Marx & Co Première session, 7 octobre 2014. Aujourd’hui : MARX, d’hier à aujourd’hui....

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Marx & Co

Première session, 7 octobre 2014

Aujourd’hui : MARX, d’hier à aujourd’hui.

• Comment le capitalisme a commencé ?

• Comment le capitalisme a transformé le monde ?

• Que peut-on retenir du Manifeste du parti communiste ? Et du Capital ?

• Pourquoi Marx disait-il qu’il n’est pas « marxiste » ?

• Qu’est-ce que Marx a « oublié » ?

• Est-ce utile (et possible) aujourd’hui de relire Marx !

Les prochaines sessions

• 15 octobre : les luttes d’émancipation

• 22 octobre : Du Capital au capitalisme contemporain

• 29 octobre : La société après le capitalisme

La genèse

• Au début c’est l’expropriation des paysans…

• Ça continue jusqu’à aujourd’hui …

Il y aussi l’essor d’une nouvelle classe de marchands qui deviennent peu à peu des « bourgeois »

Londres, capitale du capitalisme, capitale de la misère

Ce qu’en dit Marx dans le Manifeste

• La bourgeoisie a soumis la campagne à la ville. Elle a créé d'énormes cités; elle a prodigieusement augmenté la population des villes par rapport à celles des campagnes, et par là, elle a arraché une grande partie de la population à l'abrutissement de la vie des champs. De même qu'elle a soumis la campagne à la ville, les pays barbares ou demi-barbares aux pays civilisés, elle a subordonné les peuples de paysans aux peuples de bourgeois, l'Orient à l'Occident.

Derrière Marxdes luttes, des résistances, des idées

• Les luttes et résistances populaires comme la révolution française et les socialistes dit « utopiques ».

• Les idées de libertés et d’égalité, héritées de philosophes comme Rousseau, Hegel, etc.

• Le travail des premiers « économistes » qu’ont décrypté le capitalisme, tel Ricardo.

Le « secret » du capitalisme

Acte 0 : Derrière la marchandise, il y a la valeur et derrière elle, il y a le temps de travail.

Acte 1 : Transformer la marchandise comme valeur d’usage en valeur d’échange.

Acte 2 : Transformer le travail en marchandise et permettre la plus-value.

Acte 3 : Transformer le procès de production par le machinisme.

Mais il y a aussi un autre côté

D’hier à aujourd’hui

Ainsi s’ouvre une page d’histoire

• A mesure que grandit la bourgeoisie, c'est-à-dire le capital, se développe aussi le prolétariat, la classe des ouvriers modernes qui ne vivent qu'à la condition de trouver du travail et qui n'en trouvent que si leur travail accroît le capital. Ces ouvriers, contraints de se vendre au jour le jour, sont une marchandise, un article de commerce comme un autre (…) Ainsi, le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d'appropriation. Avant tout, la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables. (Le manifeste du parti communiste)

Le capital comme rapport social• Le Capital (et donc le

capitalisme) n’est ni un objet, ni un compte en banque, mais un rapport social. Ce rapport est basé sur des forces, des luttes. Du côté de la bourgeoisie, assurer l’accumulation du capital tout en reproduisant la force de travail, par un contrôle serré du processus du travail (avez-vous lu Les temps modernes de C. Chaplin ?)

Pendant que, du côté ouvrier …

• On se bat pour des salaires, la semaine de 8 heures, le respect. On gagne, on perd, on continue.

• Entre-temps surgit une autre idée …

L’Internationale sera-t-elle le genre humain?

• (…) Les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde (…) Elles ne sont que l'expression générale des conditions réelles d'une lutte de classes existante, d'un mouvement historique qui s'opère sous nos yeux (… ) A la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous.

Le « code génétique » du capitalisme

• L’optimisme de Marx est basé sur une analyse. Dans le capitalisme, il y a une maladie qui provoque des métastases qui finissent par faire le basculer.

• L’accumulation pour l’accumulation est basée sur une compétition incessante qui conduit à des dysfonctionnements structurels, qu’on appelle des crises économiques. Plus tard, on s’aperçoit que cette bataille darwinienne se transpose à l’échelle internationale (les contradictions « inter-impérialistes » et donc vers la guerre.

Les angles morts

• Le gigantesque travail de Marx est un chantier ouvert, plein de pistes inexplorées, de questions sans réponse. C’est pourquoi Marx disait, « je ne suis pas marxiste » (il n’y a pas une Théorie définitive).

• Il y a dans le travail de Marx un aspect prophétique, à long terme, qui explique mal l’histoire courante, à court terme.

Par exemple, la « crise inévitable » du capitalisme et la « marche irrésistible » du prolétariat

• Jusqu’à date, le capitalisme a surmonté ses crises. Il s’est réorganisé.

• La « victoire » du prolétariat s’est avérée + difficile que prévue.

Le socialisme, une affaire d’hommes blancs ?

• Le prolétariat dans le prolétariat ?

• Il y en a qui avaient des idées différentes …

Et que dire des « non-civilisés » ?

• Marx et Engels ont mis du temps à comprendre que le capitalisme colonisateur n’apportait pas le progrès et la « civilisation » et que les « barbares » avaient le droit de se révolter.

Lire Marx aujourd’hui?

• Une cartographie globale du capitalisme (D. Harvey)

• Un parti pris pour le peuple et une analyse décapante des classes et des mouvements populaires

• Un chantier à continuer par l’enquête et la lutte.

Qu’est-ce qu’on fait ?

• Vous connaissez l’ « effet papillon »?!

• On continue.