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DEONTOLOGIE 11/10 Loi : L’article 1 du 20 Avril 2016 La dignité : Ne pas avoir des comportements (actions, paroles façon d’être) qui ne contredisent le respect que l’on a pour autrui ou le respect que l’autrui est censé nous porter L’impartialité : La question du favoritisme, pas avoir un traitement inégal L’intégrité : Ne pas détourner la situation que vous confère votre fonction au profit d’un intérêt personnel, ne pas se laisser corrompre Probité : L’exigence de se consacrer tout entier à la fonction qu’on occupe, ne pas être malhonnête, il serait contraire à la déontologie de ne pas s’engager entièrement, laisser passer les choses pour faciliter Neutralité : Ne pas faire de politique, faire un cours sans que cela revienne à prendre une position polémique, mais partager les sciences politiques Laïcité : Ne pas manifester son appartenance religieuse Le respect : Le respect qu’on accorde à l’autre, ne pas le traiter comme une chose, mais en tant que personne Pour synthétiser : La loi ramène à un principe d’exemplarité, d’une part que le fonctionnaire doit avoir une conduite exemplaire, ne pas commettre de fautes, et d’autre part, surtout il doit se donner comme un exemple que les autres peuvent suivre. Le fonctionnaire fait fonctionner l’Etat à son niveau, mais en même temps qu’il exerce sa fonction en commun avec tous les autres fonctionnaires de différents niveaux, c’est exercer ainsi une fonction éducative puisqu’il doit éduquer par son exemple, ces concitoyens apprendre l’intérêt général, nos intérêts privés viendront après l’intérêt général. Le recours à une déontologie ne vise pas simplement à éviter l’écueil de la casuistique

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DEONTOLOGIE

11/10

Loi : L’article 1 du 20 Avril 2016

La dignité : Ne pas avoir des comportements (actions, paroles façon d’être) qui ne contredisent le respect que l’on a pour autrui ou le respect que l’autrui est censé nous porter

L’impartialité : La question du favoritisme, pas avoir un traitement inégal L’intégrité : Ne pas détourner la situation que vous confère votre fonction au profit

d’un intérêt personnel, ne pas se laisser corrompre Probité : L’exigence de se consacrer tout entier à la fonction qu’on occupe, ne pas

être malhonnête, il serait contraire à la déontologie de ne pas s’engager entièrement, laisser passer les choses pour faciliter

Neutralité : Ne pas faire de politique, faire un cours sans que cela revienne à prendre une position polémique, mais partager les sciences politiques

Laïcité : Ne pas manifester son appartenance religieuse Le respect : Le respect qu’on accorde à l’autre, ne pas le traiter comme une chose,

mais en tant que personne

Pour synthétiser : La loi ramène à un principe d’exemplarité, d’une part que le fonctionnaire doit avoir une conduite exemplaire, ne pas commettre de fautes, et d’autre part, surtout il doit se donner comme un exemple que les autres peuvent suivre. Le fonctionnaire fait fonctionner l’Etat à son niveau, mais en même temps qu’il exerce sa fonction en commun avec tous les autres fonctionnaires de différents niveaux, c’est exercer ainsi une fonction éducative puisqu’il doit éduquer par son exemple, ces concitoyens apprendre l’intérêt général, nos intérêts privés viendront après l’intérêt général.

Le recours à une déontologie ne vise pas simplement à éviter l’écueil de la casuistique

Le cadre général de l‘article montre un autre enjeu de la déontologie, en regardant tous les articles suivants, portent le conflit d’intérêt (= l’abus que le fonctionnaire peut faire du pouvoir qui lui ai confié dans un intérêt pour celui qui n’est pas lequel ce pouvoir ne lui est pas confié, pour d’autres objectifs, objectifs privés. L’enseignant, l’avocat, le médecin et n’importe qu’elle fonction, la personne qui exerce sa fonction sera toujours en excès de ce savoir

Cet excès de pouvoir sur la transparence du savoir, un pouvoir qui exerce un savoir qui n’est jamais transparent sur les profanes sur ces pouvoirs s’exercent, le recours à une déontologie est nécessaire, elle permet d’éviter une forme …. Ne devienne l’occasion d’une forme d’arbitraire de ce pouvoir, s collègues doivent comprendre vos décisions, et ne pas se laisser se griser par le pouvoir qu’on détient. Les personnes à qui ont transfert nos savoirs dû à notre profession, nous font confiance, alors éviter d’exagérer par cette confiance, ne pas l’utiliser à des fins personnelles

Jusqu’où l’exerce du pouvoir qu’exerce de l’enseignant, jusqu’où l’exercice est légitime et jusqu’où demeure-t- il va dans le service de la formation de l’élève ?

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Quel usage pouvons-nous légitimement faire de ce pouvoir ? Penser une transmission de savoir qui ne s’enracinerai pas dans une relation de pouvoir ?

Le problème éthique Le lien indéfectible du savoir du maître avec un pouvoir positif, pouvoir de suggestion, contrairement au problème déontologique porterait sur un pouvoir négatif, pouvoir de contrainte, coercition

Question de l’influençabilité de l’élève, sur la discipline que le maitre fait régner

Jacques Rancière “ Le maître ignorant “ (1977)

Jacotot (1770) > l’enseignement universel. A presque 50 ans, il est exilé de Hollande, il donne qq cours en Hollande, il ne parle pas hollandais, on lui demande de leur donner des cours de littérature.” Les aventures de Télémaque “ de Fémelon, il leur propose d’apprendre petit à petit par cœur ce livre, il leur demande de d’écrire en français ce qu’ils ont compris de ce texte, et il n’en revient pas de la qualité de leurs devoirs, cette expérience l’amène à rompre avec la conception traditionnelle de l’éducation (= première définition de Rancière ; éduquer c’est transmettre ses connaissances à ses élèves pour les amener par degrés vers sa propre science = conception traditionnelle de l’éducation), il ne faudrait pas avoir une vision caricatural de cette conception, il ne s’agit pas de l’éducateur bourrer la tête ses élèves avec ses connaissances, au contraire cette éducation a pour objectif d’éviter la répétition stupide du par cœur mais aussi ne pas laisser l’élève à lui-même mais le guider le mettre dans la bonne direction. Autrement dit, on ne va remplir la tête de l’enfant mais lui apprendre petit à petit à juger par lui-même, on veut former son esprit . Deuxième déf > d’un même mouvement transmettre des connaissances et former des esprits, le guider vers des choses plus complexes petit à petit, “ je ne veux pas une tête pleine mais une tête bien faite” (Montaigne, une bonne éducation vise une tête bien faite capable de juger par elle-même et non de l’érudition mais du jugement, en faire quelqu’un de judicieux). L’éducateur ne veut pas seulement que l’élève accumule du savoir mais assimile ces connaissances (= il ne s’agit pas d’apprendre par comprendre mais comprendre ce que l’on apprend).

Donc puisque le but est que l’élève comprenne, le maître va expliquer pour qu’il comprenne, cad déplier devant l’esprit de l’élève, la matière la discipline qui lui enseigne. Dans cette conception, il y a un privilège de la parole du maître sur le texte écrit. Il n’y a que le maître qui peut dire à l’élève qu’il a vraiment compris ou pas.

En 1818, Jacotot, la représentation là n’est peut-être pas la bonne, l’expérience qu’il avait faite montre que les explications du maître ne sont pas nécessaire. Les élèves ont appris des choses sans que Jacotot leur enseigne quelque chose, il y a bien eu une éducation mais pas eu d’instruction.

La langue maternelle est pourtant les sophistes, cette langue ne nous a été apprise, il n’y a pas eu de leçons, chacun l’apprend auprès de tous.

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Or l’attitude ou contente de parler à quelqu’un relation d’égalité, comparé à une attitude où on vous apprendre quelque chose.

Du coup Jacotot > puisque c’est la chose qu’on apprend la langue maternelle pourquoi ensuite on apprend différemment, pourquoi pas continuer d’apprendre comme pour apprendre la langue maternelle, l’enfant rentre dans le stade de l’instruction.

Il y a des choses que l’on se doit d’expliquer aux enfants car les enfants ont besoin d’explications, mais pour Jacotot ce ‘est pas que l’enfant a besoin d’explications pour qu’il comprenne, c’est parce que on donne des explications on lui persuade qu’il ne peut pas I’apprendre tout seul

Rancière :- l’explication est l’instrument de la pédagogie, mais pour Jacotot/ Rancière ce n’est pas l’instrument de la pédagogie c’est plutôt un mythe, celui-ci dit qu’il y a des différences entre les esprits qui comprennent et ceux qui ne comprennent pas, il y a au sein des esprits une hiérarchie d’intelligence, une inégalité des esprits qui suppose que d’autres expliques sont en position d’expliquer > cette opinion c’est l’abrutissement, c’est Rancière qui dit cela, l’abruti c’est ce lui qui croit qu’il y a une hiérarchie entre les esprits

Rancière met en avant la pensée de Jacotot

Rancière parle d’émancipation contraire à l’abrutissement

Rancière > bon apprentissage et mauvais apprentissage

Comprendre = reformuler les connaissances avec ses propres mots, traduire

Pour jacotot = apprendre seul, ne pas avoir besoin de maître

La thèse de Rancière revient-elle à supprimer l’utilité du maître ? on serait tenté de dire ça, mais Rancière dit finalement que le maître est indispensable dans l’apprentissage des élèves mais les élèves n’ont pas besoin d’explications, le maître doit juste donner des consignes

On pourrait dire que les enfants n’ont rien appris par le maître mais sous la contrainte du maître (expérience de jacotot), J reste un maître même s’il n’a pas besoin d’être savant, il a besoin de donner des ordres, contrainte d’une volonté sur une autre volonté, par exemple “ je veux que tu fasses un exercice, travailler sur ce texte “ il impose sa volonté à celle de l’élève, rapport de pouvoir. En revanche, dit Rancière, dans ce cadre, dans l’habitude de l’éducation il n’y a pas de contrainte de l’intelligence sur une autre, le maitre n’a pas besoin d’être intelligent mais sa volonté schéma habituelle “ transfert d’intelligence pour élever l’intelligence de l’élève à son niveau “ mais finalement ce n’est qu’une relation de pouvoir chez Rancière, on contraint la volonté pour libérer l’intelligence, “ tu vas faire ce que je veux mais ça te permettra de comprendre que t’avais pas besoin de mon intelligence, qu’il a compris tout seul “ on élimine la relation de savoir pour libérer l’intelligence en imposant la relation de pouvoir pour que le prof impose ce que l’élève doit faire mais au profit de l’élève pour l’émanciper (intelligence émancipée persuader l’enfant pour apprendre il suffit de le vouloir, ne pas se relâcher)

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Le maître pour jacotot n’enseigne pas, mais par les consignes qu’il donne il va tenir en éveil dans l’enfant la volonté d’apprendre

Maître abrutissant / maître émancipateur

En réalité, le maître abrutissant c’est un maître savant et le maître émancipateur c’est un maître ignorant (il va être la cause de l’ascension du savoir de l’élève pour J

Expérience Ménou > esclave dont le maître essaye de lui remémorer ce qu’est le théorème de Pythagore, avec pleins de questions dans le but de l’amener qq part mais faut laisser l’élève l’amener là où il veut et éviter de l’interférer avec des questions

La maïeutique = l’art d’accoucher les arts

Jacotot, “ L’enseignement universel “ ; “ c’est le disciple qui fait le maître “4

Jacotot va demander aux élèves ce qu'ils ont appris et de justifier le prouver par de lecture, exemple ; à force de travailler sur un livre, comment peux-tu traduire ça, à partir de quoi, jacotot s'assure simplement que l'élève a fait un effort à partir de sa propre volonté, c'est le plus important pour Jacotot

La différence est que hommes ce n'est pas le degré d'intelligence mais la différence de la force d'attention à faire son travail

L'élève qui ne travaille pas, c'est qu'il est dissipé, il n'arrive pas à utiliser son intelligence en consacrant son attention ç ce qu'il convient mais ça ne veut pas dire qu'il n'est pas intelligent

L'intelligence est la même en tous, mais se manifeste en produisant des résultats inégales car il n'est pas vrai que tous les hommes appliquent autant leur volonté à apprendre, il faut la volonté d'apprendre

jacotot refuse l'enseignement traditionnel, le prof doit pas déplier mais apprendre de lui même

Le maitre ne vérifiera pas la vérité de 'apprentissage mais vérifie que l'élve a fait un effort pour apprendre qq chose, montre-moi ce que tu as trouvé et pourquoi tu l'as compris comme ça

Le maître ignorant il interroge l'élève ce que lui mm ne connait pas

Les parents doivent aussi vérifier

Faire prendre conscience de c que peut notre intelligence en tant qu'elle est égale t autant de valeur e à celle de n'importe qui d'autre, pas besoin de 'intelligence de quelqu’un d'autre

Ce qui est gênant dans sa thèse :

L’'enfant est de part en part traité en adulte

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Ce type de pédagogie ne permet pas de prendre en compte c'est l'écart à soi-même qui définit la condition de l'enfant, l'enfant n'st pas lui-même, l'enfant pour J est déjà une intelligence à part entière de ce qu'il sera en tant qu'adulte.

L'enfant qui n'est pas encore lui-même, cet écart est le pouvoir qui est exercé sur l'élève = dysmétrie entre eux car il y a une distance entre l'élève et l'adulte qu'il doit devenir, distance à soi-même qui est la raison du pouvoir de l'autre, il a radicalisé le pouvoir du maître, donner les pleins pouvoirs

La première partie : l'éthique, l'influence du maître sur l'élève

Deuxième partie : La discipline de l'élève

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Weber part d’un point qu’on a déjà rencontré avec le pb d’une déontologie et de l’éthique du professeur, il s’intéresse au savant en rapport avec l’élève, comment est-ce possible, qu’est ce qui va faire la différence entre d’un côté une prise de position politique dont le professeur doit s’abstenir et d’un autre côté l’analyse des structures politiques. Weber dit que l’enseignant ne doit pas prendre position mais analyser de manière scientifique ces institutions politiques. Ils ne doivent pas aborder des questions politiques et religieuses car ça recouvre certaines valeurs. Weber part qu’il y a deux types de discours différents sur le discours politique. La vertu cardinale de l’enseignant pour lui c’est la probité intellectuelle :

“ Dans un amphithéâtre aucune vertu n’a plus de valeurs que celle de probité intellectuelle “ Weber

Probité intellectuelle : le fait de maintenir une différence infranchissable entre d’un côté un discours qui établit les faits et de l’autre un discours qui établit des jugements de valeurs > jugement factuel / jugement de valeurs. Il met en contraste l’attitude de l’enseignant avec des figures inverses (comment peut-on appeler les personnages qui prennent l’énoncé de valeurs, Weber dit qu’il y a deux types de personnages ; le prophète (c‘est ça qui a de la valeur basée sur la religion) et le démagogue (valeur basée sur la politique, la démagogie ; dire ce que les gens veulent entendre, mais ici pour W c’est celui qui parle au peuple = démocratie = pouvoir du peuple)

Le pb éthique de l’enseignant c’est lorsqu’il se prend pour un démagogue ou un prophète, car l’enseignant parle devant un public et du coup basculer dans l’attitude

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d’un D et/ou Prophète. Quand W dit que l’enseignant n’a pas à prendre fonction des jugements valeurs, pour cela il s’appuie sur un constat inspiré par Nietzsche :

Dans son livre “ Gai de savoir “, paragraphe 37 “- 3 erreurs de la science

Il parle de la science l’erreur de développer la science en pensant que cela mène à Dieu

La deuxième erreur on a développé la science car on a pensé que ça allait procurer le bonheur, deux inventions : l’imprimerie et la poudre à canon

On pensait que c’était un moyen pour apaiser les passions >Descartes, Spinoza. La science est un espace purement rationnel où les efforts seraient maîtrisés. Il y a des tas de moteurs affectifs qui rentrent en jeu dans la relation de connaissance. Aussi bien l’élève que l’enseignant ont un moteur affectif.

> Si la science ne peut pas valorisée ces choses cela, W se demande pq je suis professeur, pq enseigner des choses qui ne permettent pas d’accéder à dieu ni au bonheur ni aux passions

Nietzsche > Dieu est mort ; 3 lecteurs pour comprendre cette citation

Luther l’a dit en premier en comprenant que Dieu a embrassé la condition humaine mais il apprit sur lui ce qu’est un homme c’est de savoir de mourir > théologie de la croix car ça s’oppose à d’autres types de théologies de grandeur (aimer dieu), et Luther va dire rapporter vous à Dieu en ayant conscience qu’il vous humilié au lieu de l‘admirer

Dieu s’est mis à la place des hommes, les hommes auraient projeté en Dieu, l’homme a projeté sa liberté dans un être imaginaire, dieu est créateur alors qu’en réalité c’est l’homme qui a créé l’essence de Dieu lui mm ne pouvait pas l’appliquer mais les hommes le font à sa place par la condition de la société > Dieu est mort il n’est qu’une image pour laquelle les h ne croient plus le développement à l’athéisme comparé aux siècles précédents > CHEZ LUTHER

N > quand il annonce la formule, Dieu est mort un fou dans la rue en disant que dieu est mort, N se rend compte que le fou personne ne le croit personne ne s’est rendu compte que Dieu est mort, il est mort mais ses ombres sont encore là, ls ombres ce sont ce qui est véhiculées mais dont la société ne s’est pas débarrassés, one ne croit plus au dieu chrétien mais l système des valeurs chrétiennes sont encore là > il y a un type de métier de l société qui a hérité de l’ombre de Dieu > le savant, la société garde une seule certitude c’est la vérité un chrétien traditionnel c’est Dieu la vérité et pour les savants

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modernes la vérité il n’y a que ça qui est divin > Weber va maintenir cette position, le savant veut trouver une vérité mais il sait aussi que la vérité n’est pas tout le temps une bonne chose, elle peut faire mal

Comment Weber va formuler l’analyse de N, il va dire que Dieu est mort et ça veut dire que la science ne permet plus de décider ce qui a de la valeur, la vérité pour le savant ne porte pas sur les valeurs, la science renseigne que sur les faits et rien de plus et pas de valeurs > désenchantement du monde

Ceux qui parlent de valeurs ce sont ceux qui sont dans la rue, W dit que l’école n’est pas le lieu pour s’investir dans la politique, dans la rue signifie d’aller dans l’espace public( lieu de débat), un espace où l’on peut être critiqué, ce qui n’a pas lieu dans une salle de cours dans la sale il y a une forme e dysmétrie qui confère au prof le droit de distribuer la parole et le droit d’imposer le silence mais pas de jugements de valeurs

L’abus éthique de la position de l’enseeignant réside dans le glissement d’un discours factuel à un discours axiologique(jugements de valeurs)

Weber est méfiant à la formulation de jugements de valeurs ils ne sont pas justifiés scientifiquement, et le fait d’être captivé par ces jugements de valeurs va empêcher de voir les faits comme ils sont vraiment (convictions risquent de vous rendre partial face à des données purement factuel)

‘’ Chaque fois qu’un homme de science fait intervenir son propre jugement de valeurs il n’y a plus de compréhension intégrale des faits ‘’ WEBER ;

les faits c’est ceux sur quoi c’est possible de rendre tout le monde d’accord, chacun accepte de laisser de côté ses présupposés et ses jugements de valeurs (exemple : cours qui porte sur une histoire sc, du texte biblique tel livre a été publié à une époque et l’autre à une autre époque, le croyant doit reconnaitre de laisser de côté ses croyances mais ça ne remet pas en question sa croyance

La science a un présupposé, il est bon de procéder sans présupposés par exemple faire un cours d’histoire de la vie et la terre sans faire de présupposés d’interventions divines, se tenir aux faits. Il croit qu’il est bon de ne rien présupposés, laisser toutes croyances de côté quand on essaye d’établir des faits (croyance de Weber) la décision de faire de la science ne peut pas vous être recommandé sur un mode scientifique

L’éthique de l’enseignant va consister à tenir fermement la séparation entre le registre des valeurs et le registre des faits. Dès que l’enseignant va brouiller cette frontière et entrer dans le registre de valeurs, Weber dit que l’enseignant doit se le reprocher dans son fond intérieur. Est-ce que ça ne veut

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pas dire que le discours de l’enseignant serait sans aucun rapport avec la question des valeurs Est-ce qu’il est coupé des valeurs, est ce que ça ne reviendrait pas à faire du discours de l’enseignant, un discours sans valeurs au sens d’un discours qui ne parle pas de valeurs et en mm temps qui un discours qui ne vaut rien > Qu’est ce qui apporte aux élèves cette attitude rigoureuse qui consiste à se tenir aux faits, est-ce que les faits ont des valeurs à quoi bon la science ? Essayer d’instruire l’esprit de l’élève en s’abstenant de l’influencer

Qu’est-ce qu’est la valeur d’un discours sans valeurs ?

Qu’est-ce qui nous pousse à enseigner ?

Weber va donner 3 réponses : L’intérêt d’un discours qui maintien la distinction entre les faits et les valeurs, 3 raisons de se tenir à un discours factuel

Oui ça un intérêt de se tenir aux faits ; ça ne veut pas dire que l’enseignant devrait décourager les élèves de former des jugements de valeurs, W dit que les jugements de valeurs ne sont pas scientifiques, mais ça ne veut pas dire que les jugements de valeurs ne sont pas légitimes. Il ne s’agit pas de dire n’ayez pas de jugements de valeurs, il s’agit plutôt d’amener les élèves à prendre conscience qu’un jugement de valeurs n’est pas un jugement factuel. La caution scientifique se charge que des discours factuels. C’est important de faire comprendre à l’élève qu’on ne pas disqualifier des faits scientifiques, au nom de jugements de valeurs. Il ne faut pas que les jugements de valeurs viennent occulter sur les faits. Savoir accepter certains faits mêmes quand ces faits viennent heurter nos jugements de valeurs, savoir reconnaître les faits et savoir le mettre en accord avec sa croyance

‘’ La tâche primordial d’un professeur compétent est d’apprendre à ses élèves qu’il y a des faits inconfortables (discipline de pensée, cet apport intellectuel et aussi morale ; quand l’élève reconnaît qu’il y a des faits inconfortables ça ne rend pas l’élève plus intelligent mais ça lui permet de faire preuve de plus de probité dans ses réflexions, à écarter la mauvaise foi (refuser d’accepter des choses mais qui sont vrais “

> Il s’agit pour l’enseignant d’éviter que l’élève en vienne un jour à verser dans une dérive idéologique, d‘éviter les idéologies (= type de discours, forme d’illusion, (différent de l’erreur car avec la connaissance, l’erreur disparaît), l’idéologie a une forme de résistance, quand une personne fait d’une idéologie il est aveugle aux faits avec des jugements de valeurs, apprendre à pas être pris au piège par l’idéologie)

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Deuxième raison : Weber

Ça permet de répondre à ‘’ Pourquoi est-ce si important pour le professeur et l’élève de faire la différence entre les valeurs et l’esprit critique ? ‘’ Il va enraciner la nécessité de faire la distinction entre les faits et les valeurs

Les sociétés modernes sont des sociétés où règne un polythéisme des valeurs ; dans l’antiquité il y avait un système polythéiste (plusieurs Dieux dont chacun incarne une certaine valeur, par exemple les Dieu grecs Ares = Dieu du courage, Ades = Dieu de la justice, Athéna = stratégie guerrière déesse l’ensemble des arts) ces dieux sont en guerre, les dieux grecs sont des Dieux qui se font la guerre > notre époque moderne est revenue à une situation qui était celle du polythéisme antique à ceci près qu’aujourd’hui nous avons renoncé aux représentations mythologiques qui étaient associées dans l’antiquité.

Dans l’époque moderne, il y aurait des batailles entre les valeurs > mode impersonnelle, conflit des valeurs elles-mêmes (ex ; le bien et le beau Baudelaire ‘’ les fleurs du mal ‘’ existence sur la culture de la beauté serait en conflit avec l’existence du culte de la bonté ; la vérité et le bien ; Machiavel : le juste et la vertu) dans les sociétés modernes ont ne peut plus considérer que toutes les valeurs sont de pairs, il faut reconnaître le conflit qui existe entre elles. En tant que moderne, nous sommes pris dans ce conflit de valeurs, Weber va insister sur ‘’ on tranche le conflit en prenant parti mais pas de manière scientifique, c’est ça qui nous définis, mais on ne peut pas prétendre qu’on tranche de manière scientifique, ce n’est pas la science qui pourra vous dire s’il est préférable de mener une existence de savant ou plutôt une existence d’artiste ou politique... La science est bornée pour les éléments factuels.

A l’échelle collective, on ne peut pas prétendre qu’une culture doit dominer, avoir plus de valeurs, une autre > Mauss, ou Margaret Mead, Strauss. Scientifiquement parlant les questions de valeurs n’ont pas de sens, quand il s’agit d’un conflit entre plusieurs valeurs alors l’enseignant au nom de la science n’a aucune compétence pour choisir, ça ne veut pas dire que de choisir c’est quelque chose de mal au contraire c’est important de faire des choix car cela nous définis.

2 Attitudes :

On ne peut pas choisir tant que la science n’aura pas décidé

Ou je vais essayer de l’époque moderne de sortir de cette situation de conflit mais choisir un peu de tous les systèmes de valeurs > il est important que personne ne se sente pas dispenser de faire des choix pour Weber ‘’ dieu vomi les tièdes ‘’

Le saint-chritiste : vouloir ne pas choisir et avoir tout en même temps

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Le conflit de valeurs ; c’est un conflit radical ; l’éthique de sainteté et l’éthique de la responsabilité (ne pas laisser le mal triompher sinon on est responsable du mal, résister au mal contrairement à pardonner comme l’éthique de la sainteté ‘’ tendre la joue au lieu d’œil pour œil) il y existe un conflit entre eux, si on adopte l’une de ces deux éthiques relève comme un choix mauvais, l’éthique de sainteté posture de lâcheté

Sartre et Camus, Sartre reproche à Camus de ne pas avoir pris de positions politiques et lui reproche de s’être retranché dans son individualité et la beauté de son âme et pour camus le révolutionnaire c’est juste la pureté de son âme ses propres positions

Pour Weber il faut prendre acte de ce conflit des valeurs et ne pas se décharger de la responsabilité de choisir de trancher en prétendant procéder à un traitement scientifique. Le choix n’a rien de scientifique et c’est pour cela que c’est un choix éthique car la science ne peut impacter l’éthique. Quand une personne demande à une autre de choisir pour elle, alors la personne qui décide est un chef. Chef/maître ; tentation que le maître a de jouer comme un chef donc jouer du charisme, mais c’est une négation de la vocation de l’enseignant alors qu’il n’a pas a brouillé le passage entre les faits et les valeurs, forme de désir de domination mal placée qui serait la définition même de ce que serait un mauvais chef donc le maître qui se fait passer pour un chef serait donc un mauvais chef et un mauvais enseignant > Platon définit le philosophe donc une personne qui doit régner car c’est quelqu’un qui ne veut pas gouverner.

On est dans une société il n’y a pas d’accords sur le système de valeurs et donc on est dans une société où l’enseignant ne doit pas être le porte-parole dans un domaine qu’il n’est pas le sien

Ça affecte la position de l’enseignant car si on était dans une société qui partageait le même système de valeurs tout le monde s’accorderait sur ce qui est éthique mais si aujourd’hui il n’y a pas d’accord unanime des valeurs si c’est le cas l’enseignant ne peut plus être le porte-parole

3e argument de Weber :

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L’activité de l’enseignement apporterait des apports théoriques : il faut être convaincu que la science peut apporter des choses, que la discipline théorique peut apporter des choses, quand on a envie d’enseigner c’est quand on croit qu’on peut apporter quelque chose

L’apport théorique ; c’est la connaissance rationnelle des faits permet d’augmenter notre capacité pratique de prévision mieux gérer son avenir, ce serait un élément de positiviste ‘ la science permet de prévoir davantage’. Ce qu’on enseigne permet à l’élève de s’orienter en sorte de réaliser plus efficacement les objectifs qu’il se proposent. Et d’autre part, ça contribue à former l’esprit c’est à dire à inculquer aux élèves des méthodes et connaissances de réflexion, auxquelles y pourra y recourir à des solutions face à des situations. Les apports de la science, si la science n’apporterait que ça serait en fait d’ordre technique elle transmettrai des techniques c’est à dire si on sait ce qu’on doit obtenir alors la science permet d’avoir cet objectif via des méthodes et connaissances efficacement

Dans quelle mesure l’enseignement est-il capable de choisir les objectifs ?

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Dans le deuxième argument : l’esprit critique pour l’élève

Axiologique : valeurs

Si on écarte le discours des valeurs, est-ce que l’enseignement a encore un intérêt en se basant simplement sur des discours factuels ? L’enseignant quand il parle de valeurs, il sort de sa limite, quand on enseigne on doit se tenir aux faits

On va essayer de voir que weber dit que seuls les faits sont enseignables mais l’enseignement des faits permet d’éclairer notre compréhension des questions de éthiques/valeurs

En quoi l’enseignement peut-il apporter ?

La science procure des connaissances qui permettent une capacité de prévision, de mieux s’orienter dans la vie

Donne des méthodes de pensées, de réflexion pour faire face à des difficultés

Weber dit que si l’école n’apportait que ça, l’école serait au fond un moyen d’apporter des connaissances purement utilitaires, des apports techniques (comment obtenir le bu qu’on s’est fixé mais ne dit pas quel objectif on doit se proposer pour mener une vie bonne, se poser des questions éthiques > Est-ce que l’enseignement peut nous apporter quelque chose pour décider des objectifs qu’il est bon de se poser dans la vie ? L’école ne peut pas décider des valeurs éthiques à notre place, mais est-ce que cela veut dire pour autant que l’enseignement n’a rien à dire au sujet des valeurs ?

La réponse de Weber est paradoxale, l’école peut traiter des valeurs mais à une condition, elle doit les traiter comme des faits ; non pas se demander la vraie valeur

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mais se demander factuellement, quelles sont les valeurs auxquelles croient tel ou tel groupe de personne, ou sociétés et de ce fait là, il y a quelque chose à dire, on peut décrire certains systèmes de valeurs et non les prescrire, il faut présenter mais pas trancher

Philosophe du 20i siècle, Willgenstein 1920 ‘’ Le tractatus logico-philoscotatus ‘’

6.41 les faits sont dans le monde contrairement aux valeurs qui prennent du recul sur le monde, et s’il y en avait une, elle serait sans valeur ; s’il y a des valeurs dans le monde et qu’on les abordent comment étant dans le monde, alors ces valeurs perdent de leurs valeurs

“ - mais dans la description du sociologue, la proposition de telle ou telle chose signifie un progrès ne doit jamais apparaître “

“ - ce qui est éthique, on ne peut pas l’enseigner “

H Arendt

Régime totalitaire inédit

Conservatrice pour certains sujets

Procès de Eichmann : nazi jugé à Jérusalem

Elle accorde beaucoup d’attention sur la politique, qui concerne tous les citoyens, un homme est vraiment un homme que s’il s’investi dans la politique

La crise de la culture, chapitre ; crise de l’éducation :

Comme Weber, Arendt souligne dans ce texte, l’espace de l’éducation ne doit pas être un espace politique

Elle développe l’idée que seule l’éducation peut permettre à l’enfant de s’arracher à sa condition d’influençabilité ; l’idée de Weber il est important de tenir un discours sur les valeurs précisément pour que l’élève puisse se déterminer, s’il n’y avait pas l‘école, il y aurait beaucoup d’influence, l’école doit clarifier les valeurs, permettre à l’élève lors d’un choix d’un tel système de valeur de faire le choix en toute lucidité en ayant conscience de ce en quoi ça l’engage ; W “ les savants peuvent et doivent également vous dire que tel ou tel parti que vous adoptez dérive logiquement et en toute conviction quant à sa signification (apport théorique) de telle ou telle vision dernière et fondamentale du monde “.

Il oppose l’éthique de la conviction avec l’éthique de la responsabilité (= éthique que si on a des convictions, lien étroit) la science telle que la transmet le professeur n’a rien d’éthique en elle-même mais elle a un double apport théorique d’une part, seule la science permet de décider en toute conviction et d’autre part, seule science permet de

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se décider de manière responsable c’est à dire en ayant conscience de toutes les conséquences de nos convictions

Le point commun avec Arendt, cette argumentation veut dire que le cadre scolaire si on s’abstient l’école devient un lieu où l’élève ne soit plus influençable > d’avoir le recul critique

Arendt va dire que si on fait en sorte à l ‘école que l’enfant se jette lui-même c’est comme ça qu’on rend les enfants influençables ils ont besoin de l’intervention d’un adulte

Arendt : Qu’est-ce qu’un enfant ? Quels sont les traits qui définissent un enfant ?

Un enfant est quelqu’un qui est en train de devenir un adulte : un être incomplet Un enfant c’est un être nouveau ; un être qui apporte quelque chose de + L'éducation permet à l’enfant de devenir ce qu’il veut être

> Elle va critiquer ; l’éducation moderne a des avantages sur l’éducation traditionnelle qui a un inconvénient car elle cherche à bourrer le crâne de l’enfant avec des apports d’adultes

Arendt : Caractéristiques pour désigner un enfant

Le domaine de la vie : être en devenir : le monde, c’est ce qui dure

Être nouveau : la vie c’est ce qui est éphémère, toujours renouveler car disparaître, c’est ce qui passe constamment, qui existera quand on ne sera plus là, forme de stabilité et c’est ce que Arendt reproche au monde de l’éducation, c’est de ne pas renouveler, la tradition (quand on éduque un enfant, on ne lui délivre pas qu’un ensemble de connaissances mais on lui délivre un monde qu’on a contribué à former et qui maintenant est à lui), elle refuse le comportement d’un adulte ‘’débrouille toi avec ce monde-là’' non il faut être responsable de ce monde, si on laisse les choses telles quelles > chaos, pour que le monde dure il faut à chaque instant le réactivé et le rajeunir

Le but de l’éducation n’est pas seulement transmettre des choses revues mais apporter à l’enfant quelque chose de nouveau, il faut qu’il soit capable d’apprendre par lui-même surtout à l’âge adulte, l’éduquer pour qu’il s’approprie le monde qu’il ne connait pas et en même temps garder en tête qu’on est en train d’initier le monde à cet être nouveau, toutefois l’enfant est une forme de menace car il peut faire table rase du monde, qu’il en ait rien à faire du monde ancien et la menace que le monde déjà-là absorbe l’enfant et l’empêcher qu’il fasse quelque chose de nouveau > il faut préserver le monde et la nouveauté de l’enfant, l’enfant se méfie du monde mais il a quand même besoin de ce monde et l’école peut être intermédiaire qui permet d’accorder le monde et l’enfant avec sa nouveauté, ce rôle de transition éviter le choc violent

Elle critique :

3 caractères de l’éducation moderne :

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L’idée qu’il existerait quelque chose comme une science de l’éducation en général quel que soit le contenu de cette éducation : L’autorité du maître ne pourrait plus se fonder dans la compétence du maître dans son domaine de compétence ; le recul d’exigence dans une compétence dont est destiné à enseigner donc qd crise d’autorité on est contraint à donner des sanctions, autorité qui se pose sur la force et non plus de son savoir

L’enfant doit apprendre en faisant, on apprend avec une pratique avec un savoir-faire (savoir vivre en société, du côté de la vie) : Ce mode d’éducation échouerait face à certaines disciplines dont l’apport ne serait que théorique, l’école doit transmettre la connaissance du monde, ce qui manquerait finalement serait la lucidité face au monde dont on a vu que pour Weber serait le plus important afin de choisir qui l’on veut être

Il y aurait une forme d’autonomie dans le monde de l’enfant, apprendre des uns et des autres sans une figure d’adulte ; idée de Rousseau dans l’Emile 1762 qui est un élève isolé, il va être seul avec un maître le laisser apprendre tout seul et le monde de l’enfant dont parle A c’est L’Emile avec des enfants ; On oublie que les enfants sont en groupe et le pouvoir du groupe va peser sur chacun > tyrannie ; en enlevant l’autorité du maître l’enfant serait sous la tyrannie de la majorité (cela ne suffit pas qu’il y aurait un enfant qui prendra le rôle du leader ou jouer le tyran ou jouer l’autorité du maître, mais plutôt de la majorité elle-même cad si on enlève le référant adulte on fait tomber l’enfant dans le conformisme (faire comme les autres enfants) soit le rejet, on enlève la liberté de l’enfant cad si on enlève le référant adulte on fait tomber l’enfant dans le conformisme (faire comme les autres enfants) soit le rejet, on enlève la liberté de l’enfant et aucun instance de contrôle, on obligerait l’élève à rendre compte de tous ses choix au regard de la classe “ sa majesté des mouches “ Golding

Derrière chacune de ces critiques, il y aurait une erreur originelle qui est source de toutes ces dérives ; c’est qu’on se représente l’espace scolaire comme un espace public (débats politiques, et l’enjeu le plus souvent de la politique c’est la réflexion du monde) et l’école n’est pas un espace public ni privé, il n’a pas le droit de vote, l’enfant est encore un être privé et l’école va le conduire à entrer dans le débat public contrairement à la maison qui reste un espace privé. Si l’école doit s’occuper de l’enfant en être privé, elle ne peut pas encore le traiter encore comme un citoyen (le citoyen prend position au grand jour, on lui demande de se prononcer dans le débat public, être citoyen c’est s’investir dans le débat public, le propre du citoyen c’est être au regard de tous), l’école arracherait l’enfant à l’obscurité à son espace privé, on obligerait à l’enfant de le faire passer en pleine lumière et plus se permettre de ne pas avoir d’avis ce qui aurait deux conséquences :

L’enfant est un être en devenir donc le fait de mettre l’enfant tout de suite dans l’espace public ça empêcherait de la maturation de l’enfant en le mettant en pleine lumière, il n’a pas le temps de se former l’enfant

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On empêche l’insertion la nouveauté dans le monde par la pression sociale que les autres portent sur l’enfant, leur regard, l’intérêt majeur de l’école c’est un espace dans lequel il peut s’arracher à cette pression qui opère déjà dans l’espace familial, il vous laisse devenir

Ça conduit Arendt à renverser ces caractéristiques, l’originalité d’Arendt est de parler de l’espace public et privé, on oublie la liberté le poids que ça suppose d’être libre, et le poids du regard des autres sur chaque décision, dans sa deuxième thèse ; prendre conscience de la responsabilité qu’on a au regard du monde ça rejoins l’idée de Weber sur l’éducation, renversement de la troisième thèse ; le regard de tous sur chacun, il ne faut ni prétendre éduquer des adultes dans le sens où il a le droit de prendre la parole dans l’espace public si on éduque pas les adultes on ne peut pas inscrire l’enfant dans l’espace public ; contradiction ; on refuse de traiter un enfant comme un être qui est égale à l’adulte mais on aboutit une solution à reproduire comme les adultes se gèrent entre eux, y’a les adultes d’un côté on ne va pas contaminer les enfants par l’autorité de l’adulte mais en faisant la séparation on aboutit à structurer le monde des enfants exactement comme est structuré le monde d’adulte (espace où le regard est pesant), on a voulu protéger l’enfant mais on l’a exposé beaucoup de plus, un être exposé au regard

Arendt : Enseigner c’est aussi faire régner une discipline

Qu’est ce qui justifie le recours à la discipline du maître, et quelles limites il doit se fixer dans cette discipline ? Jusqu’où il est bon de faire le bien de l’élève malgré lui ?

Le principe même de la discipline serait que le maître saurait mieux que l’élève ce qui serait bon pour lui si on refuse cette position on se penche sur la pensée de Rousseau

Le modèle où on punit tout le temps, l’élève ne peut pas se rendre capable seul, mais Weber est contre ça

L’argumentation sorite

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Définition :

Discipline : Kant (il s’est attaché à retravailler le concept de discipline pour lui c’est un objet de réflexion) Critique de la raison pure “ la contrainte qui réduit et qui finit par extirpée (enlever la racine) pour le penchant persistant qui nous porte à nous écarter de certaines règles s’appelle discipline “ discipliner un élève ça veut dire imposer des règles à celui qui ne veut pas les suivre, mais ça ,e veut pas dire que l’enfant préfère d’autres règles plutôt que celles que vous essayez d’inculquer, mais l’enfant tend naturellement à s’écarter des règles quelles qu’elles soient ou va faire l’effort pour s’y soustraire parce qu’au fond ce qui importe à l’enfant c’est pouvoir

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d’en faire qu’à sa tête. Par conséquent, la tentative de discipliner l’enfant doit toujours prendre la forme d’une certaine violence

Discipliner un enfant ne fonctionne pas par la persuasion (l’enfant si on le persuade de suivre une règle cette tentative marchera que si l’élève a déjà pris l’habitude d’écouter ou de suivre d‘autres règles) ni par les exemples (ils permettent un rôle pédagogique, l’exemple est utile quand on a appris certaines règles, on a besoin des exemples pour appliquer les règles qu’on a apprise, savoir appliquer correctement les règles c’est faire preuve de bon sens “ (critique de la raison pure)telle est l’unique et grande utilité des exemples : ils aiguisent la faculté de juger “ le rôle pédagogique est de juger mais le problème de la discipline est la validation des règles, l’exemple ne peut pas suffire il faut donc une forme de violence qui est la discipline

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Kant, l’enfant a un penchant persistant mais il n’est pas invincible quand on essaye de le discipliner le caractère rebelle de l’enfant va persister, alors comment fait-on ? On ne peut pas le modifier d’un coup, quand on veut se changer c’est prendre des habitudes alors il va falloir donner à l’enfant l’habitude de suivre des règles pour qu’il intériorise la contrainte pour faire régner la discipline

Kant : il diagnostic dans le caractère de l’enfant une perversion naturelle, perversion paradoxale qu’on apporterait dès la naissance, d’avoir tendance à refuser les règles, quand l’enfant devient obstiné ça veut dire que l’enfant s’est donné comme règle de ne pas suivre les règles on peut l’appeler le ‘’ mal radical’’ la règle de suivre aucune règle, se détourner de toutes attitudes morales

L’autonomie : se donner une règle à soi-même pour Kant, il n’y a que moral que quand il y a des règles

A cause de vouloir de s’écarter des règles, on parle d’immoralité

Radical = étymologie= racine, le mal qui vient de la racine, dès la naissance enracinement le mal est enraciné en nous et la racine de tous les comportements immoraux, toutes les mauvaises décisions que l’individu va prendre vient de cette source, le fait de refuser toutes règles

L’éducation, avant même d’apporter des connaissances à l’enfant “ l’instruction “, avant ça, l’éducation prend en charge la discipline de la volonté, rentrer la volonté de l’enfant dans la règle, ce qui fait la valeur de l’individu ce ne sont pas les connaissances c’est sa volonté et vers quoi elle se tend

Livre : Réflexion sur l’éducation, on envoie tout d’abord les enfants à l’école, non dans l’attention qu’ils y apprennent quelque chose mais afin qu’ils s’habituent à demeurer

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tranquillement assis et à observer ponctuellement ce qu’on leur ordonne, ne sorte que par la suite ils puissent ne pas mettre réellement et sur le champ leurs idées à exécution “

Ça ne veut pas dire que l’école a le but que l’enfant sache se soumettre à autrui mais ne pas se soumettre constamment aux envies, impulsions de l’instant présent, si on ne cède pas on sera un homme heureux mais si on cède non

Kant dans ce texte reconnaît l’éducation qui est source de la discipline c’est grâce à l’école que la discipline existe, la discipline a une valeur sur le fait qu’elle permet de s’écarter des valeurs anarchiques donc pouvoir de vivre en société

Ce qui distingue la discipline et l’instruction c’est fondamentalement la démarche de suppression c’est à dire de s’écarter des règles qu’on a depuis la naissance, l’instruction positive

“ la discipline est simplement négative ; en revanche l’instruction est la partie positive de l’éducation “

La culture de la discipline consiste la libération de la volonté à l’égard du despotisme (comportement tyrannique), le despotisme ne permet pas de développer nos talents, la discipline est indispensable avant même le développement des talents car elle supprime les obstacles de ce développement, c’est ce qui libère le terrain la discipline pour qu’on puisse acquérir des connaissances

Rousseau 😊3 idées sur l’éducation :

On ne doit pas chercher à lui faire enseigner des connaissances mais le laisser dans l’ignorance pour qu’il éviter qu’il tombe dans l’erreur

“ Notre première éducation doit être négative “ Rousseau

Il faut attendre que la raison se soit développée naturellement en lui et à partir de ce moment, lui apporter des connaissances

En attendant que la raison se forme, on se contente d’exercer par des jeux le corps de l’enfant c’est-à-dire ses muscles et ses sensations

Kant : Quand Rousseau parle d’éducation négative, il désigne la période de l’enfant durant laquelle où l’enfant ne doit être soumis à aucune forme de discipline, il doit faire que ce qu’il désir ; Mais pour Kant ; il faut que les moments consacrés aux jeux alterne avec des moments de travail, lui apprendre de s’astreindre à certaines règles, à ne pas faire dans l’instant présent à faire ce qu’il veut, à résister à son désir présent

Kant est d’accord sur le fait que l’enfant doit être libre dès sa première enfance sauf quand il met sa santé en danger, mais il rajoute qu’à la condition qu’il ne s’oppose pas à la liberté d’autrui par exemple lorsqu’il crie fort ou trop de bruit alors ça gène la liberté des autres et donc ce cas-là il faut faire preuve de discipline, Rousseau prend le même exemple, mais quand l’enfant pleure il faut le laisser pleurer car il faut que l’enfant soit absolument libre.

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Toutefois, Rousseau ne dit pas de céder tout le temps aux caprices de l’enfant mais le laisser faire ce qu’il veut mais pas le laisser nous donner des ordres, il faut savoir résister.

Chez Kant, il faut faire comprendre à l’enfant qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut, c’est dans le but de faire comprendre à l‘enfant qu’autrui en vertu de sa propre liberté à des droits qu’il importe de respecter

Chez Rousseau, s’il faut résister aux demandes de l’enfant, c’est dans le but que notre comportement ne lui apparaisse pas d’un comportement de volonté libre, il faut que nos réactions aux caprices de l’enfant soit une réaction inflexible tel un automate sans explications par exemple si l’enfant s’approche de feu, l’écarter, s’il recommence l’écarter mais sans lui expliquer pourquoi mais tel un automate car si on lui explique on le traite déjà comme un être rationnel, c’est par le développement interne que l’enfant devient rationnel et pas nous, donc si l’enfant sait qu’on ne répondra pas à ses caprices, il ne s’énervera pas

L’objectif de Kant, dès le plus jeune âge, faire comprendre à l’enfant les sacrifices qu’il devra faire si on veut vivre en société, K va mettre en avant le rôle de la discipline

Kant “ Il faut très tôt avoir recours à la discipline “

Kant “ l’école est une culture par contrainte”, Rousseau n’éduque pas Emile à l’école, l’éducation pour Rousseau ne procède pas par contrainte, l’enfant ne fait que ce qu’il veut, si on pense l’inverse c’est qu’on pense que l’enfant va faire n’importe quoi et devenir capricieux alors que non

Kant, il s’agit d’apprendre à vivre à plusieurs, alors il faut reconnaître les devoirs et droits des autres, le rôle de la discipline commercer par dresser l’enfant à vivre avec les uns et les autres, et pour cela il faut discipliner leur tendance à s’écarter des règles, l’enfant est un sauvage (quelqu’un qui pense que la liberté est l’absence de règles) Kant reproche à Rousseau de reprendre le modèle de l’homme sauvage au lieu de comprendre que dès le début il faut apprendre l’enfant à se discipliner

Kant oppose la sauvagerie (quelqu’un qui n’en fait qu’à sa tête, l’absence de discipline) et la barbarie (l’absence d’instruction)

Kant : l’homme s’il n’a pas reçu de discipline il est mauvais alors que Rousseau dit que l’homme est naturellement bon

Kant critique pas seulement Rousseau sur le problème d’autrui, mais aussi sur le fait que Rousseau pense que l’enfant tend déjà à dès sa naissance à une liberté. Discipliner les enfants c’est leur appliquer une contrainte à appliquer des règles pour qu’ils se donne eux-mêmes des règles.

Pourquoi Rousseau s’est trompé : Kant dit que la discipline c’est la véritable libération =, discipliner l’enfant n’est pas lui enlever sa liberté mais la lui donner en se rapportant à soi-même, car la discipline a permis de vous enseigner à résister à nos envies pour que plus tard on choisit nos vraies envies, c’est pour lui apprendre à être disposé plus tard à se soumettre à la loi morale qu’il tire de sa raison

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Si l’éducateur oublie que le but c’est de libérer l’enfant, alors la discipline se transforme à un dressage ce ne serait plus qu’un esclavage

Les punitions physiques : La volonté de l’enfant, ce n’est pas le problème mais le matériau qu’il s’agit d’éduquer, pour former la volonté de l‘enfant ce n’est donc pas sur son corps qu’il faut réagir mais sur sa volonté

La seule punition que propose Kant, c’est le regard qui manifeste la baisse d’estime ou il va être puni naturellement par exemple si l’enfant mange trop il va être puni par l’indigestion, la punition physique serait permise que si l’enfant ne peut plus être éduqué