,médicaments…) ou d’une pratique(jeu, nourriture, achat, internet,sexe…), malgré leur effet toxiquesur sa santé ou sa vie sociale. Des conseils simples peuvent aider à prendre conscience de la situation de dépendance danslaquelle une personne se trouve et l’amener à se faire aider. En effet, dans la majorité des cas,les troubles addictifs nécessitent un accompagnement médical,psychologique et social.

15Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

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Aime-t-il l’eau, la nature, les jeux de balle ? Préfère-t-iljouer seul ou en équipe ? A-t-il envie de pratiquer unsport qu’il a découvert àl’école ? Veut-il faire commeles copains ou comme les sportifs à la télé ? Pour trouver le sport qui lui conviendra le mieux, il est important d’écouter ses goûts et ses envies.Rappelez-lui aussi que le sport demande des efforts,mais que l’important n’estpas d’être le premier mais de participer et de progresserà son rythme…

3lÉCOUTER SES ENVIES1lS’INFORMER

SUR LESSPORTS

Commencez par vousrenseigner sur les activitésproposées près de chez vous.Présentez ensuite à votreenfant de la documentation(brochures, livres, sitesinternet), en lui indiquantquels sont les sports qu’il peut pratiquer (budget,emploi du temps, rythmescolaire…). Faites le tour des clubs avec lui, qu’ilpuisse voir de quoi il s’agit, et suggérez-lui d’essayer lessports qui lui plaisent le plus :les associations offrentsouvent des journées d’essai.

L’activité sportive doit êtreadaptée à ses capacités et à son développementpsychomoteur. Avant dechoisir, renseignez-vous sur l’âge minimum requis.À savoir : certains clubsproposent des activitésludiques, appelées « babysport », pour les enfants de3 mois à 5 ans. Ils peuventalors commencer à joueravec un ballon, apprendre àsauter, se familiariser avecl’eau… Vers 6-7 ans, ilspeuvent s’inscrire à desinitiations au sport, avantd’opter, vers 10-15 ans, pour la pratique classique.

2lUN SPORT POUR CHAQUE ÂGE

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Choisir un sport pour (et avec) son enfant

Football, natation, danse, escrime, judo,équitation… le choix estvaste ! Il n’est pourtantpas toujours facile de trouver le sport quiconviendra le mieux à votre enfant. Le point sur les critères à prendre en compte.

Emmanuelle Manck

16 Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

Ma santé

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Votre enfant peut setromper. Si le sport qu’il acommencé ne lui plaît plus, interrogez-le sur

ses raisons : est-ce unepremière impression, un découragementtemporaire ? A-t-il besoind’être rassuré ou aidé

sur un point particulier ? Si ce sport ne lui convientvéritablement pas, inutilede le forcer. Laissez-letenter autre chose :

le sport doit resterun plaisir.

Il est important de proposerà votre enfant un sport dans lequel il se sentira àson aise. Écoutez-le. Parexemple, si vous estimez,parce qu’il est timide, qu’unsport collectif peut l’aider à s’insérer, sachez tout de même que s’il se sentforcé, il risque de se replierdavantage sur lui-même.Dans ce cas, préférez un sport individuel qui demande de laconcentration (tennis, tir à l’arc…). Si besoin, laissez-le en essayer plusieurs.

Votre médecin traitant, ou un médecin du sport,peut vous conseiller enfonction de la morphologiede votre enfant et de sonétat de santé (scoliose,surpoids…). Il vérifieraaussi l’absence de contre-indication au sport et établira un certificatmédical, nécessaire pours’inscrire dans la plupartdes clubs.

En savoir plus

À lire• Votre enfant et le sport,Michel Binder, éd. Marabout, 2008,5,90 euros.• À vos marques, prêts, bougez… et sportifiez-vous ! La santé et le bien-être par l’activité physique,Dr Patrick Bacquaert et Dr FrédéricMaton, éd. Chiron, 2009, 18 euros.

Sur internetwww.essentiel-sante-magazine.frDécouvrez les principaux bénéfices(psychologiques et physiques) des sports les plus courants : rubrique «Ma santé», «Promotion de la santé».Partagez vos expériences : rubrique«Mes forums», «Ma santé».

6lLE LAISSERCHANGER D’AVIS

5lCONSULTERSON MÉDECIN

4lPRENDRE ENCOMPTE SON

TEMPÉRAMENT

L’activité physique joue un rôle fondamental dans la croissance et ledéveloppement de l’enfant.Elle renforce la solidité des os, fortifie le cœur et les poumons, et prévient le surpoids. Aucune activitén’est plus recommandéequ’une autre : l’enfant doit seulement faire ce qui lui plaît. Avant de se lancer, il estessentiel de consulter un médecin pour connaîtreses aptitudes réelles.

Dans certains cas comme le diabète, l’asthme oul’obésité, l’enfant doitprendre les précautions que son médecin aindiquées, et si besoin,effectuer des séancesd’entraînement à l’effort.

Dr Gilles Daudet,pédiatre et médecin du sport à Lyon. Auteur de La médecinedu sport de l’enfant et del’adolescent, avec J.-M. Dupuis,éd. Ellipses, 2001.

Rien de grave : n’insistezpas. Proposez-lui d’autresactivités pour bouger, car c’est essentiel pour la santé ! Par exemple :marcher plus souvent, sebalader en forêt le week-end, jouer au ballon, faire du vélo en famille…

7lET S’IL N’AIMEPAS LE SPORT ?

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POINT DE VUE« L’activité physique aide l’enfant à bien grandir »

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Ma santé

PÉTITIONNON AU BISPHÉNOL ALe bisphénol A (BPA) est une substance utilisée dans la composition de nombreux plastiques. Il est présentdans les biberons, les films alimentaires, les boîtes de conserve… Il est pourtant soupçonné de provoquerdes désordres hormonaux, de l’hyperactivité, du diabète.En application du principe de précaution, la Ligue contrele cancer lance une pétition en ligne pour demander son interdiction : www.ligue-cancer.net.Ligue contre le cancer, 14, rue Corvisart, 75013 Paris

Vous avez décidé d’arrêter de fumer, mais vous vous posez des questions sur les moyens d’y parvenir. Et si vous demandiez conseil à un tabacologue ?

Un numéro : le 39 89Appelez Tabac Info Services au 39 89, du lundi au samedi, de 9 h à 20 h (0,15 euro/min). Un spécialiste vous informeraet vous aidera à préparer votre arrêt : choisir une date,apprendre à gérer les difficultés… Si vous le souhaitez, vous pouvez également être suivi gratuitement par untabacologue. Pour cela, il vous suffit de prendre rendez-vousau 39 89 : le tabacologue vous rappellera ensuite au momentvoulu.

Pour les adhérents des mutuelles de la Mutualité Française,un programme d’accompagnement personnalisé partéléphone peut également vous être proposé. Appelez Priorité Santé Mutualiste au 39 35 (prix d’un appel local) et indiquez le code de votre mutuelle (voir page 29).

Un site : www.tabac-info-service.frSur ce site, vous trouverez des informations sur le sevrage,des conseils, des adresses et contacts utiles. Vous ytrouverez aussi des témoignages et pourrez y faire part devotre propre expérience.

L’Association pour la recherchesur le cancer (Arc) et la Fnath,association des accidentés dela vie, publient une brochureCancers professionnels: des clés pour agir*. L’objectif : faire connaître etreconnaître les cancersprofessionnels. En France, un cancer sur dix aurait une origine professionnelle.

*Disponible gratuitement sur www.arc-cancer.net et www.fnath.org (faire une recherche par titre). Ou sur demande : par téléphone, au01 45 59 59 09, ou par courrier à ARC, ServiceDonateurs – BP 90003 – 94803 Villejuif cedex.

CANCERSPROFESSIONNELSDES CLÉS POURAGIR

105 millions d’eurosCe sont les économies réalisées sur les médicamentsen 2009 grâce aux grandsconditionnements. La liste des médicamentsconcernés est disponible surwww.mutualite.fr (recherchez« Médicaments pour 3 mois »).

TABACDes aides pour arrêter

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PRÉVENTIONDENTITION

QUI ET QUANDCONSULTER ?C’est le plus souvent ledentiste (lors d’une visitede suivi annuel) quiconstate la nécessité d’untraitement d’orthodontie :dents en avant, écartéesou qui se chevauchent…L’idéal est de commencerun traitement pendantl’enfance (dès 6 ans) ou à l’adolescence. Mais il esttout à fait possible de le faire plus tard, y comprisà l’âge adulte.

LE TRAITEMENTLe traitement dure de 9 à 30 mois et nécessiteune consultation chezl’orthodontiste toutes lessix semaines environ. Ilpeut nécessiter l’extractionde dents saines. D’autrepart, il impose unehygiène dentaire stricte etd’éviter les aliments dursou collants.

COMBIEN ÇA COÛTE ?Les tarifs sont libres, etdonc très variables : enmoyenne entre 600 et

1 000 euros (mais parfoisjusqu’à 2 000 euros) pour 6 mois de traitement.Si celui-ci démarre avant le 16e anniversaire,l’assurance maladierembourse 193,50 eurospar semestre (6 semestres maximum).Attention : une demanded’entente préalable estnécessaire.Si l’enfant a plus de 16 ans,il peut, dans certains cas,bénéficier d’une prise encharge pour un semestre.Renseignez-vous auprèsdu régime obligatoire.La mutuelle peut, selonvotre garantie, et selon le cas, compléter tout ou partie de la prise encharge. Pour les patientsbénéficiaires de la CMUcomplémentaire, le tarifmaximum applicable estde 464 euros par semestrepour les moins de 16 ans. Il est pris en charge à100 %.

Les traitementsorthodontiquesL’orthodontie permet de corriger l’alignement desdents et des mâchoires. Au-delà d’un avantageesthétique, ses bénéfices sur la santé sont nombreux.

ASSURANCE MALADIECONVENTIONNEMENT

Les tarifs des professionnelsde santéAvant de consulter un professionnel de santé, mieuxvaut savoir s’il est conventionné par l’assurancemaladie et s’il pratique ou non des honoraires libres.Les tarifs seront différents, et les remboursementsaussi. Explications.

MÉDECINSi le médecin, généralisteou spécialiste, est :• Conventionné secteur 1 :il applique le tarif fixé par la convention nationale conclue entrel’assurance maladie et lesreprésentants syndicauxde la profession.L’assurance maladie enrembourse alors 70 %*. La différence est, selon lagarantie, prise en chargepar la mutuelle (horsparticipation forfaitaire de 1 euro).• Conventionné secteur 2 :il pratique des honoraireslibres et il est autorisé à pratiquer desdépassementsd’honoraires avec tact etmesure**. L’assurancemaladie remboursetoujours 70 % du tarifprévu dans la convention*.

La mutuelle prend encharge les 30 % restantset, selon le niveau degarantie, tout ou partie du dépassement.• Non conventionné : il n’apas adhéré à la conventionnationale, il fixe lui-mêmeses tarifs. L’assurancemaladie rembourse sur la base du tarif d’autorité,très inférieur au tarif deconvention (par exemple,0,61 euro pour uneconsultation chez ungénéraliste). Selon la garantie souscrite, lamutuelle peut complétersur la base du ticketmodérateur.

*Dans le cadre du parcours de soinscoordonnés, c’est-à-dire si vousconsultez votre médecin traitant ou êtes adressé à un confrère par celui-ci.Attention, hors de ce parcours,l’assurance maladie ne rembourse que 30 % du tarif de base.

**Voir le numéro de février (n° 13),page 31.

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ASSURANCE MALADIE

CONVENTIONNEMENT

CHIRURGIEN-DENTISTE• Conventionné : il peut relever du secteur 1, c’est-à-dire appliquer les tarifs conventionnels de l’assurancemaladie, ou du secteur 2, et il peut alors pratiquer desdépassements d’honoraires sur les tarifs des prothèsesdentaires. Certains praticiens disposent d’un droitpermanent à dépassements. Dans tous les cas, leremboursement par l’assurance maladie est effectuésur la base du tarif conventionnel. Même chose pour les mutuelles qui peuvent, selon le contrat souscrit,apporter un complément plus important.• Non conventionné : il est libre de ses tarifs. Leremboursement est fixé sur la base du tarif d’autorité.

LES AUTRES PROFESSIONNELS DE SANTÉSages-femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes,pédicures-podologues, laboratoires d’analyses :lorsqu’ils sont conventionnés, leurs actes sont, dans le cadre du parcours de soins coordonnés, rembourséspar l’assurance maladie (hors franchise) et la mutuelle, selon la garantie souscrite. S’ils ne sont pas conventionnés, le tarif d’autorité est appliqué.À savoir : certains actes ne sont pas remboursés par l’assurance maladie, mais ils peuvent êtrepartiellement pris en charge par la mutuelle.Renseignez-vous auprès d’un conseiller.

CONNAÎTRE LE SECTEUR CONVENTIONNEL ET LES TARIFS PRATIQUÉS• Avant de prendre rendez-vousConsultez le site de l’assurance maladie : http://ameli-direct.ameli.fr ; le site de l’ordre des médecins :www.conseil-national.medecin.fr/annuaire ; ou posez la question au secrétariat du professionnel de santé.• Sur placeLe conventionnement est mentionné sur sa plaqueprofessionnelle. Dans la salle d’attente doivent êtreobligatoirement affichés : les tarifs ainsi que le prix des actes les plus courants et le montant de leurremboursement par l’assurance maladie. Pour tout acte dépassant 70 euros, ou à réaliser lors d’uneconsultation ultérieure, le praticien a l’obligation dedélivrer un document écrit.

Les tarifs des professionnelsde santé

PRÉVENTION

DENTITION

Les traitementsorthodontiques« Le suivi du traitement est essentiel »INTERVIEW DU DR ALAIN BÉRY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE D’ORTHODONTIE.

QUELS SONT LES BÉNÉFICES DES TRAITEMENTSORTHODONTIQUES ?Le sourire, mais aussi l’harmonie du visage sontaméliorés, parfois de manière spectaculaire. Les bénéfices se mesurent aussi, à long terme, sur lasanté : meilleure mastication et donc meilleure digestion,moins de caries, moins de pathologies de la gencive etde l’os de la mâchoire, longévité accrue des dents…

QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TRAITEMENTS?Chaque traitement est différent d’un patient à l’autre. Il utilise une ou plusieurs techniques associées, enfonction des problèmes observés chez le patient. Exemple:• le traitement multi-attaches (en métal ou encéramique) sur la face visible des dents est le plusrapide. Mais il est contre-indiqué en cas de surface de dents irrégulière ou de risques de caries. Il peutparfois être associé à une chirurgie maxillo-faciale ;• le traitement sur la face cachée des dents est invisiblemais plus long, plus cher et contraignant (hygiènedifficile, précautions alimentaires accrues). Il estcontre-indiqué en cas d’os et de gencives fragiles ;• les gouttières transparentes, invisibles et amoviblesdurant les repas, sont chères et nécessitent unevéritable coopération du patient, qui doit les porter enpermanence, sous peine d’échec.

POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE SUIVRE SON TRAITEMENT JUSQU’AU BOUT ?Le traitement est progressif et agit sur la durée. Même une fois l’appareil retiré, le patient doit porter un appareil de nuit, amovible : c’est la phase dite decontention. Elle est essentielle pour que les résultatsobtenus soient définitifs. De plus, les visites chezl’orthodontiste sont essentielles pour la progression du traitement puis la vérification des résultats.

POUR EN SAVOIR PLUS :Le site de la Fédérationfrançaise d’orthodontie :www.orthodontie-et-vous.fr.

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150000 personnes sont touchées, chaque année, par un accident vasculairecérébral (AVC). Sans prise en charge rapide, des lésions irréversibles (par exemple,un handicap moteur) peuvent se produire. Dès les premiers symptômes, il estdonc important d’appeler immédiatement le 15. Trois signes doivent vous alerter:la paralysie ou l’engourdissement brutal d’un côté du corps, des difficultés à parlerou comprendre, une diminution soudaine de la vision d’un œil.

Ce sont les économiesréalisées en 2009 grâceaux médicamentsgénériques. Elles auraientpu se porter à 2 milliards si tous les assurés avaientaccepté les génériques.

Source : MémentoMédicaments 2010, publiépar la Mutualité Françaisesur www.mutualite.fr (faireune recherche par titre).

1,4MILLIARD D’EUROS

Le réseau Auditionmutualiste propose des solutions auditives à des prix maîtrisés. Vous pouvez retrouver sur son nouveau sitewww.auditionmutualiste.frdes informations sur les centres, les offres, les nouveautés, les actions de prévention… Un moteur de recherche(« Où nous trouver ? ») vous permet également de localiser le centre le plus proche de chez vous.

AUDITIONMUTUALISTE

Dès les premiers jours d’automne, le vaccin contre la grippe saisonnière 2010-2011 sera disponible en pharmacie. Il est vivement conseillé aux personnes de plus de 65 ans, mais aussi aux personnes fragilisées par certaines affectionsde longue durée (ALD), ainsi qu’aux personnes souffrant d’asthme ou debroncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).Le vaccin est pris en charge à 100 % par l’assurance maladie pour cespopulations à risque. Pour les autres, la mutuelle peut, selon la garantiesouscrite, prendre son coût en charge.

PRÉVENTION

Le vaccin contre la grippe, bientôt disponible

CANCER : NON AU DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUEAvant d’organiser un dépistage systématique, le ministère de la Santé et des Sports doit être sûr que ce dernier compte plus d’avantages que d’inconvénients.C’est le cas du cancer du sein et du cancer colorectal, qui, lorsqu’ils sont détectés tôt, ont plus de chance d’être guéris.Concernant le cancer de la prostate, la HAS recommandeaux médecins d’inviter les hommes à se faire dépister au cas par cas, et à les informer des conséquences des traitements. En effet, certaines formes de cancerévoluent lentement. Systématiser leur dépistagerisquerait de :• détecter des cancers précoces, qui ne se seraientjamais déclarés du vivant de la personne, ou quin’auraient pas forcément évolué ;• soumettre les patients à des traitements parfoisinutiles et aux effets secondaires non négligeables :incontinence, troubles de l’érection…

Pour en savoir plus, consultez le site www.has-sante.fr(faire une recherche : « Recommandations sur le dépistage du cancer de la prostate »).HAS, 2, avenue du Stade de France, 93218 Saint-Denis La Plaine cedex. Tél. : 01 55 93 70 00.

Accident vasculaire cérébral : les signes qui doivent vous alerter

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Lutter contre la faINÉGALITÉS SOCIALES DE SANTÉ

2010 A ÉTÉ PROCLAMÉE ANNÉE EUROPÉENNE

de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

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Notre vieM

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atalité!

L’espérance de vie des Françaisaugmente régulièrement, maiselle varie selon la catégoriesociale à laquelle ils appartien-

nent. Ainsi, la différence d’espérance de vieest de sept ans entre les ouvriers et lescadres supérieurs. Alors même que cesdeux catégories disposent d’un emploi, d’unlogement et sont insérées socialement. Pireencore : les inégalités sociales de santé necessent de s’accroître. Et on annonce unebaisse des dépenses publiques alors mêmeque des études récentes montrent qu’unebaisse des budgets sociaux se traduit sys-tématiquement par une augmentation desdépenses de santé, voire de la mortalité.

LONGTEMPS SALUÉE POUR LA QUALITÉ DE SON MODÈLE DE PROTECTION SOCIALE,la France doit aujourd’hui faire face à un développementcroissant des inégalités de santé. Les aides publiques nesuffisent plus à les réduire, et des initiatives individuellesou collectives se mettent en place, montrant qu’il estpossible d’agir !

Les inégalités sont devenues plus impor-tantes en France que dans d’autres payseuropéens. À tel point qu’elles sont ins-crites dans les priorités des agences régio-nales de santé (ARS) récemment misesen place. La France a des progrès à faireen matière d’égalité des chances devant lasanté. C’est en tout cas ce qui ressort durécent rapport du haut conseil de la santépublique « Les inégalités sociales desanté : sortir de la fatalité ».Les déterminants socio-économiquessont avancés comme étant les principalescauses de production de ces inégalités. Ilstouchent à des domaines qui paraissent apriori éloignés de celui de la santé : l’édu-cation, l’accès à l’emploi, les conditions detravail, l’âge de la retraite, la politique delogement, les relations sociales… Pourlutter contre ces inégalités face à la mort,à la maladie, au handicap et à l’accès auxsoins, des politiques publiques se mettenten place, mais elles ne suffisent pas. Desinitiatives privées, les accompagnent etsont devenues indispensables si l’on veutréduire les inégalités sociales de santé.

3,5 millionsde personnes sont non ou mal logées en France

CONTRIBUER À LA LUTTECONTRE LESINÉGALITÉSSOCIALES DE SANTÉ• www.apriles.net :l’Agence des pratiqueset initiatives localesrecense les actionssociales entreprisesdans différentsdomaines.Tél. : 01 44 07 02 52.

• www.fapil.net :le site de la Fédérationdes associations et des acteurs pour lapromotion et l’insertionpar le logement permetde se renseigner sur lesagences immobilières à vocation sociale.Tél. : 01 48 05 05 75.

• www.centre-alco.org :toutes les activités ducentre interculturel de documentation et deressources, l’actualitédes animations etateliers de médiationculturelle.Tél. : 03 22 69 65 00.

23Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

Page 24: Pays de Loire 16 - Essentiel Santé Magazine...en place de garanties de prévoyance en cas d’arrêt de travail et pour ma retraite. Puis je me suis agrandi et j’ai recruté cinq

Depuis plus de sept ans, Alco intervientauprès de jeunes en situation d’exclusionscolaire temporaire. « Ces élèves decollège sont généralement exclus pourquelques jours en raison de violencesverbales ou physiques », préciseMhammed El Hiba. Le centre les accueille de 9 h à 12 h pour des cours de rattrapage. De 14 h à 16 h, les jeunesréalisent un exposé et le présententdevant la classe. Enfin de 16 h à 18 h, ils aident leurs cadets des classesprimaires à faire leurs devoirs.« L’exclusion contribue à démobiliser ces élèves et les laisse seuls dans la rue… poursuit le directeur du centre.L’initiative d’Alco les responsabilise, évite un dangereux “décrochage” et leur redonne l’estime de soi. »

Redonner aux élèves l’estime de soi

Mhammed El Hiba, directeur du centreinterculturel Alco, Amiens.

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Issu d’un milieu ouvrier, Cyril a connupendant de longues années le logementprécaire. Il a tout de même pu faire des études de commerce et, aujourd’hui,il conjugue réussite professionnelle etengagement social. « Lorsque j’ai eu lesmoyens d’investir, je me suis rappelé ma vie d’avant, et j’ai voulu proposer auxplus défavorisés un logement à un prixinférieur de 20 à 40 % à celui dumarché. » Propriétaire de plusieurs biens,Cyril les loue via la Nouvelle Régie 76, une agence immobilière à vocationsociale (AIVS) basée à Rouen. Ceslogements sont situés à Elbeuf, villesinistrée par l’effondrement de la filièretextile. Ses locataires ? « Des personnesau RMI ou au RSA. Avec un logementdécent, ils sont mieux dans leur tête etdans leur peau, et peuvent donc plusfacilement trouver un emploi. »

Offrir aux plus démunisl’occasion de partird’un bon pied

Cyril Jouet, propriétaire de plusieurslogements confiés en location à une agenceimmobilière à vocation sociale (AIVS), Rouen.““

Accès à l’éducation

Accès à un logement décent

Le quartier du Plan était un espacehérissé de barres de béton. En 2008, lestravailleurs sociaux de la ville ont identifiéune dizaine de femmes isolées, alternanttravail précaire et minima sociaux. Aidées par le conseil général, ces femmesont bénéficié d’une formation horticole et ont replanté des massifs de verdure.« Avec l’aide d’un peintre décorateur, lesparticipantes ont aussi agrémenté deshalls d’immeubles de fresques colorées,explique Marine-Martine Lombard. Cette action, qui améliore les conditionsde vie du quartier, a permis à ces femmesde se prouver qu’elles étaient capablesd’agir et de créer du lien social. »

Grâce auxfemmes, le quartierdu Plan de Valencereprend descouleurs

Marie-Martine Lombard, chargée de missionorganisation, méthode, communication,conseil général de la Drôme.

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Accès à des conditions de vie et un environnementsatisfaisant

24 Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

Notre vie

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L’association Parenthèse a engagé il y adeux ans un projet original. Objectif :réinsérer des personnes en difficulté, touten répondant aux besoins de santé de larégion. « Nous accueillons des personnessans travail depuis environ un an et nousleur proposons un emploi en contrat aidéen maisons de retraite. Elles bénéficientsimultanément d’une préparation auconcours d’entrée à la formation d’aide-soignant, commente Carole Soulard. Cette action leur permet de rebondir etaide le département, l’Ardèche, à faireface à la pénurie d’aides-soignants. »

Rebondir au service desbesoins de santé de la régionCarole Soulard, coordinatrice emploi,association Parenthèse, Toulaud.

““Accès à l’emploiDepuis le début d’année, l’Apec

expérimente, avec plusieurs entreprises,un dispositif d’embauche sans CV.« L’objectif est d’écarter tout risque dediscrimination. L’annonce consiste en un questionnaire de 15 à 30 pointsinvitant le candidat à réagir sur dessituations professionnelles concrètes »,explique Élisabeth Shemtov. Les retoursdes postulants et des recruteurss’avèrent positifs. Pour les premiers, ce dispositif garantit l’égalité des chances. Les seconds y voientl’opportunité de détecter des profilsoriginaux, qui constituent une richessepour l’entreprise.

Le recrutementsans CV: un gage d’équité et de richesse pourl’entreprise

Élisabeth Shemtov, directrice généraleadjointe de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec).

““Accès à l’égalité des chances

En savoir plusSur internet

• www.inegalites.fr : le site de l’observatoire desinégalités. Tél. : 0247446308.

• www.halde.fr : la haute autorité de lutte contreles discriminations. Tél. : 08 1000 5000.

• www.leciss.org : le collectif interassociatif sur lasanté. Tél. : 0140560149.

• www.hcsp.fr : site du haut conseil de la santépublique propose notamment en téléchargement le rapport «Les inégalités sociales de santé : sortir de la fatalité». Tél. : 01 40 56 79 80.

• www.essentiel-sante-magazine.frFaites part de vos initiatives dans «Mes forums», «Ma santé».

Dossier réalisé par Cyrille Desombre

25Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

Afin de préserver l’anonymat des personnesaidées, les photos de ce dossier ne sont pascelles des associations citées.

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Les mutuelles animent un système de solidarité et de prévoyance assurantl’accès à des soins de qualité à leursadhérents, à l’exemple du développementde garanties adaptées à leurs besoins et de l’information santé leurpermettant de prendre soin de leur santéet celle de leurs proches. Et aussil’accompagnement social pour aider lesadhérents confrontés à des difficultésfinancières, les informer sur leurs droitsou démarches à accomplir, participer au financement des soins coûteux, lesaccompagner en leur apportant uneexpertise et des services.

Les mutuelles,acteurs majeurs de l’économiesociale

““Accès aux soins et à la prévention

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En savoir plusAssociation nationale de développementdes épiceries solidaires (Andes)7, rue de Domrémy, 75013 Paris. Tél.: 0144240930.Site : www.epiceries-solidaires.org

www.essentiel-sante-magazine.frretrouvez plus d’informations et de témoignages,rubrique «Notre vie », « Solidarité », et partagez vosexpériences, rubrique «Mes forums», « Notre vie ».

Les épiceries sociales et solidairesproposent en libre-service desproduits alimentaires et, parfois,des produits d’hygiène, des cos-

métiques, des jouets… Le tout à faiblecoût : environ 10 à 20 % du prix habituel.Ces épiceries ont en effet pour objectifd’apporter une aide matérielle, tout en pré-servant la dignité de chacun (lire le pointde vue). Elles sont aussi des lieuxd’échanges, où sont organisés des atelierset des animations pour rompre l’isolementet créer un cadre de solidarité active.

Des clients à durée déterminéeSeules les personnes en situation précairepeuvent faire leurs achats dans les épiceriessociales. Admises sur des critères socio-éco-nomiques et familiaux, elles peuvent accéderà l’épicerie pour une durée déterminée: géné-ralement, de trois à six mois, mais cela peutaller jusqu’à deux ans. Les économies réali-sées sur le budget alimentaire doivent leurpermettre de réaliser un projet: par exemple,faire réparer leur voiture, effacer une dette ouoffrir des vacances à leur famille.

Que sont ces épiceries d’un nouveau genre?Qu’elles soient «sociales», c’est-à-dire néesd’une initiative municipale, ou « solidaires »,c’est-à-dire d’origine associative, ces épice-ries impliquent un ensemble de partenaireset de financements publics, associatifs etprivés. Il en existe près de 500 en France,avec chacune leur mode de fonctionne-ment. Pour trouver leurs coordonnées oucréer une nouvelle épicerie, adressez-vousà votre mairie et/ou l’Association nationalede développement des épiceries solidaires(Andes), un contact indispensable pourentrer dans la démarche.

Véronique Vidalou

Le succès des épiceries sociales et solidaires montre que la précarités’étend à de nouvelles couches de la population, en ville comme à lacampagne. La plupart des personnesconcernées ne pensaient pas devoirrecourir un jour à l’aide alimentaire. Ne plus pouvoir nourrir leur familledu jour au lendemain porte atteinte à leur estime de soi… C’est pourquoi95 % de ces personnes refusentl’assistanat. Elles veulent payer, à hauteur de leurs moyens, pour garderleur dignité. Les épiceries solidairesleur proposent en plus un accueilconvivial, une écoute, et des activitéspour rompre leur isolement.

Claire Salomon, responsable du pôle Animation à l’Andes

POINT DE VUE« 95 % des personnessouhaitent payer »

Épiceries sociales et solidaires,mode d’emploi

En France, 3,6 millions de personnes ont à peine

7 euros par jour pourvivre. Pour les aider à

s’en sortir, les épiceriessociales et solidaires

se multiplient. Leurcredo : « Pas d’assistés,

que des acteurs ! »

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26 Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

Notre vie

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En cas d’accident, les services d’urgencepeuvent avoir besoin de contacter l’un de vosproches pour obtenirdes informationsmédicales (allergies,médicaments,antécédents…). Pour savoir qui est la personne à appeler parmi tousles contacts durépertoire de votretéléphone, il suffitd’ajouter devant son nom les lettresICE (In Case ofEmergency). Enfin, assurez-vous que cettepersonne connaîtvos antécédentsmédicaux.

INFORMATIONS PERSONNELLESCONNAÎTRE SES DROITS, LES DÉFENDRE, SE PROTÉGERVous recevez souvent des publicités par courrier, par mail ou sur votre téléphone portable ? Vous êtes exaspéré par les démarcheurs ? Vous n’arrivez pas à supprimer des informations personnelles sur un site internet ?Pour vous aider à connaître vos droits et à les exercer, la Commissionnationale de l’informatique et des libertés (Cnil) met à votre disposition sur son site internet www.cnil.fr de nombreux outils : dossiers d’information, modèles de courrier, plainte en ligne, etc.Une permanence juridique est également assurée par téléphone au01 53 73 22 22, du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h.Cnil, 8, rue Vivienne, CS 30223, 75083 Paris cedex 02.

Accompagner les entrepreneurs handicapésChaque année, plus de 3 000 personnes en situation dehandicap créent leur entreprise. Elles se confrontent trop souvent aux a priori des investisseurs, des partenaireset des clients potentiels. Pour les aider à développer leursprojets, Didier Roche, entrepreneur non-voyant, a créé un réseau : l’Union professionnelle des travailleursindépendants handicapés (UPTIH). Au programme : un accompagnement personnalisé, des rencontres etdébats, des contacts professionnels, etc.

Pour en savoir plus : UPTIH, 10, rue aux Ours, 75003 Paris.Tél. : 01 42 71 08 68. Site internet : www.uptih.fr.

Vous cherchez une crèche,un jardin d’enfants ou uneassistante maternelle ?Pour vous aider à trouverune solution près de chezvous, la Caisse nationaledes allocations familiales a créé un site internet :www.mon-enfant.fr.Un simulateur vous permetmême de calculer le coûtde revient de la garde.

MODES DE GARDETROUVEZ UNE SOLUTION

Réseauprofessionnel

EN CASD’URGENCE

PLAI

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STOP

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27Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

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Nos 3 métiers• Assurance santé et prévoyance :proposer des garantiesadaptées aux besoins des adhérents et les aider à préparer l’avenir.

• Prévention :informer et former lesadhérents pour qu’ilspuissent prendre soin de leur santé et de celle de leurs proches.

• Accompagnement :aider les adhérentsconfrontés à des difficultésfinancières, les informer sur leurs droits ou les démarches à accomplir,participer au financementdes soins coûteux, les accompagner en leurapportant une expertise et des services.

• plus de 4 millions de personnesprotégées en complémentaire santé,dont 57 % individuellement et 43 % parl’intermédiaire de leur entreprise ;

• près de 500 000 personnes gérées

au titre du régime social desindépendants (RSI) ;

• 33 000 entreprises adhérentes• 3 700 collaborateurs • 280 agences

Harmonie et vous

Seconde mutuelle de la fonctionpublique à adhérer à HarmonieMutuelles, la Smar devient la cin-quième composante du groupe

aux côtés d’Harmonie Mutualité, de Préva-diès, de Mutuelle Existence et de laMNAM**. Parmi les raisons de ce choix : leréseau de proximité de l’union et son offrede services, et aussi, bien sûr, son adhé-sion aux orientations stratégiques d’Har-monie Mutuelles, qui viennent d’êtreadoptées par les assemblées générales del’ensemble des composantes et qui repo-sent sur la volonté « d’accompagner lesadhérents tout au long de leur vie et de lesaider face aux aléas de l’existence ». L’en-trée de la Smar, qui rassemble 72 000 per-sonnes, dans le groupe portera à plus de4 millions le nombre de personnes cou-vertes en complémentaire santé par Har-monie Mutuelles.

*Société de secours mutuels du personnel du ministèrede l’Agriculture et du Ravitaillement.**Mutuelle nationale de l’aviation marine.

La Smar rejoint

Harmonie Mutuelles

Harmonie Mutuelles en chiffres

28 Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

LA SMAR*, mutuelle de la fonction publique, dont 60 % des adhérents sont des salariés du ministère de l’Agriculture, rejoindra Harmonie Mutuelles le 1er janvier 2011.

DR

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Une écoute attentive, une bonne maîtrise des outilsinformatiques, une connaissance pointue des garanties, desrègles de gestion, des procédures de la mutuelle… autant decompétences nécessaires pour gérer les appels des adhérents.« Nous répondons à toutes sortes de questions sur les prestations(prise en charge, remboursement, délai de versement…), la gestion des garanties (changement de situation familiale,professionnelle…), les cotisations (mode de règlement, difficultéde paiement…) », explique Christine Rolland, chargée des appelsau pôle téléphonique de la Mutuelle nationale de l’aviation marine(MNAM) à Brest. Sa formation lui permet d’identifier les besoinsdes adhérents et de leur apporter des réponses adaptées. Les centres d’appels traitent les demandes d’adhésions, prennentles rendez-vous pour les conseillers mutualistes, renseignent sur les professionnels de santé pratiquant le tiers payant, les dépassements d’honoraires…

L’écoute au cœur du métier« Lorsqu’un adhérent nous appelle, poursuit Christine Rolland,nous consultons son dossier, nous l’écoutons et, si besoin, nous reformulons sa demande, pour être certains de l’avoir biencomprise. Nous apportons toujours une réponse précise etcomplète. Si, la plupart du temps, elle est immédiate, elle peutparfois nécessiter des recherches. Nous rappelons alorsl’adhérent ultérieurement pour lui donner l’information qu’il attendou le mettre en relation avec les interlocuteurs appropriés.Notre objectif, vis-à-vis de nos adhérents, est de leur donnersatisfaction. C’est un métier très valorisant, surtout quand, à la fin de nos échanges, ils nous remercient pour notre accueil. »

Brigitte Imber

DR

MÉTIER

Le conseil par téléphone

PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

Accompagner les personnesdépendantesComment organiser le maintien à domicile au retourd’une hospitalisation ou lorsque l’on est confronté à une perte d’autonomie ? Comment trouver un établissement d’hébergement pour vous ou l’un de vos proches ? Priorité Santé Mutualiste vous propose un service d’accompagnementpersonnalisé par téléphone.

EN PRATIQUEAppelez le 39 35 (prix d’un appel local), du lundi auvendredi de 9 h à 19 h, et communiquez le code à 4 chiffres* de votre mutuelle.*Pour les adhérents Prévadiès : 4291 ; Harmonie Mutualité : 6295 ; MNAM : 6209 ;et Mutuelle Existence : 3248.

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En appelant Priorité SantéMutualiste, vous pourrezbénéficier d’une série derendez-vous téléphoniquesavec un conseiller, expertdes questions sociales etfamiliales. Lors de votrepremier entretien, celui-civous écoutera et vousquestionnera pour identifiervos problèmes et détectervos besoins.

AIDE À L’ORGANISATIONDU MAINTIEN À DOMICILEPendant une à plusieurssemaines, selon votresituation, votre conseillervous informera sur vos droits. Mieux : il vousaidera à identifier vosbesoins d’aides et il vousaccompagnera dans vos démarches (parexemple auprès des centreslocaux d’information et de coordinationgérontologique) ou il vous orientera vers

des interlocuteursspécialisés dansl’aménagement dulogement et les organismesqui peuvent aider à leurfinancement.

AIDE AU CHOIX D’UNÉTABLISSEMENTLorsque le maintien àdomicile s’avère difficile,votre conseiller vousaccompagne dans le choixd’un établissement. Il vousguide également dans vosdémarches et vous indiqueles aides financièresauxquelles vous avez droit.

LE SUIVIUne fois le programmeterminé, votre conseillervous proposeradeux rendez-vous de suivi,un mois puis trois moisaprès, pour faire le pointavec vous sur l’avancementde vos démarches.

Brigitte Imber

29Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

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PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

QUELLES SONT LES ATTENTES EXPRIMÉES ?Les familles attendent de notre part une écoutebienveillante, sans jugement. Elles ont besoin de prendredu recul et de se déculpabiliser à l’idée de placer un prochedans un établissement. Celles qui sont déjà engagées dansdes démarches de maintien à domicile souhaitent obtenirune confirmation ou un complément d’information sur unedémarche qui leur apparaît difficile à mettre en œuvre.

QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES ORIENTATIONSPROPOSÉES ?Tout d’abord, le Centre local d’information et decoordination (Clic) du territoire de l’adhérent ou la Maisondépartementale des personnes handicapées (MDPH) pour l’évaluation – ou la réévaluation – des aides sociales.En cas de maintien à domicile, les interlocuteurs sont le Centre communal d’action sociale (CCAS), le conseilgénéral pour l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA)et, bien sûr, le médecin traitant. Pour une hospitalisation,nous orientons vers le médecin du service pour un avismédical et/ou vers l’assistante sociale pour les démarchesadministratives relatives à l’APA. Si un maintien à domicilen’est pas envisageable, nous aidons et accompagnons lespersonnes dans les démarches à entreprendre pour choisirun établissement adapté à leur situation et à leurs besoins.

COMMENT ASSUREZ-VOUS LE SUIVI ?Un premier rendez-vous téléphonique permet de faire le point sur la situation de la personne. Elle bénéficieensuite d’un suivi individuel avec un dossier personnel,confidentiel, mis à jour au fur et à mesure de l’évolution desa situation. L’accompagnement s’arrête lorsque l’adhérenta obtenu toutes les informations qui lui sont nécessairesou lorsqu’un professionnel du secteur médico-social deproximité prend le relais.

Accompagner les personnesdépendantes

« Un suivi individuelpour chacun »

ISABELLE ROCHEBOIS, ASSISTANTESOCIALE AU CENTRE DE CONTACT PSM

Sur www.essentiel-sante-magazine.fr,

retrouvez votremagazine, et même plus, avec, chaquesemaine, de nouveaux articles dans lesrubriques « Ma santé » et « Notre vie ». En quelques clics, vous pourrez réagir aux articles, partager vos expériences, ou encore témoigner pour les prochainsnuméros d’Essentiel Santé Magazine.À très bientôt !

Les réponses

DU BLOGFORUM

DR

PARTICIPEZ À NOS FORUMS• Question santé : où s’informer ?

• Parents, ados : faire face

aux addictions

• Choisir un sport pour

(et avec) son enfant

• Des initiatives pour lutter

contre les inégalités sociales

de santé• Les épiceries sociales

VOSTÉMOIGNAGESÀ l’occasion de nosprochaines enquêtes,nous souhaitons recueillirdes témoignages pour un article sur le choix d’un équipement optique.

ZOOM SUR…• L’information santé : comment identifier les« bons » sites internet de santé ? (rubrique« Prévention »)• Sports pour enfant : leurs principauxbénéfices (rubrique « Prévention »)• Et encore plus d’adresses, de contacts et detémoignages sur les sujets du magazine…30 Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

Page 31: Pays de Loire 16 - Essentiel Santé Magazine...en place de garanties de prévoyance en cas d’arrêt de travail et pour ma retraite. Puis je me suis agrandi et j’ai recruté cinq

QUESTIONS / RÉPONSES, COURRIER DES LECTEURS RÉACTIONS À CHAUD…

AlzheimerVotre page alzheimer m’a arrêtée. Je déplore souvent le silence total quiest fait sur la maladie. Terrible aussil’incurabilité de Parkinson. Je suisvictime de ce fléau et ce qui manquele plus, c’est le bénévolat presqueinexistant et qui pourrait nous aider à vivre mieux de temps en temps.Suzanne H.

Sur le bruitDans l’article publié dans le numérode juin, vous ne précisez pas – dansvotre schéma sur les niveaux de bruit –les durées au-dessus desquelles lebruit devient intolérable. Cela m’auraitpourtant semblé utile.Gérard D.

Réponse de la rédactionEffectivement, le format du journal nenous permet pas toujours de donnertoutes les informations utiles, quitrouvent souvent leur prolongementsur le blog du journal. Si cela vousintéresse, il faut savoir, par exemple,qu’un bruit de 85 décibels devientdangereux pour l’audition au bout de2 heures, un bruit de 90 décibels aubout de 30 minutes, alors qu’un bruitde 110 décibels devient intolérable au bout de 30 secondes et qu’un bruitde 120 décibels et plus se traduit parune douleur immédiate.

POUR NOUSCONTACTERSUR LE BLOGwww.essentiel-sante-magazine.com

PAR [email protected]

PAR COURRIER8, boulevard de Beaumont - CS 11241 - Rennes cedex

«Quelle sera la prise en charge de ma mutuellesi je suis hospitalisée? Est-ce qu’elle me remboursera de tous mes frais? »Maryline G., Nice (06)

Il faut savoir qu’en dehors du coût dessoins médicaux et de l’hébergement(ticket modérateur sur les frais deséjour et honoraires de surveillance),une hospitalisation engendre d’autres

dépenses qui ne sont – le plus sou-vent – prises en charge que partielle-ment. C’est le cas des consultations,pré- et postopératoires du chirurgien,de l’anesthésiste, dépassements d’ho-noraires (systématiques dans cer-taines spécialités), médicaments pres-crits, forfait journalier hospitalier, forfaitde 18 euros sur les actes médicauxsupérieurs ou égaux à 91 euros oudont la cotation (coefficient K) estégale ou supérieure à 50. Mais aussi :séances de rééducation, séjour en cen-tre postopératoire, frais de transport,chambre particulière et frais dits « deconfort » : télévision, téléphone, fraisd’accompagnants.

Elle pourra également vous informer surles autres aides auxquelles vous pou-vez prétendre. Sachez qu’il existe un

congé de soutien familial qui permet– sous certaines conditions – de sus-pendre son activité pour s’occuperd’un proche malade.En tant qu’aidant familial, vous pouvezaussi bénéficier, sous conditions deressources, d’une affiliation gratuiteà l’assurance vieillesse du régime général.

Selon votre garantie, si vous êtes hospitalisée, votre mutuellecomplétera en totalité ou en partie les frais qui n’auront pas été couverts par votre régime obligatoire, à l’exception des forfaits instaurés par legouvernement sur les médicamentset sur certains actes médicaux,ainsi que les franchises sur les boîtes de médicaments ou les transports.

Il existe des aides financières sur lesquelles vous pouvez vous renseigner auprès de lamaison du handicap la plusproche de chez vous, qui pourravous indiquer si vous pouvez en bénéficier.

«Ma conjointe est gravement malade et j’aimeraispouvoir lui consacrer plus de temps, mais mon métier ne me le permet pas. Pouvez-vous me dire s’il existe des aides spécifiques dans ma situation? »Jérôme K., Azay-le-Rideau (37)

31Essentiel Santé Magazine - septembre 2010

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