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Aux yeux de Dieu, chacun et chacune est une pierre précieuse. Il nous invite à prendre place dans notre communauté chrétienne, comme pierre vivante.

Au Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières, les quatre facettes de la thématique pastorale «Avec ton bagage d’hier, bâtis ta maison de pierres», ont été vécues dans chacune de ses activités scolaires.

Ces quatre facettes s’adressaient autant à ses élèves qu’à son personnel, ainsi qu’à ses parents et ses partenaires communautaires. La mise en oeuvre de la thématique a permis de vivre pleinement les différents volets de sa planification stratégique. De par le symbole de l’inukshuk, nous nous rappelions nos besoins d’héritage, de spiritualité, de bien-être et de sociabilité pour en arriver à un équilibre identitaire.

L’année scolaire 2009-2010 fut également marquée de nombreux projets visant à l’amélioration du rendement des élèves. Une attention particulière fut consacrée aux stratégies d’enseignement ainsi qu’aux communautés d’apprentissage professionnelles.

De plus, l’année 2009-2010 marquait ma nomination au poste de directrice de l’éducation. C’est grâce à l’engagement et la collaboration des membres du personnel et de nos nombreux partenaires, autant à l’échelle provinciale que locale, que j’ai pu assumer mes nouvelles fonctions avec assurance. Ensemble, nous avons bâti notre maison de pierres pour en devenir « Un Conseil à découvrir...des écoles à choisir!»

En terminant, je profite de l’occasion pour souligner l’engagement et l’excellent travail de notre équipe ainsi que pour remercier les conseillères et conseillers scolaires de leur appui continu.

Lorraine Presley

De belles rivières serpentant sur son territoire qui nous rappellent la beauté de la nature qui nous entourent et que nous devons protéger.

L’eau de notre baptême et l’eau des Grandes Rivières du nord-est de l’Ontario se rencontrent dans la foi pour transmettre une éducation à l’image des valeurs évangéliques. De par notre mission et vision, les élèves jouissent d’une éducation centrée sur Jésus, lui qui est Dieu et homme, lui qui a été baptisé dans la rivière du Jourdain, lui qui est notre frère et notre ami.

Le Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières a sa source en Jésus ressuscité d’où coule la vie nouvelle qui nous est communiquée par le baptême. À leur tour, nos familles, nos écoles et nos paroisses s’animant les unes des autres, deviennent des sources de vie dans nos milieux scolaires et communautaires.

Isabelle Charbonneau (présidente)régions de Kirkland Lake/Virginiatown

Daniel Grzela (vice président)région de Kapuskasing

Denis Bélanger et Langis Dionrégions de Timmins/Foleyet/Gogama

Robert Patenauderégions de Earlton/Elk Lake/Temagami, etc.

Le Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières se définit par:

La table politique du CSCD des Grandes Rivières comprend les conseillères et conseillers suivants:

HearstMattice

OpasatikaVal Rita Kapuskasing

Moonbeam Fauquier

Smooth Rock Falls Cochrane

Timmins

Iroquois FallsVal Gagné

RamoreVirginia town

Kirkland Lake

Earlton

New Liskeard

Haileybury

Gogama

Foleyet

Moosonee

Bernard Labergerégions de Smooth Rock Falls/Moonbeam/Val-Rita/Opasitika, etc.

Raymond Lafleurrégions de Hearst/Mattice

Lynn Ouellette/Iroquois Falls/Val Gagné/Ramore/Moosonee

Isabelle Denaultrégion de Cochraneélève-conseillère École secondaire catholique Nouveau-Regard

Notre Conseil accueille, entre autres:

4 centres d’éducation permanente;

33 écoles primaires;

8 écoles secondaires;

4 661 élèves (élèves à temps plein («ÉTP») au primaire;

2 093 élèves (2 276,18 ÉTP) au secondaire;

3 382 garçons (ÉTP);

3 372 filles (ÉTP);

528 élèves identifiés en enfance en difficulté;

90% de nos classes au primaire comptent au maximum 20 élèves.

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Budget 2009-2010Pour l’année se terminant le 31 août 2010

Catégorie de dépenses

Enseignement et soutien scolaire 77 495 599 $ Administration 3 737 717 $ Transport scolaire 6 380 970 $ Éducation permanente 1 723 748 $ Fonctionnement et entretien des écoles 10 799 433 $Réfections des écoles et dettes à long terme 6 594 477 $ Autres dépenses et Entente Canada / Ontario 2 164 526 $ Activités financées par les écoles 4 000 000 $

Total 112 896 470 $

Catégorie de revenus

Impôts locaux 14 430 238 $ Subventions provinciales 83 936 722 $ Subventions particulières de l’Ontario 2 056 160 $Subventions provinciales - Service de la dette 6 233 633 $ Subventions fédérales et droits de scolarité 716 567 $ Revenus - Autres conseils scolaires 1 006 690 $ Autres revenus - locations, prêts… 516 460 $ Collecte de fonds des écoles 4 000 000 $

Total 112 896 470 $

Situation financière-dépensesPrévisions budgétaires 2009-2010 pour l’année se terminant le 31 août 2010

-Enseignement et soutien scolaire - 77 495 599 $

-Administration - 3 737 717 $

-Transport scolaire - 6 380 970 $

-Éducation permanente - 1 723 748 $

-Fonctionnement et entretien des écoles - 10 799 433 $

-Réfections des écoles et dettes à long terme - 6 594 477 $

-Autres dépenses et Entente Can / ON - 2 164 526 $

-Activités financées par les écoles - 4 000 000 $

Toujours dans le but de maximiser la réussite de ses interventions auprès des jeunes, nous nous sommes engagés à donner à chacun, chacune, une éducation de qualité favorisant l’épanouissement de toute la personne. Nous nous sommes distingués par le partage et la mise en valeur de notre double héritage de foi catholique et de culture franco-ontarienne, tout en démontrant une ouverture sur le monde. Tout en s’inspirant de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, nous avons continué de placer la dignité de la personne au cœur de notre mission. Nous prévilégions donc: le respect de soi, des autres et de l’environnement; la reconnaissance de la valeur et de la richesse de chaque personne ainsi que la responsabilité de ses choix, ses actions et de ses engagements. C’est pourquoi, nos écoles sont toujours reconnues comme des milieux d’apprentissage dynamiques, stimulants et sécuritaires. Nos succès résultent des efforts concertés des élèves, des parents, des membres du personnel, des partenaires et de la communauté. La fierté d’appartenir à ce milieu de vie contribue au bonheur et à l’épanouissement de chacun et chacune. Nous demeurons fidèles aux quatre volets de notre planification stratégique en nous assurant de les intégrer dans nos activités quotidiennes. C’est pourquoi nous nous distinguons comme «Un conseil à découvrir….des écoles à choisir!»

au Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières

Les quatre volets de la planification stratégique du CSCDGR

La francité

Le rayonnement communautaire

La qualité en éducation

La catholicité

-Nous puisons notre raison d’être dans la foi chrétienne transmise par l’Église catholique.

-Nous rallions les catholiques francophones

pour transmettre, protéger et valoriser la

langue et la culture.

-Nous rayonnons dans nos communautés par le leadership que nous

exerçons. Nous recherchons la collaboration pour traiter

l’ensemble des défis reliés à la catholicité, la francité et la

qualité en éducation.

-Nous créons un milieu d’apprentissage axé sur l’épanouissement des élèves comme personnes autonomes, responsables et comme bonnes et bons citoyens.

CONSEIL SCOLAIRE CATHOLIQUE DE DISTRICT DES GRANDES RIVIÈRES

LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE

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Les élèves de l’École catholique Pavillon Notre-Dame profitent quotidiennement d’une multitude de jeux éducatifs stimulants, de pratiques réussies, de stratégies gagnantes, de tableaux interactifs dans toutes les classes, de centres d’apprentissage en numératie et littératie et de l’enseignement PAR et POUR l’apprentissage qui vient appuyer leur réussite scolaire.

De plus, étant une des écoles au milieu identifiée par l’OQRE, nous avons eu l’occasion d’approfondir, en rencontres carrefour avec notre école-sœur, l’École catholique Ste-Anne, deux concepts en particulier : en numératie, la stratégie d’enseignement PAR la résolution de problèmes ; en littératie, la stratégie «Établir des liens entre ses connaissances et expériences personnelles et les idées et les renseignements contenus dans les textes lus».

Nous sommes ravis de définir notre milieu comme un milieu accueillant et chaleureux qui permet à chacun et chacune de prendre sa place.

«Les fleurs de demain sont dans la semence d’aujourd’hui!»

Les écoles catholiques Sainte-Croix et Saint-Michel du Temiskaming Shores ont toutes deux été reconnues par la Fondation des maladies du cœur de l’Ontario. Cette reconnaissance témoigne des efforts de leur communauté scolaire respective ainsi que de leur engagement à créer, avec succès, un environnement scolaire favorable à une alimentation saine.

Suite à une participation à la campagne de sensibilisation : «Soyez informés. Facilitez les choses. Faites votre part et Prononcez-vous», les élèves se sont engagés à l’importance d’une saine alimentation pour une meilleure réussite scolaire. Ce disant, chacune des écoles s’est méritée une plaque et un chèque de 250 $ pour leurs efforts soutenus.

Campagne «Créer un environnement scolaire favorable à une saine alimentation» :

En juin dernier, l’École catholique Saints-Martyrs-Canadiens remportait le Prix national de reconnaissance aux écoles pour le Programme d’éducation physique de qualité.

L’école a satisfait aux normes canadiennes d’éducation physique de qualité établies selont les recommandations de l’Association médicale canadienne. Ce prix, décerné par Éducation physique et Santé Canada, témoigne de la détermination de l’école à promouvoir les avantages d’adopter de saines habitudes de vie.

Seulement 1 000 écoles parmi 15 000 ont reçu cet honneur. En ce sens, l’école constitue réellement un chef de file national dans le domaine de l’éducation physique. L’École catholique Saints-Martyrs-Canadiens a reçu une lettre de félicitations du premier ministre du Canada, un certificat, une bannière ainsi que plusieurs ressources gratuites.

Honneur en éducation physique

Dans le cadre de son plan vert, le 27 mai dernier, se tenait une journée portes ouvertes à l’École catholique Saint-Michel du Temiskaming Shores.

Lors de cette journée, les élèves et leurs parents ont planté entre quatre cents et cinq cents arbres sur les limites du terrain de l’école. Pour se faire, certaines entreprises locales ont accepté de contribuer au projet en labourant le terrain. Quel beau modèle de collaboration !

Afin de souligner davantage la protection de l’environnement et de susciter l’engagement d’un plus grand nombre d’élèves, les jeunes de la 3e année de l’École catholique Sacré-Cœur ont été invités à participer au déroulement de la journée. Ces élèves ressentaient un sens d’appartenance à la communauté scolaire grâce à l’accueil et la fraternité dont ils témoignaient.

Le tout s’est clôturé par une présentation de «La fureur», offerte aux élèves en après-midi et une deuxième représentation, aux parents, en soirée.

L’École catholique Saint-Michel est enjouée de transmettre, par cette initiative, les valeurs de respect, de responsabilité et d’amour que nous inculque l’Église catholique. Cette journée fait également preuve d’un rayonnement communautaire exemplaire et vient répondre aux volets de la planification stratégique.

Un beau tournant vert!

HISTOIRES à SUCCÈS HISTOIRES à SUCCÈS

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L’École catholique Nouveau Regard a repris sa Nuit sans abri lors d’une soirée précédent l’Action de grâces. Dans le but de sensibiliser les élèves à la réalité quotidienne des sans-abri, un groupe de jeunes ont bravé les éléments intempérants. Logés dans des boîtes cartonnées, ces jeunes ont découvert les défis qu’envisagent les personnes démunies et ont développé un plus grand sens d’empathie. Cette activité a servi à une collecte de fonds qui a été complètement réinvestit dans des initiatives humanitaires. La somme de 1 500 $ a été remise aux jeunes missionnaires de l’école voyageant en République Dominicaine tandis que les dons de denrées ont été offerts à la Banque alimentaire de Cochrane.

Développer l’empathieLes programmes d’établissement de soins et de traitements ont été couronnés de succès grâce à la mise en oeuvre d’un appui aux élèves afin de répondre aux besoins sociaux, affectifs et médicaux de ces derniers.

Le Conseil, en partenariat avec les Services à l’enfance et à la famille de Timmins, a offert des services intensifs en comportement dans le cadre des classes désignées par la section 23. Depuis septembre 2009, la classe se situait à l’École catholique St-Gérard. Elle accueillait des élèves des cycles primaire et moyen de la région de Timmins.

D’autre part, le modèle de prestation de services en orthophonie fut modifié dans les écoles de Timmins à Hearst. Deux aides-orthophonistes se sont ajoutées à l’équipe des orthophonistes. Grâce à ce nouveau modèle, un plus grand nombre d’élèves ont reçu des services directs en orthophonie.

Toujours dans le but d’appuyer l’élève dans sa réussite scolaire, un programme offert aux élèves suspendus ou renvoyés fut développé par l’équipe des travailleuses sociales scolaires. Ce programme tenait compte des besoins spécifiques de l’élève suspendu, permettant l’élaboration d’un plan d’action qui venait faciliter son engagement à compléter les composantes scolaire et comportementale de son apprentissage. Pour ce faire, l’équipe école a identifié le niveau de soutien à mettre en place pour accompagner l’élève dans sa réinsertion en salle de classe.

Le Conseil reconnaissait également que les élèves, leurs familles, les personnes bénévoles et le personnel de l’école avaient droit à un environnement scolaire serein et sécuritaire sans violence et / ou menace de dangers corporels. C’est pourquoi, deux techniciennes en éducation spécialisée (TES) sont devenues formatrices pour le Conseil dans l’approche CPI, une intervention non-violente en situation de crise, axée sur la prévention, qui permet d’intervenir auprès d’un élève de façon à assurer sollicitude, bien-être et sécurité. Une formation à l’intention du personnel enseignant, des directions, des aides-enseignantes et des TES fut entamée et se poursuivra.

Ces initiatives ont englobé des stratégies qui ont facilité la réussite scolaire de tous nos élèves.

APPUI à CHAQUE ÉLÈVE

Les élèves de l’É.C. St-Dominique de Timmins ont beaucoup profité de la présence d’un ancien combattant revenu de l’Afghanistan lors de leur célébration de l’Armistice. Son partage a témoigné de la sombre réalité de la guerre à l’étranger et a fait fi des sacrifices de soldats canadiens.

Cette célébration a permis à l’ensemble du personnel, aux élèves et leurs familles de démontrer leur respect envers ces hommes et femmes de courage, par l’écoute, le moment de silence et le port du coquelicot.

En somme, cette célébration est venue appuyer les initiatives en construction identitaire et développer, chez chacun, un plus grand sens d’empathie pour le prochain ainsi qu’une plus grande reconnaissance des droits et libertés protégés par la charte canadienne.

Au cœur de la citoyenneté !

HISTOIRES à SUCCÈS

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Qui a dit que les jeunes sont paresseux et désengagés des problèmes sociaux qui les entourent? D’où viennent ces dires? Pas certain, mais persuadé que ça ne touche qu’une infime minorité de jeunes et qu’ils et elles ne sont certainement pas des élèves du Conseil scolaire catholique du district des Grandes Rivières.

Le monde change par l’éducation ; il se transforme grâce au programme de service communautaire et c’est toute la collectivité ontarienne qui en profite! Depuis 1999, les conseils scolaires ontariens administrent le programme de service communautaire obligatoire pour tous les élèves du secondaire où, chaque élève doit effectuer 40 heures de service communautaire pour obtenir son diplôme de fin d’études secondaires de l’Ontario.

Tout compte fait, rendre le service communautaire obligatoire fait connaitre plus tôt aux élèves le principe de la responsabilité civique

et leur permet de prendre place en tant que bons citoyens ou bonnes citoyennes pour leur communauté. De plus, cet engagement de la part de la jeunesse envers leur communauté ne passe pas inaperçu. Les communautés, les organismes, les entrepreneurs bref, la collectivité en entier s’entend pour dire que les élèves qui complètent leurs heures de service communautaire développent de bonnes habitudes de travail, acquièrent de l’expérience de travail, développent le sens des responsabilités, découvrent la satisfaction d’aider les autres tout en éveillant leur conscience sociale.

Phénomène assez intéressant partagé par plusieurs clubs et organismes, les familles prennent également plaisir au service communautaire. La motivation principale pour la famille est tout simplement d’encourager leurs enfants à rendre service, et cela, de façon spontanée. Chapeau à toutes ces familles qui choisissent d’agir comme modèle auprès de la jeunesse ontarienne puisque les grands gagnants sont les personnes en besoin.

Évidemment, ces jeunes pratiquent leur service communautaire dans le cadre de l’obtention du diplôme, mais si l’école est un milieu de vie pour la jeunesse, c’est là qu’ils et elles apprennent à devenir des adultes responsables, reconnaissants et découvrent, par le fait même, que l’engagement communautaire est nécessaire au bon fonctionnement de notre société.

D’ailleurs,voici quelques commentaires d’élèves ayant complété et même dépassé leurs heures de service communautaire nécessa i res pour l’obtention du DESO :

«Par le biais de mes heures de service communautaire, j’ai pu développer plusieurs habiletés qui me sont utiles sur une base régulière. En effet, j’ai maintenant la confiance de me présenter à de nouvelles personnes. J’aime beaucoup plus travailler en équipe et je suis plus responsable. Ce programme m’a changé et maintenant, j’aime laisser ma marque là où je passe. Avec mes heures de bénévolat, je suis transformé et ne suis plus la même personne que j’étais.»

«Mes heures de service communautaire m’ont aidé à vivre une expérience enrichissante avec des jeunes sur une base régulière. Avec tous les choix offerts aux élèves, je suis plus en mesure de prendre une décision qui aura des répercussions sur mon avenir. Oeuvrer dans différents milieux ainsi que côtoyer des professionnels attentionnés nous permettent de prendre des décisions éclairées.»

De part et d’autre, les gens de la communauté témoignent des bienfaits du bénévolat chez nos jeunes. Il s’agit, pour eux, d’une expérience de vie hors pair qui leur permettra de devenir des citoyens engagés qui sont sensibles à la réalité des personnes en besoin. Grâce à cette initiative, des idées préconçues que les ados ne sont ni responsables, ni engagés se dissipent peu à peu dans l’esprit de plusieurs pour faire place à une perception plus positive de la jeunesse. En fin de compte, quand les ados s’en mêlent, la communauté rayonne par la fraîcheur des nouvelles idées et l’espoir que le monde de demain sera entre de bonnes mains !

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Au Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières nous avons à cœur le bien-être des enfants et ce, même en roulant! Pour accomplir cet exploit, nous nous sommes posés les trois questions suivantes :

• Comment occuper les enfants à bord des autobus scolaires?• Que faire pour contrer l’intimidation et le taxage avant l’arrivée des élèves à l’école?• Qui peut servir de modèles accessibles francophones aux élèves de l’école élémentaire?

La réponse à toutes ces questions est sans aucun doute le programme «Ça roule de plaisir!» Celui-ci consistait d’interventions d’animation à bord de l’autobus scolaire qui a su amuser et détendre les enfants tout en proposant des exercices pédagogiques de communication orale, des chansons, des jeux, etc.

La clé du succès de ce projet relève du fait que les élèves de l’École secondaire catholique Sainte-Marie ont suivi une formation en pédagogie culturelle, pour servir non seulement de modèles accessibles aux plus jeunes, mais aussi pour compléter leurs heures de service communautaire, et ce, en français.

Pour les enfants provenant d’un milieu où l’on parle peu ou pas le français, cela donnait l’occasion de s’exercer avant d’arriver en classe.

Suite à la mise à l’essai du projet «Ça roule de plaisir!», par le bureau de la Pédagogie culturelle, le Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières en a fait la mise en oeuvre dans la zone Sud du Conseil, soit dans la région du Temiskaming Shores.

Voici quelques témoignages des élèves des écoles catholiques élémentaires Sainte-Croix, Sacré-Cœur, Assomption et Saint-Michel qui ont énormément apprécié le projet :

• «La route de l’autobus semble beaucoup plus courte maintenant qu’il y a de l’animation dans l’autobus.»

• «J’aimerais que l’animation dans l’autobus soit à tous les jours et qu’elle dure toute l’année.»

• «Plus tard, comme les élèves du secondaire, j’aimerais animer dans un autobus.»

Les commentaires des animateurs jeunesse de l’ÉSC Sainte-Marie sont tout aussi éloquents envers le projet :

• «Je réalise que je peux faire une différence dans la journée d’un élève lorsque j’anime des jeux à bord de l’autobus scolaire. Les élèves descendent de l’autobus avec un sourire.»

• «Ce projet est à reprendre dans toutes les écoles du Conseil. C’est gratifiant pour nous, les élèves du secondaire, de redonner au système scolaire.»

• «Avant, j’étais très gênée… Le programme m’a permis de développer une confiance en moi et de m’outiller afin de présenter devant un groupe. Je suis très fière du travail que j’ai accompli.»

Il va sans dire que, non seulement un pont a été créé entre les élèves de l’élémentaire et du secondaire, mais que les parents sont maintenant davantage rassurés de la sécurité de leurs enfants, que les conducteurs se sentent épaulés et nonobstant, que l’élargissement de l’espace francophone rayonne davantage au sein de la communauté et à bord de nos autobus scolaires.

ANIMATION DANS LES AUTOBUS SCOLAIRESÇA ROULE DE PLAISIR!

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DÉVELOPPER L’APPARTENANCE PAR L’ACCUEIL ET L’OUVERTURE

THÉMATIQUE PASTORALE

Devenir lumière du monde et sel de la terre

Au cœur de la thématique pastorale, se retrouve l’inukshuk. Celui-ci, symbole de force et d’équilibre, nous rappelle l’importance du concept de coopération et d’esprit d’équipe, garant à l’amélioration du rendement de l’élève.

Le développement d’un comportement honorable chez l’élève se traduit par la modélisation des valeurs évangéliques promues au volet catholicité de la planification stratégique. Cette réussite est le fruit d’un processus structuré impliquant tous les partenaires en éducation, dont le plus important, l’élève. Cet équilibre du SOI peut se comparer à la force de l’inukshuk qui réside dans son unité étant donné que chacune de ses pierres se supporte et est supportée d’une autre.

Ces pierres représentent, pour nos élèves, les fondements et les valeurs de la foi catholique qui les invitent à dresser leur chemin avec l’aide de la communauté entière. Elles incarnent quatre facettes essentielles de l’être, soit : l’héritage, la spiritualité, la sociabilité et le bien-être. En prenant conscience de son héritage, l’élève bâtit sa maison de pierres, fondée sur les vertus de la foi, de l’espérance et de la charité. D’autant plus, en reconnaissant la voix de Dieu dans sa conscience, chaque personne puise dans sa spiritualité pour accueillir l’autre. C’est d’ailleurs pourquoi l’inukshuk ouvre grand les bras. Enfin, la rencontre de l’autre, éclairée par la foi chrétienne, développe la sociabilité et permet à chacun, chacune de devenir lumière du monde et sel de la terre.

Somme toute, cette thématique pastorale incite chacun et chacune à prendre sa place, comme pierre vivante.

«Notre gouvernement a la ferme intention de monter la barre en matière de rendement des élèves et de réduire les écarts de rendement. Les nouveaux immigrants, les enfants de familles à faible revenu, les Autochtones, les garçons et les élèves en difficulté d’apprentissage ne sont que quelques exemples de groupes courant des risques d’avoir un faible rendement » - Extrait tiré de la Stratégie ontarienne d’équité et d’éducation inclusive.

Le Conseil a procédé à l’élaboration de la nouvelle politique d’admission des élèves ainsi que de celle en matière d’équité et d’éducation inclusive. Ces politiques furent élaborées en observant le mandat spécifique de l’éducation catholique en langue française et viseront à tirer parti de la diversité afin de permettre à tous les élèves d’avoir les mêmes occasions de réussir.

Afin d’assurer une transition harmonieuse, le Conseil a également préparé un protocole d’accueil. Par ce protocole, les élèves de toutes les classes, de la maternelle à la 12e année, et les parents ont bénéficié d’un milieu accueillant et empathique dans lequel ils ont trouvé réponse à leurs besoins, tant aux plans affectif et social qu’à celui des apprentissages dans une école catholique de langue française.

La mise en œuvre de ces politiques, le protocole d’accueil et les cellules de soutien adéquates à l’intention des élèves et des familles, ont assureré un rapprochement entre les écoles tout en soutenant l’élève dans sa démarche. Le processus fut profitable à l’ensemble des parties prenantes : l’élève, les parents, le personnel scolaire et la communauté élargie.

Le comité de participation des parents du Conseil est bien représenté. Ce dernier se compose de : • sept (7) personnes en provenance de diverses régions du Conseil; • une représentante de Parents, partenaires en éducation; • une conseillère scolaire; • la directrice de l’éducation et, • l’agente de supervision responsable du dossier.

Les membres se sont rencontrés à deux occasions, au courant de l’année, afin de discuter de diverses questions nécessitant la participations des parents en éducation catholique de langue française, dont:

• les projets destinés à la Participation et l’engagement des parents (PEP) dans les écoles; • la consultation du calendrier scolaire 2010-2011; • la présentation de la politique sur la pandémie H1N1; • la présentation de la nouvelle programmation maternelle-jardin temps plein; • la présentation du projet de loi 157 en matière de sécurité dans les écoles; • la présentation des initiatives de l’engagement des parents (Survival French for parents); • Ça roule de plaisir! • la présentation de la politique des écoles saines et, • le nouveau modèle de prestation de services en enfance en difficulté.

Ce comité joue un rôle primordial dans l’assurance de la voix des parents auprès de la directrice de l’éducation.

LA VOIx DES PARENTS

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LA PERFORMANCE DU CSCDGR AUX TESTS DE L’OQRE 2004-2010

Lecture

Écriture

Mathématiques

3e ANNÉE

Niveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 63% 68% 72% 73% 74% 76% 81%Conseil 62% 63% 67% 68% 65% 72% 73%Le plus élevé en province 70% 75% 80% 81% 82% 88% 88%Le plus bas en province 51% 56% 61% 61% 59% 57% 70%Garçons - 60% 56% 55% 57% 63% 67%Filles - 64% 80% 81% 72% 83% 80%Élèves ayant des besoins particuliers

- 23% 28% 27% 55% 56%

Élèves ALF/PDF - 100% 24% 50% - -

Niveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 55% 57% 59% 61% 62% 66% 72%Conseil 59% 56% 55% R 51% 56% 66%Le plus élevé en province 63% 67% 67% 66% 71% 76% 80%Le plus bas en province 36% 42% 44% 52% 47% 45% 61%Garçons - 56% 53% 62% 54% 56% 69%Filles - 54% 57% 58% 49% 57% 64%Élèves ayant des besoins particuliers

- - 16% 32% 19% 32% 40%

Élèves ALF/PDF - - 0% 35% 60% - -

Niveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 49% 49% 56% 54% 60% 66% 68%Conseil 49% 47% 51% 55% 52% 59% 62%Le plus élevé en province 59% 56% 64% 64% 71% 76% 75%Le plus bas en province 29% 40% 44% 45% 42% 48% 51%Garçons - 45% 45% 46% 45% 51% 57%Filles - 48% 59% 63% 60% 68% 68%Élèves ayant des besoins particuliers

- - 14% 22% 16% 27% 35%

Élèves ALF/PDF - - 100% 24% 20% - -

«LA RÉUSSITE AU TPCL NE DOIT PAS êTRE PERÇUE UNIQUEMENT COMME LA RÉUSSITE D’UN TEST, MAIS PLUTôT COMME UNE MESURE DU RENDEMENT DE L’ÉLÈVE EN LITTÉRATIE.»

Au cours des dernières années, les données du Test provincial de compétences linguistiques (TPCL) de l’OQRE ainsi que les données de l’école ont constitué le point de départ pour la planification de l’amélioration de l’apprentissage.

Les progrès marqués et soutenus au niveau du rendement des élèves de l’ÉSC Thériault au TPCL ne sauraient être attribués qu’à un seul et unique facteur. Il s’agit plutôt d’un ensemble de stratégies, d’initiatives et de décisions issues de la collaboration d’un personnel enseignant qui a la réussite des élèves à coeur.

À titre d’exemple d’initiative basée sur les données contextuelles, une période de lecture de vingt minutes par jour a été établie dans toute l’école afin de pallier les difficultés. Les questions traitant de la compréhension du vocabulaire et des données sur l’écart du rendement entre les filles et les garçons se sont avérées utiles au choix de ressources et de livres pour chacune des classes.

De plus, une équipe formée du personnel des secteurs de l’orientation, de l’enfance en difficulté, de l’enseignante ou de l’enseignant responsable de la réussite des élèves (ERÉ) ainsi que de la direction, a établi un processus pour identifier les élèves à risque et leur apporter l’appui nécessaire. L’équipe s’est rencontrée régulièrement afin de prendre connaissance des rapports de rendement et d’établir les suivis nécessaires. En collaboration avec les enseignantes et enseignants de salle de classe ainsi que l’ERÉ, les élèves, dont le crédit est à risque, ont été appelés à se rendre au « centre d’accompagnement » où une ou un ERÉ leur a offert un soutien individuel. Quarante des 200 élèves qui écrivaient le TPCL avaient un plan d’enseignement individualisé et plusieurs de ces élèves recevaient un soutien particulier d’une aide-enseignante, voire d’un scripteur. Des périodes d’appui en littératie ont été prévues pour les aider à développer différentes stratégies pour répondre aux questions. Nous avons effectué des mises à l’essai avec ces élèves afin d’établir leur confiance quant au processus et aux attentes du TPCL tout en accordant une attention bien particulière à leurs besoins.

D’autre part, le secteur d’orientation a accueilli les élèves qui souhaitaient recevoir de l’aide avec leurs devoirs. Soutenus par l’ERÉ et les membres du secteur d’orientation, des élèves de 11e et de 12e année ont offert un service de tutorat. Le nombre important d’élèves qui participaient régulièrement au Club de devoirs a demontré la validité de cette initiative et la motivation des élèves à réussir.

À plus forte raison, tous les membres du personnel ont passé en revue les attentes du curriculum évaluées par le TPCL et se sont appliqués à intégrer « le vocabulaire du TPCL » dans leur enseignement, et dans les évaluations, et ce, dans toutes les matières. Les enseignantes et enseignants ont également reçu une formation sur la formulation efficace des différents types de questions afin d’assurer une certaine uniformité dans le cadre des évaluations. Les élèves ont examiné des modèles de réponses de haute qualité pour les aider avec leurs propres réponses.

Par ailleurs, une décision administrative voulant que les cours de français soient offerts au même semestre pour les élèves de 9e et 10e années, tout en assurant un horaire équilibré, a eu un impact positif sur le rendement des élèves. Cet horaire offrait également l’occasion aux enseignantes et enseignants de français d’une même année d’études de travailler davantage ensemble et d’échanger des ressources et des stratégies efficaces.

Enfin, le leader du Programme axé sur la réussite des élèves et l’agent du programme d’intervention Destination réussite, ont occupé une place importante au sein de l’école. Leur rôle a consisté à appuyer l’école dans la formation du personnel à la prise de décisions efficaces à partir des données ainsi qu’à la communication de pratiques réussies entre les secteurs.

Grâce à la collaboration de l’ensemble des intervenantes et intervenants de l’école, de concert avec les parents et, bien sûr, le Conseil, les élèves de l’ÉSC Thériault ont connu un plus haut taux de réussite par rapport aux exigences provinciales en matière de compétences linguistiques et des mathématiques.

18 19

20 21

LA PERFORMANCE DU CSCDGR AUx TESTS DE L’OQRE 2004-2010

6e ANNÉENiveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 63% 67% 68% 68% 75% 77% 80%Conseil 49% 56% 59% 68% 72% 72% 78%Le plus élevé en province 75% 75% 78% 78% 81% 83% 84%Le plus bas en province 45% 42% 53% 45% 64% 62% 69%Garçons - 47% 52% 62% 67% 63% 72%Filles - 64% 65% 74% 77% 82% 84%Élèves ayant des besoins particuliers

- - 23% 27% 27% 35% 35%

Élèves ALF/PDF - - 33% 59% 75% - -

Lecture

Écriture

Mathématiques

Niveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 68% 70% 73% 74% 80% 79% 80%Conseil 59% 60% 65% 74% 72% 70% 72%Le plus élevé en province 79% 80% 83% 82% 86% 86% 87%Le plus bas en province 44% 50% 64% 55% 69% 56% 72%Garçons - 48% 52% 66% 60% 59% 59%Filles - 72% 77% 82% 82% 84% 85%Élèves ayant des besoins particuliers

- - 25% 82% 27% 31% 39%

Élèves ALF/PDF - - 33% 33% 50% - -

Niveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 70% 74% 76% 76% 78% 80% 81%Conseil 60% 65% 66% R 69% 67% 75%Le plus élevé en province 87% 81% 85% 83% 84% 87% 87%Le plus bas en province 58% 55% 63% 57% 65% 67% 75%Garçons - 62% 67% 75% 68% 63% 76%Filles - 67% 65% 78% 70% 73% 74%Élèves ayant des besoins particuliers

- - 21% 29% 23% 27% 33%

Élèves ALF/PDF - - 33% 47% 25% - -

9e ANNÉEMathématiques - Cours théoriquesNiveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 68% 69% 70% 70% 67% 68% 71%Conseil 71% 64% 78% 79% 71% 77% 81%Le plus élevé en province 84% 82% 81% 79% 75% 77% 80%Le plus bas en province 23% 40% 41% 42% 47% 40% 48%Garçons - 67% 82% 83% 75% 79% 81%Filles - 61% 75% 76% 68% 74% 78%

Mathématiques - Cours appliquésNiveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Province 27% 24% 32% 33% 34% 40% 36%Conseil 28% 19% 34% 38% 46% 48% 41%Le plus élevé en province 58% 48% 61% 52% 60% 50% 41%Le plus bas en province 13% 14% 17% 12% 17% 15% 24%Garçons - 21% 34% 41% 38% 59% 49%Filles - 16% 34% 33% 30% 37% 31%

Niveaux 3 et 4 03-04 04-05 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10Méthode 1Province 78% 80% 81% 83% 83% 84% 82%Conseil 67% 72% 71% 73% 81% 79% 77%Le plus élevé en province 83% 84% 85% 88% 91% 88% 87%Le plus bas en province 58% 66% 61% 62% 56% 68% 65%Garçons - 65% 65% 64% 74% 73% 67%Filles - 85% 83% 88% 88% 85% 85%

Test de compétences linguistiques (TPCL)10e ANNÉE

20 21

22 23

MESURES PRISES POUR AMÉLIORER LE RENDEMENT DES ÉLÈVES

Dans l’exercice quotidien de leur profession, le personnel enseignant du cycle préparatoire et de la 1re année ont fait de la lecture et ce, quotidiennement, aux élèves afin d’offrir un modèle de lecteur compétent ou de lectrice compétente dans le but de prendre goût à la lecture. Ces livres, souvent riches en vocabulaire, on permit de développer, chez l’élève, la compréhension et l’enrichissement du vocabulaire. Cependant, la pratique a démontré qu’en lisant un nouveau titre à chaque séance, les élèves n’acquièrent pas nécessairement le vocabulaire usuel.

De quelles autres options les enseignantes et les enseignants disposaient-ils?

Pour répondre à cette hypothèse, 3 classes du CSCDGR se sont engagées à une enquête collaborative plaçant l`accent sur les pratiques en salle de classe au cycle préparatoire et de la 1re année. L’approche tentait d’engager les élèves dans la lecture à voix haute d’un texte, leur offrant maintes occasions de prédire, d’inférer, de se remémorer et de réfléchir, tout en utilisant le vocabulaire exploré dans les descriptions et les réponses.

En plus des activités vécues lors des trois lectures, les stratégies d’enseignement de l’enquête assuraient que le vocabulaire soit réinvesti dans le mur de mots et dans des jeux faits au tableau blanc interactif, permettant aux élèves de manipuler la terminologie pour se familiariser davantage avec le vocabulaire présenté.

La mise en œuvre du projet relevait de Milisse Côté, enseignante d’une classe de francisation au jardin à l’École catholique Louis-Rhéaume, Francine Lefebvre, enseignante au jardin ainsi que Lise St-Pierre, enseignante de la 1re année, toutes deux à l’École catholique St-Gérard. L’enquête, intitulée «La lecture aux élèves, interactive et répétée» fut inspirée de l’article «Repeated Interactive Read-Alouds in Preschool and Kindergarten», par McGee et Schickedanzt, et fut menée, en vue d’amener les élèves à acquérir un vocabulaire usuel.

Ces enseignantes furent tellement emballées par cette technique qu’elles se sont engagées à l’intégrer dans leurs pratiques d’enseignement quotidiennes. D’autant plus que cette pratique sera présentée au personnel enseignant du cycle préparatoire et de la 1re année du Conseil.

Bien que nous croyons que cette situation de lecture a eu un impact positif sur l’acquisition d’un vocabulaire usuel, le Conseil propose de valider les données en faisant la passation des deux tâches diagnostiques à tous les élèves des classes soumises à l’expérimentation dès septembre 2010 afin de mesurer la rétention du nouveau vocabulaire.

DE L’HyPOTHÈSE à LA PRATIQUE

Les réussites qu’ont connues les écoles au cours des dernières années quant à l’amélioration du rendement de nos élèves ne sont pas le fruit du hasard.

Le Conseil poursuit le cycle de planification de l’amélioration en suivant les 5 étapes prescrites par l’OQRE :• faire participer tous les partenaires en éducation au processus d’évaluation ;• analyser les données;• interpréter les données du Conseil scolaire et cibler les interventions;• examiner le plan d’amélioration du Conseil et des écoles, en faire une révision continue et,• suivre de près la mise en œuvre du plan d’amélioration.

De plus, le Conseil persiste à promouvoir des stratégies favorisant la réduction des écarts par:• l’alignement des apprentissages essentiels ainsi que l’harmonisation des pratiques en enseignement;• un accompagnement direct auprès des directions d’école dans l’élaboration et la mise en œuvre de leur plan d’amélioration;• la mise en œuvre d’une pédagogie différenciée et de services d’accompagnement et d’appui ponctuel aux élèves, de la part des conseillers pédagogiques;• l’accompagnement par les conseillères en enfance en difficulté pour répondre aux besoins particuliers d’élèves nécessitant un appui supplémentaire et, • l’offre continue de formation par accompagnement pédagogique par le biais du programme d’insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant (PIPNPE).

D’autre part, le Conseil encourage une culture et des structures de fonctionnement qui ont permis au personnel d’apprendre ensemble. Dans cette optique, la stratégie «leadership efficace, écoles efficaces» est venue appuyer le travail des équipes d’amélioration dans les écoles élémentaires desquelles 50-74% des élèves ont atteint la norme provinciale dans 4 des 6 domaines aux évaluations de l’OQRE en 2009. C’est pourquoi nous avons établi des carrefours d’écoles au milieu. Nous avons ciblé certains niveaux d’après les résultats de l’OQRE et avons créé des regroupements dans les domaines de la littératie et de la numératie.

La création de carrefours nous a permis d’élargir les initiatives du Ministère telles que l’enquête collaborative en numératie, l’enquête pour l’apprentissage de la littératie et le parcours fondamental d’enseignement et d’apprentissage. Ces écoles au milieu ont connu une augmentation substantielle de leurs résultats dans les 6 domaines du testage provincial. Enfin, les écoles suivantes ont bénéficié de subventions spéciales dans le cadre de l’initiative «Partenariats d’interventions ciblées de l’Ontario» (PICO) de la division des politiques et programmes en langue française:• École catholique Jacques-Cartier, Timmins• École catholique St-Jude, Porcupine• École catholique Nouveau Regard, Pavillon St-Joseph, Cochrane

Les subventions accordées à chacune de ces écoles ont permis l’organisation de rencontres CAP assurant un travail de collaboration entre les membres du personnel enseignant en vue d’améliorer leurs pratiques pédagogiques et de réduire les écarts du rendement des élèves, tout en prévoyant l’achat de ressources pour appuyer la réussite de chaque élève.

Ce travail de collaboration demeurera en place suite à des gains remarquables de ces 3 écoles ciblées, lors du testage provincial de l’OQRE. En somme, ces mesures prises témoignent de l’engagement envers la réussite scolaire de tous nos élèves.

Niveau 05-06 09-10Lecture 6e année 59% 78%Écriture 6e année 65% 72%TPM Mathématiques 6e année 66% 75%TPM Mathématiques-cours appliqués

9e année 34% 41%

TPM Mathématiques-cours théoriques

9e année 78% 81%

TPCL 10e année 74% 77%

Cohorte 2005-2006 en 2009-2010

22

24 25

3e année – Lecture

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 64% 64% 71% 76% 75%Moyenne provinciale

56% 54% 60% 66% 68%

Le plus bas 44% 45% 42% 48% 51%

3e année - Mathématiques

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 67% 66% 71% 76% 80%Moyenne provinciale

59% 61% 62% 66% 72%

Le plus bas 44% 52% 47% 45% 61%

64% 64%71%

76% 75%

56% 54%60%

66% 68%

44% 45% 42%48% 51%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et supérieur, 3e année -

Lecture, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

3e année - Écriture 2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 80% 81% 82% 88% 88%Moyenne provinciale

72% 73% 74% 76% 81%

Le plus bas 61% 61% 59% 57% 70%

67% 66%71%

76% 80%

59% 61% 62%66%

72%

44%52%

47% 45%

61%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et supérieur, 3e année -

Mathématiques, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

6e année - Lecture 2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 78% 76% 81% 83% 84%Moyenne provinciale

68% 68% 75% 77% 80%

Le plus bas 53% 45% 64% 62% 69%

6e année - Écriture 2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 83% 82% 86% 86% 87%Moyenne provinciale

73% 74% 80% 79% 80%

Le plus bas 64% 55% 69% 56% 72%

6e année - Mathématiques

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 85% 83% 84% 87% 87%Moyenne provinciale

76% 76% 78% 80% 81%

Le plus bas 63% 57% 65% 67% 75%

9e année – Mathématiques théoriques

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 81% 79% 75% 77% 80%Moyenne provinciale

70% 70% 67% 68% 71%

Le plus bas 41% 42% 47% 40% 48%

9e année – Mathématiques appliquées

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 61% 52% 60% 50% 41%Moyenne provinciale

32% 33% 34% 40% 36%

Le plus bas 17% 12% 17% 15% 24%

10e année – TPCL (admissibles pour la première fois)

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Le plus élevé 85% 88% 91% 88% 87%Moyenne provinciale

81% 83% 83% 84% 82%

Le plus bas 61% 62% 56% 68% 65%

78% 76%81% 83%

84%

68% 68%75% 77%

80%

53%45%

64% 62%69%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et supérieur, 6e année -

Lecture, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

83% 82%86% 86%

87%

73% 74%

80% 79% 80%

64%

55%

69%

56%

72%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondé sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et supérieur, 6e année - Écriture, de 2005-2006 à

2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

85% 83% 84%87% 87%

76% 76%78% 80% 81%

63%57%

65%67%

75%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et superieur, 6e année -

Mathématiques, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

81% 79% 75% 77% 80%

70% 70% 67% 68% 71%

41% 42%47%

40%48%

20%30%40%50%60%70%80%90%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et supérieur, 9e année -

Mathématiques théoriques, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

61%52%

60%

50% 41%

32% 33% 34%40%

36%

17% 12%17% 15%

24%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et supérieur, 9e année -

Mathématiques appliquées, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

85%

88% 91% 88%

87%

81% 83% 83% 84% 82%

61% 62%56%

68%65%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le

pourcentage d'élèves qui ont réussi le TPCL, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

80% 81% 82%88% 88%

72% 73% 74% 76%81%

61% 61% 59% 57%

70%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

Résultats les plus élevés, résultats les plus bas et moyenne provinciale des conseils de langue française fondés sur le pourcentage d'élèves au niveau 3 et supérieur, 3e année -

Écriture, de 2005-2006 à 2009-2010

Le plus élevé Moyenne provinciale Le plus bas

Le Conseil est en voie d’atteindre, d’ici 2011, les normes de réussite à 75% au testage de l’OQRE en 3e, 6e ,9e et 10e années. À l’élémentaire, il a déjà atteint et même dépassé les cibles dans deux des trois domaines. Au secondaire, le Conseil se situe au premier rang de la province au niveau du TPM en 9e année et connait des améliorations considérables au TPCL. Nous sommes fiers des succès que connaissent nos élèves et poursuivons dans notre quête vers l’excellence.

Ce disant, la mise en œuvre du Cadre (M-12) a souligné les indicateurs de pratiques réussies reposant sur des données probantes pour un certain nombre de composantes des écoles efficaces. Ces indicateurs et ces données sont venus appuyer le personnel scolaire dans l’assurance de la cohérence et de l’harmonisation des pratiques de l’école. Pour ces raisons, les écoles du Conseil ont participé à une auto-évaluation du Cadre. Grâce à cet outil d’autoréflexion, chaque école a pu élaborer un plan d’amélioration. D’autant plus, le Conseil a poursuivi le cycle de planification de l’amélioration avec toutes ses écoles. Il a accompagné ses équipes-écoles dans l’analyse de données efficaces afin de cerner les besoins. Par l’entremise d’une communauté d’apprentissage professionnelle, la direction de chaque école ainsi que son personnel enseignant, ont pris connaissance des documents publiés par l’OQRE, le GB+, le DRA, les données probantes de l’approche prédictive, etc. pour en faire l’analyse et prioriser les interventions.

Il va sans dire que les provisions du Cadre ont contribué largement à l’amélioration continue des écoles et au testage provincial.

LES RÉSULTATS PROVINCIAUx AU TESTAGESUR LA VOIE DE L’ExCELLENCE

24 25

26 27

Les cadres administratifs, l’équipe pédagogique et les directions des écoles analysent ces données régulièrement, au courant de l’année scolaire, afin de s’assurer que les orientations stratégiques du Conseil s’alignent avec celles du ministère de l’Éducation en matière:• de l’amélioration du rendement des élèves;• de la réduction des écarts et des groupes d’élèves moins performants et,• de l’accroissement de la confiance du public.

Le CSCDGR a participé aux initiatives suivantes par le biais d’octrois provenant du Ministère :

Apprentissage hybride : 6 écoles élémentaires 2 écoles secondaires

Appui en tout temps : 2 écoles élémentaires 3 écoles secondaires

S’unir pour réussir : 4 écoles élémentaires

Je m’engage, tu t’engages : 2 écoles élémentaires

La voix des élèves : 5 écoles secondaires 2 écoles élémentaires

Destination réussite – volet 2 : 6 écoles secondaires

Amélioration du rendement en mathématiques : 8 écoles secondaires

Stratégie provinciale en numératie projet d’accompagnement : 8 écoles secondaires

Le Conseil continue à investir pour perfectionner les compétences du personnel enseignant, notamment en numératie et en littératie. Il encourage l’élaboration de stratégies pédagogiques efficaces, l’utilisation de ressources variées telles que le matériel de manipulation et la technologie de pointe.

Toutes ces stratégies et tous ces efforts contribuent à augmenter le taux de diplomation et réduire le nombre de décrocheurs potentiels.

POURCENTAGE D’ÉLÈVES AyANT OBTENU LE NOMBRE DE CRÉDITS ATTENDUS

STRATÉGIES VISANT LA RÉUSSITE DES ÉLÈVES ET L’APPRENTISSAGE JUSQU’à 18 ANS

Les stratégies visant la réussite des élèves et l’apprentissage jusqu’à 18 ans munissent les élèves d’outils nécessaires pour réussir leurs études secondaires et atteindre leurs objectifs postsecondaires. Ces stratégies reposent sur la conviction et la croyance que chaque élève, s’il est appuyé, peut améliorer son rendement et connaitre le succès.

Le CSCDGR poursuit l’ajout ou l’offre de programmes et d’initiatives afin de mieux répondre aux intérêts et aux objectifs des élèves de la 7e à la 12e année. Pour assurer la livraison de ces services, nous menons à bien :

• un plan de transition qui assure un passage harmonieux de la 8e à la 9e année• une équipe de la réussite dans chaque école• des enseignantes et des enseignants pour la réussite des élèves (ERÉ) dans chacune des écoles secondaires assurent : • le suivi, l’accompagnement et la communication avec les parents des élèves à risque d’échouer • la mise en œuvre du programme de sauvegarde et de récupération de crédits

• des Majeures Hautes Spécialisations : 6 écoles ont offert le programme dans 5 secteurs différents• des cours à double reconnaissance de crédits en collaboration avec le Collège Boréal : 17 cours offerts• l’éducation coopérative : 682 crédits octroyés• des cours en ligne (Apprentissage électronique de l’Ontario): 105 élèves ont complété des cours et ont obtenu des crédits• des itinéraires d’études (4 destinations) qui pourvoient aux besoins des

élèves

Le personnel du Conseil et des écoles ont recours aux 12 indicateurs cités ci-bas pour mesurer et orienter les initiatives, les stratégies et le perfectionnement professionnel de ses employés :

• l’accumulation de crédits• le taux de réussite des crédits obligatoires• le taux de réussite en matière de compétences linguistiques

• l’offre de crédits pré-emploi• l’offre de crédits précollégiaux• l’offre de cours élaborés à l’échelon donnant droit à des crédits obligatoires• l’offre de deux cours liés à l’éducation coopérative• le taux annuel d’abandon scolaire• les élèves moins performants de 7e et 8e années• la répartition des notes• le départ des élèves vers le système de langue anglaise, de la 7e à la 12e année• le départ des élèves moins performants vers le système de langue anglaise, de la 7e à la 12e année

Année Crédits attendus

04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10

9e année8 crédits

75,6% 89,2% 88,3% 88,8% 95% 94,2%

10e année16 crédits

71% 73,2% 82,1% 84,4% 84,8% 88,6%

11e année23 crédits

77,7% 72,1% 80,2% 86,6% 86,2% 83,1%

2928

Toujours soucieux de recevoir ses élèves dans un milieu sécuritaire et propice à l’enseignement, le Conseil continue de s’évertuer à l’amélioration de ses installations.

Parmi la panoplie de projets, le secteur souligne les débuts des travaux de verrouillage des portes des salles de classe et des portes d’entrées de ses écoles dans le cadre de l’initiative des Écoles sécuritaires.

De plus, le Conseil s’est vu octroyer des fonds ministériels pour l’initiative Écoles éco-énergétiques qui ont servi à l’installation d’équipement et de composantes en vue d’une meilleure efficacité énergétique dans les écoles suivantes :

DES INSTALLATIONS SUPÉRIEURES

É.C. Anicet-Morin É.C. Georges-Vanier É.C. Jacques-Cartier Timmins

É.C. Jean-Vanier

É.C. Pavillon Notre-Dame

É.C. St-François-Xavier

É.C. Ste-Thérèse É. S.C. Cité des Jeunes

É.S.C. de Hearst É.S.C. Sainte-Marie É.S.C. Thériault

Ce projet prévoyait également l’installation d’un système solaire, photovoltaïque à l’École secondaire catholique Sainte-Marie.

Divers projets de réfection ont été complétés. Entre autre, les écoles suivantes ont connu d’importantes améliorations :

É.C. Sts-Martyrs-Canadiens

Clôtures, planchers

É.C. Ste-Thérèse

Pavé, système de contrôle, murs intérieurs

É.C. Pavillon Notre-Dame

Recouvrement extérieur

É.C. Ste-Anne Système de chauffage

É.C. St-Louis Planchers, éclairage intérieur

É.S.C. de Hearst

Planchers

É.C. Jacques-Cartier Kap

Plafonds É.C. St-Jules Plomberie É.S.C. Cité des Jeunes

Pavé, services publics souterrains

É.C. Nouveau-Regard

Rénovations d’une salle de bain pour personnes handicapées

É.C. Jacques-Cartier Timmins

Clôtures, rampe intérieure

É.C. St-Charles

Plancher – gymnase

É.C. Louis-Rhéaume

Armoires É.S.C. Thériault

Sécurité dans les ateliers, préparation d’une salle pour l’offre de la Majeure Haute Spécialisation en hôtellerie

É.S.C. Sainte-Marie

Plancher – gymnase, peinture, système de contrôle, ventilation

É.C. Assomption Earlton

Clôtures É.C. Assomption Kirkland Lake

Peinture É.C. Ste-Croix Fenêtres, plafonds

La Clef Fenêtres É.C. Jean-Vanier

Acquisition du terrain du DSBONE et la démolition de l’école KLCVI

Dans le but de développer le goût de la lecture chez les élèves, leur faire découvrir des auteurs franco-ontariens, tout en misant la littératie chez les garçons, le secteur des services pédagogiques du Conseil a lancé le concours «Ça te tente de lire ?», s’adressant aux élèves de la maternelle à la 8e année.

Les titulaires de classe étaient encouragés à emprunter le livre du mois pour s’en servir à l’intérieur de leur bloc de littératie. Les écoles avaient, d’autant plus, la possibilité d’accueillir un des auteurs franco-ontariens ciblés dans la liste maîtresse des livres sélectionnés.

Pour y participer, les élèves se rendaient au site web du Conseil pour y lire la brève description du livre vedette du mois, ainsi qu’une question à répondre. Celle-ci devait être répondue sur un billet, disponible auprès de leur titulaire de classe, pour prendre part à un tirage mensuel.

Des 18 livres-vedettes sélectionnés, neuf livres s’adressaient aux élèves de la maternelle à la 3e année et les neuf autres aux élèves de la 4e à la 8e année. Chaque école recevait neuf livres à faire tirer, c’est-à-dire un des deux livres-vedettes pour chaque mois du concours. Le secteur a fait la sélection des neuf livres selon le nombre d’élèves par niveaux, afin d’assurer que les gagnants soient répartis des plus petits de l’école jusqu’aux plus grands.

En bref, ce concours est venu appuyer les initiatives liées à l’amélioration des compétences en lecture. Grâce à ce dernier, les élèves de l’élémentaire ont davantage pris gout à la lecture.

Ça te tente de lire?

Tirage mensuel d’un livre dans chaque école. Pour participer au concours, rends-toi au www.cscdgr.on.ca .

Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières

896, promenade Riverside Timmins, ON P4N 3W2Tél. : 705.267.1421 Téléc. : 705.267.7247

www.cscdgr.on.ca

Auteure franco-ontarienne de Toronto

Auteur franco-ontarien de Sudbury

Auteure franco-ontarienne de Hearst

Tu pourrais gagner un de ces livres et d’autres encore!

ÇA TE TENTE DE LIRE?

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Le Conseil, leader dans la mise en œuvre du programme de la maternelle et du jardin à temps plein depuis plus de dix (10) ans, s’est vu ajouter le programme MJTP dans six (6) de ses salles de classes dont une (1) à l’École catholique Sts-Martyrs-Canadiens et cinq (5) à l’École catholique Louis-Rhéaume.

Cette nouvelle programmation stimulante a permis à 141 de nos élèves de profiter d’un apprentissage scolaire par le jeu tout en assurantleur développement social et affectif.

L’équipe pédagogique de la maternelle et du jardin d’enfant, composée de l’enseignante et d’une éducatrice de la petite enfance, a effectué la mise en œuvre du programme planifié, stimulant et adapté au niveau du développement de chaque enfant.

De plus, le Conseil a procédé à l’embauche d’une conseillère pédagogique temporaire, responsable du programme de la maternelle et du jardin à temps plein,

chargée d’harmoniser les pratiques, d’appuyer l’équipe pédagogique et d’offrir de l’accompagnement et de la formation.

L’an prochain, le projet s’élargira à d’autres écoles sur l’étendu de notre territoire.

ENQUêTE COLLABORATIVE EN NUMÉRATIE AU CSCDGR

En 2008-2009, le Secrétariat de littératie et numératie a initié l’enquête collaborative aux écoles catholiques Sainte-Croix et Sacré-Cœur du Temiskaming Shores. En 2009-2010, 13 écoles du CSCDGR, en provenance du Nord, du Centre et du Sud, ont participé à l’enquête collaborative en numératie. Près de 55 intervenants, des écoles du CSCDGR ont vécu ce processus 1 à 2 jours par mois pendant 4 mois. Ce projet a impliqué près de 1 000 élèves du CSCDGR : 280 élèves de 2e année, 290 élèves de 3e année, 242 élèves de 5e année et 175 élèves de 6e année.

L’enquête collaborative a permis d’apprendre, de collaborer, de se perfectionner de façon active et d’améliorer le rendement de l’élève en numératie. Dès la première rencontre, autour de la table, nous retrouvions les directions de deux ou trois écoles, des leaders en numératie, des enseignantes et enseignants de mathématiques ainsi qu’une conseillère ou conseiller pédagogique en numératie. Ensemble, les intervenants établissaient un objectif SMART à partir des résultats des élèves obtenus suite à la passation d’une tâche diagnostique en mathématique.

En collaboration, les intervenants ont conçu des plans de leçon. L’enseignement par la résolution de problèmes fut au cœur du processus. En salle de classe, les élèves vivaient la leçon divisée en trois étapes : la mise en train, l’exploration et l’échange mathématique et ce, en co-enseignement. Même en salle de classe, la collaboration fut au premier plan…l’enseignante leader gérait la leçon et le groupe d’élèves, aidée d’une co-enseignante qui facilitait la tâche. Les autres intervenants devenaient des observateurs internes ou des observateurs externes. Les observateurs internes notaient les comportements et le raisonnement mathématique des élèves tandis que les observateurs externes notaient la collaboration entre l’enseignante leader et la co-enseignante. Ces observations furent ensuite partagées et ont mené à une réflexion et à une discussion entre tous les intervenants.

Même si plusieurs adultes se retrouvaient dans la salle de classe, les élèves les oubliaient, car ils essayaient, en équipe homogène de deux, de résoudre à leur façon le problème mathématique présenté, tout en discutant et en laissant des traces de leurs stratégies; ils étaient dans leur «bulle mathématique». Lors de l’échange mathématique, quelques groupes d’élèves choisis, en fonction d’un but spécifique, présentaient à leurs pairs, comment ils étaient arrivés à la solution. Les autres élèves leur posaient des questions pour mieux comprendre. Les enseignantes posaient aussi des questions afin de faire ressortir les concepts mathématiques à l’étude.

L’enquête collaborative a permis aux enseignantes et enseignants de remédier à l’isolement professionnel et de valider leur pratique d’enseignement. Ils ont eu l’occasion de discuter et d’obtenir de leurs collègues une rétroaction visant l’apprentissage de l’élève. Ils ont eu l’opportunité de mettre en pratique l’enseignement par la résolution de problèmes, d’objectiver le processus entre collègues et de répondre aux besoins de chaque élève en adaptant le problème mathématique. Les enseignantes et enseignants se rendaient compte de l’importance de la résolution de problèmes en mathématiques et l’impact d’un bon questionnement sur l’apprentissage.

Pour les directions, l’enquête collaborative a permis d’appuyer leur personnel enseignant et de donner un bon modèle pour organiser des rencontres en communauté d’apprentissage professionnelle (CAP).

Pour la conseillère ou le conseiller pédagogique en numératie, l’enquête collaborative a permis d’accroître la capacité des enseignantes et enseignants de mathématiques au niveau des stratégies mathématiques en résolution de problèmes, des concepts mathématiques et l’art de questionner.

Pour l’élève, l’enquête collaborative a permis d’apprendre de nouvelles stratégies pour comprendre et résoudre seul ou en dyade un problème mathématique. Les élèves ont communiqué à l’oral et à l’écrit les traces de leur solution. Les élèves posaient des questions et réussissaient à leur façon!

L’enquête collaborative en numératie sera encore une fois au rendez-vous, en 2010-2011, dans les écoles du Conseil.

L’OCCASION DE JOUER, D’APPRENDRE ET DE S’ÉPANOUIR

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L’année scolaire 2009-2010 fut, comme par le passé, une année productive et le secteur s’est bien acquitté de ses dossiers. Conscients des quatre volets du plan stratégique du Conseil et soucieux d’être au service des employés, il a répondu aux préoccupations quotidiennes de façon expéditive et courtoise tout en respectant la vision et la mission du Conseil.

Au cours de la dernière année, le secteur s’est acquitté de 53 dossiers relatifs aux accidents de travail. Seulement 6 de ces derniers ont occasionné une interruption de travail. D’autant plus, le secteur est fier d’annoncer qu’au delà de 300 affichages ont été préparés durant l’année. Il a également traité des dossiers importants comme ceux des demandes de lettre de permission, des listes d’ancienneté, des dossiers d’AILD pour n’en mentionner que quelques-uns.

De plus, l’équipe, consciente de l’importance de répondre rapidement aux demandes relevant du dossier des avantages sociaux et de l’assurance invalidité, a effectué les suivis occasionnés par les diverses demandes de congés. Elle a également procédé à la mise en oeuvre de nouveaux logiciels lui permettant d’améliorer la gestion des dossiers des antécédents criminels et de respecter les articles d’ententes collectives.

D’autre part, elle poursuit la rédaction des descriptions de tâches des membres de la FEESO, de la SCFP ainsi que celle des membres non-syndiqués. Elle prévoit publier des outils d’évaluation prochainement.

Suite à l’examen opérationnel du Conseil, le secteur des ressources humaines vise à souscrire aux recommandations soumises au rapport du Ministère. Entre autres, le secteur travaille à l’établissement d’un plan annuel, d’un calendrier de formation en matière des nouvelles politiques et ce, pour l’ensemble du personnel. Il élabore aussi un processus de sortie pour les employés qui quittent leur poste.

Par ailleurs, plusieurs ajouts et modifications ont été effectués au dossier des politiques du Conseil. Celles-ci ont été présentées à l’ensemble du personnel lors des réunions d’équipe. L’élaboration de plusieurs politiques touchant des dossiers de l’heure se poursuit toujours.

En plus, le programme de formation du personnel de soutien établi en 2008 se poursuit toujours avec diverses formations dans les domaines de développement professionnel et personnel.

Enfin, le Conseil a affiché un poste de graphiste / webmestre. Ce dernier viendra appuyer le développement d’items promotionnels, de matériel publicitaire et la mise en oeuvre du nouveau site web.

Nonobstant, le secteur anticipe une panoplie de possibilités prometteuses pour l’année 2010-2011. Le développement de nouvelles procédures lui permettra d’améliorer l’offre de service au personnel qui demeure, pour lui, une priorité.

L’année 2009-2010 a vu la mise en œuvre du système «Webnet» permettant au personnel du Conseil, ainsi qu’aux élèves, l’accès au réseau interne, à leurs fichiers et logiciels, et ce, de façon sécuritaire de l’extérieur du bureau. Le taux d’utilisation de ce système a augmenté toute l’année.

Grâce aux fonds PARÉ, nous avons également fait l’achat d’ordinateurs portatifs réseautés sans fil, permettant l’amélioration du rendement des élèves par le biais des technologies.

Entre autres, les dossiers Trillium et SISOn demeurent des priorités du secteur informatique afin d’assurer la validité des données et de tirer des conclusions suite à des compilations qui viendront appuyer les leaders dans leur prise de décisions.

D’autre part, le service a débuté un projet intensif de « virtualisation » de plusieurs de ses serveurs permettant une réducation des coûts opérationnels. Ce projet se poursuivra dans la prochaine année.

PROGRAMME D’ÉTÉ POUR L’APPRENTISSAGE EN LITTÉRATIE

Le Conseil tenait un camp d’été d’apprentissage en littératie, lors des deux dernières semaines du mois d’août, pour les élèves de 1re, 2e et 3e années.

Cette initiative a donné à 31 élèves, de la région de Timmins, l’occasion de participer activement à une offre d’apprentissage ludique. Le point de mire du camp était de faire vivre des activités intéressantes aux élèves dans des situations de lecture authentique. Tout en s’amusant, nos jeunes lecteurs ont pu discuter et partager leurs connaissances et améliorer leurs habiletés en lecture.

La mise en œuvre d’un tel programme a eu un impact très positif au niveau de la confiance et de la motivation intrinsèque de l’élève relativement à la lecture. En créant des partenariats avec la communauté environnante comme: la bibliothèque municipale, Science Timmins et le YMCA, les élèves ont pu jouir de tous les moments d’apprentissage possibles.

C’est avec enthousiasme, énergie, dynamisme et engagement que trois enseignantes qualifiées, soit Mme Lucie McLean de l’É.C. Don-Bosco, Mme Rebecca Loiselle et Mme Lise St-Pierre, toutes deux de l’É.C. St-Gérard, ont su créer une ambiance favorable à l’apprentissage de la littératie et d’accroître le développement des compétences de chaque élève.

Cherchant à élargir davantage le projet, chaque élève a reçu une trousse de livres pour accentuer son intérêt de la lecture en répétant l’exercice dans un encadrement de littératie familiale.

LA LECTURE, QUEL LOISIR !

RAPPORT DU SECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES

RAPPORT DU SECTEUR DE L’INFORMATIQUE

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L’ensemble du personnel a saisi qu’il est invraisemblable de limiter l’idée de l’accueil à une activité commerciale, pas plus qu’au tourisme, ni aux secteurs médicaux, ni à celui de l’administration. Quelle que soit la nature de l’enseignement, de la production ou des services, nous parlons de l’image des intervenants de notre milieu. Qu’il s’agisse de l’accueil des élèves en septembre, l’accueil de l’enfant qui parle peu le français, l’accueil de l’élève nouveau arrivant, l’accueil de l’engagement parascolaire, l’accueil des parents francophones ou non, l’accueil d’une stagiaire ou d’une nouvelle personne dans la profession, l’accueil d’une organisation scolaire ou l’accueil d’un service d’appui, au coeur se trouve la qualité de l’accueil. Les contextes sont différents, mais chacune de ces structures vient personnellement toucher l’élève, le parent et le partenaire.

Naturellement, l’importance accordée à l’accueil procède d’une évolution des consciences, car il est tentant de tout miser sur l’apprentissage, la production et la réussite scolaire sans trop se préoccuper de la façon dont les gens sont accueillis. Il n’est sans doute pas évident de consacrer attention et énergie à l’accueil alors que, pour assurer la réussite scolaire, nous tous devons faire face à de nombreuses autres préoccupations. Cependant, à compter du moment où nous devons agir et interagir ensemble, la notion de l’accueil de la personne, loin d’être annexe à nos responsabilités, devient une pierre d’assise. Il est courant pour nous de dire que l’accueil est la vitrine de l’image que l’on donne à l’ensemble des intervenants du Conseil. C’est en effet la qualité de l’accueil qui amène la personne à se faire une représentation de ce qu’il a en face de lui. Le premier accueil, c’est la première impression.

AFIN DE CÉLÉBRER LA FIERTÉ CATHOLIQUE ET FRANCOPHONE, L’ENSEMBLE DU PERSONEL A VÉCU UNE JOURNÉE DE

RASSEMBLEMENT AxÉE SUR L’ACCUEIL.

Accueillir, pour nous, signifie que la porte d’entrée est ouverte et intéressante. Prendre responsabilité de l’accueil, c’est accepter la responsabilité de rendre aussi authentiques que possible, les échanges. Il va sans dire qu’à chaque niveau il faut faire des efforts et être patient afin de conserver une bonne qualité de la communication

Qu’il s’agisse des élèves, des parents, des collègues, des collaborateurs, des fournisseurs ou des partenaires, la qualité de l’accueil doit, de toute évidence, être optimisée. Il semble pourtant raisonnable d’accepter l’idée qu’elle comportera toujours des imperfections. Dans le meilleur des cas, on s’en rapproche, mais il reste toujours des améliorations possibles. La mission est importante et nous y demeurons le reflet!

La qualité d’une situation d’accueil peut être évoquée sur un plan descriptif. Pourtant, ce qu’on décrit n’est alors que la conséquence d’un état et non l’expression d’une maîtrise ou d’un savoir. C’est là, sans doute la réelle difficulté en ce domaine. Le savoir-faire en matière d’accueil s’appuie, avant tout, sur un savoir être qui ne peut se résumer à des «trucs» ou «astuces» ressemblants à des «recettes». Le savoir et le savoir-faire ne peuvent à eux seuls produire une qualité professionnelle de l’accueil.

Comme professionnels dans notre système éducatif, nous devons en plus, être professionnels de l’accueil et réussir à garder la porte ouverte. Puisque la qualité est le principal fondement en accueil, la question est donc de savoir comment on peut en faire l’apprentissage. Il s’agira de développer ou révéler ce potentiel qui est déjà présent en soi et non le recevoir de l’extérieur. Pour devenir un professionnel de l’accueil, il convient de comprendre et de mettre en oeuvre quelques connaissances et attitudes justes qui accompagnent nos verbalisations.

L’accueil au Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières est le reflet de toi et de moi... de nos valeurs et de nos croyances. Notre attitude, notre comportement, nos témoignages et nos décisions sont le reflet des valeurs que nous portons!