Résultats du traitement chirurgical des fractures de l’extrémité distale de l’humérus chez...

Post on 30-Dec-2016

215 views 2 download

Transcript of Résultats du traitement chirurgical des fractures de l’extrémité distale de l’humérus chez...

Résumés des communications particulières S373

Pour le cas no 2, l’échec du traitement conservateur du pied demine gauche a abouti à l’amputation en jambe 18 mois après letraumatisme. Tous les cas ont présenté un sepsis sur moignon.Discussion.— Cette analyse de cas montre l’exofixation premièrepuis l’amputation différée malgré des lésions initiales gravesengageant le pronostic du membre. Cette stratégie thérapeu-tique respecte les principes du Damage Control Orthopedic (DCO) :sauver la vie, stabiliser pour évacuer rapidement. L’exofixation per-met de garder le maximum d’option pour le traitement définitif.L’amputation ne doit pas être le but premier mais l’ultime décision,et réalisée dans les conditions optimales d’un dialogue multidisci-plinaire incluant le patient.Conclusion.— En chirurgie de guerre, malgré la gravité des lésionstraumatiques, un traitement conservateur en DCO en urgencepermet de décider plus sereinement après évacuation, d’une ampu-tation raisonnée et raisonnable.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.260

357Résultats du traitement chirurgicaldes fractures de l’extrémité distale del’humérus chez les sujets de plus de65 ansAmine Marzouki ∗, Fawzi BoutayebService de chirurgie orthopédique traumatologie A, CHU HassanII, 30000 Fès, Maroc∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les fractures de l’extrémité distale de l’huméruschez le sujet âgé sont difficiles à traiter du fait de leur fréquentecomplexité et de l’ostéoporose. La tenue du matériel est essentiellepour autoriser une mobilité précoce.Objectif.— Évaluer les résultats fonctionnels et les complications dutraitement chirurgical par plaque vissée type Lecestre des fracturesde l’extrémité distale de l’humérus chez les patients âgé de plusde 65 ans.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une série continue prospec-tive de 45 patients (2004—2012) d’âge moyen 75 ans (65—93 ans).Nous avons adopté la classification de l’AO pour classer nos frac-tures. Tous les patients ont été traités par réduction à ciel ouvertet une ostéosynthèse interne. Nous avons eu recours à la voied’abord trans-olécranienne dans tous les cas. La durée moyenned’immobilisation coude au corps était de 4 semaines chez la plu-part des patients. Une évaluation régulière clinique et radiologiqueavec un minimum de 18 mois après la chirurgie a été préconiséepour tous les patients. Les résultats fonctionnels ont été évaluésselon le score de Mayo Clinic.Résultats.— Le recul moyen était de 66 mois (18—80 mois). Les frac-tures articulaires étaient le type de fractures le plus fréquent. Lesplus mauvais résultats fonctionnels étaient observés dans les casde fractures articulaires et d’immobilisation prolongée du coude.Nous avons retrouvé 2 cas d’infection, 2 cas de pseudarthrose, 5 casde démontage de l’ostéosynthèse et 3 cas de dysesthèsies dans leterritoire du nerf ulnaire. La raideur du coude était la complicationla plus fréquente avec 15 cas, dont 4 ont bénéficié d’une arthrolysechirurgicale. À la révision, la flexion moyenne du coude était de 125◦(90◦—140◦) et l’extension de −15◦ (−45◦ à 0◦). Trente patients soit67 % des cas, avaient un arc de flexion du coude moyen supérieur à100◦. Le score de la Mayo Clinic moyen était à 75 (30—100 points).Discussion.— Chez les patients âgés, les fractures de l’extrémitédistales de l’humérus sont considérées comme des fractures suros porotique, et restent un défi pour tout chirurgien traumato-logue. Notre étude démontre que malgré l’ostéoporose et un tauxélevé de complications, notre attitude chez les patients âgés estjustifiée.

Conclusion.— L’avènement de la plaque anatomique à vis verrouilléesemble donner de meilleurs résultats. Son coût reste élevé, ce quilimite son utilisation dans notre contexte.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.261

Séance du jeudi 14 novembre 16 h 00—17 h 30,salle 352Genou — Modérateurs : Roger Badet (Lyon), DidierOllat (Saint-Mandé)

362Prothèse unicompartimentale etsurpoids : résultat d’une série de290 prothèses à 12 ans de reculÉtienne Cavaignac ∗, Nicolas Reina ,Valérie Lafontan , Philippe ChironService d’orthopédie, CHU Rangueil, 31059 Toulouse, France∗Auteur correspondant.

Les contre-indications théorique des prothèses unicompartimentaledu genou (PUC) proposé par Kozzin et Scott sont très strict. Le rôledu poids dans l’indication d’une PUC est encore débattu. Notrehypothèse était que le poids n’affecte pas la survie à long termedes PUC. Nous avons réalisé une étude rétrospective d’une cohortecontinue de 290 PUC à 12 ans de recul moyen (rang : 7—22). La popu-lation était divisée en fonction de l’index de masse corporelle (IMC)(limite à 30) et en fonction du poids (Limite à 82 kg). L’analyse por-tait sur la survie selon Kaplan-Meier et le taux de survie à 10 ansdans les différents sous-groupes. Un test de régression multimodaledéterminait l’impact des différentes contre-indications théoriquessur la survie à long terme des PUC. Les taux de survie à 10 ans étaienttrès proches dans tous les groupes (93,5 % pour poids ≥ 82 kg ; 92,5 %pour poids < 82 kg ; 92 % pour IMC ≥ 30 et 94 % pour IMC < 30). Le testde régression multimodale retrouvait un rôle protecteur du poids surle risque de reprise (risque relatif = 0,387 [p = 0,662]). Les scores IKSétaient légèrement plus faibles chez les patients plus lourds, notam-ment les scores IKS fonction. Peu d’études ont mesuré l’impact dupoids et du IMC sur le devenir des PUC plateau fixe full polyéthy-lène à long terme. La majorité des auteurs s’accordent à dire quele poids ne joue aucun rôle dans la survie des PUC. Cette étudepermet de conclure que le poids, en valeur absolu ou ramené à lataille (IMC) n’influe pas sur la survie des PUC à long terme.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.262

363Arthroplastie unicompartimentale degenou bilatérale en un tempsopératoire : complications et résultatsà 6 moisEmeline Gauthier ∗, Thomas Williams ,Arnaud Clavé , Frédéric Dubrana73, rue Jean-Jaurès, 29200 Brest, France∗Auteur correspondant.

Dans la littérature scientifique, on retrouve peu d’articles surles PUC bilatérales en un temps opératoire. Cette étude a pourbut d’évaluer, à court terme, les résultats fonctionnels et lescomplications postopératoires de celles-ci.Patients et méthode.— Entre décembre 2008 et juillet 2012, danscette étude prospective monocentrique, mono-opérateur, nousavons mesuré la durée d’hospitalisation, le temps de garrot, lespertes sanguines pour tous les patients ayant eu une PUC bilaté-