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FRANCITÉ ÉDITORIAL Belgique-België P.P. Bruxelles X BC0452 La francité, une culture et un art de vivre Les nouveaux modes de commu- nication ont considérablement modifié la pratique de la langue, sur le plan tant de la lecture que de l’écriture ou du discours. L’Internet et le téléphone por- table se sont installés dans notre quotidien, et avec eux un certain impératif de rapidité, le mirage de l’instantané au détriment par- fois de la réflexion. Cet impératif s’impose jusque dans la syntaxe et l’orthographe : c’est le temps de l’abrégé, du phonétique, du pictogramme… Quoiqu’on puisse en penser, ces expressions nou- velles de la langue distinguent les individus autant qu’elles les unissent. Il y a ceux qui connaissent les formes traditionnelles et savent les utiliser à pro- pos dans les relations sociales ou professionnelles par exemple. Et il y a ceux que l’ignorance ou la maladresse enferment peu à peu dans une exclu- sion culturelle qui est souvent, malheureusement pour eux, une exclusion de plus. Au-delà du simple plaisir de bien écrire et de bien parler, la maitrise de la langue a toujours été aussi un critère de distinction sociale. Qu’il s’agisse d’un examen oral, d’un entretien d’embauche, d’une réception officielle, la première impression que l’on donne lors d’une rencontre vient en partie de l’aspect physique et de l’habillement, mais surtout de la manière dont on s’exprime, de la précision des mots utilisés, de la bonne tournure des phrases. Qu’on le déplore ou non, c’est une réalité qui s’im- pose au quotidien. L’une des missions de notre Maison est d’œuvrer contre ces inégalités et ces exclusions, en aidant les plus faibles à atteindre un bon niveau linguistique. Pour cela, il nous faut aller, davantage encore, à la rencontre de tous ceux qui sont dans une situation linguistique fragile, soit parce qu’ils ont commencé leur apprentissage du français de manière tardive, soit parce que le français n’est pas la langue par- lée à la maison, soit pour d’autres raisons encore. Leurs attentes à cet égard sont immenses : on ne pourra les satisfaire qu’en affutant toujours mieux les services et les activités qui leur sont offerts. De ce point de vue, la Maison de la Francité oc- cupe une position symbolique. Pour elle, il s’agit de démontrer la nécessité d’une langue de qualité dans la communication, mais en donnant à tous les francophones et apprentis francophones, sans distinction, les moyens d’atteindre cette qualité, à l’oral comme à l’écrit. C’est ainsi qu’elle peut contribuer à faire de la langue non un élément discriminant, mais au contraire un véritable lien social. C’est ainsi qu’elle peut donner de la francité l’image d’une culture ouverte, basée sur le partage et non sur le repli : bref, d’un véritable art de vivre en société. Ridouane CHAHID, Président 1 « La langue française en fête » 3 Slam mouvance Lezarts Urbains La culture hip-hop sur Radio KIF 2 Grand concours 2011 « Je t’appelle citadelle » Nouveau président 4 La librairie Papyrus Forces et fragilités du français contemporain REVUE DE LA MAISON DE LA FRANCITÉ • TRIMESTRIEL • NUMÉRO 65 • 1 e TRIMESTRE 2011 18 RUE JOSEPH II 1000 BXL La revue Francité est écrite en nouvelle orthographe « La langue française en fête » Le Service de la langue (Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles) organise chaque année une grande opération de sensibilisation, avec l’appui du Conseil de la langue française et de la politique linguistique. Le but est de montrer au grand public que la langue ne se réduit pas à une matière scolaire plus ou moins ingrate, mais qu’elle permet au contraire à chacun d’imaginer, de créer, de jouer, d’inventer, d’échanger, bref : de vivre. L e thème choisi par la France, le Québec, la Suisse romande, l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Communauté française de Belgique pour 2011, « Solidarités », est assorti chez nous d’une formule plus inhabituelle : « les mots complices – les mots qu’on plisse ». Papiers pliés du jeu « cadavres exquis », livres-accordéons, origamis, plis postaux, papiers et tissus plissés, tels seront en effet les supports qui peupleront expositions et décors de rue, notamment à Verviers qui sera la Ville des Mots 2011. Et pour respecter la tradition, le lundi 14 mars dès 6 h, les gares de Braine-l’Alleud, Marbehan, Huy, Mouscron, La Louvière, Watermael- Boitsfort, Marche et Verviers se transformeront en bibliothèques, proposant à tous les usagers une jolie plaquette sur la langue et les thèmes de la fête, rédigée par dix auteurs de la francophonie. Pour plus d’information : www.lalanguefrancaiseenfete.be P oint d’orgue de cette belle semaine : la Journée Internationale de la Francophonie le dimanche 20 mars. Au moment de mettre sous presse, nous n’avions pas d’information sur le programme de cette Journée. Nos lecteurs pourront en trouver sur le site : www.20mars.francophonie.org D’autre part, le concours « Les dix mots de la francophonie 2011 », intitulé Dis-moi dix mots qui nous relient, va permettre à certains d’écrire un texte de chanson (rap ou slam) comprenant au moins cinq des dix mots suivants : Accueillant - Agapes - Avec - Chœur - Complice - Cordée - Fil - Harmonieusement - Main - Réseauter. Ce texte devra être accompagné d’un enregistrement audio ou vidéo de l’interprétation et être envoyé avant le 20 avril (contact : les10mots@ alliancefr.be). Attention : ce concours s’adresse exclusivement aux trois catégories suivantes : apprenants adultes non francophones en formation, futurs enseignants de français non francophones en formation, élèves du secondaire (2 e et 3 e degrés). Informations et règlement complet : www.alliancefr.be. Le concours est organisé par le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France, l’Alliance française de Bruxelles-Europe, l’Alliance française de Flandre Orientale et le Centre de documentation français pour la Flandre. De nombreuses récompenses sont prévues. Du 12 au 20 mars :

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La langue française en fête. Slam mouvance. Lezarts Urbains. La culture hip-hop sur Radio KIF. La librairie Papyrus. Forces et fragilités du français contemporain.

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FRANCITé éDITORIAL

Belgique-BelgiëP.P.

Bruxelles XBC0452

La francité, une culture et un art de vivre

Les nouveaux modes de commu-nication ont considérablement modifié la pratique de la langue, sur le plan tant de la lecture que de l’écriture ou du discours. L’Internet et le téléphone por-table se sont installés dans notre quotidien, et avec eux un certain impératif de rapidité, le mirage de l’instantané au détriment par-

fois de la réflexion. Cet impératif s’impose jusque dans la syntaxe et l’orthographe : c’est le temps de l’abrégé, du phonétique, du pictogramme…

Quoiqu’on puisse en penser, ces expressions nou-velles de la langue distinguent les individus autant qu’elles les unissent. Il y a ceux qui connaissent les formes traditionnelles et savent les utiliser à pro-pos dans les relations sociales ou professionnelles par exemple. Et il y a ceux que l’ignorance ou la maladresse enferment peu à peu dans une exclu-sion culturelle qui est souvent, malheureusement pour eux, une exclusion de plus.

Au-delà du simple plaisir de bien écrire et de bien parler, la maitrise de la langue a toujours été aussi un critère de distinction sociale. Qu’il s’agisse d’un examen oral, d’un entretien d’embauche, d’une réception officielle, la première impression que l’on donne lors d’une rencontre vient en partie de l’aspect physique et de l’habillement, mais surtout de la manière dont on s’exprime, de la précision des mots utilisés, de la bonne tournure des phrases. Qu’on le déplore ou non, c’est une réalité qui s’im-pose au quotidien.

L’une des missions de notre Maison est d’œuvrer contre ces inégalités et ces exclusions, en aidant les plus faibles à atteindre un bon niveau linguistique. Pour cela, il nous faut aller, davantage encore, à la rencontre de tous ceux qui sont dans une situation linguistique fragile, soit parce qu’ils ont commencé leur apprentissage du français de manière tardive, soit parce que le français n’est pas la langue par-lée à la maison, soit pour d’autres raisons encore. Leurs attentes à cet égard sont immenses : on ne pourra les satisfaire qu’en affutant toujours mieux les services et les activités qui leur sont offerts.

De ce point de vue, la Maison de la Francité oc-cupe une position symbolique. Pour elle, il s’agit de démontrer la nécessité d’une langue de qualité dans la communication, mais en donnant à tous les francophones et apprentis francophones, sans distinction, les moyens d’atteindre cette qualité, à l’oral comme à l’écrit. C’est ainsi qu’elle peut contribuer à faire de la langue non un élément discriminant, mais au contraire un véritable lien social. C’est ainsi qu’elle peut donner de la francité l’image d’une culture ouverte, basée sur le partage et non sur le repli : bref, d’un véritable art de vivre en société.

Ridouane CHAHID, Président

1 « La langue française en fête »

3 Slam mouvance Lezarts Urbains La culture hip-hop sur Radio KIF

2 Grand concours 2011 « Je t’appelle citadelle » Nouveau président

4 La librairie Papyrus Forces et fragilités du français contemporainREVUE DE LA MAISON DE LA FRANCITÉ • TRIMESTRIEL • NUMÉRO 65 • 1e tRImeStRe 201118 RUe JOSePH II 1000 BXL

La revue Francité est écrite en nouvelle orthographe

« La langue française en fête »

Le Service de la langue

(Ministère de la Communauté

française Wallonie-Bruxelles)

organise chaque année

une grande opération de

sensibilisation, avec l’appui

du Conseil de la langue

française et de la politique

linguistique. Le but est de

montrer au grand public

que la langue ne se réduit

pas à une matière scolaire

plus ou moins ingrate, mais

qu’elle permet au contraire

à chacun d’imaginer, de

créer, de jouer, d’inventer,

d’échanger, bref : de vivre.

Le thème choisi par la France, le Québec, la Suisse romande, l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Communauté

française de Belgique pour 2011, « Solidarités », est assorti chez nous d’une formule plus inhabituelle : « les mots complices – les mots qu’on plisse ». Papiers pliés du jeu « cadavres exquis », livres-accordéons, origamis, plis postaux, papiers et tissus plissés, tels seront en effet les supports qui peupleront expositions et décors de rue, notamment à Verviers qui sera la Ville des Mots 2011. Et pour respecter la tradition, le lundi 14 mars dès 6 h, les gares de Braine-l’Alleud, marbehan, Huy, mouscron, La Louvière, Watermael-Boitsfort, marche et Verviers se transformeront en bibliothèques, proposant à tous les usagers une jolie plaquette sur la langue et les thèmes de la fête, rédigée par dix auteurs de la francophonie.

Pour plus d’information : www.lalanguefrancaiseenfete.be

Point d’orgue de cette belle semaine : la Journée Internationale de la Francophonie le dimanche 20 mars. Au moment de mettre sous presse,

nous n’avions pas d’information sur le programme de cette Journée. Nos lecteurs pourront en trouver sur le site : www.20mars.francophonie.orgD’autre part, le concours « Les dix mots de la francophonie 2011 », intitulé Dis-moi dix mots qui nous relient, va permettre à certains d’écrire un texte de chanson (rap ou slam) comprenant au moins cinq des dix mots suivants : Accueillant - Agapes - Avec - Chœur - Complice - Cordée - Fil - Harmonieusement - main - Réseauter. Ce texte devra être accompagné d’un enregistrement audio ou vidéo de l’interprétation et être envoyé avant le 20 avril (contact : [email protected]). Attention : ce concours s’adresse exclusivement aux trois catégories suivantes : apprenants adultes non francophones en formation, futurs enseignants de français non francophones en formation, élèves du secondaire (2e et 3e degrés).

Informations et règlement complet : www.alliancefr.be. Le concours est organisé par le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France, l’Alliance française de Bruxelles-Europe, l’Alliance française de Flandre Orientale et le Centre de documentation français pour la Flandre. De nombreuses récompenses sont prévues.

Du 12 au 20 mars :

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Ainsi que : Le Centre belge de la bande dessinée le Centre culturel de Forest le Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles le Centre du Film sur l’Art le Domaine des Grottes de Han les Éditions Le Lombard

les Éditions Racine Radio KIF

Grâce à ces différents parraineurs, de nombreux prix récompenseront les gagnants. Relevons entre autres : des chèques jusqu’à 1.250 euros octroyés par différentes insti-tutions francophones, des dictionnaires Le Robert, des ouvrages édités par De Boeck, des abonnements à La Libre Belgique et aux revues Bayard-Milan jeunesse, des livres, des bandes dessinées, des abonnements aux activités de la Maison de la Poésie et de la langue française à Namur, des entrées gratuites, des chèques-cadeaux, etc.

Grand concours 2011 « Je t’appelle citadelle »

art. 1. « Je t’appelle citadelle » est l’intitulé de l’édition 2011 du concours de slam organisé par la Maison de la Francité A.S.B.L., 18 rue Joseph II à 1000 Bruxelles, ci-dessous dénommée l’organisateur.

art. 2. La participation au concours est gratuite et ouverte à toute personne âgée d’au moins 12 ans et résidant en Belgique. Sont exclus les administra-teurs et le personnel de la Maison de la Francité, ainsi que les gagnants des trois premiers prix dans la même catégorie d’un précédent concours de la Maison de la Francité.

art. 3. Trois catégories de participants sont éta-blies : cadets (de 12 à 15 ans accomplis au 31 mars 2011), juniors (de 15 à 18 ans accomplis), adultes (au-delà de 18 ans).

art. 4. Le participant est invité à présenter un texte de slam en rapport avec le thème. Le texte sera présenté en français. Deux par deux, les vers doivent se terminer par une rime ou une assonance. L’argot, le verlan, les mots ou noms étrangers connus, les élisions, les jeux de mots peuvent être utilisés. La longueur des textes doit être au mini-mum de 25 vers et au maximum de 50 vers.

art. 5. Chaque texte dactylographié doit être accompagné d’une fiche d’identité (voir modèle) sur laquelle figurent : nom et prénom du partici-pant (pas de pseudonyme), sexe, date de naissance, adresse complète, n° de téléphone, canal par le-quel il a appris l’existence du concours (journal, affiche, internet, etc.), titre du texte, signature. Les créations collectives ne sont pas acceptées. Un seul texte est admis par participant. Il doit être envoyé par voie postale, par télécopieur ou par courriel (en format doc, docx, PDF ou html). Sont exclus les textes manuscrits, les disquettes et autres supports. L’organisateur décline toute responsabilité en cas de non-réception du texte.

art. 6. Le participant garantit à l’organisateur qu’il est l’auteur du texte présenté, que celui-ci est intégralement original et inédit. Le participant assume seul l’entière responsabilité à cet égard. Le non-respect de cette clause entrainera la disqualifi-cation immédiate du participant. S’il a reçu un prix, il sera contraint de le restituer.

art. 7. Le texte et la fiche d’identification doivent par-venir à l’organisateur au plus tard le jeudi 31 mars 2011

à minuit, à l’adresse suivante : 19 F, avenue des Arts, 1000 Bruxelles ; télécopieur 02/219.67.37 ; courriel [email protected].

art. 8. Sera refusé tout texte qui présente une atteinte aux droits et à la dignité de l’être humain, ou une incitation à la violence.

art. 9. Si son texte est sélectionné, le participant sera averti personnellement et sera invité à envoyer un fichier audio MP3 (max. 20Ko) par courriel ([email protected]) contenant l’enregis-trement de la déclamation de son texte. Le texte sera déclamé sans musique par l’auteur et ne devra pas excéder 3 minutes. Le texte déclamé doit être identique à celui qui a été envoyé précédemment. La non-remise de la version déclamée du texte au plus tard pour le lundi 9 mai à minuit entrainera la disqualification du participant sélectionné.

art. 10. Composé de personnalités francophones du monde culturel et médiatique, le jury décide sou-verainement. Le classement des participants se fait à la majorité simple des votes exprimés. En cas de partage, la voix du président est prépondérante. Les décisions du jury sont sans appel.

art. 11. Les lauréats seront personnellement avertis. La proclamation des résultats et la remise des prix auront lieu le 1er juin 2011. Les lauréats viennent retirer leur prix en personne, munis de leur carte d’identité. Les 1ers lauréats de chaque catégorie seront invités à déclamer leur texte. Les prix non retirés lors de la proclamation deviennent propriété de la Maison de la Francité.

art. 12. Le lauréat autorise l’organisateur à pu-blier son texte dans un recueil spécifique, vendu au maximum à prix coutant, le nom de l’auteur étant visiblement mentionné. Le lauréat recevra un exem-plaire gratuit du recueil à titre de justificatif.

art. 13. La participation au concours implique l’adhésion sans réserve au présent règlement. Toute question ou contestation quant à l’organisation du concours doit être adressée à M. le Directeur de la Maison de la Francité.

art. 14. L’exécution du présent règlement est soumise à la loi belge. En cas de litige, seules les chambres françaises des Cours et des Tribunaux de Bruxelles sont compétentes.

Règlement du concoursdu texte de chanson, fait pour être déclamé en public, le texte de slam exprime en toute liberté des thèmes comme le vécu person-nel de l’auteur, son expérience de la vie et de la société, dans un langage où dominent le rythme saccadé et les jeux de sonorités.En forme d’interpellation, le titre « Je t’ap-pelle citadelle » amorce une chaine de rimes avec des mots comme « elle », « aile », « infi -dèle », « passerelle », « Bruxelles », « frater-nel », etc. Quant au contenu, le « tu » pourra désigner une personne, une ville, l’Europe, ou encore le bonheur, etc. La citadelle, en effet, peut être vue comme une réalité concrète ou morale, sous un angle positif (observatoire, protection, refuge) ou négatif (domination, en-fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre nous peut donc avoir sa (ses) citadelle(s). Enfi n, le verbe « appeler » a au moins deux Enfi n, le verbe « appeler » a au moins deux sens différents : « héler » ou « nommer »…

avec des mots comme « elle », « aile », « infi -

du texte de chanson, fait pour être déclamé en public, le texte de slam exprime en toute liberté des thèmes comme le vécu person-nel de l’auteur, son expérience de la vie et de la société, dans un langage où dominent le rythme saccadé et les jeux de sonorités.En forme d’interpellation, le titre « Je t’ap-pelle citadelle » amorce une chaine de rimes avec des mots comme « elle », « aile », « infi -dèle », « passerelle », « Bruxelles », « frater-nel », etc. Quant au contenu, le « tu » pourra désigner une personne, une ville, l’Europe, ou encore le bonheur, etc. La citadelle, en effet, peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou peut être vue comme une réalité concrète ou morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, morale, sous un angle positif (observatoire, protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-protection, refuge) ou négatif (domination, en-fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre

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Chacun de nous a sa « citadelle », protectrice ou inaccessible : une personne, une ville, l’Europe, le bonheur, etc.Envoyez-nous votre SLAM sur ce thème pour le 31 mars 2011.Règlement : www.maisondelafrancite.be – téléph. 02/219.49.33 – participation gratuite10.000 euros de prix – les meilleurs textes seront publiés

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pour rappel, le concours 2011 se déroule en deux étapes :1 envoi des textes à la Maison de la

Francité pour le 31 mars (avec la fiche d’identité). Ils feront l’objet d’une sélection visant à retenir les 30 meilleurs.

2 il sera demandé à chacun des 30 lau-réats de déclamer son texte et d’en-voyer l’enregistrement à la Maison de la Francité pour le 9 mai.

Remise des prix : le 1er juin 2011 à 18h (lieu à préciser).

Information complémentaire et fiche d’inscription téléchargeable :www.maisondelafrancite.be

Stage de prise de parole,nouvelle session

Le 15 décembre 2010, sept participants à la session d’automne du Stage de prise de

parole présentaient leur exposé de fin de stage devant un auditoire attentif : leurs condisciples, leur formatrice Mme Paquay et le jury de trois personnes extérieures constitué pour l’occasion. Les membres du jury ont adressé à chacun un commentaire argumenté sur sa prestation, ce qui l’a aidé à faire le point sur ses capacités à parler en public. Après cette ultime étape de la

formation, tous se sont retrouvés autour d’un verre pour se détendre dans une ambiance sympathique, échanger leurs impressions sur le déroulement du stage, fêter les (grands) progrès accomplis… et recevoir le Certificat de fréquentation.La session de printemps 2011, quant à elle, vient tout juste de débuter ce 2 mars. Nul doute que, encouragés par les performances de leurs prédécesseurs, les nouveaux participants retireront de leur stage le plus grand profit !

La maison de la Francité remercie chaleureusement tous les parraineurs du concours :

> Séance finale de la session d’automne 2010

Stage de

prise de paroleLa maison de la Francité a un

nouveau présidentLa Maison de la Francité userait-elle ses présidents de façon prématurée ?

Une malédiction mystérieuse planerait-elle sur cette importante fonction ?

Rassurons nos lecteurs : la vérité est moins inquiétante.

Au moment où M. Rachid MADRANE a accepté cette présidence, son emploi du

temps lui permettait d’assumer celle-ci avec toute la disponibilité souhaitable. Entretemps, il fut nommé échevin à Etterbeek, puis député à la Chambre et, comme tel, membre de nombreuses commissions parlementaires… Il n’était plus possible d’assumer de front tous ces mandats, ce que M. MADRANE a reconnu avec une correction qui l’honore. Les administrateurs et le personnel de la Maison le remercient très vivement pour les qualités qu’il a déployées durant ces quelques mois.

Depuis le 12 janvier, M. MADRANE est remplacé par M. Ridouane CHAHID. Vice-président de la STIB et Conseiller au Cabinet de Mme ONKELINX, M. CHAHID est préoccupé par la situation du français dans la région bruxelloise, en raison notamment de

l’anglomanie galopante dans l’espace public, mais aussi des graves problèmes d’apprentissage de la langue que connaissent certains groupes de la population. Sous sa présidence, la Maison de la Francité s’ouvrira plus que jamais au public jeune, à la difficile question de l’accès à la langue, et à l’évolution contemporaine du français. Bienvenue, Monsieur CHAHID !

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Slam mouvance

Lumière sur Lezarts Urbains

puisqu’il remonte aux années 80, le slam se passe aujourd’hui de présentation, mais il faut quand même préciser que le plus connu des porte-paroles de cette poésie vivante n’incarne pas le vrai slam.

promouvoir les différentes formes artistiques de la culture urbaine en Belgique (rap, slam, break dance, graff, etc.), voilà l’objectif que s’est fixé l’aSBL bruxelloise Lezarts Urbains.

Oui, Grand corps malade semble bien difficile à détrôner en tant que slameur1 de masse et de

médias, mais – même si transparait la qualité de certains textes dans une voix accrocheuse et touchante – tout ce qui est «sur une musique de» ne correspond pas à l’essence même, peut-être trop puriste, du slam : un spectacle de voix enracinées dans les corps des poètes et dans le maté-riau inépuisable du langage. La musique n’est pas instrumentale, elle est sylla-bique, syntaxique, physiologique, séman-tique, analogique ; elle passe des lèvres aux oreilles comme la peinture passe du geste à l’œuvre.

Le slam n’existe pas enfermé dans un MP3 ou un lecteur CD2, étouffe de se convertir à plat dans une anthologie3, se moque du spectacle solo. Dans ces condi-tions, il hiberne, il se casse les cordes vocales, il s’automutile, il disparait. Et il se veut pourtant tellement là !

Tellement là que le public à chaque soi-rée de slam remplit la salle pour ressentir le vibrant de la scène comme le vibrant de l’âme, pour suivre l’inaltérable liber-té d’une langue qui détrousse certaines conventions et censures. Le public ne manquera pas de respirer l’énergie vitale des poèmes donnés à l’un et à l’autre comme des ricochets du monde et de l’hu-manité... Les spectateurs, eux, portent un visage de tous les âges, autant féminin que masculin, ils diffèrent de classe so-ciale et d’origine, surement de culture ; ils reflètent la diversité des slameurs.

Si l’association baigne aujourd’hui dans la culture hip-hop, cela n’a pas toujours été le cas. En effet,

sa création – sous le nom de Fondation Jacques Gueux – remonte à 1977, époque où son objectif était d’encoura-ger les initiatives artistiques comme la chanson et le théâtre au sein des milieux

Tellement là qu’effectivement, le slam est devenu une résolution de problèmes. Il comble un manque à gagner qui se détecte dans un assèchement de lecteurs de poé-sie et non pas de poètes. Il contourne un élitisme parfois sclérosant, une marginali-sation littéraire déprimante (une déprime qui n’est pas réservée uniquement aux édi-teurs et aux livres pilonnés). Le slam a su arrondir les angles du recueil de poèmes, la poésie devient alors plus accueillante et la voix réussit enfin à toucher sans blesser l’orgueil de celui qui ne comprend pas ou qui veut à tout prix TOUT comprendre.

Le slam prend par la main et par les tripes ; le slam fait vibrer les cœurs ; le slam pousse les limites du ralenti de la lecture et remplit les salles d’écoute, de vibrations, de cris, d’applaudissements. Le slam m’étonne.

Les rumeurs disent que dans les écoles secondaires, le slam renouvèle l’enseigne-ment de la poésie et crée des ravages. Dès la cinquième année du primaire, se donnent des ateliers parascolaires sur l’écriture et la performance slamées ; certains cégé-piens et universitaires slament sur scène. Certains slameurs offrent des ateliers d’écriture. On imagine même en haut de sa chaire notre cher curé re-remplir son église grâce au slam-prière, accompagné bien sûr par une présentation powerpoint (ce qui se fait déjà et qui marque des points). Et vous, hommes et femmes d’État, qu’atten-dez-vous pour renouveler la fadeur de vos discours ? Et vous, poètes du livre, qu’en pensez-vous ?

populaires et ouvriers. Au cours des années 90, quand les « cultures urbaines » ont commencé à émerger, Lezarts Urbains est devenue tout naturellement l’un de leurs plus actifs promoteurs. Et, en la matière, on peut vraiment affirmer que l’association saint-gilloise ne ménage pas ses efforts…

En bref, Lezarts Urbains organise des évènements (festivals, podiums, tables rondes, etc.), (co)produit des spec-tacles, accompagne et conseille les ar-tistes, gère un centre de documentation et de ressources spécialisées, publie la revue Rue des Usines et des ouvrages de référence sur la culture hip-hop, met les artistes en relation avec les responsables culturels. Elle a joué le rôle de producteur pour « Arts-Chives », une compilation rétrospective en trois volumes de la scène rap en Belgique. Elle organise également des ateliers de danse, d’écriture (rap et slam), de théâtre, de musique, de graffiti et de beat box. Elle s’est, par ailleurs, avé-rée une précieuse collaboratrice dans le cadre du concours de slam « Je t’appelle citadelle » : c’est à elle, et plus précisé-ment au slameur Maky, que la Maison de la Francité a confié la mise en œuvre d’ateliers d’écriture dans les écoles. Si vous souhaitez être tenu(e) au courant de l’actualité hip-hop en Belgique, n’hésitez pas un instant, visitez le site Internet : www.lezarts-urbains.be !

dégradantes ; il s’attarde aux victimes et parfois le devient. Il exprime les échecs et les manques, hantant tous les âges et la plupart des sociétés urbanisées. Son regard décape tout en sensibilisant, parait franchement humain.

Néanmoins, le danger est de se répéter ou de créer une attente : le public et le jury voulant seulement entendre l’urbanité, ses injustices et le cri de détresse de l’un ou de l’autre. Cri nécessaire, vital, touchant – là n’est pas la question. Pour la vie du poème et pour sa lancée, le slameur devra passer par d’autres sujets et certains le font déjà, renouvelant ainsi le propos ou le point de vue de la parole (donc la parole elle-même). Ne jamais arrêter les sens et les sons ! Ne pas normaliser une poétique ! Ne pas freiner l’imaginaire ! Ne pas ralentir la voix ! Éviter les modes ! On espère tous et toutes que le recueil de poèmes passe par ce renouveau, il en va de même, me semble-t-il, pour les poèmes dits lors des soirées de slam.

Le slam mène à une grande pureté (pul-sion) émotive et à une vérité existentielle, il est le porteur de la voix sans détours, il faut voir maintenant le poème s’épanouir sur des mondes multiples pour ne pas assé-cher la parole poétique – son horizon.

Anne PeYROUSe

1 « C’est un nouveau mot – un néologisme – et on s’inter-roge beaucoup quant à son orthographe. » Pour en savoir plus sur la réflexion d’André Marceau quant aux problèmes orthographiques liés à ce terme et à ses dérivés visitez le site http://slamcap.blogspot.com.2 Il va sans dire que le CD reste un outil nécessaire et très utile pour la diffusion de poèmes ayant donné lieu à des performances de slam. 3 « Dans cette anthologie, la poésie s’élève, monte le ton, a souvent recours à un portevoix pour se dire, se faire entendre et saisir l’âme du lecteur par le corps de la parole unique. [...] L’unique désir de cette anthologie est donc d’ancrer quelques textes slamés dans un espace papier où les mots n’ont pas de retenue – uniquement un esthétisme farouche et étonnant.» (Slam ma muse, choix et présentation d’André Marceau et Anne Peyrouse, Québec, Éditions Cornac, 2008)

Oui, le slam fout la trouille. Les slameurs devraient peut-être s’équiper comme des sportifs, ils devraient accepter d’entrer dans un ring comme des boxeurs. D’ail-leurs, le mot « slam » ne signifie-t-il pas force ou violence, une arrachée vers la li-berté ? Par exemple, to slam a door, «cla-quer» la porte ou «lancer violemment», peut faire mal et a grand slam représente tout un défi sportif : le Grand Chelem au tennis, en Formule 1, au baseball. C’est un match ou un lancer vers gagnant, mais ris-qué. Les slameurs se lancent dans l’arène et disent haut et fort, parfois moins haut et moins fort, mais ils disent. Ai-je envie de les voir comme des troubadours ou des trouvères ou des trobairitz ? Où sont leurs mécènes ? Ai-je le désir de les identifier à nos conteurs ou nos conteuses, nos chefs maitres de l’oral ? Je voue une véritable admiration à Pellerin, Faubert, Grondin, Robitaille, mais seraient-ils de bons sla-meurs ? À eux de le montrer.

Le slam est une hallucination auditive ou un show d’analogies sonores. L’assistance accepte un dévergondage langagier sans aucune retenue. Le poète de l’oral pousse la rime aussi bien qu’il pousse l’assonance et l’allitération ; sons/sens se polymorphisent ; rythmes/tons se polysémantisent ; elle per-forme incroyablement cette langue fran-çaise et pulsionne dans n’importe quelle émotion ou dans n’importe quel sujet.

Toutefois, les poèmes dits reflètent souvent l’urbain, ils traitent des problématiques de la ville et du «je» qui vagabonde dans cet environnement parfois inquiétant et in-juste. Le slameur revêt souvent une cause sociale, parle d’injustice et de frustrations, exprime la révolte ou la déception. Il narre poétiquement l’histoire de certaines gens (personnages ou pas) ; il raconte en vers les structures sociales destructrices ou

> Atelier d’écriture rap et slam de Lezarts Urbains

La culture hip-hopsur Radio KIF

Dans le cadre du concours « Je t’appelle ci-tadelle », la Maison de la Francité a noué un partenariat média avec Radio KIF. Quelques précisions à ce sujet. Fondée en 2006 par l’ASBL Dune Urbaine, Radio KIF diffuse différents genres musicaux issus du mou-vement hip-hop : rap, R&B, ragga, raï&B, reggae. Depuis juin 2008, la Commu-nauté française lui a accordé une fréquence (F.M. 97.8) qui peut être captée dans toute la région bruxelloise. Que les amateurs de hip-hop non bruxellois se rassurent, ils peuvent écouter les programmes de Radio KIF via son site Internet : www.radiokif.be. En le visitant, on peut aussi se tenir informé des dernières nouvelles de la scène hip-hop. De jour comme de nuit, Radio KIF diffuse des artistes de dimension internationale, mais cherche aussi à mettre en valeur la scène belge. En outre, son univers n’est pas limité à la musique, puisqu’elle promeut au-près de ses auditeurs la culture urbaine sous ses différentes formes, dont le slam.

Ce texte a été publié dans Québec-Français, numéro 156, intitulé « Poésie contemporaine ». Son auteure, Anne PEYROUSE, enseigne la création littéraire à l’Université Laval au département des Lettres. Elle a également remporté plusieurs prix littéraires pour ses nouvelles et ses poèmes.

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Éditeur responsableDaniel LAROCHE, 18 rue Joseph II à 1000 BruxellesConception graphiqueMarmelade - www.marmelade.betirage 6.500 exemplairesAvec l’aide de la Commission communautaire française

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LA mAISON De LA FRANCItÉTÉLÉPH. 02/219.49.33 - TÉLÉCOP. 02/219.67.37COURRIeL : [email protected] - INteRNet : www.maisondelafrancite.beBUReAU De DÉPÔt : BRUXeLLeS X P 101012

Conférence de Claude Hagège – Wolubilis – 20 mars – 20h30

Contrairement à ce qu’on entend souvent dire, le français n’est pas une langue menacée de

l’intérieur. Les formes orales qui foi-sonnent telles que les verlans ou les argots français sont des signes non de dégénérescence, mais au contraire de vitalité, de diversité et de dynamisme. Le français écrit a toujours fait des emprunts à ces variantes de l’oralité et a su s’en enrichir. S’il y a péril, c’est plutôt celui de la pression extérieure de l’anglais. Néanmoins, il est impor-tant de souligner les efforts de l’O.I.F. (Organisation Internationale de la Francophonie) pour promouvoir et dé-velopper l’usage du français dans la vie internationale. Le français a une voca-tion mondiale, plus que des langues de

grande diffusion telles que l’espagnol, le russe et depuis peu le chinois. De fait, bien que le français soit moins parlé que ces langues quant au volume global de locuteurs, il est, après l’an-glais, massivement présent sur les cinq continents. Claude Hagège, linguiste réputé et amoureux des langues, dévoi-lera pour le public les forces et les fra-gilités du français contemporain.

tarifs : 5 euros pour les -26 ans et les +65 ans. Carte Culture à 8 euros pour tout public.

Réservations à Wolubilis,02/761.60.30. Dans le cadre des Grandes Conférences de Wolubilis.

Forces et fragilitésdu français contemporain

Prix littéraire 2011 des Amis des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles

Nouvelle orthographe : un guide pratique

L’ASBL « Les Amis des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles » récompensera cette année un roman pour adultes édité depuis 2009. L’auteur, de langue française, doit être domicilié en Belgique. Les œuvres accompagnées

d’une notice biographique doivent parvenir en trois exemplaires pour le 31 mars au plus tard à l’adresse suivante : 24, rue des Riches-Claires, 1000 Bruxelles. D’un montant de 2.500 euros, le prix sera remis à l’Hôtel de Ville de Bruxelles le 12 octobre.

téléph. 02/548.26.10 - courriel [email protected]

Les lecteurs de Francité connaissent déjà Chantal CONTANT, cette spécialiste

québécoise de l’orthographe rectifiée en 1990. Elle vient de publier aux éditions De Champlain S.F. (Mon-tréal) un petit guide bien pratique au format de poche : Nouvelle ortho-graphe – La liste simplifiée (215 p.), version résumée du Grand vadémé-cum de l’orthographe moderne recommandée. La première partie présente une liste de plus de 4.000 mots, la seconde un rappel des règles inspiré par Le millepatte sur un nénufar – Vadémécum de l’ortho-graphe recommandée, publié en 2003 par le RENOUVO, qui groupe les as-sociations française, suisse et belge.

Depuis plusieurs années, la librairie papyrus à Namur fait partie des parraineurs du concours de textes de la Maison de la Francité. Une bonne raison pour faire plus ample connaissance avec ce lieu d’exception, situé au n° 16, rue Bas de la place, à quelques pas de la place d’armes et de la R.T.B.F. avenue golenvaux.

tant aussi l’extension des rayons histoire, écologie, économie, politique. Le tout forme un assortiment de 20.000 titres régulièrement renouvelé…Une librairie moderne, ce n’est pas seulement un ensemble de rayonnages lourdement chargés, c’est aussi un ser-vice : on trouve chez Papyrus tous les outils nécessaires aux recherches biblio-graphiques et un département « com-mandes » performant. C’est encore un lieu de rencontres : des dizaines de soi-rées littéraires ont permis de recevoir dans une ambiance conviviale de nom-breux auteurs tels que Harold Cobert ou Françoise Lalande, sans oublier le Salon du Livre africain ou telle lecture-spec-tacle d’Hypothésarts. Papyrus veut être, en somme, un espace de résistance : ré-sistance au livre trop prévisible, trop mé-diatisé, trop marchandisé, lutte contre les habitudes, défense de la création vé-ritable, contribution aux grands débats de société. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait obtenu en 2008 le label « Librairie de qualité » décerné par la Communauté française (pour les critères d’attribution, voir www.libraires.be).

16, rue du Bas de la Place, 5000 Namurtéléph./télécop. 081/22.14.21ouvert du lundi au samedi, de 9h à 18h

La librairie Papyrus

Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, la librairie Papyrus s’efforce de privilé-

gier la littérature de qualité, pour les adultes comme pour les enfants. À côté des inévitables livres-vedettes – il en existe d’ailleurs d’excellents – elle pro-pose un choix réfléchi parmi les 50.000 titres publiés chaque année en fran-çais. Menée par M. Michel Brouyaux, l’équipe de cinq libraires fait profiter les clients de son expérience et de ses coups de coeur, tout en accueillant avec atten-tion leurs propres découvertes. Récem-ment, un nouvel espace consacré aux livres pour enfants et adolescents s’est ouvert dans l’immeuble voisin, permet-

Un exemple bien suivi

Depuis de longues années, la Maison de la Francité a développé une expertise recon-nue dans le domaine des tables de conversation française, qu’il s’agisse de l’aspect organisationnel ou de l’aspect pédagogique.

Toutefois, ses moyens en personnel et en locaux étant limités, elle ne peut accueillir qu’un nombre restreint d’apprenants, soit un maximum d’une quinzaine par soirée. Aussi a-t-elle édité en juin 2005 un petit Guide méthodologique, pour aider d’autres organismes ou asso-ciations à créer à leur tour des tables de conversation ; parallèlement, leurs candidats ani-mateurs se voyaient proposer un stage gratuit à la Maison de la Francité.

Poursuivant sur cette lancée, des fiches pédagogiques furent progressivement mises au point, chacune comportant le thème de la soirée – toujours emprunté à la vie ordinaire –, une série de dix questions pour aider l’animateur à relancer la conversation si nécessaire, une liste de vocabulaire et d’expressions idiomatiques à l’intention des apprenants. L’objec-tif poursuivi est de réaliser un total de 33 fiches, le nombre nécessaire pour couvrir une année scolaire complète à raison d’une séance hebdomadaire, hormis les périodes de congé.

Depuis septembre 2010, la Maison de la Francité a été sollicitée par plusieurs associations socioculturelles désirant créer des tables de conversation. Une convention a d’ores et déjà été signée avec trois d’entre elles, leur garantissant le soutien pédagogique décrit plus haut, et notamment la fourniture régulière des fiches pédagogiques : Entraide et culture à Forest, L’Entraide de Saint-Gilles et Infor-Femmes à Anderlecht. Outre les avantages qu’en retirent les partenaires, se trouvent ainsi reconnues l’expertise de la Maison de la Francité en la matière, mais aussi sa volonté de faire bénéficier d’autres organisations du savoir-faire qu’elle a développé dans ses murs.