® marque déposée ITCF 1999 Version 2005 Méthode de ...

IRRINOV® Méthode mise au point par ARVALIS – Institut du végétal en collaboration avec l’UNIP, la FNAMS et les Chambres d’Agriculture de la région Centre

IRRINOV®

® marque déposée ITCF 1999 Version 2005

Méthode de pilotage de l’irrigation du pois de printemps et des céréales à paille

Conditions Générales d’utilisation des Guides IRRINOV®

Les présentes Conditions Générales d'Utilisation s'appliquent à tout utilisateur des Guides IRRINOV®. Elles peuvent être modifiées à tout moment et sans préavis, et il convient donc de les consulter régulièrement.

IRRINOV® est une méthode de conduite de l'irrigation, mise au point par ARVALIS - Institut du végétal et ses partenaires techniques nationaux et régionaux figurant sur chaque guide. Les Guides IRRINOV® sont édités par culture dans des guides régionaux accessibles en ligne notamment sur le site web de ARVALIS - Institut du végétal. Ces guides rassemblent les règles de décision pour l’application de la méthode et ses domaines d’utilisation.

Les Guides IRRINOV® sont développés et exploités par ARVALIS - Institut du végétal et ses partenaires régionaux identifiés au niveau de chaque guide. Tous les éléments les composant, et notamment les marques, logos, noms de domaine et autres signes distinctifs apparaissant dans les Guides IRRINOV® sont protégés, et appartiennent à ARVALIS - Institut du végétal ou à ses partenaires. ARVALIS - Institut du végétal et/ ou ses partenaires techniques, selon la région, sont seuls producteurs des informations ou des références, figurant dans les Guides IRRINOV®.

Aucun élément composant les Guides IRRINOV® ne peut être copié, reproduit, modifié, réédité, chargé, dénaturé, transmis ou distribué de quelque manière que ce soit, sur quelque support que ce soit, de façon partielle ou intégrale, sans l'autorisation écrite et préalable d'ARVALIS - Institut du végétal. ARVALIS - Institut du végétal se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle ou à ceux de ses partenaires.

ARVALIS - Institut du végétal s'efforce d'assurer au mieux de ses possibilités la diffusion, l'exactitude et la mise à jour des Guides IRRINOV®. Toutefois, ARVALIS - Institut du végétal ne peut garantir l’exactitude, la mise à jour ou l'exhaustivité des informations mises à la disposition dans les Guides IRRINOV®, qui ne peuvent servir que d’éléments de prise de décision pour l’utilisateur à qui il appartient d’apprécier l’adéquation des résultats à la particularité de son exploitation agricole. En conséquence, et à l'exception des dommages directs résultant d'une faute grave et délibérée, ARVALIS - Institut du végétal décline toute responsabilité pour toute imprécision, inexactitude ou omission portant sur des informations disponibles dans les Guides IRRINOV® et pour toute prise de décision et tout résultat qui pourraient être obtenus par l'usage de ces informations.

Pour tout différend concernant l’utilisation des Guides IRRINOV, il sera si nécessaire fait application du droit français et recours aux tribunaux compétents de Paris.

Editeur des Guides IRRINOV : ARVALIS - Institut du végétal 3, rue Joseph et Marie Hackin 75 116 Paris Directeur de la publication : Elisabeth Fabre, responsable du service Communication – Marketing Contact et renseignements : Service Communication-Marketing, Boigneville, tél : 01 64 99 22 00

Février 2005

Notice d’utilisation

1 Présentation et utilisation du guide

2 Choix du type de sol

3 Mode d’emploi des sondes tensiométriques

4 Règles de décision pois de printemps

5 Règles de décision blé tendre et blé dur

6 Règles de décision orge brassicole de printemps

7 Qui contacter ?

Irrinov

contient :

La notice avec : • Règles de décision : pour le

pois protéagineux, l’orge de printemps, le blé dur et le blé tendre d’hiver, pour chaque type de sol.

• Des éléments d’explication pour utiliser au mieux Irrinov.

Un carnet terrain pour noter les mesures nécessaires.

Un calibreur de gousses et un pisimètre (ou mètre pour le pois)

Autres outils nécessaires

Des sondes Watermark, avec le boîtier de lecture, un outil de pose des sondes et le pupitre de lecture.

Un pluviomètre. Ces outils sont diffusés par Challenge Agriculture.

Comment utiliser ce guide ?

Choisissez le type de sol qui correspond à votre ou vos parcelles irriguées à l’aide de la fiche « choix du type de sol ».

Consultez les fiches « Préparation du matériel. Installation des sondes au champ. Pour le premier tour d’eau. Pendant la campagne Irrinov. Dépose du matériel ».

Elles apportent des éléments d’explication qui permettent une bonne mise en œuvre de la méthode Irrinov.

Utilisez le carnet terrain pour noter vos mesures et observations.

. . . . IRRINOV POIS-CÉRÉALES

Version 2005

Irrinov est une méthode de pilotage conçue pour gérer l’irrigation à la parcelle, ou sur un ensemble de parcelles aux caractéristiques de sol voisines. Elle a été mise au point par l’ITCF à partir d’un référentiel expérimental de plus de 10 ans. Elle est simple, fiable et rapide à mettre en œuvre.

Février 2005 Version 2005

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Etat de la végétationsur pois (pisimètre)

Garantir l’absorptionde l’azote apporté austade épi 1 cm encéréales

Les spécificités

Délai de retour ennombre de jours

Stade encéréales

Calibreuren pois

Tension de l’eau dansle sol (sondes)

Choix de lafiche et dunombre de

sondesnécessaires

Installationdes sondes

Tours d’eausuivant

Arrêt del’irrigation

Premiertour d’eau

Typede sol

Stade de la culture

Durée du tour d’eau

Type de sol

Espèce

Jours frais, jours chauds

Espèce

Pluies

Sondes watermark sipluie supérieure à 40 mm

Type de sol, stade, région

Intérêt d’Irrinov

Irrinov permet : • D’assurer une alimentation en

eau correcte, en utilisant au mieux la réserve en eau du sol.

• De garantir une efficacité optimale de l’irrigation (1,5 à 2 q/ha pour 10 mm d’eau en céréales et 2 à 3 q/ha en pois), sans gaspillage.

• De faciliter la prise de décision et l’organisation de l’irrigation.

Sur pois : il permet de démarrer l’irrigation au bon moment :

• Irriguer trop tôt peut pénaliser le rendement en créant un excès de végétation : le pois fait alors trop d’étages de fleurs au détriment des grains. Ce risque se rencontre surtout en sol profond.

• Pas assez d’eau pénalise le rendement, d’autant plus si le sol est superficiel.

Sur céréales, Irrinov permet aussi : • Dans certaines situations,

l’irrigation sera déclenchée pour que la culture ne souffre pas de carence azotée (moins de deux années sur 10).

• De contribuer à une meilleure maîtrise de la teneur en protéines, paramètre important de la qualité, ainsi que du calibrage pour l’orge brassicole.

• Irrinov sur céréales : deux jeux de fiches

• Fiches blé (blé tendre et blé dur) • Fiches orge de printemps

En effet, on a les mêmes règles de décision pour le blé tendre et le blé dur d’hiver.

Remarques : • Le blé dur atteindra souvent les

seuils de déclenchement du premier tour d’eau avant le blé tendre.

• Le blé dur étant plus sensible au stress hydrique que le blé tendre, il faudra donner la priorité au blé dur en cas de concurrence pour l’irrigation.

Avoir des moyens d’irrigation adaptés

L’utilisation d’Irrinov nécessite d’être capable d’apporter sur chaque culture à irriguer au printemps :

• Au moins trois passages d’irrigation en sol superficiel.

• Un à deux passages d’irrigation en sol profond.

et il ne faut pas avoir un tour d’eau trop long. Il doit être au maximum de 8-9 jours en sol superficiel et 12-13 jours en sol profond.

Toutefois, lors d’années humides, Irrinov peut conduire à ne pas irriguer.

Ma campagne d’irrigation avec Irrinov

Définitions

Durée du tour d’eau : Délai qui sépare la pre-mière et dernière position d’arrosage sur la culture à irriguer. Quand ce délai est

long, il faut commencer

plus tôt pour que les derniè-res positions ne souffrent pas de manque d’eau.

Délai de retour : (pour les deuxième, troisième… passages) C’est « combien de jours on peut attendre avant de revenir sur la même position ».

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CHOIX DU TYPE DE SOL


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Choix du type de sol • La méthode Irrinov propose des

règles de pilotage adaptées aux types de sols. Ceux-ci sont regroupés en 4 types : 1, 2, 3 et 4.

• Situez votre(vos) parcelle(s) parmi les 4 types proposés sur le tableau ci-dessous.

• Pour la culture que vous prévoyez d’irriguer, utilisez la fiche règle de décision correspondant à votre type de sol.

Type Caractéristiques Nombre de sondes tensiométriques

1 Sols profonds bien structurés (limoneux, limono-argileux ou argilo-limoneux) où :

il est possible de poser des sondes à 60 cm,

et l’enracinement va au delà de 80 cm de profondeur

Posez 3 sondes à 30 cm et 3 sondes à 60 cm

8060

cm

2 Sols moyennement profonds, non ou peu caillouteux (limoneux, limono-argileux, limons-sableux ou argilo-limoneux) où :

un obstacle limite la profondeur d’enracinement entre 50 et 80 cm (obstacle : roche dure, couche très compacte, ou excès d’eau au cours de l’hiver)

Posez 3 sondes à 30 cm et 3 sondes à 60 cm (ou juste au dessus de l’obstacle à l’enracinement si celui-ci apparaît entre 50 et 60 cm).

70

50

60

cm

3 Sols caillouteux où :

la présence de cailloux ne permet pas la pose de sondes au dessous de 30 cm de profondeur,

mais les racines peuvent descendre à plus de 60 cm de profondeur, (présence de terre fine entre les cailloux)

Sols argilo-limoneux sur calcaire dur à moins de 50 cm de profondeur.

Posez 4 sondes à 30 cm

30

60

cm

30

50

etcm

4 Sols caillouteux très superficiels où les racines sont bloquées à moins de 30 cm de profondeur par un banc de cailloux ou la roche dure peu fissurée

Sols sableux (plus de 50% de sable)

Posez 4 sondes à 30 cm

30

60

sols sableuxet

cm

Si vous avez deux parcelles avec des types de sol très différents, nous vous conseillons d’avoir deux stations Irrinov (voir paragraphe « Choix entre plusieurs parcelles d’une même culture – page 7 »).


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Fiche Midi-Pyrénées Centre Rhône-Alpes Poitou-Charentes

1 Sols profonds bien structurés (limoneux, limono-argileux ou argilo-limoneux) où :

il est possible de poser des sondes à 60 cm,

et l’enracinement va au delà de 80 cm de profondeur

• Sols d’alluvions récents des vallées, argileux ou limoneux

• Limons argileux profonds de Champagne berrichonne

• Limons de Beauce

• Limons rouges

• Terres franches

• Sols argileux et alluvions profonds et sains

• Chambons francs

• Terres rouges profondes (86-79-16)

• Varennes profondes (17)

• Doucins profonds (17)

2 Sols moyennement profonds, non ou peu caillouteux (limoneux, limono-argileux, limons-sableux ou argilo-limoneux) où :

un obstacle limite la profondeur d’enracinement entre 50 et 80 cm (obstacle : roche dure, couche très compacte, ou excès d’eau au cours de l’hiver)

• Terrefort des coteaux

• Boulbènes profondes

• Boulbènes moyennes caillouteuses

• Limons blancs terres blanches Limons battantsLandas

• Terres très argileuses argiles Terres fortes

• Sables argileux

• Limons argileux

• Limons sableux profonds

• Terrains blancs sains

• Graviers profonds

• Diluvium profond

• Terres blanches

• Limons

• Bornais (86)

• Terres rouges

3 Sols caillouteux où :

la présence de cailloux ne permet pas la pose de sondes au dessous de 30 cm de profondeur,

mais les racines peuvent descendre à plus de 60 cm de profondeur, (présence de terre fine entre les cailloux)

Sols argilo-limoneux sur calcaire dur à moins de 50 cm de profondeur.

• Argilo-calcaires moyens

• Limons caillouteux (silex)

• Limons argileux caillouteux (silex)

• Argilo-Calcaires profonds

• Bonnes groies

• Groies sur calcaire fissuré ou calcaire marneux

• Groies sur banches fissurées

4 Sols caillouteux très superficiels où les racines sont bloquées à moins de 30 cm de profondeur par un banc de cailloux ou la roche dure peu fissurée

Sols sableux (plus de 50% de sable)

• Boulbènes superficielles avec grepp et (ou) cailloux.

• Rendzines superficielles sur calcaire peu fissuré

• Grausses

• Rendzines superficielles

• Argilo-calcaires minces ou superficiels

• Argiles à silex superficielles du Perche

• Sables de Sologne

• Graviers plaine de l’Ain

• Varennes

• Diluvium superficiel

• Terres à pêchers

• Sables

• Groies superficielles

• Petites groies, petites terres

• Groies sur banches plates

• Sols d’alluvions sableux et de terrasse.

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MODE D’EMPLOI DES SONDES TENSIOMETRIQUES

1 – Préparation du matériel

2 – Installation des sondes au champ

3 – Pour le premier tour d’eau

4 – Pendant la campagne IRRINOV®

5 – Dépose du matériel

Version 2005 Février 2005

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1. Préparation du matériel

Principe de fonctionnement du boîtier Le boîtier permet de lire la tension de l’eau dans le sol. Pour avoir une mesure précise, il est impératif d’afficher sur le boîtier la température du milieu dans lequel se trouve la sonde (l’eau pour le test après trempage dans l’eau, le sol en fonctionnement normal ou le milieu ambiant pour les tests préalables).

Alimentation électrique du boîtier Watermark Changer la pile de 9 volts tous les ans. Il est conseillé de déposer la pile en fin de saison. Pour cela, dévisser les quatre vis au dos du boîtier, déposer le couvercle et connecter la pile.

Attention à une chaleur excessive (dans la voiture en plein été), à une humidité excessive, aux vibrations, à l’électricité statique,…

Vérifier le bon état visuel des fils, et tester comme suit : Connecter les 2 pinces croco l’une à l’au-tre, et effectuer une lecture en appuyant sur READ (un clic bref pour éveiller) puis à nouveau sur READ (un clic bref pour lire).

L’affichage doit se situer entre –04 et 00 : si c’est le cas, les contacts et les fils sont en bon état.

Tester le boîtier Watermark Pour ce test, le réglage de température-sol doit être fixé à 24°C. Pour changer le réglage de température-sol, presser et tenir TEMP, et presser et tenir READ. La valeur de la température défile. On relâche lorsque la valeur souhaitée est atteinte.

Pour tester le boîtier, presser et tenir TEST et presser READ.

La valeur affichée doit être comprise entre 95 et 105 Cbar.

Source - Photos : CHALLENGE AGRICULTURE


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Préparation et vérification des sondes Watermark Un capuchon doit chapeauter obligatoi-rement le haut du tube PVC pour éviter que de l’eau ne pénètre.

Fixer ce capuchon avec du « chatterton »

ou bien, recourber le tube en le chauffant au briquet.

Le tube peut-être raccourci ou rallongé, selon les besoins.

Inspecter la « peau » de la sonde. Si vous

détectez des trous, la sonde est à jeter.

La veille de l’implantation La veille de l’implantation, plonger les sondes propres dans un seau d’eau avec 6 centimètres d’eau, sans que la durée de trempage ne dépasse une nuit ; laisser le tout dans un local à 15-18°. Attention : la température de l’eau doit être affichée sur le boîtier, pour effectuer le test qui suit.

Lecture des sondes après deux heures de trempage dans l’eau Une pince croco mord chaque cosse, sans se toucher.

Appuyer sur READ pour éveiller le boîtier : ------ puis aussitôt :

Appuyer sur READ de nouveau. Le résultat sort au bout de quelques secondes.

La valeur sur une sonde saturée doit être comprise entre 0 et 10 Cbar.

Identifier les sondes Le constructeur annonce une durée de vie de 5 ans pour les sondes.

Pour vous y retrouver : noter l’année d’achat sur vos sondes avec un feutre indélébile.

Source - Photos : CHALLENGE

AGRICULTURE

Températures du sol à retenir sur le boîtier Watermark pour les mesures des sondes situées à 30 et 60 cm de profondeur :

Centre

Avril Mai Juin

10 13 15

Poitou-Charentes

Mars Avril Mai

9 11 14

Rhône-Alpes, Sud Est, Sud-Ouest

Mars Avril Mai

9 12 15


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2. Installation des sondes au champ : Choix de l’emplacement et pose

Installer tôt les sondes sur sol frais,

Pois et orge de printemps : le plus tôt possible, dès que la culture est levée, au plus tard au stade 6-7 feuilles pour le pois et début tallage pour l’orge.

Blé d’hiver : avant le stade épi 1 cm.

Choix entre plusieurs parcelles d’une même culture :

Si le sol est homogène ou si un type de sol domine largement

• Placer les sondes dans une parcelle facilement accessible, et de préférence en début de tour d’eau.

Si vos parcelles ont des sols différents, la règle de choix est la suivante :

• Si les parcelles sont sur deux types proches : 1 et 2, ou 2 et 3, ou 3 et 4 : placer les sondes dans le type le moins profond qui sera normalement irrigué en premier.

• Si les parcelles sont sur des types très différents : 1 et 3, ou 2 et 4, ou 1 et 4 : le mieux est d’équiper chaque parcelle d’une station Irrinov pour gérer séparément l’irrigation.

Emplacement des sondes Pour vous faciliter la lecture des sondes, choisissez un endroit de la parcelle accessible assez rapidement, en respectant quelques règles :

• Se positionner dans le type de sol dominant de la parcelle, de préférence dans la ou les premières positions d’arrosage.

• Etre à 20 mètres du passage de l’enrouleur.

• Etre au moins à 50 mètres de la fourrière.

• Placer les sondes dans une zone où le peuplement est correct. Eviter les grands « trous » !

• Eviter les passages de roues du semis.

• Eviter de piétiner autour des sondes lors de la pose.

Regrouper les sondes dans une même zone de façon à pouvoir relier les fils au pupitre de lecture.

• Les espacer de 1 mètre environ les unes des autres.

• Les positionner entre les rangs de la culture.

• Mettre chaque sonde dans un inter rang différent (minimise le risque d’être dans une zone anormalement tassée).

Schéma d’une Station Irrinov en sols profonds 1 et 2

50 m de la fourrière

Accès à latablette

20 m

Passageenrouleur

Schéma position dessondes

Passagepulvérisateur


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Pose des sondes • Réaliser un pré-trou de la

profondeur exacte prévue pour la sonde

• Sols sans cailloux : avec la tarière-vrille

• Sols caillouteux : avec la barre à mine

Repérer les profondeurs 30 et 60 cm avec un scotch de couleur sur la tarière

ou barre à mine.

Avec la tarière-vrille : • Pour la remonter : continuer à

tourner dans le même sens que la descente.

• Pour le pré-trou à 60 cm de profondeur : s’y reprendre en 2 ou 3 fois.

Un bon contact sol-sonde est impératif. • Respecter la structure du sol. • Ne pas créer de milieu artificiel

autour de la sonde : ne pas verser de boue dans le trou. Le sol en place foré au diamètre exact est préférable, d’où l’intérêt d’utiliser les outils spéciaux vendus avec les sondes Watermark (tarière-vrille ou barre à mine). Ces outils permettent de faire un pré-trou exactement du diamètre de la sonde, à savoir 22 mm sur 8 cm au fond, puis 25 mm jusqu’à la surface du sol.

Source - Photos :CHALLENGE AGRICULTURE

Praliner la sonde avec de la boue.

• Descendre lentement la sonde

• Descendre doucement la sonde sans jamais forcer. On doit sentir la sonde serrer et talonner au fond, elle ne doit pas flotter.

Refermer le sol avec les pouces autour du tube. Les sondes sont équipées de 3 m de fil. Ce qui permet de les lire à distance, sans piétiner autour.

Installation du pupitre de lecture et du pluviomètre

• Relier les fils de chaque sonde au pupitre de lecture. Puis numéroter les sondes en repérant à quelle profondeur chaque numéro de sonde se trouve.

Avantages du pupitre de lecture : cela facilite grandement les relevés et évite de piétiner la culture autour des sondes.


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3. Pour le premier tour d’eau

Lecture des sondes : Comment procéder ?

Instructions Actions Affichage Eveiller le boîtier Appuyer sur READ (un clic bref) — — Afficher la température Presser TEMP et READ (un clic bref) Ex : 23°C clignote Ajuster la température du boîtier avec la température du sol

En maintenant TEMP et READ appuyés : la température défile. Relâcher lorsque la température souhaitée est affichée

Ex : 13°C en mai, région Centre (voir tableau)

Raccorder le câble au boîtier Fixer le câble sur l’embout du boîtier Se connecter à une sonde Fixer les pinces croco au fil de la sonde

(la couleur rouge ou noire n’a pas d’importance)

Eveiller le boîtier (si plus d’affichage) Appuyer sur READ (un clic bref) — — Lire la tension de la sonde Appuyer sur READ (un clic bref) :

3 secondes d’attente pour affichage de la tension Ex = 62 (valeur en centibars)

Après les mesures, déconnecter le câble du boîtier avant de le remettre dans sa housse ■ Valeurs lues : gamme de mesure : de 0 à 200 centibars 0 - 20 centibars : sol saturé en eau 40-140 centibars : réserve en partie consommée (gamme dans laquelle se trouve le seuil de déclenchement du tour d’eau) 140-200 centibars : sol sec

Fréquence de lecture des sondes Débuter la lecture dès :

En pois : le stade 8 feuilles (voir page 15 pour repérer ce stade).

En céréales : le stade épi 1 cm. Lire au départ tous les 8 jours, puis tous les 2-3 jours dès que les conditions climatiques deviennent plus sèches.

Déclenchement Décider du déclenchement quand 2 sondes sur 3, (ou 3 sondes sur 4) ont atteint le seuil de déclenchement.

Noter les valeurs sur le carnet terrain

• Afin de suivre l’évolution des mesures et de prévoir une date probable de déclenchement de l’irrigation quelques jours avant ;

• Il est intéressant de conserver l’information pour réaliser un bilan de l’irrigation a posteriori (ex. : Figure 2).

Montée des sondes en l’absence de pluie : deux exemples (Figure 1 et Figure 2)

Sur toutes les cultures, en début de cycle, il y a un décalage de montée entre les sondes à 30 et 60 cm de profondeur. Les sondes à 30 cm montent plus vite que celles à 60 cm de profondeur.

Sur les espèces semées au printemps, pois et orge, où l’enracinement est peu développé en profondeur en début de cycle, le décalage est important : de 7 à 15 jours selon le stade.

Sur céréales d’hiver, le décalage est moins marqué.

• Figure 1 : Exemple sur pois en sol profond de type 1 •

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05-mai 10-mai 15-mai 20-mai 25-mai 30-mai

cent

ibar

s

3 sondes à 30 cm de profondeur


Déclenchement de l'irrigation Les sondes à 60 cm de profondeur montent de 5 cbar/jour. Ceci est un maximum en sol profond car il faisait très chaud.


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Figure 2 : Exemple sur pois en sol superficiel de type 3

Que se passe-t-il en cas de petites pluies ? Il est alors possible que les sondes à 60 cm de profondeur dépassent celles à 30 cm qui sont humectées par les pluies. Figure 3.

Quand irriguer alors ? : même si le seuil de déclenchement à 60 cm est atteint, il faut attendre que les sondes à 30 cm franchissent le seuil pour irriguer.

Ceci montre tout l’intérêt d’utiliser des sondes à 30 et 60 cm de profondeur en sols de type 1 et 2.

Figure 3 : Exemple sur blé de l’incidence de petites pluies – sol de type 2

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18-mars 28-mars 07-avr 17-avr 27-avr 07-mai 17-mai 27-mai

cbar

et m

m

seuil des sondes à 30 cm



Les sondes à 60 cm dépassent celles à 30 cm en raison des petites pluies qui réhumectent une partie du sol.Il ne faut pas irriguer car le seuil à 30 cm de profondeur n'est pas atteint.

sondes à 30 cm

sondes à 60 cm

Pluie

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01-mai 04-mai 07-mai 10-janv 12-mai 14-mai

Cen

tibar

s

4 sondes à 30 cm de profondeurdéclenchement de l'irrigation

Les sondes montent de 13 cbar/jour, dans cet exemple. Ceci est un maximum dans ce type de sol , car il faisait très chaud


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Problèmes possibles :

Les sondes montent très vite juste après la pose :

• Soit le sol est déjà très sec, et les sondes ont donc été posées trop tard.

• Soit les sondes sont mal posées, il y a de l’air entre le sol et les sondes, d’où un défaut de contact sol-sonde. Il faut alors recommencer la pose.

Les sondes d’une même profondeur donnent des valeurs très différentes :

• il faut savoir qu’entre sondes situées à la même profondeur, un écart de mesure de 10 à 20 cbar est normal. Ce niveau d’écart est d’ailleurs fréquent.

En revanche, un écart dépassant 30 cbar et augmentant continuellement devient suspect. Il peut s’expliquer par le mauvais fonctionnement d’une ou plusieurs sondes dû à :

• un mauvais contact sonde-sol, • ou l’absence de racines autour

de la sonde, • ou une rupture du contact sol-

sonde, dans certains sols argileux à fissuration importante, lorsque la tension dépasse 90-120 cbar.

C’est pourquoi, il est proposé dans la méthode Irrinov d’installer 3 ou 4 sondes par niveau de profondeur. On peut ainsi plus facilement détecter une sonde à problème et l’écarter.

Les sondes à 30 cm montent vite, et celles à 60 cm ne bougent pas :

• Suite à un compactage du labour, la colonisation des racines au dessous de 30 cm est plus lente. Le pois avec un enracinement « moins agressif » montre plus fréquemment ce comportement qu’un blé. Il peut alors souffrir plus vite de manque d’eau en cas de sécheresse précoce. La méthode Irrinov prend cette situation en compte pour définir la date de démarrage de l’irrigation.

La Figure 4 montre un pois qui peine à s’enraciner en profondeur : les sondes à 60 cm de profondeur ne bougent pas alors que celles à 30 cm atteignent des valeurs très élevées. Cet exemple est très différent de celui de la Erreur ! Source du renvoi introuvable. -page 9 (pois s’enracinant bien en profondeur).

Figure 4 : Exemple de suivi sous pois en sol profond, compacté au niveau de la couche labourée

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4. Pendant la campagne Irrinov

Evolution souvent hétérogène des sondes après une irrigation Après une irrigation, il est assez fréquent de voir des sondes qui « vont dans tous les sens ». Car l’apport d’eau par irrigation est souvent hétérogène à quelques mètres de distance.

Figure 5 : Exemple d’hétérogénéité de fonctionnement de sonde après une irrigation.

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05-mai 07-mai 09-mai 11-mai 13-mai 15-mai 17-mai 19-mai

cent

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s

Irrigation : 30 mm

Par ailleurs, des apports de moins de 30 mm ne réhumectent pas toujours le sol de manière homogène jusqu’à 30 cm de profondeur.

C’est pourquoi, nous vous proposons des

règles de retour qui ne sont pas basées sur

les sondes Watermark, sauf dans le cas où suite à des pluies, les sondes à 30 cm sont redescendues entre 0 et 10 cbar

depuis la dernière irrigation. La répartition de la pluie étant homogène, les sondes reprennent alors tout leur intérêt.

Sondes, outil de contrôle Toutefois, vous pouvez utiliser les sondes

comme outil de contrôle de votre condui-te de l’irrigation, ceci à condition que :

• il n’y ait pas plus de 30 cbar d’écart entre les différentes

sondes, • la dose d’eau reçue autour des

sondes soit la même que celle

reçue en moyenne sur la parcelle.

Eau reçue autour des sondes : mesure par le pluviomètre situé dans la station Irrinov

Eau reçue en moyenne sur la parcelle :

mesurée par le compteur, ou affichée sur

la régulation électro-nique, ou calculée à

partir des caractéristiques du matériel et

d’un contrôle de pression au canon.

Comment évoluent les sondes ?

Si vous observez les sondes, voici en général comment elles évoluent après une irrigation :

• Sondes à 30 cm : leurs valeurs baissent après chaque passage d’irrigation, sauf si la dose reçue au voisinage des sondes est inférieure à 25 - 30 mm.

cbar

Date

irrigation

Sondes à 30 cm

• Sondes à 60 cm : elles ne

baissent pas après une irrigation (car l’apport d’eau est insuffisant pour humecter le sol jusqu’à 60 cm de profondeur) ; mais elles ralentissent leur progression ou marquent une pause pendant quelques jours après l’irrigation.

Les sondes à 60 cm montent en permanence durant toute la campagne, pour finir à un niveau élevé à la récolte sauf s’il pleut beaucoup. Irrinov permet ainsi d’utiliser l’eau disponible du sol (c’est la moins chère !).

Si les sondes à 60 cm baissent, cela témoigne :

• d’une irrigation excessive (risque de pertes d’eau en profondeur),

• ou d’une infiltration préférentielle le long du tube. Ce dernier cas peut se produire lorsque le sol se rétracte. La mesure n’est alors plus fiable momentanément bien que le tensiomètre fonctionne correctement (réutilisable la saison suivante). Essayer de re-tasser le sol en surface autour du tube avec les pouces (voir conseils de pose – page 8).

irrigation

cbar

Date

Sondes à 60 cm


………………….. 13

5. Dépose du matériel

Dépose des sondes

En fin de saison, sortir délicatement les sondes.

Dès que l’irrigation est devenue inutile, déposer le matériel. Cela évite de s’y prendre à la moisson.

Pour faciliter la dépose :

• Remplir d’eau les tubes de sonde si le tube a un trou en bas juste au dessus de la sonde (sondes vendues depuis 99),

• sinon faire 1 ou 2 trous parallèles à proximité de la sonde avec la tarière qui a servi à les installer,

• puis, y verser de l’eau (quelques litres) en vue d’humidifier le sol pour permettre ensuite l’extraction de la sonde,

• ôter la sonde quelques minutes après avoir versé l’eau. Ne pas attendre trop, car ce sera à nouveau sec autour des sondes.

Ne pas forcer pour ôter les sondes (si nécessaire, remettre de l’eau et attendre un peu).

Entretien des sondes • Nettoyer les sondes à l’eau, • les laisser sécher, • puis les stocker dans un

plastique dans un endroit sec jusqu’à l’utilisation suivante.

Hivernage du boîtier • Ôter la pile.

4

REGLES DE DECISION POIS DE PRINTEMPS

Stades à connaître pour le pilotage de l’irrigation du pois

Règles de décision en sol 1 Règles de décision en sol 2 Règles de décision en sol 3 Règles de décision en sol 4


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Stades à connaître pour le pilotage de l’irrigation du pois

Stade 8-10 feuilles Exemple d’un pois au stade 9 feuilles

Remarque : dans le comptage du nombre de feuilles, on ne compte pas les écailles.

■ Surveiller les sondes à partir du stade 8 feuilles

En sols 3 et 4, l’irrigation peut démarrer quelques jours après ce stade certaines années.

Pour définir le stade, se baser sur la tige principale (à gauche sur la photo).

La tige principale est au stade 9 feuilles.

A droite de la photo on a une ramification qui possède 7 feuilles.

Début floraison 50% des tiges ont au moins une fleur épanouie.

En pratique c’est 2-3 jours après avoir vu les premières fleurs dans le champ.

■ Réaliser la mesure avec le pisimètre en sols 1 et 2

La hauteur de la végétation peut conduire à modifier les seuils de déclenchement, lorsqu’elle dépasse un certain niveau.

■ A défaut de pisimètre, vous pouvez utiliser le mètre.


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Règles de décision

1. Pois de printemps : sol 1Poser 3 sondes à 30 cm et 3 à 60 cm

Faire la mesure avec le pisimètre à début floraison

Déclenchement du premier tour d’eau : dose 30 mm

Durée du tour d’eau pour arroser la totalité des pois

Inférieure ou égale à 6 jours

7 à 10 jours

Mesure pisimètre à début floraison Inférieure ou égale au

seuil *

Supérieure au seuil *

2 sondes sur 3 à 60 cm ont atteint 60 cbar 80 cbar 60 cbar

Et 2 sondes sur 3 à 30 cm de profondeur ont dépassé la valeur de 80 cbar

* Seuil pisimètre (ou à défaut, mesure au mètre) : • 30 cm de haut (ou 35 cm avec le mètre) pour Athos, Arosa, Arthur, Austin, Beetle, Bilboquet, Calao, Elgin, Javlo,

Lexus, Lumina, Sydney et Tokyo. • 40 cm de haut (ou 45 cm avec le mètre) pour Alezan, Eden, Hardy, Rialto

- Les seuils des sondes tiennent compte de la durée du tour d’eau sur pois : il n’y a donc pas lieu de les anticiper. - Ces seuils vont souvent faire retarder le déclenchement par rapport à votre pratique habituelle : ne vous affolez pas, il faut

savoir attendre car il y a danger à arroser trop tôt.

N.B. : Situations peu fréquentes pouvant se produire :

Sécheresse avant début floraison (moins de 10 mm de pluie de la levée à 10 feuilles et pas de pluie prévue dans les jours suivants) : • Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar avec les sondes à 30

cm de profondeur.

Mauvais enracinement du pois en profondeur : Si à début floraison, les sondes à 60 cm de profondeur restent inférieures à 10 cbar alors que les sondes à 30 cm de profondeur montent vite (voir schéma) :

• Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar avec les sondes à 30 cm de profondeur.

0

50

100

05-mai 10-mai 15-mai 20-mai

cbar

Sondes à 30 cm de profondeur

Sondes à60 cm de profondeur

Après débutfloraison

8060

cm


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Règles de retour après un apport de 30 mm d’irrigation

Si absence de pluie depuis l’irrigation précédente : • si jours chauds : irrigation 7

jours après le passage précédent,

• si jours frais : irrigation 9 jours après le passage précédent.

Si pluie : • on décale l’irrigation d’un jour

supplémentaire par 4 mm de pluie.

Exemple : on se situe dans le cas où, en absence de pluie, il faudrait irriguer 9 jours après le tour précédent. Il pleut 20 mm, il faut alors attendre 20/4 = 5 jours supplémentaires, soit un total de 14 jours après le passage précédent.

Si pluie supérieure à 30-40 mm : • les sondes à 30 cm chutent en

dessous de 10 cbar, on pourra utiliser les sondes Watermark pour reprendre l’irrigation.

• le seuil est : 2 sondes sur 3 à 60 cm ont dépassé 60 cbar,

et 2 sondes sur 3 à 30 cm ont dépassé 80 cbar.

Vous pouvez contrôler votre conduite d’irrigation avec les sondes à condition que les mesures soient utilisables (voir page 13, le paragraphe « Sondes, outil de contrôle ») :

Contrôlez que les seuils précédents sont respectés pour reprendre le tour d’eau suivant.

Arrêt de l’irrigation

Au moment d’envisager un tour d’eau après la défloraison des pois : contrôler l’épaisseur des gousses avec le calibreur.

Dans certaines situations, ceci correspond au début du jaunissement des bordures mal irriguées.

1. Dans une zone bien irriguée et

représentative de la parcelle :

Prélever 20 gousses sur le sommet de la végétation (dernier étage de gousses).

• Ne prendre qu’une gousse par plante.

• Cette gousse doit avoir plusieurs graines.

• Ne pas prélever les toutes petites gousses dont on sait qu’elles « n’iront pas au bout ».

2. Passez les gousses dans le calibreur, sans forcer :

Si au moins 10 gousses ne passent pas dans le calibreur arrêt de l’irrigation

Sinon poursuite de l’irrigation

renouveler ce test lors de la décision à prendre pour le tour d’eau suivant : pour décider de poursuivre ou d’arrêter.

L’irrigation est inutile quand les pois jaunissent sur l’ensemble de la parcelle, car alors ils sont à maturité physiologique et le rendement est fait.


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2. Pois de printemps : sol 2Poser 3 sondes à 30 cm et 3 à 60 cm

Faire la mesure avec le pisimètre à début floraison




7 à 10 jours

Mesure pisimètre à début floraison Inférieure ou égale au

seuil *

Supérieure au seuil *

2 sondes sur 3 à 60 cm ont atteint 40 cbar 60 cbar 40 cbar


* Seuil pisimètre (ou à défaut, mesure au mètre) : • 30 cm de haut (ou 35 cm avec le mètre) pour Athos, Arosa, Arthur, Austin, Beetle, Bilboquet, Calao, Elgin, Javlo,

Lexus, Lumina, Sydney et Tokyo. • 40 cm de haut (ou 45 cm avec le mètre) pour Alezan, Eden, Hardy, Rialto

- Les seuils des sondes tiennent compte de la durée du tour d’eau sur pois : il n’y a donc pas lieu de les anticiper. - Ces seuils vont souvent faire retarder le déclenchement par rapport à votre pratique habituelle : ne vous affolez pas, il faut

savoir attendre car il y a danger à arroser trop tôt.

N.B. : Situations peu fréquentes pouvant se produire :

Sécheresse avant début floraison (moins de 10 mm de pluie de la levée à 10 feuilles et pas de pluie prévue dans les jours suivants) : • Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar avec les sondes à 30

cm de profondeur.

Mauvais enracinement du pois en profondeur : Si à début floraison, les sondes à 60 cm de profondeur restent inférieures à 10 cbar alors que les sondes à 30 cm de profondeur montent vite (voir schéma) :

• Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar avec les sondes à 30 cm de profondeur.

0

50

100

05-mai 10-mai 15-mai 20-mai

cbar

Sondes à 30 cm de profondeur

Sondes à60 cm de profondeur

Après débutfloraison

70

50

60

cm


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dessous de 10 cbar, on pourra utiliser les sondes Watermark pour reprendre l’irrigation.

• le seuil est : 2 sondes sur 3 à 60 cm ont dépassé 40 cbar,

et 2 sondes sur 3 à 30 cm ont dépassé 80 cbar.


Contrôlez que les seuils précédents sont respectés pour reprendre le tour d’eau suivant.
















…………………..

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3. Pois de printemps : sol 3Poser 4 sondes à 30 cm


Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau sur pois : il n’y a donc pas lieu de les anticiper.



6 à 8 jours

De 8 feuilles à début

floraison

Après début floraison

De 8 feuilles à début floraison


Si 3 sondes sur 4 ont atteint : 80 cbar 120 cbar 60 cbar 100 cbar

30

60

cm

30

50

etcm


………………….. 20









dessous de 10 cbar,

On pourra utiliser les sondes Watermark pour reprendre l’irrigation.

Le seuil est alors de : 3 sondes sur 4 dépassent :

• 120 centibars pour un tour d’eau inférieur ou égal à 5 jours,

• 100 centibars pour un tour d’eau de 6 à 8 jours.


se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau, en tenant compte du stade.
















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4. Pois de printemps : sol 4Poser 4 sondes à 30 cm


Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau sur pois : il n’y a donc pas lieu de les anticiper.

Durée du tour d’eau pour irriguer la totalité des pois


6 à 8 jours

De 8 feuilles à début floraison


Si 3 sondes sur 4 ont atteint : 60 cbar 80 cbar 60 cbar

30

60

sols sableuxet


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dessous de 10 cbar,

On pourra utiliser les sondes Watermark pour reprendre l’irrigation.

Le seuil est alors de : 3 sondes sur 4 dépassent :

• 80 centibars pour un tour d’eau inférieur ou égal à 5 jours,

• 60 centibars pour un tour d’eau de 6 à 8 jours.


Se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau, en tenant compte du stade.















5

REGLES DE DECISION BLE TENDRE ET BLE DUR

Conseils avant de démarrer la campagne Stades à connaître pour IRRINOV®



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Blé tendre et blé dur d’hiver : conseils, avant de démarrer la campagne d’irrigation

Une même méthode pour le blé tendre et le blé dur, mais priorité au blé dur Irrinov propose les mêmes règles de décision pour le blé tendre et le blé dur. Toutefois le blé dur est plus sensible au stress hydrique : il sera plus pénalisé que le blé tendre en cas de retard de déclenchement de l’irrigation.

En conséquence donnez la priorité au

blé dur si ces 2 espèces sont présentes

dans le tour d’eau.

Irrigation et verse L’irrigation du blé, et particulièrement l’irrigation après floraison, augmente les risques de verse. Les barbes et les glumes des épis retiennent l'eau. Le poids de l'épi augmente et ceci d'autant plus que l'on est tard en saison. Il y a donc risque de verse en irriguant avec des canons.

L'intensité d'irrigation varie de 10 à 20 mm/h selon la taille du canon.

Le vent aggrave le risque en concentrant l'eau d'irrigation (l'intensité d'irrigation peut atteindre 30 à 40 mm/h) et en accentuant l'inclinaison des tiges de blé.

Quelques précautions à prendre pour irriguer en post épiaison :

• utiliser des petites buses pour réduire la taille des gouttes,

• irriguer de nuit où la vitesse du vent est souvent plus faible que le jour,

• réduire la dose d'irrigation à 20-25 mm.

Prévoir une protection anti-verse adaptée :

Par ailleurs en fonction de l’appréciation du risque de verse, il faudra prévoir une protection anti-verse adaptée. Pour estimer ce risque, on prendra en compte :

• la sensibilité à la verse des

variétés • l’état de végétation au stade

épi 1cm.

Tableau 1 : Classes de sensibilité des variétés à la verse.

Sensibilité de la

variété à la verse

blé tendre blé dur

Peu sensible Albéric, Allister, Altria, Aubusson, Bastide, Claire, Charger, Criterium, Equinoxe, Eveil, Frelon, Hamac, Intense, Levis, Nectar, Oratorio, Ornicar, Pulsar, Raspail, Robigus, Solstice, Shango, Talisman, Tibet

Acalou, Exeldur, Montségur Sachem, Salsa,

Moyennement sensible

Amerigo, Apache, Astrakan, Autan, Calisto, Caphorn, Chancellier, Courtôt, Cyrano, Destino, Dinghy, Farandole, Hyno-Quenta, Hyno-Renta, Isengrain, Isidor, Limes, Lorraine, Nirvana, Occitan, Oracle, PR22R28, Qualital, Récital, Rialto, Rossini, Soissons, Somme, Tamaro, Tapidor, Texel, Vergain, Victo, Virtuose

Lloyd, Barcarol, Arcalis, Brindur, Duriac, Excalibur, Joyau, Neodur, Pescadou, (Poulit), (Orégal)

Très sensible

Ami, Andalou, Aztec, Baroudeur, Bobino, Cézanne*, Craklin, Domino, Equilibre, Florence-Aurore, Galibier*, Gascogne*, HynoValea, Lona, Lorraine, Manital, Orpic, Orvantis, Rapor, Sidéral, Sisley, Taldor*, Testo*, Trémie, Valoris

Ardente, Argeles, Aronde*, Artimon*, Auroc, Biensur, Karur, Irride, Nefer, Orjaune, Silur

* variétés « très très » sensibles à la verse. Tableau 2 : Appréciez l’état de végétation au stade épi 1 cm.

La densité de végétation est claire. La végétation recouvre moins de 70 % du sol

1

La densité est moyenne. La végétation recouvre entre 80 et 100 % du sol

2

La densité est élevée, voire excessive. La végétation recouvre 100 % du sol, (on ne voit plus le sol entre chaque rang de blé).

3

La densité est très excessive. La végétation recouvre complètement le sol et elle est très luxuriante.

4


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Tableau 3 : Estimez le risque de verse de votre parcelle. Etat de la végétation au stade épi 1 cm (voir tableau 2) 1 2 3 4

Sensibilité variétale à la verse Peu sensible faible moyen moyen élevé (voir tableau 1) Moyennement sensible faible moyen élevé très élevé

Très sensible moyen élevé très élevé très élevé

Blé tendre irrigué : stratégie de lutte contre la verse Niveau de

risque verse (voir tableau 3)

Plein tallage Fin tallage Epi 1 cm 1 nœud 2 nœuds Dernière feuille

Gonflement

Faible à moyen Moyen

Elevé puis

puis puis

Très élevé puis puis

Produit, période et dose d’application/ha.

Blé dur d’hiver irrigué : stratégie de lutte contre la verse Centre et Poitou-Charentes

Niveau de risque verse

(voir tableau 3)

Plein tallage Fin tallage Epi 1 cm 1 nœud 2 nœuds Dernière feuille

Gonflement

Faible à moyen

Moyen

Elevé puis puis puis

Elevé à très élevé

puis


Région Sud : Si le niveau de risque de verse est très élevé (voir tableau 3), traiter avec Arvest, Terpal (2 à 2,5 l/ha) au stade 1 à 2 nœuds.

Irrigation et fertilisation azotée

Prévoir une fertilisation azotée adaptée

à votre situation irriguée :

La dose totale doit être ajustée à votre objectif de rendement, qui peut être augmenté de 5 à 20 q/ha avec l’irrigation, (soit 15 à 60 kg N/ha supplémentaires par rapport aux

parcelles de même type de sol, non irriguées).

Réaliser un 3ème apport entre les stades sortie dernière feuille et dernière feuille étalée

Pour garantir une alimentation azotée correcte, de fin montaison à la fin du cycle, et répondre aux objectifs de teneur en protéines, il est nécessaire de réaliser un 3ème apport d’azote entre les stades sortie dernière feuille et

dernière feuille étalée. En conditions irriguées, un apport d’azote à ce stade est toujours bien valorisé.

Pour cela, réduire de 40 à 60 U/ha la dose prévue au 2ème apport pour la reporter dans un 3ème apport. La dose de ce 3ème apport sera comprise entre 40 à 60 et 80 kg N/ha selon les objectifs de qualité. L’utilisation d’une méthode de pilotage Jubil® ou Hydro N-Tester®, permettra d’ajuster au mieux la dose.

Arvest, Terpal ( 1 l )

C3 ( 2 l ) ou C5 ( 2 l )

Cyter ( 2 l ) ou Cycocel CL 2000 ( 2 l ) ou Mondium ( 2 l )

Moddus ( 0.4 l ) Arvest, Terpal ( 2 l )

C3 ou C5 (1.5 l )C3 ou C5 ( 2 l )

Médax ( 0.4 kg + 0.53 l )

C3 ou C5 (1.5 l )

C3 ou C5 (1.5 l )C3 ou C5 ( 2 l )

Arvest, Terpal ( 1.5 l ) Moddus (0.4 l ) C3 ou C5 (2 l )

C5 ( 2 à 3.5 l )

Arvest, Terpal ( 2 l )

C5 ( 1.5 l ) C5 ( 2 l )

C5 ( 1.5 l )

C5 ( 1.5 l ) C5 ( 2 l ) Arvest, Terpal ( 1 l )

Arvest, Terpal ( 1.5 l ) Arvest, Terpal ( 2.5 l )


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Blé : stades à connaître pour Irrinov

Dernière feuille « étalée »

La dernière feuille est étalée, sa ligule est visible. L’épi a commencé à gonfler la gaine de la dernière feuille. A ce stade : il est inutile de dérouler la feuille :

• Si l’épi gonfle une gaine, il s’agit forcément de la dernière feuille.

Pour les variétés barbues, un élément concret de repérage est le tout début de la sortie des barbes.

Ce stade précède l’épiaison d’environ 8-12 jours chez les blés.

■ Les seuils tensiométriques pour le déclenchement de l’irrigation, ainsi que les

règles de retour (nombre de jours) changent à ce stade.

Et il ne faut pas irriguer à ce stade s’il y a risque de gel.

Epiaison

50% des épis à moitié sortis de la gaine.

■ Il faut connaître la date d’épiaison pour fixer la date

d’arrêt

Selon le sol, l’arrêt se situe soit 15, soit 20, soit 25 jours après l’épiaison.

Elongation du grain

Observer sur unépillet du milieude l ’épi sans ledétacher

Evaluer l’élongation du grain sera plus précis pour déterminer la date d’arrêt. A partir de la floraison, les grains qui commencent leur remplissage, grossissent et s’allongent progressivement, pour atteindre leur taille maximale au stade laiteux. Le stade du blé entre la floraison et le stade laiteux peut être évalué en observant la longueur du grain par rapport à celle de la glumelle supérieure. L’observation du stade d’élongation du grain fournit une estimation plus précise du stade d’arrêt d’irrigation, qu’un nombre de jours après épiaison.

■ Comment observer :

- Juste avant de prendre la décision d’arrêt, prélever 10 épis représentatifs de la strate dominante.

- Sur chaque épi prélevé, l’observation sera réalisée sur les fleurs 1 et 2 d’un épillet du milieu (photo 1). Il n’est pas nécessaire de détacher l’épillet de l’épi.

- Sur chaque épillet, ouvrir les fleurs 1 et 2 qui sont en général celles qui portent un grain. Elles sont situées de chaque côté de l’épillet (photo 2). Pour cela en écarter les glumes puis les glumelles inférieures, pour faire apparaître les grains. En général le grain reste adhérent du côté de la glumelle supérieure (photo 3).


…………………..

26

Selon le sol, l’arrêt se situe lorsque la longueur du grain représente 50, 60 ou 70 % de celle de la glumelle supérieure.

Photo 2 : Ecarter les glumes puis les glumelles inférieures pour faire apparaître les grains puis faire l’observation.

Dans cet exemple, le grain représente environ 60 % de la longueur de la glumelle (g/G = 60 %).

- Faire une estimation visuelle (arrondir l’estimation aux dizaines supérieures ou inférieures) du rapport de longueur entre grain et glumelle supérieure. Laisser le grain en place . Attention ne pas compter dans la longueur du grain, les stigmates poilus à l’extrémité du grain (photo 4).

- On observe donc au total 20 grains

(2 grains par épi sur 10 épis). Si plus de la moitié des grains observés dépassent le stade d’arrêt, alors l’irrigation peut être stoppée.

glumelle supérieure

grain en formation

g

G


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1. Blé tendre et blé dur : sol 1Poser 3 sondes à 30 cm et 3 à 60 cm

Irrigation pour garantir l’absorption de l’apport d’azote du stade épi 1 cm

Si l’apport d’azote du stade épi 1 cm est réalisé sur sol sec et n’est pas suivi de pluies dans les 3-4 semaines suivantes : il y a risque de carence dans les parcelles à faible fourniture du sol en azote. Irrinov propose alors un déclenchement plus précoce que pour un stress hydrique.

La décision d’irriguer dépend :

du reliquat d’azote minéral sortie hiver (RSH) mesuré, ou calculé, ou estimé régionalement

de la pluie depuis l’apport d’azote du stade épi 1 cm

RSH ≤ 60 kg N/ha (souvent en précédents mais, blé ou tournesol et hiver pluvieux)

RSH > 60 kg N/ha (souvent en précédents

colza, pois et autres légumineuses)

Si pluie cumulée depuis l’apport d’azote du stade épi 1 cm jusqu’à 20 jours après épi 1 cm *

≤ 15 mm > 15 mm

Irriguer 20 mm Pas d’irrigation pour l’azote

Pas d’irrigation pour l’azote

* Si au stade épi 1 cm, le tallage est important et la végétation poussante, attendre le déclenchement avec les seuils tensiométriques.

Irrigation pour permettre une bonne alimentation en eau

Déclenchement du premier tour d’eau

Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau sur blé tendre ou blé dur : il n’y donc pas lieu de les anticiper.

Durée du tour d’eau pour irriguer le blé tendre ou le blé dur


9 à 12 jours

Avant « dernière feuille

étalée »

Après « dernière feuille étalée »

Avant « dernière feuille étalée »


Quand 2 sondes sur 3 à 60 cm ont atteint :

80 cbar 100 cbar 60 cbar 80 cbar


Dose 35 mm Lors d’irrigation en post épiaison, réduire à 20-25 mm en cas de risque de verse et adapter la fréquence des apports d’eau.

8060

cm


………………….. 28

4 mm de pluie

5 mm de pluie

Règle de retour après un apport de 35 mm d’irrigation

Si pas de pluie depuis l’irrigation précédente

Avant dernièrefeuille étalée

Après dernièrefeuille étalée

si jours chauds :irrigation 13 jours après le passage précédent

si jours frais :irrigation 15 jours après le passage précédent

irrigation 11 – 12 joursaprès le passage précédent




Si pluie on décale d’un jour supplémentaire pour :

Exemple : on se situe dans le cas où, en absence de pluie, il faudrait irriguer 13 jours après le passage précédent. Il pleut 20 mm, il faut alors attendre 20/4 = 5 jours supplémentaires, soit un total de 18 jours après le passage précédent.

Si pluie supérieure à 30-40 mm Dans ce cas, les tensions à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar.

Reprendre l’irrigation en se référant aux seuils cités pour le premier tour d’eau, en tenant compte du stade.

Vous pouvez contrôler votre conduite d’irrigation avec les sondes à condition que les mesures soient utilisables (Voir page 13, le paragraphe « Sondes, outil de contrôle) : contrôler que 2 sondes sur 3 à 30 cm et à 60 cm atteignent les seuils précédents lorsque vous allez recommencer un tour d’eau.

Arrêt de l’irrigation : deux méthodes

Si vous avez noté la date précise de l’épiaison (voir page 29)

Au moment d’envisager un tour d’eau après l’épiaison :

• si le stade du blé se situe entre épiaison et épiaison + 15 jours ➾ recommencer un tour d’eau

• si le blé a dépassé le stade épiaison + 15 jours ➾ arrêt définitif de l’irrigation

Une méthode plus précise : Par observation de la taille relative du grain dans son enveloppe (voir méthode page 30) • Si la longueur du grain ne

dépasse pas la moitié de la longueur totale de la glumelle supérieure ➾ recommencer un tour d’eau.

• Si la longueur du grain dépasse la moitié de la longueur totale de la glumelle supérieure ➾ arrêt définitif de l’irrigation.

Adaptation de conduite

Garantir l’absorption de l’apport d’azote du stade dernière feuille • si 15 jours après cet apport, il

n’y a pas eu d’irrigation et si la pluie est inférieure à 15 mm : irriguer 35 mm.

Arrêter momentanément l’irrigation • en cas de prévision de gel au

moment du stade dernière feuille ligulée (ceci correspond à la méiose mâle). Le blé est particulièrement sensible au gel à ce stade, et l’irrigation peut aggraver l’effet du gel.

• pour le blé dur, après pleine épiaison, au moment de la sortie des étamines, soit pendant 5-8 jours de manière à limiter le risque de contamination par la fusariose.

Réaliser une irrigation d’anticipation en cas de prévision d’un climat sec et chaud pour cette période.


………………….. 29


2. Blé tendre et blé dur : sol 2Poser 3 sondes à 30 cm et 3 à 60 cm

Irrigation pour garantir l’absorption de l’apport d’azote du stade épi 1 cm Si l’apport d’azote du stade épi 1 cm est réalisé sur sol sec et n’est pas suivi de pluies dans les 3-4 semaines suivantes : il y a risque de carence dans les parcelles à faible fourniture du sol en azote. Irrinov propose alors un déclenchement plus précoce que pour un stress hydrique.




RSH ≤ 60 kg N/ha (souvent en précédents mais, blé ou tournesol et hiver pluvieux)

RSH > 60 kg N/ha (souvent en précédents

colza, pois et autres légumineuses)

Si pluie cumulée depuis l’apport d’azote du stade épi 1 cm jusqu’à 20 jours après épi 1 cm *

≤ 15 mm > 15 mm


Pas d’irrigation pour l’azote

* Si au stade épi 1 cm, le tallage est important et la végétation poussante, attendre le déclenchement avec les seuils tensiométriques.



Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau sur blé tendre ou blé dur : il n’y a donc pas lieu de les anticiper.



9 à 12 jours


étalée »








70

50

60

cm


………………….. 30

4 mm de pluie

5 mm de pluie













Si pluie supérieure à 30-40 mm Dans ce cas, les tensions à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar. Reprendre l’irrigation en se basant sur les seuils de déclenchement du premier tour d’eau.

Vous pouvez contrôler votre conduite d’irrigation avec les sondes à condition que les mesures soient utilisables (Voir page 13, le paragraphe « Sondes, outil de contrôle) : Contrôler que 2 sondes sur 3 à 30 cm et à 60 cm atteignent les seuils précédents lorsque vous allez recommencer un tour d’eau.





• si le blé a dépassé le stade épiaison + 20 jours ➾ arrêt définitif de l’irrigation.

Une méthode plus précise : Par observation de la taille relative du grain dans son enveloppe (voir page 30) • Si la longueur du grain ne

dépasse pas 60 % de la longueur totale de la

glumelle supérieure ➾ recommencer un tour d’eau.

Si la longueur du grain dépasse 60 % de la longueur totale ➾ arrêt définitif de l’irrigation.









………………….. 31


3. Blé tendre et blé dur : sol 3Poser 4 sondes à 30 cm

Irrigation pour garantir l’absorption de l’apport d’azote du stade épi 1 cm

Si l’apport d’azote du stade épi 1 cm est réalisé sur sol sec et n’est pas suivi de pluies dans les 2-3 semaines suivantes : il y a risque de carence dans les parcelles à faible fourniture du sol en azote. Irrinov propose alors un déclenchement plus précoce que pour un stress hydrique.




RSH ≤ 40 kg N/ha (souvent en précédents mais, blé ou tournesol et

hiver pluvieux)

RSH > 40 kg N/ha (souvent en précédents colza, pois et autres

légumineuses)

Si pluie cumulée depuis l’apport d’azote du stade épi 1 cm jusqu’à 15 jours après

épi 1 cm

Si pluie cumulée depuis l’apport d’azote du stade épi 1 cm jusqu’à 20 jours après

épi 1 cm

≤ 15 mm > 15 mm ≤ 15 mm > 15 mm








8 à 11 jours


étalée »







30

60

cm

30

50

etcm


………………….. 32

4 mm de pluie

5 mm de pluie














Se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau en tenant compte du stade.

Vous pouvez contrôler votre conduite d’irrigation avec les sondes à condition que les mesures soient utilisables (Voir page 13, le paragraphe « Sondes, outil de contrôle) : Se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau, en tenant compte du stade.





• si le blé a dépassé le stade épiaison + 20 jours ➾ arrêt définitif de l’irrigation.

Par observation de la taille relative du grain dans son enveloppe (voir page 30) • Si la longueur du grain ne

dépasse pas 50 à 60 % de la longueur totale de la glumelle supérieure ➾ recommencer un tour d’eau.

Si la longueur du grain dépasse 60 % à 65 % de la longueur totale ➾ arrêt définitif de l’irrigation.









………………….. 33


4. Blé tendre et blé dur : sol 4Poser 4 sondes à 30 cm Dans ce sol à faible réserve en eau, l’irrigation est déclenchée selon une règle unique qui permet d’assurer à la fois une bonne alimentation en eau et une absorption correcte de l’azote apporté au stade épi 1cm.





7 à 9 jours


110 cbar 90 cbar


30

60

sols sableuxet


………………….. 34

4 mm de pluie

5 mm de pluie














Se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau en tenant compte du stade.

Vous pouvez contrôler votre conduite d’irrigation avec les sondes à condition que les mesures soient utilisables (Voir page 13, le paragraphe « Sondes, outil de contrôle) : Se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau, en tenant compte du stade.





• si le blé a dépassé le stade épiaison + 25 jours ➾ arrêt définitif de l’irrigation

• l’irrigation.

Une méthode plus précise : Par observation de la taille relative du grain dans son enveloppe (voir page 30) • Si la longueur du grain ne

dépasse pas 70 % de la longueur totale de la glumelle supérieure ➾ recommencer un tour d’eau.

• Si la longueur du grain dépasse 70 % de la longueur totale de la glumelle supérieure ➾ arrêt définitif de l’irrigation.


Garantir l’absorption de l’apport d’azote du stade dernière feuille

• si 15 jours après cet apport, il n’y a pas eu d’irrigation et si la pluie est inférieure à 15 mm : irriguer 35 mm.




• Réaliser une irrigation d’anticipation en cas de prévision d’un climat sec et chaud pour cette période.

6

REGLES DE DECISION ORGE BRASSICOLE DE PRINTEMPS

Conseils avant de démarrer la campagne d’irrigation Stades à connaître pour IRRINOV®



………………….. 35

Orge de printemps : Conseils avant de démarrer la campagne d’irrigation

Particularités de l’orge de printemps Des règles de décision spécifiques à l’orge de printemps sont proposées car, comparé au blé d’hiver, son cycle est plus court et son enracinement moins développé pendant la montaison.

Par ailleurs, avec son cycle décalé dans le temps par rapport au blé, elle est davantage exposée à des périodes chaudes avec des besoins en eau élevés.

Irrigation et verse L’irrigation des orges, et tout particulièrement l’irrigation tardive, augmente les risques de verse sur cette espèce sensible. Les barbes des épis retiennent l'eau. Le poids de l'épi augmente et ceci d'autant plus que l'on est tard en saison. Il y a donc risqué de verse en irriguant avec des canons.

L'intensité d'irrigation varie de 10 à 20 mm/h selon la taille du canon.

Le vent aggrave le risque en concentrant l'eau d'irrigation (l'intensité d'irrigation peut atteindre 30 à 40 mm/h) et en accentuant l'inclinaison des tiges d’orge.

Quelques précautions à prendre pour irriguer en post épiaison :

• utiliser des petites buses pour réduire la taille des gouttes,

• irriguer de nuit où la vitesse du vent est souvent plus faible que le jour,

• réduire la dose d'irrigation à 20-25 mm.

Prévoir une protection anti-verse adaptée.

Il est donc nécessaire d’estimer le risque de verse en fin de tallage herbacé pour adapter le ou les produits anti-verse à épandre.

ableau 1 : Prenez en compte la sensibilité des variétés à la verse

Sensibilité de la variété à la verse

Variétés d’orge de printemps

Peu sensible Carafe, Christina, Class, Cork, County, Cristalia, Doyen, Barke, Astoria, Hanka, Optic, Ortoli, , Pewter, Prestige, Propice, Sabel, Sebastian, Tocada

Moyennement sensible

Alexis, Aspen, Cellar, Jersey, Marnie, Nevada, Prisma, Scarlett

Très sensible Cadix, Extase, Frilox, Neruda, Riviera, Vodka , Volga

Tableau 2 : Appréciez l’état de végétation en fin de tallage herbacé (vers épi 1 cm)

Etat de la végétation

La densité de végétation est claire. La végétation recouvre moins de 70 % du sol.

1

La densité est moyenne. La végétation recouvre entre 80 et 100 % du sol.

2

La densité est élevée, excessive. La végétation recouvre 100 % du sol, (on ne voit plus le sol entre chaque rang d’orge).

3


………………….. 36

Tableau 3 : Estimez le risque de verse

Sensibilité variétale à la verse

(voir tableau 1)

Etat de la végétation fin tallage

(voir tableau 2)

Niveau de risque de

verse

1 moyen peu sensible 2 moyen 3 moyen

1 moyen moyennement sensible 2 élevé 3 très élevé

1 très élevé Très sensible 2 très élevé 3 très élevé

Orge de printemps : Choisissez la stratégie adaptée à votre risque : Niveau de

risque verse (voir tableau 3)

Epi 1 cm 1 noeud 2 noeuds Dernière feuille Avant sortie des barbes

Moyen

Elevé

Très élevé

* dose faible en condition de croissance faible


Irrigation et fertilisation azotée

Prévoir une fertilisation azotée adaptée à votre situation irriguée :

La dose totale doit être ajustée à votre objectif de rendement, qui peut être supérieur de 10 à 20 q/ha par rapport au sec selon le type de sol, (soit 25 à 50 kg N/ha supplémentaires par rapport aux parcelles non irriguées).

Un fractionnement de l’azote possible :

L’apport unique d’azote au semis ou au plus tard 3 feuilles, pratiqué dans de nombreuses régions, ne permet pas d’obtenir le maximum d’efficacité de l’azote apporté. En situation irriguée il est possible de fractionner pour assurer une meilleure efficacité sans risque pour la teneur en protéines :

• si la dose totale X est inférieure à 100 kg N/ha :

→ si semis précoce : apport unique au début du tallage → si semis tardif : apport unique entre le semis et le stade 2 feuilles.

• si la dose totale X est supérieure ou égale à 100 kg N/ha :

→ 50 kg N/ha entre le semis et le stade 2 feuilles → complément : plein tallage

Dose X = dose totale d’azote qui sera apportée sur la culture d’orge.

Etheverse 0.5 - 0.75 l

Etheverse 0.3 l

Etheverse 0.3 l

Etheverse 0.3 l

puis

puis

Terpal ou Arvest 1 – 1.2 l

Moddus 0.4 - 0.5 l* ou Medax Top 0.6 – 0.8 l*

Arvest 0.8 - 1 l

Terpal 0.8 - 1 l

Terpal ou Arvest 0.8 – 1 l puis

Arvest 1.2 - 1.5 l

Terpal 1.2 - 1.5 l


………………….. 37

Stades à connaître pour Irrinov

Dernière feuille « étalée »

Un élément concret de repérage est le tout début de la sortie des barbes.

Le limbe de la dernière feuille est maintenant complètement déployé laissant apparaître sa ligule. L’épi a commencé à gonfler la gaine de la dernière feuille. A ce stade, il est inutile de dérouler la feuille : si l’épi gonfle une gaine, il s’agit forcément de la dernière feuille.

Ce stade précède l’épiaison d’environ 6-8 jours chez les orges.

■ Les seuils tensiométriques pour

le déclenchement de l’irrigation, ainsi que les règles

de retour (nombres de jours) changent à ce stade.

Stade épiaison

La moitié des épis sont à moitié sortis de la gaine de la dernière feuille.

■ Il faut connaître la date

d’épiaison pour fixer la date d’arrêt.

Selon le sol, l’arrêt se situe 15 ou 20 jours après l’épiaison.


………………….. 38


1. Orge de printemps : sol 1

Poser 3 sondes à 30 cm et 3 à 60 cm

Irrigation pour l’absorption de l’apport d’azote

Si l’apport d’azote n’est pas suivi de pluies efficaces avant le stade épi 1cm, il y a risque de carence en azote dans les parcelles à faible fourniture du sol. De plus, il faut éviter une absorption trop tardive (après le stade 1 nœud) de l’azote apporté. Irrinov® propose si nécessaire un déclenchement plus précoce que pour un stress hydrique.


• du reliquat d’azote minéral sortie hiver (RSH) mesuré, ou calculé, ou estimé régionalement

• de la pluie depuis l’apport d’azote

RSH ≤ 60 kg N/ha RSH > 60 kg N/ha

Si pluie cumulée depuis l’apport d’azote jusqu’à épi 1cm

Si pluie cumulée depuis l’apport d’azote jusqu’à 1 nœud

≤ 15 mm > 15 mm ≤ 15 mm > 15 mm

Irriguer 20 mm Ne pas irriguer pour l’absorption

d’azote


d’azote



Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau sur orge de printemps : il n’y donc pas lieu de les anticiper.

Durée du tour d’eau pour irriguer l’orge de printemps


7 à 10 jours


étalée »








8060

cm


………………….. 39


Si absence de pluie depuis l’irrigation précédente :

Avant dernière feuille étalée • si jours chauds : irrigation 12



Après dernière feuille étalée • si jours chauds : irrigation 10




supplémentaire pour 4 mm de pluie.


Si pluie supérieure à 30-40 mm : Dans ce cas, les tensions à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar.



contrôlez que 2 sondes sur 3 à 30 cm de profondeur dépassent 90 cbar lorsque vous allez recommencer un tour d’eau.



• Si le stade de l’orge se situe entre épiaison et épiaison + 15 jours recommencer un tour d’eau.

Si l’orge a dépassé le stade épiaison +

15 jours arrêt définitif de l’irrigation.


………………….. 40



Poser 3 sondes à 30 cm et 3 à 60 cm









≤ 15 mm > 15 mm ≤ 15 mm > 15 mm


d’azote


d’azote






7 à 10 jours


étalée »








70

50

60

cm


………………….. 41















contrôlez que 2 sondes sur 3 à 30 cm de profondeur dépassent 90 cbar lorsque vous allez recommencer un tour d’eau.







………………….. 42



Poser 4 sondes à 30 cm









≤ 15 mm > 15 mm ≤ 15 mm > 15 mm


d’azote


d’azote






6 à 9 jours


étalée »







30

60

cm

30

50

etcm


………………….. 43



















Si l’orge a dépassé le stade épiaison + 15 jours arrêt définitif de l’irrigation.


………………….. 44



Poser 4 sondes à 30 cm Dans ce sol à faible réserve en eau, l’irrigation est déclenchée selon une règle unique qui permet d’assurer à la fois une bonne alimentation en eau et une absorption correcte de l’azote apporté au stade épi 1 cm.






6 à 8 jours

Quand 3 sondes

sur 4 à 30 cm ont atteint :

100 cbar 80 cbar


30

60

sols sableuxet


………………….. 45





















7

QUI CONTACTER ?


………………….. 46

9. Qui contacter ? Liste des personnes pouvant être contactées

Vous pouvez également contacter le correspondant irrigation de votre Chambre d’Agriculture

Pour la région Centre, il s’agit de : Tél. Fax Cher : S. BESSIN 02 48 23 04 95 02 48 65 22 13 FDGEDA du Cher : D. MARCEL 02 48 23 04 80 02 48 23 04 81 Eure-et-Loir : F. GOLAZ 02 37 24 45 35 02 37 24 45 90 Indre : A. LE GALL 02 54 22 20 07 02 54 22 73 32 Indre-et-Loire : G. PICARD 02 47 48 37 79 02 47 48 17 36 Loir-et-Cher : C. GOUSSAULT 02 54 23 11 27 02 54 23 11 21 Loiret : N. GALIN 02 38 30 94 06 02 38 30 68 17

Concernant le matériel(sondes, boîtier)

Challenge agriculture ®

rue Fleuré37340 AMBILLOUTél. : 02 47 52 42 12Fax : 02 47 52 47 27

Concernant la méthode IRRINOV®

ARVALIS – Institut du végétal :

Alain BOUTHIERJean-Louis MOYNIERDomaine du Magneraud17 ST PIERRE D AMILLYTél. : 05 46 07 44 64Fax : 05 46 07 44 73

Bernard GAILLARDStation de la Jaillière44 LA CHAPELLE ST SAUVEURTél. : 02 40 98 65 00Fax : 02 40 98 61 01

Jean PAUGET69 LYON SATOLASTél. : 04 72 23 80 85Fax : 04 72 23 80 88

Michel MANGIN26 ETOILETél. : 04 75 60 66 33Fax : 04 75 60 73 22

Jean-Luc VIALLES63 CLERMONT-FDTél. : 04 73 92 33 75Fax : 04 73 98 64 02

Delphine BOUTTET91 BOIGNEVILLETél. : 01 64 99 22 33Fax : 01 64 99 30 39

Michel BONNEFOY41 BLOISTél. : 02 54 74 42 81Fax : 02 54 74 83 17

Jean-Marc DEUMIERJean-Luc VERDIER31 BAZIEGETél. : 05 62 71 79 39Fax : 05 61 81 48 07

Stéphane JEZEQUEL04 MANOSQUETél. : 04 92 72 39 29Fax : 04 92 72 72 09

Philippe BRAUN30 NIMESTél. : 04 66 84 92 18Fax : 04 66 29 45 69

Jacques RAVAIL24 BERGERACTél. : 05 53 63 12 71Fax : 05 53 61 30 90

Yves CHABANEL81 ALBITél. : 05 63 48 83 76Fax : 05 63 48 82 56

Jean-Claude COCHET32 AUCHTél. : 05 62 61 77 38Fax : 05 62 61 67 53







Concernant la méthode IRRINOV®

ARVALIS – Institut du végétal :Concernant la méthode IRRINOV®

ARVALIS – Institut du végétal :Concernant la méthode IRRINOV®

ARVALIS – Institut du végétal :

Alain BOUTHIERJean-Louis MOYNIERDomaine du Magneraud17 ST PIERRE D AMILLYTél. : 05 46 07 44 64Fax : 05 46 07 44 73

Bernard GAILLARDStation de la Jaillière44 LA CHAPELLE ST SAUVEURTél. : 02 40 98 65 00Fax : 02 40 98 61 01

Jean PAUGET69 LYON SATOLASTél. : 04 72 23 80 85Fax : 04 72 23 80 88

Michel MANGIN26 ETOILETél. : 04 75 60 66 33Fax : 04 75 60 73 22

Jean-Luc VIALLES63 CLERMONT-FDTél. : 04 73 92 33 75Fax : 04 73 98 64 02

Delphine BOUTTET91 BOIGNEVILLETél. : 01 64 99 22 33Fax : 01 64 99 30 39

Michel BONNEFOY41 BLOISTél. : 02 54 74 42 81Fax : 02 54 74 83 17

Jean-Marc DEUMIERJean-Luc VERDIER31 BAZIEGETél. : 05 62 71 79 39Fax : 05 61 81 48 07

Stéphane JEZEQUEL04 MANOSQUETél. : 04 92 72 39 29Fax : 04 92 72 72 09

Philippe BRAUN30 NIMESTél. : 04 66 84 92 18Fax : 04 66 29 45 69

Jacques RAVAIL24 BERGERACTél. : 05 53 63 12 71Fax : 05 53 61 30 90

Yves CHABANEL81 ALBITél. : 05 63 48 83 76Fax : 05 63 48 82 56

Jean-Claude COCHET32 AUCHTél. : 05 62 61 77 38Fax : 05 62 61 67 53


………………….. 47

Institut Technique des Céréales et des

Fourrages 8 avenue du Président Wilson

75116 PARIS

Union Nationale Interprofessionnelle des

Plantes riches en Protéines12 avenue George V

75008 PARIS

Fédération Départementale des Groupes d’Etudes et de

Développement Agricole du Cher

3 rue Volta 18023 BOURGES CEDEX

Chambre Départementale

de L’Eure-et-Loir 10 rue Dieudonné Costes

28024 CHARTRES CEDEX

Chambre Départementale de l’Indre

24 rue des Ingrains 36022 CHATEAUROUX CEDEX


de l’Indre-et-Loire 38 rue Augustin Fresnel

37171 CHAMBRAY LES TOURS CEDEX


du Loir-et-Cher 15 avenue de Vendôme 41018 BLOIS CEDEX


du Loiret 13 avenue des Droits de l' Homme

45921 ORLEANS CEDEX 9

Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs

de Semences 74 rue Jean Jacques Rousseau

75001 PARIS

Centre Technique Le Verger

49800 BRAIN S/L’AUTHION

Réalisation région Ouest ARVALIS-Institut du végétal

Copyright ARVALIS-Institut du végétal-UNIP 2005 Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation préalable.

Prix maximum conseillé 37 Euros TTC

Avec le concours financier de l’Office National Interprofessionnel des Oléagineux, Protéagineux et Cultures Textiles (ONIOL)

IIRRRRIINNOOVV®® PPooiiss--CCéérrééaalleess Version 2000

Carnet de terrain

Les points clefs de la méthode et un recueil des observations au champ : stades, tensions, pluies, irrigation

Température du sol Températures du sol à introduire dans le boîtier Watermark® pour les mesures des sondes situées à 30 cm et 60 cm de profondeur

MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 9°C 11°C 14°C 17°C 19°C 19°C 17°C

Il est conseillé de vérifier la température affichée dans le boîtier

avant la lecture des tensions

Lecture des sondes tensiométriques

Lecture des sondes : elle peut commencer 2 à 3 jours après la pose des sondes.

Fréquence de lecture : • Avant la première irrigation :

- 1 fois par semaine puis tous les 2-3 jours dès qu'il fait sec.

• En cours de campagne : - avant chaque irrigation pour confirmer ou pas le début

d'un nouveau tour d'eau, - 24 h à 36 h après chaque irrigation pour connaître

l'efficacité de celle-ci (éviter les mesures avant 24 h peu stables),

- après une pluie significative pour connaître son efficacité.

STADES A CONNAÎTRE POUR IRRINOV POIS :

• Stade 8 feuilles : - Surveiller les sondes à partir de 8 feuilles, - Et, en sol caillouteux et très caillouteux, l'irrigation peut

démarrer à partir de ce stade. • Début floraison : C'est 2-3 jours après avoir vu les premières fleurs dans le champ. (50 % des tiges ont au moins une fleur épanouie)

- Mesure avec le pisimètre en sol profond et moyen, - Et ce stade fait changer les seuils de déclenchement en

sol caillouteux et très caillouteux. Pois à 9 feuilles

Ne pas compter les écailles

9

7 6

5 4 3

1 2

8

1

• Stade d'arrêt (pois) : Au moment d'envisager un tour d'eau après la défloraison des pois : contrôler l'épaisseur des gousses avec le calibreur :

dans une zone bien irriguée et représentative de la parcelle : prélever 20 gousses sur le sommet de la végétation (dernier étage de gousse)

- ne prendre qu'une gousse par plante - cette gousse doit avoir plusieurs grains - ne pas prélever les toutes petites gousses dont on sait qu'elles "n'iront pas au bout"

passez les gousses dans le calibreur, sans forcer : - si au moins 10 gousses ne passent pas

dans le calibreur arrêt de l'irrigation - sinon poursuivre l'irrigation

… et pour décider du prochain tour d'eau renouveler ce test calibreur

2

BLÉ ET ORGE : • Dernière feuille étalée : La dernière feuille est étalée, sa ligule est visible. (variétés barbues = tout début de la sortie des barbes)

- Fait changer les seuils de déclenchement, et règles de retour, - Et ne pas irriguer si risque de gel à ce stade.

3

• Épiaison : 50 % des épis sont à moitié sortis de la gaine.

- Nécessaire pour fixer la date d'arrêt surtout pour l'orge.

• Floraison : La moitié des épis ont des étamines dans la partie médiane.

- Blé dur : arrêt momentané de l'irrigation pendant 5-8 jours pour limiter le risque fusariose.

4

Stade d'arrêt (blé tendre, blé dur) :

- Juste avant de prendre la décision d'arrêt, prélever 10 épis représentatifs de la strate dominante.

- Sur chaque épi prélevé, l'observation sera réalisée sur les fleurs 1 et 2 d'un épillet du milieu (photo 1). Il n'est pas nécessaire de détacher l'épillet de l'épi.

- Sur chaque épillet, ouvrir les fleurs 1 et 2 qui sont en général celles qui portent un grain. Elles sont situées de chaque côté de l'épillet (photo 2). Pour cela en écarter les glumes puis les glumelles inférieures, pour faire apparaître les grains. En général le grain reste adhérent du côté de la glumelle supérieure (photo 3).

- Faire une estimation visuelle (arrondir l'estimation aux dizaines) du rapport de longueur entre grain et glumelle supérieure. Laisser le grain en place. Attention ne pas compter dans la longueur du grain, les stigmates poilus à l'extrémité du grain.

- On observe donc au total 20 grains (2 grains par épi sur 10 épis). Si plus de la moitié des grains observés dépassent le stade d'arrêt, alors l'irrigation peut être stoppée.

5

Photo 2 : Détail d’un épillet : observer sur les fleurs 1 et 2 d’un épillet, les plus développées et qui portent un grain.

Observer sur unépillet du milieude l ’épi sans ledétacher

Photo 1

6

Photo 3 : évaluer en % la longueur du grain par rapport à la longueur de la glumelle supérieure

Longueur glumelle supérieure

Longueur du grain (ne pas compter les stigmates poilus)

Glume

Glumelle inférieure

Glumelle supérieure

Pour chaque grain écarter la glume, puis la glumelle inférieure : le grain est apparent dans la glumelle supérieure

7

STADES D'ARRÊT POUR LE SOL CHOISI = 50 %, 60 %, 70 %* 50 % en sol profond, 60 % en sol moyen et sol caillouteux, 70 % en sol très caillouteux

* : entourer le stade d'arrêt conseillé pour votre sol

Évaluer la longueur du grain par rapport à la longueur de la glumelle supérieure en % : pour chacun des 20 grains mettre une croix quand le stade d'arrêt est atteint

Date

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Stad

e**

du gr

ain

Parcelle 1 Parcelle 2

** : le stade d'arrêt est atteint quand 10 grains sur 20 ont atteint la valeur de 50 % ou 60 % ou 70 % selon le sol 8

STADES D'ARRÊT POUR LE SOL CHOISI = 50 %, 60 %, 70 %* 50 % en sol profond, 60 % en sol moyen et sol caillouteux, 70 % en sol très caillouteux

* : entourer le stade d'arrêt conseillé pour votre sol

Évaluer la longueur du grain par rapport à la longueur de la glumelle supérieure en % : pour chacun des 20 grains mettre une croix quand le stade d'arrêt est atteint

Date

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Stad

e**

du gr

ain

Parcelle 3 Parcelle 4

** : le stade d'arrêt est atteint quand 10 grains sur 20 ont atteint la valeur de 50 % ou 60 % ou 70 % selon le sol 9

FICHE D'ENREGISTREMENT TENSION, PLUIE, IRRIGATION, STADE Nom de parcelle : …………………………………… Culture : …………………………… Année : …………… Variété : ………………………………………………………… Date de semis : ……………………… Durée du tour d'eau : ………………jours Sol : …………………………………………………………… Reporter vos seuils de déclenchement à retenir (en cbar) :

Sondes : Avant le stade……………… Après le stade………………

60 cm

CÉRÉALES

POIS et 30 cm

Parcelle 1

10

Numéro sonde tensiométrique Pluviomètre

1 2 3 4 5 6 Profondeur

en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)

Irrigation souhaitée

(dose moyenne

délivrée par le matériel d'irrigation)

(mm)

11



en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)


(dose moyenne


(mm)

12



60 cm

CÉRÉALES

POIS et 30 cm

Parcelle 2

14



en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)


(dose moyenne


(mm)

15



en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)


(dose moyenne


(mm)

16



60 cm

CÉRÉALES

POIS et 30 cm

Parcelle 3

18



en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)


(dose moyenne


(mm)

19



en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)


(dose moyenne


(mm)

20



60 cm

CÉRÉALES

POIS et 30 cm

Parcelle 4

22



en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)


(dose moyenne


(mm)

23



en cm Dates

Stade

Pluie (mm)

Irrigation (mm)


(dose moyenne


(mm)

24

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