Rapport la Cantine

Post on 18-May-2015

1.834 views 0 download

description

Le rapport de Silicon Sentier sur l'aventure de la Cantine à Paris, et une étude sur de nombreux espaces de co-working dans le monde.

Transcript of Rapport la Cantine

Action d’évaluation et de diffusion de la plateforme d’innovation «!La Cantine par Silicon Sentier!»

Réalisée par

Soutenue par

3ème Comité de pilotage, La Cantine, 26 octobre 2009

1.! Les nouveaux espaces de travail et collaboration. Analyse et enseignements. 2.! Les enseignements tirés de La Cantine par Silicon Sentier

3.! Pourquoi d’autres Cantines en régions, et pourquoi un réseau de Cantines? 4.! De l’idée d’un réseau

5.! Programme de préfiguration et de lancement du réseau

Seront abordés aujourd’hui les points suivants:

10 minutes de questions et discussions entre chaque partie

PARTIE 1

Les nouveaux espaces de travail et collaboration. Analyse et enseignements.

Page 7 à 13

Nouveaux modes d’organisation du travail

•! Une série de transformations dans les modes d’organisation intra et inter entreprise

afin de répondre aux exigences concurrentielles en matière d’innovation.

•! Deux changements principaux :

–! Sur le fond: Ce sont les informations, les idées et la créativité qui créent la valeur ajoutée:

–! Sur la forme: Mode d’organisation hiérarchique ! mode d’organisation en réseau

•! Principe de concurrence (compétition) et celui de collaboration (coopération) se

retrouvent dans l’écosystème sous une «! association de comportements

d’alliance stratégique!» qui s’inscrivent dans un processus de coopétition

•! Présentant une alternative croissante et opérationnelle, les espaces de co-

working réunissent les conditions matérielles (espaces, équipement de travail,

etc.) ainsi qu’immatérielle (réseau, savoir, etc.) à ces nouveaux modes

d’organisation du travail.

4

5

9h–17h

!! !"#$%&'()*#+,-./0,12%#$,3&"0,.$0,$0-&'$0,-%*)+0,4.$,325*'*.$,$#,.$,#%&)&*.6,,

!! 78$0-&'$,-/9.*','255$,.*$/,3$,-&00&:$,$#;2/,38/0&:$,

Organisation traditionnelle du travail: .&,'/.#/%$,3/,<=,>,?@=

6

!! A/:5$"#&(2",3$,.&,529*.*#+,3&"0,.$,#%&)&*.,

!! !"#$%&'(2",#2/B2/%0,-./0,12%#$,3&"0,.8$0-&'$,-%*)+,5&*0,&/00*,3&"0,.8$0-&'$,-/9.*',C,#%&)$%0,.$0,"D!E0,

!"#+:%&(2",3$0,"D!E0,3&"0,.$0,&'()*#+0,-%21$00*2""$..$0,

7

24h

!! F0-&'$0,-/9.*'0,&''$/*..$"#,3$,-./0,$",-./0,.$0,#%&)&*..$/%0,$",529*.*#+,4G5221$%H6,

!! A'()*#+0,-%21$00*2""$..$0,5$"+$0,C,#%&)$%0,.$0,%+0$&/I,4#$'="*J/$0,$#,02'*&.$06,

A/:5$"#&(2",3$,.&,529*.*#+,3&"0,.$0,-%&(J/$0,-%21$00*2""$..$0,

8

!! K2/)$&/I,$0-&'$0,=L9%*3$0M,0$5*N-/9.*'0,38*"#$%&'(2"O,.$0,($%0N.*$/I,

!! 7$0,'2P2%Q*":,0-&'$,'2"0(#/$"#,/",$I$5-.$,0*:"*R'&(1,3$,'$S$,J/T#$,38/"$,&.#$%"&()$,&/,9/%$&/M,&*"0*,

J/8&/I,$0-&'$0,0#%*'#$5$"#,-/9.*'0,2/,-%*)+0U,

K2/)$&/I,$0-&'$0,,

Tiers-lieux: plus qu’un espace physique

•! Le terme «! tiers-lieu! » est employé pour désigner les nouveaux espaces, de travail collaboratif,

–! Sont semi-publics , ne sont ni des bureaux, ni des cafés mais qui accueillent de plus en plus les activités socioprofessionnelles.

–! Ont toujours existé,! en tant que forme spécifique de configuration spatiale aspirant à un environnement social différent de celui de l’espace privé (le domicile et le travail) et celui public (la rue, le parc)

–! Permettent les rencontres informelles et favorisant la créativité des interactions sociales, notamment à travers l’ouverture, la flexibilité, la viabilité, la convivialité et l’accessibilité

•! Ce sont des lieux dits « de passage » et de croisement des réseau qui permettent et la croissance des communautés

Plus qu’une simple caractéristique spatiale, les tiers-lieux sont donc en grande partie le produit

des relations humaines, des interactions créatives et des modes d’organisation sociale et

professionnelle dominant les sociétés contemporaines (ex. Jelly).

9

10

Dimension économique •! Mutualisation des ressources matérielles et immatérielles

•! Motivation initiale de partager les moyens pour

survivre individuellement

•! Collaboration et interaction comme stratégie pour atteindre des buts lucratifs

•! Concept de co-working utilisé soit dans le cadre de location d’espace(perspective commerciale), soit comme un atout pour économiser des coûts pour investir dans d’autres actions utiles pour la croissance

Dimension socioprofessionnelle •! Modes de travail plus flexible afin d’améliorer les conditions de la créativité et de (par) l’interaction

•! Espaces de co-working : un cadre de travail approprié aux travailleurs en mobilité

•! Accent mis sur le réseau social qui se forme autour de l’organisation du travail et/ou de l’espace

Dimension culturelle •! Mouvement socioculturel dans lequel la collaboration est le lien structurant de la communauté

•! Collaboration pas uniquement une fin en soi mais un mode d’organisation intrinsèquement lié au lieu

•! Influence des communautés de l’open source : assimilation de la « culture du libre »

•! Une série de valeurs et de principes liés au partage et à l’ouverture: “coworkers of the world, unite!”

Dimension spatiale/territoriale •! Importance de l’interactivité et de l’environnement social dans le monde nomade et hyperconnecté

•! Jonction de différents réseaux socioprofessionnels (re)génèrent un « localisme cosmopolite » (ex. systèmes productifs locaux, grappes d’entreprise, clusters comme résonances de l’effet de proximité)

•! Territoires de la créativité qui encadrent / accélèrent les processus de sérendipité en favorisant les rencontres hasardeuses et non-linéaires

Les quatre dimensions des coworking space

11

Espaces de co-working dans le monde

12

Réseaux de co-working

13

Benchmark des espaces de coworking

Remarques méthodologiques

•! Deux modes d’enquête de terrain ont été employés: –! Veille continue sur l’activité menée par ces lieux

–! Questionnaire réalisé en ligne, dédié aux fondateurs/gérants des espaces les plus actifs

et représentatifs repérés à l’avance

•! Les modes de gouvernance ont été déduits à travers une série d’indicateurs –! Autodéfinition des fondateurs/gérants de ces espaces,

–! Nombre et activités des personnes travaillant dans l’équipe, nombre de personne

prennant les décisions relatives au fonctionnement de l’espace,

–! Type d’activité d’animation, d’activité à but non-lucratif et les types de partenariat pour

ces activités,

•! Représentativité de l’échantillon –! Lieux de travail et de rencontre, ouverts au public

–! Lieux suffisamment structurés pour proposer un site internet dans lequel leur activité peut

être suivie

–! Représentativité de la forte concentration aux Etats-Unis.

14

Il existe cependant une double dynamique :

–! celle des coworkeurs au quotidien et,

–! celle des participants aux évènements ponctuels.

15

•! Ce modèle alternatif d’organisation du travail est fondé et porté essentiellement

par des travailleurs indépendants, des entrepreneurs, des collectifs, des artistes.

•! Le public de ces co-working space est essentiellement constitué de

développeurs, designers, consultants, écrivains/rédacteurs, artistes.

16

En plus d’être des lieux de partage et de

travail, la plupart des espaces de co-working

de notre échantillon sont aussi des lieux

d’évènement, où des communautés

spécifiques organisent, participent et se

rassemblent, partagent leurs savoirs et

compétences professionnelles

Ce sont les évènements qui rassemblent

ponctuellement un grand nombre de

personne qui partagent les mêmes intérêts (selon les thèmes de ces évènements) et qui

d’une certaine manière permettent de tisser

des réseaux sociaux autour des activités

professionnelles.

17

Le lieu est cohabité par un plus

petit nombre de coworkers qui se rencontrent et se connaissent sur

une durée plus longue et potentiellement collaborent sur

des projets.

•! Chaque espace s’adapte à son environnement socioculturel ainsi qu’aux spécificités des réseaux locaux et des activités économiques du territoire sur lequel il est implémenté.

•! Les modèles de gouvernance sont donc multiples: il existe autant de modèles valables que de coworking space.

•! Néanmoins, nous avons identifié 3 critères de différenciation entre les coworking space:

18

Modèle de propriété

Statut et stratégie du fondateur (bottom-up / top-down)

Motivation ! Action

« Raison sociale »

Profit économique est nécessaire

Réinvestir dans la communauté?

Complémentarité, interdépendance

Profit: terme polyvalent

Coeur des modèles de gouvernance

capital humain et réseau

! buts lucratifs

Relation / esprit collaboratif (confiance)

1.Structure fondatrice 2.Profit eco/bénef social 3.Intégration des communautés

19

–! Complexité du “dispositif” du

coworking: il ne peut engager le profit

sans la communauté et vice versa.

–! Il met en œuvre un continuum

construit sur une équilibre délicate entre

le capital humain et le capital

économique.

Modèle

fra

nch

isé

Priorité des dimension économique et spatiale

Fonctionnement sur la base d’un intérêt économique / commercial (location des postes de travail + paiement des services associés)

Rentabilité positive (co-working space fonctionne comme un service quelconque, type café ou pub dédié aux besoins immédiats) et négative (ressources sont mutualisées)

Dimensions sociales et communautaires quasi-absentes

" Modèle économique marchand comme celui d’une entreprise ou d’un café, soit à une mutualisation de l’espace afin de réduire les coûts, soit une prestation de service.

Modèle

coopéra

tif

Tous les travailleurs sont responsables du lieu et sont considérés comme les propriétaires

Espace d’entreprenariat : accent mis sur la dimension sociale des relations et activités professionnelles

Fonctions d’incubateur et/ou de catalyseur pour les communautés: approche “top-down” vis-à-vis des processus d’innovation

Notion de réseau mise en valeur à travers les activités d’animation et événementielles

Objectif de soutenir indépendants, entreprenariat en contribuant à l’animation de la communauté : activités commerciales restent une motivation secondaire

" Equilibre entre le modèle économique marchand et non-marchand: profit exploité dans et par le réseau socioprofessionnel qui se créé et recréé autour de l’espace. Capital économique converti, par l‘animation /événement, en socioprofessionnel

Modèle

com

munauta

ire

« Clients » considérés comme propriétaires

Communauté en soi se crée autour du lieu: structuration plutôt “bottom-up”

Facilite les collaborations socioprofessionnelles en formant des micros-entreprises informelles

Collectif d’indépendant travaillant dans le même espace (bureau où l’on peut choisir ses collègues)

Formalisation et spécialisation (ex. espaces « laboratoire » ou récréatifs)

" Modèle économique principalement non-marchand prenant compte les activités marchandes. Profit, s’il existe, est exploité dans et par la communauté.

20

•! Un modèle qui traverse le coopératif et le communautaire

–! Les dimensions « Structuration », « Animation », « Communauté » sont présentes.

–! Les revenus générés par l’exploitation commerciale du lieu sont réinvestis soit dans La Cantine même, soit dans des projets portés par les communautés.

•! Un coworking space particulier :

–! Gouvernance: partenaires publics et privés

–! Animation: une équipe dédiée et flexible ayant l’expérience des formats d’animation originaux

–! Trois types de public :

•! les adhérents du Silicon Sentier, l’association porteuse,

•! les coworkers, pas forcement adhérents de l’association.

•! Les participants aux événements.

•! Les producteurs d’événements

21

22

PARTIE 2

Enseignements tirés de La Cantine par Silicon Sentier

Page 14 à 18

Répartition et typologie des événements à La Cantine

En chiffres:

Un modèle économique spécifique mélant public et privé

En 2009:

Charges: 490 000 euros annuels

Revenus: 493 000 euros annuels

•! Dont 333 000 euros annuels de revenus privés d’exploitation et de sponsoring. •! Dont 160 000 euros annuels de subventions publiques issues de Région Ile-de-France, Ville de Paris, Cap Digital.

Exigence forte, au quotidien, de générer des revenus privés d’exploitation

Nécessité de réduire cette tension en augmentant les subventions publiques

Augmenter « marges de manœuvre créative » et créer de la valeur

MAIS

POUR

La dynamique “Marchande” et “Non marchande”

Secteur marchand

Secteur non marchand

Resp. La Cantine

Chef de Projet

Chef de Projet

Membres de Silicon Sentier

Ecosystème de La Cantine par

Silicon Sentier

Ingénierie et montage du projet,

de l’événement

Micro-sponsoring par les membres et/ou

l’ecosystème

Réalisation collaborative du projet

Livraison de la prestation de service

Demande entrante «!simple!» de location d’espace Devis Facturation

Demande d’appui à l’organisation d’événements

thématiques

De l’ordre de 20% de demande entrantes «!simples!» nécessitant un accompagnement de Silicon Sentier

Flux entrant

Création de valeurs

Les dynamiques à l’oeuvre à La Cantine

Créer à La Cantine

Fondateurs Type de relation: engagement fort,

relations associatives, création d’association,

coproduction, ..

S’impliquer dans le Silicon Sentier

Adhérent Type de relation: Logique adhésion,

participation à la vie de l’association

S’informer à La Cantine

Spectateur Type de relation:

Connexion quasi nulle

Participer à un évènement

Participant Type de relation:

Rencontre, échange,

Faire ensemble un événement à La Cantine

Collaborateurs Type de relation:

affichage de partenariats, enjeu commercial,

partenariats, amorçage de dynamiques collectives

Utiliser La Cantine

!Client Type de relation:

Connexion quasi nulle

DYNAMIQUES

INDIVIDUELLES

DYNAMIQUES

COLLECTIVES

DYNAMIQUES

CULTURELLES

Une manière de travailler:

Collectif – contributif Ouverture et partage

(open source)

Une manière de se rassembler:

Tribu – Communauté Système de valeurs partagé

Un mode de vie:

Hyperconnecté – Mobilité réseaux sociaux –

«!devices!»

Silicon Sentier travaille l’émérgence grace à La Cantine

Détection

Amorçage

Spin off

•! La Cantine, lieu de référence pour un secteur, lieu inscrit sur le territoire. •! Foisonnement d’événements, de rencontres, à l’intérieur de ses murs.

•! Silicon Sentier permanent du lieu détecte les idées et les tendances.

•! Matérialiser une idée en un projet prégnant, structuré par un collectif légitime.

•! Silicon Sentier met à disposition des ressources matérielles et immatérielles.

•! Le collectif peut produire soit: un événement, un projet de R&D, une association, une entreprise.

•! Silicon Sentier sollicité pour contribuer à la création de Co-hacking space, pépinière, à l’essaimage des Cantine, FabLab. Diversification

EME

RGENC

E

PARTIE 3

Pourquoi d’autres Cantines en régions, et pourquoi un réseau de Cantines?

Page 20 à 28

30

Rappel des objectifs liés à l’étude

•! A partir du modèle « la Cantine par Silicon Sentier » : tirer les enseignements et définir les valeurs et les fonctionnements reproductibles

•! Apporter, au travers d’une dynamique collective interterritoriale, de la cohérence à l’ensemble des projets, et dans le respect de leurs spécificités => idée émergente d’un label

•! Eprouver l’idée d’un outil d’animation de réseau interterritorial => à travers l’idée d’un réseau des Cantines, et d’une programmation partagée

31

Rappel de l’implantation des projets en cours

32

Les raisons spécifiques à chacun et communes à tous Favoriser l’innovation ouverte, et soutenir les nouveaux modes de travail •!Volonté d’animer la filière «!différemment!» : renforcer les transversalités, les collaborations avec la recherche, les publics usagers, la culture, le secteur associatif… •!Faire travailler les entrepreneurs «!hors les murs!», créer un flux permanent de rencontres, entre grands comptes et PME, entre porteurs de projets, chercheurs, industriels •!Proposer des « murs » aux travailleurs indépendants, travailleurs nomades

Renforcer l’identité de la filière TIC, la visibilité des entreprises, la compétitivité des territoires •!Un lieu physique qui matérialise la filière du numérique (multiforme), et qui met en valeur les acteurs locaux •!Une vitrine de l’innovation (lieu de démonstration, de tests des produits, des services), et un lieu de proximité directe avec les publics « usagers » ; •!Une mise en visibilité des métiers et des savoir-faire de chacun des territoires

•!Une forme d’animation dynamisant le développement économique ;

Pour renforcer les coopérations croisées, les dynamiques interterritoriales •!Favoriser la circulation des idées, des innovations •!Aider des projets d’envergure à prendre forme entre plusieurs territoires, •!Mutualiser les moyens, les outils •!Enrichir collectivement et partager la « programmation » (veille, événements, tendances technologiques, personnalités, etc.) •!Emulation territoriale, économique, technologique.

=> Chaque projet de lieu renforce les autres …

33

Les différences apparentes

Le portage envisagé Associations d’entrepreneurs, associations agissant dans le champ de l’e-inclusion / de la création numérique / du graphisme et design, pôles de

compétitivité, acteurs publics (agglomérations, régions)

Les partenaires associés Associations / Recherche / Formation supérieure /

Les entreprises concernées Orientations données par les grands comptes, pré-dominance de certains secteurs d’activités, de recherche

L’implantation du lieu et le rayonnement géographique Implantation en centre ville / en périphérie = accessibilité variable Rayonnement à l’échelle d’une agglomération, d’un département, d’une ville = densité et proximité variables

=> Des différences encore peu « incarnées », qui se révèleront au fur et à mesure de la mise en œuvre des espaces en régions, et des partenariats contractés

34

Un label pour affirmer des valeurs, et partager des modes d’animation

35

Les critères attachés au label

1 - Un lieu aux multiples fonctions et une modularité de l’espace •!un espace de convivialité type café, ouvert et accessible au plus grand nombre.

•!Des salles de réunions. •!Des espaces de travail partagé (espace de co-working ouvert à la location). •!Un espace de démonstration de technologies.

2 - Une animation structurée •!Une équipe d’animation dédiée (+ d’1 personne). •!Une diversité de formats d’animation (conférence, ateliers de travail, barcamp, petit déjeuner débat, etc. •!Un accompagnement personnalisé des porteurs de projet.

•!Une programmation de contenus de qualité. •!Une implication dans le futur réseau des cantines.

3 – Une ouverture vers une diversité de publics Représentatifs de la chaîne de la filière, et son ecosystème (porteurs de

projet, chefs d’entreprise, développeurs, communicants, journalistes, graphistes, designers, chercheurs, commerciaux, bloggueurs, étudiants etc.)

36

Les critères attachés au label

4 - Un porteur / animateur fédérateur •! Légitimité du porteur basée sur son ancienneté, son statut, son caractère

représentatif et fédérateur.

•! Doit faire prévaloir l’intérêt général et non pas les intérêts spécifiques.

5 - Une gouvernance multipartenariale du dispositif •! Une gouvernance construite au croisement des acteurs publics, privés,

associatifs et de la recherche.

6 - Un modèle économique mixte •! Basé sur des revenus propres, subventionnements publics, privés,

•! Adapté aux évolutions des flux, et des animations. •! Importance des fonds publics pour garantir l’intérêt général.

37

Les critères attachés au label

Les indicateurs d’activité •! Un nombre d’événements minimum •! Une qualification des participants.

•! Un taux de remplissage atteint (générer du flux). •! Un certain nombre de projets accompagnés comprenant un suivi

quantitatif et •! qualitatif. •! Une ou plusieurs tendances, des idées fortes à faire ressortir

Les droits et devoirs attachés au label •! S’investir dans le futur réseau des Cantines (cotisation ou participation

équivalente). •! Etre présent dans le cadre des dispositifs de gouvernance, avec un

principe : « •! un lieu, une voix » •! Participer à et bénéficier d’une programmation tournante (circulation des

intervenants, des manifestations, etc.). Chaque Cantine, devra proposer au moins un événement par an qui circulera dans le réseau des Cantines.

•! Droit d’entrée et de services dans chacun des lieux labellisés «!La Cantine!» •! Solution de visioconférence partagée

PARTIE 4

De l’idée d’un réseau

39

Fédérer les acteurs autour d’une association

Pour faire jouer les synergies :

-! Construire une programmation annuelle partagée. -! Partager la veille et l’identification des innovations émergentes. -! Construire une base de données adhérents partagée, offrant une

cartographie en temps réel des compétences métiers par territoires, et pourquoi pas à terme un place de marché (offres d’emploi ?)

-! Partager des outils de communication (visioconférence) et des outils de gestion (outil de reporting), des outils de réseau (réseau social).

Pour dynamiser le développement économique :

-! Assurer une veille sur les opportunités d’appel à projets nationaux et européens.

-! Venir en soutien aux dispositifs labellisés Cantine pour le montage de dossier, la recherche de financement, etc.!

-! Assurer une visibilité et une représentativité auprès des instances

nationales. -! Emulation territoriale, économique et technologique.

40

Proposer un mode de gouvernance équitable et structurant

-! « Un espace une voix »?

-! un président élu pour un an?

-! un vice-président qui succède au président en place l’année suivante?

-! un secrétaire général!: pour commencer le secrétaire pourra être issu d’un des lieux labellisés cantine, puis il pourra à terme être permanent

de l’association dédiée?

41

Ouvrir le réseau à d’autres partenaires

Penser dès l’amont l’hybridation du réseau (innovation ouverte)

Le Réseau Echangeur, la FING, le réseau des Carrefours des possibles, les réseaux

des Mobile Monday, La Ruche, ETD, ACIDD, ECOTER, Réseau Idéal

Mais aussi : les chambres de commerce et d’industrie, les écoles de Design, les associations de création numérique, etc.

Les espaces de co-working américains, londoniens, les FabLab, etc.

Anticiper les modes de collaboration, de partenariat

Collaborations rapprochées, conventions de partenariat, constitution d’un

« collège de partenaires », membre du réseau à part entière et éligible au conseil d’administration … ?

PARTIE 5

Programme de préfiguration et de lancement du réseau

Page 28 à 30

43

Programme de préfiguration et de lancement du réseau

Six mois de travail collectif, réunissant les projets les plus avancés:

Définissant : -! les objectifs de l’association -! ses statuts, -! les outils mutualisés (cahier des charges) de réseau, de gestion, de

communication à distance -! les modes de partenariats spécifiques, et les acteurs et réseaux

partenaires -! Un nom pour « le réseau »

Identifiant les sponsoring privés, mécénats, subventionnements publics, nationaux et européens possibles.

Aidant les projets locaux à voir le jour, en mutualisant les informations, les éléments de diagnostics, les argumentaires…

Préparant la communication et le lancement de ce projet d’animation

interterritoriale du réseau des « cantines ».

ANNEXES 1 Détail de l’analyse des 16 Coworking

Indyhall Philadelphie, E.U.

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

New York City New York, E.U.

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Citizenspace San Francisco, E.U.

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Parisoma San Francisco, E.U.

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Affinity Lab. Washington D.C., E.U.

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Gangplank Phoenix, E.U.

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Ignition Alley Atlanta, E.U.

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Station C Montreal, Canada

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Co-work central Buenos Aires, Argentine

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

CoWo Milano Milan, Italie

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

The Hub Kings Londres, Angleterre

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

L-Office Budapest, Hongrie

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

X1 Kharkov, Ukraine

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Eclau Lausanne, Suisse

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Nomadz La Haye, Pays-Bas

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets

Micro office Moscou, Russie

Aucun Association Entreprises Start-ups Instances

Publics Clusters

Ecoles &

universités Particuliers Autre

L'espace

Les évènements

Les projets